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[RP] Eglise Saint Tugdual de Tréguier II

--Lanaelle
On était mercredi et c’était le jour de la messe à Tréguier et même s’il n’y avait pas beaucoup de personne qui venait y assister, elle ne se décourageait pas, têtue comme elle l’était …il lui en fallait bien plus pour lui faire abandonner... Elle fit sonner les cloches par le bedeau et attendit les paroissiens sur le parvis de l’église




Une fois tous les paroissiens installés, elle remonta l’allée et alla se placé derrière l’autel. Elle ferma un instant les yeux et respira profondément.


Demat, soyez les bienvenus dans la maison du Très Haut.
Mes sœurs et mes frères, avant de commencer, demandons à Dieu le pardon de nos péchés. Elle commença à réciter la prière du pardon avec l’assemblée.


La prière finie, elle regarda l’assemble…puis commença la lecture du texte qu’elle avait choisi




« De la créature sans nom et de son influence sur les hommes » par Saint Origène



De l'Origine de la Créature sans nom

De toutes les créatures que Dieu créa, la créature sans nom est celle qui nous cause le plus d'interrogations.

Rappelons nous d'abord que les créatures que Dieu a créé sont imparfaites, car seul Dieu est parfait.
Dès lors, après la Création, chaque espèce de créatures a évolué sous l'œil bienveillant de Dieu.
A cette époque, chaque créature se croyait la plus aimée de Dieu, car chacune de ces créatures avaient reçues un don unique de Dieu.
Seuls les humains pensaient ne pas être aimés, car ils croyaient ne pas avoir de dons particuliers.
Devant la détresse des humains, Dieu décida de réunir sa création pour poser à Ses créatures la question du sens de la vie.
L'ensemble des créatures de Dieu ne sachant que répondre, restèrent sans voix.
Seule, une créature s'approcha et prit la parole :

Citation:
La Création VI : La Question a écrit:
Elle semblait sûre d’elle et de sa réponse. Toutes les autres espèces lui ouvrirent le passage et, bientôt, un espace se dégagea autour d’elle. Elle leva les yeux vers Dieu, mais son regard était plein de suffisance. Elle répondit: “Tu as fait les créatures animées par le besoin de se nourrir. Tu as fait les forts capables de dévorer les faibles. Sans conteste, il s’agit donc d’assurer la domination du fort sur le faible !”.

Elle ajouta: “J’en veux pour preuve que je suis le dernier représentant de mon espèce. Seul le plus fort a survécu parmi les miens ! Si Tu me nommes “Ton enfant”, je saurai Te montrer qui, de toutes créatures, doit dominer le monde.”

Elle attendit que Dieu la félicite pour sa réponse, mais en vain. Car Il ne lui répondit pas.



C'est ici qu'apparait pour la première fois la créature sans nom.
Cette espèce était, à l'origine, multiple, mais lors de la réunion, il n'en restait plus qu'une.
Cette espèce avait dû évoluer dans un esprit de domination des créatures les plus fortes sur les créatures les plus faibles. Dès lors, pour ces créatures, seul le plus fort étant le meilleur, l'élimination des rivaux est devenu la règle, aboutissant à ce que lors de la réunion, plus qu'une seule créature de cette espèce était encore vivante.
Ainsi, c'est à la suite de sa propre expérience, que la créature sans nom se permit d'exposer ce qu'elle pensait être le sens de la vie que Dieu avait donné à Sa Création.
Cette créature attendait les félicitations de Dieu, car elle était sûre de détenir la vérité. Elle l'était d'autant plus, qu'étant la dernière de son espèce, elle se considérait comme la meilleure des siens et donc la meilleure de toutes les créatures de la Création.
Ainsi, à cet instant, la Créature sans nom se croyait la créature la plus aimée de Dieu et pensait avoir réalisée les desseins du Créateur.
Or, elle se trompait.


De la mission de la créature sans nom

Citation:
La Création VIII : La décision a écrit:
Dieu tourna Sa voix en direction de la créature qui avait affirmé la domination du fort sur le faible. Il lui dit : “Puisque tu es si sûre de ton choix, je te laisse l’occasion de le prouver. Tu conserveras ton esprit, mais ton corps sera fait d’ombre. Ainsi, tu vivras, seule, côtoyant les humains, jusqu’à ce que Je te délivre de ta peine. Ainsi, personne ne te verra et personne ne te nommera, car J’ai Moi-même décidé de ne pas le faire.”



