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[RP] Eglise Saint Tugdual de Tréguier II

Hoeldetrajanlablanche
Il est une période en Bretagne on l'on fête la Saint Yves, mais là à Tréguier centre du monde celte et Breton c'était une autre fête qui se préparer. Dans le bastion normalement fermé pour des raisons de sécurité, Yann Le Hégarat, dit le Mignon avait simplement ouvert les portes et un accès en direction de l'église. Qui voulait pouvait donc venir rendre hommage au Saint. L'homme qui avait fondé Tréguier, l'homme qui avait façonné une certaine image de la Bretagne. Hoel lui avait demandé de le faire et en ami, il avait répondu à l'idée. Que Saint Yves protège la ville et le Trégor.

Dans l'église remplit d'hommes en armes et de lumière, Yann fit tendre le visage du saint homme. Des bougies et de l'encens donnèrent un côté grave à tout ceci. Là il invita chacun et chacune a prier.

En Breton... Puis en Français.

Krediñ a ran e Doue, an Uhel-Meurbet hollc'halloudek, Krouer an Neñv hag an Douar, An Ifernoù hag ar Baradoz, Barner hon ene war hor marv, Hag en Aristot, e brofed, Mab Nikomak ha Faetis, Kaset evit kelenn ar furnez Ha lezennoù Doue an Hollved d'an dud dianket. Krediñ a ran ivez e Kristos, Ganet eus Maria ha Jiosep, Gouestlet en deus e vuhez evit diskouez hent ar Baradoz deomp. Goude en deus diwasket poanioù dindan Ponce, Eo marvet er verzherinti evit salviñ ac'hanomp. Aet eo da gavout an Heol el lec'h ma oa Aristot en tu dehou d'an Uhel-Meurbet o c'hortoz anezhañ. Krediñ a ran e Ober an Doue ; E Iliz aristotelek ha romanek ; E komunion ar sent ; E distaol ar pec'hedoù ; Er vuhez peurbad. Amen.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout-puissant, Créateur du Ciel et de la Terre, Des Enfers et du Paradis, Juge de notre âme à l'heure de la mort. Et en Aristote, son prophète, le fils de Nicomaque et de Phaetis, envoyé pour enseigner la sagesse et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés. Je crois aussi en Christos, Né de Maria et de Giosep. Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis. C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce, Il est mort dans le martyre pour nous sauver. Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut. Je crois en l'Action Divine; En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible; En la communion des Saints; En la rémission des péchés En la Vie Eternelle. Ainsi soit il. Amen.

Puis après la cérémonie, on fit porter dans tout Tréguier, une statue du saint homme, une statue qui était arrivée par la mer d'Irlande avec des marins bretons. Dans le cortège, des hommes tenaient les couleurs du Trégor. . En avant, du groupe, des hommes d'armes, rapières bien en place ouvraient le cortège, suivit des joueurs de musique. Arrivé au bord du Léguer, la procession se posa et Yann prit la parole.

Yves était un homme bon et généreux qui toute sa vie à lutter pour défendre les pauvres, et apporter la lumière dans les Coeur. Il n'a conquis ni richesses, ni titres. Il n'a pris la place de personne et n'a jamais souhait prendre le fauteuil de son voisin. Beaucoup d'antres, vous ne connaissez pas notre saint patron breton, saint des avocats et des pauvres. Sachez juste que comme lui, chacun d'entre nous se doit d'aider son prochain et de défendre les plus faibles. N'usez jamais de votre fonction pour rabaisser ou humilier son prochain.

Puis il s'arrêta là, dit une prière et fit remettre le groupe en marche pour le bastion. Son ami Hoel n'était pas encore là, la route était longue et il lui avait envoyé un message pour se joindre aux résistants Bretons qui ne laisseraient pas le sang breton versé. Un mariage allait être célébré. Un mariage bien particulier. Celui de Patate et de la belle princesse de Brocéliande.
Hoeldetrajanlablanche
Il est une période en Bretagne on l'on fête la Saint Yves, mais là à Tréguier centre du monde celte et Breton c'était une autre fête qui se préparer. Dans le bastion normalement fermé pour des raisons de sécurité, Yann Le Hégarat, dit le Mignon avait simplement ouvert les portes et un accès en direction de l'église. Qui voulait pouvait donc venir rendre hommage au Saint. L'homme qui avait fondé Tréguier, l'homme qui avait façonné une certaine image de la Bretagne. Hoel lui avait demandé de le faire et en ami, il avait répondu à l'idée. Que Saint Yves protège la ville et le Trégor.

Dans l'église remplit d'hommes en armes et de lumière, Yann fit tendre le visage du saint homme. Des bougies et de l'encens donnèrent un côté grave à tout ceci. Là il invita chacun et chacune a prier.

En Breton... Puis en Français.


