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[RP] Eglise Saint Tugdual de Tréguier II

Thrandhuil
...Quelques heures plus tard, les bouteilles reposaient, vides, sur l'autel.
De légers bruit de ronflement se faisaient entendre.
Le_lutin
Les oreilles intriguées par un ronflement double ( Miette ronfle en stéréo maintenant ? ) , le lutin ouvre un œil , la joue réchauffée par un rayon de soleil ... bleu ( ?!? ) . Le lutin sursaute ... et se rattrape de justesse avant de tomber .
La soirée d'hier lui reviens alors en mémoire .
Son apprentissage d'enfant de cœur , sous les conseils "avisés" de Thran .
Après la visite et l’emprunt à la cave , le pillage du cimetière pour trouver des fleurs ( bon , la , c'est une idée à elle ... ), il a fallu goûter le vin de messe ! On a une conscience professionnelle ou on en a pas . Et Thran a une énorme conscience professionnelle .
D'abord , goûter le vin , les 3 bouteilles , une pourrait avoir tournée dans la cave . ( Jamais trop prudent ! quand je vous parlais de conscience professionnelle ! )
Après quelques claquements de langues appréciateur , il a voulu lui apprendre à servir le vin

Tu l'as versé trop vite !
Pas de si haut , c'est pas de la tisane !
Presque ça , mais , tu as laissé une goutte au bord du goulot , ça va faire des taches ...

A chaque fois , il a bien fallu vider les calices , et comme y'avait rien pour jeter , il a bien fallu boire .
A la fin , y'avait plus de vin
déjà ?
le lutin n'était plus vraiment capable de redescendre à la cave . La leçon fut donc interrompue , faute de munitions .
Heureusement , un superbe vitrail avec une forêt en bas dans un coin surplombe l'autel , le lutin n'étant pas non plus capable de retrouver son arbre pour dormir , elle se hisse sur la fenêtre et s’endort contre le vitrail , bercée par les ronflements de Miette , affalée sur sa poitrine , et de Thran , étendu quelque part en bas.
Zephyre

La pendaison est à la mode !!! Pas que celle de la crémaillère, non non. La vraie pendaison, haut et court. C'est le moyen simple et rapide d'en finir à coup sûr. Enfin, pas si sûr si quelqu'un a la charmante idée de vous interrompre dans votre geste.
Dooonc.. des morts elle en avait vu, des morts ressuscités aussi. Des morts râtés surtout. Mais des morts mariés, ça, on ne lui avait encore jamais faite !
Elle entra en l'église comme prévu le jour J mais par le plus grand des hasards, point d'heure pour les noces n'ayant été fixée, et tomba nez à nez sur le couple de morts pendus le plus vivant qu'il se soit vu depuis des lunes. Dans l'attente du curé. Qui s'était pendu lui aussi... aux cloches, vue la volée qui sonnait à tout rompre et l'avait attirée à l'intérieur, en plus du désir de prier pour Soren à cette heure du jour.

Une décoration florale attendait, des cadavres de bouteilles aussi... et des ronflements qui sortaient d'on ne sait trop où. Et le couple, perdu, planté là en plein milieu, avec un curé en bois de décoration pour seule compagnie.

Une cérémonie décousue plus tard, où elle avait officié par la force des choses, les fiancés se retrouvaient unis pour le pire et... pour le meilleur du pire. Un incendie ayant embrasé les lieux, mais pas à cause des feux de l'amour, le marié en avait été quitte d'une cape pour aider à l'extinction. La robe de la mariée prendrait feu également... plus tard. Pour le moment elle avait été poussée sur le parvis avant qu'elle ne se déshabille en plein lieu sacré. Drôle de cérémonie... à trois. Pas très aristotélicienne non plus.

La Ventée les laissa s'égarer. Et elle, elle se perdit dans ses pensées.


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Le_lutin
le lutin s'était rendormie , son professeur n'étant visiblement ( enfin , visiblement avec les oreilles ) pas disposé à lui donner un cours ce matin .
Elleest tirée de ses songes par des bruits de voix qui viennent d'en bas . Mais pas moyen de voir grand chose , cette fichue statue lui barre la vue .
A force de se tortiller , elle entre-aperçoit les deux dépendus , accompagnés d'une jeune femme déjà rencontrée en taverne .

Heureusement , ils sont habillés !
Elle décide de rester cachée , pour éviter les questions embarrassantes , mais tend l'oreille tout de même .
Elle ne comprend pas grand choses à leurs discours , ils parlent trop bas et en plus ya plein de mots bizarres .
Tout à coup , de la fumée ! de l'agitation !
Elle perçoit même quelques flammes , le vol d'une cape pour venir étouffer tout ça , les bruits de pas précipités qui accompagnent la fuite de la mariée ...

