Les Enfants de Chritos : Asile pour orphelins

Kiki fut agréablement surprise, ils étaient tous là pour l'aider, la fête pourrait donc se préparer, elle éspérait que du monde allait venir pour cette inauguration, elle se chargerait bien sur d'en discuter avec le maitre des lieux afin de voir qui il souhaitait voir venir, mais connaissant Renard et son bon coeur tout le monde serait le bienvenu.

Elle se mit à rire quand elle vut arriver Poil Dru, ma fois ce garçon vue sa tenue devait être en chaleur.

Coucou Poil Dru, dis moi c'est qu'il fait si chaud que ça pour être vétu de la sorte, va vite me passer quelque chose avant de nous aider à décharger s'il te plait, je ne voudrais pas que tu attrapes la mort par un froid pareil, y'a bien assé de Lys qui ne veut pas se soigner.

Puis voilà que son blondinet fit surface lui aussi, Loulou, toujours prét à rendre service, elle se dirigea vers lui et lui fit une bise.

Bonjour Loulou, alors j'espére ne pas t'avoir tiré de merveilleux rêves sur les pirates, c'est gentil de m'aider, tiens va donc porter les tartes à la cuisine s'il te plait, je ne voudrais pas que Poil Dru les mange en cours de route, lui il va m'aider à décharger les tonneaux.

Kiki avait à peine commencé à décharger le premier tonneau que Renard était là lui aussi pour lui porter main forte, elle lui sourit et lui fit la bise puis elle lui expliqua la raison de tout ce remu ménage.

Bonjour Renard, j'espére ne pas t'avoir dérangé, on m'a demandé de l'aide pour la pendaison de crémaillére de ton orphelinat, comme tu vois je suis là, il faudra d'ailleurs en discuter si tu veux bien afin de lancer les invitations.

Elle vut un homme arriver sur une mule, Renard alla à sa rencontre, elle laissa les deux hommes faire connaissance avant d'aller saluer ce dernier et se dépêcha de vider la charrette, car aprés cela il y avait les miches de pains ainsi que brioches à passer chercher chez Pat et la cochonaille chez le boucher.

Toujours sur son âne le jeune évêque, décida calmement d'en descendre. Et malgré son pied handicapé il en descendit avec une grande aisance, comme s'il avait toujours fait cela. Il salua alors ces deux interlocuteurs et prit le temps de répondre au plus jeune.

Bonjour à toi. Bien sûr mon petit tu peux. Mais ne t'inquiètes pas le plus souvent il s'occupe très bien de lui tout seul. Il sait directement où se trouve le meilleur endroit pour se nourrir.

Et Forth lui laissa donc prendre les rênes. Il retira juste sa canne qui avait été glissée le long du flanc de l'animal comme s'il sortait à ce moment un sabre ou une épée. Puis il donna un tour de moulinet au tout et la canne se retrouva en un instant posée au sol et servait déjà à s'appuyer pour lui. Puis il s'adressa à l'homme qui était venu à sa rencontre.

Bonjour Mon Fils. Père Forth With évêque de Poitiers. Enchanté de vous rencontrer.
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Eh bien voilà pourquoi, cet homme lui disait quelque chose! Il s'agissait de l'évêque, que Renard avait vu à plusieurs reprises dans ses habits de cérémonie.

C'est un immense plaisir pour moi de vous recevoir ici lieu Monseigneur Forth With. Je suis Renard, fondateur de ce modeste asile. Entrez, je vous prie. Vous prendrez bien quelques chose à boire, ou à manger... peut-être souhaitez-vous visiter... ou simplement parler?

Renard la pie... voilà un tableau qui devait être bien amusant à observer, lui habituellement si calme et posé, le voici aussi excité que les jeunes pensionnaires devant la charrette de Kiki.
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Le jeune évêque qui prenait grande attention à l'égard de son interlocuteur le remercia de son accueil et l'écouta avec grande attention. Il semblait toujours être très attentif à ce que les personnes qui s'adressait à lui, lui disait. Et cette attention était nullement feinte. Il considérait qu'il était de son devoir d'écouter toutes les paroles. Il pouvait ensuite en faire ce qu'il voulait et décider le contraire de ce qu'on lui disait mais au moins il avait pris le temps d'écouter attentivement et pouvait décider en connaissance de cause.

