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Les Quarts de Finale -Joutes d'Avril 1460

Deedlitt
Oyez Oyez, voici la liste des braves toujours en lice pour ces quarts de finale.

Citation:
Sa Seigneurie Actarius d'Euphor, Vicomte du Tournel, Baron de Florac, Seigneur de Saint-Dionisy et d'Aubemare affrontera Ereon D'Asceline, Ereon D'Asceline, Baron de Maligny, Seigneur de Biercy et de Rosoy sur Amance, Intendant des Finances pour la Champagne.




Citation:
Valeryane de Llobregat de la Duranxie

dame d'Aussillon affrontera ]Bourguignon de Sorel, Duc de Beaugency, Vicomte de Fronsac et Baron de Chécy.



Citation:
Guillaume de Jeneffe, Grand Ecuyer de France, chevalier de l'Ordre royal de la Licorne, Vicomte de Marchiennes, Seigneur de Wavrin affrontera Lexhor d'Amahir, dict Orléans, Duc d'Alluyes, Baron de Chateau-Landon et d'Auneau, Seigneur de Pléaux, Maréchal d'Armes de France et Pair de France.



Citation:
Sa Seigneurie Argael Devirieux, Marquis de Senlis, Comte de Menin, Vicomte de Monestier de Briançon, Baron de la Tour du Pin, Seigneur de Saint Giraud, de Gavre et de Vinderhoute affrontera Kantin Aymeric de Mialans, dict Auvergne, Seigneur de Banson.


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La_hire
[Dans la tente de l’armement du duc d’Alluyes]

Guillaume de Jeneffe … Etienne de Vignolles préparait l’armure de son seigneur l’esprit perturbé.

Guillaume de Jeneffe… répétait-il.

Il n’arrivait pas à refouler de son esprit le nom du prochain adversaire du duc d’Alluyes qui résonnait dans la tête de son écuyer comme un nom revenu d’outre tombe. La Hire ne connaissait pas le vicomte de Marchiennes et ne l’avait jamais rencontré mais il avait déjà beaucoup entendu parler de lui en termes élogieux par son maitre aujourd’hui disparu. Chevalier errant de la Licorne, Bulvaï d’Austrasie avait bien connu Guillaume de Jeneffe, c’est lui- même qui l’avait intronisé pour son entrée dans l’Ordre. C’est encore sous son commandement que deux lances de Licorneux, dont Bulvaï faisait partie, chargèrent héroïquement à brides abattues, faisant face à plusieurs armées bretonnes sous les remparts de Rennes, et allant vers une mort certaine que seul Aristote pouvait encore éviter. L’écuyer avait entendu ces récits du vivant de son maître. L’Ordre de la Licorne, la Chevalerie et les valeurs qu’il fallait posséder, développer, défendre pour être digne d’en faire partie. Le jeune écuyer se remémorait en vrac les récits de l’errant et des noms qu’il avait entendus lui revenaient en mémoire tel l’eau tombant en cascade : Ryes, Zalina de Montmorency, Enguerrand de Lazare, Alcalnn Blackney, Akane de Clairval, Silec de Joncheray, Erik de Josselinières, Nith le perplexe, Cerridween de Vergny … et bien sur Guillaume de Jeneffe. Un pan d’Histoire du royaume que l’écuyer trop jeune n’avait pu connaître mais pourtant ce sont ces récits qui lui ont fait prendre un jour la route, quittant la maison familiale sans le sou en quête lui aussi des valeurs de la chevalerie. Sans trop savoir où le dirigeraient ses pas, il avait croisé la route du duc d'Alluyes qui l'avait pris à son service comme écuyer continuant de ce fait sa formation commencée par l'errant de la Licorne son ami. Avec lui il avait connu la guerre, la souffrance, la mort. Servant comme l'errant l'aurait fait avant lui, La Hire était sur qu'il honorait ainsi la mémoire de son maître en marchant sur le même chemin qu'il aurait pu prendre.

L'écuyer avait eu l'occasion d'approcher nombre de seigneurs et Lexhor lui avait souvent raconté les faits d'armes de certains. Plus récemment, il avait entendu plusieurs fois le duc Lexhor redouter de jouter contre ce chevalier. Au sortir de la lice le tour précédent et sachant l'adversaire qui l'attendait compte tenu du tableau des tours, le pair de France semblait résigné à une défaite honorable. Certes, il croiserait la lance face au Grand Ecuyer de France mais visiblement sans grande conviction en la victoire même si en son for intérieur il comptait se préparer pour cet affrontement. La Hire de son coté tentait de paraitre optimiste même s’il aurait voulu pour son seigneur que celui-ci ne rencontra pas le vicomte en ce tournoi prestigieux, mais qui dit tournoi prestigieux, dit adversaire de cette qualité. D’ailleurs il pensait qu’il était plus facile de quitter le tournoi la tête haute, vaincu par un adversaire redoutable contre lequel on a tout tenté, plutôt que de quitter la lice malchanceux, tête basse, défait par un jeune seigneur inexpérimenté fraîchement sorti des robes de sa nourrice. Guillaume de Jeneffe était certes un Grand chevalier, il n’en était pas moins un homme même s’il en était un Grand … mais Lexhor d’Amahir, Pair de France, n’en était-il pas un également ??

