Le dimanche 31 mai, au soir (vivi, on se télescope pas, on suit et on s'accroche) :
Armoria de Mortain : *ayant fait route directement depuis Mâcon, au sortir de la taverne, épuise sa monture pour se rendre chez Gaborn, et une fois arrivée, se fait annoncer*
Marie Alice demande à ce qu'on lui ouvre aussitôt les portes, ne sachant pas où est le maitre des lieux
Armoria : *arrive en tenue de ville, échevelée, les joues roses d'avoir tant forcé sa monture, mais le regard éteint*
Le bonsoir Vicomtesse
Marie Alice fait une révérence, avant de se redresser et de la regarder, se demande ce qu'il se passe
bonsoir Votre Altesse
Armoria : Je suis venue tout droit... Ma dernière lettre n'a point réçu réponse : j'ai revu cette femme, elle se trouve à Mâcon
Marie Alice hausse un sourcil, pas au courant, la laisse continuer
Armoria : Je me trouvais avec Cudot quand je l'ai vue, il va tenter de la faire suivre pour tenter de savoir où se trouve l'enfant
*marche de long en large, tente de réfléchir aux détails*
Marie Alice : mais.. de quelle lettre parlez-vous? quelle femme?
Armoria : Vous souvenez-vous de la date à laquelle ma lettre est arrivée ? Sans doute n'a-t-...
*s'interrompt, surprise*
Mais... La lettre par moi mandée à Gaborn, bien sûr
Marie Alice : ah... et bien je crains de ne pouvoir vous répondre.. lui seul le pourrait
Armoria : Humpf... S'il m'avait répondu, à moi, déjà... *fronce le nez*
Marie Alice se sent mal à l'aise, n'a pas la moindre idée... se rappelle soudain l'avoir vu jeter quelque chose dans le feu mais ne peut dire si c'était cela ou tout autre chose
Marie Alice : Gaborn.. vous le connaissez mieux que moi.. il peut se montrer... très silencieux
Armoria : mmm mmm
*se demande soudain ce qu'elle sait de l'enfant, réalise qu'elle a peut-être commis un impair* Vous a-t-il parlé de Loewenne, récemment ?
Marie Alice : oui, je sais qui elle était. qu'elle est morte... qu'elle avait un fils...
Armoria: ah *soulagée*
Eh bien, la femme qui détient ce fils se trouve à Mâcon
Je l'ai aperçue en une taverne, mais le temps de m'y rendre, elle avait filé, la maraude
Marie Alice se souvient fort bien de la discussion entre Ian et Gaborn ce fameux soir, des disputes qui s'en sont suivies, se mord la lèvre
ah.. et cette lettre.. lui disait cela?
Armoria : Non point, mais qu'en patrouillant à Lyon, je l'avais vue de loin
Ce qui signifie que cela fait plusieurs jours qu'elle se trouve à Mâcon
Marie Alice : et bien j'avoue ignorer s'il est au courant.. il ne m'en a pas dit mot. et ce sujet est si délicat que j'évite de lui poser des questions.. plaie ouverte
Armoria : *soupire* Je le sais bien
Marie Alice : et vu que je ne sais où il est exactement à cette heure.. pas loin sans doute mais montrera-t-il le bout de son nez..
Armoria : *fait quelques pas vers la fenêtre, regarde la nuit au-dehors, épaules tendues, mains tenant la poignée de l'huis*
C'est regrettable... J'ai route bien longue à faire pour rentrer
*songe que c'est préférable, refuse de lui donner le fardeau de sa propre peine, qu'il aurait devinée*
Enfin... Je sais que vous lui ferez la commission, quoi qu'il en soit
*se retourne vers elle*
Marie...
Marie Alice : oui oui.. ne vous en faites pas... 'la regarde' quelque chose d'autre vous préoccupe?
Armoria : Comment va-t-il ? Comment allez-vous, tous deux ?
Marie Alice : il va bien je crois... difficile à dire avec lui mais cela vous le savez aussi. tous les deux? hum... les sentiments sont là, il nous faut parfois nous apprivoiser encore
Armoria : *s'assombrit*
Prenez bien garde à votre coeur... Tous les deux
Ne le laissez point se glacer
Marie Alice : je... fais de mon mieux.. lui aussi je pense
Armoria : *à gestes brusques, se dirige vers la porte, parlant d'une voix sourde en évitant de la regarder*
Bien : je le disais, j'ai bien des lieues à courir
Marie Alice la regarde partir, la trouve plus qu'étrange
bien... soyez prudente et bon retour
je lui dirai que vous êtes passée
Armoria : *hoche la tête, sans se retourner, petite voix étranglée pour répondre*
Grand merci... Dieu vous garde, tous de cette maisonnée*
*se hâte de sortir*
Marie Alice : Dieu vous.. 'ne peut finir sa phrase, reste plus que pensive de cette visite et de son attitude'
Gaborn : *rencontre relativement brutale avec un homme qui s'appretait à pousser la porte*
Armoria : Humpf !
