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[RP] Eglise Saint Tugdual de Tréguier II

Zakarine
Et le doute persistait parmi les gens. Les rumeurs avaient plus de force que les actes. Zakarine les regrettait au plus au point: on mettait en doute sa parole même si cela n'était pas dit directement. Elle reçut la réponse d'Anastriana. Elle la montra à son amie Edwige en soupirant.

Tiens, regarde... Qu'en penses-tu?

Citation:
Zakarine,

C'est bien triste. Néanmoins pour acter de la mort d'une personne il faut un certificat de l'église. L'église est la seule institution compétente pour certifier un décès. J'ai trop souvent vu des morts qui n'étaient pas morts revenir, pour prendre ça à la légère. Je suis d'ailleurs étonnée qu'elle soit restée si longtemps dans l'eau, j'ai un témoin qui l'a vue au marché de Rohan il y a peu, deux jours je crois. Un corps resté un long moment dans l'eau peut ressembler un peu à n'importe qui, tant il est abimé. Et quand un de nos proches disparait subitement sans donner de nouvelles, on a souvent tendance à voir facilement son visage au moindre corps que l'on retrouve, c'est bien normal.

Quoi qu'il en soit, si le corps que vous avez retrouvé serait d'aventure, bien le sien, je n'ai strictement aucun droit dessus. Elle doit être inhumée selon ses voeux. Mais sans un curé qui actera officiellement de sa mort, aucune cérémonie ne peut être faite. Si ce n'est une veille privée.

Quoi qu'il en soit elle est je crois en procès par contumace, j'ai reçu hier une missive me demandant de me rendre au tribunal pour une affaire la concernant. Si sa disparition était un jour confirmée par l'Eglise, je songerai à peut-être la grâcier à titre posthume, si le juge la déclare coupable. Ca ne sert à rien de taper sur les morts. Si par contre elle revenait ou même était prise à tenter de disparaitre sous un déguisement, je laisserai la peine, s'il y en a une, se faire.

Au delà de toute cette histoire je pense principalement à ceux qui eux, restent, et étaient ses amis. Mes pensées vous accompagnent.

A galon,

Sa Majesté Anastriana de Walsh-Montfort
Dugez Meur Breizh

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Edwige04
Edwige avait lu la missive que son amie Zak lui avait montré.

Je trouve cela pathétique!! si tu veux mon avis..
Même si son visage était gonflé c'était elle,les signes ne trompent pas!
Les même vêtements,les même bijoux et son visage!
elle soupira
Malheureusement c'était bien Carole....maintenant qu'ils disent ce qui veulent,toi et moi savons très bien que c'était elle..ils mettent notre parole en doute,soit!mais ça ne changera rien au fait que Carole et belle et bien décédée.
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Iscambe
Iscambe s'était rapprochée de la famille proche quand elle eut réussi à calmer les émotions qui l'assaillaient.

Elle put donc regarder facilement par-dessus l'épaule de son amie lorsque Zak lui montra la lettre d'une certaine "Majesté", chose qu'elle sut en regard de la signature.
Rien que ça ! Une majesté écrivait à Zak ! "Fallait-il qu'elle n'ait rien d'autre à faire ?", pensa la potagère débordée du matin au soir... !

Elle s'approcha encore un peu et lut la lettre... "acter la mort", "église", "institution", "Si le corps... serait..." (mon dieu parle-t-elle français là ?), "procès", "je songerai à peut-être la grâcier...".
Les allégations n'en finissaient pas...

Elle recula d'un pas et dut se retenir à un banc, sur lequel elle tomba lourdement en fait, tant ses jambes ne la portaient plus...

Elle entendit vaguement Edwige réagir, s'emporter, soupirer puis se calmer...

Iscambe toute abasourdie qu'elle était, réagit quand même à la dernière phrase qui lui revenait en mémoire... Horriblement mesquine et hypocrite...

"Qu'elle les garde donc ses pensées ou qu'elle se les mette où je pense !"