Tout en équipant son seigneur avant qu’il ne sorte rejoindre la lice, La Hire tenta de changer de sujet, une façon de calmer l'ambiance qui pouvait vite devenir pesante sous l'enjeu, surtout si le silence continuait de régner.

Madame Giffard de Clairval est dans les tribunes. Elle ne doit avoir d’yeux que pour vous mon seigneur … mais je peux me tromper. En revanche, je n’ai pas vu sa sœur la petite duchesse d’Arques.

S’agenouillant devant le duc d’Alluyes pour resserrer les sangles des éléments inférieurs de l’armure de plates.

Si je puis me permettre mon seigneur, c’est jour de chance. Elle est médicastre, et à chaque fois qu’elle fut là, vous avez perdu et nous avons du avoir recours à ses services. Aujourd’hui elle n’est point … rien ne peut donc vous arriver ! Et en dernier recours j’ai prévu le nécessaire, fit-il en tournant la tête et en désignant d’un mouvement du menton un poulet mort qu’il ne manquerait pas de saigner au besoin afin d’en répandre son sang autour du campement, voire autour de la lice si besoin était.

Il se releva et resserra les sangles des éléments supérieurs de l’armure, secouant involontairement quelques peu son seigneur de par ses mouvements un peu brusques qui trahissaient une légère nervosité face à l’enjeu, mais l’écuyer était bien conscient que l’équipement du duc devait être irréprochable à ce niveau de la compétition et que Lexhor lui faisait pleinement confiance. Il espérait lui montrer en toute occasion qu'il était digne de cette confiance, il ne voulait donc pas faillir à sa tâche.

Il continua de parler à Lexhor d’autres choses que de l’affrontement à venir comme si ce dernier pouvait être un duel en joute comme un autre. La Hire pensait que le bras de Lexhor serait plus ferme si le duc abordait la joute sereinement.


Monsieur de Sorel aussi est qualifié, cela montre bien que les ducs et barons orléanais sont de grands jouteurs. Il tira sur une dernière sangle avant de prendre les gantelets et de les passer sur les ducales mains. Laaaaa !!! voilà!!! Il se recula et contempla le duc dans son armure blanche et polie.

Que vous êtes joli, que vous me semblez beau !! Sans mentir … aussi fort que beau !!! mais je présume que des jolies dames qui plus est de haut lignage ont déjà du vous le dire… lui dit-il doucement en lui présentant son heaume, avant d’ajouter, Il faut avoir la foi mon seigneur et croire en la victoire.

Il s’inclina puis ajouta. Je vous attends dehors, Arod est fin prêt lui aussi avant de soulever le pan de tissu de la tente et de sortir rejoindre le destrier du duc.

Le moment tant redouté approchait.



post modifié - aucun souci !

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Akane
Pour tous ceux qui interagissent avec mon perso ou Lexhor : Nous nous sommes embrouillés dans les posts, et comme il était impossible d’éditer, merci de prendre en compte que Lexhor n’a point fait de demande à Akane d’être son champion, qu’aucune étoffe n’a été remise en ce sens, désolé pour le désagrément…Si j’oublie quinconque dans mon RP d’avance j’en suis désolée


Les quarts de finale…

Les commentaires allèrent bon train sur les jouteurs encore en lice, Akane y allant de sa description, du passif des jouteurs par la même occasion, permettant à son jeune écuyer de se familiariser avec les mondanités finalement, et de se faire à la pratique des joutes.

Elle échangeait également avec le Seigneur à ses côtés des positionnements des lances, des allures, de ce genre de petits détails qui pouvaient changer la donne, essayant ainsi de faire des analyses qui pourraient être profitables à l’avenir.

Quand le Duc lui fit signe de la main que tout allait bien, à la fin des huitièmes, elle souriait. Il n’avait rien, il semblait entier.
Malgré tout, elle savait parfaitement que le prochain adversaire serait des plus redoutables : Marchiennes…
Quand elle était licorneuse, il se trouvait être son père spirituel. Depuis ce temps, les choses évoluèrent : Elle quitta l’ordre, ne se reconnaissant plus dans ses préceptes, n’ayant plus la foi pour le servir de ce fait. Elle s’était laissée du temps, reprit la diplomatie normande, refaisait de la politique, et le naturel revenant au galop, elle se décida à intégrer les Hospitaliers qui chérissaient des valeurs qui lui faisaient écho… Et elle devint Grand Officier, recroisant ainsi Guillaume, aimant à le charrier.

Cet homme malgré son grand âge, se trouvait être un grand chevalier, et maniait une lance comme personne !
C’est bien cela qui inquiéta la brune, l’exposant ainsi aux deux hommes à ses côtés : Lexhor avait beau être un jouteur émérite, réussirait-il face au Jeneffe ?