Gaborn : Nom de... *juron retenu tandis que le Gaborn fait un pas en arriere, relevant la tete*
Marie Alice : Marie Alice observe la porte, se demande ce qu'il se passe mais préfére ne pas bouger
Armoria : *vive réaction de défense, puis* Oh...
Gaborn yeux qui rencontrent ceux d'Armoria
Oh...
Armoria : *baisse aussitôt le nez*
Gaborn : Bonjour Armoria. Tu partais ?
Armoria : Bonsoir, Gaborn, je... je m'en allais, je suis pressée *tente le baiser rapide sur la joue, ne se fait guère d'espoir quant à la réussite de son évasion*
Marie Alice cherche des yeux une porte dérobée en les entendant, se dit qu'elle devrait les laisser seuls
Gaborn : ah ? pressée ? *fait un pas de coté et ton relativement frais* si tel est le cas, permets moi de ne pas te retenir plus que de necessaire.
Marie Alice lève les yeux au ciel, bon sang qu'il peut être dur parfois, hésite à bouger
Armoria : *frémit comme si elle avait reçu un coup, serre les dents sur une réponse acerbe, et songe à sa résolution de garder pour elle son fardeau*
Marie Alice finit par décider de tousser pour leur rappeler qu'elle est là
hum
Armoria : *relève la tête et sonde les yeux noirs une brève seconde*
Gaborn : *la regarde sans bouger d'un pouce, pas décidé pour un sous à faciliter la vie de qui que ce soit. Entend Marie et sépare ses yeux de ceux d'Armoria pour dire.*
Marie ?
Armoria : *ongles qui brutalisent ses paumes, s'arrache une réponse* Grand merci à toi
Marie Alice se retient de dire une réplique genre non le Pape pour répondre
oui
Gaborn : *regard qui revient à Armoria tandis qu'il hoche lentement la tete* ne me remercie pas, c'est naturel, n'est ce pas ?
Armoria : *se contente de regarder droit devant elle, visage fermé dans sa lutte pour ne pas craquer, ne surtout pas craquer*
Gaborn petit sourire insolent
Marie Alice s'avance jusqu'à la porte, l'ouvre
> fixe Gaborn face à elle
Armoria : *lente, très lente réponse* Tu ne trouveras point querelle contre moi, Gaborn de Hennfield, père de Loewenne
Marie Alice grimace au nom, craint la réaction et n'aime pas le ton de la voix
Armoria : *mâchoires qui se resserrent comme un étau, ongles prêts à percer la tendre peau des paumes*
Gaborn mache une réponse délicieuse et l'avale avant de la dire. Reste muet un moment et dit finalement
Non point de querelle
cela ne serait d'aucune utilité à personne ici
Marie Alice : si je puis... 'se mord la lèvre'
ne voulez-vous point prendre quelque chose Votre Altesse, il fait chaud, même à cheval...
Armoria : *ferme un instant les yeux, si elle reste, elle ne pourra plus cacher ce qui la ronge*
Gaborn : à moins que... *se retient et dit finalement, baissant les armes* fais comme tu le souhaites Armoria. Mais un verre t'attend si tu le souhaites
Marie Alice léger sourire à l'attention du Ténébreux
Armoria : *rouvre les yeux, regardant toujours droit devant elle* ... Suis-je vraiment la bienvenue, Gaborn ?
*lève soudain les yeux vers ceux de son frère*
Gaborn s'arrete dans son mouvement qui le faisait se tourner vers la porte. Tourne légérement la tete vers Armoria et plonge l'obscurité de ses iris dans les yeux face à lui. Hausse doucement les épaules et dit.
Cela tu es bien la seule à pouvoir le savoir. Ne crois tu pas ? Si je te propose un verre ce n'est pas pour rien
Armoria : *tenir, tenir, tenir, tenir à tout prix*
Alors pourquoi t'apprêtais-tu à partir si jamais je devais rester ?
Gaborn : à partir ? Non pas, ne viens je pas d'arriver au contraire ? N'etait ce pas toi qui devais partir... Pour ma part, je ne faisais qu'aller dans ce salon que tu viens de quitter à l'instant afin de me servir un verre de vin et en servir à celles qui m'y accompagneront
Marie Alice : Marie Alice les observe, silencieuse
Armoria : *regard vert qui balaie les deux visages, pendant un temps qui lui semble long... Sembler fâchée, n'est-ce pas leur ajouter un poids dont ils n'ont nul besoin ? Volonté de fer qui se durcit encore... Elle tiendra*
J'avoue avoir la gorge un peu sèche
Gaborn acquiesse et se détourne finalement pour penetre dans le salon
Marie Alice se pousse pour leur laisser la place
Gaborn dans la piece voisine, sert trois verre de vin de Chateau-Chinon
Armoria : *le suit et va se poser sur le bord d'un siège, raide et les ongles toujours fichés dans les paumes, visage volontairement impavide*
Marie Alice soupire, referme la porte derrière elle après avoir hésité à rester
Gaborn prend un verre et le tend à Armoria.