La créature sans nom avait proné la domination du fort sur le faible comme sens de la vie, or en cet instant, elle n'était pas pour autant plus mauvaise que les autres créatures, elle s'était juste fourvoyée dans un mauvais chemin.
Dieu aurait pu alors la détruire, mais Il ne le fit pas, car Il aimait chacune de Ses crétaures, la créature sans nom incluse.
Cependant, les propos de la crature sans nom aboutissaient à une négation de l'Amour qu'Il Pronait.
Cette situation était l'aboutissement du libre arbitre qu'Il avait donné à l'ensemble de Ses créatures.
Dès lors, il transforma la créature sans nom en ombre, que plus personne ne pourrait voir, mais il la laissa vivre auprès des humains, mais pas sans prise sur le monde, car bien qu'invisible, il lui laissait la possibilité de prouver sa théorie. Ainsi, la créature sans nom pourrait elle instiller dans le coeur et l'âme des créatures de la terre sa vision du sens de la vie, à savoir la domination du fort sur le faible.

C'est pourquoi :
Citation:

Pré-Histoire I : Oanylone a écrit:
Dieu n’intervint plus dans le monde, laissant Ses enfants vivre et prospérer. Il avait donné à la créature qu’Il n’avait pas nommée la liberté de les tenter pour qu’ils doivent avoir à choisir entre le chemin de la vertu et celui du péché.



La non intervention de Dieu dans sa Création est pour Lui le moyen d'éprouver ses enfants, les humains, et voir, par le libre arbitre qu'il leur avait accordé, quelle voie ils choisiraient.
Dès cet instant, la créature sans nom devint un instrument du jugement de Dieu, car ce n'est que par la tentation et son rejet que Dieu peut voir la valeur d'un homme.

Citation:
Pré-Histoire II : Le Travail a écrit:
Le temps faisant son travail, les hommes et les femmes devinrent de plus en plus nombreux, maintenant leur amour pour Dieu et rejetant dans l’ombre La Créature Sans Nom. Celle-ci nourrissait chaque jour un peu plus son amertume et sa colère envers ce peuple tant aimé de Dieu qui lui avait pris sa place de reine de la Création. Les hommes et les femmes vivaient insouciants alors que dans l’ombre, leur ennemi préparait sa vengeance.



Suite à la réunion, les hommes étaient devenus les seuls enfants de Dieu et donc l'espèce préférée de Dieu et pendant que cette espèce auréolé de la confiance de Dieu en elle se développait, la créature sans nom, bafouée, considérant son sort comme une grâve injustice, rumina dans l'ombre sa vengeance contre les humains qui lui avaient prit sa place, mais sans réussir à tenter les hommes pour prouver sa vision de la Création.


Citation:
Pré-Histoire III : L'Acédie a écrit:
Dieu était satisfait. Ses enfants se sublimaient dans la place qu’Il leur avait donnée. Mais Il savait que ce beau printemps allait voir les fleurs de la vertu se faner. Car la Créature Sans Nom ruminait encore et toujours sa rage et sa colère. Tapie dans l’ombre, elle attendait le moment propice pour prouver au Très Haut que la réponse qu’avait donnée Oane n’était pas la bonne. Elle persistait dans l’erreur, niant la force de l’amour et s’entêtant à concevoir la domination du faible par le fort comme le sens de la vie.



Les échecs répétés de la créature sans nom dans ses tentatives de prouver qu'elle avait raison ne firent que noircir plus encore son âme déjà tortueuse et elle s'enfonça alors progressivement dans les abîmes les plus profonds du mal.

C'est alors que devant la noirceur de la créature sans nom, les humains commencèrent à entendre sa voix...


De la quasi victoire de la créature sans nom
Citation:

Pré-Histoire IV : Les Péchés a écrit:
Alors, l’homme et la femme se firent orgueilleux. Le fort se mit à mépriser le faible, qui ne pouvait pas se nourrir autant qu’il le souhaitait. Comme la Créature Sans Nom, ils pensaient maintenant que le rôle des forts était de dominer les faibles. Celle-ci vit donc que l’heure de sa revanche était venue. Elle se mut dans l’ombre et s’approcha alors de ceux qui étaient ainsi méprisés, car ils n’avaient plus assez pour se nourrir. Elle leur demanda: “Pourquoi vous laissez-vous faire ainsi, pourquoi ne pas renverser les rôles?”

Et le faible se mit à envier le fort. Le fort, satisfait de sa situation, ne voyait pas le faible se demander pourquoi il était moins bien loti que lui. La Créature Sans Nom exultait de joie, car elle sentait l’heure de sa gloire arriver. Elle murmura à l’oreille du faible et attisa son envie. La colère gronda dans le coeur du faible, qui se révoltait intérieurement contre cette injustice. Elle lui demanda pourquoi il liait ce sentiment dans son esprit et ne le laissait-il pas s’exprimer?