Krediñ a ran e Doue, an Uhel-Meurbet hollc'halloudek, Krouer an Neñv hag an Douar, An Ifernoù hag ar Baradoz, Barner hon ene war hor marv, Hag en Aristot, e brofed, Mab Nikomak ha Faetis, Kaset evit kelenn ar furnez Ha lezennoù Doue an Hollved d'an dud dianket. Krediñ a ran ivez e Kristos, Ganet eus Maria ha Jiosep, Gouestlet en deus e vuhez evit diskouez hent ar Baradoz deomp. Goude en deus diwasket poanioù dindan Ponce, Eo marvet er verzherinti evit salviñ ac'hanomp. Aet eo da gavout an Heol el lec'h ma oa Aristot en tu dehou d'an Uhel-Meurbet o c'hortoz anezhañ. Krediñ a ran e Ober an Doue ; E Iliz aristotelek ha romanek ; E komunion ar sent ; E distaol ar pec'hedoù ; Er vuhez peurbad. Amen.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout-puissant, Créateur du Ciel et de la Terre, Des Enfers et du Paradis, Juge de notre âme à l'heure de la mort. Et en Aristote, son prophète, le fils de Nicomaque et de Phaetis, envoyé pour enseigner la sagesse et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés. Je crois aussi en Christos, Né de Maria et de Giosep. Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis. C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce, Il est mort dans le martyre pour nous sauver. Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut. Je crois en l'Action Divine; En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible; En la communion des Saints; En la rémission des péchés En la Vie Eternelle. Ainsi soit il. Amen.

Puis après la cérémonie, on fit porter dans tout Tréguier, une statue du saint homme, une statue qui était arrivée par la mer d'Irlande avec des marins bretons. Dans le cortège, des hommes tenaient les couleurs du Trégor. . En avant, du groupe, des hommes d'armes, rapières bien en place ouvraient le cortège, suivit des joueurs de musique. Arrivé au bord du Léguer, la procession se posa et Yann prit la parole.

Yves était un homme bon et généreux qui toute sa vie à lutter pour défendre les pauvres, et apporter la lumière dans les Coeur. Il n'a conquis ni richesses, ni titres. Il n'a pris la place de personne et n'a jamais souhait prendre le fauteuil de son voisin. Beaucoup d'antres, vous ne connaissez pas notre saint patron breton, saint des avocats et des pauvres. Sachez juste que comme lui, chacun d'entre nous se doit d'aider son prochain et de défendre les plus faibles. N'usez jamais de votre fonction pour rabaisser ou humilier son prochain.

Puis il s'arrêta là, dit une prière et fit remettre le groupe en marche pour le bastion. Son ami Hoel n'était pas encore là, la route était longue et il lui avait envoyé un message pour se joindre aux résistants Bretons qui ne laisseraient pas le sang breton versé. Un mariage allait être célébré. Un mariage bien particulier. Celui de Patate et de la belle princesse de Brocéliande.
Imagine
L'alerte à été donnée. Les armées ducales sont là .

les portes de l'église s'ouvrent brutalement faisant pénétrer les derniers rayons de soleil de cette fin de journée. Immédiatement une multitudes de petits pas raisonnent dans les lieux.

- chut ! on ne court pas ! doucement les enfants !

Quelques femmes du village ont pour mission de tenir les enfants tréglorrois hors de danger dans l'église. Un déchirement pour les mères qui doivent confier leurs progénitures tandis qu'elles iront au front aider leurs hommes.

Chaque petit être porte fièrement la couverture que ses parents lui ont donnée. Ils sont tout contents de se retrouver entre cousins ou camarades, inconscients qu'ils sont de ce qu'il se trame. Les garçons le plus vieux feront le guet et dans le pire des cas essayeront de protéger les plus petits. Eux savent.

Les visages des femmes... mères, grand mères , et autres ne pouvant se battre, sourient aux gamins mais reprennent leurs expressions soucieuses la seconde d'après. Elles ont à faire maintenant. Il faut qu'elles rassurent les plus petits et expliquent aux gamines ce qu'il risque de leur arriver. Qu'un viol ne peut les atteindre. Ce que le corps subit , ne peut atteindre l'esprit, si elles séparent l'un de l'autre. Nul ne meurt de "ça" car une trégloroise est plus forte que "ça". La souillure ça se lave et ça part dans les eaux usées. là est sa place. Qu'il faut penser à sa famille, aux jours heureux que l'on a vécuS ..pendant que cela se passe. Faire comme si rien n'était arrivé parce qu' ils ne sont rien et que rien ne peut les détruire. Puis des couteaux leur seront remis à chacune. A elles de choisir.

Imagine pénètre dans l'église tenant par la main ses deux enfants. victoria, l'ainée de 12 ans et william , 9 ans. Les boyaux noués et se maudissant de ne pas avoir laissé ses enfants partir avec leur père en Italie. Elle les pensait alors en sécurité en Bretagne. Retirée depuis des mois dans le village natal de son époux, Kiarna, coupée du monde politique.. du monde tout court. comment aurait-elle pu imaginer la situation actuelle ? Tréguier, lui manquait et elle était censée n'y passer que quelques jours. Le temps de prendre des nouvelles de ses amis. Le temps de faire quelques emplettes. Le temps d'un ou deux chouchen. Bref , le temps d'avant.

Elle suit le cortège d'enfants, comme tant d'autres mères. Tout lui parait irréel, comme dans un mauvais rève. L'église est froide. Elle frisonne mais cela n'a rien à voir avec l'humidité ambiante.