Armoria : Merci *prend le verre, obligée pour cela de détendre sa main droite*
Gaborn : *dit tranquillement* tu as de belle trace dans tes paumes
Armoria: *regarde les mains de Gaborn*
Ta main n'est pas mal non plus
Gaborn se détourne, va prendre le second verre et le tend à Marie
Armoria : Un verre, je suppose ?
Gaborn : *dit* un verre plein en effet
Armoria : Plein ? Tu vieillis, Gaborn
Marie Alice commence à se sentir plus que mal à l'aise, attrape le verre comme elle peut
Gaborn va prendre son propre verre et se place debout contre le linteau de la cheminée inusité, regardant Armoria
Vieux ?
Marie Alice va se planter devant la fenêtre, un peu plus loin, ainsi s'ils veulent se parler bas elle n'entendra rien
Armoria : D'ordinaire, tu brises des verres vides et non des pleins...
*léger sourire*
Gaborn : *sourit sans joie* j'avais deja vidé bien des fois ce verre, un peu de plus ou de moins... qu'importait. N'est ce pas ?
Armoria : *se demande comment elle fait, mon dieu, pour sourire*
Il est rare que tu te découpes ainsi les mains en n'ayant bu que de l'eau, si ma mémoire est bonne
*lève le sien, de verre, force sa main à rester ferme*
Gaborn : *leve son verre à son tour admirant la répartie malgré lui* Il est vrai. De meme que tu te plantes rarement les ongles sans une bonne raison. Masculine en régle générale d'ailleurs
Armoria : *yeux qui s'étrécissent, corps qui se raidit encore un peu*
*pense à part elle "oh non, mon grand, tu ne m'auras pas aussi aisément*
Gaborn : *la regarde sans rien dire, sirottant son verre, ses yeux eux meme etrecient*
Marie Alice vide son verre d'un trait, ne peuvent-ils donc parler bas
> finit par se retourner, pose le verre vide près de la bouteille
Son Altesse venait me demander pourquoi tu n'as pas répondu à sa missive.
ne sachant de quoi il en retourne, je pense plus sage de vous laisser en discuter sans moi.
Armoria : ... Je venais aussi, et surtout, donner les suites de l'affaire
Marie Alice : puisque tu ne m'en as rien dit, je ne dois point le savoir
Gaborn : *doucement mais audiblement* reste Marie, je n'ai point de secret pour toi
Marie Alice soupire, se ressert
quelqu'un en veut un autre?
Gaborn : *secoue la tete montrant son verre à peine entamé*
Armoria : *n'a pas touché le sien, aucune envie, envie de rien ou presque*
Gaborn : *presque distraitement* quand à ce courier, il est parti au feu. Ainsi que ce qu'il m'annoncait.
Armoria : *lève un sourcil*
Marie Alice se dit qu'elle avait donc vu juste, prie pour que la soirée ne se répéte pas
Gaborn boit une gorgée, regardant Armoria, demi sourire aux levres
Armoria : *scelle les siennes, tant elle a envie d'une sortie cinglante pour faire disparaître ce sourire où elle ne le reconnaît pas*
*visage de marbre, rien ne sortira qu'ils puissent endosser*
Bien... Donc, j'imagine que tu te moques de savoir qu'une surveillance discrète se fait autour d'elle, sur ma demande
Gaborn : *regarde Armoria et dit tranquillement* tout à fait.
*réfléchit et rajoute* de même que tu te moques sans aucun doute que je lise en cet instant comme dans un livre ouvert en toi...
Armoria : Les pages sont blanches *un peu trop vite*
Gaborn : *eclate de rire*
Armoria : *repose son verre et se lève*
Marie Alice regarde son second verre, se demande si elle doit le vider de même
Armoria : La soirée est charmante, mais je dois partir
*reste calme, calme et froide, si froide à l'intérieur*
Gaborn : mais oui... blanche... *la regarde et ajoute* je te dis donc au revoir et à sans doute dans fort longtemps n'est ce pas ? Comme cela est le cas maintenant depuis plusieurs mois.
Merci à toi d'avoir pris la peine de te déranger jusqu'ici pour me donner ce message.
Marie Alice : Gaborn...
> le regarde puis la regarde elle
bon sang.. elle est vivante.. toi aussi... au lieu de.. 'sent son coeur se serrer' quand l'un de vous sera mort il sera temps de regretter
> repose le verre plein près de la bouteille et se dirige vers la porte
Armoria : *accuse la phrase comme un coup, encore une fois... Vivante, grimace amère*
Gaborn : *regarde Marie en silence, ses yeux allant d'elle à Armoria et vice versa*
Marie Alice l'ouvre, se retourne un instant vers eux
cessez de vous déchirer.. soutenez-vous.. avant qu'il soit trop tard
> sort et referme derrière elle, absolument pas à sa place entre eux
Armoria : *regarde longuement la porte*
Gaborn regarde la porte se fermer et plante son regard vers Armoria*
Armoria : *se dirige lentement vers la fenêtre, réfrénant son envie de s'enfuir, et regarde au-dehors, mains posées sur la poignée*
Gaborn reste contre sa cheminée, regardant le dos d'Armoria. Pas pres à faire un pas vers elle.
