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[RP] Eglise Saint Tugdual de Tréguier II

Hope
Meera sourit en voyant la futures baptisée et sa marraine.

- Carole, Zakarine, je vous souhaite la bienvenue dans la maison du Très-haut, prenez place s'il vous plait.

Dans chaque geste, tenir le livre, se déplacer jusqu'au baptistère, à installer Carole, sa fille Sheïma l'aidera et elle n'en était pas peu fière la Borgne.

Elle ouvrit son grand livre des vertus puis scruta l'assistance en faisant un grand signe de croix.


- Mes biens chers enfants, soyez bienvenus dans la maison du Seigneur. En ce lieu de plénitude et de paix de l'âme et de l'esprit nous allons voir se lever un jour nouveau et d'une haute importance. La vie est faite de moments difficiles auxquels il nous faut nous préparer comme de moments délicieux qu'il nous est tenu de cueillir et croquer à pleine dents. Aujourd'hui est un jour intensément riche mais non moins important et spécial. Car comme la fleur éclot du sol et se nourrit du soleil, le Tout Puissant va baigner de sa vivifiante luminescence l'âme de son enfant, Carole va entrer en ce jour dans la famille d'Aristote et recevoir le premier sacrement d'une vie que nous lui souhaitons pleine de grâce.



Elle s'éclaircit la voix pour reprendre son introduction.

- Si au départ il n'y avait rien, qu'ensuite la vie apparut ce n'était pas pour rien. Le Très Haut par son amour avait engendré le jour et la nuit, l'eau et la terre, le feu et la pluie, les éléments essentiels de ce qui nous entoure. Il avait vu cela bon et poursuivit son élogieux travail, de par sa volonté un homme apparut avant d'être secondé d'une femme. Tout sur cette terre leur fut soumis, de la plus simple plante au plus complexe animal. Ils procréèrent et perpétrèrent ainsi l'œuvre divine, et la terre se peupla. Quand alors survint l'impensable, car doué de raison et de libre arbitre, l'homme se laissa tenter par la créature sans nom et il commit le péché originel. Dieu était en colère, si bien qu'il décida de reprendre aux hommes tout ce qu'il leur avait donné et les pria désormais de faire pénitence. Les temps passèrent et la multitude sombra maintes fois dans l'égarement. Il envoya ses prophètes mais rien n'y fit, son fils lui même fut refusé par une partie de l'humanité. De siècle en siècles et ce jour de nouveau un culte lui est voué, gardé par la sainte et indivisible église aristotélicienne dans la personne du pape et de chaque de ses représentants sur la terre afin que plus jamais, aucune âme ne s'égare. Nous ne nous limitons cependant pas à commémorer ce souvenir de lui, nous le vivifions, le nourrissons à force de louanges et de prières.

Elle s'arrêta un court instant avant de poursuivre...

- Aujourd'hui Carole va reconnaître dieu comme le moteur du monde, elle va lui signifier son amour et l'accepter comme guide dans la vie de chaque jour. Elle va prêter un serment d'allégeance et donner à sa vie le seul vrai sens qui soit indispensable à notre existence.



Elle observa chaque visage présent avant de reprendre.

- Mes amis, confessons nos fautes avant de recevoir la lumière...



La jeune femme ferma les yeux, les mains jointes dans cet instant de recueillement avant d'embrasser le livre des vertus. Elle avança ensuite d'un pas.

- Maintenant que nous sommes tous et toutes purifiés, rendons grâce au Seigneur et affirmons notre foi à travers le crédo aristotélicien.

Elle regarde sa fille, Sheïma, c'est elle qui commencera à réciter à haute voix afin que chacun la suive.

    Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
    Créateur du Ciel et de la Terre,
    Des Enfers et du Paradis,
    Juge de notre âme à l'heure de la mort.

    Et en Aristote, son prophète,
    le fils de Nicomaque et de Phaetis,
    envoyé pour enseigner la sagesse
    et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

    Je crois aussi en Christos,
    Né de Maria et de Giosep.
    Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
    C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
    Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
    Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

    Je crois en l'action Divine;
    En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
    En la communion des Saints;
    En la rémission des péchés
    En la Vie Éternelle.
    AMEN

_________________
Aureganedecoetlogan
Elle s'installa et écouta avec attention le mot d'accueil et l'introduction de meera.

