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[RP] Eglise Saint Tugdual de Tréguier II

Zakarine
Arrivée aux portes de la ville que Zakarine entendit les cloches de l'église. Elle se rappela soudain que c'était dimanche, jour de messe. Il n'y avait pourtant plus de curé, ni de diacre qui officiait à Tréguier. Peut-être y avait-il eu un changement depuis son départ? Elle devait cependant rentrer chez elle faire un brin de toilette avant de se rendre dans le lieu saint pour en avoir le coeur net.
La rouquine déposa ses affaires sous le porche et fila dans sa salle d'eau. Un bain revigorant lui fit le plus grand bien. Elle ne traîna pas en coquetterie excessive pour sa préparation et se rendit à l'église.

La messe était commencée. Zakarine ne reconnut pas la nouvelle officiante. Ayant raté le début de la cérémonie, elle répétait le credo que les fidèles venaient de terminer.


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN


La diaconesse ne s'éternisa pas en papoteries et envoya l'assistance vers leurs défunts. Zakarine, qui avait pour habitude de saluer ceux qui avaient le courage de venir à Tréguier afin de faire la messe à des habitants peu soucieux de la religion, s'approcha d'elle et se présenta, le tout accompagné d'une ravissante et respectueuse révérence..

Demat ma Soeur. Je suis Zakarine de l'Etoile Bleue, Comtesse du Kerborzh et actuellement tribun de notre adorable village marin. Je n'ai pas l'honneur de vous connaitre, soyez la bienvenue chez nous.
_________________
Ysilkerbellec
Citation:
Demat ma Soeur. Je suis Zakarine de l'Etoile Bleue, Comtesse du Kerborzh et actuellement tribun de notre adorable village marin. Je n'ai pas l'honneur de vous connaitre, soyez la bienvenue chez nous.


La Diaconesse se tourna vers la jeune femme, qui venait de l'interpeler.

Demat, Comtesse.

Tout en saluant, Ysil s'inclina en une profonde révérence.

Il est normal que vous ne me connaissiez point, je suis Soeur Ysil Ker Bellec, Diaconesse à Sant Brieg. Suite à la demande de l'Archidiacre, Monseigneur Meera, j'ai accepté de venir faire la messe à Tréguier, chaque dimanche. Mais, je rentre chez moi aussitôt. Cependant, si vous ou un habitant avez besoin de mes services pour un baptême ou un mariage, c'est avec joie que je resterai le temps qu'il faudra pour préparer et mener la cérémonie.
Zakarine
Zakarine lui sourit en retour. C'était bien la première fois qu'on faisait la révérence devant elle. Elle en fut très gênée. La Trégorroise était quelqu'un qui avait su rester très simple et humble, malgré son anoblissement.

Je vous remercie infiniment. J'espère que la vie religieuse de Tréguier redeviendra animée .. Kenavo ma Soeur..

Elle la salua de nouveau et rentra chez elle.
_________________
Ysilkerbellec
Comme chaque dimanche, la Diaconesse arriva de bonne heure à l'église. En ce mois de novembre, elle n'avait plus de fleurs à porter sur l'autel. Néanmoins, elle avait apporté une dentelle, trouvée au marché, qu'elle y déposa. Elle alluma ensuite les cierges, et remis la croix bien à sa place.
Puis elle fit signe au servant de sonner les cloches, appelant ainsi les fidèles à l'office.




Les paroissiens arrivèrent petit à petit, emmitouflés dans de chaudes pelisses, le nez rougi par le vent froid qui soufflait fort ce jour là.

Bienvenue en notre Sainte Eglise : nous sommes tous réunis pour rendre hommage au Très Haut.
Prions pour tous ceux qui sont actuellement dans les ténèbres, que la lumière du Très Haut les éclaire de nouveau.

Et maintenant, prions pour que nos fautes soient pardonnées :


Confiteor Deo omnipoténti,
Et omnes sanctis
Et vobis, fratres,
Quam peccávi nimis
Cogitatióne, Verbo et ópere.