Et elle retint son crachas in-extremis ! Dans une église... Tout de même...
Ankou..
Post écris à quatre mains (Lena.. et Ankou)


Ils avaient chevauchés jusque la arrivé tôt le temps de prendre une chambre pour se rendre plus présentable, une petite toilette oblige pour enlever poussières et autre saletés .

Une fois prête une tenue sobre et sombre comme il se doit d’être porté en une triste journée parce que oui triste est bien le mot.

Elle avait croisée la duchesse quelques fois une dame souriante et ouverte, une joie de vivre avec une envie de faire vivre la Bretagne cette belle Bretagne qu’elle aimait
d’une force que peu n'ont pour évidence que peu compris ....

C' est donc avec une tristesse non feinte qu’au bras de Bran elle partit se joindre
à bien d’autres pour un dernier adieu.
La noiraude sert le bras de Bran qui s’avance son pas caler sur le sien, le visage pensif pas besoin d’être devin pour comprendre et la noiraude respecte son silence comme il respecte le sien.

Pas besoin de mot pour dire adieu , juste les pensées suffisent .


Citation:
* Là-bas c'est la mer qui donne
Et qui reprend quand ça lui plaît
Et ce putain d' glas qui résonne
Quand elle a r'pris tout l'monde le sait


J’avance Lena à mon bras, les dents serrées avec un regard triste pour ceux
qui comme moi sont venu se recueillir et rendre un dernier hommage à la Duchesse.
Je ne connaissais pas Auregane mais elle était la Duchesse de Bretagne et toute
personne avec un minimum de dignité se devait d’assister aux funérailles.

Mais j’étais la aussi pour soutenir mes amis Trégoroises et Trégorois qui
en avaient bien besoin après une telle tragédie.

Je ne sortais plus guère de mon domaine mais pas besoin d’être très
présent pour ressentir la haine et l’acharnement qui avait poussé la Duchesse
à mettre fin à ses jours.

La plupart des Bretons avaient pu voir comment
*une Duchesse encore enfant s'est fait mettr' d'une manière royale

La tristesse des gens présents était palpable et les cœurs étaient lourds,
l’heure était au recueillement, plus tard j’irais voir mes amis pour essayer
de leur apporter un peu de réconfort


*Soldat Louis. C’est un pays
_________________
Flammenig
Flammenig avait fait lui aussi le chemin depuis Brest. Il avait pris le temps de se reposer et de changer de vêtements pour être présentable .

Il ne connaissait pas Aurégane, ni en tant que duchesse, ni en tant que personne puisqu'il était rentré depuis peu d'Ecosse. Mais il était passé à Tréguier quelques jours auparavant et avait rencontré son époux désorienté et ses amis tristes. Il avait appris qu'elle avait mis fin à ses jours et pour en venir là, il fallait être désespéré.

Il avait accepté de venir par signe de respect envers la Duchesse . Il n'avait pas à juger ses actes...

Il rentra à l'église, fit son signe de croix et rejoint son oncle et sa nouvelle compagne sur le banc.

L'atmosphère était lourde, il regardait autour de lui et constata combien elle était appréciée.

Quand soudain, une petite blondinette toucha le cercueil et demanda à l'époux éploré où était sa mère, lui remua de pénibles souvenirs . Lui aussi avait perdu ses parents jeunes, heureusement qu'il avait pu compter sur son oncle. Il regardait la petite avec attendrissement.

A ce moment là, il s'assit et se mit à prier pour le repos de l'âme de la défunte, demandant le pardon pour cet acte considéré comme un péché.
Philippelouis
Le prince de Blaye était revenu à Tréguier , mais cette fois ci pas pour rigolé avec ceux qu'ils aimais .

IL était la pour dire adieux a sa chère cousine , celle qu 'il avais toujours connue depuis toute petite , il se souvenait de tout leur jeux ensemble ,de sa joie de vivre ,de son rire , et la cette nouvelle de son décès l'avais frapper en plein coeur .

Philippe Louis entra dans l'église il voulais voir de lui même Auregane ,enfin son corps .

Temps qu'il ne l'aurais pas vu il ne pouvais pas y croire .

Il s'avança vers le cerceuil et le fit ouvrir par les gardes qui le veillait ,le monde qui était la le prince n'en avais cure pour le moment seul sa Coco était dans ses penser .

