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[RP] Eglise Saint Tugdual de Tréguier II

Esmylady


Esmy vint en ce jour du 30 novembre se recueillir sous l'icône dédié au Saint fondateur de Landreger : TUGDUAL.
Il fallait avoir une pensée pour cet homme car si on pouvait vivre dans cet havre de paix qu'est Tréguier, c'est grâce à lui...
Il faut prier pour lui et pour nous et tous ceux qui aiment vivre dans cette ville...
Et Esmy se recueillit et pria longuement...






La vie de saint Tugdual

aint Tugdual, considéré comme fondateur du diocèse de Tréguier, naquit dans une famille princière du pays de Galles. Ses parents sont aussi vénérés comme saints. Elevé dans à l’école monastique de saint Iltud avec son frère saint Léonore, le jeune Tugdual demanda son admission au monastère. Son noviciat fut semé d’épreuves spirituelles : « le démon ne lui donnoit le repos ny jour ny nuit ; luy, pour se conserver, se mattoit et affligeoit de jeûnes, veilles et abstinences continuelles et d’une continuelle oraison : son manger étoit un peu de pain et quelques légumes ; son boire de l’eau claire ; son lit de plancher ».


’abbé de son monastère étant décédé, il fut nommé à sa place. Tugdual fut averti par une vision de la nécessité d’émigrer en Armorique. Prenant avec lui sa mère, sa sœur et 72 disciples, il s’embarqua de façon miraculeuse et accosta de même en face du Conquet. Il s’en fut trouver le comte d’Occismor, actuel Saint-Pol-de-Léon, qui lui accorda un domaine, averti de sa sainteté par la guérison d’un boiteux. Le lieu s’appelle aujourd’hui Trébabu, la paroisse de Pabu, déformation du nom de Tugdual.

Le monastère s’agrandit vite, le nombre des moines augmentant et Tugdual s’en alla cherchant un nouveau lieu d’élection, propice à la vie monastique. Sur son passage, il guérit, enseigne et console, si bien que sa renommée s’étend dès lors dans ces contrées du nord de la Bretagne.

Un sien cousin, Deroch, fils de ce Riwall qui avait accordait à Brieuc un terrain dans la même région invita Tugdual à ne pas limiter son zèle au Léon, où s’illustrait déjà Pol Aurélien et lui donna un terrain à l’embouchure du Guindy et du Jaudy, qui devait devenir la ville de Tréguier (du breton Landreger, trois rivières), formée peu à peu autour du monastère fondé par Tugdual.


elon la tradition, Tugdual se serait rendu à Paris, visiter le roi des Francs Childebert, afin d’obtenir quelques garanties pour ses monastères. Il fut introduit auprès du roi par l’évêque d’Angers Aubin, originaire de la Bretagne sud. A son retour, et sans doute à la demande de Childebert, Tugdual fut ordonné évêque-abbé, selon le mode celtique. Il s’emploie à l’évangélisation des populations environnantes, prenant conseil, dit-on de Pol Aurélien, ce qui est fort possible, et de Corentin, chose beaucoup moins probable : selon la chronologie que l’on prendra en compte, Corentin est alors soit n'est pas encore né, soit est déjà mort depuis longtemps. Il se serait attiré dans cet apostolat de solides inimitiés, et la tradition le fait alors gagner Rome, vers 548, mais il s’agit vraisemblablement d’une légende. Quantité de miracles sont attribués à Tugdual, tant de son vivant qu’après sa mort.

entant venir sa fin, Tugdual désigna comme successeur le moine Ruellin. Il s’éteignit un 30 novembre 553, dirait-on...


Quantité de paroisses, de chapelles et de village sont dédiés à saint Tugdual en Bretagne du nord. Les reliques du saint furent transportées en 878 à Laval, où la cathédrale est toujours dédiée à saint Tugal, puis à Chartres. Elles sont toujours conservées dans la cathédrale, mais le culte de saint Yves avait jusqu’à ces dernières années considérablement éclipsé celui du saint fondateur. La cité bâtie autour de l’abbatiale fut détruite au IXe siècle par les vikings. La cathédrale actuelle date du XIVe siècle. Tréguier demeura longtemps une ville épiscopale, ville intellectuelle aussi où prospéra la troisième imprimerie de Bretagne.


(Claire Jounievy)

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Rico3713
Elle lui avait parlé de l'église et du Saint fondateur du diocése de Trèguier. Rico décida de la retrouver dans l'église ou il l'a vit prier.