Appelez moi Mon Père cela me suffira amplement. Le titre de Monseigneur me gêne quelque peu. Je serais bien sûr ravi de visiter votre asile et peut être d'en discuter avec vous. Mais avez vous le temps pour cela?
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Kiki tout en déchargeant sa charrette, tartes, toneaux et bientôt autres victouilles pour fêter une bonne pendaison ne put s'empêcher de tendre l'oreille vers l'homme porter par sa mûle.
Elle regarda s'agiter ce petit monde, Poil Dru presque à poil, Lys avec son air de gars et sa barbiche et Louis, le plus petit des plus grands, l'aventuier, le premier à braver l'eau, à pouvoir y marcher, bon le pirate....

Rien que le mot évèque lui fit reprendre ses ésprits, elle laissa tout d'abort Renard le saluer, celui-ci ne pouvait qu'être qu'honorer de voir sa Sainteté venir voir son travail de bon citoyen envers ceux qui seront des Poil Dru, des Hommes et des Pirates...

Kiki caressa sa vieille mule lui déposant un doux regard et une belle caresse laissa la génération à venir décharger, elle se dirigea vers Mon Seigneur et le salua

Bonjour Sieur, je suis Kiki enchantée, Niortaise point de naissance mais futur quatragénaire.

Elle lui sourit et n'osa en dire plus sur sa prochaine pastorale qui pour le moment restait au point mort commençait par Dame Wantaka...

Kiki vint se présenter à son tour à l'évêque. Après quoi, Renard invita Forth With à entrer en lui assurant qu'il disposait de tout le temps nécessaire à une visite de l'asile pour orphelins ainsi que d'un entretient avec lui.

Au premier étage, L'Irlandais fit visiter la grande pièce commune où se trouvait deux grandes tables, le foyer central et quelques bibliothèques remarquablement bien fournies.

Pour l'instant, une table est réservée aux repas tandis que l'autre nous sert aux leçons. En effet, une des tables étaient encombrée d'encriers, de plumes, de livres et de parchemins de toutes sortes alors que l'autre était complètement dégagée, simplement décorée d'un bouquet en son centre donné par sa douce et tendre Valentina.

Les pensionnaires ont des leçons assez variées. De l'écriture et la lecture, aux leçons de convenance, en passant par le tir à l'arc... et bien entendu je leur enseigne et leur lit le Livre des Vertus. Poil dru est particulièrement doué et démontre une très belle connaissance de celui-ci. Je confesse qu'il suscite chez moi une fierté pas trop éloignée d'un péché d'orgueil, Ajouta-t-il affichant un sourire sincère et un peu gêné. Quant à Louis, très récemment arrivé, je commencerai sous peu son éducation aristotélicienne.

La cuisine était située juste à côté de la pièce commune. C'était l'unique autre pièce du premier étage. Renard se tourna vers Kiki:

Dis Kiki, je pourrais te demander encore un service? Tu pourrais veiller à ce que la toilette matinale de nos jeunes gens soit bien faite pendant que je continue à faire visiter l'asile au Père Forth With? Val devrait arriver bientôt, elle pourra prendre le relais à ce moment.

Poil dru redescendit à ce moment plus convenablement vêtu. L'Irlandais s'adressa à lui. Son ton était tout aussi sérieux qu'à son habitude, mais ses yeux et son sourire affichait toute la fierté qui l'habitait à la vue de son pensionnaire aîné.

Quant à toi Poil dru, je compte sur toi pour réciter la prière du matin.

Renard monta au deuxième avec l'évêque. À cette étage, il y avait quatre pièces.

Pour l'instant, je n'ai pas encore fait l'aménagement de ce deuxième étage comme il devrait l'être. Les deux pièces ici, qui sont les plus grandes, sont les chambres des garçons. Éventuellement, j'enlèverai le mur qui les sépare pour en faire un dortoir où il sera plus facile de chauffer.

