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[RP] Eglise Saint Tugdual de Tréguier II

--Lanaelle
[ mercredi 9 septembre 1463]



C’était un jour spéciale pour elle, sa dernière messe en Bretagne.Elle prenait la route vendredi soir et quitterais ce pays qu’elle avait tant aimé, quitterait « sa » ville de Fougères à qui elle avait tant donné mais cette Bretagne n’était plus la Bretagne qu’elle aimait. Plus rien ne sera comme avant… Elle nettoya la sacristie voulant laisser l’endroit propre.

Pour sa dernière messe, elle avait décoré l’autel avec de belles fleurs blanches.





Elle retourna dans la sacristie pour se changer et demanda au bedeau de sonner les cloches.



https://www.youtube.com/watch?v=HSq8AJpns8E
(cliquer sur le lien pour entendre le son des cloches)
--Lanaelle
Une fois tous les paroissiens installés, elle remonta l’allée Elle alla se placé derrière l’autel. Elle ferma un instant les yeux et respira profondément.


Demat, soyez les bienvenus dans la maison du Très Haut.
Mes sœurs et mes frères, avant de commencer, demandons à Dieu le pardon de nos péchés.


Elle commença à réciter la prière du pardon avec l’assemblée.




Maintenant réaffirmons notre foi en Dieu en récitant le credo







La prière finie, elle regarda l’assemblée…

Aujourd’hui, je ne vais pas vous lire un passage du livre des vertus, je vais vous raconter un conte que j’aime beaucoup.

Elle regarda l’assemblée avant de continuer





Citation:
Il y avait une fois, il y a bien longtemps de cela, dans un petit village, un atelier de menuisier.
Un jour que le maître était absent, les outils se réunirent en grand conseils. Les discussions
Allaient bon train car certains outils n’étaient pas du tout appréciés.

- L’un prit la parole : « Excluons la scie : elle mord et elle grince des dents, elle
a le caractère le plus grincheux du monde ! »
- Un autre dit = « Nous ne pouvons pas conserver le rabot qui a le caractère le plus
tranchant : il épluche tout ce qu’il touche ! »
- « Quand au marteau dit un autre, je lui trouve le caractère assommant ; il est tapageur,
il cogne toujours et nous tape sur les nerfs. Excluons-le aussi ! »
- « Et les clous ? peut-on vivre avec des gens qui ont le caractère aussi pointu ?
qu’ils s’en aillent ! »
- « Et que la lime et le râpe partent aussi, car vivre avec elles ce n’est que
frotement perpétuel… »

Ainsi discouraient, en tumulte, les outils du menuisier. Tout le monde parlait à la fois.
C’était une vraie cacophonie !

À côté de ce bruyant atelier, il en existait un autre, tout à fait différent. C’était celui de madame Catherine. Tout y était bien organisé. Il y avait là, des rouleaux de tissus multicolores, des ciseaux finement aiguisés, des aiguilles pointues, des bobines de fil alignées dans leurs boites, des pelotes
De laine serrées les unes contre les autres, des dès argentés, des crochets de toutes tailles…

Et tout ce petit monde s’activait en devisant gaiement. Une vraie ruche quoi ! Et pas
Question de se dénigrer ; chacun connaissait son rôle. Les ciseaux coupaient les tissus,
Les petites aiguilles cousaient, leurs grandes sœurs tricotaient, les dés protégeaient les doigts, les crochets dévidaient leurs mailles. Et de magnifiques réalisations s’entassaient…

Et voilà que Madame Catherine décida de rendre visite à son voisin Célestin qui venait de
De rentrer dans son atelier. A l’approche du menuisier tous les outils se turent… Célestin saisit alors
Une planche et la scia avec la scie qui grince, la rabota avec un rabot au ton tranchant.
Le ciseau qui blesse et la râpé rude, entrèrent en action. Célestin prit les clous au caractère pointu et le marteau qui cogne. Il se servit de tous ses outils au méchant caractère pour fabriquer un magnifique berceau.

Catherine s’approcha doucement, disposa dans le petit lit un drap finement brodé, un
moelleux oreiller, une douillette couverture , une douce brassière… pour accueillir l’enfant
à naître…Pour accueillir la vie… Pour accueillir la paix !




Elle regarda ses paroissiens avant de continuer.