Mea culpa, mea culpa, mea máxima culpa,
Ideo precor omnes Sanctos, et vos, fratres,
Oráre pro me ad Dóminum Deum nostrum

Amen.


La Diaconesse s'arrêta sur le passage de la vita de Christos et d'une voix douce commença la lecture.

Citation:
Chapitre 13

Et oui ! Cet homme là semblait capable de prodiges. Sa foi était si forte qu'il semblait être en communion avec le Très Haut. Lorsque nous cherchions à mieux le comprendre, et que nous l’interrogions, il nous répondait toujours, inlassablement :

" Mes amis, Dieu habite toute chose car il en est le créateur, qu'il s'agisse d'humains, de brins d'herbe, de papillons, de nuages, de la brise du vent... "

Mais Christos, lui, contrairement à nous, semblait presque atteindre la perfection divine ; il ressentait l'existence divine avec tant de foi qu'aucun prodige ne semblait lui être impossible.

Ainsi, après le départ mystérieux des soldats romains, qui, aujourd’hui, je m’en rends compte mes amis, devaient être tout simplement partis chercher du renfort, Christos nous guida vers une grande maison cossue et bourgeoise qui faisait taverne et gîte pour la nuit. Il avait décidé que nous nous établirions là pour loger jusqu’au lendemain.

Or, la fille de nos hôtes vint avec une cruche pour nous servir du pain et du vin, et Christos reconnut celle qui se nommait Natchiachia, et qui lui avait adressé la parole précédemment, lorsqu’elle était dans la foule.

Natchiachia versa le vin de sa cruche dans la corne de Christos, et lui demanda :
" Maître, je suis en proie à un profond tourment de l’âme. Je voudrais te suivre dans tes enseignements, mais j’aime un homme qui habite ici et qui se nomme Yhonny, je l’aime d’un amour pur comme le diamant… Que dit Aristote sur cette question que dois-je faire ? "

Christos lui répondit: " Lorsque deux êtres s’aiment d’un amour pur et qu’ils souhaitent perpétuer notre espèce par la procréation, Dieu leur permet, par le sacrement du mariage, de vivre leur amour. Cet amour si pur, vécu dans la vertu, glorifie Dieu, parce qu’Il est amour et que l’amour que les humains partagent est le plus bel hommage qui puisse lui être fait. Mais, comme le baptême, le mariage est un engagement à vie, aussi, Natchiatchia, choisis judicieusement, car une foi que tu auras épousé Yhonny, vous ne pourrez plus vous y soustraire. "

Comme cette dernière parole frappa d’étonnement l’assemblée, car l’époque était à l’inconstance… Natchiatchia reprit :

" Mais, Maître, serons-nous assez forts pour respecter ce choix et vivre sans pécher ? "

Alors, Christos répondit :
" Sachez que l’humain doute par nature, que l’amour qu’il éprouve pour Dieu et pour son prochain peut connaître autant d’aléas que la vie comporte d’épisodes. Mais la vie vertueuse est un idéal vers lequel l’homme doit tendre. Et, dans son chemin, il peut s’aider de la prière. La prière peut en effet être le moyen pour tous de renforcer cet amour lorsque cela est nécessaire. N’oubliez pas non plus la puissance de la miséricorde, qui est accordée grâce à la repentance. "

Christos se tourna ensuite vers nous, ses apôtres, qu’il avait nommés ses évêques. A nous, il nous dit :

" Et vous, mes amis, comme vous devrez vous consacrer totalement à Dieu, comme je le fais moi-même, l’amour humain dans ce qu’il a de personnel vous sera à jamais interdit. Vous vous devrez d’aimer l’Humain, et non un humain. En ceci, le mariage n’est pas pour vous, ni même l’acte de chair. "

Et comme certains apôtres se trouvaient déçus de cette règle, ils commencèrent à grogner en murmurant entre eux de vilaines paroles. Christos les regarda, et les avertit :

