[RP] Concours de poésie ouvert à tous.

Seleina

Ce matin là, munie de plumes, parchemins, encriers de voyage, la brune arriva sur les lieux dressés spécialement pour les futures festivités.

S'installant, elle attendrait que le jury nommé pour l'occasion vienne la rejoindre, veillerait à ce que le règlement, écrit en très gros, soit affiché à la vue de tous. Sur celui ci, les gens pourraient lire :

Citation:

Oyez, Oyez !

Qu'il soit su de tous que ce jour un concours de poésie est ouvert à tous, résidents comme voyageurs, afin de promouvoir les belles plumes en Limoges la grandiose.

En voici la teneur :

Les participants devront présenter trois quatrains (trois strophes se composant chacune de quatre vers) sur le thème de Limoges.

Six mots à faire rimer sont imposés, à charge pour nos plumes de trouver leur pendant, dans l'ordre qui leur siéra :

enjoué - saison - promenade - rempart - forêt - licorne.

Pour vous inscrire, rien de plus simple, il suffit de vous adresser au maire de la ville, de donner votre nom et lorsque votre oeuvre sera écrite, de la confier de même à l'organisatrice qui leur attribuera un numéro. Un jury votera ensuite pour les trois essais qu'il jugera les mieux écrits.
Ceux qui auront récolté le plus de points se verront attribuer un prix.

1ER prix : une bourse de 30 écus

2 ème prix : une bourse de 20 écus

3ème prix : une bourse de 10 écus

Le poème ayant obtenu le premier prix sera affiché sur la devanture de la taverne municipale avec le nom de son auteur.

Plus qu'à attendre que les participants viennent s'inscrire. Elle espérait qu'il y aurait foule, elle était certaine que Limoges regorgeait d'âme poètes.

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Mahelya

- Hiiiiiiiiiii j'ai entendu parlé d'un concours de Poésie. Hiiiiiiiiiiiii !!!

Une folle ? Un drame survenu ? Une hystérique ? Point du tout, juste une Flammèche qui venait d'entendre la rumeur qu'un concours de poésie serait organisé et qui courrait partout dans les rues de Limoges afin de trouver l'estrade prévu à cet effet. Certes l’Étincelle était devenue le nouveau Tribun de la ville, cependant rien dans le règlement affiché un peu partout en ville n'indiquait qu'elle n'avait pas le droit de se présenter. Les petits talons de ses bottes claquaient sur le pavé de la rue principale. Mais où était-il donc ? Tournant, retournant, à gauche, à droite, elle finit par apercevoir la silhouette gracile de la Comtesse de Saint Mathieu.
C'est une Rouquine un peu essoufflée qui se présenta devant elle. Un peu essoufflée, mais un peu hystérique aussi. Quoi ?! je ne vous l'avais pas dit ? La poésie s'était son dada, même si elle était loin de posséder les talents des troubadours et trouvères confirmés. C'est pas très grave. L'important c'est que ça lui faisait plaisir de participer.

- Hiiiiiiiii ! Bonjour Votre Grandeur Seleina ! Hiiiiiiiiii ! Comment allez- vous Hiiiiii

Reprendre sa respiration : Pas facile quand on est survolté.
Se calmer : Impossible.
Sourire : Toujours. Check !

- Hiiiiiiiiii ! C'est vrai ! C'est vrai ! C'est vrai ? Il y a un concours de Poésie organisé ? C'est vrai hein ? c'est pas une plaisanterie ? Dites ! Je peux y participer ?

Un regard implorant qui doucement s'affiche sur le visage aux tâches de rousseurs. Vous savez, le fameux regard du chat potté.

- S'il vous plait ?!
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Arestel

Arestel se glissa doucement vers Seleina, discrète, invisible. Elle fit un signe de la tête à Mahelya.

Elle avait rassemblé tous ses pigeons, qui avaient pris leur retraite depuis bien des mois.
Nourris, brillants, roucoulant : au taquet!

Chef... Chef...

Elle regarda autour d'elle, et glissa à l'oreille de la bourgmestre.

On a oublié de donner une date!?

Bartholomey

Un lieu pour l'animation en halle : ça aurait été un crime de passer à côté quand on en avait été informé... Qui plus est deux fois ! Par égard au travail du conseil municipal et aussi parce qu'il avait du temps à perdre; le vieil occitan s'était amusé à passer discrètement y lire les consignes.
User de sa plume ?
Contraintes à dépasser ?
Poème à présenter ?
Ni une ni deux, il avait percé la foule d'innombrables limougeauds passionnés et intéressés (on peut espérer hein). Il avait incliné le buste et avait fait entendre sa voix :

Bonjorn Donàs. Il n'est pas trop tard pour inscrire un vieux bretteur au concours ? Je me nomme Bartholomey.
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[Il n'y a qu'un seul dieu et son nom est la Mort.
Et il n'y a qu'une seule chose à dire à la Mort : "Pas aujourd'hui".]

Seleina

A peine assise, que la brune se relevait pour recevoir une rousse flamboyante dont l'enthousiasme débordant eut pour effet de délivrer un rire franc et joyeux.

De répondre, espiègle :

Si ça me plaît Mahelya ? J'espérais bien que vous viendriez pointer le bout de ce nez que vous avez fort joli pour nous régaler de vos mots. Il est évident que je vous inscris à l'instant sur la liste des participants !

Délicatement interrompue par Arestel qui venait d'arriver la brune regarda ses deux locutrices un brin consternée.

Merdum... Vrai que c'est un détail de taille... Et bien nous aviserons et indiquerons une date butoir aux participants dès lors qu'ils s'inscriront ? C'est encore le mieux... Je pense que 10 jours seront suffisants ? Puis le jury aura deux jours pour faire son choix, comparaisons et comptage des points obtenus seront faits dans la foulées... Je pense que c'est bien ainsi non ?

Un homme à l'accent chantant s'avança alors pour indiquer sa probable participation.

Ravie, la brune.

Si vous pouvez participer ? Et comment !

Je vous note de suite sieur Bartholomey. Votre accent me dit que vous n'êtes pas du coin... Je dirais le Sud ?

Ce concours prenait une tournure qui creusait sa fossette en coin de joue gauche.
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Anantee

Avec l'objectif de trouver la chargée de l'organisation du concours, Anantee déambulait dans les rues de Limoges.
Elle ne connaissait que mal les recoins du centre de la capitale mais après un temps indéfini, la Comtesse lui apparut, non loin de la mairie, entourée de quelques visages inconnus.
Un soupir de soulagement lui vint avant de s'approcher, presque hésitante.
Jeune femme joyeuse et dynamique à l'accoutumée, sa timidité à l'égard des étrangers prenait souvent le pas. C'est pourquoi elle s'adressa directement au maire, après avoir salué poliment tous les présents.

- Bonjour Seleina, comme promis je viens m'inscrire à ce petit concours. Je pensais vous apporter mon écrit en même temps mais je n'ai pas encore trouvé le temps, ni l'inspiration. A vrai dire... J'ai commencé, mais j'ai mal lu les règles comme une idiote. Donc je vais recommencer pour avoir toutes mes chances ! Elle sourit doucement.
- Je ne voulais pas arriver avec mon poème et me rendre compte que les inscriptions étaient fermées. Mon nom est Dalenvry si c'est nécessaire. Jusqu'à quand avons-nous pour réaliser et vous apporter notre création ? C'est que... Je n'ai pas l'âme des grands poètes !
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Bartholomey

Et l'occitan ne se fit pas prier pour incliner à nouveau la tête vers son interlocutrice; sourire aux lèvres.

Tout à fait Donà : le sud, tellement sud qu'il est au sud du sud pour tout vous dire. Une petite île de la mer.

Une pause, alors qu'il voit une nouvelle personne intervenir. Il reprend plus bas et rapidement :

Je vous ferais parvenir mon poème et si j'ai repris la route avant les résultats, ma foi, puisse cet écrit enrichir Limoges. Bonne fin de journée à vous !

Un sourire et une ultime inclinaison du buste plus tard, Bartholomey fait demi-tour et s'en va...
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[Il n'y a qu'un seul dieu et son nom est la Mort.
Et il n'y a qu'une seule chose à dire à la Mort : "Pas aujourd'hui".]

Quintaine

Hum hum... Bien que je ne soit guère connaisseuse de la chose littéraire, j'aimerai essayer un essai. La licence poétique viendra sans doute si la muse m'habite, et non l'inverse comme certains se plaisent à le croire.

Seleina

De saluer l'occitan et d'éclater de rire à la formulation de la douce Lihana (Quintaine), d'en rosir un peu. Jolie contrepèterie.

Lihana, vous êtes bienvenue, Anantee, quelle joie de vous voir !
Je vous inscris donc toutes deux ! J'ai grande hâte à vous lire.

Je vous présente Arestel, membre du Jury qui aura la tâche délicate de délibérer. Et voici Mahelya, qui concourra de même, tribun de notre ville.

Et de quatre... Quatre participants, ce qui faisait briller les yeux de la brune encore davantage.
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Mahelya

Et l’Étincelle en sautillerait presque tant elle était heureuse d'avoir été accepté pour participer. Déjà la petite troupe de poètes en herbes était rejointe par des curieux et de nouveau participant. En silence, mais n'oubliant pas de sautiller toujours, Mahelya les écouta tour à tour se présenter, avec à chaque fin de phrase l'envie presque incontrôlable d’applaudir. Bref vous l'aurez compris c'était un jour de Noël pour elle. Parfois même des "Hiiii" s'échappaient de ses lèvres. Puis on la présenta à son Tour et c'est Seleina qui s'en chargea, ajoutant à son prénom, sa fonction. Mince c'est vrai elle était Tribun elle devait se montrer sérieuse.

- Enchantée de vous rencontrer Mesdames, Monsieur. Hiiiiiiiii. Celui là lui avait échappé et puis le monsieur était parti. Faut dire que les sinoples était absorbé par la liste de mots sur le papier et déjà l'Esprit de la Flammèche tentait des couples : " Enjoué / boué" "Saison / Bison". Heureusement que personne ne pouvait lire dans ses pensées...

Les joues rougissantes après son "hiiii" de trop, elle tourna délicatement son minois vers la Brune Comtesse.

- Pardon mais c'est que j'adore les poèmes ! Hiiii ! Ca recommence. Votre Grandeur j'ai quelques questions : Est-ce que l'on peut commencer à se creuser la tête et commencer la rédaction ? Où devons-nous attendre tous les inscrits ? Et les quatrains ne sont pas obligatoirement composés d'alexandrins hein ? J'ai un doute !
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Seleina

D'aviser la rousse, sourire bienveillant. Ce qu'elle aimait cette enfant presque femme. Sa candeur, sa fraîcheur désarmantes lui rappelaient sans cesse tout ce qu'il pouvait y avoir de meilleur en l'être humain.

Mahelya était un exemple pour elle.

Bien sûr que vous pouvez commencer ! J'ai amené de quoi écrire et s'installer. Puis y a de quoi caler un creux au besoin.

De montrer la table dans le fond à gauche, sur laquelle trônaient quelques bons gâteaux et quelques jarres de bon jus de pomme pressé par ses gens.

Et le rythme vous est propre, vous choisissez bien évidemment le nombre de pieds qui vous convient. Car même si je suis amoureuse des alexandrins, je ne saurais les imposer aux autres.

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Miel.

[Ailleurs, non loin de là]

Dans une rue bondée de monde, prise dans le flot des badauds, Miel se tenait raide comme un piquet, tentant désespérément de rester sur la pointe des pieds. Dans le seul but de retrouver une silhouette rousse qui était à leurs côtés quelques temps auparavant ... Lanterne, un vieux pilier de taverne qui était devenu avec le temps un de ses amis, rompit le silence.