Philippe se pencha un peu et regarda la dépouille a peine reconnaissable ,mais il savait une chose et bougea un rien le vêtement pour voir une partie du cou .

La petite marque était bien là , c'était bien sa chère Coco , Auregane était la sans vie devant lui .

Philippe senti les larmes venir a ses yeux en même temps qu'une certaine rage montait en lui .

Il fit refermer le cerceuil mais avant y déposa une fleur sur la dépouille de sa tendre Cousine cette fleur que Coco aimais temps.

Il se recula un peu et pria doucement , près de sa jeune épouse qui avais désiré l'accompagné .

Dans ses yeux on pouvais y voir la peine du monde mais aussi une très froide colère certain allais devoir rendre des comptes ....
Lunablack
Luna accompagna son époux jusque Tréguier pour de tristes circonstances et alla avec lui jusque l'église et là elle vit le cercueil qui la frappa puis laissa son époux Philippe prince de Blaye voir le corps sans vie de sa cousine et le regarda faire ouvrir le cercueil devant tous les amis et proches d'Aurégane , puis il fit refermer et là Luna croisa son regard et y voyait sa colère et vengeance y aura. Puis elle prit sa main et allèrent s'asseoir prés des amis et familles.
Philippelouis
Philippe senti sa jeune épouse lui prendre la main .

Il se tourna vers elle et lui sourit tristement et serra sa main dans la sienne .

Après il la suivit et alla s'asseoir avec elle près de ses amis et cousin.
Edwige04
Edwige était à côté de son fiancé,lui tenant la main,la tête baissée prêt du cercueil.
Beaucoup de monde était venu rendre un dernier hommage à sa sœurette et cela elle ne l'oubliera jamais.


Elle regarda son amie Zak et lui fit comprendre qu'il était peut être temps que la cérémonie commence.
_________________
Lunablack
Luna tenait la main de son époux doucement en le regardant avec amour malgré la peine qu'il éprouvait puis elle pria avec lui et lui murmura à voix basse : je t'aime mon cœur sache que suis là pour toi .
Aglae


La foule s'amasse autour de nous. Et soudain, il y a eu cette gosse qui est venue se jeter dans les bras de mon père. J'me suis dépêchée de m'écarter, un peu perdue. De toute manière je le suis depuis qu'Enguerrand m'a ramenée ici. J'aime pas la Bretagne, il pleut tout le temps, pire qu'à Moulins. Depuis qu'on est arrivé, je crois pas avoir vu le soleil une seule fois. Du coin de l’œil, j'observe la p'tiote. Sourcils froncés sur mon regard d'émeraude, je me demande bien si elle est ma sœur ou pas. En ai-je seulement des frères et sœurs ? Ma mère m'aurait abandonnée mais aurait chéri d'autres enfants ? Et la colère qui me tient depuis notre arrivée de nouveau empoigne mon cœur.

J'abandonne la contemplation de l'enfant et pose les yeux sur le cercueil, et tous ces gens affligés qui se pressent autour. Et moi, je veux juste hurler, j'voudrais juste qu'elle ne soit pas morte. Elle avait pas le droit de tout bousculer ainsi, de m'arracher à la vie que j'avais là-bas, loin d'elle pour me faire venir ici et mourir juste comme j'arrive.

Je la déteste, je la déteste, je la déteste, je la déteste ....

Et je la déteste tant que les larmes inondent mes joues, et que d'un geste rageur, je les essuie, pour que personne s'en aperçoivent, surtout pas mon père. Pourtant, elles coulent de plus belle.

Je la déteste !
Ananxis.
Ananxis aurait préféré revenir à Tréguier dans d'autres circonstances mais il avait souhaité faire une pause dans sa campagne électorale pour prendre le temps d'aller rendre un dernier hommage à la Duchesse Aurégane.

Sa disparition ne lui avait pas laissé le temps de mieux la connaître mais les circonstances de sa mort étaient si dramatiques qu'il se devait de témoigner sa compassion envers elle et tous ses proches.
D'autant plus que certains avaient montré leur aigreur en allant jusqu'à la mettre en procès pour haute trahison. Le jugement venait d'ailleurs d'être rendu et il était à la hauteur de la mascarade organisée.