Que veut nous dire ce conte ? On peut voir que les outils du menuisier ne s’entendent pas du tout, que certains veulent se débarrasser d’outils qu’ils jugent inutiles ou trop bruyant par contre chez
Catherine c’est tout le contraire, là les outils travaillent ensemble pour obtenir de meilleurs résultats.
Mais pour finir en utilisant ses outils le menuisier construit un beau berceau, la preuve que quel que soit nos idées, nos caractères , l’union fait la force et l’harmonie la parachève.
Savoir écouter, savoir aider, savoir comprendre, c’est aussi se comprendre, s’écouter, gagner sa propre confiance, récupérer une énergie forte qui nous fait avancer. Pourtant en s’unissant, on va au-delà de nos faiblesses, de nos craintes, s’unir c’est s’enrichir.
L’union fait la force. Encore faut-il avoir envie de s’unir.
Zakarine
Les cloches sonnaient exceptionnellement ce mercredi. Zakarine en fut très surprise et décida d'aller voir ce qu'il se passait. Elle craignait que quelque chose de terrible fut passé sans qu'elle soit au courant. La Rousse se précipita vers l'église, habillée telle qu'elle était. Elle pénétra dans l'édifice religieux, se signa et vit Monseigneur Lanaelle qui officiait une messe. Elle s'assit sur un banc et récita les différentes prières que l'Archi-diaconesse demandait de faire.

Citation:
Savoir écouter, savoir aider, savoir comprendre, c’est aussi se comprendre, s’écouter, gagner sa propre confiance, récupérer une énergie forte qui nous fait avancer. Pourtant en s’unissant, on va au-delà de nos faiblesses, de nos craintes, s’unir c’est s’enrichir.
L’union fait la force. Encore faut-il avoir envie de s’unir.


Zakarine ne put que consentir à ce qui venait d'être dit. Elle pria avec ferveur pour que les événements passés ne se reproduisent plus.. Des Bretons qui disaient vouloir l'Unité de la Bretagne étaient venus tuer des Trégorrois et ça, ça allait lui rester très longtemps en travers de la gorge. Chaque nuit, elle faisait des cauchemars, sa blessure était encore fraîche, la cicatrice encore rosée. Mais ce n'était pas tant cette blessure-là qui lui faisait le plus mal mais la plus douloureuse, pour elle, c'était celle de s'être sentie trahie par ceux qu'elle pensait être des amis.
Elle regarda l'officiante, les deux mains jointes et écoutait son sermon tout en se demandant pourquoi cette cérémonie inattendue, en milieu de semaine.

_________________
--Lanaelle
elle revint vers l’autel et s’adressa à l’assistance …

Mes enfants, partageons le pain de l’amitié.




Elle rompit le pain qu’elle mit dans des panières et les fit circuler dans l’assemblée.
Le partage du pain terminé, elle reprit la parole…


Citation:

Avant de vous laisser partir, j’aimerais vous dire que c’était ma dernière messe à Tréguier et même en Bretagne. En effet, je prend la route vendredi soir pour aller m’installer ailleurs. Je ne reconnais plus ma Bretagne, La Bretagne que j’ai aime...

Après les derniers événements douleureux qu'a vécu la Bretagne et bien que la paix soit revenue, plus rien ne sera comme avant…. Enfin bref, tout ça pour vous dire que je m’en vais.

Le nouveau primat trouvera quelqu’un pour me remplacer ici, j’en suis certaine…

J’ai été ravie de venir faire la messe ici et d’avoir rencontrer certains d’entre vous.

Que le Très Haut vous protège ainsi que vos familles et vos amis
Que le Très Haut protége votre ville de Tréguier et toute la Bretagne

Comme on dit chez nous
KENAVO




Allez dans la paix et l’amitié aristotélicienne.







Elle regarda sortir les paroissiens et puis alla préparer ses affaires avant de
quitter la sacristie.
Zakarine
Oh, elle s'en va? se demanda Zakarine. Même si Lanaelle avait appartenu au camps d'en face, même si elle avait été virulente envers le camps trégorrois, la Rousse la tenait en estime quant à son rôle religieux. Elle la savait sincère dans sa dévotion et, rien pour cela, elle tenait à lui parler avant son départ.
Une fois la messe terminée, Zakarine se leva et se dirigea vers l'Officiante avant qu'elle ne rejoigne la sacristie pour prendre ses affaires. Elle la salua respectueusement d'un signe de tête accompagné d'un sourire timide. Et oui, elle était émue, la Trégorroise..