Toutes pensent qu'ils ne toucheront pas aux enfants. Ce sont des Bretons en colère contre d'autres bretons. Une histoire de testostérones somme toutes. Mais qui aurait cru que les bretons se feraient la guerre entre eux ? puis cette histoires de brigands "étrangers qui attaquent chaque nuit la maire , ça ne rassure pas. Eux ne sont pas bretons et dieu seul sait ce qu'ils feront.

Elle laisse ses enfants déposer leurs couvertures dans un coin de l'église, près de l'autel.
et sourit à sa fille quand elle lui dit :

- mam, tu as vu ? Riwan dormira juste à coté, il a mis sa couverture !
- c'est bien.

C'est tout ce qu'Imagine trouve à dire, bien que réconfortée de savoir que ses enfants auront au moins un petit copain à coté. Puis elle prend victoria à part , lui tenant le bras, elle s'agenouille à sa hauteur.

- vic ? tu te rappelles le chef guerrier que je t'ai montré une fois lorsque nous étions à Rennes ? tu te rappelles son visage ? je t'avais dit que c'était le chef de la compagnie noire ..

Elle fixe sa fille , priant intérieurement pour qu'elle s'en souvienne. Après réflexion le visage de victoria s'illumine.

- oh, l'homme qui est très grand, avec les cheveux clairs jusqu'à là ?

Imagine remercia à cet instant aristode.

- oui chérie , c'est lui. Tu te rappelles son visage ?
- oui très bien mam
- Dieu soit loué ! et bien s'il entre dans cette église, promets- moi de prendre ton frère et d'aller à lui .
- ha ? pourquoi faire ?
- dis-lui textuellement " ma mère m'a dit de m'en remettre à vous , que vous ne nous ferez pas de mal. Nous sommes enfants de Bretagne et pas responsables des actes de nos parents". Répète le moi vic ! répète s'il te plait !


vic s'exécute et répète textuellement la phrase.

- encore une fois !


Encore une fois vic répète !

Imagine sourit et appelle son garçon à elle.

- william, écoute-moi ! tu restes auprès de ta sœur et tu l'écoutes quoiqu'il arrive sinon tu auras à faire à ton père. On est bien d'accord ?

Le garçonnet la regarde sans comprendre mais acquiesce.

- vic, toi, tu écoutes la dame , tant que tout est calme ici !


un baiser sur chacun des fronts et elle s'arrache dans un large sourire.

- à tout à l'heure ! je reviens plus tard !

...ou pas. Elle sort, salue d'un 'que dieu nous garde" les hommes en poste devant l'église et s'éloigne les yeux embués.
Monsieurpatate
Tugdual, notre Saint fondateur.

Aide au passage des âmes qui vont quitter leur corps.

Accorde aux Trégorrois et au Trégor la victoire et la liberté.

Et je jure qu'ils te le rendront 10 fois et que tu pourras être fier de ta terre jusqu'à la fin du monde.

Amen.

_________________
Zakarine
Elle était sortie indemne de la bataille de cette nuit. Le camps adversaire a donné l'assaut sur les villageois qui s'étaient plus ou moins bien préparés à cette attaque. Pour la plupart, il n'avaient encore jamais tenu une arme à la main mais la survie de leur village en dépendait. Non seulement ils devaient se battre contre les armées venues de toute la Bretagne mais encore ils se battaient contre des brigands sans scrupules qui profitaient de la situation pour assouvir leurs plus bas instincts.

Le réveil fut dur pour Zakarine. Ses amis d'enfance n'étaient que légèrement blessées, ce qui la soulagea. Cependant, le sort d'Emeric n'était pas très enviable. Il a été très gravement touché par un soldat. Elle se faisait un soucis monstre. Aussitôt le repli adverse effectué, et son compagnon à l'abri pour se faire soigner, la Rouquine se précipita à l'église pour prier pour son salut.

Elle entra en silence, fit une génuflexion tout en se signant et commença sa prière avec une ferveur jusque là encore jamais témoignée. Au fur et à mesure que les mots s’égrenaient, les larmes roulaient sur ses joues



Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Ainsi soit il.
Amen.

Faites que mon Eme s'en sorte, je vous en prie....


Zakarine partit dans un tel sanglot que rien ni personne n'aurait pu la consoler en cet instant..
_________________
Maryane.
Je suis habituée aux cathédrales, je suis habituée aux chapelles privées, mais je suis pas habituée aux simples églises. D'ailleurs, on ne va pas se mentir, je boude un peu les édifices saints depuis que je ne peux plus courir naïvement entre les colonnes de la cathédrale Saint Jean de Lyon. Le souvenir heureux de ces longues heures à persécuter le cardinal Yut s'est fracassé contre le souvenir d'un mariage raisonnable en pleine année de mes quinze ans. Adieu innocence.

Mais aujourd'hui, j'entre dans l'église Saint Tugdual comme on entre en communion, j'ai des petits service à demander au Très Haut. J'aperçois Zakarine qui semble secouée de gros sanglots, j'hésite et je décide de la laisser seule. Je n'ai pas un visage très réconfortant, elle pourrait m'en vouloir de la déranger. Je pourrais même ne rien trouver de réconfortant à lui dire et passer pour une grosse truite. Prudente, discrète, je vais m'agenouiller et j'entame ma prière à voix basse.


