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[RP] Eglise Saint Tugdual de Tréguier II

Medea7
Medea avait remarqué la semaine passée que l'église était dans un état ... alarmant. Elle avait grand besoin de s'occuper la future Tregorroise. En ce dimanche elle n'entendit pas les cloches sonner. Elle s'interrogea. Tout juste sorti d'une petite maladie fiévreuse, elle s'habilla, langea les jumelles, les couvrit il ne faisait pas trés chaud ce matin et elle se rendit à l'Eglise.

Là était déjà Madame le maire et une dame que Medea ne connaissait pas, elle entendit vaguement parler de nettoyage, tiens... les esprits se rencontre.

Elle sourit, pose le couffin avec les anges endormies.


Demat... je veux aider, je peux?

D'une petite voix timide... c'est qu'elle ne connait pas grand monde la jeune femme.
Carolinius
Carolinius arriva avec le sourire sur le parvis de l'église

oui oui un peu d'aides serait bien volontier pour retrouver une église digne de ce nom

pour nous donner coeur a l'ouvrage :


Prière du matin





Carolinius regardait Amaellya
le chiffon en mains elle avait déja fait du bon travail
Merci a vous Madame le Maire , avec tout le travail en mairie c'est gentil de venir ici .
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Poussix


Le Padré n'avait pas encore eu le temps de venir prier à l'église depuis son arrivée en Bretagne... Aussi, il entra silencieusement, posa son épée à l'entrée et regarda le bénitier qui se trouvait à l'entrée.
Comme à son habitude, il sortit une fiole de bière d'abbaye et en versa le contenu dans le bénitier, avant de se signer avec cette eau désormais divine...
Il termina alors son rituel en murmurant ces quelques mots :

A la gloire de Sainte Boulasse, patronne des taverniers, notre bienheureuse guide sur le chemin de la destinée !
Que tous ceux qui trempent leurs mains dans cette eau bénite, et se signent avec, soient protégés par les forces divines,
et que l’absolution de leurs péchés leur soit accordée dès aujourd'hui et pour l'éternité.
Amen !


Puis le Padré se dirigea vers l'autel. Il observa les lieux, repéra un encensoir poussiéreux. Il prit un cierge, l'alluma et fit brûler un petit fagot de buis pour purifier les lieux. La bure du Padré était toujours chargés d'un tas de choses... au cas où...
Le mini fagot se fit à dégager une fumée qui bientôt se répandit dans tous les recoins de l'église.
Il pouvait désormais se mettre à genoux devant l'autel, et prier le Très Haut.
Deux heures durant, le Padré pria et médita sur son passé et son devenir.
Il se remémora le jour où, 5 ans auparavant, il quittait Vannes et sa Bretagne natale, c'était le 19 novembre 1455... Depuis, il n'y avait jamais remis les pieds. C'était d'un côté délicat, compte tenu de ses engagements, et difficile, compte tenu du fait qu'un lui avait refusé son renouvellement de citoyenneté, tout cela à cause d'un prélat romain du nom d'un poisson visqueux. Depuis ce jour-là, il ne mangeait plus d'anguille...
Le Padré était désormais sans nationalité, ni Breton, ni Artésien, tout simplement Tastevinégasque. Cela l'avait agacé quelques fois, mais ça l'amusait aujourd'hui. Être étranger, où que l'on se trouve... Sauf peut-être, dans son abbaye, qu'il avait rénové en long, en large et en travers avec ses frères et soeurs. Eux aussi d'ailleurs n'avaient plus de papier. Officiellement, ils étaient du "Comté/Duché : Abbaye du Tastevin", ça envoyait grave ! L'indépendance, pour le Padré, c'était la liberté, la première règle des moines et brasseurs de boulasse...
Il était temps, le Padré devait retourner à l'auberge préparer ses affaires avant de paritr rejoindre le bateau sur St-Pol.
Il ouvrit les yeux, se leva, puis se dirigea vers les tavernes. Avant de quitter l'église, il se retourna :

Breizh, je reviendrai ! Prends soin de toi et de ton peuple !

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Mehatibel
La Laitière avait su, sans se rappeler comment, que Tréguier n'avait plus vraiment de curé. Cette nouvelle l'avait jusqu'à présent laissé assez indifférente. Des semaines, des mois, peut-être même des années, s'étaient écoulés depuis la dernière fois qu'elle avait franchi le seuil d'une église. Ce jour-là, elle se tenait pourtant devant la lourde porte de bois de la maison du Très Haut. Elle se tenait là, tremblotante et hésitante, partagée entre l'étrange sentiment de rentrer chez elle et l'impression de ne pas être la bienvenue. Il fallait bien, pourtant, passer outre. Après un petit coup d'oeil vers le ciel, elle frappa, espérant que l'église n'était pas totalement désertée.
Valentina_dafirenze
Valentina avait reçu la réponse à ses demandes. Dans la semaine la Mère Carolinius lui avait donné les renseignements qu’elle recherchait depuis longtemps. Et comme si le Très Haut avait entendu les vœux de son cœur, il avait placé la personne la mieux placée sur son chemin.