Alors, l’homme et la femme frappèrent leurs frères et leurs soeurs. Prenant couteau et hache en main, chacun frappa l’autre en une tempête de violence et de destruction. Ils venait d’inventer la guerre, qui atteignit son paroxysme lorsque chacun se mit à brûler la maison et à dévaster les champs de l’autre. La Créature Sans Nom vint à nouveau près de ceux qui l’écoutaient et leur dit que la violence et la haine leur permettraient dorénavant de dominer leur prochain.

L’homme prit alors la femme et la femme prit l’homme. Le fort abusa du faible et le faible subit le fort. Tous s’unirent en une orgie bestiale de stupre et de violence. Leurs corps mêlés reflétaient les flammes des maisons qui brûlaient. La nourriture était dévorée, la boisson engloutie. Les paroles suaves encourageaient les gestes indécents. Une véritable orgie de débauche avait lieu. Et de l’amour de Dieu il ne fut plus question.



La créature sans nom avait gagné la partie, elle était en train de prouver que Dieu avait tort avec son Amour, et que c'était elle qui avait eu raison. La loi du plus fort était bel et bien le sens de la vie.

Devant cette situation Dieu était prêt à détruire complètement sa création déficiente, mais alors il vit que des hommes et des femmes continuaient de faire oeuvre d'Amour et ceci, malgrè les horreurs qui déferlaient sur eux.
Alors Dieu eut pitié de ceux qui dans l'adversité n'avaient pas sombrer dans la facilité de la tentation.
Il décida donc de détruire Oanylone, mais de permettre à ceux qui le méritaient d'être sauvés.

La créature sans nom, au summum de sa puissance croyant la victoire définitive à portée de main, se voyait déjà revenir aux côtés de Dieu et reprendre sa place de créature préférée de Dieu.

Mais la destruction d'Oanylone la renvoya dans l'ombre et elle sembla avoir disparu pendant longtemps.

Dieu a donné une seconde chance à l'humanité, celle de prouver que c'est l'Amour le sens de la vie.
Mais il a toujours laissé la créature sans nom vivante, son pouvoir intact.


De la créature sans nom aujourd'hui et de son influence sur les hommes


De tout cela il résulte que la créature sans nom est devenue aujourd'hui entièrement mauvaise, même si elle n'est pas le mal absolu, car cela signifierai qu'elle serait l'égale de Dieu, or elle ne reste qu'une de Ses créatures et aspire elle même à devenir sa créature préférée et pour cela elle est prête à tout pour prouver qu'elle a eu raison lors de la Réunion.

Depuis la chute d'Oanylone, la créature sans nom essaye à nouveau d'y parvenir, c'est pourquoi elle continue sa mission tentatrice.

Les hommes subissant les tentations de la créature sans nom possèdent le libre arbitre d'y céder ou non. Mais les hommes peuvent céder plus ou moins fortement à cette tentation.

Ainsi, la créature sans nom pourra entrainer plus ou moins fortement un homme dans le mal, mais il restera toujours une part de Dieu en chacun de nous.

C'est pourquoi certains se laisseront tenter par la créature sans nom, mais pour de petits péchés, un vol occasionnel, un accès de colère passager, un excès soudain de narcissisme, un comportement parfois égoiste.

Mais d'autres se laisseront entrainer plus profondément par la créature sans nom, ils seront en permanence violents, deviendront des assassins, mais dans le même temps garderont des aspects bons.

Car Dieu est présent en chacun de nous, il nous inspire le bien, mais la créature sans nom tente de nous en détourner, chacun, avec son libre arbitre, sera plus ou moins entrainer par elle vers le côté obscur !

Christos, lui même, durant les 40 jours que durèrent sa traversée du désert, dû faire face à la créature sans nom et résister à sa voix tentatrice.

Mais Christos repoussa la voix de la facilité que lui proposait la créature sans nom et il rejetta la paresse, la gourmandise, la luxure, l'orgeuil, l'envie et l'avarice

La créature sans nom tenta alors une dernière fois d'écarter Christos de la vertu et lui exposa ce qui est pour elle le sens de la vie.