" Ces restrictions seront le prix de votre engagement. Apprenez à les aimer, car elles vous permettront de mener à bien votre sainte mission. "

Mais Daju, dont la chair était très faible, regardait Natchiatchia avec un regard concupiscent. De plus, il était d’un tempérament jaloux et n’appréciait ni l’amitié que Christos portait maintenant au Centurion, ni la bienveillance particulière dont il me gratifiait du fait de mon âge innocent. C’est pourquoi il se leva, courroucé, et s’écria :

" Et pourquoi devrais-je respecter cela ? pourquoi devrais-je obéir à un engagement qui ne me concerne pas ? Tu nous donne le rôle d’évêque, mais garde jalousement pour toi le commandement de l’Eglise…

Alors, Christos lui répondit calmement :
" Aussi vrai que je te le dis ; je garde le commandement car je suis le plus à même de vous guider. Sur tout le chemin que nous avons parcouru, j’ai été un père, un papa qui a veillé sur vous. Mais cela se paye de fatigue et de labeur. Mon rôle est difficile et usant… je m’épuise car je porte sur moi le poids de la souffrance des hommes.
Mais toi, Daju, je vois la colère envahir ton visage, sache que la tâche que je vous ai confiée à vous autres est tout aussi noble, et sera aussi difficile. D’ailleurs, pour vous seconder dans votre tâche, vous pourrez nommer d’autres guides, d’autres bergers qui auront la charge de chaque cité. Et vous serez ceux qui décideront quel successeur me trouver. "

Mais Daju était furieux, il devait avoir été corrompu par la créature sans nom car il ne pouvait en entendre d’avantage et il quitta la pièce sur ces entrefaites. Christos le regarda sans rien dire et son regard se posa alors sur le Centurion, qui était avec nous, et dont le glaive à son côté, tintait d’un cliquetis métallique. Christos se tourna vers lui et précisa :

" Et toi, Gracius, si tu veux aussi devenir un de ces bergers qui guidera le troupeau, tu devras laisser choir ton glaive, car les armes sont sources de violence alors que tu auras mission d’enseigner l’amitié et l’amour de Dieu. "
Et il nous répéta, à tous:
" Alors, mes apôtres, mes clercs, à vous de suivre le chemin que j’ai tracé pour vous, à vous de baptiser ceux qui veulent entrer au sein de la communauté des fidèles de Dieu, à vous d’ordonner prêtres ceux qui souhaitent se consacrer tout entier à l’amour de Dieu, à vous d’entendre en confession ceux qui souhaitent être lavés de leurs péchés, à vous de punir ceux qui ne sauront pas se montrer dignes de l’amour de Dieu et de prêcher au moins chaque dimanche, afin que la volonté du Très Haut s’accomplisse. "

Après cet épisode, Christos nous parla longtemps de son Eglise, de la manière dont il la voulait, avec une tête et des ramifications, tel un corps vivant. Et le tout reposant sur une base solide; le peuple des croyants. J'ai pris note, par ailleurs, de toutes ses recommandations, mes amis : ce sont celles que Titus et d'autres disciples ont largement diffusé après les avoir mises en oeuvre.

Si nous retenons bien la leçon cette jeune fille n'avait pas encore l'âge de donner l'accord profond qui est requis par le droit canon.


Mes frères et Soeurs après cette lecture récitons ensemble le crédo.


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


La religieuse se recueillit aussi laissant les fidèles à la méditation et la prière.
Ysilkerbellec
Ysil fit sonner les cloches, appelant ainsi les fidèles à l'office du dimanche.




(((((((Bong))))))) ((((((Bong)))))) ((((((Bong))))))

Les paroissiens ayant pris place, Ysil s'approcha de l'autel et prit la parole.

Bienvenue en notre Sainte Eglise !

Et maintenant, prions pour que nos fautes soient pardonnées :

Je confesse à Dieu tout puissant
À tous les saints
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup péché
En pensées, en paroles, en action.
Je supplie tous les Saints
Et vous, mes amis,
De Prier le Créateur pour moi
Que le très haut nous accorde le pardon
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.