Elle reprit avec Meera la confession :


je confesse à Dieu
Tout puissant
à tous les saints
et à vous mes amis
parce que j'ai beaucoup pêché
en pensée, en parole, en action

je supplie tous les Saints,
et vous, mes amis
de prier le Créateur pour moi

Que le Très Haut nous accorde
le partdon, l'absolution
et la rémission de tous nos pêchés


Puis, elle entama à la suite de Meera le credo


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
AMEN


Au fur et à mesure des prières, elle se sentit se détendre et amorça un joli sourire. Elle venait de se faire pardonner le fait d'avoir fauté en dehors de tout lien de mariage.
Sisoue
Les cloches sonnaient , sonnaient ....Toujours en façonnage de petits pains de Noël Sisoue fronça les yeux .

Mais pourquoi les cloches sonnent autant ? Ce n'est pas Dimanche ?

le temps de se poser ces questions et d'un coup , elle écarquille les yeux en grand .

Le baptême !!! Le baptême de Carole , j'avais complètement oublié ! laissant sa pâte de pain sur la table , elle part en courant de sa boulangerie , claque la porte , se secoue en chemin le restant de farine qu'il pouvait rester , pas le temps de faire la coquette et en un rien de temps se trouve devant la porte de l'église , entre le plus discrètement possible , s'installe et récite le crédo qui était dit .

La cérémonie venait de commencer il était encore temps , elle ferma les yeux et tout en reprenant son souffle récita :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
AMEN
Hope
La Borgne invita alors la future baptisée, celle qui serait sous peu son guide, et tous ceux qui le souhaiteraient, à la suivre jusqu'au baptistère.

- Zakarine, vous avez ce jour acceptée d'être marraine de Carole.

Elle lui sourit.

- Acceptez-vous, dès lors, de la conduire sur le chemin des Vertus d'Aristote ? Jurez-vous de répondre présente si elle s'égare, et la relever si elle venait à trébucher sur un des nombreux obstacles et autres tentations qui jalonnent la vie d'un fidèle ?

Elle attend puis.

- Pouvez-vous lui assurer, maintenant, qu'en chaque instant où elle doutera, vous serez là, pour prester une ouïe attentive à ses interrogations, et lui apporter vos conseils ?

Ensuite

- Faites-vous vœu de lui offrir la Lumière, si ses yeux venaient a se trouver dans l'obscurité ?

Puis ensuite à la baptisée.

- Pour vivre dans la liberté des enfants de Dieu, rejetez-vous le péché?
Pour échapper au pouvoir du péché, rejetez-vous ce qui conduit au mal?
Pour suivre Jésus Christ, rejetez-vous Satan qui est l'auteur du péché?


Carole devra dire après chaque phrase, oui je le rejette.
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Aureganedecoetlogan
A l'invitation de Meera, elle suivit zak en se rendant au baptistère.

A chaque réponse positive que Zak aux questions de Meera, elle souriait. Elle sait qu'elle peut compter sur elle ; les amis sont faits pour ça.

Quand ce fut son tour, elle s'éclaircit la voix afin de prononcer de façon à ce que tout le monde puisse l'entendre

A la question Pour vivre dans la liberté des enfants de Dieu, rejetez-vous le péché?
Elle répondit :

je le rejette

A la questionPour échapper au pouvoir du péché, rejetez-vous ce qui conduit au mal?
Elle répondit
:
je le rejette
A la questionPour suivre Jésus Christ, rejetez-vous Satan qui est l'auteur du péché?
Elle répondit :

je le rejette
Zakarine
Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
AMEN



Zakarine récita le credo du début de la cérémonie. Ensuite, comme elle était marraine, Meera lui posa les questions traditionnelles.