Ici, c'est la chambre de Lys. Étant donné que nous avons le luxe d'avoir une chambre libre, je lui ai réservé, étant la seule damoiselle à l'asile.

Renard fit entrer l'évêque dans la dernière pièce. Dans cette petite pièce se trouvait un lit, un bureau aussi encombré que la table de leçons du premier étage, une chaise, une petite bibliothèque et un coffre.

Voici ma chambre qui me sert aussi de bureau. L'homme lui tira la chaise, le pria d'y prendre place et s'assit sur le lit face à lui. C'est bien modeste, j'en convient mon Père, mais nous serons ici tranquille pour discuter.
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Avant de partir faire le tour du lieu Forth vit arriver une jeune femme qui le salua. Il lui adressa en retour un salut respectueux.

Salutations à vous Ma Fille. Et ravi de vous rencontrer.

Puis commença le tour des lieux et Forth notait mentalement la plupart des choses qu'il entendait ou voyait et veillait à s'en souvenir le plus possible. Il semblait extrêmement concentré sur ce que lui disait l'homme. Même il était passionné. Il regardait tout et jamais son regard n'allait dans le vague mais au contraire semblait déterminé. Puis quand il arriva dans la chambre et qu'il fut installé Il s'assit comme lui proposait son interlocuteur et sortit alors sa pipe.

Vous en voulez mon fils ? J'ai malheureusement qu'une pipe mais nous pouvons partager si vous le désirez.

Il se contenta alors de préparer celle-ci avec les feuilles de poirier car déjà il commença à parler et il était trop occupé à cela pour pouvoir fumer de suite.

Votre lieu est nullement modeste Mon Fils. Il est l’œuvre d'une ambition certaine. Et dans ma bouche le mot ambition est nullement négatif. Il ne se charge que du sens qu'on veut bien lui donner. La votre est sans nulle doute bonne et celle d'un homme de bien. Soyez en remercier. Il ne me vient toutefois quelques questions.

Vous évoquez deux ou trois points particuliers.

La dénomination d'asile des enfants de Christos tout d'abord. Sans doute n'est-ce qu'une tracasserie administrative mais l’Église est tatillonne, parfois trop à mon goût sur les dénominations. Et elle considère que ce qui porte un nom religieux doit au mieux si ce n'est lui être rattaché, au pire être consacré par elle. Et avant d'en venir à ma conclusion je vais aborder mon deuxième point.

Le fait que vous dites donner une éducation aristotélicienne. Je crois que vous pourrez certainement très bien donne l'éducation d'un bon aristotélicien. Là aussi l'éducation aristotélicienne et là je rejoindrais plus les institutions ecclésiastiques est l’œuvre si ce n'est de clercs, celle personnes ayant reçu un enseignement leur conférant les connaissances nécessaires.

Ceci je voudrais à présent en venir à ma conclusion. Je pense que votre entreprise est belle et mérite fortement d'être soutenu. Et j'aimerais vous assurer via ma personne la protection de notre évêché sur son action.

Soyez sans crainte je subodore que vous pensez que je veuille m'emparer et contrôler ce que vous avez entrepris. J'ai vite appris malgré mon jeune âge que mes capacités et mon intelligence ont des limites et à force j'ai sût reconnaître que d'autres avec d'autres manières faisait bien mieux que moi.

Non ce que je vous propose c'est d'offrir à vous et d'autres personnes qui géraient ce lieu la possibilité de venir à l'archevêché pour recevoir un enseignement leur conférant une licence en théologie. Et de donner à ce lieu ma protection simple sans aucune condition. En ce cas ceux qui auront reçu l'enseignement dit pourront donner des cours de découverte de notre belle foy et ensuite guider les personnes voulant se faire baptiser vers les pastorales par exemple.

Enfin, je vous propose aussi sur les caisses de mon évêché de financer une partie de votre action selon la somme qui vous sera nécessaire. J'ai les moyens aussi à partir des terrains de l'évêché qui sont encore peu exploité de fournir certaines matériaux à votre entreprise. Je ne pense pas qu'un peu de bois en moins ou de pierres ne lui feront cruellement défaut.

