[RP] Cérémonie d'allégeance et annoblissements à Bourges

Arator était vêtu des son habit de héraut. Un drôle de sentiment l'habitait. Il n'avait pas l'habitude de se trouver à cette place mais plus de servir de témoin à ces cérémonies. Il prit place devant le duc et se mit à genoux. Il écouta attentivement les paroles du duc avant de répondre à son tour.

Nous Arator Nailon, jure devant les Saintes-Écritures, de recevoir librement les terres de la Seigneurie de Menetou-Coututre, de ne point vous attaquer et de vous rester fidèle sur ces terres, de vous laisser droit d’y rendre la justice et de ne point les enlever à votre territoire.

Arator termina et se demanda s'il avait oublié de dire quelque chose.
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Reprise de la cérémonie lundi. On mettra les bouchées doubles (absence irl).
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Isidore Bluette
Vicomte de Meillant
Vicomte de Jussy-Champagne

Ysabeau, modeste dame de Sury sur Léré, entra timidement dans la grande salle du château où plusieurs hauts personnages avaient pris place. Elle salua George, regarda avec amusement la tenue de Nicolas (tiens cela faisait bien longtemps qu'elle ne l'avait rencontré), et se disant qu'on ne l'appellerait qu'à la fin, elle se tint au fond de la salle, attentive.
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Dame de Sury sur Léré

Pour un Horizon Ouvert et Prospère

Johanara donna discrètement un coup de coude à sa soeur. La jeune noble ne comprenait pas pourquoi Maryan s'agitait ainsi. Comme sa cadette , la Dame de Lignières n'écoutait que très peu. Ses grands yeux verts parcouraient la salle , pétillant de malice et de curiosité. Elle sourit avec chaleur à la Dame de Sury avant d'apercevoir Nicolas. Elle le suivit du regard , un instant , et s'amusa du dédain qu'elle pouvait lire au fond de ses prunelles. Il n'avait pas l'air de trouver la cérémonie à son goût.

Tiens de la dentelle ornaient les manches de sa tenue. Etait ce la mode en la Capitale? Johanara jetta un coup d'oeil furtif à la mise de son oncle puis à celle du Duc. Point de dentelle. Johanara baissa les yeux sur sa robe de brocard grenat. Elle lissa de la main la fine dentelle noire qui ornait les jupons. Elle réprima un baillement sous le regard courroucé de sa tante , la Duchesse d'Aigurande.
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Unie par le plus fort des liens à Valezy, son grand amour adamantin...

Thierry entra dans la grande salle accompagné de son épouse et de ses jumeaux.
C'est avec un léger pincement au coeur, qu'il arpenta les quelques mètres pour prendre place afin de suivre la cérémonie. Cela faisait si longtemps qu'il n'était revenu.
Au passage il salue les quelques personnes qu'il reconnait et s'assied a une place libre.
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Arator, un peu intimidé par la foule et ne sachant trop que dire, remercia discrètement le duc et prit place au côté du Maréchal d'Arme "Minerve" et la salua par la même occasion. Il trampa sa plume dans l'encrier et observa le reste de la cérémonie.
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Arator rejoignit sa place aux côtés de Morgwen. Isidore continua la cérémonie d'annoblissement.

Pour ses qualités indéniables en matière de diplomatie et pour son travail remarquable fournit depuis de longues années aux côtés des Ducs et Duchesses du Berry, j'appelle Dame Mentaig.
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Isidore Bluette
Vicomte de Meillant
Vicomte de Jussy-Champagne

Mentaïg, qui avait attendu près de la porte, surveillant la course toujours trop rapide du soleil, et se demandant quand elle trouverait le temps de se mettre à ses dossiers en souffrance, entendit enfin l'appel de son nom.
Elle s'avança jusqu'au Duc, consciente des regards vaguement apitoyés jetés à son éternelle robe de guingan gris, qui jurait avec les beaux atours des nobles déjà assemblés.
De longues années ? se dit-elle. J'ai dû commencer au berceau, alors.
Elle évita cependant d'exprimer à voix haute qu'elle n'avait guère plus de vingt-cinq printemps, cela aurait risqué de ternir l'image flatteuse que le Duc faisait de ses qualités diplomatiques.
Dans un coin de la vaste salle, elle aperçut Bacchus, huissier au Castel des Ambassades de son état, et grand ivrogne devant l'éternel, qui écrasait d'un index maladroit une grosse larme roulant le long de son nez violacé. Elle lui adressa un sourire rapide qui éclaira fugitivement son visage toujours aussi peu expressif, plus touchée qu'elle ne voulait le montrer par l'émotion de cet homme.
Ysabeau aussi était là, discrète à son accoutumée, la première qui lui avait fait confiance, à la Mairie de Sancerre, en lui ouvrant le Conseil ; son ami Hugo, également, qui l'avait tant aidée à ses débuts de Chancelière, puis de Maire ; et le Duc George, avec qui elle avait travaillé main dans la main pendant de longs mois à la Chancellerie.
Elle parvint devant le Duc, fit les gestes imposés par le code, prononça les paroles convenues, et attendit, ses yeux verts levés vers lui.

Johanara chuchota à l'oreille de sa cadette...

La veinarde , le beau duc lui a pris les mains dans les siennes...
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Unie par le plus fort des liens à Valezy, son grand amour adamantin...

Au milieu des badauds tenus éloignés par les gardes, à l'écart des gens de noblesse, une jeune femme rousse observait la scène avec un doux sourire aux lèvres.
Amélia avait promis à Mentaig d'assister à la cérémonie. Elle était très heureuse pour celle ci, très heureuse que son travail soit reconnu.

Amélia resta encore un petit moment avant de rentrer simplement à Sancerre.
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La baronne de Buzançais entra à son tour dans la salle richement décorée pour la circonstance.
Elle ne comptait plus le nombre de cérémonies d’allégeance à laquelle elle avait participé depuis qu’elle avait été anoblie par le Duc Juliano di Juliani. Etait venue ensuite la duchesse Josybabas, puis le Duc George Poilu, puis la duchesse Jazzette et maintenant trônait, mais en toute simplicité, le Duc Icyblue, vicomte de Meillant.
Elle salua respectueusement ses semblables d’un petit hochement de tête et alla s’asseoir à côté de sa fidèle amie Floryne, vicomtesse de Mehun sur Yèvre.
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Gorille s'était vêtu de sa plus belle tenue et avait entendu son nom. Il entra. Il fût tout d'abord impressioner de se trouver là mais le fût tout autant quant il vit le Duc devant lui. Asterie l'avait accompagner mais c'était installé à coté d'une personne qu'elle connaisait bien en lapersonne d'Escalibur.

HRP: Je seraisprésent vers 18H car je travail. merci

Toujours aussi peu habitué à ses longues cérémonies, George suivait avec amusement les gesticulations de ses filleules. Au bout d'un moment, il quitte son siège et se dirige vers la porte d'entrée.

Il demande aux gardes de s'écarter pour laisser passer Amélia et Valatar. Le garde avait ses ordres, pas de roturier dans la salle mais impressionné par le duc qui lui intimait un ordre comme s'il était toujours le Duc régnant, le garde n'ose pas s'opposer et après un mouvementd e mauvaise humeur de la tête, il s'écarte pour laisser passer Amelia et Valatar.

George les salue et les invite à venir s'assoir avec sa famille, pas loin de lui et Jazzette
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Alors qu'elle s'apprêtait à s'éclipser aussi discrètement qu'elle était venue, Amélia vit Messire Georges se diriger vers elle. Celui-ci les invitait, elle et Valatar qu'elle n'avait même pas vu juste à ses côtés, à rejoindre les bancs où se tenait la plus haute noblesse berrichone. En fait d'invitation, c'était plutôt un ordre que l'ancien duc donnait au garde pour qu'il les laissa passer, la mettant ainsi devant le fait accompli. Aussi surprise que gênée, Amélia ne trouva pas de solution pour disparaître et c'est le visage empourpré qu'elle prit place derrière les filleules de messire Georges.
La jeune femme s'installa, baissant légèrement la tête afin de se cacher derrière ses longs cheveux roux...
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Revenu depuis peu de mission avec les troupes de Shaigan, le baron D'Aupic entra aussi discrètement que possible dans la grande salle, craignant de perturber une si belle cérémonie. Hélas il arrivait trop tard pour voir Mentaig recevoir son titre, oh combien mérité, d'ailleur.

Il se faufila au travers de l'assistance jusqu'à la Dame de Baugy, saluant ses amis présents (remarquant au passage que les toilettes de certaines dames étaient beaucoup trop chargée en dentelles et frou-frous... ah ben zut, c'est pas une dame ).

Dame Mentaig, recevez mes félicitations pour ce titre, vous en êtes plus que digne
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Homme_des_bois, dit HDB, Baron d'Aupic
Veuf de Mentaig et du Berry
"Pour le bien de tous et non la gloire d'un seul."

...et arborez-les avec honneur.

En entendant ces derniers mots, Gorille se leva et s'exprima.

Merci monsieur le duc et c'est avec fiereté que je porterai se titre. je voudrais remercier Dame Jazette car c'est grâce à elle que ce titre m'a été donner.

Il était très ému. Il remercia le Duc. En passant devant Jazz il s'arrèta un moment et lui dit tout bas.

Je ne sais pas quoi vous dire mais sachez que vous serez pour moi un exemple et quoi que vous me demanderez dans l'avenir je serais toujours là.

Il fit une révérence devant elle puis alla rejoindre son épouse et Brianna son enfant.

Asterie sourit à son mari elle était très fière de lui il le méritait ce titre .Cela lui faisait bizarre ,elle était marier maintenant à un seigneur Elle repensa à sa vie serra sa fille qui se tenait toujours aussi tranquille .Elle était un peu fatiguée ét espèrait que celane dure pas trop longtemps .
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Mon domaine

Confondant !! Tout simplement confondant !! Elle haussa les épaules ...

Arrête un peu tes pitreries , Jo ! Ce n'est pas le moment et regarde donc Gorille comme il est heureux et lui au moins , il a une famille qui sait rester digne... Comme le reste de l'assemblée d'ailleurs ... en soupirant

Elle reçut avec émotion les marques de reconnaissance de Gorille, chuchotées au passage au moment de son retrait :

Tsssss .. C'est mérité ! Félicitations Seigneur de Farges-Allichamps. Ravie d'être la première l'appeler par son titre.

Elle attendit la suite de la cérémonie ...

Le nouveau Seigneur de Menetou-Couture, observa le cours de la première cérémonie du genre depuis un bon moment en Berry. Il prit sa plume d'oie et commença la rédaction des patentes des deux derniers annoblis.
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Arator se leva et s'adressa au nobles Berrichons.

La plupart d'entre vous on déjà presté serment par le passé, mais je répète le déroulement de la procédure pour les nouveaux. Un à un vous aller vous lever et prester serment devant le duc par écrit et/ou oralement.