> pose son verre contre le linteau laissant résonner le son pendant un instant puis croise les bras
Armoria : *a perdu le contact, les yeux vers la nuit extérieure, les pensées vers la sienne propre*
Gaborn se dit que le silence risque de durer longtemps et eclate soudainement de rire
Armoria : *sursaute et revient à la réalité*
J'ai bien fait de venir, dis-moi, pour te faire tant rire...
... sauf que ton rire éclate comme un verre que l'on brise, Gaborn
Gaborn : mieux vaut un rire qui eclate comme du verre que l'on brise plutot qu'un regard qui se disperse comme la poussiere que l'on souffle... Mais ce n'est pas toi qui me faisait rire. Non c'était un souvenir...
Armoria : *durcit encore un peu sa volonté et se tourne lentement vers lui* Tiens donc ?
Gaborn acquiesse et dit
Oui, il s'agit d'une chose qui m'est encore un peu vague, mais je crois me souvenir d'une dispute entre nous, alors que tu venais de danser...
Armoria : *main qui vole vers le canard du décolleté* Je m'en souviens aussi
Gaborn : peut-etre l'ai je rever, mais cela n'est que de peu d'importance finalement... je me disais simplement que nous avions deja connu des disputes, mais peu au final. Fort peu.
Armoria : Peu mais semblables à des ouragans
Gaborn hausse les épaules, mécontent contre lui
en effet
Armoria : ... et ce soir, il n'y en aura pas
Je m'y refuse, Gaborn
*tentative d'humour amer*
Et du reste, je n'ai pas dansé depuis...
*s'interrompt, interrogative sur le depuis, penche la tête de côté, perplexe et perdue*
Gaborn : *finit la phrase pour elle avec douceur* depuis plus longtemps que tu ne saurais t'en souvenir
Armoria : *bat des paupières, se sent trop proche de la faille*
Sans doute
Gaborn : c'est la le peril d'une vie qu'on ne controle plus comme on le souhaiterait *hausse avec douceur les épaules*
Armoria : Y a-t-il des vies que l'on contrôle ?
Gaborn : parfois la sienne... rarement celle des autres
quoique pour certains ou certaines le controle de l'autre soit devenu comme une seconde nature. Mais ils sont souvent plus à plaindre qu'à envier
Armoria : La mienne ne m'appartient plus depuis longtemps, si tant est qu'elle m'aie jamais appartenu *regard qui erre dans la pièce, n'importe où sauf vers lui*
Gaborn : oh elle t'a deja appartenu... et encore aujourd'hui, tu sais fort bien choisir les causes qui sont les tiennes, les pertes qui te toucheront et celles qui t'indifféreront.
Armoria : *regard qui s'étrécit de nouveau* Pense-le si cela te chante... Si cela te peut aider
Qu'au moins, ce poids, ce soit moi qui le porte
*se dirige vers la sortie*
Gaborn la regarde faire
Ainsi tu pars deja ?
Qu'as tu donc à cacher pour fuir ainsi ?
Armoria : *s'arrête, la main sur la poignée de la porte*
Qui te dit que je cache quelque chose ?
Tu sais bien que je ne parviens jamais à rien te cacher
Gaborn : tout en toi me le crie
> énumére
Armoria : *main qui se crispe sur la poignée, épaules qui accusent le coup*
Gaborn : tu ne me regardes pas
Tu evites l'affrontement
Tu te blesses
Tu fuis
Ton corps se tasse peu à peu
rien qui ne soit naturel en toi
Pour qui me prends tu donc ?
Quelque soit la situation, je lis en toi comme tu lis en moi
alors ne joues pas
soit tu pars, soit tu restes
mais pas à demi
> voix un peu plus froide
Ou alors tu auras bien changé
Armoria : *ferme obstinément les yeux*
*voix sourde, étranglée, pour répondre* Combien de fois, Gaborn ?
Combien de fois t'ai-je égoïstement chargé les épaules de mes peines, sans même chercher à savoir si les tiennes n'étaient pas trop lourdes ?
Gaborn : une fois ou un million, je n'en sais rien.
> hausse les épaules
autant de fois qu'il te le fut necessaire
Armoria : Ton fardeau est trop lourd, cette fois, Gaborn, trop lourd pour en supporter davantage
Ta fêlure se lit sur ton visage
Gaborn : *tranquillement* que sais tu de ce qui m'habites ?