- Gamine, j'la vois pas.
- Mais elle n'peut point disparaître comme ça!
- Bah, c'est qu'c'est une folle furieuse, ta rousse
- Oh hey hein, toi causer meilleur de ma pote, okaiiiiip?
Je peux monter sur tes épaules?
- Nan.
- Allez!
- Nan, tu vas cradosser ma chemise avec tes bottes pleines de boue.
- Si tu crois que je l'ai fait exprès, de sauter dans la flasque...
- Ouais.
- Ouais, bon, c'est vrai. Mais allez! Laisse moi monter sur tes épaules !!
Margaristide, aides nous donc un peu.

Il était courant de voir Miel parler à son oiseau. Sa buse, Margaristide, ne la lâchait jamais d'une semelle, sauf pour aller batifoler avec le pigeon de Mahelya, mais ça ... C'est une autre histoire.

L'oiseau déploya ses longues ailes et tournoya dans le ciel, survolant la ville à la recherche de l'Etincelle. Le nez levé, Miel ne la quittait pas des yeux, croyant fort aux capacités de sa buse.

Par là-bas !

Miel prit les jambes à son cou, suivant l'itinéraire tracé par Margaristide, qui s'était transformée en GPS aérien. Tournez deux rues à gauche, puis un sentier à droite. Dans 100 mètres, vous êtes arrivés ...

Elle n'eut pas besoin d'entendre l'indication sur la destination et s'arrêta d'elle même. Bien que dans le ciel, Margaristide battait des ailes pour lui signaler d'avancer, qu'elle était près du but ... Miel refusa. Bien sur qu'elle avait repéré la silhouette de Mahe. Mais hors de question qu'on la voit si essoufflée, hey!

Lanterne la rejoint difficilement, à bout de souffle également et bougonneant

C'est plus d'mon âge, ces couenneries...

Miel lui sourit, déposa une bise sur la joue du vieux crasseux, mit son doigt sur sa bouche en signe de silence. Clin d'oeil complice à l'appui. Et se faufila vers l'endroit indiqué, se plaçant juste derrière Mahe, pour lui susurrer un:

Je t'ai eu.
Qu'est ce que tu faiiiis?

Et de lever les yeux sur les autres personnes présentes. Une réverence polie, maladroite, pour les saluer.

Euh... Bonjour à tous, moi c'est Miel!
Je ne sais pas trop trop ce que vous faites, mais elle m'a dit que ça pouvait être sympa, donc jsuis là!

Regarde celle qui semble être l'organisatrice

Vous avez une limite d'âge? Non parce que je suis forte aux joutes verbales, quand j'oublie pas de répondre ...
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Môme d'une dizaine d'années.
Protégée de Mahelya. Chieuse en vue, faites gaffe!

Ban' à viendre plus tard.

(Vouaip! Jsuis d'retour! mwouhaha)

Mahelya

Et la Rouquine d'avoir le sourire qui s'élargit au fur et à mesure que la Brune Comtesse répondait à ses questions. Nombre de pieds au choix ! Autorisation de commencer à écrire ! Soit ! Plus une seule seconde à perdre. L'Esprit de l’Étincelle surchauffait à présent. La licorne côtoyait les borgnes et le morne quand les saisons emboitaient le pas du saucisson et des poisons... le thème était Limoges avait-on dit ?! Punaise que ça serait difficile.
La Rousseur allait tourner les talons pour se jeter littéralement sur les parchemins et l'encre quand une petite voix la fit sourire.

- Hiiiiiiiii Miel !!! De la poésie !!! Tu participes ?! Hiiiiiiiiiii Voilà une bonne nouvelle ! Votre Grandeur pouvez-vous l'inscrire également. *Et oui Miel finalement tu n'auras pas vraiment le choix.*

Comme l'aura sans doute remarqué le lecteur, les "hiii" d'excitation de la Flammèche n'étaient si facile à abolir et s'échappaient de sa gorge aux formes voluptueuse naissantes avec frénésie. Poésie, Poésie quand tu nous tiens… Poésie douce folie…

La poésie est une aventure vers l'absolu.
(de Pedro Salinas Extrait de Diego)
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Seleina

La poésie n'a pas d'âge Mahelya, et si cette jeune demoiselle sait lire et écrire, alors je n'y vois aucun inconvénient, j'irai même plus loin... Peu importe au final qu'elle ne sache lire ni écrire, si je dois être la plume à qui l'on dicte, alors ce sera avec joie.

D'inscrire le prénom de Miel en lettres dorées sur le fin vélin.
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Phoen

Arrivant, vétu de haillons sales et déja bien usés, un jeune vagabond au teint pâle daigna se présenter devant sa majesté, Dame Seleina, toujours aussi lumineuse qu'à son habitude.
Un peu intimidé le jeune homme tenta désespérement de s'adresser à la belle femme qui représentait la supériorité en Limoges.

-Dame Seleina... mes excuses pour vous importuner de la sorte, je... hum..., je m'appèle Phoen, je souhaiterais... comment dire m'inscrire au concours. Désolé de mon habillement Ma Dame.

Phoen se retourne brusquement et vois Dame Mahelya ainsi que Dame Aristel, Dame Anantee, Dame Miel, Dame Lihana et pour finir Sieur Bartholomey. Il se sent pour ainsi dire bête devant tant de grandes figures, si bien que sa timidité lui interdit de se présenter devant autant de femmes d'envergure, sans oublier ce noble Sieur Bartholomey.

-Dame Seleina, je vous ferais parvenir ma composition d'ici peu, mon style est un peu différent, je vous prie d'excuser si celui ci vous semble un peu... hors de la coutume. Je me permet de demander congé Ma Dame.

Phoen se retire alors, et vint se mettre dans un coin de la grande halle, sort une plume et un parchemin et commence son écriture.

Concours de poésie ouvert à tous.

Miel.

Ouais, c'est un cadeau. Plutôt cool Raoul, non?

Sourire victorieux. Mais regard inquiet. En effet, les animaux s'en prenaient aux convives présents, comme pour les sortir de cette torpeur. Ou comme pour punir les arbitres qui auraient mal jugé son oeuvre.
La seconde hypothèse n'effleura pas les quelques neurones restants de Miel (oui, oui, la quasi-totalité du cerveau fut incendié, tant l'esprit avait chauffé pour écrire ce fichu poème... ^^).

Comment aurait-elle pu deviner que les arbitres s'étaient plus ou moins prononcés et qu'ils avaient commentés chaque poème. Et surtout ... comment aurait-elle su qui avait dit quoi?

Pour cela, elle aurait du être
1/ Une voyante de renom (quoiqu'elle avait hésité à acheter une robe de bohémienne, adorant l'art de lire dans les lignes de la main et dans les tasses)
2/ Présente dès le départ
3/ Attentive au moindre bruit, chose impossible avec le jacassement des oies, et son propre débit de parole
4/ Ne pas être concentrée sur les petits-fours.

J'espère qu'ils vont se dépêcher, car à cette allure, on va tous mûrir !. Nous, parce que mon ventre va exploser car j'mange trop, et eux, parce qu'ils vont s'endormir et se faire pincer tout partout par les oies!

Remarquez .. Ca pourrait être rigolo, de les voir chasser les volatiles autant que faire se peut ... Non?
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Môme d'une dizaine d'années.
Protégée de Mahelya. Chieuse en vue, faites gaffe!

Ban' à viendre plus tard.

(Vouaip! Jsuis d'retour! mwouhaha)

Mahelya

Et la Rouquine de suivre la Châtaigne qui l'embarque jusqu'au buffet. Les jambes de la Frêle avaient dans le mouvement shooté dans une ou deux des oies, les faisant piailler un peu plus fort et battre des ailes, créant un tourbillon de plume. Pour peu on aurait cru qu'il y avait eu ici une bataille de polochon. Miel ... On a pas idée de choisir des oies comme amies, c'est moche, ça pue, ça jacasse sans arrêt et en plus c'est méchant ! Aieeeeee ! Y'en avait-il une qui venait de lui pincer la cuisse ? Les larmes commençaient à pointer dans le regard émeraude. Moue boudeuse, regard désespéré. Non pas parce qu'elle avait mal, non pas parce qu'elle était triste. Non à l'heure actuelle une seule pensée pouvait la troubler autant : l'Etat de sa robe. Les oies c'est la plaie des Tisserandes ! Jusque là La Flammèche ne le savait, on ne le lui avait jamais dit, pourtant à présent elle en était certaine. Les oies c'était la personnification du Mal ! Un fléau ! Une engeance du Sans-Nom qu'il faudrait éradiquer ! Il ne peut en être autrement : * Ma rooooooooobe ! Elles vont bousiller ma Robe ! Ma magnifique Robe ! Demain je te jure Miel que c'est Barbecue Partie à la maison ! Ma robe,! ma robe ! ma robe ! *

Pour l'instant, en effet, c'était tout ce qui importait à la petite Flamme. C'est que cette robe, nous l'avions déjà dis, était un peu spéciale. Une cadeau de sa Cousine et Marraine Sindanarie, qu'elle lui avait offert pour ses fiançailles ... Ouais ça c'était pas la plus jolie partie de l'histoire. Bref ... revenons-en au concours, au buffet et aux saletés d'oies.
Les sinoples se posèrent sur les plats, mais rien n'y faisait, la peur qui enserrait ses entrailles l'empêchait d'avaler quoi que ce soit, bien au contraire, cette abondance de nourriture commençait à lui ramener la nausée. Oui encore, c'est qu'on est fragile encore à quatorze ans. Elle se concentra alors sur ce que lui racontait sa coupine. Et à mesure que la voix fluette de la gamine raisonnait, le visage de l’Étincelle se décomposait.

- Tu es en train de me dire, que c'est un cadeau ... Donc elles sont à toi c'est ça ? ... Euh donc elles ... elles vont venir à la maison ? ... Mais ... Mais ... c'est une super idée. Traduisez ceci par : "au secours ! Aidez-moi ! Je vais les tuer ... Y'a-t-il un chasseur dans la salle ? " Leur ange gardien tu dis ... En voilà une bonne nouvelle. Un wiskey fort et sans glace et sans verre aussi, filez directement la bouteille. Ah ... et tu comptes en faire ton métier ? C'est ... C'est ... Bravo ! Qui ... qui me parle ? Une chaise, un sceau d'eau un truc ! Mais faîtes quelque chose !!!

Alors les méninges de l'Incandescente se mettent en marche et là, une petite lueur d'espoir scintille au fond de ses yeux verts. Le seul intérêt des oies, c'est que maintenant elle savait parfaitement où trouver les plumes pour remplumer ses oreillers... Le 16 rue de la Justice deviendrait un cauchemar.

- Bon tu crois qu'ils ont fini de voter ? Oui changeons de sujet ça vaut mieux ... Je préfère oublier tout ça ... Enfin même là ça parait compliqué avec tout ses oiseaux de malheur qui cacardent !
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Ze_narrateur

Un large sourire éclairerait les traits de la brune, à son troisième verre d'hypocras.

*hips* Je pense pouvoir m'en sortir Zeininouchet huhu^^ Merci pour ton analyse rondement menée !

Par contre, il me manque quelques avis pour pouvoir clore les comptes...

Victoire_ ? Erabal ? Nous aimerions tous connaître votre avis éclairé sur la question.

D'encourager d'un regard les deux jurys qui avaient dû se perdre en chemin entre les toast au foie gras de canard importé du sud, et les filets d'anguilles séchés.

Miel.