Se présenta devant le duc le premier en espérent que les nobles comprendront le principe par après. Il se mit a genoux devant le duc et dit à voix haute:]

Nous, Arator Nailon, Seigneur de Menetou-Couture, jure fidelité, aide, service armé et conseil à Isidore Bluette, septième duc de Berry. Je jure aussi de faire respecter, en mes terres, la justice Berrichonne.
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Comme prévu dans la cérémonie, Gorille se leva et se présenta devant le duc. Il se mis à genoux et dit:

Moi, Gorille d'Ambparé, Seigneur de Farges-Allichamps, jure fidelité, aide, service armé et conseil à Isidore Bluette, septième duc de Berry.

Gorille se releva et sentit en lui une immense fièreté. Il retourna près d'Asterie et Brianna. Asterie lui lança son plus beau sourire

Thierry se leva et se dirigea vers le nouveau Duc. Posant un genou a terre il déclara :


Moi, Thierry d'Azayes, Duc d'Argenton prête allégeance au nouveau duc du Berry, Isidore Bluette dict "Icyblue", a son conseil pour nos terres et nos gens. Nous lui promettons d'apporter notre aide notre conseil et notre épée si le besoin s'en faisait sentir, en échange de sa protection.

Relevant la tete, Thierry fit un sourire au nouveau Duc, cela faisait si longtemps qu'ils ne s'étaient revus.
Il se releva et recut l'accolade traditionnelle.

Il en profita pour lui murmurer :
félicitations Icy, je te souhaite un bon et agréable mandat, fait prospérer ce beau duché, vu les tensions je sais que ta tache ne sera pas facile.
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Ysabeau s'avança à son tour, un peu intimidée comme à l'accoutumée. Elle ne s'était jamais sentie très à l'aise au milieu de toute cette belle assemblée. Sa noblesse était petite.. Elle s'agenouilla devant le duc, tête baissée, et prononça les paroles qu'elle avait retenues

Moi, Ysabeau, dame de Sury sur Léré, jure fidélité, aide, service armé et conseil, à Isidore Bluette, septième duc de Berry. Je jure aussi de faire respecter, en mes terres, la justice Berrichonne.
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Dame de Sury sur Léré

Pour un Horizon Ouvert et Prospère

La belle d'Ambroise s'avança à son tour vers le beau Duc du Berry et exécuta une gracieuse révérence. Elle prononça alors son serment:


Au nom de la Seigneurie de Lignières en Berry , Moi, Johanara d'Ambroise prête allégeance au Duc du Berry et lui jure fidélité et aide ainsi qu'au peuple berrichon.

Se relevant , elle plongea ses grands yeux clairs dans les prunelles azurées de son suzerain avant de rejoindre son onclé adoré et le reste de sa famille.
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Unie par le plus fort des liens à Valezy, son grand amour adamantin...

Sagement assise auprès de son amie Dame Floryne, Clopinette avait assisté, dans un silence respectueux, aux anoblissements. Non sans un certain plaisir, c’était maintenant à son tour de s’avancer pour prêter allégeance à son Duc régnant.
Moi, Clopinette, Baronne de Buzançais prête allégeance au nouveau duc du Berry, Isidore Bluette dit "Icyblue". Je lui promets de lui apporter mon aide, ma fidélité, conseil et protection et mettre à son service mon épée si le besoin s'en faisait sentir.
Je jure de faire respecter, en mes terres, la justice Berrichonne et lui demande en échange, sa protection.
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Chloé s'était faite discrète depuis le debut de la cérémonie, observant celle-ci sans dire un mot, elle voyait enfin une belle cérémonie, digne du Duc, des nobles, et du Duché.
Il était temps pour elle d'aller preter allégeance, ce levant, elle se dirigea devant le Duc et se mit à genoux devant lui en disant

Nous, Chloé de Chesnais, Baronne de Châteauneuf sur Cher et d'Aloigny jurons aide, conseil, et protection à notre nouveau Duc. Je met au service mon épée et ma vie pour mon Duché et ces villageois.

La jeune femme s'arreta de parler, et garda la tête basse devant le Duc

Cricri qui se trouvait prés d'Astérie et Gorille, avait suivi le début de la cérémonie espérant que son époux viendrait la rejoindre, ne l'appercevant pas, Chloé ayant terminé, elle se présenta devant le nouveau Duc, fit une révèrence, se mit à genoux.

Au nom de la Seigneurie de Lazenay en Berry , Moi, Cricriultras de Lazenay prête allégeance au nouveau Duc du Berry Isidore Bluette dit "Icyblue" et lui jure fidélité et aide ainsi qu'au peuple berrichon.

Ayant terminé,elle se leva et rejoignit ses amis.
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Mentaïg avait attendu aux côtés de HdB, l'esprit ailleurs. Elle aurait dû se sentir émue. Elle était seulement agacée de la longueur de la cérémonie, qui lui volait un temps précieux. Il y eut un moment de calme dans les allées et venues devant le Duc, et elle en profita pour se lever à son tour.

Moi, Mentaïg, Dame de Baugy, jure fidélité, aide et conseil au Duc de Berry, et promets de faire respecter la justice sur les terres à moi confiées.

Un air vif et piquant soufflait sur sur la ville de Bourges en cette froide matinée de décembre lorsqu'un messager à cheval portant livrée aux armes de Saint-Amand se présenta au château ducal. Il était porteur d'un parchemin à destination du Duc. Parvenu dans la cour intérieure, il mit pied à terre et laissa les brides de sa monture entre les mains d'un palefrenier. Avisant un galapiat en habit de page qui se rigolait près du puits en compagnie de trois lavandières mamelues, il se dirigea vers lui et l'apostropha.

- Holà, damoiseau, un mot, te prie !
- Que puis-je pour votre service, Messire ?
- J'ai là message important du Marquis de Saint-Amand pour le Duc. Peux-tu te charger de le lui faire parvenir ?

Considérant le messager, il répondit

- C'est avec joie que je vous rendrais ce service, Messire, encore y faudra-t-il un petit quelque chose pour boire.

Voilà bien l'un de ces drôles qui fourmillent jusqu'en la maisonnée du moindre baron, qui mènent grand tapage et sont à l'école du vice et de la paresse, refusant de bouger un cil sans qu'on mette la main à l'escarcelle ! J'enrage ! se dit le messager en rongeant son frein.

- Fort bien ! Voici le message, porte-le sans tarder à ton maître et me retrouve aux communs pour me rendre compte de ta mission. Et voici 10 deniers pour tes menus plaisirs.

S'emparant du message et des pièces, le page déguerpit et disparut par une porte.


Et ne t'avise pas de musarder en chemin ! lui cria encore le messager.

La route avait été longue depuis le Languedoc. Le messager fourbu, s'accordant enfin un peu de répit, se mit en quête des cuisines pour s'aller restaurer.

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Une nouvelle missive fut apportée au Duc. Isidore reconnut le sceau cachetant la lettre, celui du Marquis de Saint-Amand. Les deux hommes avaient eu l'occasion de travailler dans le même conseil ducal en Berry, il y a de longues années. C'était le premier mandat de conseiller ducal pour Isidore, le dernier en Berry pour le Marquis Awacks.

Après lecture de la missive, le Duc prit sa plume pour répondre.

Il tendit la lettre au garde afin qu'il la transmette au plus vite au messager venu du Languedoc. A peine eut-il le temps de se rassoir que le Seigneur Htfrison s'avança.

Moi, Htfrison, Seigneur de Soires, réitère présentement mon allégeance au Duc du Berry et assure mon soutien et mon conseil si besoin en était.

Moi, Isidore Bluette, en ma qualité de 7ème Duc de Berry assure aide, susbistance et justice à Htfrison, Seigneur de Soires.

Relevez-vous Seigneur de Soires.

Le Duc lui donna l'accolade puis le regarda s'éloigner.
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Isidore Bluette
Vicomte de Meillant
Vicomte de Jussy-Champagne

L'évêque d'Orléans s'approcha à son tour.

Nous, Monseigneur Otto Bismarck de Châtelet, jurons et assurons à Sa Grâce le Duc de Berry ainsi qu'à ses Sujets, conseil, protection, et assistance.

Que le Seigneur accorde à notre mère Patrie, Ferveur et Grandeur pour accomplir le destin qui est le sien sous la bannière de son Chef, fort de l’assurance et de la bienveillance du Très Haut.

Moi, Isidore Bluette, en ma qualité de 7ème Duc de Berry assure aide, susbistance et justice à Monseigneur Otto Bismarck, Baron de Châtelet.

Le Duc donna l'accolade au Baron de Châtelet.
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Isidore Bluette
Vicomte de Meillant
Vicomte de Jussy-Champagne

Aux côtés de celui qui avait été son meilleur professeur, Gilberg attendait son tour.
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Vicomte de Bretagne - Recteur de l'Université du Berry

On tendit une nouvelle missive au Duc. Celle-ci provenait du duché de Guyenne. Isidore la lut et répondit aussitôt à Anne de Marnay.

Après avoir cacheté la lettre, le Duc la remit à un garde afin qu'il la transmette au plus vite à un coursier. Isidore se rassit et attendit de nouveau qu'un noble se présente...
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Isidore Bluette
Vicomte de Meillant
Vicomte de Jussy-Champagne

George apprend que l'épouse adultère de sieur Gallup venait d'envoyer son allégeance au nouveau Duc. Il sourit en pensant qu'il devait bien s'agir du seul annoblissement qu'il regrettait d'avoir fait pendant ses nombreux mandats de Duc...

Assis sur son siège, il attend la suite de la cérémonie.
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Observant les nobles préter allégeances à son père, représentant du pouvoir Berrichon, 7ème Duc du Berry, Parceval restait silencieux. Tout adolescent qu'il était il savait dejà se tenir tranquille, son père avait insisté pour qu'il soit là, qu'il observe les grands du duché faire serment de fidélité à la couronne Ducale et par la même à celui qui la portait. Certains avaient participé à la défense du duché lors de la guerre contre la Touraine, certains avaient respecté leur serment par le passé, aujourd'hui ils juraient de faire de même si la situation l'exigeait... Peu ébranlé par l'office coutumier, Parceval préférait observer les protagonistes, il en reconnut certains qu'il avait croisé en taverne, d'autre dont il avait entendu parler, d'autre encore, qu'il ne verrait probablement jamais envoyaient des messagers tout fiers de transporter si importantes paroles...

Les femmes étaient superbes, dans de belles robes de nobles, celles là même qui épousent les formes du haut et cachent celles de la taille, elles étaient toutes plus somptueuses les unes que les autres. Les hommes quant à eux, enfin ceux qui daignaient se déplacer, étaient en tenue d'apparat, il émanait d'eux un sentiment de puissance, et un instant Parceval joua au noble, le menton haut, cambré, il se demandait ce que pouvaient bien éprouver ces gens que l'on voyait déambuler dans leur village natal sans prétention alors qu'ils avaient les devoirs de protéger les villageois de leurs fiefs respectifs, d'assister le duché militairement et politiquement, de représenter le Berry dans le Royaume... Accablé par le poids d'une telle tâche il stoppa là ses rêvasseries, se remit droit les mains derrière le dos et continua d'observer. Il croisa le regard visiblement amusé de son père, hocha la tête et regarda ses pieds le visage pivoine...