Cher Très Haut, te souviens tu comme nous étions amis? J'avais l'habitude de te parler trois fois par jour, c'est pas mal. Tu avais l'habitude de me gâter, Yut avait l'habitude de soigner la force de ma foi. Un jour, tu m'as mariée, j'étais un peu contrariée. Depuis, tu ne m'as pas beaucoup vue. Je sais que j'ai déclaré une fois que Riwan est sans doute un plus beau soleil que toi, et même que tu m'emmerde. Je comprendrais que tu m'en veuille, mais je te pardonne comme tu m'as pardonnée.

Je ressens enfin tout cet amour que tu attendais que je ressente. Je m'inquiète comme tu as toujours voulu que je m'inquiète. Et tu as décidé, Très Haut, de m'épargner cette nuit. Tu as protégé mon époux de toute ta puissance, tu me permets de vivre encore un peu ce bonheur inconditionnel. Je te dois quelques explications sur ce mariage. Tu es peut-être un peu fâché de constater que je ne l'ai pas fait sous le signe de ton Eglise. Mais voilà, Très Haut, Yut est loin, trop loin pour intervenir. Et les clercs bretons ont refusé de célébrer cette heureuse union. Grannass a fait une jolie cérémonie, l'Eglise Kerallec ne nous a pas repoussés, elle s'est montrée ouverte comme devrait l'être la tienne. Pardonne nous comme nous te pardonnons de t'être fermé à nous.

J'ai une demande à te faire. Je sais que tu m'as permis de survivre en Bourgogne, puis en Anjou, et que c'est déjà beaucoup. Mais vois tu, le chirurgien m'a informée que jamais plus je ne pourrai enfanter. S'il te plait Très Haut, permets moi d'enfanter encore. Mon époux mérite de voir naître une patate nouvelle. Nous nous aimons tellement. Fais le pour mon époux, pour mes frères, pour moi. Et si aucun de nous ne le mérite, fais le pour Yut qui s'est usé durant des mois à m'inculquer la foi que je te porte aujourd'hui. Je suis sûre qu'il sera heureux que l'une de ses ouailles vive un miracle.

Prends le temps de réfléchir, mais pas trop, et d'ici là, continues à protéger Tréguier et ses villageois. Merci beaucoup Très Haut de m'avoir écoutée, discuter avec toi m'avait manqué.


Je reste là encore quelques minutes. Le coin est vachement calme, c'est agréable.
_________________
Liocea
La porte grince un peu, les pas raisonnent, Lio transpire.
C'est que la mission est rude.

Une prière...
Et pas des moindres, à faire.
Elle a promis...

Un genoux à terre et les mots tous bas, si bas qu'on les entend pas, mais lui...lui...il entendra...

_________________

au fil de l'eau
--Lanaelle
Elle avait du s'y reprendre à deux fois avant de pouvoir se diriger vers Tréguier.
Les chemins n'étaient pas surs et surtout très encombrés, l'archidiacre
avait finit par arriver à destination et se dirigea directement vers l'église.
En tant que membre de l'église, elle ne faisait aucune différence, pour
elle les gens étaient aristotéliciens où qu'ils se trouvent....

Elle entra dans l'église, se signa et pendant qu'elle allait se changer demanda
au bedeau de faire sonner les cloches.

Elle alla attendre les paroissiens sur le parvis de l'église.





DING ! DONG ! DING ! DONG ! DING !DONG !
David_le_charretier
David entre, David glisse et se faufile entre les bancs. Il essuie une coulée de bave et sans plus attendre sa main trempe dans le bénitier; Pliiitch !

Protège Lio et aussi Ame et aussi le miel et aussi la belle dame, grogne-t-il. En sueur et couvert de poussière dû à son errance dans les forêts le Bossu grimpe sur un banc et ouvre son baluchon.
Les jambes balancent; Sur le ban cà sa gauche il dépose un morceau de viande et un quignon de pain;
A sa droite son ours en peluche ainsi que ses escargots reçu récemment en cadeau.

Son repas entamé et le partageant avec ses amis tout en racontant la fabuleuse histoire du "Piti Chapiton Rouge qui mange le beurre avec le loup de la Mère-Grand" il reste la bouche ouverte quand les cloches retentissent !

Cloche, belle ! Marmonne-t-il

_________________

__________
Belle, tu es si Belle ma Nael
--Lanaelle
Une fois tout le monde installé, elle remonta l’allée centrale et alla se placer derrière
l’autel .




avant toute chose, je voudrais m’excuser de ne pas avoir été là plus tôt mais j’ai été bloquée en chemin et j’ai dû attendre plusieurs jours avant de pouvoir reprendre la route. en tant que membre de l'église, je me devais d'être là pour aider
tous ceux qui l'aurait souhaité....



Elle regarda l'assemblée puis continua....


Soyez les bienvenus dans la maison du Très Haut qui est aussi votre maison… Nous sommes réunis aujourd’hui pour célébrer un baptême, un jour important pour tout fidèle.

