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Le petit mortier se pencha vers l'avant tout comme la tête de la jeune duchesse d'Amboise qu'il surmontait. Un signe dacquiescement.
Le regard métallique répondit d'un léger éclat au fin sourire d'Ingeburge.
L'arrivée de Gaïlen ne lui avait pas non plus échappé mais elle tenait à répondre à sa marraine avant de rompre l'échange.
Allégez donc de votre esprit tous ces griefs qui me concernent dont vous vous accablez, si vous le voulez bien.
Remémorez-vous qui furent mes aïeux et mes tuteurs, et les charges qui furent les leurs. Je n'ai jamais vraiment connu de proches disposant de leur temps à leur guise. Vous profitez donc de ma large marge de compréhension en ce domaine.
Le propos se voulait presque détaché, agrémenté d'un franc sourire.
Puis elle reprit.
Cela étant dit, je ne vous mentirais pas en vous affirmant que mon dernier courrier n'appelle nulle réponse. Aussi serais-je heureuse de pouvoir en deviser avec vous, ainsi que d'autres sujets plus plaisants et légers, quand cela vous conviendra. Il vous suffira de me mander. Je suis actuellement assez libre de mon temps et de mes mouvements.
Son visage se tourna enfin vers Gaïlen avec l'espoir qu'il ne se fut pas courroucé d'avoir été temporairement ignoré. Un sourire revint. Différent.
Sa main, dans un bref et gracieux mouvement, invita le jeune homme à approcher.
Chère Marraine, permettez que je vous présente mon neveu et filleul, Gaïlen d'Arduilet. Il est encore sous ma tutelle bien que l'âge d'homme approche à grands pas.
Durant ces joutes, il m'a accordé le plaisir d'être mon écuyer. Malheureusement, mes prestations sont encore brèves. Aussi fut-il prématurément libéré de son service.
Gaïlen, voici ma Marraine, Sa Seigneurie Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg. Elle est également la tante d'Hakon dont tu as fait la connaissance récemment.
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Le regard métallique répondit d'un léger éclat au fin sourire d'Ingeburge.
L'arrivée de Gaïlen ne lui avait pas non plus échappé mais elle tenait à répondre à sa marraine avant de rompre l'échange.
Allégez donc de votre esprit tous ces griefs qui me concernent dont vous vous accablez, si vous le voulez bien.
Remémorez-vous qui furent mes aïeux et mes tuteurs, et les charges qui furent les leurs. Je n'ai jamais vraiment connu de proches disposant de leur temps à leur guise. Vous profitez donc de ma large marge de compréhension en ce domaine.
Le propos se voulait presque détaché, agrémenté d'un franc sourire.
Puis elle reprit.
Cela étant dit, je ne vous mentirais pas en vous affirmant que mon dernier courrier n'appelle nulle réponse. Aussi serais-je heureuse de pouvoir en deviser avec vous, ainsi que d'autres sujets plus plaisants et légers, quand cela vous conviendra. Il vous suffira de me mander. Je suis actuellement assez libre de mon temps et de mes mouvements.
Son visage se tourna enfin vers Gaïlen avec l'espoir qu'il ne se fut pas courroucé d'avoir été temporairement ignoré. Un sourire revint. Différent.
Sa main, dans un bref et gracieux mouvement, invita le jeune homme à approcher.
Chère Marraine, permettez que je vous présente mon neveu et filleul, Gaïlen d'Arduilet. Il est encore sous ma tutelle bien que l'âge d'homme approche à grands pas.
Durant ces joutes, il m'a accordé le plaisir d'être mon écuyer. Malheureusement, mes prestations sont encore brèves. Aussi fut-il prématurément libéré de son service.
Gaïlen, voici ma Marraine, Sa Seigneurie Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg. Elle est également la tante d'Hakon dont tu as fait la connaissance récemment.
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