La Diaconesse ouvrit le Livre des Vertus :

Aujourd'hui je vais vous lire un passage du Livre des Vertus. Il traite de la Créature sans Nom et de son influence sur les hommes, selon Saint Origène.


Les hommes subissant les tentations de la créature sans nom possèdent le libre arbitre d'y céder ou non. Mais les hommes peuvent céder plus ou moins fortement à cette tentation.
Ainsi, la créature sans nom pourra entrainer plus ou moins fortement un homme dans le mal, mais il restera toujours une part de Dieu en chacun de nous.
C'est pourquoi certains se laisseront tenter par la créature sans nom, mais pour de petits péchés, un vol occasionnel, un accès de colère passager, un excès soudain de narcissisme, un comportement parfois égoiste.
Mais d'autres se laisseront entrainer plus profondément par la créature sans nom, ils seront en permanence violents, deviendront des assassins, mais dans le même temps garderont des aspects bons.
Car Dieu est présent en chacun de nous, il nous inspire le bien, mais la créature sans nom tente de nous en détourner, chacun, avec son libre arbitre, sera plus ou moins entrainer par elle vers le côté obscur !
Christos, lui même, durant les 40 jours que durèrent sa traversée du désert, dû faire face à la créature sans nom et résister à sa voix tentatrice.
Mais Christos repoussa la voix de la facilité que lui proposait la créature sans nom et il rejeta la paresse, la gourmandise, la luxure, l'orgueil, l'envie et l'avarice

Citation:

Vita de Christos - Chapitre V
La créature sans nom dit : " Dieu nous a faits ses enfants car nous sommes les plus fortes de ses créatures. Parmi nous, je suis sa préférée, car je suis le plus fort de nous tous. J’ai compris que le fort devait dominer le faible, comme vous les hommes, dominez les vaches, les cochons et les moutons. Dieu nous a donné Sa création pour nous apporter les mille plaisirs du corps et de l’esprit que nous méritons. Y a-t-il un meilleur moyen de Lui rendre hommage autrement qu’en sachant apprécier les plaisirs de Sa création? "

Mais Christos lui rétorqua : "Va-t’en, tentatrice! Ta présence parmi la création est une injure faite à Dieu. Sache que tu n’es pas Sa préférée. Il t’a reléguée dans l’ombre, car tu t’es détournée de Sa lumière. Il ne t’a laissé la parole qu’afin d’éprouver la foi des humains. "

et il ajouta: “Dieu nous a fait ses enfants car nous sommes les seuls à savoir aimer sans rien attendre en retour. Il ne t’a pas donné ce titre, vile créature, car tu n’as pas de cœur, car ton âme est noire comme le jais. Certes, le monde, créé par Dieu, est source de mille plaisirs. Certes, c’est lui rendre hommage que de savoir les apprécier à leur juste valeur. Mais ces plaisirs doivent être dégustés et non dévorés. Seule la vertu, telle que nous l’a enseignée le prophète Aristote nous permet d’apprécier les plaisirs du monde sans tomber dans le vice et le péché.”

Il conclut enfin: “Car le péché est la négation de la perfection divine. L’abandon total aux mille plaisirs s’accompagne du détournement de l’amour de Dieu, alors que le goût simple et mesuré de la création divine ne peut se faire que dans l’amour de son créateur. Alors va t'en!"

Aussitôt, la créature sans nom, qui rampait à ses côtés, disparut, le laissant aux portes du désert. Il avait traversé ce pays de tentations durant quarante jours.

La créature sans nom tenta alors une dernière fois d'écarter Christos de la vertu et lui exposa ce qui est pour elle le sens de la vie.