Armoria : J'ai changé ? Oui, sans nul doute : à présent, j'en tiens compte
Gaborn : tu ne sais rien de ce que je vis et ce qui m'habites actuellement
rien entends tu
Marie Alice frappe à la porte quelques coups, plateau à la main
Gaborn tremble doucement contre sa cheminée et entends les coups à la porte
Armoria : *sursaute violemment, la main sur la poignée de ladite porte*
Gaborn : quand à ce que je suis capable de suporter, tu ne le sais pas plus Armoria. La question n'est pas là je le crains.
Armoria : *l'ouvre et s'en écarte, visage plus fermé que jamais, gouffre trop proche et trop tentant*
Gaborn regarde Marie à travers la porte ouverte, lui sourit avec douceur et reviens à Armoria
Marie Alice voit la porte s'ouvrir, Armoria visage fermé et livide puis Gaborn qui lui sourit
je... venez voir si vous aviez faim... je portais quelques douceurs... 'se retient de dire et si vous ne vous étiez pas entretués'
Gaborn : c'est fort aimable à toi Marie, merci. Je ne doute pas qu'Armoria aurait besoin d'un peu de sucré...
Armoria : Je n'ai plus faim *labsus involontaire et pas remarqué*
*se tourne lentement vers Gaborn, mains crispées le long du corps*
Marie Alice : voulez-vous que je vous laisse? 'est toujours dans l'encadrement de la porte'
Armoria : Pas plus l'un que l'autre n'avons de secrets pour vous, je pense, Marie
Gaborn : *regarde Armoria se tourner vers lui*
Marie Alice : parfois il ne s'agit pas de secret Votre Altesse mais d'un besoin de se parler seul à seul
Armoria : *marche vers lui, toujours lentement, jusqu'à se planter devant lui, si petite, menton levé et regard terni*
Je ne sais rien, c'est vrai, Gaborn
Je ne sais pas quel poison tu as besoin d'évacuer
Quel acide te ronge peu à peu
Je ne sais rien, tu as raison
Alors déteste-moi
Vas-y
Marie Alice entre sans bruit, pose le plateau sur le premier meuble qui est à portée de sa main, se fait toute petite
Armoria : *ton qui monte et s'enfle peu à peu*
MAIS VAS-Y, GABORN ! QU'ATTENDS-TU ?
*le bouscule*
Gaborn : *la regarde sans mots dire, sentant enfler en lui un cri qu'il ne veut pas lacher. La laisse le bousculer stoïque*
Marie Alice machoire qui se crispe, cette fois point elle qui lui hurle dessus
Armoria : ALLEZ !
Gaborn : *dit doucement en un murmure* contre qui es tu vraiment en colere toi aussi ?
Marie Alice les regarde, murmure: Gaborn.. je t'en prie.. sors ce qui ne va pas...
Armoria : JE NE SUIS PAS EN COLERE !
*le pousse de nouveau, plus fort*
Alors ?
*le défie du regard, toute lumière éteinte dans l'émeraude*
Gaborn : *fais un pas en arriere pour compenser la poussée et ravance le dit pied. La regarde toujours, souriant avec une douceur teinté de violence et de colère. Demande avec gentillesse* quelle est l'ombre qui pousse ta voix ?
Armoria : *serre les mâchoires si fort qu'ils les entendent grincer*
Souviens-toi de ton grenier, Gaborn de Hennfield
Tu voulais mon jugement
Vas-y, juge-moi !
*le pousse de nouveau, force décuplée par ce qui la ronge*
JUGE-MOI !
Gaborn : *se redresse saisissant la main qui le pousse une fois de trop*
Cesse de me pousser !
Marie Alice assiste, impuissante
Gaborn : *retient la main tandis qu'il sent bouillonner en lui une colere diriger contre elle*
Je ne te jugerai pas ! Je m'y refuse !
Armoria : *visage tendu vers lui, brève lueur de victoire au fond du regard morne*
Ai-je eu le choix, moi, ce jour-là ?
M'as-tu laissé le choix ?
*tente de récupérer sa main pour attaquer de nouveau*
Gaborn : *machoire qui se serre et main qui s'ouvre pour liberer sa main*
Marie Alice s'avancer et se poser entre eux, pour les lier d'une présence qui n'y est pour rien ou les laisser à nouveau.. valse à deux temps, avancer ou reculer
Armoria : A qui laisses-tu des choix, Gaborn, quand tu t'enfonces dans tes souffrances ?
A qui les laisses-tu, quand tu vas te réfugier au milieu des arbres ?
Hein ? A qui ?
A Marie ?
A tes enfants ?
Marie Alice finit par s'approcher, pas entre eux mais à côté d'eux
Gaborn : *tremble de tous ses membres et dit d'une voix blanche* Arrete?
Marie Alice : pour moi je puis répondre...
Gaborn : Arrete veux tu !