Demat Monseigneur. Je suis peinée d'apprendre que vous partiez.. Cependant, je vous souhaite bon voyage et bon vent. Qu'il vous porte là où vous le désirez et surtout qu'il vous apporte le bonheur!

Zakarine avait pris ses deux mains dans les siennes tout en parlant, sans même s'en rendre compte.
_________________
--Lanaelle
Elle fut surprise de voir Zakarine s'approcher d'elle...


Demat Monseigneur. Je suis peinée d'apprendre que vous partiez.. Cependant, je vous souhaite bon voyage et bon vent. Qu'il vous porte là où vous le désirez et surtout qu'il vous apporte le bonheur!

Merci dame Zakarine, je vous souhaite également beaucoup de bonheur et j'espère
que tout se passera bien en Bretagne, que vous retrouviez l'unité qui a fait notre
force et que Tréguier prospère dans la paix et le calme.

Nous n'étions pas du même camp bien que je n'ai pris part à rien j'ai juste critiquer en gargote et je peux comprendre que ça aie pu vexer les trégorrois, mais si Lanaelle avait ses opinions, l'archidiacre n'appartenait à aucun camp, elle allait faire la messe là où on avait besoin d'elle parce que pour elle tous les hommes et
femmes sont des enfants du Trés haut. Je regrette juste de ne pas être venue plutôt,
mais bon le principale c'est que je sois venue je crois. Bonne continuation à vous dame
Zakarine, à tous ceux que vous aimes et à tous les trégorrois et trégorroises.

Pourriez vous saluer sa Grace Messirepatate pour moi et dites lui d'être sage
sinon je viendrais lui tirer les oreilles...


Elle se penche vers la jeune femme et lui dit tout bas... je rigole bien sûr et
j'espère qu'il le prendra comme ça...
Zakarine
Citation:
Pourriez vous saluer sa Grace Messirepatate pour moi et dites lui d'être sage sinon je viendrais lui tirer les oreilles...


Zakarine se mit à rire.

Pat? Sage? Il le sera à l'instant de passer de vie à trépas, et seulement à ce moment-là, je crois bien!

Voyant que l'Archidiacre était pressée, Zakarine abrégea la conversation en la saluant une dernière fois

Kenavo Monseigneur. Qu'Aristote vous garde dans votre vie future!

La Rousse rentra chez elle, le coeur un peu lourd. Elle regrettait le malentendu qui s'était installé entre les deux femmes, lorsqu'elle était mairesse. Même si Dame Lanaelle avait des pensées qui divergeaient des siennes, elle la respectait pour ce qu'elle représentait et pour son intégrité quant à sa charge au sein de l'Eglise.
_________________
Hope
L'Archidiacre est de passage à Tréguier, plusieurs affaires en cours. Elle profite donc de se rendre à l'église, son église, en tant qu'Archidiacre forcément les églises c'est son dada, sa drogue, ses bébés.
Lorsqu'elle pousse la lourde porte, elle ne peut que constater que la Curé en fonction ne fait rien et mieux encore elle est en retraite.
Bien-sur elle sait qu'il n'y a plus de Diacre puisque Lanaelle a démissionné pour voyager.
La Borgne soupire alors. Nous sommes mercredi et mercredi comme le dimanche c'est jour de messe !
Elle allait donc officier en ce jour.

Les habitants allaient bien-sur être surpris d'entendre les cloches. Non il n'y a pas le feu, juste une messe va être dite... Elle profite de l'occasion.

Elle fit sonner les cloches pour les fidèles.




    (Ding) (Dang) (Dong) (Ding) (Dang) (Dong)


Elle s'avance sur le parvis de l'église, elle se place au milieu d'un coin ensoleillé.


_________________
Hope
On ne fait pas sonner les cloches forcément pour les autres, nous devons nous aussi prier pour nous même.
Elle constate encore une fois que la Foi à Tréguier ce n'est pas vraiment ça, alors faut pas s'étonner donc que personne à l'église ne soit réactif et puisse répondre car eux même ne font pas d'effort.

Elle s'en retourne dans l'église et s'installe pour prier.


- Mes frères et Soeurs, le pardon de Dieu est infini pour le pêcheur qui représente un repentir sincère. C'est là le symbole de notre foi et de notre croyance en son amour éternel. Aussi tous en coeur et avec conviction, nous disons notre credo.


_________________
Hope
Elle sourit puis.

- Nous sommes le 30 septembre ! Saint Jérome. Parlons-en justement.

Elle ouvre son livret et entame une lecture.