Citation:
- Pouvez-vous lui assurer, maintenant, qu'en chaque instant où elle doutera, vous serez là, pour prester une ouïe attentive à ses interrogations, et lui apporter vos conseils ?
- Faites-vous vœu de lui offrir la Lumière, si ses yeux venaient a se trouver dans l'obscurité ?


Aux deux questions, la rousse répondit par l'affirmative.

Oui, je lui assure que je serai présente chaque fois qu'elle aura besoin de moi. Et oui, j'en fais le voeu!

Elle avait parlé d'une voix légèrement tremblant d'émotion. Elle se mit à sourire pour écouter la suite, lorsque l'officiante se tourna vers Carole. Zakarine écouta religieusement.
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Hope
L'Archidiacre elle invita la future baptisée à poser son regard sur son missel, ouvert à une page grandement enluminée, celle contenant le serment d'allégeance à l’Église Aristotélicienne Romaine.

- Carole, à vous de nous confirmer, par la récitation de ces quelques mots, que vous souhaitez entrer dès à présent dans la communauté des fidèles aristotéliciens.


Citation:
Je reconnais en Dieu le moteur du monde
La pensée suprême est la cause efficiente et finale du monde
Je reconnais l'église Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante de l’Être Divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection devant Dieu dans la contemplation éternelle de sa beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisée et serviteur de Dieu tout Puissant.

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Aureganedecoetlogan
Elle regarda les enluminures. Elle était comme hypnotisée par tant de beauté.
Elle mit quelques minutes avant de commencer à lire ces quelques lignes :

Je reconnais en Dieu le moteur du monde
La pensée suprême est la cause efficiente et finale du monde
Je reconnais l'église Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante de l’Être Divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection devant Dieu dans la contemplation éternelle de sa beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisée et serviteur de Dieu tout Puissant.


Une fois fini, elle poussa un gros soupir de soulagement.
Hope
Meera joignit ses mains en coupe et les plongea dans l'eau fraîche du baptistère, puis versa l'eau ainsi recueillie sur la tete de la jeune femme quand celle si se fut penchée au dessus du meuble de pierre, tout en récitant la formule habituelle.

- Par Immersion, Dieu détruit l'être existant par hasard pour faire naitre, engendrée d'en Haut, la personne née par dessein. Lors de cette Humanisation, tu rejoins la communauté de Dieu, qui demande à ton âme de chercher la Vertu, à ton esprit de connaitre la Raison. Car en vérité, Aristote commande que l'homme s'immortalise pour faire vivre la partie la plus noble qui est en lui. Petite par sa masse mais qui par sa puissance et sa valeur dépasse tout.

Une pause.

- Carole, en ce vingt troisième jours du mois de décembre mille quatre cent soixante trois, je te baptise au nom de l'Église Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité.

Elle s'essuya prestement les mains sur une petite serviette de drap qu'elle prenait soin de toujours avoir avec elle lors des cérémonies de baptêmes, et la tendit ensuite à la désormais fidèle, lui permettant ainsi d'essuyer les gouttelettes d'eau qui ruisselaient sur son visage.

La Borgne prit ensuite une bougie qu'elle tendit à la marraine Zakarine, afin qu'elle puisse transmettre à sa filleule le symbole de la lumière.



- Carole reçois ce cierge, symbole de la Lumière de Dieu. Portes cette Lumière à ton prochain, que tes actes soient toujours guidés par la volonté de bien faire et de servir le Très Haut !

Et n'oublies point qu'une conduite déplorable pourrait t'amener à perdre ce statut de baptisée, alors prends bien soin de toujours peser le poids de tes décisions et de tes paroles.


Ensuite, elle plongea la main dans la poche de son scapulaire noir, et en retira un pendentif circulaire, de couleur cyan, gravé d'une croix aristotélicienne. Elle le donna à la marraine, et attendit qu'elle l'ait transmis pour enchaîner.

- Reçois également cette médaille, signe de ton statut de fidèle


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Zakarine
Meera tendit le cierge à Zakarine qui l'attrapa.



Une chaude lumière émanait de cette bougie d' une douceur intense. Délicatement, elle la tendit à son tour à sa filleule, toujours très émue.