Armoria : *secoue la tête*
Non
Oh non, je n'arrêterai pas
Tu as voulu que je choisisse entre rester et partir ? Réjouis-toi, Gaborn, je suis restée
*le saisit par les revers, pour le secouer*
Mais vas-tu réagir, à la fin ?
Réagir, c'est vivre, Gaborn ! VIVRE !
Marie Alice murmure tout bas: bon courage pour y arriver
Gaborn : *voix plus faible, blanche de violence contenue* cesse ou je ne répond pas de ce qui va suivre... Cesse donc.
Armoria : Alors n'en réponds pas, bordel !
N'en réponds pas
Evacue ce poison, crache-le, frappe-moi, mais pour l'amour de nous, fais quelque chose
Gaborn : *grogne pour lui même, grogne sourdement* Je ne veux rien faire nom de Dieu ! Je ne veux rien FAIRE ! *la repousse avec violence* *se dirige vers elle et la toise de haut* ne comprends tu donc pas cela ? Je ne VEUX rien faire ! RIEN !
Armoria : C'est trop facile, ça, Gaborn
*a manqué tomber, de justesse*
Gaborn : OUI ! *appuie ses dire d'un doigts sur l'épaule d'Armoria
Marie Alice prend cela comme s'il venait de la gifler pour la seconde fois, le fiexe
Gaborn : Oui c'est trop facile !
Par la putain celeste
je sais que c'est trop facile !
Mais qu'il serait encore plus facile de te déverser tout le fiel en moi au visage ! Cela encore serait plus facile
Mais je m'y refuse
Marie Alice : rien faire...
Armoria : *retourne à l'assaut, doit se concentrer sur Gaborn et adresse en pensée un pardon à Marie*
*le pousse de nouveau, comme une furie*
Gaborn : *recule de quelques pas sous l'assaut d'Armoria refusant de la violenter... pour le moment*
Armoria : Ne rien faire, c'est le choix des couards
C'est le choix des lâches
Marie Alice a cessé de les voir alors qu'ils sont là devant elle, se répéte juste ces deux mots, recule doucement
Armoria : *le pousse de nouveau*
Gaborn : *se redresse à nouveau et emprisonne les mains d'Armoria dit alors*
Ne rien faire c'est etre là et ne pas disparaitre. Ne rien faire c'est ne pas prendre le risque de mourir à nouveau et de quitter ce qui m'est cher.
Ne rien faire c'est ne pas te blesser davantage que tu ne l'est aujourd'hui par ce poids nouveau sur tes épaules
*la repousse à nouveau fou furieux pour de bon*
Ne rien faire est la seule chose qui m'assure un statu quo où je ne blesserais personne !
Armoria : Ne rien faire, c'est laisser Marie se débattre
Quant à moi, je vais bien, je vais très bien
Gaborn : menteuse
Armoria : *souhaite savoir mentir enfin*
Gaborn : tu es une menteuse !
Armoria : Fais comme si
Gaborn : et tu me traites de lache ?! Moi au moins je ne mens pas pour échapper à quelque ombre
Marie Alice regard vide mais entend tout, finit par lever les yeux
Armoria : *ne pas répondre, ne surtout pas répondre*
Marie Alice : parce que tu crois qu'ainsi tu ne blesse personne?
Gaborn : *méprisant* regarde toi Armoria à te contenir comme tu le fais...
*s'arrete et se tourne vers Marie, l'implorant du regard* ne comprends tu donc pas ?
Marie Alice : comprendre? me parles-tu pour que je comprenne? tu ne veux blesser personne et pour cela tu ne fais rien.. pour ne pas souffrir à nouveau c'est cela?
Gaborn : *se mord les levres avec force pour contenir un cri* Je ne veux pas te blesser plus Marie... je ne veux pas... pas plus que je ne le veux contre Armoria, et ce quelle que soit ma colère... je ne veux pas que VOUS souffriez plus...
Armoria : Parce que tu crois qu'à te voir ainsi, nous ne souffrons pas ?
Mortecouille, Gaborn, ouvre les yeux !
Marie Alice : en faisant quoi? en nous taisant ce qui te blesse? mais bon sang Gaborn je sais que tu souffres et tu me refuses la seule chose que je peux faire.. te soutenir, t'aider....
Armoria : *désigne Marie* Regarde-la ! Mais regarde-la !
Marie Alice : comment veux-tu que je fasse? comment?
quand tu me vois avoir mal que ressens-tu?
si je te repoussais, me taisais, que ressentirais-tu?
je t'aime bon sang. comment dois-je le dire?
Armoria de Morta : *se dit qu'au moins, Marie bride sa plaie*
Gaborn : *regarde tour à tour les deux femmes et lache finalement ce cri qui lui déchire les entrailles*
AAAAAAAAAAAAAAAAhhhhhhh ! PAR LA MALPESTE !!!! Ne me laisserez vous donc jamais tranquille ! Ne puis je décider de ce que je veux ou pas faire porter à autrui ?