Les voix des jurys n'étaient pas audibles, hélas ... Sacrément dommage, d'ailleurs, car les réactions de la môme auraient été plus qu'animées ...
Pour l'heure, l'attention de Miel était focalisée sur sa superbe parure et sur ... ses oies. Un sourire envers Mahelya.

Ils sont longs à se décider hein. C'est pourtant facile : on laisse les jeunes gagner. Tu crois que si je leur fais mon plus beau sourire, ils accepteront de me mettre une bonne note?

La mini-tornade envoya un clin d'oeil malicieux à son amie. Qui sait? Peut-être que ce genre de subterfuge peut marcher ... Rien de tel qu'un peu de culot dans la vie!
De ci, de là, les oies se dispersaient, vagabondaient, dans les jambes des invités. Gardienne d'oie, la demoiselle? Elle n'en avait que l'habit, fraîchement acheté -très, voire trop, cher-. Mais concrètement, Miel n'était pas assez concentrée pour exercer correctement cette tâche. Surtout pas en ce moment précis. Non. Elle venait d'apercevoir quelque chose. THE truc à ne pas voir, ou elle devient sautillante ...

WoooOOOOOOooooow !!
Y a un buffet !! Mais ça a l'air trop bon !! Youhou ! A l'abordage moussaillon !

Ni une, ni deux, elle attrapa la main de la Rouquine qui se tenait à ses côtés et l'entraina (plus exactement, la fit valdinguer) prestement vers le banquet. Littéralement oubliées, les oies. Oublié, le concours. Seule la boustifaille comptait. Les prunelles de la brunette scintillèrent d'émerveillement. Combien de petits fours étaient là, devant ses yeux. Combien de morceaux de fromages, finement coupés en dés? Combien de tranches de saucissons? Combien de brioches?
Petits fours attrapés par poignet, et rapidement avalés.

Ch'est chénial. Fau dirch à Bertille de cuichiner cha. Haaaan.

Une morsure au mollet la fit grimacer et avaler de travers. Elle lança un regard furibond envers celle qui a osé la pincé, avant de se radoucir... Oui, c'est vrai. Elle était venue accompagnée de son cadeau empoisonné ... la douzaine de volatiles...

Cheorchette! Qu'est che que t'as? T'as faim, toi aussi? Un peu de pain?

La djeuns émietta un morceau de pain, en direction de Georgette. Un remue-ménage incroyable se fit alors entendre. Entre les battements d'ailes, les couinements, les volatiles qui se battent à qui mieux-mieux pour picorer un peu de nourriture ... La salle se transforma en une animalerie.
C'est ça, de faire attendre les gens, surtout les mômes. A la fin, ça s'impatiente, et ça devient nawac.

Ah ouais, tu me demandais, pour ces bestioles là?
Bin on me les a donné. J'ai acheté cette robe, vois tu, même que t'en es surement jalouse, mais c'pas grave, je te pardonne ... Et le marchand il m'a dit qu'il me faisait un cadeau de Noel, parce que j'ai des beaux yeux noisettes. T'es aussi jalouse de ce compliment, hein?
Mais bref, il m'a donné les oies, et comme je ne savais pas quoi en faire, je les ai ramené avec moi. Jsuis un peu celle qui doit les surveiller, leur ange gardien, quoi. Même que j'vais être super balèze dans ce boulot là.

Ahm ...

HRP: Je tiens à préciser que, malgré la dernière phrase, je n'ai rien contre l'attente ... Ayant moi aussi des énoooormes latences entre deux réponses ^^

Edit pour fautes d'orth

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Môme d'une dizaine d'années.
Protégée de Mahelya. Chieuse en vue, faites gaffe!

Ban' à viendre plus tard.

(Vouaip! Jsuis d'retour! mwouhaha)

Zeinar

Au grand dam du brun, aucun participant ne s'était planté, rendant son choix un peu plus délicat encore.
Il avait longuement réfléchi, soupiré, froncé les sourcils, lu, relu et re-relu, refaisant son alphabet une bonne dizaine de fois avant de se prononcer définitivement, les claires mirettes portées sur la maître troubadour.

Mon choix est fait. Ca n'a pas été évident mais voici mon ordre de préférence du moment :

Le poème D: sept points.
Rimes croisées, poème rythmé, mots choisis savamment et sonnant joliment. Un bel ensemble dont la forme est respectée et dont le fond me plaît. J'apprécie particulièrement le dernier quatrain.

Le poème G : six points.
Un peu de zèle avec l'ajout d'un distique qui a néanmoins sa place et termine en beauté le poème.
Un respect des consignes de départ avec un ton particulier qui fait son originalité.

Le poème C : cinq points.
Le même respect de la forme que pour les précédents poèmes avec une cheminement intéressant reprenant le fil des saisons. Sa lecture est agréable.

Le poème E : quatre points.
Les rimes imposées par notre brune sont parfois absentes mais largement compensées par une originalité et un prise d'angle assez osée qui en font un poème savoureux.

Le poème F : trois points.
Même si le fond en pâtit un peu, ce poème revêt un aspect que j'apprécie, à savoir la simplicité au sens noble du terme. Des pieds un tantinet plus réguliers lui auraient encore donné un meilleur rythme à mon avis.

Le poème B : deux points.
Les rimes imposées manquent quelquefois. Le dernier quatrain, assez irréel, est plutôt drôle.

Le poème A : un point.
Le rythme est plaisant mais il s'agit tout simplement du poème qui m'a le moins inspiré, critère évidemment subjectif.

J'adresse mes félicitations à tous les participants. Vous avez eu le courage de vous lancer et chaque poème valait le coup d'être lu.

Tu arriveras à faire les comptes Seleina ou faut-il un boulier de secours ?

Désolé pour l'affreux retard. La honte, gloups.

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Miel.

En retard, en retard, en retard ...
Tic - tac - tic- tac - tic

Olalala ! Plus vite, les filles, plus vite! Bande de mollassonnes...

La môme s'agaçait de la lenteur de ses étranges compagnes. Les passants s'arrêtaient, interloqués, devant ce tableau ubuesque. Dans le froid, une troupe de branquignoles suivaient la jeune demoiselle, magnifiquement vêtue pour l'occasion.

Tic - tac - tic - tac

M'enfin ?! Léonce, tu as fini de te prendre le chou avec Henriette?! Ca suffit ! C'est de votre faute à toutes les deux.

Et d'entendre les deux commères jacasser & ronchonner. Miel soupira, atteignit enfin le porche, et poussa la porte, laissant d'abord entrer ses "amies" dans la salle...

Ooooye! MAHE !! Regarde comment que j'suis belle!

On lui avait dit de se faire belle & sexy. Bien que la djeuns ne connaissait pas la signification exacte de ce mot, elle en avait déduit qu'il fallait se faire belle. Et basta.
D'où son retard, d'ailleurs.

J'suis en retard, parce que j'cherchais une robe, et même que, sur le marché, bah, y avait plus ma taille. Pis du coup, j'ai voulu prendre un autre modèle, mais une vieille bique l'avait en main. Bref, on a bataillé sévère, mais au final, c'est moi qu'ait gagné le duel !! Même que j'ai remporté le gros lot !!

Ah ça ...
Miel tournoya sur elle-même, devant sa coupine, excitée comme une puce, ravie de son acquisition : la robe "gardienne d'oie" ... et ... une dizaine d'oies (dont Léonce & Henriette), qu'elle avait reçu dans le package. C'était un cadeau de Noel, qu'il a dit, le vendeur persan*

Révérence devant la foule, histoire d'être un chouilla polie après cette entrée fracassante...

Alors alors alors?
Qui c'est qui a gagné?

* Clin d'oeil à celles & ceux qui comprendront

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Môme d'une dizaine d'années.
Protégée de Mahelya. Chieuse en vue, faites gaffe!

Ban' à viendre plus tard.

(Vouaip! Jsuis d'retour! mwouhaha)

Mahelya

Posée contre un des murs de la salle, l’Étincelle était restée en retrait, admirant les tenues des femmes, le port des hommes - bien que ces derniers fussent très peu -. Elle, La Rousseur, n'avait pas faim, n'avait pas soif, à vrai dire son angoisse quant aux résultats, augmentant un peu plus à chaque minute, vrillait ses entrailles et l'empêchait d'avaler quoi que ce soit. Incapable même de parler, lorsque Phoen déclama à l'assistance son poème créé pour l'occasion, elle se contenta d'un sourire en guise de félicitations. Le palpitant tambourinait contre le corset ocre, et les sinoples, avec frénésie, scrutaient le moindre mouvement de chaque invité. La Flamme était vive mais la Flamme ne se sentait pas vraiment dans son assiette. Parfois, la fine main blanche se posait sur les lèvres purpurines pour en sceller l'accès. Un accident pouvait si vite arriver. Et elle aurait eu l'air maline la Rouquine si elle se laissait aller à exposer sans retenue, à la vue de tous, le contenu de son estomac. Quelques Juges s'exprimèrent sur les résultats, trop loin Mahelya n'entendit rien. De toute façon elle doutait sérieusement de faire parti des trois premiers. Alors autant céder la place aux Poètes, les vrais !

Elle en était là de ses pensées, quand son regard émeraude fut attiré par une oie blanche. Tiens pas banale une oie en concours de Poésie. Puis deux ... trois ... quatre ... dix, suivit d'une Miel, d'apparence ravie. Le minois aux tâches de rousseurs n'était plus aussi blanc qu'il y a quelques instants, mais la bouche était grande ouverte en une expression d’étonnement. Sa coupine Miel n'avait, tout comme elle, apparemment pas compris ce que voulait dire "sexy". Mais pour Mahelya, il était évident que des oies n'avaient rien à faire dans l'histoire. Ah moins que ? ... A nouveau le vert scrute l'assemblée ... Ouf personne n'avait ramené d'oie à part la djeuns. Bon maintenant le tout était de comprendre le pourquoi du comment de cette situation.

- Salut Miel. Tu vas bien ?
Elle est vraiment très jolie ta robe, tu l'as très bien choisie. Et tu as eu de la chance de gagner le duel contre la "vieille Bique". Puis baissant d'un ton pour que seule sa protégée entende, l’Étincelle se pencha à son oreille. - Tu as fait comme je t'ai dis ? Tu lui as marché sur le pied ? Ou tu as utilisé ma vieille ruse de dire que tu viens de remarquer un vendeur de soie sauvage un peu plus loin qui vendait à moitié prix ?

Approche en douceur. Alors Miel pourquoi que tu as des oies ? hum ? Question fort judicieuse qui se formait dans l'esprit de la Rousseur alors que ses prunelles surveillaient les mouvements des dix volatils. Bah ça va être vachement sympa de les récupérer à la fin de la soirée.

- On ne connait pas encore le nom du gagnant et je n'ai pas vraiment écouté les délibérations.
Mais euh ... la vraie question ... C'est pourquoi as-tu des oies ? Et plus important encore, elles vont loger où exactement ?

Rappel rapide des faits : Miel est la protégée de Mahelya, qui l'héberge chez elle. Les oies sont les protégées de Miel ... Qui les héberge donc ?
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Seleina

La brune de sourire à Arestel afin de la rassurer car, non, non elle n'avait pas mal pris la question puis, d'apprécier la critique constructive énoncée par le sieur Nizam. A n'en point douter, l'homme possédait une culture littéraire indiscutable.
De déclarer :

Je prends note et vous remercie pour cette analyse rondement menée.
A qui le tour ?

