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[RP] Vengeance d'une blonde

Forrest_le_dru
[ Ménessaire]

Citation:
Mon bon Forrest,

Enfin me voici : demain, je serai à Ménessaire. Il faudra que tu accompagnes Loreleï auprès du lavoir, récolter de l'écorce de saule. J'ai dû recevoir quelques coups de trop sur le crâne par ces marauds, tant ma tête en reste dolente une bonne partie des heures. Prévois bombance et bons lits pour mes fidèles 45, nous avons fait route sans trop d'égard pour nos corps ni nos montures.

Ta maîtresse, qui aura grand besoin d'un bon bain chaud.



Voilà une nouvelle qui, arrivée à Ménessaire, ne maquait pas de ravir le Bon Forrest. Sa Maistresse était enfin de retour ainsi que l"annonçait déjà la rumeur. Enfin un peu d'action pour le pauvre valet qui n'avait rien à faire si ce n'est veillé à l'entretien du domaine.

Empoignant sa canne et se mettant à trottiner de son pas léger dans les couloirs de la grande demeure, le Bon Forrest annonçait la nouvelle à qui voulait bien l'entendre. Il activait lingère et marmiton afin que tout soit prêt pour le retour de la Princesse qui arriverait le ... le ...

Le Bon Forrest relut une fois de plus le plis et fut fort embêté : rien, pas d'indication précise. Espérons qu'il n'avait pas ravivé toute la maisonnée pour rien.

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Humble de serviteur de Son Altesse Armoria de Mortain
Damisella
Auprès de la Princesse

Ah c'est donc un Ambuleur lui aussi le borgne tutoyeur de princesse vanillée, Dami renfonce son épée dans son fourreau, heureusement qu'elle ne l'a pas sortie complètement. Comme sa môman lui disait: ma fille une arme faut s'en servir à bon escient, si tu la sors, faut la faire travailler, alors réfléchis toujours avant.
Coup d'œil au cheval inconscient du fait qu'il a bien failli perdre une partie de son anatomie (pas celle là, rôôô, trop difficile à viser), regard qui s'éclaircit vers le borgne, peton qui tapote le sol.


Ben qu'il soit poli namého, on ne lui cause pas gras à notre princesse. Sinon il risque d'y laisser quelques dents.

Derrière elle elle entend les 45 grommeler.

Faudrait quand même détendre l'atmosphère, coup d'oeil et geste large du bras vers les bouteilles et les écuelles, rien de tel pour calmer les esprits.
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Armoria
mmm mmm

Regard vert se dirigeant des Ambuleurs au borgne - même pas le sien, de borgne, en plus, pffff - et du borgne - même pas le s... oups, déjà dit, désolée - aux Ambuleurs. Haussement d'épaules à peine perceptible : elle se fiait à Aubane, et ceux-là oeuvraient de pari avec elle, référence suffisante à ses yeux pour couvrir le Glabre aussi.

Eh bien, tâchons déjà de nous restaurer icelieu, et à la dure, si je puis dire : demain, nous serons chez moi, où vous serez mieux reçus.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Titan34
Pendant que le repas mijote doucement dans la marmite remplissant le vallon d'un arôme digne des dieux, titan restait pensif, regardant les bulles se précipiter à la surface , se bousculant avant d'enfin disparaître dans un "" clap! clop !" significatif, remontant à chaque fois le fumet des entrailles du chaudron.
Soudain sa contemplation fut interrompue par un bruit sourd, levant les yeux, il vit s'avancer un étrange cortège accompagné de charrettes branlantes et croulant sous la charge.
Il surprit le regard anxieux de la princesse, suivit des yeux le mouvements de prévention de Dami qui se plaçait en écran.
Rapidement, il retira sa dague de son étui, la glissant dans sa manche, il s'empara de son arc et de son carquois et se porta discrètement à senestre de Dami, faisant signe de tête à son équipe pour qu'ils se déploient.
Ils étaient arrivés en terre de bourgogne et pas question que l'on viennent tenter de leur ravir leur princesse.
ses yeux parcoururent rapidement les alentours pour deviner tout mouvement douteux.
Son arc prêt, il écouta attentivement l'entretien engagé entre les arrivants et la princesse.
Il fronça les sourcils en entendant parler d'ambuleurs, qui était-ils, il ne reconnaissait pas ceux là, méfiants il resta sur ses gardes.
Il écarquilla les yeux en entendant la princesse les inviter tous en son domaine de Ménessaire.
Dami fit un geste , invitant les arrivants à leur table, titan s'écarta pour les laissez passer, sans se démunir cependant de son arc bandé, il les regarda s'avancer et resta dans leur dos.
Il marmonna