« Aristote, protégez-le » murmura t’elle comme toute prière…
Debout à nouveau, elle guettait son tour pour l’interpeller et lui dire quelques mots d’encouragements et de recommandations.
Tous les jouteurs pouvaient bien défiler en cet instant sous ces yeux pour passer les quarts, elle s'en moquait, elle voulait le voir !
Dans sa poche, un objet s'y trouvait peut être que...

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Semper Paratus Servio
ellesya
~ Tribunes ~

Sa chute au tour précédent du tournoi ne l'avait guère navrée autrement qu'en marquant sa peau de quelques touches bleutées. Même son humeur n'avait pas été ternie par sa courte prestation. Avant d'avoir l'ambition de briller sur le champ clos, elle ne se faisait pas d'illusion sur l'expérience encore à acquérir et la force qu'elle devait encore gagner.
Aussi, la descendante de la Louve et du Taureau put se permettre de rejoindre les tribunes pour assister à la suite des réjouissances, l'esprit léger.

Tout en prenant place, elle s'intéressa aux personnes déjà présentes et, reconnaissant la duchesse Akane non loin d'elle, lui adressa un sourire de salutations.

Cela étant fait, Ellesya lissa le velours sang-dragon sur ses genoux et entreprit, songeuse, de jouer, du bout de ses doigts gantés avec la douce texture de la létice bordant ses manches. Le temps ne se prêtant pas encore aux estivales légèretés, elle avait opté pour un col montant, tenu clos par sa croix d'or aux grenats catalans. Et ses cheveux sombres, tressés lâchement, étaient retenus par un petit mortier du même noir que le mantel lui couvrant les épaules. Ne lui manquait plus qu'un verre de vin épicé et tiédi qu'elle eut souri de contentement.

Bien que ses apparitions sur une lice soient des plus rares, elle avait toujours aimé l'ambiance des campements, la violence et la courtoisie des passes d'armes, l'odeur des chevaux, les couleurs éclatantes des écus et fanions. Peut-être cela lui venait-il du sang de ses chevaleresques aïeux ou simplement du fait que sa mère, première Minerve, l'avait trainé de tournoi en tournoi alors qu'elle ne tenait pas encore sur ses pieds sans aide. Peu importait au final. Seul le plaisir présent était à savourer, sans en appeler aux fantômes.

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Deedlitt
Minerve fît sonner les bucines, à force le son était familier et les jouteurs déjà pointaient le bout de leur nez.


Citation:
Que s'avance sur la lice, Sa Seigneurie Actarius d'Euphor, Vicomte du Tournel, Baron de Florac, Seigneur de Saint-Dionisy et d'Aubemare et Ereon D'Asceline, Ereon D'Asceline, Baron de Maligny, Seigneur de Biercy et de Rosoy sur Amance, Intendant des Finances pour la Champagne.



Première lance...
Les premiers jouteurs s'avancent et se font face, Minerve leur indique qu'ils peuvent prendre le départ.
Avec vitesse ils se dirigent l'uns vers l'autre... Mais rien n'y fait ce tour ci, aucun jouteur ne touche.

Seconde lance...
Un demi tour en bout de lice, et les voici repartis l'un vers l'autre, les lances s'abaissent, se croisent.... Et touchent! Dans un bruit assourdissant les deux lances se brisent! Le Vicomte reste en selle alors que son adversaire champenois ne peut résister et chute de son destrier. Maîtrisant sa chute, il se relève sans blessure.


Actarius d'Euphor est déclaré vainqueur.


Citation:
Que s'avance sur la lice, Valeryane de Llobregat de la Duranxie

dame d'Aussillon et Bourguignon de Sorel, Duc de Beaugency, Vicomte de Fronsac et Baron de Chécy.



Première lance...
La dame qui avait déjà encaisser moulte coups et blessure était toujours droite sur sa monture, cela forçait le respect de Minerve.
Une fois les jouteurs prêts Minerve abaissa son drapeau...Le Duc ne traîne pas, il ne laisse pas le temps à la dame d'ajuster sa lance, il touche, brise sa lance et la désarçonne aussi sec.
Elle ne se blesse pas, mais cela est sans doute du à l'intervention du Très Haut.


Bourguignon de Sorel est déclaré vainqueur.



Citation:
Que s'avance sur la lice, Guillaume de Jeneffe, Grand Ecuyer de France, chevalier de l'Ordre royal de la Licorne, Vicomte de Marchiennes, Seigneur de Wavrin et Lexhor d'Amahir, dict Orléans, Duc d'Alluyes, Baron de Chateau-Landon et d'Auneau, Seigneur de Pléaux, Maréchal d'Armes de France et Pair de France.



Première lance...
Les jouteurs finissent d'être équipés... Et c'est partit! Les lances se croisent déjà, c'est le Duc qui touche cette fois et brise sa lance. N'étant pas un jouteur débutant le vicomte tient bon sur sa monture.