De poser ses iris dorés sur les autres jurys. Il était plus que temps que chacun se prononce, son ventre criait famine à l'instar de celui de ma récipiendaire au fromage de chèvre.
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Quintaine

Dans son coin, Lihana se demandait presque à haute voix si le début des délibération annonçait le début de l'accès au buffet... Pour une fois qu'elle était convié à une noble table elle espérait bien pouvoir en profiter. Le pain et le maïs ça ne vous fait pas une femme ça... Après les hommes vont se plaindre que l'on manque de formes... S'approchant de dame Seleina:

Tout bas

Veuillez m'excuser dame Seleina mais pourrions nous manger un petit quelque choses en attendant les délibérations de nos juges? Cela commence à faire un bon moment que nous attendons et j'avoue avec honte que je commence à avoir grand faim...

Arestel

Il fallait se jeter à l'eau. Les mains dans le dos, Arestel s'avança, souriante, et fit un signe de la tête à Seleina.

Je commencerai alors.

Toussote.

Il a été très difficile de faire un choix. J'ai eu l'impression de me retrouver dans chacun des vers écris. Tous les poèmes, sans exceptions sont d'une très grande qualité, je m'incline devant les auteurs! Mais s'il faut vraiment faire un choix, le voici :
tout d'abord, je prendrai le Poème G

Citation:

Ville forestière à la populace enjouée
Limoges ! Qui en son sein recèle un trésor caché,
Rien à voir avec la crypte d’une reine à cornes
Et ne cherchez pas vous n’y trouverez pas de licorne.

Mais qui sait si au détour d’une promenade
Vous n’y croiserez son maire et sa nouvelle tocade ;
Armée d’arc et de flèches juchée sur les remparts
Quel nouveau péquenaud tombera dans son traquenard ?

A moins que vous ne préfériez une balade en forêt,
Mais surtout n’oubliez pas d’emporter un panier !
A profusion poussent toutes sortes de champignons,
Pour les empoisonneurs y a pas plus belle saison.

Avec tout ça qu’en est il de son trésor caché ?
Rien vous ne saurez rien mon secret sera bien gardé

On a un respect des règles imposées au départ. Mais c'est aussi et avant tout, mon favori. Je le mets alors en première position.
En seconde place, je propose le Poème C

Citation:

Limoges, quand l'aube du printemps apparait,
s'éveille, s'embellit, sans bruit, la forêt,
Quand le soleil atteint son zénith en été,
le coeur de ses habitants n'est que plus enjoué.

Limoges, quand l'automne arrive avec ces brimades,
sonne l'heure des dernières chaleureuse promenades,
Au sommet, culminant sur les remparts,
Notre gardienne savait que c'était la fin de son histoire

Limoges, quand l'hiver arrive, avec un sourire, elle orne,
portant chaleur dans son coeur, notre belle licorne
nous ne l'apercevons simplement,à l'horizon
Limoges est notre passion, Peu importe les saisons.

Je l'ai trouvé réellement chaleureux, agréable à la lecture. On se représente très bien l'évolution de notre belle ville au fil des saisons. Et puis le dernier vers est tellement vrai "Limoges est notre passion, peu importe les saisons".

Ensuite :
Poème D

Citation:

Limoges, ville de mes folies.

Ma belle Capitale, aux courbes enjouées,
Aux paysages changeant au gré des saisons,
Par tes attraits, tu m'a prise dans tes filets,
Toute fuite me ferait perdre la raison.

Avant tout charmée, par ton épaisse forêt,
A travers le vent, pour la plus belle prom'nade,
J'chus malheureusement dans ton secret marais,
Hé ! Limoges, pour toi je mets de la pommade.

Ô Le soir, Rêves et illusions sur tes remparts,
Divin songe où la robe des belles Licornes,
Si Luisantes, paraît, dans la nuit mon phare,
Éblouie, Ma Chère Limoges, j'en deviens borgne.

Les mots y sont, les rimes aussi. Le texte est agréable et plaisant à lire.

Poème F

Citation:

Limoges

Il est de nombreuses musiques enjouées,
Comme il est de froides saisons,
Qui ne peuvent, Limoges, altérer.
Y vivre relève de la passion,

Et l'arpenter du haut des remparts;
Vous fera une magnifique promenade.
L'ambiance qui y règne est rare...
Entre poèmes, satyres et ballades,

Nulle rue n'est trop morne.
Vous ne pourrez pas trouver un verre de lait,
Plus souvent qu'une licorne;
Au détour de sa belle forêt...

Il est simple, les vers sont courts, mais les règles sont scrupuleusement respectées. Et puis le fait d'avoir des vers courts, donnent un certain rythme à la lecture.

S'en suit le Poème A

Citation:

Vous voici au pied d'un haut rempart.
Limoges la belle vous est compté,
Bienvenu en la ville enjoué,
Vous qui passez en cette belle saison!

Passez par nos superbes forêts,
Le plus bel endroit où l'on puisse flâner.
Visitez donc la licorne,
Que l'on dit pompette borne.

Sachez que tous ici le diront :
Jamais vous n'aurez un air maussade,
Après de ci belles promenades.
« Qui Limoges visite, jamais n'en part. »

Et j'en suis la preuve vivante. Limoges, l'essayer c'est l'adopter! Bon, je dois avouer que les rimes ne sont pas régulières : la rime de "saison" s'est retrouvée perdue dans la dernière strophe, c'est dommage.

On continue avec le Poème E

Citation:

Limoges, autrement.

Conte d'hospitaliers taverniers et de troubadours enjoués,
D'affables annales d'un temps qui n'a jamais existé.
Je déplore alors nos bienveillants bourgeois désappointés,
Mais l'abondance des cochonneries ils feignent d'ignorer.

Conte nouveau est offert aux plus larges d'esprits,
La baronne et son escuyer copulent au fond de la forêt.
Oubliez vos doux espoirs peuplés de gracieuses licornes,
Délicates enjambées et déboires consacrés amusent le curé.

Conte d'une opulence malsaine derrière nos remparts,
Jusque sous votre table la politique fait sa promenade,
Jolie pomme amère est signe de bonne saison,
Et ce n'est pas Eve qui vous dira non.

Un petit problème au niveau des rimes qui ne sont pas toutes respectées (rien ne fait rimer esprit et licorne).

En dernière position le Poème B

Citation:

Capitale de la boisson en toute saison,
Limoges est ville parfaite, pour ceux qui font la fête.
Même les moins enjoués la trouveront animée,
Ivrognes, charognes, faites attention à sa prison!

Du haut des remparts, Limoges veille sur les tocards,
Soldats au garde-à-vous y sont au rendez-vous,
Ne profitant que pendant un très court instant
Du paysage qui est dans les parages.

Dans la foret enchantée se tient une fée,
Qui mange des pop-corn avec une licorne.
Bien planquées derrière les fourrés, elles se marraient,
Sous le ciel bleu s'achevait une charmante journée.

Les règles de bases n'ont pas été respectées, et tout ne rime pas. C'est dommage, car il faut bien le dire, les deux premiers vers me plaisent énormément!!!

Nizam

Le blond avait relu les poèmes, marmonnant à voix basse car l'on sait bien qu'un poème doit aussi être plaisant à entendre. Il alla faire un tour au buffet, saluant les arrivées et attendant que les autres jurés fassent également leurs choix. Visiblement, tous devaient être subjugués par la qualité des vers puisque la prise de parole tarda. Piochant de quoi manger avant que la flamande supposée bretonne n'avale tout dans sa fringale, il vint porter son jugement.

Bon, je confirme, ça va être difficile à départager, si certains veulent m'offrir un verre en m'glissant la lettre d'leur poème, c'est maintenant.

Lui, corruptible ? Non... Il esquissa un sourire, et commença après s'être raclé la gorge.

De vive voix, donc, ça ne me dérange pas non plus, j'commence !

En premier, pour les sept points, le D.
J'ai cru entendre des alexandrins, je trouve qu'il y a de la recherche, vraiment poétique, agréable à lire et écouter surtout les deux dernières strophes,

En second, les six points pour le E.
Pas'qu'il y a aussi de l'originalité dans la façon d'aborder le thème et du rythme, plus de la vérité sur ce qui se cache véritablement dans nos forêts.

Troisième, cinq points au G.
Aurait pu m'faire rire... Alors même s'il y a deux phrases en plus, j'ai bien aimé la forme et le fond. J'irai quand même vérifier cette histoire de champignons.

Quatrième et quatre points, le F.
J'aime assez, bien mené mais il me manque encore un soupçon d'originalité, et je proteste, l'on trouve hélas du lait comme de la tisane en taverne.

Cinquième et trois points, le B.
C'lui là a quand même réussi à m'faire sourire, plus je retiens le premier vers - alexandrin ? - on sent le vécu. Manque quelques rimes je trouve, même si c'est p't'être volontaire, je n'ai pas tout saisi dans la dernière strophe, possible qu'il ou elle ait voulu caser la licorne quelque part.

En sixième, deux points au C.
Bonne idée que d'utiliser les saisons mais là, j'ai du mal avec le rythme et la longueur des vers.

En dernier, un point au A.
Autant j'apprécie vraiment la dernière phrase, autant je trouve le reste plus commun à l'oreille.

Si besoin de précisions, demandez gentiment et j'affinerai peut-être la critique.
Enfin, tous ont l'air de bien se débrouiller avec leurs plumes, rien n'pique les yeux ou les oreilles, c'est d'jà ça.

Arestel

Arestel se dirigea vers Seleina pour lui poser la question qui lui chatouillait les méninges.

Quand faut-il donner nos choix?

Elle se tourna vers les panneaux en soupirant. Chaque poème exprimait ce qu'elle ressentait ou avait ressenti pour cette ville. La qualité des vers l'impressionnait, et noter tout ça n'était pas facile. Mais elle avait déjà une petite idée de la chose...

Doit-on te donner le tout sur papier?

Seleina

Elle n'y avait pas vraiment songé, pensant que les jurys pourraient dire leur choix après lecture, passé le temps de pouvoir décider, et que tout resterait transparent... C'était sans doute trop avant gardiste et peut être cela manquait-il de tact envers ces mêmes jurys ?

De répondre, un brin penaude :

Et bien je pensais que, le temps de vous décider, mettons environ une bonne heure, vous auriez pu indiquer vos choix directement... Mais enfin, un petit pli discret pourra tout aussi bien aller. C'était dans un souci de transparence que je voulais officier ainsi, après je n'ai pas pensé à la gêne que cette manière de faire pourrait provoquer, mea culpa...

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Arestel

Les yeux grands ouverts, se rendant compte de l'effet inverse qu'avait eu sa question :

Mais non... non... non pas du tout! Je disais simplement ça parce que je n'étais pas certaine de la manière dont tu voulais que nous procédions. Je ne sais pas pour mes confrères du jury, mais ça ne me pose pas absolument aucun problème de donner mon classement de vive voix. Ca sera je pense d'autant plus intéressant, de pouvoir en parler directement avec les auteurs mais aussi connaître par la suite l'opinion des autres convives.

Malycia

Un long soupire expiré témoignait de son impatience, maintenant ça tergiversait sur qui comment qu'on fait pour juger, pourtant dans son souvenir sur le papelard de la bourgmestre c'était écrit que le jury avait fait son choix, alors quoi on lui aurait menti à l'insu de son plein gré?
Elle s'en fichait un peu elle de savoir qui allait gagner le premier prix ce qui l'intéressait surtout c'était le buffet sur lequel elle lorgnait depuis son arrivée, mais l'heure tournait et toujours rien au fond de son gosier, pique assiette elle? Non si peu, mais sortir du quotidien elle n'allait tout de même pas cracher dessus, surtout lorsqu'on voyageait, les bons petits plats mijotés c'était pas tous les jours.
Discrètement, enfin aussi discrètement que possible elle se rapprochait du buffet et mine de rien plongea la main dans les plateaux les plus proches et enfourna le plus possible dans sa bouche.
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Malycia

On parle de moi?!