Comme nous pouvons le voir, les propos fallacieux de la créature sans nom n'eurent aucun effet sur Christos qui sut lui résister.
Car la créature sans nom n'est pas invincible, au contraire.
Le jour où tous les hommes sauront la repousser, tout comme Christos l'a fait, alors elle disparaitra.
L'Humanité, par le libre arbitre que Dieu lui a donné, a son avenir entre ses mains. Il revient à chaque homme de savoir résister à la créature sans nom pour éviter que celle-ci ne l'entraine vers sa destruction finale.


Je vous laisse méditer sur ce texte.


Mes Frères et Soeurs, récitons maintenant le Credo :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Amen.


Allez en Paix, et bon dimanche.
Ysilkerbellec
La religieuse rendit, comme chaque dimanche à l'église. Ce jour était un peu particulier, le premier jour de l'Avent. Sur un geste de la Diaconesse, le servant fit sonner les cloches.



Les fidèles étaient arrivés petit à petit, malgré le vent qui gelait les visages et les mains.
Ils avaient pris place et Ysil les accueillit d'un large sourire.


Bienvenue à tous en notre Sainte Eglise !
Nous allons prier pour que nos fautes nous soient pardonnées.


Je confesse à Dieu tout puissant
À tous les saints
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup péché
En pensées, en paroles, en action.
Je supplie tous les Saints
Et vous, mes amis,
De Prier le Créateur pour moi
Que le très haut nous accorde le pardon
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Aujourd'hui est un jour particulier, puisque le premier jour de l'Avent.
Voici une prière particulière pour un jour particulier :


Citation:
Allume une braise dans ton cœur,
C’est l’Avent.
Tu verras, l’attente n’est pas vaine quand on espère quelqu’un.

Allume une flamme dans tes yeux,
C’est l’Avent.
Regarde autour de toi, on a soif de lumière et de paix.

Allume un feu dans tes mains,
C’est l’Avent.
Ouvre-les à ceux qui n’ont rien, ta tendresse est à bout de doigts.

Allume une étoile dans ton ciel,
C’est l’Avent.
Elle dira à ceux qui cherchent qu’il y a un sens à toute vie.

Allume un foyer en hiver,
C’est l’Avent.
Les transis du cœur et du corps viendront et il fera chaud au cœur du monde.
II suffit d’une seule braise, pour enflammer le monde,et réchauffer le cœur le plus froid*.


Les paroissiens reprirent en choeur la prière.

Mes Frères et Soeurs, récitons maintenant le Credo :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Amen.


Je vous invite maintenant à regagner vos demeures et à fêter le début de l'Avent.

*Père Robert Riber
Beeky
Assista à l'office et tiqua...
_________________

En mode wouhacances jusqu'au 7
Ysilkerbellec
Ysil arriva tranquillement à l'église, se dirigea vers l'Autel, et alluma les cierges.

Sur un geste de sa part, le servant fit à nouveau sonner les cloches, appelant les fidèles à l'office.


(((((((Bong))))))) ((((((Bong)))))) ((((((Bong))))))


La paroissiens étant arrivés, Ysil décida de commencer la messe.

Bienvenue en notre Sainte Eglise : nous sommes tous réunis pour rendre hommage au Très Haut.

Je veux, avant tout vous annoncer, qu' à partir d'aujourd'hui, nos prières seront dites en breton.

Nous allons prier pour que nos fautes nous soient pardonnées.


Kofes a ran ouzh Doue,
ouzh an holl sent, hag ouzoc'h ivez, ma mignoned,
peogwir 'm eus pec'het kalz, e soñj, e komz, en ober.
Aspediñ a ran an holl sent ha c'hwi, ma mignoned,
da bediñ ar C'hrouer evidon.
Doue d'hor roio ar pardon, an absolvenn ha distaol hor pec'hedoù.


Ysil ouvrit le Livre des Vertus, à la page du texte qu'elle avait choisi pour le prêche du jour.

Aujourd'hui, je vais vous lire un texte traitant de la Méditation, selon Barnabé.