Le Vicomte de Graçay avait formulé son allégeance, il attendait la réponse du Duc, Parceval connaissait cet homme, son père lui en avait beaucoup parlé, il était accompagné par son vassal le Baron de Bretagné, tous deux étaient des pilliers du Berry, Parceval reprit son sérieux pour écouter la suite...
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Parceval Bluette, fils d'Isidore Bluette et de Barthe Meusandre.

La cérémonie arrivait à sa fin. Le vieux Prince se leva à son tour et se dirigea d'un pas lent mais assuré vers le trône du Duc Suzerain du Berry. Il était vêtu de son éternel tunique bleu et or. Portant sur son poitrine le blason de sa Famille; Dragon Or sur fond Azur. Les armes qui signifiaient que le Dragon défendait la loyauté avec intelligence. Un manteau d'hermine recouvrait ses épaules et sa couronne portait une fleur de Lys désormais. Héraldiquement parlant ce qui allait se passer était courant mais pourtant fort étrange pour la logique courant. Mais ce genre de chose ne dérangeait point le vieux Di Juliani. Il avait toujours été un fidèle défenseur du Berry et avait toujours tout fait pour préserver du mieux qu'il le pouvait la région. Si la guerre avait touchée le Berry, ce n'était pas faute de sa part d'avoir tout fait pour l'en empêcher. Allant même jusqu'à interpeller aux détour d'une taverne à Saint Aignan l'ancien Duc responsable de ce gâchis. Sans parler de ses fameux courriers publiques appelant à l'apaisement.
Puis lorsque le conflit avait finalement éclaté, Di Juliani avait prit les armes comme tout les castelroussins valides pour aider du mieux qu'il pouvait à défendre le village. Il y avait gagné une belle blessure à la poitrine d'ailleurs...
Son hôtel avait été mis à disposition pour servir d'hôpital et lui même n'avait eu de cesse de presser diplomatiquement pour que les tourangeaux se retirent enfin.

Le Père du Berry avait aujourd'hui pris une bonne retraite méritée. Il ne faisait plus de politique et se consacrait à nouveau à ses proches et à la gestion de ses terres.
La page était tournée pour lui et une nouvelle génération devait maintenant prendre la relève. Son fidèle Isidore faisait partie de cette génération qui avait grandis dans l'ombre et qui maintenant éclatait, éblouissante, aux yeux de tous. Une génération qui avaient elle aussi foi en les berrichons et au potentiel de cette région. C'était devant ce représentant la, que le vieux duc allait prêter allégeance pour ses terres situés en Berry.


Duc Suzerain du Berry.

Voici en ce jour réunis devant toi toute la noblesse de notre belle province. Cette noblesse composée au mérite des personnes qui ont payés de leur temps et d'un investissement important afin d'améliorer la vie de chacun. C'est dans cette optique la, que nous, Juliano Di Juliani, nous présentons aujourd'hui devant vous afin de vous rendre allégeance.

Il inclina rapidement la tête et tendit ses mains pour les poser dans les paumes du Duc Suzerain.

Nous Juliano Di Juliani venons en ce jour rendre allégeance au Duc du Berry pour nos fiefs situés en cette terre. Le Duché du Berry Champenois, ainsi que la Baronnie de la Ferté. En outre en temps que pater famili, je prêt également allégeance pour notre Vicomté de Chenonceau.
Nous nous engageons à continuer d'offrir obsequium, auxilium et consilium à ce Berry que nous chérissons tant.

A travers la barbe bien fournis et soigneusement lissée, on pouvait apercevoir un large sourire sur le visage du Prince alors qu'il rendait son allégeance.

[HRP] En présentant mes très sincères excuses à mon ami Icyblue pour l'impolitesse de ce nouveau retard, et en remerciant la Hérauderie et une certaine personne pour leurs attentions à mon égard, je poste donc mon allégeance. Désolé, vraiment : vous savez combien tout cela est loin pour moi, désormais ^^"

Je vous épargne le sketch du marquis cacochyme, étant donné le fait que je prenne juste une courte pause dans un travail urgent pour taper ce texte.

Quoi, je me plains tout le temps, moi ? [/HRP]

Une missive arrivât de la champagne

HRP:En discutions avec les spinozisme pour bien officialisé que c'est bien moi niveaux RP

Soyez polit avec moi nous n'avons pas élevez les cochons ensemble .

Maintenant j'ai une question pour vous : Ou était l'EA et ces saintes armée lors de la Guerre ?Ma femme et ma belle famille (les Krakov)étaient sur les remparts ,elle, pour défendre ce duché si cher à notre cœur .Plusieurs d'entre eux dont ma femme à donné cher pour la protéger .Moi je ne pouvais être présent du fait d'indisponibilité que la duchesse sût et le duc consort de l'époque .Nous avons prouvé notre attachement au Berry .Pour votre information l'hétérodoxe excommunié comme vous dites est un représentant d'une religion protégé par le concordat royal ,n'oubliez pas que je fut prêtre de l'EA donc je connais vos erreurs récurrentes.


(HRP merci au censeur de prévenir quand vous supprimé un post le récrire est très ennuyeux)

J'ai reçu une missive de Rome prouvant que le dit Menefer ci-présent est un imposteur.

Le héraut lut le document à voix haute:

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Une énième missive fut amenée au Duc. Celle-ci semblait arborer les couleurs de la Vicomté de Valençay. Intrigué, Isidore ouvrit la lette et commença à lire.

La signature ne pouvait être celle de Menefer. Celui-ci avait été brûlé en place publique pour sorcellerie et n'avait laissé aucun testament avant sa mort. Le Duc tendit la missive au héraut pour archivage. Un tel imposteur devrait être mis sous surveillance par la hérauderie.

Missive envoyé au joueur en privé. Affaire résolue pour moi. Evitons désormais de poluer ce sujet inutilement, merci.
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Isidore Bluette
Vicomte de Meillant
Vicomte de Jussy-Champagne

HRP: La cérémonie est en princpe terminé, tout le monde à presté serment. Mais pouvez-vous garder le topic en annonce histoire de ne pas le perdre. Comme ça nous pourrions s'en servir de modèle pour la prochaine cérémonie.


COLUMBO :

Oui, oui comme d'habitude d'ailleurs^^. Et j'ai complètement effacé le poste de Menefer car il était HRP. Ce message ci aussi partira d'ici quelques heures.


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Le Héraut de Berry en était à sa deuxième cérémonie d'allégeances. Il était donc moins nerveux qu'à la première. Il se leva et s'adressa aux nobles Berrichons.

La plupart d'entre vous ont déjà presté serment par le passé, mais je répète le déroulement de la procédure en cas d'oubli. Un à un vous aller vous lever et prester serment devant le duc par écrit et/ou oralement.

Se présenta devant le duc le premier. Il se mit à genoux devant le duc et dit à voix haute:

Nous, Arator Nailon, Seigneur de Menetou-Couture, jure fidélité, aide, service armé et conseil à Valatar Cornedrue, huitième duc de Berry. Je jure aussi de faire respecter, en mes terres, la justice Berrichonne


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Non loin de là, a quelques lieues de Bourges, la Baronne avait été prevenue, que l'allégeance au nouveau Duc avait commencé. Elle prit alors sa plume d'aigle royal, son plus beau papier, et ecrivit au nouveau duc Valatar

La missive partie en direction de la cérémonie, esperant qu'elle arrive en bon état et au bon moment.

Une lettre arriva qui fut remise à Valatar

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Ecuyère Dame Blanche

L'histoire dont vous auriez pu être le héros

Après avoir pesté serment, le héraut se leva et alla rejoindre l'assemblée où il observit le reste de la cérémonie. Il avait eu une bonne journée de travail mais il était tout de même fatigué. Il observa les gens autour de lui en espérant reconnaître un visage famillié.
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Alors qu'un nouveau messager arrivait, portant un courrier scellé à Selles-sur-Cher, Valatar pensait à son cousin, toujours immobilisé dans le dispensaire de Sancerre, entre les mains expertes de Wandrian et Mentaïg. Il décacheta le parchemin, lut sans surprise, mais avec plaisir le gentil mot de Myouris, et dicta à son copiste:

Il eut un léger sourire en voyant la révérence de la Dame de Lignières, l'une de ses plus anciennes amies. Il lui adressa un regard entendu, puis, prenant ses mains dans les siennes, lui dit, avec chaleur

Dame de Lignières, en notre qualité de huitième duc de Berry, nous nous engageons à assurer aide, subsistance et justice en vos terres, pour vos gens, et pour vous mesme.

Le duc sentit l'émotion submerger Ysabeau lorsqu'elle s'agenouilla devant lui. Il savait d'où elle venait et comprenait mieux que personne l'état de tristesse et d'angoisse qui la prenait visiblement aux tripes. Il en était de même pour lui, et c'est un sanglot dans la voix, qu'il essayait pourtant (en vain) de rendre rassurante, qu'il répondit la phrase conventionnelle.

Dame de Sury-sur-Léré, en notre qualité de huitième duc de Berry, nous nous engageons à assurer aide, subsistance et justice pour vous et vos terres.

Puissiez-vous retrouver un visage souriant dans les jours qui viennent, mon amie, car alors, je ne doute pas qu'il signifiera la bonne nouvelle que nous guettons tous.

Un garde apporta un pli en très mauvais état: à la fois délabré et sale. Valatar n'en revenait pas que certains nobles puissent faire si peu attention à leur courrier. Mais lorsqu'il vit le sceau d'Aupic, il comprit. Le noble en question était l'un de ceux pour qui le duc avait le plus de respect et d'amitié, et ce courrier venait probablement de loin. Il le décacheta, le lut avec le plaisir de revoir l'écriture de son vieil ami, et dicta à son copiste

Le duc prit entre ses mains celles de son amie de longue date, et dit

Dame de Lazenay...

il s'arrêta une seconde, songeant à celui qui était parti trop tôt, puis repris, ne voulant pas trop montrer son émotion.

Dame de Lazenay et de Soires en notre qualité de huitième duc de Berry, nous nous engageons à assurer aide, subsistance et justice à votre personne, vos terres et vos gens. Puisse le Très-Haut veiller sur vous.

Lorsqu'elle se releva, elle lui fit un sourire auquel il répondit.

L'Evêque d'orléans se présenta devant Sa Grâce Valatar pour prêter serment...

Nous, Monseigneur Otto Bismarck de Châtelet, jurons et assurons à Sa Grâce le Duc de Berry ainsi qu'à ses Sujets, conseil, protection, et assistance.

Que le Seigneur accorde à notre mère Patrie, Ferveur et Grandeur pour accomplir le destin qui est le sien sous la bannière de son Chef, fort de l’assurance et de la bienveillance du Très Haut.
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Aureliani Episcopus

Gorille avait, depuis son titre de seignerie, avait un devoir a remplir. Il n'y était pas encore habituer. Il prit une plume et nun parchemin et écrivit sa missive.