Avancez mes mignons, je vous en prie, mais touchez pas à notre princesse ou il vous en cuira.

Il suivit à son tour, signifiant aux autres 45 de se tenir sur leur gardes.
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Ad majorem Dei gloriam.Spiritus promptus est, Caro autem infirma
Esclandres
Ravi de la detente apparente, Esclandres suivit le bras de Damisella indiquant boustifaille et de quoi desecher un Ambuleur qui se respecte, au moins pour une heure.

En vous r'merciant bien bas les Dames. Pis ben haut sur l'coté, derriere, devant. Enfin l'merci quoi.

Il avait pensé à ce moment une dizaine de jours lorsqu'il etait en Anjou. Mais rencontrer une Princesse, en vrai, ailleurs que sur un pont levis avant de jouer avec les poissons, c'etait un peu comme la premiere galoche au boudin du village ... Avant, on hesite un peu, on ne sait pas trop comment faire. Pendant, on hesite, evidemment on ne sait pas trop comment ça va se faire. Aprés ... On sait pas, parce qu'on surement trop hesité. Du coup ni une ni deux, directement au trois, grand mère qui parait il avait toujours de bon conseil avant d'creuver dans la marre en faisant son linge en hiver, avait dit un truc du genre "soyez naturel ! Un Duc ou une Princesse, c'est comme tout le monde, le matin ... ça fait la feignasse au lit". Donc naturellement Esclandres alla vers la table et commença a s'enfiler un litron de rouge. Il fallait tout de même faire attention, entre celle qui voulait faire tomber des quenottes, alors qu'il n'en avait plus que 9 depuis peu et le gaillard aux cheveux long qui l'appelait mignone ... Esclandres etait persuadé que les 45 etaient une armée de femmes ... Il s'assit donc de suite histoire d'avoir un coté en sécurité. Il ne restait plus qu'à être poli.

Mmmmh ! L'est goutue la picrate !
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Damisella
Tout le monde se retrouve finalement autour du ragout, les bouteilles se vident avec une étonnante célérité, certaines trognes prenant une teinte délicatement rougeoyante.

*Faudrait qu'elles soient plus grandes, c'est fou ce qu'on consomme... *
Elle part dans un délire, imaginant des bouteilles géantes, façon grande contenance, pff on ne fera jamais ça, mais quand même, c'est pas une mauvaise idée... Il faudra qu'elle en parle un jour à un verrier si elle en rencontre un.

Il va falloir reprendre la route, direction Menessaire, confier la princesse aux siens.
Une aventure qui se termine, d'autres suivront..

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Esclandres
Le groupe suit la Princesse et les 45 jusqu'au Manoir

on sait j'mais c'qui peut arriver sur l'routes ... Un enl'v'ment est si vit' arrivé ... On accompagne, c'est not' route.
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Raoulleglabre
Cha ch'est chûr, pour chûr. Je dirais même pluche,

Grimmmmuiummm - mon lecteur aura la bienveillance de lire cela comme un machouillage consciencieux et appliqué du lapin à la piquette mentionnées ci-avant. Re griiummmium donc. Raoul racla sa gorge et énonce donc sentencieusement.


On ne sait jamais ce qui peut arriver sur les routes ... Un enlèvement est si vite arrivé ... On t'accompagne, Ton Altesse, c'est notre route.