Citation:
Vita de Christos - Chapitre V a écrit:
La créature sans nom dit : " Dieu nous a faits ses enfants car nous sommes les plus fortes de ses créatures. Parmi nous, je suis sa préférée, car je suis le plus fort de nous tous. J’ai compris que le fort devait dominer le faible, comme vous les hommes, dominez les vaches, les cochons et les moutons. Dieu nous a donné Sa création pour nous apporter les mille plaisirs du corps et de l’esprit que nous méritons. Y a-t-il un meilleur moyen de Lui rendre hommage autrement qu’en sachant apprécier les plaisirs de Sa création? "

Mais Christos lui rétorqua : "Va-t’en, tentatrice! Ta présence parmi la création est une injure faite à Dieu. Sache que tu n’es pas Sa préférée. Il t’a reléguée dans l’ombre, car tu t’es détournée de Sa lumière. Il ne t’a laissé la parole qu’afin d’éprouver la foi des humains. "

et il ajouta: “Dieu nous a fait ses enfants car nous sommes les seuls à savoir aimer sans rien attendre en retour. Il ne t’a pas donné ce titre, vile créature, car tu n’as pas de cœur, car ton âme est noire comme le jais. Certes, le monde, créé par Dieu, est source de mille plaisirs. Certes, c’est lui rendre hommage que de savoir les apprécier à leur juste valeur. Mais ces plaisirs doivent être dégustés et non dévorés. Seule la vertu, telle que nous l’a enseignée le prophète Aristote nous permet d’apprécier les plaisirs du monde sans tomber dans le vice et le péché.”

Il conclut enfin: “Car le péché est la négation de la perfection divine. L’abandon total aux mille plaisirs s’accompagne du détournement de l’amour de Dieu, alors que le goût simple et mesuré de la création divine ne peut se faire que dans l’amour de son créateur. Alors va t'en!"

Aussitôt, la créature sans nom, qui rampait à ses côtés, disparut, le laissant aux portes du désert. Il avait traversé ce pays de tentations durant quarante jours.



Comme nous pouvons le voir, les propos fallacieux de la créature sans nom n'eurent aucun effet sur Christos qui sut lui résister.

Car la créature sans nom n'est pas invincible, au contraire.
Le jour où tous les hommes sauront la repousser, tout comme Christos l'a fait, alors elle disparaitra.

L'Humanité, par le libre arbitre que Dieu lui a donné, a son avenir entre ses mains. Il revient à chaque homme de savoir résister à la créature sans nom pour éviter que celle-ci ne l'entraine vers sa destruction finale.



Traité rédigé par Saint Origène le 10 Août 248 à Tyr.
Traduit du Grec par Vincent Diftain en l'Abbaye Saint Origène de Flavigny sur Ozerain en l'année 1456.








Mes enfants, partageons le pain de l’amitié.




Elle rompit le pain qu’elle mit dans des panières et les fit circuler dans l’assemblée.
Le partage du pain terminé, elle reprit….

Mes sœurs, mes frères récitons ensemble le crédo.




Lorsque tout le monde eut finit de prier , elle leur dit


Je vous souhaite une bonne semaine et
Allez dans la paix et l’amitié aristotélicienne.






































































































Esmylady
Esmy entendait de temps à autre les cloches de leur église sonnaient...

Plusieurs fois, elle avait été tenté d'aller voir pourquoi elles bougeaient ainsi car même le vent fort de Bretagne n'avaient jamais pu les faire valdinguer ainsi...

Le curé de Tréguier était en retraite depuis un fort long temps, ils le savaient tous et faisait avec, après tout un séjour en retraite pour un curé c'était peut-être dans la normalité, bien que si longtemps, il devait être coincé...

Mais à Tréguier, il y avait des fantômes, c'était sûr ! Et ils squattaient l'église, allez savoir pourquoi.
Est-ce que c'était Saint Yves qui se manifestait, mécontent que ses ouailles désertent son lieu de rassemblement ?

En tout cas, parfois, l'église manifestait et on ne savait d'où cela venait et du coup, on restait bien calfeutré chez soi, pour éviter les manifestations intempestives de ces esprits malins...

Oui, les gens que l'on ne voit pas et qui se manifestent dans un lieu, ce sont bien des esprits, non ? La Esmy, elle, en était persuadée.

Elle ne prêterait donc pas attention, surtout par peur.

_________________
--Lanaelle
Citation:
De nous, Lanaelle du Chastel, diacre de Fougères et de Tréguier,
A ceux qui vont lire ou se feront lire,


Demat,

Puisqu’ apparemment, les habitants de Tréguier n’apprécient pas avoir un
diacre étranger à leur ville,

Puisque ça les dérange d’avoir une messe et qu’ils considèrent que leur église est hantée

L’église de Tréguier n’aura plus de messe tant qu’il n’y aura pas une vocation pour être diacre ou curé de la paroisse.