Citation:
Première Méditation

Lors d'un pélerinage à travers la France, Barnabé s'arrêta un jour dans un petit village en campagne Bourguignone. Arrivé sur la place il invita les habitants de la bourgade à se rapprocher de lui :

« Venez chers amis, venez ! »
Les gens commencèrent à s'approcher et à s'agglutiner autour de lui. Avant de commencer son prêches, il tint bien haut une pièce d'un écu d’or. Alors il demanda :
« Qui aimeraient avoir cet écu ? »
Les mains commencèrent alors à se lever. Il dit :
« Je vais donner cet écu à l'un d'entre vous, mais avant laisser moi faire quelque chose ».
Il mordit et cracha sur la pièce. Ensuite, il demanda :
« Est-ce que quelqu’un veut toujours cet écu ? »
Les mains restèrent levées.
« Très bien, mais la désirerez-vous toujours si je fais ceci ? »
Il jeta alors l’écu paterre sauta à pieds joints dessus, l'écrasants autant que possible, le recouvrant de poussière, de terre et de crotin de cheval. Il demanda :
« Qui veut encore cet écu ? »
Évidemment, les mains continuèrent de se lever, malgré l’aspect et l'odeur que pouvait maintenant avoir cet écu traîné sur le sol.
« Mais amis, vous venez d'apprendre une leçon... Peu importe ce que je fais avec cet écu, vous le voulez toujours parce que sa valeur n'a pas changé, il vaut toujours 1 écu. »
« Alors pensez à vous, aux autres, à votre vie, à leurs vies. Plusieurs fois dans votre existence vous serez froissés, rejetés, souillés par des gens par des événements. Vous aurez l'impression que vous ne valez plus rien mais en réalité votre valeur n'aura pas changé aux yeux des gens qui vous aiment ! »
« La valeur d'une personne ne tient pas à ce que l'on a fait pas, vous pourrez toujours recommencer et atteindre vos objectifs car votre valeur intrinsèque est toujours intacte ».



Je vous laisse donc méditer sur la valeur de nos personnes ...

Mes frères et Soeurs après cette lecture récitons ensemble le crédo.


Krediñ a ran e Doue, an Uhel-Meurbet hollc’halloudek,
Krouer an Neñv hag an Douar,
An Ifernoù hag ar Baradoz,
Barner hon ene war hor marv,
Hag en Aristot, e brofed,
Mab Nikomak ha Faetis,
Kaset evit kelenn ar furnez
Ha lezennoù Doue an Hollved d’an dud dianket.
Krediñ a ran ivez e Kristos,
Ganet eus Maria ha Jiosep,
Gouestlet en deus e vuhez evit diskouez hent ar Baradoz deomp.
Goude en deus diwasket poanioù dindan Ponce,
Eo marvet er verzherinti evit salviñ ac’hanomp.
Aet eo da gavout an Heol el lec’h ma oa Aristot en tu dehou d’an Uhel-Meurbet o c’hortoz anezhañ.
Krediñ a ran e Ober an Doue ;
E Iliz aristotelek ha romanek ;
E komunion ar sent ;
E distaol ar pec’hedoù ;
Er vuhez peurbad.
Amen.


Maintenant, je vous invite à regagner vos demeures, ou, pour certains, les tavernes.
N'oubliez pas d'être charitables envers vos prochains, de ne pas céder à la médisance, et de donner toute sa place au Très Haut dans vos actions de tous les jours.
Bon dimanche à tous.
Ysilkerbellec
Ce matin là, et comme chaque dimanche, la religieuse se rendit à l'église.
Elle alluma les cierges, et fit signe au servant, qu'il pouvait sonner les cloches.


(((((((Bong))))))) ((((((Bong)))))) ((((((Bong))))))

Les fidèles ayant pris place, Ysil leur souhaita la bienvenue et débuta l'office.


Bienvenue en notre Sainte Eglise. Prions afin que nos fautes nous soient pardonnées.