Seconde lance....
Un demi tour en bout de lice, il aimait rendre la monnaie de sa pièce à qui de droit le Flamand. Ce fût chose faite, cette fois ci, c'est lui le seul à toucher et à briser sa lance: Plus expérimenté ou plus revanchard aller savoir il fait choir le pair. Celui-ci se relève aussitôt, pas de blessure pour lui. Un bel échange pensa Minerve.


Guillaume de Jeneffe est déclaré vainqueur.


Citation:
Que s'avance sur la lice, Sa Seigneurie Argael Devirieux, Marquis de Senlis, Comte de Menin, Vicomte de Monestier de Briançon, Baron de la Tour du Pin, Seigneur de Saint Giraud, de Gavre et de Vinderhoute et Kantin Aymeric de Mialans, dict Auvergne, Seigneur de Banson.[/b]



Première lance...
Pour ce dernier duel des quart de finale, Minerve attend que les jouteurs indiquent qu'ils sont prêts. Une fois ceci fait c'est elle qui donne le signal.
Les chevaux partent ventre à terre, et déjà on pu entendre un grand bruit. C'est le Marquis qui brisa sa lance sur l'écu du héraut et l'envoya au sol. Souple et retombant presque toujours sur ses pattes heu sur ses pieds Auvergne s'en sort sans blessure.


Argael Devirieux est déclaré vainqueur.

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Ereon
Citation:
Que s'avance sur la lice, Sa Seigneurie Actarius d'Euphor, Vicomte du Tournel, Baron de Florac, Seigneur de Saint-Dionisy et d'Aubemare et Ereon D'Asceline, Ereon D'Asceline, Baron de Maligny, Seigneur de Biercy et de Rosoy sur Amance, Intendant des Finances pour la Champagne.



Première lance...
Les premiers jouteurs s'avancent et se font face, Minerve leur indique qu'ils peuvent prendre le départ.
Avec vitesse ils se dirigent l'uns vers l'autre... Mais rien n'y fait ce tour ci, aucun jouteur ne touche.

Seconde lance...
Un demi tour en bout de lice, et les voici repartis l'un vers l'autre, les lances s'abaissent, se croisent.... Et touchent! Dans un bruit assourdissant les deux lances se brisent! Le Vicomte reste en selle alors que son adversaire champenois ne peut résister et chute de son destrier. Maîtrisant sa chute, il se relève sans blessure.


Actarius d'Euphor est déclaré vainqueur.


Ereon entendit son nom depuis la tente Champenois. Il tourna la tête vers Marie sa servante et lui sourit.

C'est l'heure et j'espère que je vais atteindre le dernier carré.

La jeune servante pouvait voir la motivation de son maitre, mais il lui avait dit que les joutes était plus dur qu'au départ, car il ne reste que les meilleur au file des tours. C'est donc très rapidement qu'elle pu voir Ereon partir pour la lice.

Ereon arrivant rapidement à la lice baissa sa visière et attrapa la lance et soudain le départ était donné. Ereon lança son fidèle destrier en hurlant plein poumon "A L' ASSAUTTTTTT"

Personne ne toucha personne et en bout de lice, demi tour rapide et là, le moment temps attendu qui fait battre les cœurs à une vitesse folle, les lances se brise sur les deux hommes, mais dans se duels d'un beauté certaine et d'une puissance sans nom, le jeune Baron de Maligny ne pu tenir face au Vicomte. Ereon tomba littéralement dans le sable et resta allonger. Il ouvrir la visière et commença à rire avant de parler.

On recommence quand ?

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Actarius
[Actarius VS Ereon]


Deux victoires d'affilée... Le Mendois n'avait jamais connu pareille fête et plutôt que de se remettre à l'ouvrage s'était abandonné à des rêves de gloire. Une douce euphorie au parfum d'utopie. La confiance avait pris le pas sur la résignation qui accompagnait de coutume ces épreuves de chevalerie. Se défaire de deux adversaires sans choir, cela relevait purement et simplement de l'exploit pour ce brave Vicomte. Il luisait de la fierté dans son regard, mais aussi un étrange reflet. Celui du listel étendu sur la table de travail devant lui. Comment ne pas y voir un signe ? Un début tout du moins, car deux succès n'avaient rien de si exceptionnel.

L'annonce de son futur rival le laissa de marbre. Il ne connaissait pas le Champenois. Au mieux avait-il aperçu son nom une fois. Le cas échéant, il ne s'en souvenait pas de toute manière. S'il ne broncha pas de visu, l'excitation était bel et bien présente en son for intérieur. A moins que sa mémoire ne fut défaillante, il n'avait jamais entendu parler de son adversaire dans le cadre de joutes. Une chance à saisir peut-être.