Il le roula et l'accrocha à son plus fidèle pigeon qui prit son envole direction de Bourge

Ce fut Nicolas qui s'avenca au nom de la Famille Di Juliani. Il avait attendu patiemment que toute l'assemblée se soit exprimée pour venir à son tour. Une fois arrivé face au nouveau duc, le jeune seigneur garda le silence quelques instants tout en observant son vis à vis. Puis finalement, il prit la parole.

C'est en mon nom, mais aussi en temps que représentant du Duc du Berry Champenois que je viens rendre l'allégeance que la famille Di Juliani prete au Berry depuis la création de celui ci. Voila maintenant bien des décénnies que nous sommes implantés dans cette région et que nous avons toujours contribués à son essor, à son développement ainsi qu'à son bien être. Voici venu une fois de plus le temps de renouveller cette allégeance qui nous tient tant à coeur. Une allégeance à cette terre qui est notre depuis bien longtemps et qui le restera bien longtemps apres notre propre passage ici bas. Les hommes ne sont rien individuellement, Duc. Ce sont ensemble qu'ils font. Apres certain arrivent toujours à se démarquer du Commun et ce sont eux qui viennent en ce jour vous rendre symboliquement allégeance. Eux et leur descendant qui se doivent de marcher dans les pas de ces grands hommes qui de tout temps ont étés des propulseurs social.

Ayant fini de parler, il sortie la missive qu'il avait dans son pourpointet apres l'avoir décachetée la lue d'un ton solanel et terriblement froid.

Nous Juliano Di Juliani, Duc Du Berry Champenois et Baron tuteur de la Ferté saluont l'assemblée des nobles berrichons réunis en ce jour devant son nouveau Duc Suzerain. Nous aurions aimés être présent afin de présenter nous même nos respects et reafirmer le lien fort qui existe entre le Berry et nous, mais certaines considérations familliale ont quelques peu retardées mon retour en Berry. Ainsi en ce jour benni par Cristos, nous avons l'immense plaisir d'informer le Berry, que depuis quelques jours, il compte une fidele serviteur de plus en la personne de ma fille, Essylt Catérina Di Juliani De La Louveterie. Ainsi c'est en pere comblé que je vous écris en ce jour afin de renouveller mon serment d'allégeance pour les fiefs que le Berry m'a confié en echange de l'obsequium, de l'auxilium et du consilium.

Juliano Di Juliani


La lecture terminée Nicolas s'inclina trés légérement et recula de quelques pas afin de retourner parmi l'assemblée, pour ecouter si quelqu'un devait encore venir s'exprimer.

Un courrier s'avança, qui tenait entre ses mains le rouleau, arrivé par pigeon le matin même, de Clopinette. Celui-ci le tendit au Duc, qui le décacheta et lut. Il dicta pour son copiste, qui commençait à connaître un peu le texte...

Puis s'approcha l'évêque d'Orléans. Valatar lui prit les mains et dit

Monsieur le Baron du Châtelet, en notre qualité de huitième duc de Berry, nous nous vous confirmons l'aide, la subsistance et la justice que nous fournissons à votre personne, vos terres et vos gens.

Monseigneur, puisse votre oeuvre pour la plus haute gloire de Dieu être répandue par les quatre horizons.

Puis un coursier aux couleurs de Mornay présenta un parchemin, pour lequel Valatar dicta la réponse suivante:

Puis fut transmis à Valatar le parchemin de Gorille, qu'il lut avec plaisir. Il dicta:

Arriva alors le vicomte de Bretagne, qu'il n'avait plus vu depuis bien longtemps. Lorsque celui-ci prêta allégeance, Valatar lui prit les mains et répondit en ces termes:

Messire le vicomte de Bretagne par la grâce de Dieu, du vicomte de Graçay, du Duc Poilu et de l'hérauderie, nous recevons votre serment en qualité de huitième duc de Berry, et vous prions de croire que vous pourrez trouver en nous un protecteur, un justicier et une aide à chaque instant.

Puisse le Seigneur vous protéger, cher Vicomte.

Lorsque se présenta l'héritier di Juliani, le Duc l'écouta jusqu'au bout puis lui répondit:

Messire Juliani, je vous remercie d'être venu ici au nom de votre famille. Comme vous le dites si bien, messire, c'est par l'union que notre peuple a toujours pu, et peut toujours tenir debout, fièrement, et dignement. C'est tout le sens de ce serment d'allégeance, car chaque noble de ce beau duché est un combattant potentiel, si celui ci devait être menacé, comme il l'a été par le passé. Aussi, cette union doit-elle se faire, quel que soit le duc qui dirige le Berry, car celui-ci le fait pour le mener à sa plus haute gloire.

Il dicta alors une missive à remettre à Nicolas, pour son père

Messire Di Juliani, je vous saurais gré de remettre ce pli cacheté de mon scel à Monsieur votre père.

Enfin, un messager apporta un parchemin reçu par un pigeon fort rapide, et scellé aux couleurs de Mehun-sur-Yevre. Valatar fut surpris que la vicomtesse ne se présente pas en personne puisqu'elle travaillait chaque jour avec lui à Bourges au conseil ducal, mais il ne chercha pas plus loin, et fit répondre par ces mots:

Suite à tout cela, et parce que la cérémonie n'était pas terminée, le Duc fit signe à un valet qu'il souhaitait qu'on lui apportât un peu d'eau.

Un messager à cheval se présenta au château et remit un parchemin à destination du Duc

George avait attendu que le duc thierry ait été faire allégeance pour se lever à son tour

Duc

je vous confirme mon allégeance ainsi que celle de mon épouse la duchesse Jazzette pour les terres de Aigurande, Saint Achartier et noihan Vic, à la couronne du Berry et m'engage à apporter aide, conseil et assistance au 8e duc légitime du Berry, sa grace Valatar.

Mon épée est à votre service et celui de notre pays.


D'un ton moins solennel et à voix plus basse, george termine en disant

Fillot,

Je suis fier de toi, t'es un bon souverain pour nos terres. Je prie saint arnvald pour qu'il te guide dans tes décisions et ma porte t'est toujours ouverte si tu en as besoin.


George retourne ensuite s'assoir.
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Alors que le duc recevait son allégeance, Gilberg sourit en entendant qu'il était vicomte "par la grâce de l'hérauderie". Ce n'est qu'en se relevant qu'il ui glissa à l'oreille :

Messire, vous avez oublié la duchesse Josybabas dans votre longue énumération...
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Vicomte de Bretagne - Recteur de l'Université du Berry

Shaïgan s'avança alors, et, pliant le genou devant le duc :

Moi, Shaïgan, par la grâce d'Aristote vicomte de Graçay, preste allégeance au duc du Berry, sa grâce Valatar.
Mon épée et mon âme sont à son service ainsi qu'au Berry.
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Vicomte de Graçay - Sénéchal du Berry
La confiance se gagne goutte à goutte, mais se perds à grands flots.

Isidore s'avança à son tour. Il s'était fait discret depuis le début de cette cérémonie, ayant été appelé à d'autres charges. Il s'avança à son tour devant le Duc Valatar et, posant un genou à terre, il déclara à voix haute.

Moi, Isidore Bluette, représentant la Vicomté de Meillant, réaffirme aujourd'hui mon allégeance au Berry et à son Duc. Qu'ils trouvent en ma personne aide, conseil et protection.

Isidore attendit la réponse du Duc pour pouvoir reprendre sa place parmi l'assemblée.
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Isidore Bluette
Vicomte de Meillant
Vicomte de Jussy-Champagne

Une missive, qui s'était perdue en route et avoit fait le tour du Royaume en passant par l'Artois, la Bretagne et la Languedoc avant de finir chez les Sarrasins et d'être renvoyée à l'expéditeur par pigeon voyageur neurasthénique (donc lent), finit par atterir entre les mains du Duc de Berry, qui ne fut nullement étonné de reconnaître l'écriture d'un vieux marquis définitivement retardataire, mais toujours fidèle.

[HRP] Avec mes très sincères excuses pour ce retard, et mes tout aussi sincères remerciements à votre héraut pour ses mises en garde ^^"[/HRP]

Le héraut avait terminé de prendre en note les nobles ayant presté serment et annonça à l'assemblée:

Medames et messires, le comptes est bon je déclare donc cette cérémonie fermée.

[HRP: Turenne à ta place je presterais serment le plus tôt possible^^ il serrait bête de perdre un marquisat pour un serment en retard^^]
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Le duc dicta à son copiste une missive à envoyer à l'abbaye de Noirlac.

les allégances ne peuvent débuter qu'en présence du héraut aprè!s que le nouveau duc ait fait allégeance à la couronne de France
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les nobles ont un mois après que le duc ait fait allégeance a la couronne.

(hrp mes amis, contactez moi sur msn si vous avez d'autres questions^^)
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Le seigneur de Menetou-Couture avait mit sa tenue de héraut puis regarda les gens entrer dans le château de Bourges. Une fois la bourgeoisie Berrichonne présente, le héraut prit la parole:

C'est en ce jour du 19 mars de l'an de Pasque 1455 que se déroulera la cérémonie d'allégeance où tous les nobles iront, à tour de rôle, prester serment au neuvième Duc de Berry, Sa Grâce Hugoruth.

Le Seigneur mit son genou par terre puis s'adressa au nouveau duc:

Nous, Arator Nailon, Seigneur de Menetou-Couture, jure fidélité, aide, service armé et conseil à Hugoruth, neuvième duc de Berry. Je jure aussi de faire respecter, en mes terres, la justice berrichonne
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le seigneur de la vicomté de vierzon, abbé de saint arnvald de noirlac, recteur de l'ordo cisternencis, etoile d'or d'aristote et premier protonotaire apostolique, monseigneur roger vient prester serment devant son duc en Berry.

Je vous affirme donc mon allégeance en tant qu'abbé de Noirlac et Seigneur de la Vicomté de Vierzon, à la couronne du Berry et m'engage à apporter soutien spirituel, conseil et assistance au 9e duc légitime du Berry, sa grâce Hugoruth Cornedrue. Par la grâce d'Aristote et de Christos, puissent Foi et Raison le guider et que Saint Arnvald le justicier, le protége. salutations ludiques et bénédictions aristotéliciennes.
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Un valet vint apporter au duc Hugoruth une missive arrivée du fin fond de la bourgogne.


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Moi, Clopinette, Baronne de Buzançais prête allégeance au nouveau duc du Berry, Hugoruth. Je lui promets de lui apporter mon aide, ma fidélité, conseil et protection et mettre à son service mon épée si le besoin s'en faisait sentir.
Je jure de faire respecter, en mes terres, la justice Berrichonne et lui demande en échange, sa protection.
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L'Evêque d'orléans se présenta devant Sa Grâce Hugoruth pour prêter serment...

Nous, Monseigneur Otto Bismarck de Châtelet, jurons et assurons à Sa Grâce le Duc de Berry ainsi qu'à ses Sujets, conseil, protection, et assistance.

Que le Seigneur accorde à ce Duché, Ferveur et Grandeur pour accomplir le destin qui est le sien sous la bannière de son Chef, fort de l’assurance et de la bienveillance du Très Haut.

Amen
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Aureliani Episcopus

Morillon et Cricri avaient quitté le domaine afin de se rendre au chateau preter allégeance au nouveau Duc.


C'était la premiere fois pour lui, ils arrivèrent dans la grande salle décorée pour la circonstance,une partie des nobles du Berry étant déjà là.
Ils prirent place afin d'attendre leur tour.


Le moment venu il se présenta devant le Duc mis genou à terre:


Nous Morillon de St Benoit du Sault prêtons allégeance au Berry et à son Duc Hugoruth et les assurons de notre soutien,notre protection et notre fidélité.


Il se releva et rejoignit son épouse.
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Un messager portant livrée aux armes de Saint-Amand pénétra dans la cour intérieure du château de Bourges en ceste froide matinée du mois de mars. Il était porteur d'un parchemin destiné au Duc.

C'est depuis le SERG qu'une missive portant le scel de la Barronie de la Ferté arriva

La missive était livrée par un valet en grande livrée qui irait, dés la réponse du duc rendu, porter la missive dans le chatel de la Ferté, ou son maitre ne la lirait qu'a son retour de voyage

Le baron d'Aupic se présenta à son tour devant le nouveau Duc du Berry. Il s'inclina respectueusement devant son ami.

Nous, Homme_des_bois, Baron d'Aupic, renouvelons notre serment d'allégeance au Berry, et assurons son Duc de notre entier soutien, de notre aide, et de notre protection.
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Homme_des_bois, dit HDB, Baron d'Aupic
Veuf de Mentaig et du Berry
"Pour le bien de tous et non la gloire d'un seul."

Gilberg s'avança à son tour devant le duc et, ployant le genou, déclara d'une voix ferme :

Moi, Gilberg, Vicomte de Bretagne, renouvelle mon allégeance et celle de mes terres à la couronne berrichonne. Que se duc trouve en moi conseil et assistance, aussi souvent que le bien du Berry le nécessitera.
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Vicomte de Bretagne - Recteur de l'Université du Berry

Le couple ducal s'avance à son tour. Droit, la tête haute mais sans grand intérêt pour une allégeance à un duc assis sur un trône par le fait du hasard et de la trahison.

George, Duc d'Aigurande, prit la parole le premier :

Je vous confirme mon allégeance à la couronne du Berry et m'engage à apporter aide, conseil et assistance au neuvième duc Hugoruth. Mon épée est à votre service et celui de notre pays.

Et pour en finir avec cette cérémonie au duc H, elle continua :

Moi, Jazzette, Duchesse d'Aigurande, Vicomtesse de Saint-Chartier, Baronne de Nohan-Vic, prête allégéance au Berry et à son Duc H ... Réprime un éternuement ... Hugoruth. Je m'engage à apporter à mon duché, aide, assistance et conseil.

Ils repartent s'assoir.



LD George en vacances irl et peu de connexion

Une missive en provenance de Conflans!

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Unie par le plus fort des liens à Valezy, son grand amour adamantin...

Alors qu'aucun nouveau noble ne s'avançait vers lui, le Duc de Berry se leva et, adressant un sourire à Dame Escalibur, annonça...

Avant de poursuivre cette cérémonie plus avant, j'aimerais que Dame Escalibur de St Loup des Chaumes s'avance devant nous. Heure est venue pour nous de récompenser son travail et son dévouement envers le Duché de Berry, que nous avons l'honneur de diriger.

Dame Escalibur, avancez, je vous prie.

Il attendit que le bailli qui, chaque jour, faisait un remarquable travail, s'avance afin de continuer la cérémonie.
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Vice-Président de la Cour d'Appel.

Oui ? Monsieur le Duc, je suis là.

La Dame de St Loup des Chaumes s'avança un peu timidement, sous l'œil interrogateur de ses pairs. Un anoblissement, si tôt dans le mandat ? Non, c'était bien peu probable. Une ancienne demande enfin acceptée ? Oui, plus probablement. Tous ces chuchotis cessèrent quand le Duc reprit la parole.

Dame Escalibur, mon prédécesseur et cousin fit parvenir en toute fin de mandat une demande vous concernant aux services de la hérauderie royale. Nous avons le plaisir de vous apprendre que cette demande a été acceptée.

Il fit signe à Esca de s'agenouiller. Le Duc joignit ses mains à celles de la future baronne et déclara, sur un ton solennel qui surprit beaucoup de monde. L'instant revêtait réellement de l'importance pour le jeune Duc qui voyait, une fois encore, quelqu'un de méritant accéder à la noblesse de mérite.

Dame Escalibur, jurez-vous sur les Saintes Écritures de recevoir librement de nos mains la baronnie de Saint-Christophe en Bazelles en vasselage, de ne point nous attaquer, de nous être fidèle sur ces terres, de nous laisser droit d’y rendre la justice et de ne point les enlever à notre territoire ?
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Vice-Président de la Cour d'Appel.

Je jure sur les Saintes Écritures, devant Aristote et toutes les personnes présentes en ce lieux, de recevoir librement de vos mains la baronnie de Saint-Christophe en Bazelles en vasselage, de ne point vous attaquer, de vous être fidèle sur ces terres, de vous laisser droit d’y rendre la justice et de ne point les enlever à votre territoire

La réponse, prononcée en un seul souffle, parvint aux oreilles du Duc qui sourit en voyant celle qu'il considérait comme son amie si émue. Certes, c'était son cousin qui avait proposé l'anoblissement, mais c'était à lui que revenait l'honneur de le célébrer. Il put ainsi dire, avec un plaisir non dissimulé, provoqué en partie par l'évocation de la dernière cérémonie de ce type qui eut lieu dans cette salle, la sienne :

Nous, Hugoruth, IXème Duc de Berry, vous remettons ce jour la Baronnie de Saint-Christophe-en-Bazelles pour votre dévouement absolument irréprochable pour le Duché de Berry.


Il se saisit ensuite d'un bouclier arborant"D'azur au chevron d'or à trois croissants d'argent"


Voici vos armes, arborez les avec tout l'honneur dont nous vous savons capable.




Relevez-vous, Baronne de Saint-Christophe-en-Bazelles. Soyez fière de vous et de votre engagement, aujourd'hui justement récompensé.


Enfin, il lui fit l'accolade, la faisant ainsi entrer officiellement parmi les nobles de Mérite.
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Vice-Président de la Cour d'Appel.

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Elle etait baronne, sa fée avait reçue ce titre en echange de tout le travail qu'elle avait fourni et il etait plus qu'heureux pour elle.

Il restait un peu en retrait dans l'assemblée, tout connétable qu'il etait il n'en restait pas moins qu'un pauvre petit seigneur, vassal de surcroit.

Il n'y avait qu'emotion et joie dans les yeux de Maleus, lui qui etait eperdument amoureux d'Esca ne pouvait que ce rejouir.
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La jeune femme avait fait le déplacement depuis Chenonceau. Accompagnée de Gertude, sa chère intendante, presque aussi large que haute, elle avançait à pas décidé devant la place laissée libre par les autres nobles.
Arrivée devant le nouveau duc du Berry, elle se plia en une profonde et gracieuse révérence. De nouveau droite et fière, elle affichait un visage serein, prenant la salle à témoin, elle prononça d'une voix claire:

Moi, Eléonore di Juliani, je représente en ce lieu Juliano di Juliani, Prince de Fontainebleau et duc du Berry-Champenois. Je jure en son nom que de protéger notre duché et de rester fidèle à son représentant, par la Grâce d'Aristote.

Puis avec un nouveau signe de tête elle rejoignit la foule.

Sur la route
En ce onzième jour du mois d'avril de l'an mil quatre cent conquante six.

Un peu tardivement, comme d'habitude ([HRP]ce n'est pas qu'on aime se faire désirer, c'est juste qu'on a autre chose à faire en ce moment que de demeurer les jambons vissés devant un ordi[/HRP]), un vieux marquis bien connu de ces messieurs (il préfère qu'on dise "un exquis sybarite bien connu de ces dames", mais tâchons d'ignorer cette coquetterie de noble croûton) pointa le bout du nasal de son casque rouillé au château de Bourges. Après s'être fait annoncer et que la valetaille l'ait fait poireauter le délai réglementaire que les anciens larbins les plus bornés imposent parfois à leurs anciens patrons lorsque ceux-ci ne représentent plus aucune menace, il fut enfin invité à prononcer son allocution auprès du duc de Berry.


Monseigneur, c'est avec plaisir que je vous revois enfin. J'aurais voulu, pour que ce que j'ai à vous dire maintenant ne soit point dit hors contexte, le faire dès après votre élection. Hélas, le temps est un luxe que je n'ai pas, et que j'échangerais pourtant bien volontiers avec nombre de ceux que j'ai. Mais venons-en au fait : voici donc ledit propos.


Comme bien vous le savez, Monseigneur, et comme bien doit le savoir tout homme et toute femme de noble comme d'ignoble naissance, le lien de vassalité, ce serment pétri d'idéaux qui, par définition, unit entre eux les gens de notre statut est, avant tout, un lien de confiance et de respect, tout autant que d'amitié et de franchise. C'est en vertu de la valeur sacrée de ce lien, que je crains fort d'être l'un des derniers à placer encore au-dessus de sa vieille existence et de ses mesquins privilèges, que je déclare ce jour qu'il m'est impossible de vous prêter l'allégeance rituelle espérée.
Comprenez, Monseigneur, que je ne saurais prêter serment de fidélité à un homme, aussi incontestablement honorable soit-il, qui a accédé à ses fonctions par des moyens qui, s'ils sont totalement justifiables d'un pur point de vue tactique, sont néanmoins, dans leur essence même, en totale contradiction avec les valeurs que je viens de citer et sans lesquelles la noblesse n'est plus qu'un mot qui, affublé fébrilement de quelques breloques clinquantes qui tentent vainement de lui donner la légitimité que les actes ne lui assurent plus, perd tout son sens, et donc tous ses droits. Un beau mot donc, mais un mot qui ne saurait être estimable sans être accompagné du cortège de vertus qu'il doit incarner.

Par avance, je vous supplie de ne voir nulle ingérence politicienne dans ma position : je n'ai jamais pris fait et cause pour aucun camp ni aucun parti, outre ceux de la justice et du bien-être dus à nos populations, et entends bien ne jamais avoir à le faire. Peu m'importe qui dirige la province ou le royaume, pour peu que cette personne le fasse bien. Aux bassesses partisanes auxquelles j'assiste depuis mon départ des affaires, il y a de cela bien longtemps, je ne prends donc aucunement part, car la bassesse demeure la bassesse, d'où qu'elle soit issue - et mon vieil esprit pétri du respect dû à l'adversaire la voit justement issue de toutes parts, et même, hélas, de la part des personnes que j'affectionne le plus.

Comprenez bien, je vous en conjure, que mon propos n'altère en rien l'amitié que je vous porte, amitié dont vous avez, je l'espère, pleinement conscience : en effet, ce à quoi je dois obéir ici, c'est non à mon amitié pour vous mais à mon sens du devoir, car celui-ci m'impose, en dépit de toute considération personnelle, d'exprimer la position qui doit être celle de tout gentil homme conscient des devoirs éthiques et moraux que lui confère, vis-à-vis de Dieu et des Hommes, une naissance qui ne doit pas être que la garante de ses privilèges. Cependant, en vertu de ce même sens du devoir, il est évident que mon présent propos n'enlève rien à la conscience que j'ai de mes responsabilités vis-à-vis de votre province et de vos gens, que j'aime et auxquels je ne saurais tourner le dos : à travers l'impossibilité dans laquelle je me trouve de vous prêter directement allégeance, il n'y a donc nul refus de service, et si le Berry avait besoin de mon épée, vous seriez assuré, Monseigneur, de la trouver fourbie et vaillante, au-devant des ennemis du peuple, qui doivent aussi être les vôtres. Une fois encore, le bénéfice commun doit passer, ce me semble, bien avant des dissensions personnelles par définition mineures.


Et puisque nous parlons ici du bon peuple de Berry, au service duquel, j'ose le rappeler, nous, têtes couronnées, nous trouvons tous, je tiens à terminer cette succincte allocution par un autre serment d'allégeance, adressé, lui, à cette terre qui m'a vu naître et à ces gens avec lesquels j'ai grandi et, je dois bien l'avouer aujourd'hui, vieilli.

Je prête donc, ici et devant vous, serment d'indéfectible allégeance au Duché de Berry et à son peuple, au service duquel je jure de me dresser face à toute menace, et ce aussi longtemps que mes vieux os supporteront le poids de mon armure. Longue vie au Berry, longue vie à son peuple !


Sur ces ultimes mots, et comme il n'était guère friand de mondanités, le vieux marquis salua très poliment le duc puis l'assistance, adressant sourires et œillades aux visages familiers, puis commença à s'en retourner vers la sortie pour retrouver la quiétude de ses terres familiales.

Le Vicomte de Menetou-Salon, sorti de sa quette de spiritualité à Noirlac par la missive quelques peu menaçante du Seigneur de Menetou-Couture, se dirigea à cheval vers Bourges.

Depuis maintenant longtemps, le Vicomte prétait allégence et renouvelait son attachement aux terres du Berry à chaque fois que le peuple élut son suzerain.

Aussi, s'avança-t'il vers la rande salle du trône où les gardes lui permirent d'entrée.

Il s'agenouilla et déclara :
"Nous, Manulascience, Vicomte de Menetou-Salon, renouvelle mon allégeance et celle de mes terres à la couronne berrichonne. Le Berry ne manquera pas d'avoir en son sein des terres qui lui offrent et lui offriront protection, prospérité et soutien."

Le Vicomte repartit aussitôt pour l'abbaye de Noirlac sa quête de spiritualité lui offrait sagesse et humilité.
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Ex Bailli du Berry, Vicomte de Menetou-Salon et Maitre de Mines
L'économie est un jeu d'équilibre sur un fil que le Roi s'amuse à faire bouger de temps en temps...

un vieux moine vient s'enquérir :

Quand commence la cérémonie d'allégeance envers la duchesse ?
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Le seigneur de Menetou-Couture avait mit sa tenue de héraut puis regarda les gens entrer dans le château de Bourges. Une fois la bourgeoisie Berrichonne présente, le héraut prit la parole:

C'est en ce jour du 15 mai de l'an de grâce 1456 que se déroulera la cérémonie d'allégeance où tous les nobles iront, à tour de rôle, prester serment à la troisième Duchesse de Berry, Sa Grâce Ysandre.

Le Seigneur mit son genou par terre puis s'adressa à la nouvelle duchesse.

Nous, Arator Nailon, Seigneur de Menetou-Couture, jure fidélité, aide, service armé et conseil à Ysandre, troisième duchesse de Berry. Je jure aussi de faire respecter, en mes terres, la justice berrichonne
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La dame de Baugy entra dans la salle, fit les gestes imposés, prononça les paroles obligatoires, et retourna travailler à des dossiers inintéressants.

Valatar arriva dans cette grande salle, qu'il connaissait fort bien, quoique n'ayant jamais prêté allégeance ici. Il la connaissait car quelques mois plus tôt, c'était lui qui recevait les allégeances. Longtemps, il avait cru, étant jeune et impressionné par un discours intéressé, que la noblesse était l'ennemie du peuple. En réalité, il compris en travaillant à ses côtés alors même qu'il était de la roture, que la noblesse, le plus souvent cherchait le bien du peuple. Il existait, ne le nions pas, une noblesse qui se désintéressait de la roture, la méprisait, et lui voulait du mal. Mais cette partie de la noblesse était la plus mauvaise, la minorité à défaire; tout comme il fallait défaire la minorité de la roture qui ne cherchait qu'à alimenter la haine entre les ordres.

Valatar avait toujours vécu en roturier, mais avec honneur et convictions. Depuis peu, il avait été anobli en hommage au travail qu'il avait fourni pour le Berry, cette terre qu'il aimait tant. Il n'estimait pas avoir à rougir d'être noble. Il n'était pas de ceux qui mettaient en avant leurs nombreux titres (il n'en avait qu'un^^) mais il ne le cachait pas spécialement non plus. L'allégeance était, pour lui, un temps fort: l'heure d'affirmer que cette noblesse n'était pas simplement un blason et un joli ( ) nom de domaine.

La future marquise d'Aubigny siégeait, comme le voulait la tradition, au centre de la salle. Elle s'était désignée troisième duchesse de Berry... Valatar compta dans sa tête:
Volpone, Thierry, JuJu, Josybabas, George, Jazzette, Icyblue, lui-même, Hugoruth, puis elle... elle était donc 10ème. Mais c'était fréquent, chez les Poilu, de refaire l'histoire...
Non loin d'elle, se trouvait le Duc d'Aigurande, Vicomte de Saint-Chartier, baron de Nohant-Vic, Sa Grâce George le Poilu. Valatar s'inclina pour le saluer et prononça les mots suivants avec force.

Votre Grâce,

Ce jour est important pour moi, car pour la première fois, l'occasion m'est offerte de prêter allégeance à ce duché que j'aime tant. Aussi est-ce conscient de l'importance de cet acte que je l'énonce:

Moi, Valatar Cornedrue, vicomte de Culan par la grâce de Dieu , prête en ce jour allégeance au Berry et à sa couronne ducale. Que celle-ci trouve auprès de moi, de mes gens et de mes terres, conseil et secours, comme elle l'a toujours trouvé.

Puis il se releva, attendant réponse de qui de droit, espérant que la parole serait cette fois portée par la bonne personne.

le seigneur de la vicomté de vierzon, abbé de saint arnvald de noirlac, recteur de l'ordo cisternencis, etoile d'or d'aristote et premier protonotaire apostolique, monseigneur roger vient prester serment devant sa duchesse en Berry.

Je vous affirme donc mon allégeance en tant qu'abbé de Noirlac et Seigneur de la Vicomté de Vierzon, à la couronne du Berry et m'engage à apporter soutien spirituel, conseil et assistance à la troisième Duchesse de Berry, Sa Grâce Ysandre. Par la grâce d'Aristote et de Christos, puissent Foi et Raison la guider et que Saint Arnvald le justicier, la protége. salutations ludiques et bénédictions aristotéliciennes.
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Valatar, ému d'avoir pour la première fois prononcé l'expression de ce lien si fort qui l'unissait à la couronne ducale entendit la voix, pleine de mépris et de soupe de concombre, de son parrain. Il lui adressa un regard désolé, plein de pitié. Le pauvre duc venait de se rendre ridicule devant l'assemblée. Cela dit, ce n'était ni la première, ni la dernière fois que cela lui arrivait.

Messire le Poilu d'Aigurande, si la politesse m'a poussé à vous saluer lorsque je vous ai vu, comme me saluent mes filleuls lorsqu'ils me voient, c'est bien à la couronne ducale berrichonne que j'ai prêté allégeance. J'eus été prêt à vous rendre hommage si mes intérêts ne divergeaient pas tant des vôtres, croyez-le bien. Maintenant, messire, peut-être accepterez-vous que la duchesse poursuive la cérémonie?

Comme il l'avait pressenti, c'était toujours le même qui avait porté la parole...

Il n'avait pas coutume de se déplacer à ce genre de cérémonie mais la charge ducale qu'on venait de lui assigner le força presque à se rendre compte de quoi il en ressortissait. Il observa de loin pendant un moment lorsque le vicomte de Culan et le Duc d'Aigurande croisèrent des paroles l'un envers l'autre.

Il songea alors dans son coin :
Je me doutais bien que cela se passerait encore comme ça ...
On ne les refera ni l'un ni l'autre ...
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Le sybarite, qui avait été prématurément tiré de sa sieste par ce qu'il crut d'abord être une émeute de poissonniers en rut, s'avança promptement pour prêter sa foutue allégeance, se disant que plus tôt ce serait fait, plus tôt il pourrait aller voir ailleurs s'il y était, tant ces concours de bassesses partisanes commençaient à lui courir sur le système.

Si je le pouvais, mes dames, mes sires, soupira-t-il, avant d'aller gratter le tapis du genou, à l'attention de ceux qui se reconnaîtront, je dirais que, entre les jeux de mots faciles de certains et les sous-entendus pesants d'autres, sans oublier le manque de savoir-vivre d'à peu près tout le monde, vous êtes finalement plus ou moins tous aussi lourds les uns que les autres : malheureusement, c'est là une expression que notre beau XV° Siècle n'a pas eu l'honneur d'inventer, ce qui est excessivement regrettable, car elle me démange.
A vous voir et surtout à vous entendre, je comprends et je plains sincèrement le sieur Cornedrue - malgré tout ce que j'ai pu lui dire dans cette même salle - et ses prédécesseurs - cela englobant donc certains d'entre vous et augmentant leur culpabilité, puisqu'ils devraient mieux que personne savoir le tort qu'ils font au Berry par leur comportement indigne des couronnes qui les ceignent -, pour ce qu'ils ont eu à subir et à voir administrer, en si peu de temps, un condensé de tant de mesquinerie facile et de méchanceté assumée.
Ayez au moins la dignité, lorsque vous vous crachez au visage, d'aller le faire entre vous plutôt qu'en public : l'image de la haute notabilité berrichonne, que vous êtes censés incarner, n'aura ainsi pas, au moins, à en subir les conséquences.


Puis, se tournant vers le trône ducal :

Ma Dame,

Moi, Turenne de la Tour Saint-Arnault, Marquis d'Aubigny et Baron d'Aps par la grâce de Dieu, vous prête serment d'indéfectible allégeance, pour servir aux intérêts du Duché de Berry et de son Peuple. Je souhaite que votre mandat se déroule sous les meilleurs auspices, même si, dans cette optique, j'ignore s'il est plus pertinent de vous plaindre d'avoir les ennemis que vous subissez, ou bien de subir les amis que vous avez.

Sur ces mots, il se releva, réintégra la foule attentiste, s'y fraya un chemin jusqu'à la sortie et prit ses cliques et ses claques.

La jeune femme traversa la foule comme une lame un ventre mou. Sa démarche était tout à fait commune, et elle aurait pu traverser un couloir désert avec plus de considération. Pourtant elle croisa quelques personnes bien plus estimables que d'autres. Aussi fit-elle un signe de tête vers les quelques bons nobles bérrichons, tel que Valatar, et d'autres encore, mais son esprit était trop embuhé pour se fixer plus d'un instant sur eux.
Elle arriva devant la nouvelle duchesse, fit une ample révérence de circonstance qui, de ce geste protocolaire, révèla la grâce et l'ombrageuse prestance dont elle avait jusque là caché les apparences. La voilà dévoilant ses années à être éduquée comme une parfaite damoiselle, préparée à entrer dans les plus hautes Cours, à cottoyer les plus grands. Brillante, lumineuse, éclatante, obscurcissant ce qui l'entoure, elle déclara d'une voix assurée et peu intimidée:

_Nous, Eléonore di Juliani, nous présentons devant vous, Duchesse de Berry, afin de de vous affirmer ce qui suit:

Elle déplia une missive et la lut avec force:

Puis elle fit demi-tour et alla se poser parmis le reste de la noblesse bérrichonne présente, bon gré mal gré, à cette cérémonie. Elle croisa les bras et présenta un sourire vague, alors que ses yeux suivaient la suite de ce si grand évènement.

HDB se présenta à l'entrée de la grande salle alors que quelques amabilités désormais usuelles traversaient l'air. Il sourit en observant la Duchesse tentant de ramener un peu de calme dans les esprits, pensant en lui même que ce n'était probablement qu'un bref répit. Lorsque son tour fut venu, il s'inclinat devant la duchesse.

Nous, Homme des bois, Baron d'Aupic, renouvelons notre allégeance au Berry et à sa couronne ducale. Nous lui apporterons secours et conseil.

Il se retira dans la foule pour y retrouver la Dame de Baugy
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Homme_des_bois, dit HDB, Baron d'Aupic
Veuf de Mentaig et du Berry
"Pour le bien de tous et non la gloire d'un seul."

Un pigeon arriva enfin au Berry et se dirigea tout droit à Bourges. Il arrivait tout droit du Béarn où séjournait désormais Floryne de Loisel.
La vixomtesse n'en oubliait pas pour autant ses terres natales où elle possédait deux domaines importants. Elle avait surnommé son pigeon GPS, GeorgePoiluSenior, allez savoir pourquoi, il retrouve toujours le Berry d'où que je l'envoie et me revient immanquablementn c'est bluffant hein ). Il alla directement voir le héraut du Berry, Arator Nailon, Seigneur de Mennetou Couture pour lui remettre le message attaché à sa patte.


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Elle était pourtant de bonne humeur à son arrivée. Guillerette même avec ce beau temps. Juste ce qu'il faut de chaleur avec une petite brise qui passe comme une caresse sur la peau. En arrivant, elle n'avait qu'un seule idée en tête ... Se faire petite souris et rejoindre George chéri le plus naturellement du monde. L'air de rien en espérant qu'il l'avait attendu pour l'allégeance.

Elle n'avait même pas remarqué quelques regards curieux qui la détaillaient. C'est au moment où elle s'adressait à lui qu'elle senti qu'il était soucieux.. enfin si l'on peut dire ça de trésor, pour le moins. Elle pensait quelque fâcherie pour son retard quand soudainement un bruit sourd la fit sursauter et chu le galurin. Elle compris tout à coup pourquoi l'objet de certaines attentions. Bleu !!! .. Elle avait sottement pris le bleu ... Sapristi ! Il détonnait avec sa belle houpelande rouge !! Quelle horreur !! . Et l'éclat de la Duchesse !! Hou la la ! Qu'est-ce qu'il s'était encore passé ? Elle s'était tourné vers George et l'avait interrogé du regard et enfin, elle obtint des explications :

Ce basin a voulu faire le malin et s'est adressé à moi pour son allégeance ! Quel C* et maintenant, regarde le , il est obligé de s'excuser auprès d'Ysandre ! Ecoute ! Il baisse ses braies ! George très amusé.

Estomaquée, elle écouta le Vicomte. Oh ! Effectivement, il .. les baisse. Cela dit, il a l'habitude. J'ai entendu dire qu'il avait des maîtresses !! Une certaine Judith et .. d'autres encore dont je ne connais pas le nom. Pauvre Maryan. Bah !! Elle a été rès bien servi par le Très Haut, dotée d'un beau minois certes mais elle est tellement sotte qu'elle ne se rend pas compte de infidèlités de son teeenndre époux.

Puis indifférente au sujet, elle se demanda que faire de son chapeau. Devait-elle le remettre comme il se doit prenant le risque du ridicule ou rester tête nue ....

Des journées bien remplies, des papiers pleins le bureau. Entre le conseil comtal et le conseil de l’Ordre et encore d’autres affaires plus personnelles … Chloé se rendait bien compte que les journées n’étaient pas assez longues pour tout faire.

Différents problèmes avec les mines du Comté, rencontre des villageois et des membres du conseil, grande expérience, moments exceptionnels. La Dame Blanche n’avait pas finit d’être surprise.

Le conseil de régence touchait à sa fin, la demoiselle se devait de quitter son bureau en finissant tous les dossiers entamés, laissant quelques idées pour le suivant. Elle commençait déjà à préparer son sac pour partir en Guyenne là où on aurait surement besoin d’elle.

Profitant d’un petit moment de libre, son fils étant avec sa nourrice, et son fiancé dans son village. Chloé s’était installée dans son bureau, parchemin, et plume d’aigle royal à la main. Il était tant pour elle de faire son allégeance à la nouvelle Duchesse De Berry… Et quelle Duchesse… Ysandre… L’ancienne maire de Saint-Aignan.

Le parchemin était donc écrit et scellé.

Une colombe blanche… signe de la Baronne de Châteauneuf sur Cher et d’Aloigny prit route de l’Hostel d’Aloigny vers le Château de Bourges, pour être donné à la nouvelle Duchesse.

Allégeance envoyée, la Demoiselle retourna a ses occupations, dont elle ne manquait. Voulant également prendre nouvelles de son fiancé, qui faisait route depuis quelques jours désormais.

Une certaine confusion se détachait de cette cérémonie, à moins que cela ne soit de l'agitation. Isidore attendit un instant de répit afin de s'avancer à son tour devant la Duchesse. Le vicomte posa un genoux à terre et inclina la tête, respectueusement.

Moi, Isidore Bluette, au nom de la Vicomté de Meillant*, prête allégeance à la province de Berry en la personne de la Duchesse Ysandre. Je vous assure de mon aide, de mes conseils et de ma protection, pour le bien du Berry.

Isidore fit de nouveau silence, attendant la réponse de la duchesse.



*N'ayant toujours pas de vicomté suite au mandat de Duc, je ne puis marquer que celle de Meillant.
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Isidore Bluette
Vicomte de Meillant
Vicomte de Jussy-Champagne

C'est avec un demi-sourire qu'Homme_des_Bois se présenta à elle.
Ysandre connaissait peu l'homme qui était d'une grande discrétion.
Elle lui rendit son sourire et écouta le Baron avec attention.

Moi, Ysandre, en ma qualité de 3ème Duchesse de Berry assure aide, subsistance et justice à Homme des bois, Baron d'Aupic.


La Duchesse s'était contenue à la vue de sa chère Johanara.
Elle avait espéré sans trop y croire que cette dernière aurait fait le voyage jusqu'à elle en cette occasion et fut profondément touchée de constater que la pétillante Baronne avait donc affronté toutes ces lieues qui la séparait d'elle depuis peu, afin de lui prêter allégeance .
Sanguienne! La demoiselle levait haut son petit nez frondeur..
Le tempérament bouillonnant de Jo tranchait considérablement avec celui d'Ysandre, pondéré, calme.
Peut être cette différence les avait-elle rapprochées.

Elle offrit son plus large sourire à son amie qui déclama:

.. Il fallait bien avouer que la Baronne de Lignière s'empétrait peu des convenances ce qui la prenait toujours sans vert. Ysandre qui lui pardonnait toutes ses extravagances, lui signifia d'un imperceptible geste du revers de la main qu'elle faisait peu de cas de la pointille proditoirement menée par les personnes qu'elle évoquait.

Moi, Ysandre, en ma qualité de 3ème Duchesse de Berry assure aide, subsistance et justice à Johanara d'Ambroise, Baronne de Lignières..

Un guillaume au nez busqué lui tendit trois missives.
La Duchesse en fit première lecture puis les remit entre les mains de qui de droit comme le voulait l'usance afin que tous, présents, puissent prendre connaissance des allégeances de leurs pairs.
Ysandre dicta sur le champs ses réponses.

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Après une longue chevauchée depuis la Guyenne où elle venait de faire une courte halte, Escalibur arriva enfin au Château de Bourges qu'elle n'avait vu depuis bien longtemps. En entrant dans la salle d'apparât du Château, elle cru que la fatigue du voyage lui donnait des visions : George à genoux devant ... une femme !!! Norf, çà ne pouvait être qu'un rêve ou un cauchemar selon la position dans laquelle on se plaçait. Histoire d'être sûr de n'être pas sujette à un délire passager, la jeune femme se pinça le bras droit laissant échapper un petit "aïe" de douleur, c'est qu'elle y avait été fort.

En relevant la tête, elle revit bien la même scène : George était bel et bien à genoux devant Ysandre. Le regard malicieux, la Dame Blanche ne résisterait sans doute pas à aller le taquiner dès qu'il se serait relevé de cette posture. Quoique, il serait capable de nier le bougre. Elle se lanca donc :
George !!! Qu'est-ce qu'il t'arrive ? Tu es souffrant ?

Voyant l'air interrogatif du Duc, la jeune femme rajouta :
Tu viens de tomber à genoux devant ...

Elle jeta un oeil respectueux à Ysandre, mais rajouta :
... une femme ?

Elle le regardait inquiète et prête à appeler un médicastre, en attendant une réponse
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Cricri et Mo était depuis quelques jours déjà au domaine de Lazenay, aussi avant de prendre le chemin du retour vers le sud, ils décidérent d'aller prêter allégeance à la 10em duchesse du Berry.

Ils arrivèrent dans la grande salle, quelques personnes étaient là,certaines sans intérêt pour elle,elle fit un petit signe à celles qu'elle appréciait ...

Son mari la laissa pour s'avancer et prêter allégeance, il avait fière allure,elle pensa qu'il était bien plus noble que certains ici ne serait ce que par sa noblesse de coeur, sa discrétion et son savoir vivre, elle l'admirait un sourire aux lèvres.