La veille, alors que la brune passait sa soirée à la Tanière, avec Emeric, un homme avait fait son entrée. Il s’agissait rien de moins que du Vice Primat de Bretagne en personne, soit Monseigneur Hugo de Saint Brieuc et qui était en visite dans la ville de Tréguier.

Au fil de la discussion Val avait avoué au Père sa volonté de faire maintenant officiellement partie des fidèles de l’Eglise Aristotélicienne et ce dernier lui avait proposé en toute simplicité d’accéder à sa demande, comme à celle des autres fidèles désireux d’être baptisés.

Ainsi Valentina avait préparé les enfants, avec l’aide amoureux d’Emeric. Ensuite, ils avaient pris le chemin de l’église et maintenant ils se tenaient devant la porte de la maison de Dieu.
Val jeta un regard plein d’amour à son compagnon et rentra la première avec le petit Yoann dans les bras. Eme, Luna et Robin habillés à fête, étaient juste derrière elle.

Toute la petite famille alla s’installer dans les premiers rangs en attendant l’entrée du Père Hugo.

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Cathelineau.
Le Vice Primat arriva dans l'église.
Il se dirigea vers la sacristie afin de se préparer.
Aube blanche, étole jaune qu'il baise avant d'enfiler autour du cou, chape bleu, son pallium, puis la mitre et la crosse.
Enfin près il sort de la sacristie et se dirige vers l'Autel ou il fait signe à un enfant de cœur d'aller sonner les cloches.


BONG, BONG, BONG !
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Valentina_dafirenze
Le cœur de l’italienne se mit à battre à l’unisson des cloches : le grand moment approchait.
Elle prit la main d’Emeric et de l’autre caressa les têtes de ses enfants.


N’ayez pas peur mes petits, ce ne sont que les cloches qui appellent les amis pour partager cette belle journée avec nous.

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Cathelineau.
Souriant, il prit la parole.

Demat mes amis !
Nous sommes réunis ce 23 novembre pour le baptême de Valentina !
Valentina ma fille, viens je t'en prie !

Ici tu vas recevoir ton baptême, cela signifie donc ton entrée dans la famille Aristotélicienne !
Certains parlent même de renaissance, je laisse toutefois le droit de méditer ceci.
Je voudrai par contre te faire comprendre que en devenant membre de la famille Aristotélicienne tu vas rencontrer d'autres frères et sœurs qui seront toujours là pour t'accueillir.
Ainsi tu devras toi aussi savoir écouter et aider les autres.

Nous allons pour commencer demander pardon.

Confiteor Deo omnipoténti,
Et omnes sanctis
Et vobis, fratres,
Quam peccávi nimis
Cogitatióne, Verbo et ópere.

Mea culpa, mea culpa, mea máxima culpa,
Ideo precor omnes Sanctos, et vos, fratres,
Oráre pro me ad Dóminum Deum nostrum

Amen.


Voici maintenant les questions qui vont précéder ton baptême !

Pour vivre dans la liberté des enfants de Dieu, rejettes-tu le Péché ?

Pour échapper au pouvoir du péché, rejettes-tu ce qui conduit le mal ?

Pour suivre Aristote, rejettes-tu ce que l'on ne nomme pas qui l'auteur du péché ?

Crois tu en Aristote, en Christos, les prophètes les saints et l’amitié Aristotélicienne ?

Crois-tu en Dieu le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre ?

Crois tu en la vertu, en la Sainte Église Aristotélicienne en la Vie éternelle ?