Voici le cierge qui éclairera ton chemin. prends soin de toujours suivre celui du bien et d'ignorer celui du mal..

Zakarine lui sourit et écouta en silence.
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Aureganedecoetlogan
Elle prit la serviette que Meera lui tendait pour essuyer l'eau du baptême qui dégoulinait sur le visage.

Puis, elle prit le cierge des mains de zak, sa marraine et lui murmure

merci d'être là à mes côtés

Tout en écoutant Meera, elle se disait qu'elle devrait essayer de faire plus attention à ses gestes et paroles.

Elle reçut la médaille et la regarda sur toutes les faces Elle trouvait cette médaille très jolie. Puis elle l'embrassa comme signe de respect avant de la ranger.
Ysilkerbellec
De retour de Felger, la religieuse avait repris le chemin de Tréguier. Elle y arriva de bon matin, ce dimanche.
Quelques fidèles étaient déjà là, priant dans le silence de l'Eglise Saint Tugdual.

Ysil fit signe au servant de faire sonner les cloches :


(((((((Bong))))))) ((((((Bong)))))) ((((((Bong))))))

Les derniers paroissiens arrivés, le Vicaire de Sant Brieg débuta l'office.


Bienvenue en notre Sainte Eglise. Nous sommes tous réunis icelieu pour rendre hommage au Très Haut. Prions maintenant, pour nos fautes nous soient pardonnées.

Kofes a ran ouzh Doue,
ouzh an holl sent, hag ouzoc'h ivez, ma mignoned,
peogwir 'm eus pec'het kalz, e soñj, e komz, en ober.
Aspediñ a ran an holl sent ha c'hwi, ma mignoned,
da bediñ ar C'hrouer evidon.
Doue d'hor roio ar pardon, an absolvenn ha distaol hor pec'hedoù.*


*Je confesse à Dieu tout puissant
À tous les saints
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup péché
En pensées, en paroles, en action.
Je supplie tous les Saints
Et vous, mes amis,
De Prier le Créateur pour moi
Que le très haut nous accorde le pardon
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Ysil ouvrit le Livre des Vertus, à la page du texte qu'elle avait choisi pour le prêche du jour.


Nous nous étions arrêtés à la Seconde Méditation, selon Barnabé. Je vais maintenant vous lire la Troisième Méditation.

Citation:
Troisième Méditation

Lors d’un de ses voyage, Barnabé s’arreta dans un petit village champenois, tout près d’Argonne. Il n’y avait pas d’église, juste une petite chapelle dans la rue principale. Barnabé s’agenouilla devant et pria plusieurs heures. Les habitants curieux s’approchèrent et l’invitèrent à boire un verre à la taverne du village. Barnabé accepta, et les conversations allèrent bon train jusqu’en début de soirée quand il décida de s’adresser aux villageois juste avant de les quitter.
S’adressant à eux, il posa un bocal à large ouverture sur la table devant lui.
Ensuite il sortit une douzaine de pierres grosses comme le poing et les plaça soigneusement, une par une, dans le bocal.
Quand celui-ci fut rempli jusqu’au bord, il demanda :

« Ce bocal est il plein ? »

Tout le groupe répondit :
« Oui ! »
« Vraiment ? »

Il sortit de sous la table un seau de gravier qu’il versa dans le bocal.
Il secoua ce dernier, et les graviers tombèrent dans les interstices entre les pierres. Souriant, il demanda au groupe :
« Et maintenant, ce bocal est il plein ? »
« Probablement pas »
dit quelqu’un.
Il sortit alors un seau de sable et le versa dans les espaces laissés par les pierres et le gravier.
Et de nouveau, il demanda :
« Ce bocal est il plein ? »
« Non
, dit en coeur le groupe de villageois. »
« Bien ! » dit il à nouveau en sortant une carafe d’eau.
Quand il eut versé de l’eau jusqu’au bord, il regarda le groupe et demanda :
« A quoi sert cette démonstration ? »
L’aubergiste leva le doigt et dit d’une voix forte et rugeuse :
« Cela signifie qu’aussi bien rempli soit notre journée, si on travaille dur, on peut toujours en faire un peu plus »
« Non, la vérité qu’illustre cette histoire c’est que si vous ne mettez pas les grosses pierres d’abord, vous ne pourrez pas les mettre du tout. Si le sable est mis en premier, il n’y aura de place pour rien d’autre. Quelles sont les grosses pierres de votre vie ? Le projet que vous voulez réaliser ? Du temps passé avec ceux que vous aimez ? Votre travail ? Vos écus ? Une cause ? Accompagner d’autres gens ?
Demandez vous quelles sont les grosses pierres de votre vie de paysan et de famille puis remplissez le bocal. Rappelez vous que si vous ne mettez pas ces grosses pierres en premier, elles ne tiendront pas du tout.