Cependant nous ne pouvons continuer sans avoir d’abord demandé le pardon de nos pêchés. Récitons ensemble le Confiteor….




Zakarine
Les cloches sonnaient dans les rues de Tréguier. Malgré les temps troublés, le repos dominical allait être respecté par les envahisseurs qui s'en prenaient à la mairie chaque soir, enfin Zakarine l'espérait. Encore habillée de son armure, suite à une très longue nuit de garde, elle se dirigea vers l'église afin d'assister à la messe. Elle reconnut Lanaelle sur le parvis qu'elle salua cordialement, puis entra dans le lieu saint.

L'officiante commençait la cérémonie par le Confiteor. La Rouquine se mit à le réciter avec les autres en pensant à Emeric, sur son lit d'hôpital à cause de ces brutes épaisses qui en voulaient à leurs vies.




Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup péché,
En pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Seigneur nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Amen.

_________________
--Lanaelle
La prière finie, elle regarda l’assemblée…puis commença la lecture du texte qu’elle avait choisi

Citation:

Hagiographie de Sainte-Raphaëlle-Archange

***
Doutes


Une vieille femme marchait depuis que le soleil était couché. Elle avait beaucoup de mal à se mouvoir. Depuis trois mois elle sentait ses forces s’amenuiser, ses jambes petit à petit la quittaient et pourtant elle marchait, marchait toujours et ne s’arrêtait que pour dormir et reprendre des forces. Elle savait qui elle devait trouver. Un homme habitant dans une petite maison, un homme recherché et borgne qui se prénommait lui-même l’avorton. La nuit était maintenant tombée, et cette chose ambulante avait peur, elle ne savait où dormir et ce chemin qu’elle ne connaissait pas ne lui disait rien qui vaille.
Elle continuait à marcher, plus vite, elle se pressait maintenant, il fallait qu’elle arrive, elle n’en pouvait plus mais sa vie en dépendait. Si elle mourait c'en était fini. Oh, ses parents lui auraient dit qu’après la mort elle vivrait. Que Dieu était là pour la sauver. Mais c’était impossible, si Dieu il y avait eu, elle n’aurait pas eu toutes ces misères et la vie n’existerait pas. Pourquoi se séparer pour revenir à Lui après la mort. Cette histoire ne tenait vraiment pas debout. Ce qui allait être son cas si elle n’arrivait pas bientôt. L’histoire d’un Dieu commença à la titiller. Elle commençait maintenant à paniquer. Elle courrait presque, en tout cas les efforts qu’elle fournissait étaient tout comme. Ça n’était plus possible, d’un trait, elle se retourna et face à ce qu’elle croyait vide elle hurla.

« Si tu existes, montre-toi. Ne te cache pas, si tu es incapable d’aimer ceux que tu as créés, si tu es incapable de tenir tes engagements ou si tu fais souffrir ce monde à tes propres plaisirs. Montre-toi ! »

Le tonnerre rageait déjà dans la tête de cette pauvre femme et déjà elle attendait ce Dieu dont elle avait tant entendu parler mais jamais rien vu.
C’était cela le plus étonnant, elle qui ne croyait en rien était persuadée qu’elle allait avoir une réponse, une réponse, certes, elle allait en avoir une, mais très loin de celle qu’elle attendait. Quoi que peut-être au fond de son cœur, une partie retirée lui criait la vérité.

***
Révélation



Au lieu des courants meurtriers qu’elle s’était promis, ce fut une douce lumière qui jaillit et il était impossible de savoir d’où elle venait. C’était à croire que même les ténèbres brillaient.

Une voix se fit entendre, elle aussi venant de partout et de nulle part à la fois, elle était rassurante et semblait venir du fond des âges.

« Raphaëlle, Raphaëlle,
Pourquoi cries-tu ?
Tes cris sèment l’écho dans les montagnes et troublent le cours des fleuves. Ils pétrifient de peur les petits de ce monde et font se battre les plus sages. »

La vieille femme ne sut quoi répondre. Elle fut extrêmement touchée par ce qu’elle venait d’entendre. Entendre la voie de Dieu était déjà chose extraordinaire mais que celui-ci l’appelle par son nom était bien davantage. Depuis combien de temps ne l’avait on pas appelée par son nom ? On ne l’avait jamais appelée par son nom, jamais depuis que son père était parti. Les sobriquets avaient fini par le remplacer. Raphaëlle dont le cœur commençait à s’ouvrir à nouveau doutait encore mais la flamme de haine dans ses yeux n’était pas encore éteinte.


Ce qu’elle avait pris comme un acte d’amour au départ se transforma sous la colère en affront. Son âme n’étant pas prête à recevoir un amour simple, il lui était impossible de recevoir l’amour le plus fort qui puisse exister ; mais la toute-puissance de Dieu et la connaissance qu’il avait de sa fille commençait son œuvre.

« -Comment oses-tu m’appeler par mon nom, Toi, Dieu à la pensée bienheureuse et à la main malfaisante ?
-Un père n’appelle-t-il pas ses enfants par leur prénom ?
-Si, mais un père se préoccupe de ses enfants, il les chérit et les aime.
-N’est-ce pas ce que je fais ? »

En disant ces mots Dieu montra la Terre.