Il fini de bourrer sa pipe mais ne l'alluma pas et avant de la place dans sa bouche demanda à son interlocuteur.

Que pensez vous de ma proposition?
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Valentina fit son arrivée à l’orphelinat les bras chargés des paniers avec des provisions : du pain chaud, des tartes, des œufs bien frais, des bouteilles de jus de fruit et de la charcuterie, de la viande et du poisson.

Elle ait eu le temps de voir Renard monter à l’étage avec un autre homme. Elle comprit qu’il devait s’agir d’une visite importante pour son homme et décida de ne pas le déranger.
Elle aurait eu l’occasion de se présenter à l’étranger à la fin de leur rencontre.

Kiki et les jeunes étaient sur le parvis et déchargeaient encore la charrette, Val s’approcha d’eux, les salua en les embrassant.
Puis rentra dans la cuisine pour se libérer les bras.

Alors la jeunesse ? Ça avance ?
Dès la fin de votre toilette, on mettra la table pour le petit déjeuner et Lys, tu amèneras quelques gâteaux sec et du jus pour Renard et son invité.

Elle se mit au travail à coté de Kiki. Elles devaient affiner pas mal de détails pour la crémaillère.

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Renard écouta très attentivement l'évêque et l'imita lorsqu'il sortit sa pipe en prenant la sienne. C'était une pipe de fabrication maison, sculptée dans un épis de maïs et complétée par un bec en bois.

Je me laisserais bien tenter par ces feuilles de poiriers mon Père. C'est bien aimable, merci.

Bourrant sa pipe distraitement, Renard continua à écouter l'évêque avec beaucoup d'attention. Il laissa ce dernier continuer jusqu'à ce qu'il ait terminé et inconsciemment se massa le menton avant de répondre:

Votre offre est plus que charitable mon Père... Je suis réellement touché.

Il va sans dire que l'éducation que je donne à mes pensionnaires n'a pas la prétention d'en être une à la hauteur de celle d'un homme d'église. Mais je crois sincèrement qu'elle en est digne. Je suis un fidèle de l'église aristotélicienne depuis maintenant plus de 3 ans et depuis je ne cesse de lire et de m'instruire. Votre offre de me former me comble de bonheur, car j'avais fait la demande pour suivre les cours de théologie à l'université de Belrupt. Malheureusement les cours ne se donnaient pas à la dernière session.

Renard découvrit la lampe et enflamma une brindille qu'il tendit à Forth With pour qu'il puisse s'allumer et fit de même par la suite.

Vous devez savoir mon Père que si j'ai nommé l'asile ''Les Enfants de Christos'', c'est parce qu'il ne pouvait en être autrement. Je dois la vie au Très-Haut, mais je lui doit aussi mon état serein et le bonheur qui m'anime chaque jour. Tout ce que je fais, je le fais pour redonner à Celui à qui je dois tant. Il allait de soit que je devais partager ce bonheur avec mes pensionnaires, comme je partage les paroles avec mes amis et mes amitiés en devenir.

Je ne veux surtout pas offenser qui que ce soit en faisant les choses à ma manière. C'est pourquoi j'irai chercher tout ce dont j'ai besoin pour continuer à aider mon prochain. C'est pour moi un honneur de pouvoir discuter avec vous et un immense privilège de pouvoir compter sur votre aide.

Renard était au comble du bonheur, encore une fois il constatait les biens fait d'une vie menée par la foy.

Où devrai-je me rendre mon Père afin d'obtenir ma licence en théologie?
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Sacré Renard,toujours occupée a aider son prochain et pus de temps pour s amuser et venir prendre un verre avec ses amis. Je compris assez tot que le seul moyen de pouvoir passer du temps de qualité avec lui était de se rendre a l orphelinat ou il passe la plupart de son temps. Je décidai donc de m y rendre en compagnie de ma douce et du petit Cia qui malgré ses réticences décida de nous suivre quand meme. Faut dire que depuis le temps il travallait,je me suis jamais pointer pour voir le fruit de son travail.Il etait bien temps d y remedier. Donc je toquai a la porte attendant qu on nous recoive.