Kofes a ran ouzh Doue,
ouzh an holl sent, hag ouzoc'h ivez, ma mignoned,
peogwir 'm eus pec'het kalz, e soñj, e komz, en ober.
Aspediñ a ran an holl sent ha c'hwi, ma mignoned,
da bediñ ar C'hrouer evidon.
Doue d'hor roio ar pardon, an absolvenn ha distaol hor pec'hedoù.*


*Je confesse à Dieu tout puissant
À tous les saints
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup péché
En pensées, en paroles, en action.
Je supplie tous les Saints
Et vous, mes amis,
De Prier le Créateur pour moi
Que le très haut nous accorde le pardon
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Ysil ouvrit le Livre des Vertus, à la page du texte qu'elle avait choisi pour le prêche du jour.

Aujourd'hui, je vais vous lire un texte traitant de la Méditation, selon Barnabé. Ce sera la seconde Méditation.
Citation:


Seconde Méditation

C’était un jour particulièrement ensoleillé. Barnabé marchait sur les routes depuis deux jour. Il arriva à Niort, et sentit l’atmosphère joyeuse. La place et les rues du village fourmillaient de monde, c’était la kermesse ! Une course, opposant tous les hommes forts du village, venait de se terminer, et le vainqueur était plébiscité et adulé par la foule. Les vaincus le portait sur leurs épaules sans amertume aucune. Barnabé fut littéralement happé et entraîné par la foule dans les farandoles qui se mettaient à tourner autour de la place. Quelques heures plus tard, en fin d’après-midi, quand les esprits se sont un peu calmés, Barnabé pris la parole, comme il le fit tant d’autres fois.


Mes amis, je dois dire que cette journée sera inoubliable pour moi, vous ne me connaissiez pas, pourtant, vous m’avez invité à partager votre joie, comme si j’avais toujours habité votre village, mais laissez moi, maintenant, vous conter une histoire :

Il était une fois une course de jeunes orphelins, dans un village, dans le sud du royaume.
L'objectif était d'arriver en haut d'une haute colline.
Beaucoup de gens se rassemblèrent pour les voir et les soutenir.
La course commença.
En fait, les gens ne croyaient pas possible que des orphelins, amaigris et chétifs, puissent atteindre la cime, et toutes les interventions que l'on entendait étaient de ce genre :
"Quelle peine, ils n'y arriveront jamais !"

Les enfants commencèrent à se résigner, sauf un qui continua de grimper.
Et les gens continuaient :
"Quelle peine, ils n'y arriveront jamais !"
Et les enfants s'avouèrent vaincus, sauf un, toujours le même, qui continuait à insister.

A la fin, tous se désistèrent, sauf un, qui, seul et avec un énorme effort, rejoignit le haut de la colline. La foule et les autres orphelins voulurent savoir comment il avait fait.
Un homme s'approcha pour le lui demander, et découvrit… …que l’enfant était sourd !

Barnabé s’arrêta et regarda son public rassemblé autour de lui. Certains, intrigués par ce prêche, s’étaient approchés, puis assis autour de l’orateur à la lueur des lampions. Il reprit :

Moralité, n'écoutez pas les personnes qui ont la mauvaise habitude d'être négatives, car elles volent les meilleurs espoirs de votre cœur !
Rappelez-vous toujours le pouvoir qu'ont les mots que vous entendez ou que vous dites.
Soyez toujours positifs !
Soyez toujours sourd quand quelqu'un vous dit que vous ne pouvez pas réaliser vos rêves.

Il laissa la foule pensive, referma son baluchon, et emporta les quelques fruits que les villageois lui avaient donné.



Comme Barnabé, je vous incite à ne pas écouter les défaitistes. Soyez les maîtres de votre vie et réalisez vos rêves : si vous êtes positifs, vous réussirez toujours !
Je vous laisse méditer sur ce texte et sa morale.


Mes frères et Soeurs, après cette lecture, récitons ensemble le crédo.