« Raphaëlle,
voici le tracé de ta vie.
Ces traces ce sont tes pas.

-Si ces traces sont mes pas, à qui appartiennent les traces qui marchent à côté ?
-Ce sont les miennes, Raphaëlle, je marche à tes côtés depuis que tu es venue au monde.
-Et dans les moments les plus difficiles, il n’y a que deux pas, pourquoi n’étais-tu pas là lorsque j’avais besoin de toi ?
-J’étais là, et si tu ne vois que deux traces c’est parce que je t’ai portée, mon enfant. »

Le cœur de pierre, si difficile à convaincre devint à ce moment-là cœur de chair. Raphaëlle comprit devant qui elle était, devant son père et, tombant à genoux, elle lui demanda pardon.

« Garde tes larmes Raphaëlle, le temps est à la joie, tu croyais mal mais au moins tu restais fidèle à tes pensées. Maintenant que tu as vu, ta conviction te sauvera et montrera à bien d’autres la route que j’ai tracée pour eux.

-Père,
pourquoi ne t’es-tu jamais montré, pourquoi tu ne m’as jamais dis que tu étais là ?

-Je te l’ai dit, mon enfant, mais tes oreilles ne voulaient pas entendre, je me suis montré à toi mais tes yeux ne voulaient pas voir, je t’ai pris la main mais tu ne me l’as pas tenue alors je me suis révélé à ton cœur et tu as cru.
Je t’ai laissée choisir car tu étais libre, tu ne voulais pas me recevoir, je ne me suis pas imposé.
Tu m’as cherché et je me suis révélé.
Beaucoup de questions se bousculent encore en toi mais sois patiente, j’y répondrai au creux de ton cœur le moment venu.
Va, car maintenant tu sais que je suis avec toi jusqu’à la fin des temps,
Si tu tombes, je te relèverai. »

***
Questions


À partir de ce moment-là la lumière se fondit dans le paysage et même si celle-ci n’était plus aussi intense, Raphaëlle la voyait, et cette lumière la guidait dans la nuit. Elle aurait pu lui montrer le chemin, mais Raphaëlle le connaissait, elle aurait pu éclairer les ténèbres, mais Raphaëlle n’en avait pas besoin, au lieu de cela cette lumière lui montrait le chemin intérieur et en chassait toutes ténèbres.
Elle avait quitté Oanylone quelques jours auparavant et la personne qu’elle cherchait habitait loin, il était l’un des seuls à avoir quitté la cité losque celle-ci vivait encore loin des tourments.
Tout en marchant, elle ne cessait de repenser à sa rencontre avec Dieu, il avait agi comme un père à son égard, il avait agi comme son véritable père qui avait quitté la cité d’Oane, on ne sut jamais pourquoi, et lui qui lui avait tant donné, qui l’avait tant aimée, avait disparu complètement. C’était là une des parties les plus touchantes. Dieu aimait chacun d’entre nous, c’était si beau mais difficile à croire. Pourquoi la misère ? Pourquoi le malheur ? et pourquoi mourir avant de le retrouver ? Si elle le savait, la réponse à sa dernière question lui vint comme une vérité indiscutable : Dieu a laissé les hommes sur la Terre afin qu’ils aient la liberté totale. Ils avaient le choix entre suivre sa route ou de partir là où il n’y en avait pas, là ou même la plus grande route ne se voyait plus. Là où Dieu était absent ou plutôt là où on refusait de le voir car Dieu était partout. Dieu bien qu’omnipotent laissait aux hommes le libre-arbitre.
Mais alors si Dieu laisse à chacun le libre-arbitre de sa propre vie pourquoi se joue-t-il parfois au détriment de la liberté ou du bonheur d’autrui ? Pourquoi la liberté de l’un empiète-t-elle sur la liberté des autres ?

Elle continuait à marcher, il lui fallait arriver à la cabane. Elle était fatiguée, de plus en plus, mais une telle soif de Dieu l’habitait que s’arrêter lui semblait une perte de temps.
Elle finit par trouver le taudis qui servait de maison à celui qu’elle cherchait. Elle entra par ce qui semblait être une porte et ne vit personne, il n’y avait rien, simplement un parchemin.

« Lorsque tu nais, tu ne choisis pas ton frère.
Quel qu’il soit tu dois apprendre à vivre avec, à vivre pour lui.
Si ton frère resplendit de l’amour de Dieu, alors cet amour ne pourra que te rejoindre.
Si en revanche ton frère se détourne de l’amour divin, c’est à toi de le lui faire voir au prix de ta vie.
Mais, à quoi bon donner sa vie pour quelqu’un qui ne veut pas voir ?
Si tu réussis, tu lui donnes une chance de rejoindre Dieu et les anges après sa mort et pour cela tu les rejoindras toi aussi.
Si tu échoues, c’est toi qui les rejoindras.

Cependant, il est dit aussi, ne t’attarde pas sur ton frère si ses yeux ne peuvent voir, pense et œuvre pour le plus grand nombre car ceux pour qui tu auras œuvré, eux aussi pourront œuvrer pour d’autres.