Barnabé salua alors les villageois et repartit sur les routes du royaume vers de nouveaux villages.


Je vous laisse réfléchir à cette méditation, dont la morale est simple : réfléchissez à votre vie, à vos projets, et faites tout ce qu'il faut pour qu'ils soient réussis, dans l'Amour du Très Haut.



Mes frères et Soeurs, après cette lecture, récitons ensemble le crédo.

Krediñ a ran e Doue, an Uhel-Meurbet hollc’halloudek,
Krouer an Neñv hag an Douar,
An Ifernoù hag ar Baradoz,
Barner hon ene war hor marv,
Hag en Aristot, e brofed,
Mab Nikomak ha Faetis,
Kaset evit kelenn ar furnez
Ha lezennoù Doue an Hollved d’an dud dianket.
Krediñ a ran ivez e Kristos,
Ganet eus Maria ha Jiosep,
Gouestlet en deus e vuhez evit diskouez hent ar Baradoz deomp.
Goude en deus diwasket poanioù dindan Ponce,
Eo marvet er verzherinti evit salviñ ac’hanomp.
Aet eo da gavout an Heol el lec’h ma oa Aristot en tu dehou d’an Uhel-Meurbet o c’hortoz anezhañ.
Krediñ a ran e Ober an Doue ;
E Iliz aristotelek ha romanek ;
E komunion ar sent ;
E distaol ar pec’hedoù ;
Er vuhez peurbad.
Amen.*


*Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Amen.


La messe est terminée. Je vous souhaite un bon dimanche.
Amaellya
L'après-midi débutait tout juste, le soleil était au zénith et réchauffait délicieusement l'air marin. L'appétit avait manqué à la demoiselle. L'angoisse de la naissance approchant lui serrait l'estomac depuis la veille au soir. Où était Maryc? Quand allait-il revenir? Si il revenait, comment allaient-ils pouvoir se marier à temps? Qui accepterait de les unir? Pourraient-ils donner une réception? Si oui, où? Et si il ne revenait pas? Qu'allait'il advenir de l'enfant à naître? Et d'elle?
Autant de questions qui ne la quittaient plus depuis quelques jours maintenant et menaçaient désormais son sommeil. Amaellya s'enveloppa d'un châle, prenant soin de couvrir son ventre plus que rond, et sortit de chez elle.

Un petit pas après l'autre, la future mère prit le chemin du centre bourg et tout particulièrement de l'église. Elle dût s'arrêter à trois reprises sur la route, sur un banc, puis dans la taverne municipale et enfin de nouveau sur un banc. Mini'stovas fit une pause avant de gravir les marches de l'édifice.
La jeune femme poussa la porte et s'avança lentement vers le coeur de l'église. Elle s'y agenouilla, non sans difficulté, et se mit à prier. Prier le Très-Haut pour le retour de son tendre. Pour que les noce aient lieu en temps et en heure. Pour que la fin de sa grossesse se passe pour le mieux.

Genoux à terre, elle resta de longues minutes, les yeux clos et les mains jointes. Puis vint le moment de se remettre sur pieds. S'aidant d'une main et soutenant son ventre de l'autre, la trégorroise se redressa avec tout le mal du monde. Enfin, elle reprit le chemin des tavernes, une nouvelle pause s'imposait.