Il s'approcha du cercueil et se recueillit en se faisant une promesse...
Nathaniel89
Guillaume prend Adénor dans ses bras et la serre contre lui.

Nous aussi elle nous manque.

Il regarde Aglaé.

Tu veux bien que ta sœur s'assied à côté de toi?

Le fait de proposer et non imposer est une logique pour Guillaume, la gouvernante vient d'arriver accompagnée des autres enfants, il lui fait signe et fait la bise à chacun. Guillaume donne quelques consignes à la demoiselle au sujet d'Aglaé et Adénor. Puis va dire un mot aux deux petites.


Je vous laisse faire connaissance, je pense que vous avez besoin de parler toutes les deux. Je reviens et je compte passer du temps avec vous pour parler de ce vous voudrez.


Il se dirige vers Maël.
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Aglae


Peut-être que mes sourcils sont toujours froncés, sans doute que ma bouche esquisse cette petite moue d’incompréhension, de colère et de chagrin mêlés. Bien sûr que j'veux pas qu'elle s’assoit à côté de moi. Enfin non, elle peut bien s’asseoir où elle veut, c'est moi qui veut plus être assise là, au milieu de ces gens que j'connais pas. Je dévisage la p'tiote, et j'vois arrivé d'autres mioches. Et quoi ? Eux aussi ce sont mes frères et sœurs ?
J'sais rien d'eux, j'sais pas ce que j'fais là.
Sitôt que l'homme, mon père, reprend sa place après être venu nous causer, je m'écarte doucement. Je lui jette un œil, m'assurant qu'il ne me regarde plus, puis, mes émeraudes glissent sur les enfants pour s'arrêter sur la petite blonde assise à côté de moi. Je laisse échapper un long soupir, j'essuie mes yeux d'un revers de manche. Et voilà, je suis partie, je m'esquive discrètement du banc, je glisse dans l'allée, j'allonge la foulée avant que mon père ne s'aperçoive de ma fuite. Ma mère est morte, je ne connais rien de cette famille, qui peut comprendre que ça m'effraie ? Je cours à présent, les larmes roulent sur mes joues mais je m'en fiche, encore quelques travées et je serais dehors. Je distingue la lourde porte à travers les larmes qui inondent mes yeux. Aurais-je la force de l'ouvrir ? Je tends la main et une autre se referme sur mon bras.

- LÂCHE-MOI !

Le cri m'a échappé, et il est venu cogner les hautes voûtes de l'église, cinglant le silence recueilli d'autant de colère que de désespoir. Mais la poigne sur mon bras se resserre. Et la haute silhouette d'Enguerrand me ramène à lui et se courbe jusqu'à approcher ses lèvres de mon oreille.

- Ne m'oblige pas Aglaé. Tu vas retourner là-bas, auprès de ta famille.

- Lâche-moi j'te dis !

- Pas avant que tu sois retournée là-bas. Et soit heureuse que la femme allongée dans ce cercueil ait remué ciel et terre pour que tu lui sois rendue, sans quoi tu serais encore là où je t'ai retrouvée, et je crois pas que t'aie envie que je t'y ramène.

J'me tais, renfrognée au possible sans vouloir reconnaître qu'il a raison. Il m'entraîne en sens inverse le longs des travées dans lesquelles un instant plus tôt je m'échappais.
Mes pieds traînent sur les dalles de pierre, je feins d'ignorer les regards sur nous, j'ose plus un mot, et quand ses pas s'arrêtent près du banc que je viens de quitter, je relève le nez sur la fillette aux yeux rouges de chagrin, et sur mon père à ses côtés. Je tire sur mon bras pour m'arracher à la poigne d'Enguerrand qui me relâche. Sa voix se fait plus conciliante.

- Bouge pas de là Caillette. Tout ira bien à présent, t'inquiète pas.
Austin_powers
Demat, soyez les bienvenus dans la maison du Très Haut.
Mes sœurs et mes frères, avant de commencer, demandons à Dieu le pardon de nos péchés.