Les deux hommes fumèrent donc de concert et Forth ravit que l'homme acceptent son aide dit alors calmement.

Le mieux est de venir à l'archevêché pour l'enseignement, c'est là où se déroulent les licences en théologie. Je vous conseille aussi de faire venir du monde au Palais Épiscopal pour venir chercher le bois ou les matériaux nécessaires. Ils pourront même venir en plusieurs fois si cela est nécessaire. Il suffit de me prévenir et le lieu leur sera ouvert sans problème. J'ai un vieux bâtiment qui s'est effondré et il y a de grandes chances qu'on ne le remonte jamais ils pourront y faire le tri par exemple.
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Renard acquiesça de la tête.

Bien entendu, je trouverai quelques gens pour venir trier et emporter ce qu'il sera utile pour rendre cet asile un peu plus présentable... et fonctionnel surtout.

Je me présenterai à l'archevêché le plus tôt possible. Partagerez-vous notre repas mon Père?

Renard descendit avec l'évêque alors que Poil dru terminait la prière du matin. La table était déjà mise et les jeunes gens affamés semblaient prêts à se ruer sur les succulentes victuailles qui emplissaient la pièce de leur odeur ragoûtante. Il remarqua également que sa douce compagne Valentina était arrivé et s'empressa d'aller l'embrasser tendrement.

On cogna à la porte. L'Irlandais alla répondre et fut agréablement surpris d'y voir son vieil ami Johnston accompagné de sa tendre moitié, dame Keena et d'un jeune garçon.

Jongo! Tu viens partager notre repas? Allez, allez entrez!

Renard les fit entrer et les invita à s'installer à la table.

Comment vas-tu vieille branche? Vous dame Keena, comment allez-vous? Bonjour jeune homme, je suis Renard, comment te nommes-tu?
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Le jeune évêque suivi avec plaisir son hôte et d'un simple signe de la tête d'approbation accepta sa proposition de le suivre notamment dans le repas. Il aimait partager ses choses simples et considérait qu'il n'y avait pas ailleurs d'autres moyens pour mieux comprendre et saisir la vie de ses paroissiens. Il resta donc même en retrait de l'hôte, se contentant de saluer les personnes qu'il croisait et qu'il n'avait pas encore saluer. Il n'y voyait aucune gêne. Il connaissait son rôle, sa valeur, son importance et n'avait aucune raison de l'affirmer et le montrer. C'était sa qualité d'homme et sa fonction que l'on devait respecter, non un quelconque apparat. Cette situation là lui suffisait amplement.
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Valentina était en train de servir leur repas aux jeunes quand elle entendit les deux hommes descendre au premier étage de la bâtisse. Vite elle ajouta une place à la table pour l’invité de son fiancé.
Lorsqu’ils furent en bas elle alla embrasser tendrement son Renard et puis s’inclina en direction de l’Evêque. Les jeunes et Kiki, qui était partie, l’avaient informée de sa présence dans le lieu.

Bonjour Monseigneur, je me nomme Valentina et j’ai le plaisir de vous connaitre, venez-vous assoir et faites nous le plaisir de gouter à notre humble déjeuner.

Elle n’ait pas le temps de terminer quand elle vu rentrer dans la pièce Keena et Johnston.
Eux aussi allaient se joindre à la compagnie, c’était une belle journée.
Quand tout le monde ait pris place Val regarda Renard avec amour et lui murmura :

Mon cœur, voudrais-tu remercier le Très Haut pour ce repas partagé avec les amis ?

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Charles5 qui sortait du dispensaire passa devant l'orphelinat qui était en pleine effervescence, il prit conscience qu'il n'y était jamais aller, trop occuper par son travail, il les aurait bien rejoint ses amis sauf que cela aurait fait preuve d'un total désinterresement pour les petits orphelins.

Il en vint a se demander si il était gentil, et arriva a la conclusion que non, il regretta d'être seul et accéléra le pas.