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Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît.
Titan34
Après s'être repus d'un premier repas qui ne portait pas que le nom , après ces longs jours de poursuite et de recherche ainsi que ce retour sans relâche vers les terres de leurs princesse, titan se reposa quelques minutes à l'ombre d'un grand chêne centenaire, goûtant enfin a la relaxe d'un instant de repos bien mérité, sans quitter du coin de l’œil chaque mouvements de leurs invités.
Après disais-je ces quelques minutes de repos, Titan se releva pour rejoindre le groupe qui commençait à s'affairer autour des chevaux et des carrioles, il apprêta à son tour tornade, son fidèle destrier, aidant son épouse à préparer laylla la jument de son épouse, tandis qu’un palefrenier préparait la monture de son Altesse, il aida la princesse à s'installer confortablement , puis aida son épouse avant de lui même se hisser sur le dos de tornade.
puis regardant ses hommes qui reprenaient la formation, suivit des Ambuleurs présents.


Ambuleurs, vous avez été invités par son Altesse en ses terres, qu'il en soit ainsi, suivez nous en route pour Ménessaire.

Joignant le geste à la parole il donna le départ pour la dernière étape du voyage de retour.
les risques étant presque nuls, une partie des 45 reprirent le chemin vers leur base secrète.

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Ad majorem Dei gloriam.Spiritus promptus est, Caro autem infirma
Damisella
Allons, il faut se séparer, Dami va présenter ses respects à la princesse, qui poursuivra sa route vers Menessaire escortée des Ambuleurs et de ses amis.

Bon retour en vos terres ma Dame...
et rontudju, soyez plus prudente et tachez de prévenir quand vous vous déplacez. Penez soin de votre santé, les 45 serons là au moindre appel.

Une dernière accolade aux 45, une bourrade cordiale aux Ambuleurs, qu'elle espère revoir un jour, suivie d'Eclipse, elle saute à cheval, elle va revoir enfin sa terre natale et son coeur en bat déjà plus vite.

Quelques foulées au petit trot, puis les deux chevaux disparaissent au galop soulevant un léger nuage de poussière.
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Arlam
Quatre alexandrins. Même refroidit à l'alcool, le cerveau d'Arlam est en surchauffe. Pour une fois, il la ferme, acquiesce, salue poliment, et suit ses camarades, le temps que ses (son?) neurones retrouvent une température adéquate à leur fonctionnement.
Titan34
Nostalgique, il avait regardé Dami et Eclipse s'éloignaient en route vers leur destin, alors qu'elles disparaissaient au loin dans un nuage de poussière, il continua de suivre la piste.
Après une longue chevauchée, à l'horizon enfin se profilaient les premières tours de Ménessaire, bientôt le voyage serait terminé.
Il pourrait alors, pas aujourd'hui non, mais sûrement demain reprendre la route vers l'Anjou ou l'attendait une autre mission.
Il se retourna un instant, surveillant ses arrières pour voir si toute la troupe suivaient, pas de problème, la colonne avançait, s'étirant dans le vallon tel une chenille au vu des mouvements ondulants provoqués par le trot des chevaux.
Il claqua deux ou trois fois ses talons sur les flancs de tornade, tout en lui flattant l'encolure,
le destrier reprit alors un trot vif et soutenu.

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Ad majorem Dei gloriam.Spiritus promptus est, Caro autem infirma
--Pigeon_de_pi_et_mont


[Languedoc]

Le pi qui insultait la grosse comtessa infecte et les pisse vinaigres en dentelle du parler d'OC depuis quelques jours, fier comme un bourguignon qui montre son jonc à des eunuques, reçu une missive qui lui narrait les derniers événements pathétiques dont Corbiniere et la vanillée duchesse de bourgogne avaient été victimes....


Bnorf de schlom de cochonouiaille patentée de Verbam l'incompétent morback !

Voila donc pourquoi nous nous retrouvons acculé a mettre des coups de rames entre Allais et Espalion ! Si ce gros tcahon infecte de ridicule n'a pas été foutue d'alerter les feudataires et la curie de l'enlevement d'une princesse que fera t il donc pour une Baronne de Bourgogne, quelques seigneurs et des pèlerins ?

Et tu sais quoi MOntmayeur ! Le pire ?

Pi éclata de rire en finissant d'essuyer sa lame sur le scalp d'un nervis de la moche polstephie et du rat rampa...