Fit la brune vicomtesse qui avait entendu les dernières paroles de son jouteur en herbe auquel d'ailleurs elle devait encore répondre, mais il avait mis la barre assez haute et il lui fallait se creuser d'autant plus sa cervelle de piaf pour trouver les mots qui lui fracasseront la sienne.
A peine embarrassée d'arriver bonne dernière, la salle était déjà pleine, mais les festivités toujours pas entamée, et elle qui pensait pouvoir arriver en toute discrétion plutôt loupé.

J'ai un petit mot qui dit que la fête sera folle, c'est quand que ça commence?
C'est pas que je sois pressée mais j'ai un petit creux.

Et sur un ton plus bas, pour ne pas passer pour l'alcoolo du coin...et soif aussi.

Lorgnant soudain sur la tablée ornée de merveilles plus savoureuses au regard les unes que les autres, son estomac les avait aussi repérées et le fit comprendre en émettant quelques bruits plus que suspects.
Avec un peu de chance et les murmures des conversations, personne n'aura rien remarqué.
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Arestel

Elle regarda Sely dévoiler les poèmes les uns après les autres. Une fois la lecture entamée, elle releva la tête et se tourna vers la bourgmestre :

Dis donc... il y a eu de l'inspiration! Ils sont terriblement bien. Ca va être un peu compliquer de faire un choix la dedans.

Puis d'entendre l'intendant d'Erabal, arrivé à la hâte pour recopier les textes et les envoyés à son maître. La brune se plaça à côté de lui, et lui glissa discrètement, tout sourire:

Dites à votre chef que lorsqu'on a pas de tête, on a des jambes.

D'autres demoiselles limougeaudes arrivèrent, toutes ayant très bien respectées les consignes municipales. Devant d'aussi belles robes, la brune se demandait si elle n'avait pas du faire une effort elle aussi. Haussant les épaules, satisfaite tout de même de ses soieries habituelles, elle salua tout le monde.

Zeinar

Bonsoir les artistes.

Il avait attendu sagement, bravant le froid à pierre fendre au dernier moment pour rejoindre la salle des fêtes, honorant ainsi la fleur que lui avait faite Seleina quelques jours auparavant en le choisissant parmi les membres du jury.

La bourgmestre expliquait, le brun buvait ses paroles. Des quatrains, quelques rimes, il n'en fallait pas davantage pour faire son bonheur.

Ses yeux clairs se portèrent sur l'ensemble des invités, tour à tour. Allaient-ils se regarder en chiens de faïence toute la nuit ?
Qui oserait faire le premier pas ?
Arestel fut celle-ci, suivie de près par le limougeaud aux poulaines indiscrètes qui profita de l'occasion pour se confier à Seleina, lâchant un rare compliment à voix basse :

Ton poème de jolis mots m'a beaucoup plu.
Je t'engagerai pour déclamer tes oeuvres à l'oreille de mes moutons en stress.

Il s'agissait maintenant de classer des poèmes tellement hétéroclites malgré des contraintes communes que l'exercice s’avérait périlleux et sa valeur n'en resterait alors que symbolique. La sensibilité aux mots était une notion tellement subjective que la mièvrerie présumée de Seleina lui apparaissait criante de vérité.

La première lecture le laissa pantois, plus désorienté que jamais devant des vers dont aucun ne se détachait par sa médiocrité.

Vous auriez pu être mauvais, mince à la fin. Bande d'effrontés.
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Phoen

Phoen, étant arrivé le premier, vit défiler devant lui, autant de femmes qui avait respecter cette belle consignes, il lui vint une idée, sa timidité l'empecha de le faire au départ, puis au détour d'une grande inspiration, il se mit au milieu de toute ces belles femmes et chantonna :

- Un jeune vagabond aux yeux ébahis
d'un rouge pâle sur ses joues depuis
autant de superbes femmes auquel son regard était soumis
les consignes étaient respectées, être belle et sexy !

Il se tourna, empli du ridicule habituel à ce genre d'exercice, il préféra se taire et cacher son visage, car il remarqua qu'il était le seul à ne pas avoir de belle parure et qu'au milieu de toutes ces femmes, de toutes ces hautes figures, il n'était qu'une ombre, qu'une poussière sur un mur

Mahelya

En retard ! En retard ! Mince ce n'était pas dans les habitudes de la Rouquine que de se présenter en retard à un rendez-vous, où elle était attendue. Halalalala, il faut dire que le courrier la conviant à cette soirée, envoyé par l'ancienne Mairesse l'avait quelque peu laissé dubitative. Se vêtir follement ? Mais quelle idée ! Et surtout quelle angoisse la jeune fille n'avait pas de vêtement "fou". Être beaux ? Moui à condition que les gens aiment les Rousses, ce qui était rare également. Et enfin Soyez Sexy ?! Là … C'était un vrai mystère pour l'Etincelle. C'était quoi être sexy ? Fallait-il qu'elle montre ses chevilles ? Qu'elle s'attache les cheveux ? Qu'elle mette de la dentelle sur son cou ? La flammèche avait donc entamé une réflexion intense sur le concept de sexy-attitude. Et maintenant, je dois bien l'avouer, c'était cela qui l'avait bien mise en retard, car elle était sortie de ses pensées alors que le soleil déclinait déjà à l'horizon ! Mordel de Berde !

Du coup pas vraiment le temps de trouver une apparence fantaisiste, mais plutôt d'enfiler, La Robe ! Cette magnifique robe qu'elle n'avait osé porter qu'une seule et unique fois. Un jour particulier, une occasion particulière… Des souvenir douloureux lui revenaient à l'Esprit. Cependant, rappelons que la Jeune Frêle était coquette et bien que tenir cette robe dans les mains lui pinça le cœur, pragmatique et logique, elle se demanda pourquoi faire payer à une robe la goujaterie d'un imbécile ? La robe n'y était pour rien elle. Forcément … J'avais prévenue les réflexions de l’Étincelle lui sont propres et particulières…
Elle se hâta donc de passer sa merveille, le corset que Bertille l'aida à serrer, eu du mal à contenir les nouveaux atouts de la jeune fille, les mettant particulièrement en valeur. C'est qu'elle se faisait femme doucement mais surement et les quelques mois passés avaient modifié subtilement sa morphologie. Mahelya Sexy malgré elle. Pour agrémenter le tout, elle se para du collier que sa cousine, Sindanarie lui avait offert, et ajouta quelques perles dans sa cascade de cheveux aux couleurs de flamme. Une fois satisfaite de son reflet dans le miroir, elle prit la route de la salle des fêtes.

La salle était déjà bien remplie, aussi discrètement que possible - ce qui n'ai pas aisé quand on est rousse feu, croyez-moi - la Frêle entra et se dénicha un coin tranquille. L'excitation de créer une poésie avait cédé la place à l'angoisse du Verdict. Pas de "Hiiiii" hystérique ce soir non. Bien trop de trac pour cela. D'ailleurs un oeil averti aurait sans doute remarqué que son teint de perle était beaucoup plus pâle qu'à l'accoutumée. les sinoples inquiet balayaient avec frénésie l'assemblée. * Bon ma fille, tu peux littéralement trembler de peur mais ce n'est pas pour autant que tu dois en oublier les bonnes manières. Allez sois Mignonne et dit bonjour. Bonjouuuur *

- Bonsoir à tous.

Quoi ? N'était-ce pas des trémolos dans la voix ?
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Victoire_

Sexy elle avait dit, oui, ben plus facile à dire qu’à faire, surtout pour la blondine, pas son truc ça.

Les vêtements avaient volé les uns après les autres de la malle sur le lit, une fois étalés elle jeta son dévolu sur sa houppelande cyan, qu’elle rehaussa d’une ceinture rouge, ses cheveux blonds remontés en un chignon bien serré enveloppé dans un carré de cuir, puis d’un geste rapide elle s’emmitoufla dans sa cape pour se rendre à la halle.

Entrant dans la pièce, elle salua ceux déjà présents d’une légère inclinaison de tête et sourire dessiné sur les lèvres, se mêla aux membres du jury.
Ne voulant interrompre Seleina, la blondine attendit qu’elle ait terminé.

Le bonsoir à tous.

Et de s'avancer vers le panneau où étaient affichés les poèmes afin d'en commencer la lecture.

Gedeon_groisesdansmonbain

Arrive après avoir reçu un pigeon du blond...

Citation:

"Foncez à la mairie mon brave et faites moi copie des poèmes ! Et surtout soyez fou !"

L'intendant avait volontairement omis la dernière partie de ce message. Pas compris pourquoi Lussat lui demandait d'être fou.

Bonjour Gentes dames et Messires, je suis Gédéon Groisesdansmonbain, intedant d'Erabal. Il vous prie de bien vouloir lui pardonner son absence, il fait piocher à la mine d'or de Ventadour.

Je dois lui faire copie des poèmes et lui envoyer de toute urgence.

S'approchant du panneau d'affichage, il prend connaissance des textes. Opine, penche la tête selon... et s'installe pour copier et renvoyer le tout au blond.

Nizam

La remarque de Malycia avait fait rire le balafré, comme il avait hâte de lire les doux vers qu'elle avait préparés.

Ce soir, direction la salle des fêtes et tenue de gueux au placard. Il se serait bien justifié en se disant beau et sexy par nature, mais l'humour ne pouvait convaincre tout le monde, malheureusement. Nizam revêtit alors tissus mettant en valeur sa carrure de jeune homme, avec les habits les moins usés qu'il avait depuis son arrivée à la capitale. Il portait sous sa cape - devait-on rappeler la faible température en cette soirée si spéciale ? - un pourpoint en tissu noir et épais, recouvrant une chemise blanche à lacets des plus simples. Braies bordeaux, retenues par une ceinture de cuir tanné, et bottes furent ajoutées; il fut rasé, coiffé pour une fois, mèche blonde sur le côté et dont le lancer était tout un art; que l'ancienne bourgmestre lui donne les moyens de faire des folies.
Nizam entra dans la pièce où étaient attendus jury et participants, puis rejoignit les personnes déjà présentes. Saluant d'un léger hochement de tête, il se rapprocha vivement du groupe et écouta les premières paroles de Seleina.

- Bonsoir... Toujours savoir s'faire désirer, voyons.

Esquisse d'un sourire, il se tut jusqu'à l'exposition des règles et la lecture des poèmes.

Phoen

Phoen courra comme un dingue vers la grande halle et la salle des fêtes, il arriva devant Dame Seleina, et pris d'un souffle coupé il dit

- Dame Seleina, ne suis je pas en retard ? Je vous prie de m'excuser si c'est le cas. Je prend siège.

Quintaine

Lihana arrive en courant comme une folle

-Pfiou pfiou... Veuillez m'excuser - pfiou pfiou- pour -pfiou- le retard...

Anantee

La tête ailleurs, Anantee avait complètement oublié ce concours de poème; c'est Seleina qui lui rappela la veille qu'elle était inscrite au concours et qu'elle n'avait toujours rendu de production.
Après ses affaires de la journée, la blondinette pris un moment pour coucher quelques mots sur un papier avant de l'envoyer, comme prévu, à la Comtesse.
Elle se rendit ensuite sur les lieux afin de connaître les poèmes de tous les participants.
La jeune femme était terriblement impatiente. C'était la première fois qu'elle participait à ce genre de concours et elle n'avait jamais écrit de poème de toute sa vie.
Fallait-il faire des rimes, à chaque... Vers ? En tout cas, les mots imposés ne l'arrangèrent pas pour transmettre ses idées et elle du redoubler d'efforts et de patience pour que l'inspiration lui vienne enfin. Finalement, elle se sentait fière. Non pas qu'elle pensait que son art était sans faille, ni même son oeuvre bien écrite, mais elle ressentait une certaine satisfaction personnelle malgré tout. Elle voulut même, rajouter quelques strophes à celles demandées, mais elle eut peur d'être disqualifiée d'office et de ne pas avoir sa chance. Elle arriva donc (enfin!), toute vêtue de jolis apparats.
-Bonjour. Dit-elle poliment en hochant la tête. Peut-être devrait-elle engager la conversation ? Elle hésita puis décida de rester en retrait en attendant sagement.
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Arestel

Sexy.... Sexy...
Elle était marrante la fougère.... fallait venir sexy.