Alors, mieux vaut-il donner sa vie pour tenter d’en sauver un qui ne veut pas être sauvé ou donner sa vie pour sauver une multitude dont l’envie de voir est ardente ? »

Raphaëlle lut et comprit autre chose. Chaque homme avait été placé dans une situation particulière qui pouvait évoluer, non pas seulement en raison des désirs de Dieu ou du mal inspiré par la créature sans nom, mais en fonction de la manière dont chaque frère et chaque soeur utilisait son libre-arbitre et sa liberté. Les agissements de chacun, s’ils ne payaient pas sur cette Terre paieraient lorsque Dieu viendrait les chercher.
L’évidente vérité vint transfigurer Raphaëlle par l’amour divin. Elle se mit à genoux, en larmes, et pria.
Que le Seigneur, Dieu de l’Univers lui donne la force de servir humblement et par amour en tous temps et tous lieux.

Elle pria durant toute une nuit puis se leva au matin emplie d’une assurance nouvelle.
Elle était confiante, Dieu était là en elle, et elle demeurait en Lui.
Une aura bienfaitrice et aimante brillait maintenant autour d’elle. Si les yeux étaient et demeurent incapables de la voir, l’âme, elle, était capable de la sentir car l’âme était après l’amour, le don le plus puissant que Dieu avait fait à l’homme.

***
Le début de ses actes en tant que sainte


Raphaëlle approchait d’Oanylone et déjà le voile de discorde qui pesait sur la ville se faisait sentir. En effet, la créature innommée avait semé le doute dans les cœurs afin que l’on se détourne de la vérité et cela avant qu'elle ne parte faiblement pressentant la réaction de Dieu.
De plus en plus, la population se scindait en deux groupes, ceux qui restaient fidèles à Dieu et ceux qui croyant ou non se laissaient pénétrer par le doute.

Que les hommes étaient faibles, il leur suffisait d’entendre que Dieu n’existait pas pour s’en détourner. Il était encore plus facile de dire que Dieu ne les aimait pas et qu’il n’y avait plus d’espoir, comme cela aucun péché ne se voyait empêché par une raison valable.
Raphaëlle voyait cette faiblesse, pour cela, elle se réunit avec une poignée de frères et soeur et gardait espoir ainsi que la ferme conviction que Dieu les aimait. Elle priait pour que chaque homme voit en lui le chemin de Dieu, pour que chacun voit qu’il ne marche pas seul.
La conviction et l’assurance dont elle faisait preuve lui permettaient de prêcher et elle put convaincre seulement par la parole de nombreuses personnes.

***
La Punition


C’est alors que la punition divine tomba. Elle commença par de la foudre se déchaînant au plus haut du ciel puis vint à pleuvoir des fleuves entiers, les hommes un à un furent quittés par la vie. Ensuite vinrent des langues de feu s’écrasant sur chaque homme.
Projetant les plus mauvais dans les flammes éternelles de l’astre de la nuit et leur promettant une nouvelle existence de souffrance et de hantise.
Elles donnaient cependant une vie nouvelle à ceux qui avaient cru, les élevant au plus près de la gloire divine dans l’astre dominant le jour.
Raphaëlle fut élevée avec six autres au rang d’archange afin d’inspirer pour les siècles et les siècles les sept vertus.

***
Son Envoi


Un jour sur la terre,
Un homme peinait.
Il aimait Dieu de tout son coeur mais jamais il n'avait osé proclamer autour de lui, l'amour qu'il lui portait.
Son entourage pestait contre Dieu et ne cessait de blasphemer.
L'homme n'osait pas répondre. Il était conscient de son péché mais ne pouvait agir, opprimé par la peur.
Il rentra chez lui, un soir, et tomba sur sa paillasse, en pleurs.
Il confia à Dieu les difficultés qu'il avait pour assumer sa foi devant ses amis, il dit, pleurant de plus belle, qu'il ne rêvait que de l'annoncer mais qu'il avait peur... Comment pouvait-il faire pour oser proclamer sa foi ?
Il ne pouvait plus rester comme cela, à garder Dieu pour lui, il fallait qu'il le dise et qu'il le crie à la Terre entière !
Alors Dieu, entendant son enfant, envoya Raphaëlle par ces mots:
"Va Raphaëlle, qu'il triomphe !"
Telle une présence que l'on sent mais que l'on ne voit pas, Raphaelle descendit auprès de l'homme et l'accompagna.
Le lendemain, lorsqu'il vint voir ses amis, ceux-ci commencèrent à parler de Dieu en de mauvais termes, il faillit ne rien dire puis sentant cette force invisible près de lui, il dit d'un ton ferme qu'il ne voulait que l'on use du nom de son Dieu à mauvais escient. C'en était fini de ne rien dire.
Dieu était son Dieu, il en était ainsi, on ne dirait plus d'honteux blasphèmes lorsqu'il était en mesure de les entendre !
A ce moment-là, lorsque ses amis levèrent vers lui un regard mauvais, lorsqu'il faillit tomber sous le poids de la peur, Raphaëlle lui insuffla son souffle et le poussa.
Il se mit alors à poursuivre calmement mais ses paroles avaient la force d'un cri. "Dieu nous aime, Vous n'avez pas le droit de dire cela de lui !"
Alors, les hommes qui l'entouraient, ne comprenant pas ceci et ne lui laissant même pas la liberté de le penser, sautèrent sur lui et lui arrachèrent les membres. Il rendit l'âme en ce jour, sous d'atroces souffrances, mais fier d'avoir pu enfin honorer ses convictions.
Raphaëlle prit alors l'âme de ce bon homme, et la présenta elle-même au très haut.