Les fols de nevers ! le Verbam, l'emaline... ils se représentent aux éléctions ducales ! Héhéhéhéhé ! Verbam qui vient de ramper devant cette comtesse et cette diplomatie pervertie ! Offrant à l'opprobre la grande bourgogne face a un comté qui n'a même plus de prestige et dont l'armée sert a empêcher la nomination d'un maire élu quatre fois ! Un comté que nous pourrions annexer en deux semaines juste vaec nos povres tacots !

J'te jure mon seigneur des Roses, ca donne presque envie de forcer le passage jusqu'à Nevers pour foutre ce gibier de potence en dentelle cul nu sous la lune...

Que les bourg'mignons les pendent tous té !

Puis se levant, le pi hela micheline la scribe.

Allons du papier, de l'encre, une scribe ! Nous devons envoyer missive à Corbigny, Beaujeu, Arquian et Hastery !
Mariealice
Les jours défilaient si vite, nul procès n'avait été lancé et Snell commençait à aller mieux.

Le tri Duc lui avait répondu, dans la même veine que la réponse de la Princesse, il lui faudrait lui répondre à son tour. Parchemins...


Citation:
Ma bien chère amie et soeur en la Licorne,

Je prends enfin plume après avoir moultement réfléchi à ce que je pourrais te répondre. Non que je n'avais mot à t'envoyer -et les tiens furent aussi doux qu'un baume- mais il fallait que la colère retombe un peu avant que d'accomplir ce qui suit. La colère est toujours bien présente, je te prie de m'en accroire, mais elle a pris les chemins de la raison et d'un calme d'apparence.

Ma santé est bonne, mais de cela, je crois qu'il n'est d'aucun interet de s'y étendre. J'avoue avoir grand hâte de rentrer en Bourgogne, non point pour y retrouver les fâcheux que tu devines, et ils sont légions, mais bien plus pour recevoir le don de la présence chaude des amis vrais et sincères.

Ce que tu m'apprends des mésaventures de mon vassal ne m'étonne en rien ! Qu'attendre d'un être aussi veule, et vil et hypocrite et faible comme j'ai rarement eut à en croiser que celui qui se dit notre Duc ? Qu'attendre d'un homme qui est capable de faire sonner la charge contre des innocents en la veille du jour le plus sacré de Chistos sur notre terre ? Que faire d'un être pret à trucider deux representants de la noblesse, sous pretexte qu'ils se rendent en l'une des villes de leur Duché où se trouvent de prétendus brigands -du moins, avant que ceux-ci ne nous enlevent- ? Que pourrait promettre ce scélérat qui n'a pas daigné prévenir qui que ce soit chez les feudataires alors même qu'il aurait dû être aux premieres loges ? Se souvient-il, cet ingrat, comment il devint, presque par miracle, Duc de Bourgogne ? A-t-il véritablement pris conscience que les allegeances avaient double lectures, double sermentations ?

Alors, qu'il menace ce jourd'hui mon vassal pour haute-trahison ne peut point m'étonner plus que cela, lui qui demande tout aussi bien l'invalidation de toute une liste -dont je n'apprecie pourtant point la cheffe- sous pretexte que s'y trouve un homme dont la respectabilité fut peut etre prise à défaut du fait d'une infinie légereté par des actes stupides (j'ai entendu parler de spéculation) mais dont la gravité me semble être vraiment des moindres ! Est-ce ainsi qu'il combat ses adversaires ? Est-ce ainsi se comporter avec droiture et noblesse ? Je crains que non !

Est-ce être Duc que de lacher -et oui, les nouvelles finissent par arriver jusqu'en Anjou, maintenant que, sans que ce triste sire ait levé le moindre petit doigt, Son Altesse et moi-même sommes libres, et sans y perdre notre honneur, à défaut de l'orgueil-, est-ce donc être Duc de lacher ceux qui furent, qu'il le veuille ou pas, qu'on les apprécie ou non, des compagnons de route en bien des tressauts de notre Duché, auxquels il fit retirer une banniere aussi rapidement qu'enfançon urine dans ses langes ? Est-ce ainsi, une fois encore, que l'on désavoue sans l'ombre d'une fierté retrouvée, une baronne missionnée par sa diplomatie, se trouvant tout aussitot conspuée par les gouvernants des lieux où elle se trouve ? Que cette baronne soit ma filleule ne fait juste qu'ajouter au mépris que j'ai de ce pitoyable individu, mais eut-elle été une ennemie, je n'aurais point pensé differement !