Citation:
HAGIOGRAPHIE DE SAINT JERÔME

Jérôme, bien que né de parents aristotélicien, ne fut pas baptisé avant 360, date à laquelle il partit à Rome avec son frère Bonosus pour continuer ses études de rhétorique et de philosophie. Il étudia sous la férule d'Aelius Donat, un excellent grammairien. Jérôme apprit aussi le grec, sans avoir encore l'intention d'étudier les textes fondateurs de l’aristotélisme.

Très influencé par le concile de Nicée qui avait assis la prédominance de Christos "messie" sur Aristote "simple prophète annonciateur". Il considérait, comme de nombreux croyant de cette époque, l’étude d’Aristote comme une perte de temps puisque sa prophétie c’était déjà réalisée.

Après quelques années à Rome, il se rendit avec Bonosus en Gaule, et s'installa à Trèves « sur la rive à moitié barbare du Rhin ». C'est là qu'il entama son parcours théologique et copia, de nombreux texte populaire et religieux trouvé lors de ses étapes
Quelques-uns de ses amis l'accompagnèrent lorsqu'il entama, vers 373, un voyage à travers la Thrace et l'Asie Mineure pour se rendre au nord de la Syrie à la recherche des traces laissée par les premières tribu de l’humanité.

À Antioche, deux de ses compagnons moururent, et lui-même tomba malade plusieurs fois. Au cours de l'une de ces maladies (hiver 373 - 374) il fit un rêve qui le détourna des études profanes et l'engagea à se consacrer à Dieu. Dans ce rêve, qu'il raconte dans une de ses lettres, il lui fut reproché d'être « Cicéronien, et non pas aristotélicien ». Il semble avoir renoncé pendant une longue durée après ce rêve à l'étude des classiques profanes, et s'être plongé dans celle des écrit d’aristote et de Spyosu.
Il enseigna ensuite à Antioche. Désirant vivement vivre en ascète et faire pénitence, il passa quelque temps dans le désert de Chalcis, au sud-ouest d'Antioche, connue sous le nom de « Thébaïde de Syrie », en raison du grand nombre d'ermites qui y vivaient.

Pourtant ses travaux sur les textes d’Aristote lui fit voir les choses autrement, et il compris très vite que l’important était de vivre pour les autres et non de faire pénitence en permanence comme les coutumes héritées de Nicée poussaient les croyants à le faire.
Un jour lors d’une réunion de théologiens, on lui dit que ses positions risquaient de l’écarter de la voie de Christos, il répondit :

    Que tel ou tel docteur de l'église soit quasi hétérodoxe depuis le concile de Nicée, peu importe ! Je ne nie pas qu'ils peuvent textuellement l'être sur certains sujets. Mais ce qui importe c'est qu'ils ont bien interprété les Ecritures, expliqué les obscurités des prophètes et dévoilé les mystères du Livre des Vertus.


À son retour à Antioche, en 378 ou 379, il fut ordonné par l'évêque Paulin. Peu de temps après, il partit à Constantinople pour continuer ses recherches, et c’est grace à lui si rome pu avoir une bibliothèque des plus riche en textes originaux des début de notre histoire.
Sa plus grand fierté fut de trouver la version originale du Credo et d’avoir écris la première Hagiographie de Saint Olcovidius et de l’amener à Rome où il resta trois ans (382-385), en contact direct avec le pape Damase et la tête de l'Église de Rome.
Invité au concile de 382, qui était convoqué pour mettre fin au schisme d'Antioche, il sut se rendre indispensable au pape. Entre autres tâches, il prit en charge la révision du texte de la préhistoire, sur la base de Nouveau texte d’aristote redécouvert par lui. Ce travail l'occupa pendant de très nombreuses années, et constitue son œuvre majeure, pourtant une grande partie de ce travail fut caché car remettait en cause la prédominance de Christos en montrant combien Aristote était important.

Pourtant il exerça une influence non négligeable au cours de ces trois années passées à Rome, notamment par son zèle à prôner l'ascétisme
la critique virulente que faisait Jérôme du clergé régulier et sa volonté d'imposer Aristote comme prophète de même importance que Crhistos, firent naître une hostilité croissante à son égard de la part du clergé et de ses partisans. Peu de temps après la mort de son protecteur Damase (10 décembre 384), Jérôme quitta Rome.