Je regrette cette attitude, mais ce n’est pas grave, j’irai aider ailleurs où ma présence de dérangera personne et sera appréciée…

Si une personne veut devenir diacre ou même curé de la ville, vous
pouvez me contacter (nom IG : Lanaelle.du.Chastel) ou contacter
Sœur Meera.

Que le Très Haut prenne soin de vous

Fait à Tréguier le 26 mars 1463
Lanaelle du Chastel
Diacre de Fougères
Zakarine
Zakarine se promenait en ville, comme chaque jour et lut attentivement l'affiche accrochée à la porte de l'église. Elle soupira devant cette annonce en pensant que la diaconesse n'avait pas vraiment compris ce que la Mairesse avait voulu lui expliquer ou bien qu'elle-même avait été maladroite dans son courrier. La journée avait été bien longue et Zakarine était bien fatiguée. La Rousse était navrée d'avoir froissé Soeur Lanaelle sans le vouloir.

Elle repartit à ses affaires courantes, songeant à essayer de réparer avec Monseigneur Meera qui, elle aussi, lui a fait un courrier.

_________________
Hoeldetrajanlablanche
Hoel l'ancien diacre qui ne voyait qu'Emeric, et Zak à la messe, croqua une pomme en lisant la lettre du nouveau diacre. Bon c'est sur Tréguier était l'endroit préfère pour les gens qui avait montré différents visages et qui aimaient critiquer ceux qui, pouvaient se permettre de vivre des aventures hors de la Bretagne, mais c'était encore son village. Bon si personne ne venait à la messe, viendraient-ils à une cérémonie druidique ? Allez savoir se dit le chevalier... Allez savoir.

Il prit donc la route pour la clairière.
Archibabel
Le moins qu'on puisse dire c'est que notre homme était assez superstitieux. Mais la superstition recouvre bien des formes et, lui, ne se préoccupait qu'assez peu des morts, convaincus que le Très Haut leur trouvait toujours une place, qui au Paradis Solaire, qui sur l'Enfer Lunaire. Donc assez surpris de ne point entendre le son des cloches de l'église locale en ce jour de fête du Renouveau, Archibabel se rendit tout de même vers ce lieu.

Petite moue et léger froncement de sourcils à la lecture du placard sur la porte... Hé ben, ça promettait. Fort heureusement, ses compagnons de voyage et lui ne devaient pas s'attarder à Tréguier. Mais, en attendant... Bien plus que la propriété des Trécorrois... Le lieu saint était la propriété des Fidèles. Il poussa donc la porte et y pénétra.

Fin du Carême, rappelant l'errance d'après la chute d'Oanylone, il ne connaissait pas de prière à adresser à Ânani Mhour mais il en connaissait une, porteuse d'espérance. Il s'agenouilla dans un coin et pria.


Dieu Créateur de toutes choses, nous te remettons cette journée !
Guide-nous dans nos actes, nos pensées les plus intimes,
Toi qui sais tout, purifies-les afin qu'ils soient conformes à Ta volonté.
Toi le Très Haut, qui a tout prévu, mais nous laisse libre de notre destin,
inspire ceux qui s’écartent de ta parole Divine,
Pour qu’ils nous aident à préserver le monde.

_________________
Tuatha
Elle poussa la porte de l'église de Tréguier . Nous étions dimanche , aucune messe n'était annoncée certes , mais elle se devait de venir y prier pour elle même déjà , pour ses compagnons de voyage , mais aussi en mémoire d'une personne qui avait vécu dans ce village il y a fort longtemps .
Une personne qui aurait été heureuse de revenir dans cette église où il avait fait les quatre cents coups fut une époque , avec une bande copains .
Il était parti dans l'au delà depuis quelques mois et bien loin de la Bretagne , mais même s'ils s'étaient quittés en mauvais termes pour une histoire personnelle , elle ne l'oubliait pas et avait toujours pour lui cette tendresse particulière pour les années passées en sa compagnie .

Elle s'agenouilla et pria avec ferveur pour le repos de l'âme de Al1 , pour qu'Aristote lui ai fait un accueil digne de l'homme et du grand marin qu'il fut .
Non elle ne l'oublierait jamais ...

Pour toi Al , que cette prière à Ste Illinda te trouves là où tu est
Au revoir Cap'tain ...


Dieu est mon berger.
Je ne manque de rien.
Dans les paysages verdoyants. . .
Il rassérène mon âme.
Même quand je vais dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains pas le mal, parce
que tu es avec moi : ton bâton et ton appui me consolent.
Mon verre déborde.
C’est le bon et le généreux qui me poursuivent tous les jours de ma vie.
Je résiderai dans la maison de Dieu, pour la longueur des jours.

