Isabel_de_mendoza
[Lorsqu’une baleine affronte une crevette, lorsqu’un CAM bave et un poète vous quitte, seule solution…un baron]
Dans la famille Mendoza nous demandons la maman, Marisa…
Elle maitrisait comme personne l’art de la manipulation à travers du regard, art dont le prévôt excellait…
Elle n’avait plus prononcé un mot…
Le tout était dans la couleur de sa colère, le niveau de gonflement de sa veine et ce fameux regard noir ibérique qui fulminait les plus vaillants, du moins c’est ce qu’elle croyait…
Le juge était entré en scène et avait osé lui ôter son chapeau, son beau chapeau cousu main dans un petit atelier du quartier de Santa Cruz de Sevilla, le chapeau qu’elle avait commandé trois tailles en dessus car elle gardait toujours l’espoir de grandir, le chapeau qui avait traversé la moitié du royaume, le chapeau que maintenant cachait le cul de la présidente de l’Assemblée Populaire du Périgord Angoumois…
Elle fit son plus beau sourire hypocrite, et hochais la tête faisant semblant de suivre la conversation mais…ce crime méritait châtiment…
Une baleine s’était incrustée dans le voyage et une vague de vengeance emportait Isabel…
Vous voyez, ce qui était bien pratique dans les tournées comtales c’est que lors de ses entrées en ville, les personnes mécontentes balançaient des légumes, voir des poissons sur le cortège (heureusement que le comte s’était avancé) et là, à côté de la fontaine, cachée sur un navet et une pomme, une daurade l’appelait avec ses yeux opaques, sa bouche mi ouverte semblait crier emporte mua, emporte mua (ahhhhh, Isabel et les poissons, une histoire d’amour).
La brunette la récupéra discrètement sachant que tôt ou tard elle ferait bon usage de ce corps putride et flasque et que sa cible serait d’ordre baronnique…
On ne joue pas avec le chapeau d’une ibère, et encore moins avec celui d’Isabel…
Ne laissant rien apparaitre Isabel se laissa guider docilement vers la cour Mareuil…
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Dans la famille Mendoza nous demandons la maman, Marisa…
Elle maitrisait comme personne l’art de la manipulation à travers du regard, art dont le prévôt excellait…
Elle n’avait plus prononcé un mot…
Le tout était dans la couleur de sa colère, le niveau de gonflement de sa veine et ce fameux regard noir ibérique qui fulminait les plus vaillants, du moins c’est ce qu’elle croyait…
Le juge était entré en scène et avait osé lui ôter son chapeau, son beau chapeau cousu main dans un petit atelier du quartier de Santa Cruz de Sevilla, le chapeau qu’elle avait commandé trois tailles en dessus car elle gardait toujours l’espoir de grandir, le chapeau qui avait traversé la moitié du royaume, le chapeau que maintenant cachait le cul de la présidente de l’Assemblée Populaire du Périgord Angoumois…
Elle fit son plus beau sourire hypocrite, et hochais la tête faisant semblant de suivre la conversation mais…ce crime méritait châtiment…
Une baleine s’était incrustée dans le voyage et une vague de vengeance emportait Isabel…
Vous voyez, ce qui était bien pratique dans les tournées comtales c’est que lors de ses entrées en ville, les personnes mécontentes balançaient des légumes, voir des poissons sur le cortège (heureusement que le comte s’était avancé) et là, à côté de la fontaine, cachée sur un navet et une pomme, une daurade l’appelait avec ses yeux opaques, sa bouche mi ouverte semblait crier emporte mua, emporte mua (ahhhhh, Isabel et les poissons, une histoire d’amour).
La brunette la récupéra discrètement sachant que tôt ou tard elle ferait bon usage de ce corps putride et flasque et que sa cible serait d’ordre baronnique…
On ne joue pas avec le chapeau d’une ibère, et encore moins avec celui d’Isabel…
Ne laissant rien apparaitre Isabel se laissa guider docilement vers la cour Mareuil…
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