Or donc, ce désaveu de mon ami Snell -même si tu pourras lui confier de ma part que je lui en veux terriblement de ne recevoir aucune nouvelle de lui, mais passons-, ce désaveu ne m'étonne en rien de la part d'un tel grotesque personnage dont les seules manières de faire, lorsqu'on le contrarie, sont les menaces et les grossieretés !

Voila, ma chère Marie-Alice, ce à quoi me fait songer cette derniere mésaventure "verbamesque"... Tu diras aussi, malgré ma déception du moment, que je suis de toute ma foi aupres de mon borgne préféré ! Qu'Aristote le protège !

Bien amicalement tien,
Erik de Josseliniere,
Duc de Bourgogne,
Pair de France.

PS : J'ai perdu mes scels au moment de mon enlevement et n'ai point eu le temps d'en faire refaire...
PS 2 : Tu peux tout aussi bien communiquer mes mots chez les Feudataires en cette affaire des Rusés aupres de la population de Bourgogne. Je n'ai rien à cacher.

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Armoria
Deux petites ellipses (comment ça, je suis en retard ?):

Chez Gaborn et Marie, le 14 de Mai 1457 :

Armoria de Mortain dit :
**se fait annoncer dans la demeure*
**emboîte le pas audit valet, trop pressée et inquiète pour être polie*
**le bouscule une fois arrivée, et se précipite, se laissant tomber à genoux devant le divan*
*Guillaume !

Snell dit :
*Anaëlle! *la rejoint à genoux pour la prendre dans ses bras*


Armoria de Mortain dit :
**couvre son visage de baisers, sans se soucier du valet, oublié*

Snell dit :
*Le ciel soit loué! *ferme les yeux pour retenir ses larmes*


Armoria de Mortain dit :
*Doux Christos, mon coeur, me revoici... et tu es là
**prend son visage entre ses mains pour mieux le regarder* comment vas-tu ?

Snell dit :
**faible sourire* Je croyais t'avoir perdu à jamais... je croyais avoir fait le mauvais choix... je...
**des larmes coule sur ses genoux* Pardonne-moi de t'avoir failli, ma mie...


Armoria de Mortain dit :
*Le mauvais choix ?
**le regarde, perplexe et un peu perdue*
*Quel mauvais choix ?

Snell dit :
**baisse le regard, croyant qu'elle désirait qu'il fasse un mea culpa* D'avoir laissé ce chien t'emporter plutôt que de le combattre et de tout risquer.
*Je n'aurais pas dû te laisser seule à Nevers... je n'aurais pas dû leur faire confiance... je... je suis désolé.


Armoria de Mortain dit :
**fait des yeux ronds et répond avec douceur* Guillaume... je ne comprends mie à ce que tu me dis

Snell dit :
**les larmes coulent sans entrave sur ses joues* Comment tu ne comprend rien? Je t'ai failli et ils t'ont emporté... et je n'ai rien fait.
*Il n'y a rien à comprendre.
**est pris d'une quinte de toux soudaine*


Armoria de Mortain dit :
**écoute cette toux, par réflexe*

Snell dit :
*rah... et voilà le divin qui me puni
**lève un poing au ciel*
*Je mérite pire, voyons!


Armoria de Mortain dit :
*Guillaume, je ne sais pas ce qui s'est passé, nul souvenir ne m'en revient

Snell dit :
**retourne son attention à Armoria*


Armoria de Mortain dit :
*Une chose est sûre
**se fait sévère*
*Je t'interdis, tu m'entends
*Je t'interdis de parler de toi de la sorte
**tire un mouchoir d'entre ses seins et essuie son visage*
*Depuis quand, cette toux ? Et qu'as-tu fait pour la soigner ?