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Haelig
Haëlig était un peu en retard, puisque la cérémonie battait son plein. Elle rentra le plus discrètement possible, dans l'église et vint s'asseoir sur le deuxième banc pour être au plus près de cet évènement. Elle savait que cela tenait à coeur à Emeric et Valentina. Elle leur sourit doucement, regarda avec émotion leurs enfants et suivit avec attention la suite du discours d'Hugo.
Valentina_dafirenze
Valentina avait senti un petit vent sur sa nuque, s’était Haelig qui lui souriait et s’asseyait derrière eux. Elle lui fit un sourire en retour et reprit à suivre les paroles prononcées par Hugo et dès que celui-ci eut terminé de demander le Pardon elle prononça :

Amen

Ensuite Hugo lui posa les questions et Val écouta en se concentrant sur les réponses.
Enfin, elle se mit debout et prononça :


Oui, je rejette le Péché, pour vivre dans la liberté des enfants de Dieu.
Oui, je rejette ce qui conduit au mal, pour pouvoir échapper au pouvoir du péché.
Oui, je rejette ce que l’on ne nomme pas et qui est l’auteur du péché, pour suivre Aristote.
Oui, je crois en Aristote, en Christos, les prophètes, les saints et en l’amitié Aristotélicienne.
Oui, je crois en Dieu le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre.
Oui, je crois en la vertu, en la Sainte Église Aristotélicienne et en la Vie éternelle.

Valentina regardait le Père Hugo dans les yeux en signe de promesse solennelle.

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Ame_la_boiteuse
Citation:
BONG, BONG, BONG !


Ma doue beniguet ! mais qu'est-ce qu'il se passe-t-il donc ??

J'étais tranquillement en train de finir de débrouissailler le terrain qui recevrait notre maison, quand les cloches de l'église retentir... C'était devenu si rare, que je tressaillis en proie à la peur qu'un drame soit survenu.
Bah quoi ?
Y a le feu ?? Viiiite !!


Ni une ni deux, laissant là mon ouvrage, j'attrape ma canne et relevant mes jupons je me précipite aussi vite que ma boiterie me le permet, sur la place de l'église. Essoufflée et échevelée je regarde autour de moi : aucun signe d'incendie...
Bah...??
La porte de l'église étant ouverte, j'entre.

Clac, clac, toc
Clac, clac, toc

Sabot, sabot, canne
Sabot, sabot, canne

Mes pas résonnent en écho dans l'édifice, et quand mes yeux se sont enfin habitués à la pénombre je distingue quelques personnes dont Val et Haelig.
Rassurée qu'il n'y ait pas péril en la demeure, je prends place sur un banc, et suit la cérémonie de baptême qui semble avoir lieu.

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Emericbr
Emeric était aux côtés de nul part ailleurs : c'était sa place, et il ne l'échangerais pour rien au monde. Il écouta silencieusement les paroles du Vice Primat, en se souvenant ému de son propre baptême. Puis il se répéta intérieurement le credo aristotélicien. Le jour du mariage avançais à présent à grands pas...
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Amaellya
Amaellya s'était fait discrète, mais elle était présente. Installée au milieu de la foule, elle souriait en voyant son amie rentrer dans la communauté Aristotélicienne. Le fait qu'elle franchise le pas annoncer de très bonnes nouvelles pour l'avenir.

Elle était tellement heureuse pour Valentina et Emeric, ils allaient enfin pouvoir concrétiser leur amour.

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Cathelineau.
Tout se passait bien, il allait maintenant continuer.

Je t'invite à reciter le credo.

Citation:
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN


Puis il s'approcha de l'eau baptismale.

Nous allons maintenant t'accueillir dans la grande famille Aristotélicienne.

Puis faisant tomber quelques gouttes sur le front de Valentina il dit.

Au nom de la Très Sainte Eglise Aristotélicienne, je te baptise Valentina !

Puis il alluma un cierge qu'il remit à la jeune femme.



Reçois cette lumière pour qu'elle puisse te guider sur le chemin de la foy !

Il prit le médaillon et le mit autour du cou de Valentina.



Sois la bienvenue, Valentina, dans la grande famille Aristotélicienne.

Maintenant je vous invite à venir partager le pain et le vin !




Puis il conclut.

Allez en paix mes enfants !
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Valentina_dafirenze
Ce fut avec émotion que Valentina prononça le Credo.
Certes, cela n’était pas la première fois mais là chaque mot prenait un sens différent et chargé par le nouvel engagement qu’elle était en train de prendre devant la communauté Aristotélicienne.

Ainsi, d’une voix tremblotante et décidée à la fois :


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


Ensuite, la brune reçu la bénédiction du Père Hugo avec les gouttes qui tombaient sur son front, et pour finir elle prit le cierge, symbole de la lumière qui allait dorénavant la guider vers le bon chemin.

Valentina baissa la tête pour recevoir enfin le médaillon autour de son cou.
Elle leva les yeux en regardant l’homme en face d’elle.
Elle ne put retenir une petite larme de joie et elle murmura doucement :

Je vous remercie mon Père.

Puis, la jeune femme alla rejoindre sa famille, les amis et les autres fidèles qui entonnaient les chants de la fin de la célébration.

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