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Esmylady
Nous étions le 19 mai, jour de la célébration du saint patron de Tréguier, Yves Hélory de Kermartin, né le 17 octobre 1253, de famille noble au manoir de Kermartin, à Minihy-Tréguier.

Elle se prit à relire le vélin placé près du tombeau.


Citation:
Yves Hélory de Kermartin
Il était un prêtre du diocèse de Tréguier qui a consacré sa vie à la justice et aux pauvres. Dès son plus jeune âge, l’enfant montra une propension, hors du commun, vers les choses de Dieu. Il reçut, au manoir paternel, les leçons d’un vieux précepteur. Il fut ensuite envoyé, à l’âge de 14 ans, à l’université de Paris. il y étudia pendant dix ans les lettres et les sciences, la théologie et le droit canon. En 1277, à 24 ans, Yves étudia à Orléans le droit civil. La vie qu’il menait était celle d’un étudiant sérieux et pieux. Il partit ensuite à Rennes compléter ses longues études en suivant des exposés sur la Bible et les sacrements. Son entourage n’était pas sans remarquer ses talents intellectuels : c’était un savant et un lettré ; talents spirituels de piété et d’ascèse, si bien que l’archidiacre de Rennes lui proposa la charge d’official. Yves resta à Rennes de 1280 à 1284. L’évêque de Tréguier, Alain de Bruc avait besoin, lui aussi d’un official et il obtint le retour d’Yves au pays natal. En plus de la fonction d’official, l’évêque voulut lui confier une paroisse. Il fallut donc qu’Yves Hélory acceptât enfin de recevoir le sacerdoce, ce que son humilité lui avait fait jusque-là refuser. La première paroisse à lui être confiée fut Trédrez, la seconde Louannec, où il restera six ans. Ce ministère paroissial lui permit de ne pas se laisser dessécher par l’administration, de coller au réel, de rester près de ces petites gens qu’il affectionnait énormément. Yves ne se borna pas à faire prévaloir le droit dans ses fonctions judiciaires ; il se constitua l’avocat du faible, du pauvre, du persécuté. La violence et l’injustice lui causaient une telle horreur qu’il les combattait d’office, et n’épargnait ni peine ni argent pour faire rendre justice. Sa parole ardente et éloquente, l’autorité de son savoir, son renom de droiture et de fermeté gagnaient toutes les causes dont il se chargeait ; et il attaquait sans hésiter, soit devant les tribunaux cléricaux, les hommes puissants qui, en offensant l’équité, avaient excité son courroux. La réputation de ce vengeur du droit s’étendit dans tout l’ouest de la France. L’évêque de Tréguier députa d’ailleurs plusieurs fois son illustre official auprès du duc de Bretagne, pour la défense des intérêts diocésains. L’éloquent jurisconsulte était aussi un prédicateur zélé ; par humilité, il prêchait de préférence en langue bretonne (Sanctus Yvo erat Brito !) et dans les campagnes. Il se tenait à la disposition de ses paroissiens, donnant aux pauvres la nourriture matérielle, à tous la nourriture spirituelle des sacrements, passant des heures au confessionnal, portant souvent sur lui, dans une pyxide d’argent, l’eucharistie pour pouvoir la distribuer sans retard aux malades, restant parfois toute la nuit à l’église, s’y reposant dans les conditions les plus précaires, ne ménageant pas le pain de la parole. Yves donnait son argent jusqu’au dernier sou ; Il tenait porte ouverte ; il tenait table ouverte aux gueux et aux miséreux, leur distribuant sa propre part, leur réservant les meilleurs morceaux, se faisant lui-même leur serviteur, ne se souciant pas de la gêne ni du dérangement qu’ils pouvaient provoquer. Il donnait ses vêtements. Au procès de canonisation, deux femmes rapporteront : "Après avoir visité quelques malades, environ une heure après, il en sort à moitié nu et passe devant elles en courant vers Minihy où se trouve son Manoir. Les femmes se demandent ce qui a bien pu se passer, elles entrent dans l'Hôtel Dieu et remarquent qu'un malade à telle partie de ses vêtements, un tel une autre, etc".