Pas possible ! Les feux de l'amour ! c'est pas une légende !?! Il va falloir prévenir Liti et Bourg , qu'il fassent attention !

Une fois l'église retombée dans le silence et sa quiétude habituelle , elle descent de son perchoir et s'en va , troublée .
Hoeldetrajan
Pillage. Le premier mot qui était venu à Hoel était Pillage. Oui pendant son absence, on avait pris le vin mit en bouteille il y a quelques années pour le boire comme du petit-lait. Était, il en colère ? Non. Après tout, il l'aurait bu aussi, un jour prochain. Ce qui le chagriné par contre, c'était plus le fait que l'on, lui avait annoncé que "certaines personnes avaient trouvé la mort. Le souci, c'est qu'elles étaient encore dans le village à boire et acheter sur le marché des produits. Que faire alors ? Se taire ? En parler à la Saint Inquisition ? Fuir ? Ne sachant que faire, il pria juste pour que le bon sens revienne dans le village.
En sortant de l'église, il se dirigea en direction d'une auberge pour se faire la lecture du message de sa sœur.
Cette dernière l'invitait à rejoindre Bordeaux avant l'automne en compagnie s'il le souhaitait d'une demoiselle.
Hélas, il se doutait bien que le père de cette dernière n'accepte certainement pas. Il ne lui restait que deux mois pour convaincre de sa bonne fois.
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Hoeldetrajan
Fatigué, mais heureux, Hoel arriva dans son église. Il déposa des fleurs en souvenir de Méhatibel, et il espérait que ou qu'elle soit, elle le regardait et était fière de lui. Il était devenu Chevalier. Il embrassa les fleurs, fit une prière druidique. Un instant plus tard, il fit sonner les cloches de l'église pour une messe bien particulière.Il attendit les humbles, les enfants et les notables du coin à venir ici.
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Alyx
Elle avait entendu les cloches. Tournant la tête vers l'église, elle se souvint ce qu'elle avait dit au diacre lors de son dernier passage en taverne. Oui, elle passerai à la messe.

Alyx se dirigea donc vers le lieu de culte, boitillant légèrement en songeant que cette ville lui plaisait de plus en plus. Ayant eu l'occasion de rencontrer quelques uns de ses habitants et de converser avec eux, elle était à même de se rendre compte que la vie icilieu serai agréable.

Arrivée à l'église, elle passa la porte et s'avança doucement dans l'allée centrale. Elle observa les lieux et alla prendre place dans un banc, espérant ne déranger personne.
Jeanjakou
Les cloches de l'église sonnaient à la volée. Sans doute un appel auditif du diacre. Jean hocha la tête, puis se dirigea vers la bâtisse dont il connaissait déjà, à force de les astiquer, les rangées de bancs acajous.

Il s'installa le plus loin possible de l'autel, un peu étonné d'être là et ne sachant pas bien ce qu'il devait faire. S'asseoir ? Rester debout ? Faire des signes ésotériques ? Dans le doute, il resta sur ses pieds sans bouger un cil, attendant qu'on lui dît quelque chose.
Hoeldetrajan
Judas La Corde, toujours un coin de l'église s'attendait à ce qu'Hoel, son diacre et complice lui demande de sortir un bon tonneau de chouchen, mais au lieu de cela, il trouva un Hoel, grand sourire aux lèvres de voir arriver dans l'église deux personnes. Oui Jean et Alyx. Un nouveau habitant et peut être une future habitante. Il fit signe au dernier de s'approcher et fit un signe de tête à la jeune dame. Puis parce, nous sommes en Bretagne, Hoel demanda à chacun de prier, mais en breton ! Il reprit donc le crédo.

Krediñ a ran e Doue, an Uhel-Meurbet hollc'halloudek,
Krouer an Neñv hag an Douar,
An Ifernoù hag ar Baradoz,
Barner hon ene war hor marv,
Hag en Aristot, e brofed,
Mab Nikomak ha Faetis,
Kaset evit kelenn ar furnez
Ha lezennoù Doue an Hollved d'an dud dianket.
Krediñ a ran ivez e Kristos,
Ganet eus Maria ha Jiosep,
Gouestlet en deus e vuhez evit diskouez hent ar Baradoz deomp.
Goude en deus diwasket poanioù dindan Ponce,
Eo marvet er verzherinti evit salviñ ac'hanomp.
Aet eo da gavout an Heol el lec'h ma oa Aristot en tu dehou d'an Uhel-Meurbet o c'hortoz anezhañ.
Krediñ a ran e Ober an Doue ;
E Iliz aristotelek ha romanek ;
E komunion ar sent ;
E distaol ar pec'hedoù ;
Er vuhez peurbad.
Amen.