En août 385, il retourna à Antioche, accompagné par son frère Paulinianus et quelques amis résolus à quitter leur entourage patricien pour finir leurs jours sur la Terre Sainte.
Ses amis et lui visitèrent Jérusalem, Bethléem et les lieux saints de Galilée, puis partirent en Égypte, où vivaient les grands modèles de la vie ascétique. En Alexandrie, il découvrit les texte de Mhour et compris que la vie ne devait pas être fait de souffrance pour être bénie par le Très Haut, bien au contraire la recherche du plaisir et de la boulasse pouvait être bien plus bénéfique que de se mortifier.
Il se replongea dans les textes d’aristote avec un nouvel œil, et détruisit ses derniers travaux pour se replonger dans leur réécriture. Sa devise était maintenant une phrase l’Oane « ne cherchez pas Dieu dans la souffrance, mais souvenez vous d’avoir souffert pour ne pas le perdre »
Comprenant qu’il fallait éduquer les gens pour qu’ils puissent vivre socialement et en harmonie il se mis à écrire de nombreux textes pour aider les prêcheur à amener les fidèle à méditer sur des textes parlant de la vie, et de ce qu’ils connaissait : leur vie de tout les jours.

Vivant grâce aux moyens que lui fournissait ses nobles amis, et accroissant sans cesse le nombre de ses livres, il écrivit sans cesse. On doit à ces trente-quatre dernières années de son existence la majeure partie de son oeuvre.
Suite à ses écrits contre les Pélagiens(1), une troupe de partisans de ces derniers envahit sa retraite, y mit le feu et contraignit Jérôme à se réfugier dans une forteresse avoisinante.

Persécuté par de nombreuse factions sectaire de l’Eglise, et ayant peur que les tenant du tout Christos fasse détruire les textes d’Aristote il confiât trois enveloppes de cuir scellées contenant des textes originaux d’Aristote ainsi que son anneau d’Evêque à un de ses amis soldat qui devait rentrer dans sa famille à Mont Cassin.
La date de sa mort nous est connue par la chronique de Prosper d'Aquitaine. Ses restes, enterrés d'abord à Jérusalem, ont été ensuite transférés, dit-on, à l'église Sainte-Marie Majeure de Rome.


Une fois derrière l'autel, Meera prit le pain, l'eau et le vin qui se trouvaient sur un plateau. Elle s'adressa alors à l'Assemblée:

- Rendons grâce à Dieu et à Aristote et Christos, ses deux prophètes. Voici venu maintenant le Temps de la célébration du Partage. Comme cette eau se mêle au vin pour le sacrement de l’Alliance, puissions-nous être unis à la divinité de Celui qui a pris notre humanité.

Puis la Borgne rompit le pain et déclara:



Elle distribua ensuite le pain à chaque membre de l'assemblée qui le désirait. Puis, Meera rangea le tout et conclut la cérémonie:

- Frères et Soeurs, voici venu le temps pour chacun de nous de repartir à nos occupations quotidiennes qui pour beaucoup icelieu consistent en prières vertueuses et méditations sur le message de l'Eglise. Puissent la lumière des textes sacrés nous apporter la sagesse du premier prophète et nous guider pour vivre vertueusement tout en assistant les Fidèles à trouver eux-aussi le chemin qui mène à Dieu.

Rappelons nous que même face à l'intolérance, la voie armée est le dernier recours et à la violence préférons l'amitié aristotélicienne pour changer le monde par notre exemple de vertu.

Allons dans la paix de Christos.

Amen


Après un dernier cantique, l'assemblée se sépara.
_________________
Ysilkerbellec
Ce dimanche matin, de bonne heure, Ysil, la Diaconesse, fit sonner les cloches. La messe allait bientôt commencer.

(((((((Bong))))))) ((((((Bong)))))) ((((((Bong))))))

Les fidèles arrivaient et prenaient place les uns après les autres. La religieuse se dirigea vers l'autel.

Bienvenue en notre Sainte Eglise. Aujourd'hui nous sommes rassemblés pour la messe. Nous sommes tous pêcheurs, nous demandons pardon.

Je confesse à Dieu tout puissant
A tous les saints
Et à vous aussi, mes amis,
parce que j'ai beaucoup péchés
En pensées, en paroles, en action.
Je supplie tous les Saints
Et vous, mes amis,
de Prier le Créateur pour moi
Que le très haut nous accorde le pardon
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Ysil commença le sermon dominical. Celui-ci porterait sur l'amitié véritable.


