Della
Le petit monde de Della était bien huilé, chacun travaillait de son mieux, l'ambiance des cuisines était parfois tendue mais il en ressortait toujours quelque chose de bon à manger !
Le quotidien était synonyme de routine, partagé entre les différents services de repas.
La famille royale avait des rythmes bien différents, venant sans aucun doute de la diversité de celle-ci.
Depuis son entrée, le jeune Angus avait fait bien des progrès et il fallait se féliciter de l'avoir engagé, malgré les apparences et malgré aussi son énorme mensonge qui au final avait révélé un talent certain pour la réalisation des confitures.
Maric, le chef des lieux, bras droit du Premier Maître d'Hôtel, avait la fierté exacerbée d'abord qu'il s'agissait de ce qui sortait des cuisines, assurant ainsi une qualité et une présentation sans aucun reproche.
Renaude, l'épouse de Maric, quant à elle, veillait sur les petites mains, ces damoiselles à qui étaient dévolues des tâches parfois ennuyeuses mais nécessaires.
S'étant plainte récemment d'un manque de ces petites mains, certaines se mariant et quittant Paris, d'autres passant dans un autre service, quelques unes étant renvoyées pour manque de courage, Della lui avait promis d'agrandir son cheptel.
Déjà deux ou trois jeunes filles étaient arrivées, les deux derniers jours et avaient été mises à l'essai.
Il devait encore en arriver, au cours de cette semaine...
[(*)Les puristes me pardonneront, je l'espère, cet anachronisme.]
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Le quotidien était synonyme de routine, partagé entre les différents services de repas.
La famille royale avait des rythmes bien différents, venant sans aucun doute de la diversité de celle-ci.
Depuis son entrée, le jeune Angus avait fait bien des progrès et il fallait se féliciter de l'avoir engagé, malgré les apparences et malgré aussi son énorme mensonge qui au final avait révélé un talent certain pour la réalisation des confitures.
Maric, le chef des lieux, bras droit du Premier Maître d'Hôtel, avait la fierté exacerbée d'abord qu'il s'agissait de ce qui sortait des cuisines, assurant ainsi une qualité et une présentation sans aucun reproche.
Renaude, l'épouse de Maric, quant à elle, veillait sur les petites mains, ces damoiselles à qui étaient dévolues des tâches parfois ennuyeuses mais nécessaires.
S'étant plainte récemment d'un manque de ces petites mains, certaines se mariant et quittant Paris, d'autres passant dans un autre service, quelques unes étant renvoyées pour manque de courage, Della lui avait promis d'agrandir son cheptel.
Déjà deux ou trois jeunes filles étaient arrivées, les deux derniers jours et avaient été mises à l'essai.
Il devait encore en arriver, au cours de cette semaine...
[(*)Les puristes me pardonneront, je l'espère, cet anachronisme.]
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