***
La Prière


Raphaëlle inspirait aux cœurs purs qui la priaient, la force de garder leurs convictions et d’agir en conséquence afin que les hommes soient capables de vouloir le bien mais aussi de le faire.
Mais même si elle inspirait la conviction, c’était Dieu qui parlait en sa bouche.
Après que l'âme de l'homme inspiré par Raphaëlle eut rejoint le soleil, les assassins se regardèrent l'un l'autre. Ils venaient de tuer leur propre ami. Alors, le cadavre se nimba d'une gigantesque flamme, qui disparut bien vite. Le corps était resté intact, si ce n'est que sur son torse était inscrit en lettres d'or l'inscription suivante:

Prière d'Oscermine à Dieu.
Invocation de Sainte Raphaëlle


Ô Dieu !
Toi en Qui je crois,
Toi qui guides mes pas,
Donne-moi la force de professer la grandeur de Ton Nom
Ainsi que l'amour et l'adoration que j'y porte.
Envoie-moi Ton Archange, Raphaëlle, pour qu'elle chemine à mes côtés,
Que je ne sois plus seul face à l'ennemi de ma foi et de ma conviction.
Que mes actes obéissent à mon coeur et que même ma main gauche suive les commandements de ma droite.
Que mon coeur te craigne.
Et que j'annonce Ton Saint Nom.
Dieu, daigne lever ta main, que raphaëlle descende et me vienne en aide.
Ainsi soit-il !
--Lanaelle
la lecture terminée, elle revint vers l’autel et s’adressa à l’assistance …

Mes enfants, partageons le pain de l’amitié.




Elle rompit le pain qu’elle mit dans des panières et les fit circuler dans l’assemblée.
Le partage du pain terminé, elle reprit….



Mes sœurs, mes frères récitons ensemble le crédo.





Lorsque tout le monde eut finit de prier , elle leur dit...

Je me tiens à votre disposition, je logerais dans la sacristie, si certains
d'entre vous ressente juste le besoin de parler ....


Allez dans la paix et l’amitié aristotélicienne.









(fausse manipulation pour envoyer mon png à Tréguier, désolée pour mon
arrivée tardive)
Zakarine
Zakarine priait avec ferveur. Comme tous les Trégorrois, elle avait hâte que ce conflit se terminât avec le moins de victimes possible dans les deux camps. Elle ne comprenait pas que des Bretons purent ressentir un tel niveau de haine envers leurs frères, leurs voisins, au point de vouloir les casser, les tuer.

Extrêmement lasse, épuisée même, elle prit le pain partagé avec le reste de l'assemblée venue assister à la messe et récita le credo, les mains jointes.


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu’après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN "


Je me tiens à votre disposition, je logerais dans la sacristie, si certains
d'entre vous ressente juste le besoin de parler ....
Allez dans la paix et l’amitié aristotélicienne.


Zakarine gratifia Monseigneur Lanaelle d'un faible sourire pour la remercier du déplacement puis se leva, prête à partir. Elle avait trop besoin de repos. Ces nuits sans dormir commençaient à lui faire ressentir la fatigue accumulée. Non, elle n'avait pas envie de parler. Elle avait juste envie de dormir...
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Zakarine
Elle avait seulement fait quelques pas dans la rue lorsqu'une pensée lui vint à l'esprit. ( Ben oui, d'habitude les pensées naissent ailleurs, c'est bien connu^^) . Tréguier avait urgemment besoin d'un curé! Elle se retourna doucement et regarda l'édifice. L'église de Tréguier devait absolument abriter les noces de Sator et d'Agnesia. Cathelineau avait déjà failli à son rôle en refusant d'unir Patate et Maryane, Zakarine espérait que Lanaelle ne ferait pas cet affront au Très-Haut en n'acceptant pas de célébrer ce mariage..

Elle tourna les talons et repartit en direction de l'église. Monseigneur Lanaëlle était encore là, occupée à ranger le lieu saint. La Rouquine s'approcha d'elle et prit une grande inspiration. Il fallait qu'elle avalât sa fierté, pour le bien d'Agnesia. Elle se racla la gorge et interpella l'archi-diacre.


Hummm, Demat Monseigneur... Hummm. J'ai une requête à vous adresser. Accepteriez-vous de célébrer des noces assez rapidement? La future mariée est en fâcheuse posture et il est urgent qu'elle prenne époux avant que l'enfant ne naisse...

Voilà, c'était dit. Elle espérait sincèrement ne pas essuyer un refus de la part de la femme d'église..

[édit pour trompage de nom du curé^^]
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