Citation:
Aristote avait été invité à une réception chez un riche marchand athénien exerçant également les fonctions d'archonte. Il s'appelait Polyphilos. C'était un homme riche et puissant, passionné par la philosophie. Il venait souvent écouter Aristote, aussi souvent que ses charges et son statut le lui permettaient. Sa maison était pleine à craquer, et les tables regorgeaient de victuailles.

Aristote tenait une coupe de vin qu'il venait de remplir au cratère. Il prit une feuille de vigne farcie quand Polyphilos s'approcha de lui.

Polyphilos : Aristote, cher maître. Comment trouvez-vous cette réception ?

Aristote : Je vous avoue que je préfère les plus petits comités, on ne s'entend pas, ici. Mais votre maison est splendide et le banquet est digne des plus grands rois.

Polyphilos : Merci pour ces compliments. Mais rien n'est trop beau pour mes amis et j'aime à les avoir tous autour de moi.

Aristote : Tous ces gens ici, sont donc vos amis ?

Polyphilos : Bien entendu. Nul n'entre ici qui ne soit mon ami.

Aristote : Je vois pourtant des gens de toutes extractions sociales et occupant diverses fonctions pour la Cité.

Polyphilos : Et alors ? Je ne suis pas hautain. Je laisse ça au nouveaux riches.

Aristote : Certes, c'est tout à votre honneur. Mais il ne peut s'agir d'amitié véritable. Un vrai ami est un égal car l'amitié doit être parfaitement réciproque et équitable. Si elle ne l'est pas, ce n'est plus de l'amitié mais de l'intéressement. Un roi ne peut rien attendre d'un mendiant, ce dernier est incapable de l'aider en cas de besoin, or l'entraide est la base de l'amitié. Donc il n'y a pas d'amitié possible entre personnes par trop inégales.

Le jeune fils de Polyphilos s'était approché.

Eumónos : Je le répète sans cesse à mon père. Ces gens ne sont pas ses amis et il doit prendre ses distances.

Aristote : Ce serait tomber dans l'excès inverse, jeune homme. L'amitié est le plus grand bien de l'homme. Elle noue les liens des communautés. Et les communautés forment à leur tour la Cité. L'amitié permet les relations sociale et l'Humain peut alors prendre part dans les affaires de la Cité. Et comme la vertu cardinale de l'homme est la participation à la cité, l'amitié est une chose essentielle.

Eumónos : Mais comment trouver un parfait égal ?

Aristote : Ce n'est pas nécessaire. Il faut surtout que l'intéressement ne soit pas trop prononcé dans le chef d'un des prétendus amis. Le juste milieu, celui de la vertu, c'est de savoir s'entourer d'amis véritables, de gens qui peuvent compter sur vous et sur qui vous pouvez compter.

Polyphilos et Eumónos hochèrent la tête pour marquer leur accord. Aristote s'éloigna de quelques pas avant de se retourner.

Aristote : Ces feuilles de vigne sont délicieuses, aussi délicieuses que le conseil d'un ami, vous ne trouvez pas ?


Je vous laisse méditer sur ce texte qui met en avant l'amitié. Réfléchissez-y et regardez autour de vous, entourez vous d'amis véritables : votre vie n'en sera que plus riche et agréable.

Et maintenant, prions, prions pour Breizh !


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN

Ysilkerbellec
Comme chaque dimanche, les cloches sonnèrent pour appeler les fidèles à l'office.

(((((((Bong))))))) ((((((Bong)))))) ((((((Bong))))))

Les paroissiens arrivèrent et prirent place, et la Diaconesse, après avoir allumé les cierges, leur fit face.

Bienvenue en notre Sainte Eglise. Aujourd'hui nous sommes rassemblés pour la messe. Nous sommes tous pêcheurs, nous demandons pardon.

Je confesse à Dieu tout puissant
A tous les saints
Et à vous aussi, mes amis,
parce que j'ai beaucoup péchés
En pensées, en paroles, en action.
Je supplie tous les Saints
Et vous, mes amis,
de Prier le Créateur pour moi
Que le très haut nous accorde le pardon
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Aujourd'hui, j'ai choisi de vous parler de la naissance et de l'enfance de Christos, d'après le récit de l'un de ses apôtres.

Citation:
Lorsque j’ai connu Christos, celui-ci aimait à nous parler des heures durant, d’une voix passionnée autant que passionnante. Nous buvions ses paroles avec ferveur et en nourrissions nos âmes. Ce fut lors d’une de ces discussions que Christos nous raconta son enfance. Ainsi, je vous la rapporte, mes enfants, car cette partie de sa vie fut aussi belle que ce que j’ai vécu à ses côtés.