Krediñ a ran e Doue, an Uhel-Meurbet hollc’halloudek,
Krouer an Neñv hag an Douar,
An Ifernoù hag ar Baradoz,
Barner hon ene war hor marv,
Hag en Aristot, e brofed,
Mab Nikomak ha Faetis,
Kaset evit kelenn ar furnez
Ha lezennoù Doue an Hollved d’an dud dianket.
Krediñ a ran ivez e Kristos,
Ganet eus Maria ha Jiosep,
Gouestlet en deus e vuhez evit diskouez hent ar Baradoz deomp.
Goude en deus diwasket poanioù dindan Ponce,
Eo marvet er verzherinti evit salviñ ac’hanomp.
Aet eo da gavout an Heol el lec’h ma oa Aristot en tu dehou d’an Uhel-Meurbet o c’hortoz anezhañ.
Krediñ a ran e Ober an Doue ;
E Iliz aristotelek ha romanek ;
E komunion ar sent ;
E distaol ar pec’hedoù ;
Er vuhez peurbad.
Amen.*


*Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Amen.


La messe est terminée : je vous invite à regagner vos demeures, à y préparer un bon repas dominical pour vos familles.
Soyez heureux. Bon dimanche à tous et toutes.
Ysilkerbellec
En ce dimanche brumeux, aucune cloche ne sonna pour appeler à l'Office.
La religieuse avait, en effet, accompagné les volontaires bretons, partis défendre Felger.
mopa, incarné par Arkazan
bonjours a tous
Hope
Un passage à Tréguier, une demande. Pas une demande en mariage rhooo. Une demande de baptême.
Alors la blonde s'exécute, fidèle à ses croyances et surtout disponible.
Elle arrive sur le parvis de l'église, elle sourit, souvenirs, souvenirs, puis elle pousse les lourdes portes. L'église est bien entretenue, Meera est contente de celle qui oeuvre ici lorsqu'elle le peut.

Juste le temps de préparer tout pour le sacrement et elle sera prête.

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Hope
Un autre jour, un autre endroit, mais pour un baptême.



Meera est bien présente comme promis pour officier.

La Borgne avait au préalable placé des feuillets à l'entrée de l'église de Tréguier.Bien-sur comme d'habitude elle est accompagnée de Sheïma sa fille de sept ans.
Elle accueille les invités en les saluant un à un.


- Bienvenue dans la maison du Très-haut.


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Aureganedecoetlogan
Ce jour là, Carole, se dirigeait le coeur battant vers l'église, où Meera l'attendait pour son baptême;

La dernière fois qu'elle l'avait fait c'était le père odovcer_premier devant un verre..

Elle sentait sa gorge se nouer par la peur. Mais, la présence de Zak à ses côtés en tant que marraine la rassurait.

Elle entrait dans l'église et salua Meera :


Demat ma mère ! je suis prête.
Zakarine
Le jour J était arrivé. Son amie Carole allait se faire baptiser et elle l'avait choisie pour marraine. Quel honneur pour Zakarine! La rousse en avait été toute émue. Même si elle savait qu'il n'y aurait pas grand-monde, elle tenait à se vêtir en grand car la future baptisée méritait le soin que Zakarine allait mettre dans sa tenue. Même si elle avait été anoblie, possédant le titre de Comtesse, elle avait su rester humble.

La rouquine passa des heures à se préparer. Après son bain, elle ressortit sa robe des grands jours, celle que Gin, son amie couturière, lui avait confectionnée. Elle se fit aider par Emeric pour la passer et coiffa longuement ses long cheveux de feu. Parfumée, maquillée, elle monta sur son coche attelé par les bons soins Arthur et se dirigea vers l'église où la cérémonie allait se dérouler.


Meera, qu'elle n'avait pas revue depuis son départ de Tréguier, allait célébrer le baptême de Carole. Zakarine se fit aider pour descendre de voiture par le cocher, sa robe n'étant pas très pratique. Elle se dirigea vers le parvis de l'église où l'officiante attendait les fidèles. Elle la salua d'un grand sourire

Demat Meera. Quel plaisir de vous revoir en cet heureux jour! Carole m'a fait l'honneur de me demander d'être sa marraine et j'ai accepté, bien entendu.


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