N'ai je pas le droit de nourir une colère contre Armoria ? N'ai je donc pas le droit de la hair et de l'aimer ? N'ai je pas le droit de taire ce qui me déchire ?!!
Marie Alice se plante devant lui, sans colère, le regarde avec tout l'amour qu'elle lui porte
non tu n'en as pas le droit. tu m'entends. non. parce que nous t'aimons, parce que je refuse de te laisser ainsi tout comme tu refuserais de le faire
Armoria : *ferme les yeux, soulagée d'entendre ce cri, et remercie le ciel*
Marie Alice : sinon crois-moi je ferai de même
et tu commences à me connaitre assez pour savoir que ce ne sont point paroles en l'air
et tu assisteras à ma lente déchéance.. sans rien pouvoir faire
Armoria: *se tourne vers Gaborn* Je ne te laisserai te taire que si cela ne te doit pas détruire... Et Marie tout autant, je pense
Ton silence te détruit, Gaborn
Tu t'y contraints, et cela te détruit plus sûrement qu'une arme
Marie Alice : et cela me détruit tout aussi sûrement mon aimé..
Gaborn : *les regarde tour à tour en silence, son front barré de rides de concentration, sa colère ressortant par toutes ses pores*
Armoria : *l'y encourage par une muette prière, le pousse par sa volonté comme elle l'a plus tôt poussé de ses poings*
Gaborn : je refuse. Je refuse de tomber dans le piege de la culpabilité. Je refuse de vous devoir quoique ce soit ! Je refuse ! Ce ne serait pas juste. Tu l'as dit toi meme Marie. Où etais je lorsque tu as eu besoin de moi ?!
Quant à toi Armoria... *secoue la tete* je ne suis pas d'accord non plus ! C'est trop facile ! Je refuse également ! Ce n'est pas JUSTE !!!!
Marie Alice s'approche, pose ses mains sur ses joues, le force à la regarder
Armoria : Elle a besoin de toi, là, maintenant *voix brève, marche doucement vers la porte, hésite entre partir et rester, au cas où il aurait besoin de se déchaîner contre elle*
Marie Alice : Gaborn.. aimer c'est aussi ressentir cela.. souffrir c'est aussi vivre.. et je ne veux pas que tu cesses de vivre. parfois je ne serai pas là quand tu en auras besoin mais ne crois pas que je te laisserai agir ainsi...'hoche la tête à ce que dit Armoria' oui.. tellement et parfois je me dis que tu ne vois pas à quel point
Armoria : *voix douce*
Marie ?
Parfois, on ne peut pas être là, vous avez raison... *douceur qui fera miroir, elle l'espère*
Gaborn : *grogne et se dégage avec douceur. Fait quelques pas pour aller vers la fenetre à son tour. Regarde au dehors, mains sur le rebord, tete contre la vitre*
Marie Alice soupire, laisse retomber ses mains
Gaborn : *voix douce lui aussi par mimétisme*
vous ne comprenez donc pas...
Marie Alice : mais peut-être ne veux-tu pas que j'ai besoin de toi
Gaborn : je ne veux pas que tu es necessitée de m'épauler. Parce que je t'aime Marie. Parce que je sais les douleurs qui sont les tiennes... parce que ce n'est pas à toi de m'aider, mais à moi de te cacher mes peines pour te permettre d'avancer.
Quant à toi Armoria. je n'ai que colere contre toi... Pourquoi n'ai je que l'impression de ne recevoir nouvelles que toi lorsque le mal est à l'oeuvre ? Pour ce petit enfant que je ne verrais jamais, pour cette ombre qui te poursuit et dont tu tais le nom dont tout le monde parle en Bourgogne...
Armoria : *se raidit*
Marie Alice le fixe, fronce les sourcils
Armoria : *main qui vole, de nouveau, vers son pendentif, visage blême*
Gaborn : je ne veux plus... non je ne veux plus de tout cela. J'en ai assez de cette colere qui me ronge, de ces regrets qui me déchirent. Pourquoi ne pourrait on pas juste une fois etre honnete et sincere ?
Et pourquoi est ce que je vous dis tout cela alors que je m'etais promis de demeurer silencieux et muet
> se tourne vers elles, le visage fatigué, vieux.
Marie Alice : mais moi aussi je t'aime et je t'interdis de m'empêcher de faire ce que tu fais pour moi. et je t'interdis de me cacher ce qui te ronge sinon pourquoi te dirais-je ce qui me mine?
Armoria : ... Parce qu'avec nos faiblesses et nos défauts, tu sens le poids de notre amour pour toi, Gaborn
Gaborn : je ne veux plus rien devoir à personne... je veux... je veux pouvoir croire que je suis un homme ! Un homme !
> secoue la tete
Armoria : Parce que si tous deux, vous partagez vos blessures, elles en sortiront moins rudes
Marie Alice : mais tu l'es. qui t'a dit le contraire?
tu penses que si tu te reposes sur moi tu le seras moins?
quelle est cette idée? parce que parfois je suis dure je ne suis plus une femme?
quand j'étais PSE et qu'alors je me devais d'être froide parfois, je n'étais plus humaine?