_________________
Hoeldetrajanlablanche
Les gardes furent prévenus. Les ordres donnés . Le chevalier du Trégor venait saluer son souverain Monsieur Patate à Tréguier. Il venait rendre hommage au seul homme à qui il devait des comptes et le seul à qui il justifiait ses choix jusqu'à qu'un des deux décident de mettre fin au rôle.
Ce n'était pas encore pour demain. Entrant dans l'église vêtu de noir, mode bordelaise, Hoel pria exactement trois minutes 12 secondes. Enfin, nous n'étions pas à quelques secondes. Puis il se leva, fit un don à l'église puis sorti du lieu saint.

On le réclamait dans le Bordelais. Lui le lieutenant-général de l'armée de son illustre soeur, gardienne de la citadelle bordelaise avait l'intention de revoir au plus vite les murs qui étaient désormais les siens.


Esmylady
Esmy vint se recueillir en leur cathédrale en ce dix neuf mai... En effet, c'était la mémoire d'un de leur saint célèbre que l'on se devait de célébrer, saint Yves.
Elle ouvrit les lourdes portes et les laissa ainsi...

Elle s'approcha de la relique et commença à dépoussiérer un peu... Elle avait cueilli quelques fleurs des champs et coupé quelques roses près d'un moulin où le rosier avait tenu bon, malgré les étés et les hivers sans soins, les boutons bourgeonnaient...

Elle avait porté une cruche en terre et alla chercher de l'eau au puits sur le parvis. Elle remplit le récipient et disposa les fleurs...

Elle récita ensuite une prière, une de celle qui vous vient au fur et à mesure de vos pensées puis le crédo universel...


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Ainsi soit il.
Amen.


Elle resta là un moment... le recueillement dans le silence remettait un peu de baume au cœur...

Elle se signa et ressortit.

Peut-être d'autres ouailles viendraient se recueillir ou du moins visiter le bel édifice.

_________________
Loguiraac
Loguiraac lui, n'était pas venu le dix-neuf mai. Il n'avait aucune idée de quel saint on célébrait aujourd'hui non plus. Il y avait bien une affiche à la mairie à ce propos, mais il ne savait pas lire.

Il venait se recueillir lorsqu'il en ressentait le besoin, c'est tout.

Cependant, sa foi était réelle. Lui, l'enfant dont la famille avait tant prié pour sa venue n'avait pas reçu une éducation religieuse des plus complètes certes, mais elle fût très sincère.

A l'entrée, il y avait toujours cette vieille affiche dont il aurait bien voulu connaitre le contenu. Elle expliquait sûrement pourquoi plus personne ne dirigeait la paroisse, ce qui d'ailleurs le contrariait beaucoup. Il se demandait comment le Très-Haut pourrait écouter ses prières, si personne ne prenait soin de sa demeure sur Terre ?

Il entra, se dirigea vers un banc et s'assit. Il avait toujours apprécié le calme solennel et rassurant des églises. C'était très beau. Il se sentait en sécurité.
C'était dans cette église même qu'il fût recueilli il y a maintenant plus de vingt-deux années. Il médita un moment, puis à voix basse récita le credo qu'on lui avait appris.


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu’après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible.
En la communion des Saints.
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


Et il resta là, curieux de voir si quelque fidèle allait venir, curieux de se faire éclaircir la situation à propos de cette histoire de diacre. Sinon, il reviendra dimanche. C'est qu'il avait quand même du travail !
Zakarine
Sans curé à Tréguier, la fête de St Yves n'était pas la même qu'autrefois. Zakarine traînait les pieds en y allant, pensant qu'il n'y aurait personne dans le lieu saint. Pourtant, elle se souvenait de l'histoire de ce Saint qui fut l'un des symboles de Tréguier.

Elle pénétra dans l'église et fut surprise d'y voir Esmylady et Loguiraac prier. Elle ne voulait pas les déranger. La Rousse s'assit à son tour sur le banc et pria en silence, les mains jointes.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu’après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible.
En la communion des Saints.
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


Tout à coup, la Rouquine entendit de la musique à l'extérieur. Une surprise à laquelle elle ne s'attendait pas! Elle sortit et vit une procession et des gens venus de toute la Bretagne pour fêter le Saint Trégorrois.

[ Edit pour topic à suivre en gargote]
_________________
Cathelineau.
Il arrive dans une nouvelle ville, pour prêcher la paix, le Curé Briochin va donc dire une messe.
Il enfile par dessus sa soutane, un surplis blanc, une étole noire et une chope doré.
Il fait signe à un enfant de choeur d'aller faire sonner les cloches.
La procession débute, devant les enfants de choeur, un tient un goupillon, l'autre le Livre des Vertus, deux autres portent des cierges.
Suivent ensuite les Diacres et le Père Cathelineau pour terminer la marche.
Ils arrivent à l'Autel qu'ils saluent en s'inclinant.