Quatre plus heures plus tard, dans la salle des fêtes de Limoges.

Arestel arriva dans la salle où le jury devait choisir le poème du siècle sur Limoges. Certaines des convives et des participants étaient déjà là.
Du point de vue de la tenue, Arestel avait fait sortie la tenue la plus sexy qu'elle avait. A savoir une robe qui ressemblait terriblement à ce qu'elle portait quotidiennement :une longue robe aux tons noir et gris. Pour respecter aux consignes de la bourgmestre en chef, elle noua un large ruban autour de la taille en guise de ceinture, et de la même teinte celui qui maintenait ses cheveux bruns et légèrement bouclés en hauteur.

C'était là le plus sexy qu'elle pouvait faire... qu'elle voulait faire.

Bon, ils sont où mes compagnons de jury?!

Seleina

De sourire aux arrivants. Elle avait la banane la brune, frétillant de tous les côtés tant le plaisir d'être là était à son paroxysme.

Oh comme vous êtes beaux tous ! Arestel, ta coiffure est d'un élégant... Anantee venez donc nous rejoindre ! Ravie de vous voir Lihana je commençais à m'inquiéter un peu de ne plus vous voir. Bien le bonsoir Phoen, vous allez bien ?

Vous êtes loin d'être les derniers, je dirais même que vous êtes les premiers huhu. Certains aiment à se faire désirer.

Mais je vais d'ores et déjà vous permettre d'assouvir votre curiosité, en affichant les poèmes, cela fera sans doute venir les autres membres du jury qui pourront ainsi prendre le temps de procéder et de noter leur choix sur de petits papiers mis à disposition sur cette table là-bas.

D'indiquer d'un doigt élégant, la table là-bas, de continuer les explications :

Nous avons donc les 7 première lettres de l'alphabet pour sept participants émérites...

Chaque jury va maintenant prendre le temps de lire et de ranger ces oeuvres, car oui ce sont de bien jolies oeuvres, dans l'ordre qui leur plait de donner.

Ainsi en fonction de leur place, le premier de chaque sélections se verra attribuer 7 points, le second 6 points, le troisième 5 points etc etc... Ainsi il me suffira de faire le décompte des points obtenus par chaque poème pour départager les poètes en herbe.

J'espère avoir été assez claire.

Ce qui serait très intéressant de même c'est que chaque jury prenne le temps d'expliciter son choix qui, ne l'oublions pas, contient une part de subjectif. Pour moi, sans vouloir me complaire dans le mièvre, vous avez déjà tout gagné. Oui... Parce que s'essayer à l'art des mots c'est une expérience des plus enrichissantes qui je l'espère, vous aura donné envie d'aller plus loin et d'oser d'autres oeuvres.

Et je cesse de parler... J'affiche ! A vous maintenant et bonne lecture !

Poème A

Citation:

Poème B

Citation:

Poème C

Citation:

Poème D

Citation:

Poème E

Citation:

Poème F

Citation:

Poème G

Citation:

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Nizam

Il acquiesça aux paroles de Phoen, conservant un sourire à la commissure de ses lèvres. Si le sujet revenait un jour à la discussion, il allait devoir sérieusement songer à l'invention des multiples prouesses dont il se vantait, non sans ironie. Choisir parmi les histoires les plus héroïques, qu'il créait de toutes pièces lorsqu'il avait bu un verre de trop, pour une version unique offrant une vérité tronquée sur sa taillade au visage.
La réponse de la brune flamande fut effectivement savoureuse, autant que pouvait l'être un fromage de chèvre qui venait de traverser le royaume.

- Vous vous êtes sentie visée, vicomtesse, et maintenant vous laissez tant de possibilités à mon imagination.
J'attends donc de voir pousser vos cornes, elles n'devraient pas tarder, s'pas ?

Une balafre de plus n'était pas la bienvenue, mais il en aurait presque ri. Il laissa faire les présentations, se tenant tranquille à côté de Mahelya, celle-ci venant plus tôt de rendre son poème, puis il marmonna simplement une remarque à la dernière phrase de la noble, au parfum si singulier, adressée à la mairesse.

- C'est mal parti.

Arestel

Arestel restait en retrait tout en regardant les gens affluer et questionner Seleina. Le nombre de participant dépassait de loin ses espoirs, et ce fut avec grand plaisir qu'elle saluait gentiment tous les nouveaux arrivant.

Elle écouta attentivement Mahelya présenter Phoen, qui s'adressa à elle dans des termes fort sympathiques.

Ravie de faire votre connaissance. Bienvenue dans notre belle ville de Limoges. J'espère que vous vous y plairez autant que chacun de nous.

Les gens continuer à affluer, et les parchemins entre les mains de Seleina s'accumulait. La curiosité la rongeait et la limougeaude n'avait qu'une hâte : se mettre à la lecture. Elle fronça les sourcils en se rendant compte qu'il fallait encore que la bourgmestre de plante anonyme les copies.

La brune se frotta les mains, subitement heureuse.

Malycia

Une imagination qu'il avait des plus débordante ce Nizam, bien qu'elle lui avait aussi tendu le bâton -encore lui- pour se faire battre!
Elle ne relève pas pour l'instant la réplique qu'il lui avait envoyée, fallait le temps que ça mûrisse un peu aussi.
Mais le regard noir qu'elle lui lance en disait long sur ce qu'elle lui réservait, mais avant s'installer sur un coin de table pour griffonner les strophes attendues par la bourgmestre. Moment d'intense réflexion non sans mordiller l'extrémité de sa plume

Limoges, l'affreuse, qui héberge des blonds balafrés
Ne vois tu pas ta décadence se profiler?

Un sourire amusé s'étire sur ses lèvres, masquant ses écrits à un possible curieux qui se pencherait par dessus son épaule, et de continuer sur sa lancée terminant sa prose par un point final et de glisser son parchemin dans les mains de Seleina.

Voici m'dame bougresse.

Retour maintenant à son mouton, enfin le blond.

Visée oui car dans ma besace y fermentent quelques fromages un peu forts.
Surement cette odeur qui n'aura du échapper à votre flair qui me parait plus qu'aiguisé.
Par contre vous pouvez toujours attendre pour que les cornes me poussent, mais dans mon poème en alexandrins, j'ai mis quelques pieds en trop qui pourront toujours servir pour vous botter les fesses.
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Seleina

[Quelques jours plus tard]

La brune, impassible, vaquait à ses occupations, l'air mystérieux de circonstances. Depuis la veille elle n'officiait plus en tant que bourgmestre, Victoire ayant pris le relais, avec l'aval du comte.

Mais elle tenait à s'occuper du concours jusqu'au bout, sa remplaçante ayant déjà bien assez de travail comme ça, et puis, elle aurait été frustrée de ne pouvoir mener le projet à son terme.

Le jour était donc venu de dévoiler les écrits. Elle attendait le dernier poème de la blonde retardataire Anantee, surchargée de travail. Elle savait que si à
la 18ème heure du jour cette dernière n'était pas venue déposer son écrit chez elle, elle considèrerait sa participation comme caduque. Et comment lui en vouloir ? Les affaires de la province passaient avant.

Une petite invitation plus tard aux membres du jury, composé des illustres sieurs et dames, j'ai nommé : Arestel, Erabal, Nizam, Victoire_ et Zeinar afin qu'ils viennent éclairer les délibérations de leurs présences.

Citation:

Chers membres du Jury,

Vous êtes attendus ce soir en salle des fêtes de la mairie, ce afin de choisir les trois artistes qui se verront attribuer récompense pécuniaire pour leur travail artistique, favorisant ainsi le mécénat municipal envers les arts.

Tenue de rigueur exigée, soyez fous, soyez beaux, soyez sexys,

Seleinement vôtre,

S.

Aus participants elle enverrait de même une invitation :

Citation:

Chers artisans des mots,

Tout d'abord, merci pour vos si jolis poèmes qui ont embelli mes journées ces temps derniers.
Ce petit mot pour vous convier à venir ce soir en salle des fêtes, assister au dénouement de ce concours, l'apothéose, à savoir l'attribution des prix. Tous ne serez point récompensés, toutefois, petits fours et bulles de pomme seront de la partie pour vous remercier toutes et tous d'avoir participé à cette manifestation.
Sachez que, me concernant, vous êtes plumes de talent, que la confrérie des troubadours** vous accueillerait bien volontiers en son sein, si le coeur vous en disait.

A ce soir donc, venez follement vêtus, soyez beaux, soyez sexys !

Artistiquement vôtre,

Seleina.

Ce soir, le suspens serait à son paroxysme, ce soir petits fours et cidre doux seraient de la fête.

** La confrérie des troubadours est un sous forum qui se trouve sur le forum secondaire Comment ça je fais ma pub

? Et ben ouais tada ^^
Et bien évidemment on continue sur ce même topic la suite des réjouissances

_________________

Phoen

Phoen se tourna vers damoiselle Miel et Dame Mahelya, toujours attiré par cette douce energie de la jeune damoiselle, il eut comme un sentiment d'obligation et de protection, avant même qu'il put se retourner afin de répondre à la question de la petite et innocente naîve, il entendit la belle et gentille rouquine lui répondre.
Ainsi le jeune homme renda son manuscrit, regardant attentivement la belle étincelle, il fit interrompu dans ses pensées par la réponse de Nizam.

- Sieur Nizam, je ne sais que penser de tant d'expérience, je ne sais non plus comment je pourrais en profiter. Quoiqu'il en soit je serais ravi d'entendre vos histoires, qui m'ont l'air plus qu'interessantes.

D'un geste rapide, Phoen se tourna vers une Dame d'une allure incroyable, entachée par cette odeur indescriptible de champs et de bêtes. Pourtant, cette Dame semblait tellement incroyable qu'il perdit son sens de l'orientation quelques minutes pour la contempler
Il écouta attentivement les dires de la personne et vit ses interrogations résolues. Toujours aussi timide, le jeune homme s'inclina légérement en direction de la Dame, vicomtesse dit-elle, il en était plus qu'impressionné, il dit enfin d'une voix timide.

Ma Dame, Phoen, vagabond de Limoges et auteur de la gazette, "La Plume de Limoges", à votre service.

D'un pas rapide vers l'arrière, il s'éloigna de la charmante Dame afin de lui laisser la place dont elle était si méritante

Malycia

Fichtre, y avait même encore plus de monde qu'elle ne l'avait remarqué, dont un de planqué derrière qui lui faisait l'honneur d'une révérence, c'est qu'ils étaient polis dans le coin, enfin tous, presque, c'était sans compter sur Nizam dont le flair n'avait pas manqué l'odeur de chèvre qui l'embaumait.
Reniflant sa chemise elle ne remarqua aucune odeur suspecte, faut dire que les frometons elle les trainait depuis Montpellier et ne faisait même plus attention à l'odeur qui en émanait.

Si c'était le cas je vous aurais ramené le bâton!
Mais insinueriez vous que je sentes la chèvre, à votre place je me méfierais des coups de cornes!
La balafre ornerait une autre partie de votre anatomie.