Sourire aux lèvres dissimulé par le casque, il apparut quelques temps plus tard sur la lice. Son regard se projeta rapidement vers les tribunes et s'en échappa tout aussi rapidement. Ce qui paraissait un coup d'oeil désintéressé, n'était rien d'autre dans les faits qu'une quête d'amoureux, un besoin de la voir ne serait-ce qu'un instant. Toutefois, ce partage éphémère n'éclipsa pas une réalité sans pitié. Le temps de cavaler sur la lice était venu. Comme en huitièmes, la première passe se résuma à un galop d'essai. Pas de touche, pas de bris. Mais une confiance une nouvelle fois raffermit, une volonté transportée désormais par ce sentiment qu'il pouvait s'imposer. Et ainsi qu'il avait expédié le Malemort à terre, il envoya l'Asceline valser. Une danse sans dommage ni blessure.

Visière relevée, le Champenois, plutôt bon perdant, se permit de plaisanter et obtint en retour une réponse taquine.
Quand vous voudrez, glissa un Languedocien enjoué par ce nouveau succès avant de le saluer, de jeter une dernière oeillade et de s'estomper dans la cité de toile.
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Ingeburge
[Tribunes]


Le petit nuage blanc, moelleux, confortable, léger sur lequel la duchesse d'Auxerre – oui, oui, la duchesse d'Auxerre – flottait s'était effiloché, laissant place à un nuage bistre, nettement moins agréable et beaucoup plus lourd... menaçant. La découverte de la présence de sa filleule à Vincennes l'avait décontenancée et renvoyé à une de ses erreurs. Dans le délitement de tout ce qui avait fait encore récemment son existence, trop absorbée par ses propres malheurs et bien trop portée à se plaindre et à se morfondre, elle en avait négligé les quelques rares personnes qui lui importaient. Elle n'avait pas été une suzeraine attentive, elle n'était toujours pas une bonne mère, si tant est qu'elle en ait été une tout court un jour, elle devait à la disparition de son neveu de ne pas avoir été une mauvaise tante et elle était une piètre et bien ingrate marraine. A l'abri, sous sa tente, elle avait tourné comme un lion en cage, partagée entre l'envie de plier bagages immédiatement et la résolution de ne plus quitter son chapiteau avant que tous n'aient déserté. La compétition avait perdu de son intérêt, nettement et seule l'inscription du vicomte du Tournel au tableau des quarts de finale la retint de ne pas s'enfuir ou de se terrer jusqu'à disparition de cette filleule qu'elle redoutait de croiser.

Alors elle parut en tribunes, car elle ne pouvait faire autrement, elle avait le besoin physique de le voir, ne serait-ce qu'une demi-seconde et elle n'aurait pu refuser de se montrer sachant qu'il était si proche. Mine des mauvais jours en étendard, elle gravit les gradins et hésita dans sa progression en voyant qu'Ellesya, désormais hors concours, avait pris place parmi les spectateurs. Etait-ce si étonnant que la petite Valkyrie se trouvât là? Pas vraiment, à dire vrai, Ingeburge se doutait qu'elle l'y rencontrerait et était montée s'asseoir convaincue qu'elle la croiserait. Une seconde, elle hésita, entre prendre place dans le coin préservé qui était le sien ou tourner les talons. Mais le pessimisme l'avait regagnée et elle en était à penser qu'elle devait payer pour les quelques instants de bonheur connus. Elle paierait, sans protester et elle paya, se glissant aux côtés de la duchesse d'Amboise et murmurant :

— Le bonjour, ma filleule.

S'asseyant, elle ne dit rien de plus, se contentant de croiser ses mains gantées en son giron, résignée à devoir honorer la note. Sur le champ-clos venait d'apparaître l'Euphor et elle frémit. Mais le frissonnement n'avait rien d'agréable, aucune douce excitation, aucune délectable... euphorie ne venaient réchauffer son corps, et elle connaissait par trop cette déplaisante sensation, elle était sienne depuis des mois; elle avait froid. De ses yeux pâles, elle regarda le Mal lui jeter un coup d’œil, elle vit le Mal abaisser sa visière, elle vit le Mal empoigner sa lance, elle vit le Mal s'élancer et après une première passe inutile, elle vit le Mal triompher comme il venait, à la faveur d'un cadeau et d'un aveu, triompher d'elle.

Le vicomte du Tournel se retira et du reste, elle ne vit pas grand chose. Elle attendait simplement, fébrile, de devoir s'acquitter de sa dette.

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Bourguignon
Après ses deux premiers tours le Boeuf avait besoin d'un peu de repos, aidé par Erunlan il enleva sa lourde armure et but d'une traite un verre d'eau qui trainait dans un coin de sa tente. Inspirant une grande bouffée d'air le Duc de Beaugency passa de l'eau sur son visage pour se rafraichir et se détendre. Assit sur un lit de fortune le Sorel réfléchissait un peu, il était qualifié pour les quarts de finale un stade qu'il avait connu aux dernières joutes du Lavardin, en ayant eu beaucoup de chance, comme pour ces joutes ci. Dans un coin de sa tête il esperait pouvoir réussir l'exploit qu'il avait fait pour ses premières joutes en Berry, atteindre les demi finale... un vieux souvenir pour le Boeuf puisqu'à cet époque il pouvait se rendre chez les berrichons sans risquer la crise d'apoplexie.