En 1297, sentant ses forces décliner, bien qu’il n’eût que 44 ans (mais les veilles et les macérations l’avaient usé prématurément), il démissionna de toutes les fonctions officielles et se retira dans son manoir de Kermartin pour pouvoir mener ses dernières années dans l’union avec Dieu, loin des préoccupations de la terre. Il s’enfermait des journées entières dans sa chambre. Ses biens, il les avaient légués à celui qui desservait la chapelle de Kermartin, qu’il avait fait aménager : chapelle du Minihy, élevée en l’honneur de Notre-Dame et de Saint Tugdual, fondateur du diocèse de Tréguier. Et il avait beaucoup fait aussi pour la restauration de la cathédrale. En 1302, il alla en pèlerinage à Locronan ; il revint par Quimper et Landerneau, prêchant en cours de route, malgré la fatigue. Dans les derniers jours d’avril 1303, il était à Trédrez, où il prédit sa mort prochaine. Il rentra à Kermartin ; mais, malade il dût s’aliter. Le 15 mai, il se leva pour aller dire une dernière fois la messe, fit une confession générale et passa le reste de la journée à prêcher Dieu à son entourage. Le 18 mai, il reçût le sacrement des malades, s’unissant d’un bout à l’autre aux prières. Et, jusqu’au lendemain matin, il ne parlera plus, les yeux fixés sur le crucifix. Aux premières clartés du jour, le dimanche 19 : le dernier soupir, à Louannec près de Tréguier.

Moins de 50 ans après sa mort, le 19 mai 1347, Sa Sainteté le Pape Clément VI lui accorde la sainteté. Une enquête pour sa canonisation a été décrétée par une bulle pontificale du 26 février 1330. Pour appuyer la demande de canonisation, on y relève soixante-dix-neuf miracles de tous genres, dont quatorze résurrections. Même si Rome n’apportait pas alors autant d’exigences scientifiques qu’aujourd’hui pour les contrôles d’authenticité, il ne faut pas prendre les contemporains de Saint Yves pour des gens naïfs et crédules. Les témoins ont été interrogés, les dépositions soigneusement consignées ; et beaucoup avaient connu Yves. La canonisation n’était pas tant justification des miracles que de l’héroïsme de ses vertus. Il a été canonisé par la bulle pontificale le 17 mai 1347. Son culte, resté très vivace en Bretagne, s'est répandu dans toute l'Europe, jusqu'à Rome où deux églises lui sont consacrées.


Elle se rendit donc, dès qu’elle fut disponible, après ces nombreuses tâches de la journée à la cathédrale St Tugdual pour fleurir de simples fleurs des champs le lieu.

Elle s’agenouilla sous la statue du saint et récita la prière qui lui était dédié, elle se trouva rasséréner et quitta l'édifice.




http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-2762817.html

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Statere
Statere poussa la lourde porte ..

Puis se rendit à l'hôtel de la Sainte Boulasse..

Le côté festif était fort nécessaire, la récréation indispensable…sinon la tristesse et la monotonie sont toujours promptes à s’installer et à prendre possession d’un lieu…Son caractère jovial aidant, Il aimait d'ailleurs fort ce rôle.
Mais était ce vraiment la le but, l’essence première d’un tel endroit ? la réponse apparaissait claire et négative à son esprit.

Il en était là, dans ses réflexions, lorsqu’ il aperçut dans la nef avoisinant deux dames…Il fit naturellement quelques pas vers elles, mais se ravisa voyant leur mine concentrées, ne désirant point déranger leur conversation.

Il posa un genoux à même le sol dans le coin du cloitre.
Il replongea les yeux mi clos dans la réflexion qui était la sienne, se demandant qu’elle conduite il allait devoir adopter.


enfin il communia à sa manière



Pff ben oui manque le vin !!

Mit un cierge à la mesure de ses bêtises..


Enfin baisa son anneau


Puis Stat sortit en murmurant sourire aux lèvres 'Tsssss..... Christo je l'ai connu jeune '
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