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Zakarine
Les cloches sonnaient, appelant les fidèles à la messe. Hoel, le Diacre, allait officier dans l'église de Tréguier. Zakarine s'était préparée pour y aller après sa garde de nuit et espérait qu'elle n'était pas trop en retard.
La Rousse arriva alors que Hoel commençait à parler et appela les personnes présentes à réciter le credo. Elle s'assit très vite, saluant avec un petit sourire Alix qu'elle reconnut et un Brun qu'elle n'avait jamais encore croisé.


Krediñ a ran e Doue, an Uhel-Meurbet hollc'halloudek,
Krouer an Neñv hag an Douar,
An Ifernoù hag ar Baradoz,
Barner hon ene war hor marv,
Hag en Aristot, e brofed,
Mab Nikomak ha Faetis,
Kaset evit kelenn ar furnez
Ha lezennoù Doue an Hollved d'an dud dianket.
Krediñ a ran ivez e Kristos,
Ganet eus Maria ha Jiosep,
Gouestlet en deus e vuhez evit diskouez hent ar Baradoz deomp.
Goude en deus diwasket poanioù dindan Ponce,
Eo marvet er verzherinti evit salviñ ac'hanomp.
Aet eo da gavout an Heol el lec'h ma oa Aristot en tu dehou d'an Uhel-Meurbet o c'hortoz anezhañ.
Krediñ a ran e Ober an Doue ;
E Iliz aristotelek ha romanek ;
E komunion ar sent ;
E distaol ar pec'hedoù ;
Er vuhez peurbad.
Amen.

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Jeanjakou
Timidement et sous l'injonction du diacre, Jean s'avança. Il n'était pas formidablement à l'aise sous ses haillons et se demandait si sa place n'était pas finalement à l'extérieur, avec les mendiants qu'il avait aperçu un soir alors qu'il allait en taverne.

Mais la cérémonie, cérémonial, cérémonieux, truc ! commençait... en breton. Gast ! Lui qui savait à peine boire le chouchen et n'osait, de fait, jamais user de la langue de ses ancêtres... Le voilà qui était obligé de retrouver au fond de sa gorge l'accent que sa mère lui avait appris autrefois.


Krediñ a ran e Doue, an Uhel-Meurbet hollc'halloudek,
Krouer an Neñv hag an Douar,
An Ifernoù hag ar Baradoz,
Barner hon ene war hor marv,
Hag en Aristot, e brofed,
Mab Nikomak ha Faetis,
Kaset evit kelenn ar furnez
Ha lezennoù Doue an Hollved d'an dud dianket.
Krediñ a ran ivez e Kristos,
Ganet eus Maria ha Jiosep,
Gouestlet en deus e vuhez evit diskouez hent ar Baradoz deomp.
Goude en deus diwasket poanioù dindan Ponce,
Eo marvet er verzherinti evit salviñ ac'hanomp.
Aet eo da gavout an Heol el lec'h ma oa Aristot en tu dehou d'an Uhel-Meurbet o c'hortoz anezhañ.
Krediñ a ran e Ober an Doue ;
E Iliz aristotelek ha romanek ;
E komunion ar sent ;
E distaol ar pec'hedoù ;
Er vuhez peurbad...
J'ai oublié un truc...
Ah ouais !
Amen.
Haenerys
Haenerys était parti se promener en pleine nature pour trouver un sujet d'inspiration à ses esquisses . Lorsque passant au centre du village , elle entendit la cloche d'un étrange bâtiment sonner . Elle s'approcha alors avec curiosité aimant détailler l'architecture du lieu . Elle s'approcha timidement et posa une main sur la poignée avec respect sentant ce lieu plein d'une étrange force . Elle attrapa la poignée et poussa la porte délicatement . Il y avait des personnes dèja présente en ce lieu aussi elle alla tout au fond et s'installa sans bruit . Elle regarda avec émerveillement le contenu de la pièce .