Il commença à réciter la prière du pardon avec l’assemblée.




Pourquoi commencer par un confiteor une messe en l'honneur de notre Duchesse défunte ?
Pour ces anciens conseillers ducaux qui refusaient de tenir les postes vitaux au conseil alors tel était leur devoir, au grand désespoir de feue notre duchesse Trégorroise.

Le Très Haut SEUL saura les juger ! Puisque des hommes se sont permis de la juger ELLE sans les juger EUX !


Maintenant réaffirmons notre foi en Dieu en récitant le credo





La prière finie, il regarda l’assemblée…

Aujourd’hui, je ne vais pas vous lire un passage du livre des vertus, je vais vous raconter un conte que j’aime beaucoup.

Il regarda l’assemblée avant de continuer


Citation:
Il y avait une fois, il y a bien longtemps de cela, dans un petit village, un atelier de menuisier.
Un jour que le maître était absent, les outils se réunirent en grand conseils. Les discussions
Allaient bon train car certains outils n’étaient pas du tout appréciés.

- L’un prit la parole : « Excluons la scie : elle mord et elle grince des dents, elle
a le caractère le plus grincheux du monde ! »
- Un autre dit = « Nous ne pouvons pas conserver le rabot qui a le caractère le plus
tranchant : il épluche tout ce qu’il touche ! »
- « Quand au marteau dit un autre, je lui trouve le caractère assommant ; il est tapageur,
il cogne toujours et nous tape sur les nerfs. Excluons-le aussi ! »
- « Et les clous ? peut-on vivre avec des gens qui ont le caractère aussi pointu ?
qu’ils s’en aillent ! »
- « Et que la lime et le râpe partent aussi, car vivre avec elles ce n’est que
frotement perpétuel… »

Ainsi discouraient, en tumulte, les outils du menuisier. Tout le monde parlait à la fois.
C’était une vraie cacophonie !

À côté de ce bruyant atelier, il en existait un autre, tout à fait différent. C’était celui de madame Catherine. Tout y était bien organisé. Il y avait là, des rouleaux de tissus multicolores, des ciseaux finement aiguisés, des aiguilles pointues, des bobines de fil alignées dans leurs boites, des pelotes
De laine serrées les unes contre les autres, des dès argentés, des crochets de toutes tailles…

Et tout ce petit monde s’activait en devisant gaiement. Une vraie ruche quoi ! Et pas
Question de se dénigrer ; chacun connaissait son rôle. Les ciseaux coupaient les tissus,
Les petites aiguilles cousaient, leurs grandes sœurs tricotaient, les dés protégeaient les doigts, les crochets dévidaient leurs mailles. Et de magnifiques réalisations s’entassaient…

Et voilà que Madame Catherine décida de rendre visite à son voisin Célestin qui venait de
De rentrer dans son atelier. A l’approche du menuisier tous les outils se turent… Célestin saisit alors
Une planche et la scia avec la scie qui grince, la rabota avec un rabot au ton tranchant.
Le ciseau qui blesse et la râpé rude, entrèrent en action. Célestin prit les clous au caractère pointu et le marteau qui cogne. Il se servit de tous ses outils au méchant caractère pour fabriquer un magnifique berceau.

Catherine s’approcha doucement, disposa dans le petit lit un drap finement brodé, un
moelleux oreiller, une douillette couverture , une douce brassière… pour accueillir l’enfant
à naître…Pour accueillir la vie… Pour accueillir la paix !




Il regarda ses paroissiens avant de continuer.

Que veut nous dire ce conte dans notre situation ? Que les outils qui travaillent ensemble, sous la conduite du menuisier apportent la vie !
Alors que des outils qui refusent de remplir leur devoir, se rebellant contre leur chef légitime ont engendré la MORT !

Honte à Eux !

Excusez-moi, la colère m'envahit devant tant d'injustice.



Il se mit devant le cercueil et fit le signe de la croix, se mit à genou et pria quelques secondes devant la défunte.

Puis il se releva incita les présents à rendre un dernier hommage à la défunte.
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