Se fendant d'un large sourire emprunt d'ironie avant de se tourner vers le sieur intimidé.

A mon service....voilà une engagement que vous pourriez vite regretter, mais si vous insistez je ne vais pas manquer une telle occasion.

Pour la présentation il repassera, ce n'était pas tellement son genre d'annoncer d'emblée nom, prénom, âge, profession du père, nom de jeune fille de la mère, la couleur du slip du type qui avait voulu lui faire les poches... oui je sais rien à voir avec la choucroute, c'était juste pour vérifier pour vous suiviez.

Et puis ce n'était pas comme si son nom n'allait pas être prononcé dans les minutes qui suivraient, la preuve, Seleina venait de s'y coller.

Un plaisir, rien n'est jamais moins sur, on le saura assez vite quand je vous aurais remis ma composition.
Mais merci d'accepter ma participation.J'essaierais de ne pas trop enlaidir votre capitale.
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Seleina

De prendre le parchemin de la rousse étincelle, pour le garder précieusement par devers elle.

Un fin sourire éclairerait les lèvres de la brune.

Malycia, un plaisir.

Aucun inconvénient me semble-t-il à ce que vous participiez il va de soi, et vous m'en voyez ravie. Je vous inviterai à vous rapporter aux règles d'écriture qui régissent ce petit concours sans prétention (1er post).

De laisser à la Flamande le soin de répondre au blond baroudeur. Il n'allait sans doute pas être déçu, car, la connaissant, la répartie serait savoureuse. Et de chercher discrètement du regard si, une chèvre ne s'était pas engouffrée sous le stand, c'est que sous la table, elle avait son panier rempli de choux.

Je trouvais ça incohérent de refuser au niveau du temps rp de l'action, pi c'aurait été trop triste de refuser^^

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Nizam

Si le vagabond n'était pas le premier à dévisager l'estafilade de Nizam, ce dernier ne savait plus s'il devait à force s'en trouver gêner ou rire devant les réactions. Il eut un regard amusé vers Phoen, heureusement que le balafré était relativement de bonne humeur et n'avait pas accentué son air antipathique aujourd'hui, il l'aurait intimidé davantage. A la remarque sur ses possibles expériences de guerre, un sourire carnassier se dévoila, était-ce de la sincérité qu'il entendait dans la voix du jeune homme ? Il acquiesça et joua à son habitude d'une réponse "sérieuse", comme s'il en était lui-même convaincu.

- Quel fin observateur. Ce serait avec plaisir bien sûr, il nous faudrait plus d'une soirée pour que je vous conte tous mes exploits guerriers, si vous êtes intéressé il y a de quoi écrire une légende.

Pour les curieux, ses chevilles allaient très bien et ses bottes ne le serraient pas du tout... Tandis qu'il se redressait avec la fierté que l'on connaissait aux glorieux combattants - et pourtant Dieu sait que ce n'était pas la gloire qui entachait son passé - il entendit la réponse de la bourgmestre à sa proposition. Légèrement surpris, il inclina brièvement la tête pour la remercier, un jury de plus, un ! Ses goûts seront sûrement difficiles à satisfaire, sachant qu'il ne se laissera pas corrompre, ni influencer... Ou presque. Il souhaita connaître l'identité des autres juges, mais fut arrêté par un pique venant d'une rouquine. Se tournant vers Miel et Mahelya, la réponse fut doucement lancée.

- Si vos dons vous prédisposent autant à la poésie qu'à la répartie marinière, ce que vous effraierez seront surtout nos oreilles, hélas. Ceci dit, bonjour vous deux, prêtes pour mon impartial jugement ?

« Vous êtes contentes d'me voir hein ? » Il revaudrait ça à la mairesse, un jour. Quoiqu'il en soit ce n'était pas l'inspiration qui manquait, le concours attirait encore puisqu'il reconnut un autre visage, la vicomtesse - flamande ou bretonne ? - des joutes faisait son apparition, mèches en pagaille et avec elle une odeur s'insinuant lentement dans le groupe. Nizam huma l'air et jeta un coup d'oeil à la noble brune.

- Tiens, b'jour. Si j'ai bien compris, tant que vous respectez les mots imposés et les quatrains, le reste de la composition est libre.
Dites... Quelqu'un a fricoté 'vec le berger du coin avant d'venir, ou.. ?

Mahelya

Et de renchérir sur les dires de la Comtesse de Saint Mathieu à l'attention de Miel.

- Oui ! personne n'a le droit de se moquer de toi ! Sinon je serai capable de faire tout comme Sa Grandeur Seleina ! Et ça risque franchement de pas être très beau à voir. Je serai bien capable de lui coller la bouche au-dessus du menton en plus ! Naméo !

Puis, ne se départant pas de son sourire éclatant et de cette espèce de danse qu'elle effectuait depuis qu'elle avait appris pour le concours de Poésie - à savoir sauter d'un pied sur l'autre, tant elle était heureuse à cet instant, ses sinoples se décrochèrent de Miel, pour parcourir l'assemblée. Y'a pas à dire, on entendait qu'elles... Un peu dissipée les filles ? Si peu ! C'est alors qu'un blond balafré fit son entrée. Ah bah il est là lui ! Pourtant elle ne lui avait rien demandé ce jour ! A moins qu'il ne venait pour s'amuser ?! Hannnnnn Peut-être que les joutes verbales allaient recommencer par Poèmes interposés ? Ça, ça serait amusant, en plus elle se rappelait parfaitement qu'il avait une sacré répartie et qu'il lui donnait du fil à retordre que ce soit aux joutes ou à l'entretien d'embauche...
Déjà La Roussotte imaginait quelques vers de son cru :
"Heureux qui comme Nizam, a une balafre sur le Nez ! " (*)
"Sois sage, Ô le blond ! et tais-toi plus souvent ! " (**)
L'air de rien la visite du Balafré en ces lieux, fit plaisir à l’Étincelle qui l'accueillit avec le sourire et le regard malicieux. Coucouuuuuuuuu !

- Bonjour Nizam ! Alors pas de concours cette fois ? Vous avez peur de m'affronter c'est ça ?

Provocante ? Si peu ! Aucune idée sur la raison, mais elle adorait le taquiner. Encore une fois elle allait s'écarter pour créer son magnifique Poème - Ça c'est de l'ironie - Quand Miel l'interrogea de nouveau, alors que Phoen, en bon élève remettait déjà sa création. Et la Flammèche de se pencher vers sa coupine pour lui expliquer ce qu'est un quatrain. Sur le même ton évidemment.

- Un quatrain, c'est une strophe de quatre phrase. A toi de mettre les mots, imposés par Seleina en fin de phrase et dans l'ordre que tu désires, n'oublies pas de trouver leurs équivalents sonores pour la rime.

Et cette fois la Flammèche put enfin prendre la plume et le parchemin pour rédiger son chef-d'oeuvre. -c'est toujours ironique -. Il ne lui fallut pas bien longtemps pour donner vie aux idées qui germaient dans son Esprit. Bientôt elle tendit un parchemin à Seleina.

- Votre Grandeur voici mon œuvre ! Hiiiiiii ça faisait longtemps non ?

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(*) Libre interprétation de Heureux qui comme Ulysse de Joachim DU BELLAY
(**) Libre interprétation de Recueillement du seul et de l'unique Charles BAUDELAIRE.

MP envoyé à Sel' sur ce forum

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Miel.

A Phon:

Bonjour messire! Savez, vous pouvez m'appeler Miel, ou Mademoiselle, ou Mamzelle, ou la Petite, ou ce que vous voulez ... Mais pas Dame... J'suis pas une grande, et ça fait vieux!
Enchantée, m'sieur. Vous participez aussi?

Moue contrite en apprenant qu'elle va devoir écrire d'elle même. Groumf. Fausse joie que lui a donné la Comtesse.

Dacodac. Merci M'dame! Promis que je ferai de mon mieux.

Chuchote à Mahe, histoire de ne pas passer pour une cruche.

C'est quoi un quatrain?
_________________
Môme d'une dizaine d'années.
Protégée de Mahelya. Chieuse en vue, faites gaffe!

Ban' à viendre plus tard.

(Vouaip! Jsuis d'retour! mwouhaha)

Malycia

Arrive en trombe dans le bureau du maire, les cheveux en pagaille, mais ça c'est naturel, c'est la nouvelle mode du coiffé décoiffé, du moins c'est ce qu'elle veut bien faire croire.

Bonjour la compagnie, j'ai ouï dire qu'y avait des trucs à gagner par ici, il est pas trop tard pour s'inscrire?

Si les gens présents sentent soudain une odeur de chèvre leur arriver aux narines, qu'ils ne soient pas surpris, la brune a dans sa besace fromages de brebis et de chèvre qui fleurent bon la bergerie.

Portant son regard sur l'assemblée il lui semble qu'elle en reconnait quelques uns

C'est moi ou bien y a les mêmes que pour les jurons, on peut en glisser dans le texte aussi?
_________________

Phoen

Phoen approcha de la joviale bourgmestre avec timidité et douceur, et lui tendit un parchemin.

- Dame Seleina, je vous remets mes quatrains, espérant que cela plaise à ces messieurs et mesdames, les jurys, je suis impatient de pouvoir lire autant d'oeuvres d'arts, Ma Dame. J'attendrais avec hate, que les écrits soit affiché sur la grande halle.

Phoen voyait ses yeux briller de mille feux et adressa un sourire a la tendre mairesse, se rendant compte qu'il avait eu une chance inouïe de tomber au milieu de ces hommes et femmes bons de par nature.
Il se rendait compte, que la ville de Limoges était faite pour quelqu'un de son apparat et qu'il voulu tout faire pour les aider.

Victoire_

Il était grand temps de remettre sa décision, complexité du choix.

Bien, à mon tour de donner ma sélection, et comme pour tous, il fût difficile de le faire, mais l’imagination était au rendez-vous ce qui n'était pas pour déplaire.

Mais avant je tiens à féliciter tous les auteurs.

Je placerai donc en premier, le Poème D, j’ai apprécié le rythme, tout a été respecté, c’est celui qui m’a le plus inspiré.

Poème C , le rythme y est présent également, les consignes ont aussi été respectées.

Poème G , bien qu’il y ait deux vers supplémentaires, il m’a été très agréable à lire au vu de son originalité.

Poème F J’ai là aussi apprécié que tout ait été respecté.

Poème E dommage que toutes les rimes n’aient pas été au rendez-vous, c’est le petit moins.

Poème B , j’ai bien aimé le premier quatrain, dommage là aussi qu'il n'y ait pas eu toutes les rimes.

Poème A , celui qui m’a le moins attiré, bien que le dernier vers soit à retenir.

Mais comme l’a dit Zeinar précédemment, tout cela n’est qu’un avis personnel.

Je réitère mes félicitations à tous ceux qui ont participé, car il faut bien l’avouer, il fallait oser et vous l’avez fait.

(HRP : désolée pour ce très grand retard

)

Seleina

Ravie de tout ce beau monde, la brune n'en manquait pas une miette.

A la jeune Miel elle assura ceci :

Personne ne se moquera de toi, foi de moi, le premier qui ose je lui mets le nez au milieu de la figure et la tête entre les deux oreilles. C'est dit.
Si tu sais écrire, même si c'la n'est pas parfait je t'aiderai si tu le souhaites à corriger les possibles erreurs que tu pourrais faire, et qui ne sont là que pour te faire avancer sur la longue route de l'écriture. Crois-moi, je les ai cotoyées moi aussi dans mon jeune temps et regarde moi, je n'en suis pas morte.

De lui sourire largement pour reporter ses prunelles vers Phoen, l'oeil pétillant.