C'était donc la que les bretons rendaient hommage à leur Dieu . Elle écouta la personne parler avec respect même si elle ne comprenait aucunement le langage qu'il parlait .
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Hoeldetrajan
Hoel vu des nouveaux dans l'église et leur sourit. Tout le monde était le bienvenu ici. Il se racla la gorge, jeta un regarde noir à Juju qui commençait à boire seul dans son coin... Puis il prit enfin la parole.
Mes sœurs... Mes frères, mes amis. Aujourd'hui, je voudrais, vous parlez de Gigi.Gigi, dis l'archange Georges était un bras type... Et sa devise est :
Quand il n'y a plus d'espoir, il reste toujours l'amitié.


Regardant la foule, désireuse de savoir l'histoire, il continua...
Alors, une vielle femme, au regard dur, à la volonté de fer, s'avança vers lui et lui demanda :
"Et toi, l'étranger, es-tu venu en ami ? Car il est en cette cité des hommes et des femmes dont la parole est de miel, mais dont les actes sont comme le venin. Ils vivent sur des montagnes d'or, et ne désirent rien d'autre que de s'élever encore plus dans leur fol quête de butins. La vie de leurs semblables leur importe peu, tant leur soif de trésors les dévore."
"Je sais", répondit l'homme. "C'est pour cela que je viens à vous. La richesse du coeur ne peut être égalée par les richesses de ce bas-monde. Emporteront-ils leurs montagnes d'or dans l'autre vie?"
"Non, certes pas", lui répondit la vielle dame. "Mais les richesses du monde nous sont-elles à jamais interdites ? Devons-nous nous réduire à vivre tels des animaux pour honorer la richesse de l'âme?"
"La vie vous a-t-elle appris à renier votre main gauche pour employer la droite?", demanda l'homme. "Il en est de même pour les trésors que Dieu a créés pour nous. Que les richesses matérielles soient vôtres, car Dieu, par amour pour Ses enfants, nous en a fait don. Mais n'oublions jamais qu'il n'est pas de plus beau trésor que l'amitié."

Alors, un jeune homme se dressa et lui demanda: "Mais qui es-tu, toi dont les paroles sont emplies de sagesse?"
"Mon nom est Georges", répondit-il.

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Alyx
Alyx salua messire Hoel d'un signe de tête et regarda les autres personnes entrer dans l'église. Elle n'y reconnu qu'une seule femme, dame Zakarine, avec qui elle avait échangé quelques heures auparavant en taverne.

La cérémonie commença par le credo récité en Breton. La rousse se mordit la lèvre inférieure, ignorante de cette langue à part pour quelques locutions et civilités d'usages. Si elle décidait de vivre en Tréguier, il lui faudrait apprendre sérieusement le Breton. Elle écouta les autres personnes présentes, réciter la prière et répéta faiblement quelques mots suivi d'un timide:
...Amen...

Puis le diacre prit la parole afin de les accueillir et commença un récit. Alyx l'écouta avec attention, trouvant l'histoire habillement conté avec juste ce qu'il faut d'intonation pour capter l'attention des fidèles. Elle fut étonnée, habitué qu'elle était des offices monotones...et cela, quand il y avait des offices !

Tournant une mèche rousse autour de son doigt, elle se rendit compte qu'elle n'avait pas encore prié pour le repos de l'âme de son ami disparu comme elle n'avait pas versé une larme de la journée, ni ressenti une lourdeur à l'âme ou au cœur. Décidément, la Bretagne lui faisait un grand bien !
Hoeldetrajan
Hoel lança son regarde de chat sur Alyx, regarde sympathique bien entendu. Puis il reprit son prêche en allant s'asseoir sur les marches. La plupart des villageois le regardent avec des yeux de merlan fris. Quoi le diacre qui pose son derrière sur les marches de pierres !

Hier soir en rangeant mes bottes, j'ai vu dans un coin de la pièce comune, ma toute première paire de bottes en cuire marron. Elle me fut offerte par Zakarine ici présent alors que je venais d'arriver dans le village. J'étais à l'époque un jeune sombre et beaucoup m'avaient fermé leurs portes. C'était un geste tout à fait normal et humain. Mais pas Zak savait qu'en fait, je n'aimais pas marcher les pieds nus. Un soir, elle décida de m'offrir une paire de bottes sans rien demander en échange. Depuis nous sommes toujours amis et elle représente pour moi, l'exemple même de ce que doit être un habitant du Trégor. Un personne humble et aimant les gens.
Après j'ai ouvert le livre des textes saints et j'ai trouvé que l'archange Gigi, et Zakarine avaient un point commun.
Elle est l'exemple que nous pouvons tous, avec de la volonté suivre les pas d'un archange.


Puis il finit par se lever.
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