Se relevant il sortit de sa tente en glissant quelques mots à Erunlan


Je te laisse le campement, je vais voir le Duc d'Alluyes, à moins que tu ne veuilles m'accompagner.

Un sourire et le Boeuf parti rejoindre le campement de l'Amahir qui devait être lui aussi en pleine préparation pour son duel car il allait affronter un grand jouteur, le Grand Ecuyer de France.
Arrivée devant sa tente il ne peut empecher ses oreilles d'écouter les mots de La Hire pour encourager son maitre.
Il attendit que l'écuyer sorte de la tente avant de le saluer


Bonjour Etienne, belle journée n'est ce pas ?
Je n'ai pu m'enpecher d'entendre tes encouragements, tu as bien fait de le motiver, il aura en face de lui un excellent jouteur, contrairement à moi qui ait eu un tirage plutôt clément depuis le début des joutes, Lexhor est opposé à de très bons jouteurs...


C'est en finissant avec ces mots que Bourguignon laissa l'écuyer de son ami pour rentrer sous sa tente...

J'espère que je ne te gène pas dans ta préparation ?
Mais dis moi c'est que tu serais beau dans ton armure


petit rire

On croirait que tu te prépares à repartir botter du Ponantais
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ellesya
~ Tribunes ~

De loin, on eut pu les croire parentes. Sauf qu'il n'y avait nulle trace de sang scandinave chez Amboise. Son regard clair était un héritage de la Louveterie, famille germanique avant de devenir française. Sa sombre chevelure s'avérait un vestige de l'ascendance maure des Arduilet.
De plus près, leurs traits différaient, rompant l'illusion.
Quant à sa mise, si la jeune Duchesse avait une certaine prédilection pour le noir, elle avait largement élargi sa garde-robe pour varier les couleurs lorsqu'elle avait connaissance de la présence de sa marraine. Crainte qu'on imagine qu'elle puisse la copier alors que ses préférences allait vers cette teinte digne, honorable ? Certes. Il suffisait qu'on la désigna aussi comme « froide » lorsqu'elle tentait de se lier avec d'autres êtres vivants, hors de sa famille. Connaissant le tempérament d'Ingeburge, elle se serait plutôt qualifiée de « tiède ». Et puisqu'il était question de température, celle qui semblait nimber Auxerre aurait de quoi glacer quiconque. Sauf Sya.

Elle l'avait bien remarqué au pied des gradins mais avait fait mine de ne pas la voir pour lui laisser la liberté de rejoindre qui elle voulait. D'autant que son aura n'augurait rien de bon.

Finalement, elles étaient côte à côte. Aux mots de salutations, un liquide glacé se déversa dans le creux du ventre de la jeune femme, instillant le doute là où régnait la sérénité. Avait-elle, sans le savoir, froissé sa marraine ?
Un silence s'insinua, rendant une réponse plus difficile à articuler. L'argent de deux prunelles étudièrent, un court instant, le visage avoisinant le sien. Puis s'apaisant, Ellesya tenta d'une voix douce et basse de trouver la bonne réplique pour cerner les raisons de l'attitude du successeur du Wulfen et de la Louve.


Le bonjour à vous aussi, Marraine.

Ce que je vous avais écris avant les joutes du Lavardin est toujours d'actualité.

Ou bien je me méprend et vous ait déplu sans le vouloir. Par mon absence de visite alors que j'ai bien du voir votre étendard ou encore par la dernière lettre que je vous ai adressée ?


Un sourire qu'elle espérait pacificateur fleurit sur ses lèvres. Au besoin, elle s'attendait à formuler des excuses pourvu que toutes deux repartent de Vincennes sans avoir fané l'affection qui les liait.
Pour l'heure, elle allait à la pêche aux indices.

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Argael
Citation:
Que s'avance sur la lice, Sa Seigneurie Argael Devirieux, Marquis de Senlis, Comte de Menin, Vicomte de Monestier de Briançon, Baron de la Tour du Pin, Seigneur de Saint Giraud, de Gavre et de Vinderhoute et Kantin Aymeric de Mialans, dict Auvergne, Seigneur de Banson.[/b]



Première lance...
Pour ce dernier duel des quart de finale, Minerve attend que les jouteurs indiquent qu'ils sont prêts. Une fois ceci fait c'est elle qui donne le signal.
Les chevaux partent ventre à terre, et déjà on pu entendre un grand bruit. C'est le Marquis qui brisa sa lance sur l'écu du héraut et l'envoya au sol. Souple et retombant presque toujours sur ses pattes heu sur ses pieds Auvergne s'en sort sans blessure.


Argael Devirieux est déclaré vainqueur.