Il s'approcha d'elle, glissa sa main dans la sienne et pria à son tour

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Mike.de.naueriels
Le seigneur de Lanvaodez avait fait la route jusqu'au Trégor à l'annonce du décès de son suzerain. Il avait fait halte dans la ville où il avait résidé. Il n'avait jamais été fort proche du d'Artignac mais cela ne l’empêchait pas de l'avoir apprécier. C'était un homme bon, jeune et qui avait un avenir brillant devant lui.

Il s'avança dans l'église de saint Tugdael deTréguier où raisonnait chacun de ses pas. Il admira les icônes représentant christos et les grands moment de l'église aristotélicienne.

Mike se trouvait seul dans cette église, il affectionnait de s'y recueillir seul et n'aimait guère être déranger lorsqu'il communiait devant la croix de Christos. il sortit son épée et posa la pointe sur le sol et se servit de celle ci pour mettre un genoux à terre. Le grand blond portait son armure et c'était une technique simple pour se relever sans trop de difficulté.

Et il commença à prier pour ce jeune duc disparu...

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Carolinius


JOYEUX NOEL A TOUS



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--Hoel
Joyeux Noël les amis!
Gwilherm
La nuit avait été glaciale sur le chemin entre Lannion et Tréguier et c’est non sans plaisir que Gwilherm était arrivée dans la capitale trégorroise au petit matin, la neige, si peu fréquente sur les côtes armoricaines était tombée sans discontinuer depuis la veille au soir, recouvrant des landes déjà bien tristement jaunâtres en hiver.

Malgré ses doigts gourds et la goutte au nez, le Bréhatin ne grognait pas contre le froid glacial et saisissant qu’il ne pouvait souffrir préférant par-dessus tout le climat doux et humide ; il ne grognait pas plus contre sa jambe qui trainait quelque peu, ni plus ni moins que d’habitude certes, mais qui le faisait tout de même claudiquer légèrement. En fait, il ne grognait pas ce matin, pas plus qu’il n’avait grogné du voyage, il avait passé son temps à parler durant tout le trajet, à tort et à travers sans doute, des rues lannionaises aux hameaux de la campagne trégorroise. Et s’il parlait autant, c’est qu’il n’était pas seul, pour une fois, pour la première fois depuis longtemps. Il était accompagné d’une jeune femme curieuse à souhait et qui ne semblait pas épuisée de ses histoires tirées du fond de la pieuse éducation inculquée à Bréhat. Sans doute cela ne tarderait pas à arriver mais, en attendant, Gwilherm répondait bien volontiers aux questions de la demoiselle aux prunelles bleues.

En ce vendredi matin, pendant qu’il se sustentait en plus qu’agréable compagnie donc, avec quelques galettes au beurre pour lui – c’était jour maigre certes, alors il aurait dû la manger sèche pour suivre les préceptes de la sainte Église mais il se contenta de se priver de viande, ce que ne fit pas la jeune demoiselle, affamée qu’elle était –, il évoqua les reliques de saint Yves, le saint patron des juristes et de la Bretagne et qui se trouvait être de la parenté du Harscouët si l’on remontait sept générations en arrière, qu’il avait coutume d’aller honorer fréquemment depuis sa tendre enfance. La jeune femme, d’origine française, était sans nul doute intriguée par la découverte des ces reliques peu communes, parmi lesquelles le chef du saint, fut d’accord pour pénétrer avec lui en la cathédrale Saint-Tugdual, du nom de l’autre saint de Tréguier, le premier, le fondateur de la ville.

Arrivée devant le pieux édifice enneigé – chose que Gwilherm voyait pour la première fois –, il emprunta le porche sous lequel il fallait passer pour atteindre la porte latérale, qui était aussi la principale et l’ouvrit. Cela faisait des années qu’il n’était pas venu là, en dehors du traditionnel pardon, en mai. Les reliques ne seraient pas portées en procession ce jour, on pourrait donc les approcher plus aisément. Après avoir tenu la porte à Loyse, trempé ses doigts dans l’eau bénite et effectué un signe de croix un genou au sol, il se releva et la guida jusqu’aux ossements sanctifiés. Il répéta la génuflexion et se signa encore puis dit à l’oreille de la jeune femme :


- Setu, dimezell. (voilà)


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Loriot_la_verole


...
Gwilherm
Après ces brefs mots prononcés tout bas et une réponse sur le même ton, édifice religieux oblige, Gwilherm esquissa un sourire en voyant ce bout de nez plissé, dont il commençait à s’accoutumer. De ce qu’il avait cru remarquer, celui-ci exprimait soit un désaccord, soit une incompréhension. Vu qu’il n’y avait pas de raison qu’elle désapprouve quoi que ce soit dans la mesure où il n’avait presque rien dit, il se dit que cela était nécessairement lié à une interrogation.