Snell dit :
*Je n'ai rien fait. Je la mérite.
**la regarde dans les yeux, inquiet également* Tu ne te souviens de rien?


Armoria de Mortain dit :
**secoue la tête et évacue le sujet d'un geste de la main*
*Guillaume
*Ecoute-moi
*Il y a à Saulieu une enfant fort joliette
*Dont ma fille a grand soin
*Et qui a besoin de toi

Snell dit :
*Aimée...


Armoria de Mortain dit :
*Alors, si tu ne le fais pour moi, de grâce, pour cette enfant dont ma présence dans sa vie ne pourra être que discrète, contrairement à toi...
**implorante* Tu dois te soigner, me laisser te soigner
*... Je t'en prie

Snell dit :
**secoue la tête* Le Très Haut me jugera. Il décidera de mon sort.
*Si tu ne peux te souvenir, je ne peux avoir ton pardon... il ne me reste que Lui.


Armoria de Mortain dit :
**plisse les yeux et siffle* C'est une gifle que je devrais te donner, pour commencer
*Au cas où cela te rendrait ton entendement

Snell dit :
**hoche la tête* Je mérite plus...


Armoria de Mortain dit :
*Mortecouille de bordel de cul de satan ! Snell !
**se lève*
*Allez, debout

Snell dit :
**la regarde, estomaqué*


Armoria de Mortain dit :
*Debout, te dis-je !

Snell dit :
**se lève lentement, par faiblesse*


Armoria de Mortain dit :
**l'attrape par le col et l'oblige à se pencher vers elle, jusqu'à ce que leur visage se touche presque, et le regarde sans ciller*

Snell dit :
*urk!


Armoria de Mortain dit :
*Ecoute-moi, et écoute-moi bien, parce que cette messe-là, je ne te la dirai qu'une fois
*Tu détiens ma mémoire
*Et bien plus important, tu détiens mon coeur
*Alors, que tu le veuilles ou non, Snell du Quai Baudon, Guillaume, vassal d'Erik
*Tu vas me suivre à Ménessaire
*Et me laisser prendre soin de toi
*J'ai failli mourir, là-bas
*Sais-tu ce que je vois, chaque fois que la mort me frôles, le sais-tu ?
**n'attend pas sa réponse*
*Chaque fois que la mort me frôle, celui qui me tend la main et m'empêche de franchir le pas vers le soleil, c'est Asterius
*Et cette fois
*Tu étais à ses côtés
*Alors, vois-tu
*Pas plus que je ne le laisserais mourir, lui, sans rien faire,
*Je ne te laisserai abandonner
*Vu ?
**reprend son souffle, ne le quitte pas des yeux*

Snell dit :
**hoche la tête, un peu abasourdi*


Armoria de Mortain dit :
*Allez, on y va
**lâche son col pour le prendre par la main et l'entraîner, autoritaire*
**au valet* Mon brave, tu diras à tes maîtres que j'embarque leur hôte, et que je passerai les voir sitôt que j'en aurai terminé pour ce qui est des soins

Snell dit :
**la suit en s'appuyant sur les meubles et les murs au passage*


Citation:


Messire,

Voyez, c'est à dessein que je n'use d'aucun titre. Voici de longs mois, je vous avais mandé missive au sujet d'une rumeur qui m'avait alarmée tant la source était fiable à mes yeux.

Et à présent, récemment rentrée en mes terres, je trouve ma fille qui se morfond, ayant perdu le joli rose de ses joues et le bel éclat de ses yeux. Votre nom, elle le fuit, refusant même d'évoquer ce sujet. Et l'un de mes serviteurs m'a appris qu'elle avait reçu lettre de vous, et donné ordre de vous faire préparer une chambre en ma demeure.