BONG, BONG, BONG !
_________________
Zakarine
BONG, BONG, BONG !

A peine débarquée de l'Horizon, le bateau de son ami Rico lui prêtait quand elle en avait besoin, Zakarine eut la surprise d'entendre les cloches de la cathédrale sonner. Elle se demandait ce qu'il pouvait bien se passer. Cela faisait depuis belle lurette qu'il n'y avait aucun curé à Tréguier. En compagnie d'Emeric, de sa soeur Starine et de Sisoue son amie d'enfance, elle était en route du port vers sa maison, près de la plage en charrette. Avant d'attaquer quoique ce soit, il fallait que tous rentrent dans leurs chaumières, fassent un brin de toilette et surtout descendent les malles: vous savez, celles des filles bien légères et si peu nombreuses!

Une fois toute proprette, la Rouquine céda à la tentation de voir ce qu'il se passait dans l'église du village. Elle reprit la charrette. Épuisée du voyage qu'elle était, elle ne se sentait pas de faire de la marche jusqu'au centre de la ville. La grande porte était ouverte. Du bruit, de la lumière s'échappait de l'intérieur. De plus en plus intriguée, elle pénétra dans le lieu saint et elle eut une vision incroyable. Un vrai curé, des enfants de choeurs se trouvaient là.. Un peu intimidée par tout ce monde auquel elle ne s'attendait pas, Zakarine s'assit un peu gauchement sur un banc, sans bruit, pour ne pas trop se faire remarquer.

_________________
Cathelineau.
Demat à tous, fidèles de Tréguier

Je suis heureux de célébrer aujourd'hui la messe dans votre Paroisse.

Je suis le Père Cathelineau Botherel de Canihuel, Curé de St-Brieuc, Inquisiteur & Exorciste.

Débutons par demander pardon.

Je confesse à Dieu tout puissant
A tous les saints
Et à vous aussi, mes amis,
parce que j'ai beaucoup péchés
En pensées, en paroles, en action.
Je supplie tous les Saints
Et vous, mes amis,
de Prier le Créateur pour moi
Que le très haut nous accorde le pardon
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Je vais maintenant vous présenter l'hagiographie de Tugdual, votre Saint Fondateur.


Citation:



Hagiographie de Saint Tugdual de Tréguier



Tugdual (en breton également Tudwal) est le patron de la ville de Tréguier (Landreger) et l'un des sept saints fondateurs de Bretagne. Il est parfois représenté accompagné d'un cheval blanc ou d'une colombe, symbole de ses nombreux voyages.

Jeunesse et grandes espérances

Tugdual est né vers 490, dans l’Île de Bretagne. Une source tardive lui confère pour parent un prince breton, arguant qu’un homme de telles manières, instruction et influence ne pouvait venir que d’une grande race ; mais les enseignements de Christos nous invitent à ne guère nous y intéresser, car c’est par sa propre volonté qu’un homme s’élève et agit sur ses semblables, et non par la grâce de sa naissance. Quelle que fut sa parenté, donc, il prit le chemin du noviciat dans l’Île de Bretagne, et était déjà entré dans les ordres lorsqu’il posa le pied en Bretagne armoricaine.

Il était arrivé par le pays de Trégor, et s’y installa. Jamais il ne regimba à la tâche, parlant du Très Haut à tous ceux qu’il rencontrait, prêchant sans relâche la parole des prophètes, et faisant bâtir à ses frais une église dans la ville de Tréguier, qui lui est vouée aujourd’hui. Cependant, il sentait qu’il ne pouvait agir seul.
« La Foi n’est pas l’affaire d’un seul homme », disait-il parfois, devant un triste verre de chouchen, lorsqu’il sentait la solitude de sa condition de prêtre. « Que puis-je bien faire, si je suis seul ! »

Bien plus tard, dans une lettre à son disciple, il devait écrire à propos de cette période :
    « Je méditais souvent sur l’entreprise des apôtres. Il me semblait raisonnable de penser qu’une Eglise forte devait être une Eglise soudée, dont les membres se connaissent et agissent de conserve, quoique selon une hiérarchie, ainsi que Christos le voulut ; car un corps doit posséder une tête, mais la tête sans les membres ne touche jamais à rien.
    Moi, j’étais une main sans corps. Je n’avais pas encore rencontré les autres mains, et n’osais encore rêver à la curieuse créature que nous formerions. »