Nouveauté à double titre dans ces joutes. Un premier représentant de la gente masculine, et un premier officier portant caducés. « Auvergne », il ne se souvenait pas l’avoir déjà rencontré.

Il salua selon l’usage lui souhaitant bonne chance avant de rejoindre son cheval, de monter en selle, de refermer la visière de son heaume.

Il éperonne sa monture, en hurlant dans son heaume :


DEVIRIEUUUUXXXXXXXXXXXXX


La lance touche, la lance brise et envoie son adversaire à terre. Descente du cheval, notre montagnard va vite s’enquérir du sort de son adversaire d’un instant. Une fois encore peu de mal, le fier lui sourit avant de lui lancer :

Je vous attends dans ma tente pour une petite collation, en espérant vous revoir pour une revanche.

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PLUS DE BLASON EN SIGNATURE ALORS HEUREUX ??? Mode révolte ON
Pair de France
Marquis de Senlis
Comte de Menin
Vicomte de Monestier de Briançon
Baron de la Tour du Pin,
Seigneur de Saint Giraud, de Gavre et de Vinderhoute
Neyco
Avant que sa chouchou en soit en lice.

Ah le marquis passe avant toi ma Val chouchou, commence à te préparer et rejoins nous sur place ça sera plus chouette.


Entrainant sa petite famille, la mini biscuit se posta assez proche de la lice afin de pouvoir profiter du spectacle sans pour autant devoir monter sur banc.

Fanion du Marquis en main, la mini avait troqué ses vêtements pour quelque chose de plus confortable.

Auvergne contre Devirieux, ça va donner deux grand jouteurs. Auvergne est le héraut de sa province tu sais.


Montrant les couleurs ayant posé fanion de sa chouchou au sol en attendant, elle encouragea encore le Marquis.

Un gamin au sol disant youpi n'ayant compris surement que ce mot et riant à chaque lance au moins il s'amusait et c'était tant mieux. Mini se souvenait autrefois des joutes avec son père c'était exactement la même au final.

Cette fois ci moins de spectacle aussi rapidement le gagnant fut annoncer. Se mettant sur la pointe des pieds, bon sang une chute trop... mais elle voulait faire pareil la prochaine tiens. Regardant son chevalier.

Il faudra qu'on s'entraine à ce que j'arrive sur mes pieds. Cela nous fera une après midi jeu.

Toute sourire elle félicita encore une fois le gagnant. Sa chouchou arrivée en même temps elle l'aida à se vêtir correctement.


Allez ma belle 3 joutes je sais c'est dur mais tu es allée super loin. Moi je suis déjà fière de toi, tu as bien représenté notre sud.


Souriante et lui faisant bise elle et Von l'aidèrent à monter à cheval pour se rendre en lice.

Bourguignon, tiens je le connais il a été régnant ou il l'est encore. à la curia j'ai fais sa fiche ça c'est sur.

Mémoire de poisson rouge absolument sauf pour sa recette secrète de biscuit. Regardant la scène toujours sourire mais inquiète tout de même, la chouchou fatiguait et cela ce voyait.
S'adressant à son chevalier.


Si elle ne se redresse de suite va voir elle est fatiguée la pauvre pour une seconde fois elle a pas encore l'habitude.


Voyant les jouteurs se lancer, elle ferma les yeux et pria oui c'était pas souvent quelle le faisait en lice, mais Val ne semblait être au top. Et ce qui devant arriver arriva.
La miss tomba mais ne fut blessé. Rassurée de tout son corps elle applaudit la joute.

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Guillaume_de_jeneffe
Deedlitt a écrit:
Que s'avance sur la lice, Guillaume de Jeneffe, Grand Ecuyer de France, chevalier de l'Ordre royal de la Licorne, Vicomte de Marchiennes, Seigneur de Wavrin et Lexhor d'Amahir, dict Orléans, Duc d'Alluyes, Baron de Chateau-Landon et d'Auneau, Seigneur de Pléaux, Maréchal d'Armes de France et Pair de France.



Première lance...
Les jouteurs finissent d'être équipés... Et c'est partit! Les lances se croisent déjà, c'est le Duc qui touche cette fois et brise sa lance. N'étant pas un jouteur débutant le vicomte tient bon sur sa monture.

Seconde lance....
Un demi tour en bout de lice, il aimait rendre la monnaie de sa pièce à qui de droit le Flamand. Ce fût chose faite, cette fois ci, c'est lui le seul à toucher et à briser sa lance: Plus expérimenté ou plus revanchard aller savoir il fait choir le pair. Celui-ci se relève aussitôt, pas de blessure pour lui. Un bel échange pensa Minerve.


Guillaume de Jeneffe est déclaré vainqueur.


Décidément, le Phénix était en grande forme. Même s'il était parfois touché, il venait à nouveau de triompher de son adversaire. "Dedieu, pour un peu, je craindrais de devoir l'affronter" rit sous cape Guillaume tandis que le Champenois quittait la lice. Ce fut ensuite le duc Bourguignon qui fit honneur à ce tant attendu collier du Lys en prenant la mesure de son adversaire.