Maria vivait avec Giosep qu’elle allait épouser. Tous deux étaient d’humbles vagabonds, mais ils vivaient dans la vertu, en remerciant le Très Haut des bienfaits terrestres dont ils jouissaient. En outre, ils éprouvaient l’un pour l’autre un amour sincère et pur de toute luxure, leur vie était heureuse. Mais un jour, Maria vit en songe un cavalier venant de loin aller à sa rencontre. Arrivé devant sa maison, il mit pied à terre. C'était un homme d’allure majestueuse; il s’avança, et dit :

" Maria, n’aie crainte, car l'Eternel t’aime et t’a choisie. Aussi, un enfant va naître de toi, que tu nommeras Jeshua. Il sera un guide, un messie habité par Dieu. Il portera la parole de Dieu partout ou il lui sera donné d’aller et sauvera le peuple de ses péchés en lui enseignant la sagesse d’Aristote. "

Le cavalier repartit ensuite vers sa contrée lointaine comme il était venu. Maria se réveilla à ce moment là et vit Giosep devant elle la regarder avec des yeux amoureux.

Et il advint ce que le songe avait annoncé, Marie conçut un enfant, et les deux parents firent en tout selon la prophétie d’Aristote, le nommant Jeshua.

L’Enfant naquit à Bethléem, en Judée. Du fait du surpeuplement qui existait alors dans cette ville, le couple ne trouva pour se loger qu’une bicoque délabrée car il n’y avait plus de place ailleurs pour les accueillir. Mais lorsque l’enfant naquit, celui-ci semblait, à tous ceux qui le virent, être touché par la grâce divine, car il rayonnait de douceur et de calme. Si bien que les gens du petit village se cotisèrent pour que cet enfant béni de Dieu ait tout ce qui lui était nécessaire. Les uns amenèrent du linge, d’autres contribuèrent à la rénovation de la bicoque et d’autres encore amenèrent des vêtements neufs et de la nourriture aux deux heureux parents.

Maria était transfigurée par le bonheur. Sa joie la rendait lumineuse et elle remerciait chaque jour le Très Haut de la naissance de cet enfant.

C'est dans ce calme paisible que Jeshua commença sa vie, loin de toute violence et de toute perversion... jusqu'à ce que...


Je vous laisse réfléchir sur la suite de la vie de Christos.


Et maintenant, prions, prions pour Breizh !

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN
Clitandre
prend un instant pour se recueillir
Morave
Debout sur le parvis de l'église Saint Tugdual, face à la grande porte, Jehan Godel se laissait envahir par l'émotion. Le Morave avait perdu de son regard sévère et pénétrant. Vêtu tout de noir comme du temps de son sacerdoce à Brno, le dévot ne s'était pas vu vieillir. Avec ses longs cheveux et sa barbe blanche, il avait l'air pieux et respectable. Lui, le jeune Suisse parti pour Prague il y a 33 ans, contemplait sa destinée. Combien de milliers de kilomètres parcourus depuis la lointaine Moravie pour admirer ici l’œuvre de Tugdual? Cinq ans d'un long périple, guidé par la force morale du saint breton auquel le Morave vouait une immense admiration. En regardant les pierres de la petite église, Jehan ne pouvait s'empêcher d'imaginer Tugdual bâtir l'édifice de ses mains 900 ans auparavant. Quelle formidable épopée l'aristotélisation de la Bretagne avait pû être! Il resta là devant le portique de l'église pendant plusieurs dizaines de minutes. Il y retraçait sa vie et ce jour là, si près du but, il avait peur de ce qui l'attendait.

Serrant le Livre des Vertus contre sa poitrine, Jehan Godel se décida à avancer et franchit les portes de l'église Saint Tugdual. Dans le calme et la pénombre de l'église déserte, Jehan s'assit sur une chaise au hasard, au milieu de l'église. Il n'osait pas aller jusqu'à l'autel. Il repensait à ce que son maître Jan Rokycana lui avait dit cinq ans auparavant :


"- Fais route vers l'Ouest, là où l'on parle la langue de tes pères. Atteins l'Océan et propage la foi nouvelle."