Gaborn secoue la tete et dit avec douceur
non, tu ne comprends pas Marie.... Armoria et toi etes femme. Femme de poigne, femme de caractere. humaine dans vos qualités et vos forces, tout comme dans vos défauts et vos faiblesses
moi... *hausse les épaules*
Armoria : Toi ?
Marie Alice : toi? oui?
Armoria de Morta : Le roc sur qui s'appuyer, pas vrai ?
Le sans faille
Marie Alice prie pour qu'il le dise enfin, se rapproche, pose une main sur sa joue
Armoria : Le sans faiblesse
*ironie cinglante*
A qui penses-tu faire avaler cette soupe ?
Gaborn : *enrage et dit* je DEVRAIS l'être !!
Armoria : *secoue doucement la tête*
Marie Alice : non.. personne ne te le demande.. pas moi en tout cas
Armoria de Morta : Gaborn, ces hommes-là n'existent pas
Pour être sans faille, il faut être Dieu... ou inhumain
Gaborn : *les regarde plein de colere, dirigée contre lui* je DEVRAIS l'être ! J'ai toujours donné cette image, pourquoi ne puis je donc plus la tenir !
Marie Alice : je ne veux pas d'un roc... je veux d'un arbre.. tu sais ce qui est fort mais fragile à la fois, qui vit, respire...
Armoria : Une image, Gaborn...
Ecoute tes propres paroles
*plus doucement* Une image...
Marie Alice : parce qu'elle t'étouffe et que tu n'en veux plus...
Gaborn.. 'murmure' mes Yeux Noirs... s'il te plait accordes-nous de te reposer
Gaborn : *secoue la tete et dit avec une tristesse palpable* Voyez ! Ce soir encore ! Devant moi j'ai deux femmes. Chacune soumise à des... des épreuves que je ne peux qu'imaginer... et qui se plaint aujourd'hui ? Celle à qui Dieu à enlever un enfant, ou celle qui a vu disparaitre un homme qu'elle aimait ?
Qu'ai je donc à dire pour ma défense ?! Rien ! Alors je veux redevenir ce roc, je veux souffrir en silence tandis que vous trouverez la paix en venant me trouver... *se laise glisser au pied du mur et dit* je ne veux plus ressentir... je veux juste écouter.
Marie Alice se laisse glisser à sa suite, le prend contre elle, le serre
Armoria : *se rapproche d'eux, se met à genoux devant lui*
Gaborn...
*sourire de triste tendresse*
Marie Alice : arrête... tu es celui vers qui je me tourne pour avoir la paix... tu es celui qui m'appaise, me maintiens hors de l'eau
Armoria : Espèce de sale bête... Penses-tu que nous aimerions un roc ?
*prend une main de Marie, une de Gaborn, et les unit dans la sienne*
Marie Alice : je veux juste.. que tu me laisses être là de la même façon.. je t'en prie.. laisse-moi t'aimer.. 'serre les mains sous les siennes'
Armoria : Amuse-toi encore à faire le roc, et je t'assomme à coups de cailloux, Gaborn de Hennfield
Nous verrons bien qui est le plus dur entre vous
Gaborn : pourtant j'étais ainsi avant Armoria... me diras tu le contraire ?
Armoria : *acquiesce doucement*
Oui... Oui, je le dirai
Je le dirai en évoquant ce fichu grenier
Je le dirai en évoquant cette blessure, sur ton torse
Je le dirai en pensant à la claque que tu m'avais mise, cette fois-là, quand je venais de danser
Et à celle que je t'avais mise juste avant, juste après, je ne sais plus
Gaborn : *lache finalement à mi voix* mais tu n'as plus besoin de moi maintenant...
Marie Alice se demande à qui il s'adresse
Armoria : Oh si...
Plus que jamais
Mais ce combat-ci, c'est le mien... C'est le prix que je dois payer, seule
Retrouvez-vous, c'est ce qui compte le plus, pour le moment
*se penche pour déposer un baiser sur sa joue*
A bientôt, mon frère
*se relève et se dirige doucement vers la porte*
Gaborn : *ne lui répond pas, se prenant la tete entre les mains, la posant ensuite sur l'épaule de Marie en silence*
Marie Alice : bonsoir Votre Altesse.. ne craigniez rien je ne le laisserai point faire
Armoria : *se retourne vers eux et sourit, douceur retrouvée, regard toujours éteint si ce n'est une lueur d'amour*
Je ne crains plus rien de ce côté-ci, à présent... Que Dieu vous garde tous deux
Marie Alice : qu'il Vous garde aussi
> caresse doucement la tête de Gaborn, le presse contre elle
Armoria : *ouvre la porte, sort et la referme avec douceur* _________________
Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique