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Les Enfants de Chritos : Asile pour orphelins

Gillian
Le jeune homme semble un peu perturber de la voir et cherche messire Renard.

Humm, Renard ??????

Ah ce doit etre l homme qui a fonder l asile. Et bien de ce que j ai compris cela fais deja plusieurs mois qu il est parti en retraite et son retour n est pas attendu. C est pour cela que messire Johnston a pris la releve.

Sinon,puis-je vous aider?? Ici y as mon fils Branston et le petit Jason.

Gillian regarde le jeune homme un peu perdue.

Si vous avez besoin de repos il reste de jolies lits la haut.
Poildru
Poil Dru écouta la dame.

-C'est gentil à vous dame Gillian, mais je trouverai autre part pour cette nuit. Je reviendrai au retour de John.

Le jeune homme disparu aussitôt dans la nuit, son fidèle Conard blottît dans ses bras.
Margaux..
C'est emmitouflée dans une capeline qui, sans équivoque, n'en était pas à son premier hiver, que Margaux arriva à la porte de l'orphelinat. Elle avait emmené avec elle quelques livres de divers genres ne sachant pas ce qu'il aimerait écouter. Quelques livres d'histoires, une bible, mais aussi des articles de l'AAP. Messire Renard lui avait dit hier soir, qu'il ne se tenait plus guère au courant de l'actualité et elle pensait qu'il serait interessé d'en avoir des nouvelles.
Elle ne doutait pas non plus qu'il devait avoir ses propres livres, elle en serait d'autant plus ravie, qu'elle les découvrirait en même temps qu'elle lui ferait la lecture. Et puis, ils auraient pu bavarder aussi, elle avait des choses à lui dire encore.
Elle coinça ses bouquins sous son bras le mieux qu'elle put, de façon à pouvoir toquer à la porte et attendre qu'on vint lui ouvrir.
Mais au premier coup donné contre l'huis, celle ci s'ouvrit doucement, on avait du la fermer mal. Margaux entra lentement, passant d'abord juste la tête et osant un


Y a quelqu'un ?

Sans aucune réponse et pour ne pas refroidir le bâtiment, elle glissa son corps dans l'ouverture et prit soin de bien refermer la porte. Elle s'aventura de deux pas, regarda autour d'elle quelques instants et s'annonça plus fermement.

Y a quelqu'un ? Je m'appelle Margaux et Messire Renard m'attend.

Elle décida qu'elle attendrait ici dans l'entrée, espérant voir arriver Azza qui lui avait promis de l'accompagner ainsi qu'une personne qui la guiderait jusqu'à son ami.
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Renard
Il était arrivé bien tôt le matin. Ses nuits n'avaient jamais été bien longues, mais là elles semblaient carrément prendre des allures de siestes. C'est pourquoi il avait eu tout le temps souhaité pour remettre de l'ordre dans son bureau quand Margaux arriva.

Se tenant fermement à la rampe d'escaliers, Renard descendit accueillir son invitée.


Damoiselle Margaux, bienvenue chez Les Enfants de Christos! Il ne l'avait pas reconnu de ses yeux, mais plutôt au son de sa voix. Son qu'il n'aurait jamais pu oublier, même si sa vie l'avait traînée jusqu'à l'âge vénérable de cent années.

Comment allez-vous chère amie? Voyant ses mains remplis de documents, il se proposa de l'alléger.

L'orphelinat est vide, j'en suis fort surpris. Une amie d'un ami l'a pourtant entretenu pendant mon absence, mais à mon arrivée ce matin, rien. Même les deux enfants qui semble-t-il demeurent ici ne sont pas là. Allez savoir pourquoi, ils sont peut-être simplement sorti plus tôt que je ne suis arrivé.

Elle se trouvait là devant lui, avec toute sa jeunesse agrémentée d'un soupçon de maturité. Belle comme toujours, comme en témoignait cette visite matinale, où elle venait faire la lecture à un vieillard sur son lit de mort. Un vieillard qui n'avait pas encore fêté ses 40 printemps, mais un vieillard tout de même. C'est de cette façon qu'il se percevait.
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Margaux..
Des pas feutrés, un corps qui se déplace lentement, Margaux tourne la tête pour apercevoir Renard descendant les escaliers. Instinctivemnt elle s'avance dans l'élan d'aller le rejoindre pour lui éviter de descendre. Mais elle se ravise réalisant qu'elle ne sait pas s'il ne va pas la recevoir au rez-de-chaussée. C'est donc au bas de la première marche qu'elle l'accueille, lui offrant son sourire qu'elle sait chaleureux. Elle est sincérement heureuse de le revoir, et elle veut qu'il puisse se voir dans ses yeux comme elle l'a toujours perçu.
Citation:
Damoiselle Margaux, bienvenue chez Les Enfants de Christos! Comment allez-vous chère amie?

Il tente de lui prendre quelques uns de ses livres, mais la jeune femme ignore le geste volontairement en regardant ailleurs. Elle ne lui laissera pas penser qu'elle le croit incapable de ce geste galant.

Je vais bien je vous remercie, et tournant légèrement son corps, cet établissement est impressionnant.
Citation:
L'orphelinat est vide, j'en suis fort surpris. Une amie d'un ami l'a pourtant entretenu pendant mon absence, mais à mon arrivée ce matin, rien. Même les deux enfants qui semble-t-il demeurent ici ne sont pas là. Allez savoir pourquoi, ils sont peut-être simplement sorti plus tôt que je ne suis arrivé

Elle se tourne à nouveau vers lui et lui sourit.

Les enfants sont ainsi, imprévisibles. Enfin, je suppose ! Combien en avez vous accueilli depuis l'ouverture de cet asile ? Je suis la fois étonnée et admirative. J'avais déjà deviné chez vous un coeur bon, une âme charitable. Vous vous souvenez comme vous m'incitiez à suivre ma pastorale ? finalement je ne l'ai jamais faite .... ainsi va la vie. Mais je prie chaque jour. Et vous savez, quand j'avais de la rancoeur ou de la rage, il me revenait souvent vos paroles.
Je crois que si je ne suis pas trop moche aujourd'hui, c'est sûrement grâce à vous. Si je n'ai pas cédé au désespoir, c'est aussi peut être parce que vous m'avez donné une certaine force.
Rhooo, mais quelle bavarde je fais. Prenez mon bras, et indiquez moi vers où je dois nous diriger.


Elle lui tend son bras.

Je pense que Messire Azza nous rejoindra plus tard. A ce qu'il m'a dit il avait une charge de travail importante ce matin.
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Renard
Citation:
cet établissement est impressionnant.

Il était vrai que l'endroit modeste en ameublement l'était beaucoup moins par sa taille. Il aurait pu accueillir grand nombre d'enfants de tout age, mais était paradoxalement vide de vie en cette matinée de décembre. Heureusement, avec son arrivée, Margaux recolorais l’anthracite caractérisant la morosité de l'endroit transpirant la mort à l'instar de son fondateur.

Et dire que je n'ai pas effectué la moitié des travaux prévus pour son aménagement. Enfin bref, toujours est-il qu'il est fonctionnel. Ajouta-t-il un sourire en coin.

Citation:
Les enfants sont ainsi, imprévisibles. Enfin, je suppose ! Combien en avez vous accueilli depuis l'ouverture de cet asile ?


Si peu ma chère amie. Enfin, moins que je n'aurais espéré, mais encore fallait-il que j'y sois pour m'en occuper. J'y ai accueilli 3 jeunes de plus ou moins une quinzaine d'années et ensuite, 2 autres de moins d'une dizaine d'années. Renard fit une pause et afficha sans s'en rendre compte un sourire sincère en se remémorant quelques souvenirs. Avec les trois premiers, on pouvait être sûr qu'il ne manquait jamais de vie ici.

L'Irlandais écouta ensuite Margaux lui raconter quelques souvenirs de discutions passés. Propos qui le flatta beaucoup et auxquels il ne répondit que par un sourire toujours sincère, avant d'ajouter:

Votre coeur m'a aussi beaucoup inspirée mon amie... et il y a ici un peu de vous également.

Il prit son bras qu'elle lui tendait et l'invita à monter à l'étage.

Si vous le voulez bien, nous ferons la lecture dans mon bureau. La vue y est très belle et la pièce toujours confortable grâce à la cheminée. Je vous ferai visiter le reste de l'asile à l'arrivée de votre compagnon.

Cette façon de marcher ensemble, bras dessus, bras dessous, rappelait à Renard les balades faites à La Trémouille. Avant d'entrer dans son bureau, il prit les mains de son invité:

Le Très-Haut m'accorde aujourd'hui un très beau présent... et c'est grâce à vous Margaux. Merci!

Que tous les Saints soient loués, aucune larme n'avait coulé sur sa joue en prononçant ces paroles qui reflétaient sa profonde gratitude. Il ouvrit ensuite la porte du bureau qui comprenait un minuscule lit beaucoup trop petit pour le grand Irlandais, un bureau relativement propre et rangé et une chaise berçante.

Je vous conseille la chaise, malgré son apparence, elle est très confortable.

À ces mots, Renard alla ouvrir les volets et présenta à la jeune femme la vue plongeant en plein coeur du quartier de La Vierge.

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Margaux..
Citation:
Et dire que je n'ai pas effectué la moitié des travaux prévus pour son aménagement. Enfin bref, toujours est-il qu'il est fonctionnel.

A ces paroles, elle fut transportée plus d'une année en arrière. La Trémouille, été 1459, cette ruine qu'elle avait reconstruite de ses mains. Elle y avait laissé sang et eau. Sa cheminée qu'elle avait eu tant de mal à retaper. Sa fierté d'avoir réussi et ce repas .... à jamais inachevé.
Elle l'écoutait parler, souriant quand il l'émouvait.

Citation:
Si vous le voulez bien, nous ferons la lecture dans mon bureau. La vue y est très belle et la pièce toujours confortable grâce à la cheminée. Je vous ferai visiter le reste de l'asile à l'arrivée de votre compagnon.

Il lui prit le bras et ils montèrent ensemble vers l'étage, lentement, perdus l'un et l'autre dans leurs pensées communes. Dieu sait qu'elle lui en avait voulu. Un sourire triste à cette pensée.
Elle était silencieuse, elle venait juste de comprendre une chose : ce qu'elle avait vécu ensuite, découlait de cette période. Elle savait maintenant pourquoi elle n'avait pas mis fin plus tôt à ce qui la torturait. La peur de l'abandon.
Les voila devant la porte de son bureau, il lui prend les mains, elle sort de ses pensées un peu surprise et le regarde.

Citation:
Le Très-Haut m'accorde aujourd'hui un très beau présent... et c'est grâce à vous Margaux. Merci!

Non, je crois que c'est à moi qu'il fait le plus beau des présents. Il vient de me donner l'occasion de me racheter de la colère que j'ai eu envers vous, il vient de me permettre de voir clair en moi, il vient de m'offrir l'occasion de comprendre ce que j'ai vécu après votre départ et pourquoi j'ai été dans l'acception, il vient de m'aider à avancer et à ouvrir mon coeur à nouveau.

Ils entrent dans la pièce sobre, épurée, comme l'est son occupant. Margaux regarde autour d'elle, il fait la lumière en ouvrant les volets, elle se dirige instinctivement vers la fenêtre et admire le paysage . Dieu que c'était beau. Elle balaye des yeux ce qu'elle voyait de Niort. Mais le froid pinçant de cette matinée hivernale lui fait vite refermer les battants. Elle se retourne et va s'installer dans la chaise qu'il lui avait indiquée. Confortable en effet, elle aurait préféré qu'il la choississe, mais elle ne voulait pas lui enlever ce plaisir de délicatesse.

J'ai amené quelques lectures que je peux vous faire. Mais preférez vous les votres ? ou que nous discuttions de notre "après La Trémouille" ?

Elle riait disant cela.
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Renard
Qu'il était bon de l'entendre rire ainsi. Il aurait pu lui répondre que cette mélodie le contentait amplement et que nul autre son n'était nécessaire à son ouïe, mais par crainte d'être mal interprété, il échappa seulement:

Comme bon vous semblera chère Margaux. Il lui sourit avant d'ajouter:
Mais je devine chez vous l'envie de me raconter votre parcours depuis La Trémouille. Parcours qui ne saurait rater de me captiver j'en suis certain.

Renard s'installa le plus confortablement possible sur son lit de lutin, assis face à son invitée.
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Margaux..
Citation:
Mais je devine chez vous l'envie de me raconter votre parcours depuis La Trémouille. Parcours qui ne saurait rater de me captiver j'en suis certain.

Elle le regarde s'installer et regrette déjà amèrement de ne pas avoir insister pour lui laisser la chaise. Il faudra qu'elle trouve une excuse pour interchanger leur place sans qu'il ne puisse refuser.

Evidemment que j'ai des choses à vous raconter. Mais je le ferai après vous.

Elle pose sagement ses documents sur ses genoux et se rappelle soudainement.

Oh vous sous souvenez des documents dont nous avions parlé ? malheureusement je suis retournée dans les bureaux et je n'en ai plus les accés, je ne pourrai donc rien vous lire là dessus.
Allez y maintenant ! je vous écoute.

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Azzazelo
Son travail achevé au tribunal, Azza s'enveloppa dans sa cape, prit sa besace en cuir, l'inspecta. Quelques batons de réglisse, quelques sucreries, une petite fiole d'eau de vie de pomme, quelques papiers, tout y était.
Il se dirigea vers la bâtisse, sa planta devant la porte, vit qu'elle était entrebaillée, et pénétra dans l'entrée déserte.


Ola, quelqu'un en ces lieux ?
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Margaux..
Margaux confortablement installée dans cette chaise berçante s'apprêtait à entendre les confessions de son ami.
Un bruit de porte lui fit tendre l'oreille alors que Messire Renard n'avait rien perçu.

Citation:
Ola, quelqu'un en ces lieux ?

Oh ! pardon Messire Renard je crois qu'Azza vient d'arriver? Permettez moi de lui dire de monter.

Et, sans vraiment attendre son accord, elle sortit du bureau, s'avança vers le palier et, appuyée sur la rembarde, lui indiqua où les trouver.

Azza ! nous sommes ici à l'étage ! monte, viens nous rejoindre.

Et souriante, la main déjà tendue vers lui, elle le regarda se diriger vers les escaliers et en gravir les marches quatre à quatre.
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