Il y était. Lui l'enfant de Lausanne, sur les rives de l'Océan en terres francophones. Il devait désormais accomplir la mission que lui confia Jan Rokycana l'archevêque de Prague. En lecteur assidu du Livre des Hagiographies, il savait que les ossements de Saint Tugdual se trouvaient en cette église qu'il avait construit. Plus que jamais, il sentait la présence de l'ancien prêtre breton. Il ferma les yeux et pria avec ferveur sollicitant l’interférence du bâtisseur des lieux. Assis, sans bouger. Cela dura longtemps. Plusieurs heures.

Enfin, il ouvrit les yeux. Il avait retrouvé son regard de sage. Il repensait à tout ce qu'il avait vu et entendu depuis son départ de Prague. Il ignorait comment servir l'archevêque de Prague. Tugdual ne lui avait pas parlé. Pourtant, le Morave avait bien une idée. Une chose l'avait marqué lors de son voyage. Il se remémora les Genevois. Il dit à haute voix:


"- Je crois Deos Créateur du monde
Depuis l’Enfer qui est sous l’onde
Au paradis où volent les colombes

Il nous jugera à l’heure du trépas
Sur nos actes et surtout notre Foi
Son sourire déjà nous donne de la joie !

Proclame Oane, ancêtre vénéré
Car de tous, il fut le premier.
Il soupesa en sa chair, les belles vertus de l’Esprit
Et l’essence de Deos, si Aimant, il comprit

Aristote fut premier prophète
Les lois divines, il décachète,
Et cette sagesse, c’est vachement chouette

Christos a toujours voué sa vie
À pointer l’chemin du Paradis
Même si c’est pas toujours du sucre candi

Averroès fut dernier prophète
Ce fut le dernier de cette belle brochette
Vivr'au mieux ici-bas, comment savoir faire les choix ?
Il nous l’a montré, entre émois et tournois !"


Sans doute s'attendait-il à ce que Tugdual lui dise quoi faire comme il le fit jadis. Le dévot attendait mais il ne se passa rien. Le nouveau crédo qu'il venait de dire était la seule chose qui l’apaisait. Alors Jehan Godel prit sa décision. Ce voyage jusqu'en Bretagne était pour lui, une épreuve que Deos lui infligeait. Pour poursuivre la mission de Jan Rokycana, il devait regagner sa terre natale. Au fond, le Morave en était persuadé, s'il se trompait,Saint Tugdual s'adresserait de nouveau à lui.

Jehan Godel n'atteignit jamais l'autel de l'église, il revint sur ses pas et sortit d'un pas assuré.
Ysilkerbellec
En ce dimanche, les cloches se mirent à sonner pour inviter les fidèles à se rendre à l'église :

(((((((Bong))))))) ((((((Bong)))))) ((((((Bong))))))

La Diaconnesse allumait les cierges lorsque les premiers paroissiens arrivèrent. Elle se tourna vers eux avec un large sourire.

Bienvenue en notre Sainte Eglise, prions.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


En ce jour de la Toussaint, nous nous retrouvons pour fêter toutes celles et tous ceux qui ont pris résolument la route de Christos, l’homme des Béatitudes.
Heureux les pauvres, les doux, les affamés : qu’ils se réjouissent, qu’ils soient dans l’allégresse, car leur récompense sera grande dans les cieux !


Prions ensemble :

Citation:
lls sont nombreux les bienheureux qui n'ont jamais fait parler d'eux
et qui n'ont pas laissé d'image.
Tous ceux qui ont depuis les âges aimé sans cesse
et de leur mieux autant leurs frères que le Seigneur.
Ceux dont on ne dit pas un mot, ces bienheureux de l'humble classe,
ceux qui n'ont pas fait de miracle.
Ceux qui n'ont jamais eu d'extase
et qui n'ont laissé d'autre trace qu'un coin de terre ou un berceau.
Ils sont nombreux ces gens de rien,
ces bienheureux du quotidien qui n'entreront pas dans l'Histoire,
ceux qui ont travaillé sans gloire
et qui se sont usé les mains à pétrir, à gagner le pain.
sur tant de pierres et quelquefois dans nos prières.
Mais ils sont dans le cœur du Seigneur.
Et quand l'un d'eux quitte la Terre pour gagner la maison du Père,
une étoile naît dans les cieux. *


Et maintenant prions pour Breizh et ses habitants :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN


Je vous invite maintenant à aller honorer vos défunts !

Sur un signe d'Ysis, le servant fit sonner les cloches.


(((((((Bong))))))) ((((((Bong)))))) ((((((Bong))))))

* Robert Lebel
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