Et à lui de prendre sa place face aux tribunes. Pour sûr, son adversaire n'était pas un inconnu. Ni un béjaune. Le duc d'Amahir avait nombre de campagnes derrière lui, et ce n'est pas la dernière guerre qui avait amené le Flamand à douter de sa vigueur. Ca allait être... intéressant, pour le moins.

C'était le cas de le dire. Le Flamand est comme cueilli à froid. Il n'a même pas eu le temps d'ajuster son adversaire que déjà celui-ci lui explose son arme sur le plastron. Il allait falloir se reprendre.

Deuxième charge. Il pique des deux. Sa lance est serrée fermement. Toute sa masse est penchée en avant. Il se sent à peine retenu par ses arçons. Et... c'est réussi. Il a senti le bois se plier, se tordre, faiblir et rompre. Il a senti que rien ne l'avait même effleuré. Et au demi-tour de sa monture, il a compris qu'il n'aura plus à courir d'autre lance. Tant mieux. La fatigue ne disparaîtra plus, maintenant... Il la sent...

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Gailen_d_arduilet
~ Tribunes ~

Son devoir d'écuyer avait vite, trop vite accompli à son gout. trop jeune pour pouvoir s'illustrer en lice, il aimait cette fonction d'écuyer qui lui avait été proposée. Les raisons étaient multiples. Certes c'était un très bon apprentissage que de côtoyer les jouteurs de si près, certainement bien plus que de regarder les joutes depuis les tribunes. Mais, ce qui plaisait le plus à Gaïlen c'était d'être impliqué, car même s'il ne joutait pas réellement il partageait la victoire ou la défaite de celui ou celle qu'il servait comme si elle était sienne. Notre petit comte était visiblement déjà doté d'un ego de compétiteur assez développé, sans-doutes encore une des magies de la génétique. C'est donc avec douleur qu'il avait encaissé la défaite de sa championne au premier tour. Mais n'en déplaise au petit comte, l'apprentissage de la victoire commence par l'apprentissage des défaites et celle ci n'était que la première d'une longue série dans la vie du futur adulte. Une fois cette défaite digérée, il s'acquitta avec applications de ses dernières tâches d'écuyer avant de rejoindre sa marraine dans les tribunes. Il la chercha quelques instants du regard et la trouva. Elle n'était, visiblement, pas seule. Ce qui n'étonna pas le jeune garçon, tant il la savait connue dans le monde de la noblesse. Une aisance en société que Gaïlen devait, pour sa part, encore acquérir. Il s'approcha doucement pour ne pas interrompre la conversation , profitant pour observer l'autre femme qu'il ne reconnut point et essayer de deviner qui elle était. N'osant pas les interrompres il préféra attendre qu'on l'invite à se présenter.
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Ingeburge
[Tribunes]


Elle ne savait ce qui était le plus bruyant et le plus déstabilisant : les clameurs des spectateurs, le choc des cavalcades et le fracas des lances qui se brisent ou alors ces quelques phrases murmurées par sa filleule. Les bruits caractéristiques accompagnant et constituant les joutes avaient toujours eu le don d'un peu heurter sa délicatesse coutumière et de gêner son besoin de calme et de sérénité; elle n'assistait donc pas à divers tournois sans prendre un peu sur elle. Quant à ce qu'Ellesya venait de lui chuchoter, c'était tellement inattendu, tellement contrit et en quelque part, tellement tendre, qu'elle en fut encore plus bousculée que par le brouhaha du tournoi. Ce n'était pas ce qu'elle avait escompté et son irritation en fondit tandis que sa culpabilité gagnait en ampleur.

Sous ses yeux pâles, un nouveau couple de combattants se prêtait au pas de deux et laissant passer la première passe, elle répondit enfin, sur le même ton :

— Vous ne m'avez nullement déplu, ma chère filleule. Comment cela pourrait-il être le cas alors que les torts sont assurément de mon côté? J'ai bien reçu votre dernière lettre, comme j'ai eu la précédente et c'est bien pour cela que vos mots sont encore plus durs à supporter, ne vous blâmez pas, je vous prie.

Une nouvelle passe se joua devant elle, mais elle n'en vit rien, si ce n'est la violence du choc et l'éclat des armures. Elle ajouta :
— Vous n'êtes nullement fautive; moi, oui.
Se faisant, elle se tourna vers la petite Valkyrie dont l'aimé visage était éclairé d'un sourire. Ce qui restait de son agacement disparut mais pour autant, elle ne quitta pas sa mine fermée; un adolescent venait de s'approcher d'elles. Abandonnant le ton de la confidence, elle conclut :
— Il faudra que nous trouvions occasion de parler de tout ceci.

Pour finalement se taire. Elle inclina légèrement la tête en direction du jeune inconnu, avant de regarder Sya. Un fin sourire étira brièvement ses lèvres.
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