Bien le bonjour et bienvenue à vous. C'est un plaisir d'échanger avec vous, je n'ai aucun mérite. Votre enthousiasme est vraiment plaisant et déteint sur moi, c'la me porte croyez le bien.

Vos vers seront les bienvenus, je vous inscris donc, ai hâte de vous lire tous...

Pour enfin répondre à Nizam, un léger sourire flottant sur ses lèvres.

Et bien pourquoi pas ? Je vous ajoute donc à la liste des terribeuls jurys^^. Ainsi dès que tous vous aurez composé, et vous avez pour cela 7 jours à compter de la date de clôture des inscriptions, ce mercredi 27 novembre. Je suppose que c'la vous laissera amplement le temps de composer ces trois quatrains.

J'afficherai alors vos écrits de manière anonyme, ils se verront juste attribuer une lettre et nos jurés émérites les rangeront dans l'ordre de leur préférence, les places obtenues leur apportant un certain nombre de points qui, cumulés donneront une note finale permettant de les départager.

C'la vous convient-il à tous ?

Donc 27+7= mardi 3 décembre au soir, j'affiche le tout

bon jeu et merci pour votre participation, c'est vraiment super agréable.

Jd Sel.

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Phoen

D'un sourire trop timide, le jeune vagabond acquiesca à tout les dires de dame Mahelya, sans pour autant trouver les mots pour répondre. Il regardait Dame Miel avec tant de sympathie qu'il crû décelé en elle cette pointe de naïveté et de douceur, qui pour sa part, savait qu'elle ferait tourner les têtes de tout les nobles de la cour dans quelques années.

- Enchanté de faire votre connaissance Dame Miel, j'espere pouvoir revoir votre sourire rapidement.

Dame Aristel semblait tout à fait différente, discrete, mystérieuse, pour autant, la gente Dame, restait une personne très différente, et cette différence la rendait que plus intriguante. L'intrigue faisant partie des vices que le jeune homme ne pouvait se contenter de regarder, il se décida de tenter de comprendre un peu plus la Dame de haut rang.

- Ma Dame, je suis Phoen, serviteur de Limoges, à votre service. Par Saint Georges, j'espère pouvoir apprendre de vous.

Cependant deux autres personnes le marqua plus précisément, Dame Lihana et Dame Anantee. Ces charmantes personnes lui évoqua tout le bel environnement de Limoges, il avait en face de lui toutes les plus belles femmes de sa ville, toutes aussi différentes, mais toutes aussi exceptionnelles.

- Dame Lihana, Dame Anantee, en vous regardant je suis sur que bon nombre de femmes de Limoges doivent être envieuses de vous. Je m'appèle Phoen, ravi de vous connaître.

Il observait Dame Seleina, et se dit que la Ville de Limoges resterait entre de bonnes mains tant qu'elle resterait Mairesse.

Dame Seleina, vous faites un travail extraordinaire, je vous remercie pour toutes ces aides lors de nos échanges de missives. Merci infiniment.

Le plus dur à admettre pour Phoen, c'était cette Belle Dame Mahelya, d'une belle silhouette couverte d'un roux des plus purs, avec cet energie communicative et ce rire étoudissant à volonté.

Dame Mahelya, je suis votre humble serviteur, grâce a toute votre aide, je ne sais comment vous remercier. N'hésitez pas a faire appel a mes services.

Phoen ne savait plus réellement comment parler devant tant de nobles dames. D'un coup un jeune homme apparaissait a coté de lui, d'un mouvement de panique, Phoen se tourna vers cet homme, et reprit son souffle. Impressioné par la cicatrice qu'arbore cet homme, il se dit qu'il était très certainement un bretteur d'exception. Il se décida d'engager la conversation avec l'escrimeur pour en savoir plus.

Sieur, je me présente, Phoen, vagabond de Limoges. Vous avez l'air marqué par les afres de la guerre, pourrions nous en reparler un autre jour, j'aimerais tellement entendre ces histoires.

Phoen attendait impatiemment sa réponse, et espérait vivement pouvoir connaître mieux ces personnes. il arbora un dernier sourire timide en attendant sa réponse. [/b][/i]

Phoen

Miel.

Oyoyo. Lire & écrire? Vindijou, mais où est-ce qu'elle était? Miel jeta un regard pas vraiment rassuré à Mahelya, avant de se tourner vers la belle brune qui organisait le concours. La dame, bien que complètement inconnue, lui inspirait confiance et bienveillance.

J'veux bien que vous écriviez pour moi!
Sinon, je peux hein. Je connais l'alphabet et sais à peu près écrire ...

... Et pour preuve, la relation épistolaire qui lia les deux djeuns ensemble, au delà de la distance ...

Mais j'ferai surement des fôôôteuh et les grands se moqueront.

Ca, c'est pas faux. Combinez cette excuse à une flemme extraordinaire de prendre la plume et de se concentrer, et sur les mots, et sur les rimes, et sur l'écriture ... Ca fait beaucoup pour une tête de linotte.

Le thème, c'est Limoges, c'est ça?
Je peux vous dire tout à voix basse, pour pas que l'on copie tout?

HRP : Y a une deadline pour rendre le poème?

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Môme d'une dizaine d'années.
Protégée de Mahelya. Chieuse en vue, faites gaffe!

Ban' à viendre plus tard.

(Vouaip! Jsuis d'retour! mwouhaha)

Mahelya

Elle sourit à sa protégée, d'un air de dire ! "T'inquiète paupiette ça va bien se passer. Tu as bien réussi les joutes haut la main, la poésie n'est donc qu'une formalité."
L’excitation de créer un poème - même si je vous l'ai déjà dis ça ne sera sans doute pas formidable - mettait le palpitant de sa Rousseur en joie. Elle s'imaginait voguant sur les océans, parcourant les chemins, s'arrêtant dans chaque villages pour scander à une foule en délire ses créations, ses chansons, le tout accompagné de quelques acrobates. Oui elle était noble et sage, mais cela ne l'empêchait pour autant pas de rêver d’aventure et de paillettes. Ahlala ... Quelle vie trépidante ce devait-être que d'aller à la rencontre des fans, de signer des autographes sur les ventres et les chemises, de crier "Est-ce que ça va bieeeen ? Est-ce que tout le moooonde est sur le Fleeeeex ?"(*) à une foule en délire, de voir des gens vous aduler et vous copier en tout point, de recevoir les Troubadours Music Awards, (**) de dire à son public, "ma plus belle histoire d'amour c'est vous"(***) ... Hein ?!! ... Voilà que Mahelya s'emballait encore une fois. Doucement se retrouver les pieds sur terre, puis de remercier la Comtesse Seleina d'inscrire et de s'occuper de Miel.

- Merci votre Grandeur.

Elle s’apprêtait une fois de plus à tourner les talons quand un nouveau fit son entrée. La façon de s'exprimer de ce jeune vagabon, lui rappelait la prose échangée avec Phoen peu avant le concours. Presque certaine de ce fait, la Flammèche s'avança en sa direction, afin de le saluer comme il se devait.

- Phoen je présume ? Bonjour et ravie de vous voir, C'est moi, Mahélya avec qui vous avez échangé quelques missives, je suis ravie de voir que vous êtes venu. Pourquoi ne pas vous être présenté au reste de l'assemblée ? Ils ne vous connaissent pas comme moi, et je vous avez bien dit qu'ici vous rencontreriez des gens n'est-ce pas ?

Et de lui sourire et de l'inviter à faire connaissance avec tout le monde.

- Ne soyez pas timide, nous sommes là avant tout pour nous amuser. Bon alors ... Scrutant de ses prunelles émeraudes, le petit groupe. Je crois que vous connaissez Sa Grandeur Seleina.. en même temps qui ne la connais pas, notre mairesse adorée... La jeune fille à ses côtés, c'est Miel, ma protégée, elle a dix ans, mais vous seriez surpris de sa vivacité d'esprit. Hum voyons voir ... La jeune fille là, c'est Dame Anantee, je ne la connais que de nom mais elle fait partie de notre conseil ... et là c'est Dame Lihana (Quintaine)... et ... hum .... J'allais oublier Dame Arestel, elle est juste là et fera partie du Jury, elle fut maire de Limoges également.

Tout les nom avait été accompagnés de geste afin de montrer à Phoen les personnes nommée. Puis se retournant vers lui avec un grand sourire, elle ajouta.

- Oui je sais il y a beaucoup de femmes et de Jeune filles, mais ne vous sentez pas mal à l'aise pour autant, il y a un sieur qui est passé tout à l'heure pour nous dire qu'il participerait. Mais il a du filer (Bartholomey).

Puis essayant de trouver un point central entre tout le monde, la Flammèche éleva la voix afin que toutes l'entendent.

- Mesdames, laissez-moi vous présenter Phoen ! C'est un nouvel arrivant à Limoges. Je compte sur vous pour lui montrer à quel point Limoges est une ville sympa. Toutes en cœur avec moi... Bonjour Phoen et bienvenue.

_______________
(*) Merci Gad Elmaleh
(**) largement inspiré des récompenses musicales aux Etats-Unis.
(***)Merci Barbara
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Nizam

Il connaissait des chants de troubadours, des rimes entendus çà et là qu'il ne répétera sûrement pas avant d'avoir bu quelques pintes de bière. L'âme de poète, ce n'était pas pour lui, ou celle-ci était très bien enfouie sous sa carapace; Nizam jugeait mieux se débrouiller en joute verbale qu'en douce poésie. Par conséquent rien ne le prédestinait à se présenter ici, sur la place de Limoges, pour ce concours de quatrains inspirés, sauf une chose. Je vous laisse deviner, celle-ci a de longues boucles rousses, un sourire avec le cri d'excitation trop aigu, et l'enthousiasme rapide. Bingo, sa nouvelle et jeune patronne.
Tranquillement, le blond rejoignit le groupe qui s'était formé en apercevant Mahelya, elle n'avait pas requis ses services pour le moment mais cela ne voulait pas dire l'ignorer totalement. Il remarqua ensuite Miel, songeant qu'il devait également garder un œil sur la gamine depuis son embauche. Bah, au pire la complicité de la môme sera facile à acheter avec une part de brioche, un avantage à cet âge-là. Le balafré entendit les dernières paroles et s'invita dans la discussion en venant à côté dudit Phoen.

- Ouep, bon courage Phoen.

Large sourire à l'homme et sous-entendu. Il n'allait pas plus embêter la Rouquine sur son terrain de tribun et salua la bourgmestre ainsi que les autres personnes présentes.

- Nizam. De combien sont les récompenses vous dites ? Je n'pense pas participer, aussi plaisante soit l'idée d'ce concours, mais si besoin d'un talentueux juré d'plus j'me dévouerai.

Quitte à rester, autant s'incruster quelque part. Si les vers de l'un des participants arrivaient à accrocher son attention, ou qui sait changer son avis sur la poésie, ce serait un véritable exploit. Il se doutait bien d'un refus, mais comme il aurait aimé faire une légère pression sur la Frêle et sa protégée, juste pour en rire évidemment...

Mahelya

La poésie est une aventure vers l'absolu.
(de Pedro Salinas Extrait de Diego)
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Seleina

Miel.

Ban' à viendre plus tard.

(Vouaip! Jsuis d'retour! mwouhaha)

Seleina

Mahelya

Anantee

Bartholomey

Quintaine

Seleina

Arestel

Bartholomey

Seleina

Mahelya

Seleina

Citation:

Plus qu'à attendre que les participants viennent s'inscrire. Elle espérait qu'il y aurait foule, elle était certaine que Limoges regorgeait d'âme poètes.

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[RP] Concours de poésie ouvert à tous.