Rencontre et grands accomplissements - de l'origine du Tro Breizh

Dans la même lettre à son disciple, Tugdual écrivit :
    « Un jour, un marchand du Léon m’entendit me plaindre de ma solitude. Il me dit d’abord : « Eh, toi, le clerc ! Qui es-tu pour te plaindre ? » J’allais répondre vertement, car j’ai toujours eu, à ma grande honte, une certaine propension à m’emporter. Mais je me tus, et je fis bien, car il ajouta : « Écris donc à ton collègue Pol, qui aimerait tant être tranquille. A vous deux, vous ferez une moyenne. »
    C’est ainsi que je pris contact avec ceux qui deviendraient mes amis et mes alliés. »

Il prit donc contact avec ce Pol, qui lui fit connaître ses amis - dont Brieg en qui il reconnut son oncle. Lorsque Brieg, Samson, Maclou et Pol Aurélien décidèrent de parfaire l’entreprise d’aristotélisation entamée par Corentin et Patern, Tugdual se joignit à eux. Il y eut quelques échanges épistolaires, avant une première rencontre qui eut probablement lieu à Rohan.

Ils résolurent d’abord d’agir chacun dans une partie de la terre de Bretagne, laquelle était encore fort divisée, afin qu’aucun lieu ne fut oublié. Le partage fut fait selon les affinités et les accomplissements de chacun : à Tugdual incomba donc le pays de Trégor où il poursuivit son office. Il fonda également le monastère du Val-Trégor, qui s’élève encore aujourd’hui non loin de Tréguier.
Ils résolurent ensuite de s’écrire beaucoup et se rencontrer souvent, afin que l’on n’oublie jamais que l’Eglise du Très Haut est une. De surcroît, ils décidèrent d’effectuer des pèlerinages réguliers d'une paroisse à l'autre, pour éviter de se replier sur leur lieu de prédilection et de fermer les yeux au reste du monde. Parfois, ils faisaient ce voyage tous ensemble. Parfois, l’un d’entre eux menait d’autres clercs et laïcs. Leurs équipées sont restées célèbres, et sont commémorées aujourd’hui dans le Tro Breizh.

C'est à cette époque de grande activité que Tudgual aurait pour la première fois prononcé ces mots :
    « Il ne faut plus jamais que l’on dise : quel glandouilleur, ce curé ! »

L’épisode romain et le dévouement

Soucieux de toujours s'impliquer davantage, Tugdual désira un jour pousser le pèlerinage hors des frontières bretonnes, car la création ne connait pas de frontières, ni l’Eglise. Ses pas l’amenèrent donc jusqu’à Rome, où il montra la même ardeur à la tâche qu’il avait montrée auprès de ses paroissiens. Dès lors, et pendant deux ans, il partagea son temps entre le Trégorrois et Rome.

On fit courir les rumeurs les plus fantaisistes pour expliquer son extraordinaire dévouement à des charges si lourdes et si éloignées géographiquement : certains lui attribuaient ainsi la faculté d'ubiquité, tandis que d'autres lui prêtaient la possession d'une grande colombe, voire d'un cheval blanc ailé, qui le portait de Rome à Tréguier et de Tréguier à Rome. En vérité, c'était seulement un grand voyageur, qui ne craignait pas de passer du temps sur les routes et de travailler en chemin.

Ces deux années révolues, cependant, il jugea qu'il n'était pas raisonnable de poursuivre à ce train trop longtemps.
« On ne peut pas être partout, non plus ! » dit-il un jour, et s'établit à Tréguier, où il termina sa vie, sans jamais cesser cependant d'agir pour les autres et pour l'Eglise.

Rédigé en septembre de l'an 1461 par la Sœur Elisabeth Kermorial, d’après les archives de l’église Saint Tugdual de Tréguier et de l’archidiocèse de Rennes


Appendice :

Reliques : une partie de ses ossements est conservée en l'église de Tréguier.

Fête : 30 novembre

Thèmes de prêche :
- la diffusion de la foi
- l'Eglise
- le pèlerinage
- le dévouement à sa charge


Récitons le crédo.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN




Allez en paix, mes enfants !

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Monsieurpatate
Je confesse à Dieu tout puissant
A tous les saints
Et à vous aussi, mes amis,
parce que j'ai beaucoup péchés
En pensées, en paroles, en action.
Je supplie tous les Saints
Et vous, mes amis,
de Prier le Créateur pour moi
Que le très haut nous accorde le pardon
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Saint Tugdual, bien, la légende raconte aussi qu'il a tué un dragon, rouge, qui est parfois associé aux armoiries du Trégor.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN

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