A quoi jouez-vous donc avec cette enfant, maraud que vous êtes ? La pureté vous est-elle donc si odieuse que vous n'avez de cesse de la vouloir piétiner ? Loreleï, je le sais, vous a donné son coeur, pleinement et entièrement, et c'est tout ce que vous en faites ? Vous jouer d'elle, la faire languir après des courriers qui jamais n'arrivent, lui faire attendre une visite que jamais ne lui rendrez ? Ne vous a-t-il point suffi de lui briser le coeur quand elle est venue en mon absence trouver protection auprès de vous, et que vous l'avez abandonnée, sans le moindre réconfort ? Mais par la malepeste, quelle sorte de monstre êtes-vous donc ? Vous faites honte à votre sang, vous faites honte à quiconque vous honore de son amitié, pour ainsi avoir du goût à torturer une enfant innocente et qui ne demandait qu'à vous aimer de son mieux.

Je vous méprise, du plus profond de mon âme, messire, comme rarement dans ma vie j'ai été amenée à mépriser quelqu'un. Priez Dieu que jamais vous n'ayez à croiser ma route, sans quoi vous connaîtrez le goût de ma colère, et pour une fois, le sang parlant, je me ferai justice moi-même, quoique je pense des femmes qui portent les armes pour autre chose que Dieu, le Roy ou leur suzerain. Priez aussi pour que Loreleï retrouve la joie de vivre que vous lui avez arrachée de votre bouche plus mauvaise que le sans-nom. Priez que rien de néfaste ne lui arrive, il en va de votre salut.

Et s'il s'avère qu'en plus d'avoir mis son coeur en miettes, vous avez osé cueillir sa fleur, ne priez pas... Ne priez pas, parce qu'alors, je ferai aussitôt route vers vous, et vous ferai de mes mains rendre gorge, j'en fais serment sur ce que j'ai de plus cher.

Tenez-vous loin de ma fille, messire. Loin. Ne lui écrivez plus, ne vous avisez plus de lui faire ces promesses qui ne sont que duperies. Et gardez-vous de voir dans cette missive l'expression sans fard d'une soudaine colère qui tomberait comme tombe un vent mauvais. C'est froidement que je la rédige, c'est froidement que je vous l'envoie, afin que mon serment n'en prenne que plus de poids.

Vous ne valez pas la corde pour vous prendre, et si un jour mon épée vous doit toucher, elle en sera souillée.

Armoria de Mortain
Sémur, le 19 de Mai 1457




Elle regarda, pensive, les parchemins vierges, et l'encre qui ne demandait qu'à se déverser par sa plume. Pour Cristòl, elle avait su attendre que le bouillonnement de rage qui s'était emparé d'elle à voir sa fille si abattue se transformer en une froide force, qui ne demandait qu'à être utilisée. Elle se leva, parcourut son bureau jusqu'à la fenêtre, où elle se plaça, les mains dans le dos, regardant sans la voir sa propriété.

Des actes graves avaient été commis, et qui devraient se payer. Pour autant, devait-elle tolérer que ses actions soient utilisées comme une victimisation ? Ou par d'autres, comme des arguments ? Et si elle se taisait jusqu'à ce qu'il soit enfin temps de parler, allait-on prendre cela pour une complicité ?

Elle frémit.

Complice d'une rupture de trève... Sa tête tourna de gauche à droite, de façon à peine perceptible qui reflétait si peu sa volonté sans faille à ce sujet. Non. Ni complice, ni complaisante, mais pas opportuniste pour autant.


Forrest ! Fais préparer la voiture, je dois aller rencontrer les autres nobles de Bourgogne. Ah, et charge-toid e faire envoyer cette lettre, qu'elle soit remise en mains propres.

Son nez se fronça.

En mains propres, pour un tel scélérat... Vraiment, parfois, la langue française a une curieuse ironie.

Elle attendit le retour de Forrest, quand sa voiture serait prête. Le collège de la noblesse saurait ce qu'elle comptait faire, et pourquoi elle ne le faisait pas immédiatement. Et ensuite, elle se rendrait dans le Lyonnais-Dauphiné : Philippe-Lévan était trop jeune pour accomplir son devoir, et elle se devait, en tant que douairière, de le faire à sa place.

Pour tromper son impatience, elle se remit à son bureau et rédigea une missive pour prévenir les autorités dauphinoises qu'à travers elle, les Mortain restaient conscients de leur charge.

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