--Augustin..
[Limoge Octobre 1460]
Attends-le à la porte Est et ramène-le à la maison.
Tel avait été les instructions du Montbazon dans son dernier courrier. Le ? Cétait un enfant, un petit garçon, accompagner de sa nourrice qui venait trouver refuge à Limoge pour une durée indéterminée. Les causes précises de cette situation ? Il ne les avait pas mentionnés dans le détail. Il était juste question dune nourrice sans nouvelle dune mère quelle devait rejoindre avec le petit. Paniqué la pauvre femme avait finalement demandé de laide au seul ami de sa jeune maitresse quelle connaissait dans la région : Le Hérisson.
Voilà comment linverti sétait retrouver à faire les cents pas devant lune des entrées de la ville. La pluie avait recommencé à tomber quoi de plus normal en cette saison ? transformant les faubourgs de la ville une immense marre de boue qui vous maculez les bottes en quelques secondes, les rendant juste bonne à jeter. Les quartiers plus aisés avaient au moins lavantage dêtre pavés et de vous éviter ce désagrément.
Bref.
Tout en observant les aller et venue des petits gens et gente dame, le Fiel songeait à son jeune maitre. Une semaine quil avait quittée Limoge, le laissant lui et sa jeune fiancée ici mais emmenant la brune avec lui. Linverti avait vu cela dun mauvais il et ne sétait pas gêné pour le lui faire remarquer.
-
Flash back La veille du départ.
- Mais pourquoi devrais-je rester ici ? Pourquoi ne puis-je pas venir avec toi cette fois ?
- Nahysse reste là et vu son état, je ne veux pas quelle gère la maison seule. Après moi, tu es celui qui connait le mieux la gestion de cet endroit et le seul en qui jai confiance.
- Mais pourquoi doit-elle y aller, Elle ?!
- Voilà donc le fond du problème Agos, elle vient parce quelle déménage
- Hum
- Ne vas pas me dire que tu en es jaloux ?
- Je ne laime pas.
- Ca je lavais déjà compris.
- Et Tu ne feras pas tout le voyage avec elle nest-ce pas ?
- Non. Elle sera à Saumur quand je serais à La Rochelle. Ça te vas ? Rassurer sombre idiot ?
- Hum
Fin du Flash-back
Contrairement à ce que les mots avaient pu laisser penser, la conversation sétait déroulée dans une relative bonne humeur. Pour le jeune seigneur tout du moins, qui samusait toujours de la possessivité dont son Ami pouvait faire preuve dans certaine situation. Surement jouait-il à lexacerber parfois, cela naurait pas étonné lespagnol le moins du monde.
Après plus de trois heures plantés là devant la porte, et trois femmes accompagné dun enfant, interpelé pour savoir si elles étaient la fameuse nourrice en vain le regard de lhispanique se posa sur une femme dentre deux âge, portant un enfant blond sur la hanche. Pour qui ? Pour quoi ? Comment ? Il ne sut mais instinctivement, il fut certain que cétait elle. Enfin non, il fut certain que lenfant était celui quEuzen lenvoyait chercher. Etrange Mais il ne chercha néanmoins pas plus loin et, sans attendre, fendit la foule pour les rejoindre.
- Excusez-moi, vous devez être Abdonie nest-ce pas ? Je suis sur Augustin Fiel, Euzen menvoie vous chercher. Se penchant légèrement vers le jeune garçons, il sourit. Et toi, tu dois être Lénaïc nest-ce pas ?
Le simple sourire de la nourrice lui confirma quil ne se trompait pas. Lexpression de soulagement qui se peignait sur son visage était éloquente.
- Venez, la demeure nest pas loin, vous y serez au sec