La jeune femme était curieuse et semblait intéressée par la Bretagne et sa culture – toute Française d’origine qu’elle était –, ce qui n’était évidemment pas sans plaire au Bréhatin, dont les critiques à l’égard du désintérêt manifeste de bien de ses compatriotes pour leur propre Histoire étaient fréquentes, à tort ou à raison. Et puis cette petite expression était plutôt mignonne sur un visage qui ne l’était pas moins, il ne pouvait le nier non plus ; un léger sourire se dessina donc sur le visage buriné de l’ancien Amiral, dans la pénombre de l’édifice, orné plus sombrement encore qu’à l’accoutumé à cause du deuil suite à la mort du jeune Gwenaël d’Artignac, Duc du Trégor, que Gwilherm portait en haute estime.

Après être resté immobile un instant devant le chef de saint Yves, il reposa son regard vers Loyse, qui semblait à la fois attirée et repoussée par ces reliques. Aussi se décida-t-il a en dire plus sur ce saint homme, dont la vie lui avait été contée à maintes reprises durant son enfance, comme dans la majeure partie des maisons bretonnes, fussent-elles nobles ou roturières.


- Sainct Yves… enfin il est nommé sant Erwan en breton …naquit à Minihy, la paroisse que nous avons traversé juste avant d’entrer dans Tréguier. Vous voyez ? Il se tut un court instant, attendant une sorte de réponse qui vint sous forme d’un signe de tête puis poursuivit. D’ailleurs la chapelle que nous y avons vu fut édifiée par lui… Bref, se dit il à lui-même essentiellement pour tenter d’être concis, Yves Hélory naquit donc au manoir de Kermartin en Minihy le 17 octobre 1250… Ce qui est assez récent, somme toute, en comparaison des saincts fondateurs, dont la vie en ce bas monde remonte à presque un millénaire !

Il marqua un nouveau silence, la regarda pour s’assurer que l’envie de fuir en courant ne l’avait pas encore gagnée, ce qui ne tarderait pas à arriver ; il en était certain mais s’en accommodait avec une forme de fatalité, l’habitude sans doute... Puisque tout devait toujours finir mal. Il songea que cela faisait plusieurs jours qu’il n’avait pas mis dans son nez plus que de raison et surtout seul dans un rade sordide. Il esquissa un léger sourire puis détourna ses yeux sur le saint ou plutôt ce qu’il en restait pour reprendre le fil de son exposé.

- Après des études de théologie, l’évêque de Tréguier l’ordonna recteur… Nouveau silence, nécessaire, puisqu’en français correct le terme de recteur ne correspondait pas à celui que l’on en comprenait en Bretagne. Aussi réfléchit-il un instant. … prestre si vous préférez, et le nomma à la charge de juge ecclésiastique. C’est à ce poste qu’il acquit sa renommée d’homme juste et bon, ne privilégiant jamais le riche sur le pauvre, comme cela estoit et est encore trop souvent le cas en ce bas monde…

Sur cette considération pleine de dépit, le Bréhatin se tut, ne sachant pas trop s’il avait relaté de manière suffisamment claire et concise la vie du saint patron des Bretons ou s’il devait en dire plus, à moins qu’il n’en ait déjà trop dit et que la jeune Loyse se soit endormie sur un banc de prière. Il se tourna donc vers elle pour se rassurer.
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Loriot_la_verole


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Esmylady
Elle poussa les portes de l'édifice... Il faisait glacé dedans... Les vitraux reflétaient la lumière du mince rayon de soleil qui essayait de percer...

Elle était désertée en ce moment la bâtisse, pourtant elle était bien belle...

Pâques approchait... Aurait-on une belle et magnifique messe... Elle se posait la question... Les ouailles n'étaient plus si nombreuses, hélas...

Tout en pensant à ces diverses choses, elle entreprit quand même de nettoyer un peu, oui un peu, et de remplacer les bougies et les cierges, mettre quelques fleurs des champs, espérant qu'une grande messe serait dite...
Il faut toujours de l'espoir à Tréguier...

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Mehatibel
Mehatibel poussa la porte de l'église qu'elle trouva, bien évidemment, déserte. Ce n'était pas encore l'heure de la messe ... Elle soupira en espérant que, ce soir, la fatigue ne lui ferait pas oublier de s'y rendre. Perdue dans ses pensées, elle s'assit instinctivement sur un banc, contemplant les beautés architecturales et picturales du lieu, oubliant même sa quête d'oeuf qui l'avait amenée ici en pleine journée. Elle se laissa glisser, tout doucement, et finit complétement allongée sur la banc. Ce fut avec une joie non dissimulée qu'elle s'abandonna au sommeil...

Quelques ronflements plus tard, la jeune Laitière se réveilla. Elle s'étira, vérifia que personne n'était entré et se mit à quatre pattes. Ce lieu sacré lui portait chance , visiblement, puisque ses yeux rencontrèrent presque immédiatement l'oeuf qui était caché sous un banc à côté. Elle le ramassa et, guillerette, partit rapporter son butin.

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Hoeldetrajan
Hoel est à la messe !
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Valentina_dafirenze
En ce jour de dimanche, Val qui était seule avec les enfants depuis quelques jours, se présenta à l'église plus tôt que d'habitude, et quand la messe n'avait pas encore commencé.
Elle alluma un petit cierge, s'agenouilla devant l'image du Christ et prononça à très basse voix la prière qu'elle connaissait par cœur et qu'elle chérissait depuis gamine:



Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN


Puis Valentina leva le regard vers l'image et demanda confiante que le retour d'Emeric se fasse sans soucis. Elle avait hâte de retrouver son homme et de se blottir dans ses bras.
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Hoeldetrajan
Ce mercredi soir Hoel arriva à la messe...en retard !
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Justeampassan
Juste déposa une fois de plus un placard avant de reprendre la route.

Citation:


PRIMATIE DE BRETAGNE



Nous, Verty de Montfort-Toxandrie, Vicomtesse de Breal Montfort, Primat de Bretagne depuis la mise en indisponibilité de Clodeweck de Montfort, Archevêque suffragant de Rennes, dans la Très Sainte Eglise Aristotélicienne.

En vertu du Sanctam Aristotelicam Ecclesiam Codex Iuris Canonici :


Rappel que le règlement de l’église Bretonne procède des choses suivante :

Article 4.3.1 du 08 septembre 1460. Dans le cas où le primat de Bretagne est l'archevêque de la Province, il peut nommer un vice primat parmi les prélats et chanoines de Bretagne, afin de lui suppléer au vu de la nécessite de déplacement induite par sa fonction.

Je prends acte du fait que Kante, Tadeus, et Hugo, viennent de vendre l’église de Bretagne à la curie romaine.

Ses trois personnages, ont profités du fait que la curie romaine avait fermé les portes de l’église Bretonne à Son Eminence Clodeweck et moi-même pour tenter de s’emparer de la place au mépris même du règlement de l’église Bretonne, sans même consulter le clergé de Bretagne.

Ils ne l’ont pas fait pour le bien des ouailles Bretonnes ou pour la FOY, mais pour en tirer des avantages personnels.

-Kante pour se venger du fait que son éminence Anguillerusé et son éminence Clodeweck qui avaient constaté de longue date son inactivité l’avaient fait remplacé au diocèse de Nantes.

-Hugo parce que Rome lui a promit des avantages pour sa flotte de corsaire, reste à savoir si celle-ci n’attaquera pas la Bretagne le jour ou les saintes armées l’exigeront.

-Tadeus parce que dans sa volonté d’être quelqu’un il ne s’est jamais rendu compte à quel point il était utilisé par ceux qui lui donnaient des titres.

Et voici donc ses petits prélats de Bretagne qui dans la fable de Phèdre comme dans celle d’Horace joue les grenouilles qui veulent se faire aussi grosse que le bœuf.

Il en est ainsi de tous ceux qui veulent ressembler aux grands personnages et qui sont loin d’en avoir la valeur.

Cette tentative de ses personnes de devenir quelqu’un ne choquant personne en Bretagne et ne provoquant aucune réaction, je suis donc amenée à penser que c’est la Bretagne dans son entier qui souhaite se ranger sous la bannière romaine après des années d’indépendance spirituelle.

Il est loin le temps ou de grands Bretons se sont battu fièrement pour faire reconnaitre leur différence.
Beaucoup s’en sont allé, mais n’ont jamais été remplacé.

Je laisse donc la place à celui qui traite ouvertement le Grand Duc de Bretagne de roi des bulots… A moins que le ciel en décide autrement !

Comme tant de grands anciens qui ont fait de la Bretagne la grande nation qu’elle fut, et qui n’ont jamais été remplacés, je tire ma révérence.

Fait à Rennes le 21 mai 1461, de la Sainte Eglise Aristotélicienne.
Au nom de Mère Verty tout simplement

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