Elle le vit revenir vers elle, à son tour elle se dirigea vers la nouvelle Duchesse du Berry, fit une révérence, mit genou à terre malgré son état


Au nom des Seigneuries de Lazenay et de Soires en Berry , Moi, Cricriultras de Lazenay de Soires prête allégeance à la nouvelle Duchesse du Berry Ysandre et lui jure fidélité et aide ainsi qu'au peuple berrichon.

Elle se releva difficilement, rejoignit son mari, lui prit le bras et ils se dirigèrent vers la sortie.......son état ne lui permettant pas de rester plus longtemps ...
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Un autre coursier arriva de Tardes du Comté de Béarn

C'est cette brève, mais complète, missive qu'un jeune page vint porter en la salle du trône berrichon.

La Duchesse de Berry avisa le Vicomte de Culan alors que ce dernier s'adressa à nouveau à elle.
Elle le laissa s'expliquer et, devant une si dévergognée impudence, oscilla entre l'indignation et le rire mais ne releva pas les remarques concernant le Duc d'Aigurande afin de ne point attiser le feu entre les deux hommes, remarques es quelles Valatar excellait.
Si elle avait perçu sa première allégeance face à George comme un affront, Ysandre s'apensa que la seconde et les excuses de Valatar tombaient à point nommé et souhaitait vivement qu'il agissait là sans feintise ni déguisure.
Elle salua son courage en son for et en lui en fut fort reconnaissante.
Le voyant tordre le nez et coller ledit nez sur les dalles froides et irrégulières, elle l'encouragea à se relever.

Vicomte de Culan, avant de départir, sachez que j'accepte volontiers vos excuses si elles sont aussi sincères que je le cuide et que l'affaire est close.
Moi, Ysandre, en ma qualité de 3ème Duchesse de Berry assure aide, subsistance et justice à Valatar, vicomte de Culan.



Icyblue se faisait fort discret ces temps-ci.
La Duchesse sourit à sa vue et regrettait de ne pas avoir la joie de s'entretenir plus souvent avec son ancien Duc avec qui elle avait toujours bien du plaisir à deviser.
Respectueux du déroulement de ce type de cérémonie, il prononça clairement ces mots:

Ce à quoi Ysandre répondit:

Moi, Ysandre, en ma qualité de 3ème Duchesse de Berry assure aide, subsistance et justice à Isidore Bluette,Vicomte de Meillant!

Puis, vint silencieusement Dame Ysabeau, l'air las .
Nul doute que son travail à la Chancellerie l'épuisait, tout ardu et considérable qu'il était.
Ysandre se promit de lui faire savoir un jour prochain son sentiment à cet égard.

Moi, Ysandre, en ma qualité de 3ème Duchesse de Berry assure aide, subsistance et justice à Ysabeau, dame de Sury sur Léré
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Fort occupé qu'il était, le Baron d'Ainay-le-Vieil rédigea un rapide mot à l'intention de la Duchesse de Berry.

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Vice-Président de la Cour d'Appel.

Puisqu'il qu'il fallait patienter prou qu'Escalibur eût cessé de s'esbouffer à gueule bec, la Duchesse en profita pour répondre à une missive amenée tardivement au château.
Elle s'empressa de faire rédiger sa réponse et y apposa sa signature.

Puis, amusée par l'ingénue damoiselle, Ysandre leva les yeux vers elle et attendit patiemment qu'elle prenne la parole.
La fière Escalibur posa genou à terre avant de prononcer d'une voix ferme et assurée son allégeance.
Ysandre, tout sourire, y répondit avec joie.

Moi, Ysandre, en ma qualité de 3ème Duchesse de Berry assure aide, subsistance et justice à Escalibur, Baronne de Saint-Christophe en Bazelles et Dame de Saint-Loup des Chaumes.
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Le Vicomte de Menetou-Salon, sorti de sa boulangerie, se dirigea à cheval vers Bourges.

Il avait pris deux cheveaux supplémentaires pour changer de l'accoutume et livrer quantité de denrées pour la Duchesse Commissaire au Commerce.

Il s'avança-t'il vers la grande salle du trône où les gardes le laissèrent entrer.

Il s'agenouilla et déclara :
"Nous, Manulascience, Vicomte de Menetou-Salon, renouvelle mon allégeance et celle de mes terres à la couronne berrichonne. Le Berry ne manquera pas d'avoir en son sein des terres qui lui offrent et lui offriront protection, prospérité et soutien."

Le Vicomte repartit aussitôt pour sa boulangerie après avoir déchargé ses deux chevaux sur la place de la foire.
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Ex Bailli du Berry, Vicomte de Menetou-Salon et Maitre de Mines
L'économie est un jeu d'équilibre sur un fil que le Roi s'amuse à faire bouger de temps en temps...

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Un pigeon à destination de la duchesse de Berry fut envoyé

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Aureliani Episcopus

Le héraut s'adressa au nobles ici présent.

C'est aujourd'hui que j'ouvre la cérémonie d'allégeance pour la Duchesse Ysandre

Le Seigneur mit son genou par terre puis s'adressa à la duchesse.

Nous, Arator Nailon, Seigneur de Menetou-Couture, jure fidélité, aide, service armé et conseil à Ysandre, troisième duchesse de Berry. Je jure aussi de faire respecter, en mes terres, la justice berrichonne

HRP: Désolé du retard mais j'ai apprit que récemment qu'il fallait porter à nouveau sermetn à la duchesse même si c'est encore elle en fonction :S
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Un pigeon à destination de la duchesse de Berry fut envoyé

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Aureliani Episcopus

le seigneur de la vicomté de vierzon, abbé de saint arnvald de noirlac, recteur de l'ordo cisternencis, chevalier de l'Ordre d'aristote et premier protonotaire apostolique, monseigneur roger vient prester serment devant sa duchesse en Berry.

Je vous affirme donc mon allégeance en tant qu'abbé de Noirlac et Seigneur de la Vicomté de Vierzon, à la couronne du Berry et m'engage à apporter soutien spirituel, conseil et assistance à la troisième Duchesse de Berry, Sa Grâce Ysandre. Par la grâce d'Aristote et de Christos, puissent Foi et Raison la guider et que Saint Arnvald le justicier, la protége. salutations ludiques et bénédictions aristotéliciennes.
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Une lettre arriva d'Aupic

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Homme_des_bois, dit HDB, Baron d'Aupic
Veuf de Mentaig et du Berry
"Pour le bien de tous et non la gloire d'un seul."

Ysabeau s'avança donc devant la duchesse, suivant son amie Mentaïg, s'agenouilla et prononça les paroles rituelles.

Moi, Ysabeau, dame de Sury sur Léré, jure et assure à Sa Grâce la Duchesse de Berry ainsi qu'à ses Sujets, conseil, protection, et assistance. Soyez assurée de ma fidélité au Berry.
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Dame de Sury sur Léré

Pour un Horizon Ouvert et Prospère

Malgré ses multiples occupations qui ne lui laissaient que bien peu de temps, Valatar avait jugé essentiel de se présenter en personne au castel de Bourges devant la duchesse, pour lui renouveler son allégeance. Il observa la ronde des nobles se présentant un à un, ou faisant porter un pli, pour la plupart, et quand son tour arriva, il se présenta devant le trône sur lequel il était assis encore quelques semaines plus tôt. Il posa un genou à terre, et se garda bien de regarder son parrain pour lui faire un signe d'amitié, se rappelant que la dernière fois, ce signe d'amitié avait provoqué une affaire pas possible. Il ferma les yeux, concentré sur ce moment fort, et prononça les mots suivants d'une voix claire et parfaitement audible.

Au nom de mes terres de Culan, de ses habitants, de mes gens, de mon épouse et de mon fils,
Au nom du lien fort qui m'unit personnellement à la couronne berrichonne,
Au nom de l'amour que je porte au duché de Berry et à ses habitants
Au nom de la vertu de loyauté d'un vassal envers son suzerain, loyauté qui me lie au Berry comme elle vous lie à Sa Majesté le Roy de France,

C'est avec honneur que je renouvelle, ce jour, mon serment d'allégeance à la couronne ducale berrichonne, symbole de la puissance éternelle du duc de Berry sur ses terres, terres dont fait indéniablement partie la vicomté de Culan.

A ce titre, et en échange des subsistance, justice et protection de la couronne berrichonne:
Je lui offre mon bras, comme je n'ai jamais hésité à l'utiliser pour défendre le Berry ou le Roy.
Je lui offre mon aide dans toutes les situations où elle pourra être utile au Berry, quelle qu'en soit la teneur.
Je lui offre mon conseil, comme je l'ai toujours offert aux dirigeants et au peuple berrichons.
Je lui offre mon assistance, s'il lui venait à l'idée de mettre fin à tous les nuisibles qui pourraient pourrir l'atmosphère de notre tant aimé duché.

Il ouvrit alors à nouveau les yeux, et attendit avec sérieux la réponse de la duchesse.

Ce fut au tour d'Escalibur de s'avancer devant la duchesse. La Dame Blanche s'agenouilla devant la duchesse et prononca son renouvellement d'allégeance :
Moi, Escalibur, Baronne de Saint-Christophe en Bazelle et Dame de Saint-Loup des Chaumes renouvelle mon allégeance à la duchesse du Berry. Je jure de lui apporter toute l'aide, les conseils et la protection dont elle aurait besoin. Qu'elle soit également assurée de ma fidélité et du fait que mon épée sera à son service si le besoin s'en fait sentir.
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Missive en provenance de l'Armagnac : douces effluves jasminées , et parchemin jauni pour correspondance privilégiée.

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Unie par le plus fort des liens à Valezy, son grand amour adamantin...

George s'avance à la suite de son épouse et lui chuchote en passant à ses cotés

Ma chérie, tu sembles être fort familière avec notre duchesse, c'est une allégeance, pas une soirée de tricot voyons dit il en souriant.

il s'avance jusqu'au trône ducal et s'agenouille pour la 2e fois de son existence devant celui-ci

Ma chère filleule,

Veuillez pardonner mon retard à venir devant vous. Si d'ordinaire cette allégeance est une corvée, en ce jour c'est un plaisir de venir en ces lieux accomplir ces formalités devant une authentique berrichonne portant dignement la couronne.

Au moment où certains berrichons quittent notre pays pour courir l'aventure en d'autres lieux espérant se couvrir de gloire et de titres creux délaissant leurs terres à leur intendant, vous avez su mener notre pays sur la voie de la prospérité, la sécurité et son prestige en augmente à travers le Royaume.

Pendant que certains confondent vassalité et servilité et seraient prêt à sacrifier notre liberté à leur ambition parisienne, vous avez su préserver l'authenticité de notre lien vassalique à la couronne de France.

Pour toutes ces raisons et bien d'autres encore qu'il serait trop long d'énumérer si on ne voulait point allonger la cérémonie, c'est avec fierté que je prononce les paroles d'usage

moi, George dit le poilu, Duc d'Aigurande et par alliance Vicomte de Saint-Chartier et Baron de Nohant-Vic, renouvelle mon allégeance au Duché de Berry, en la personne de sa duchesse Ysandre et lui confirme qu'elle trouvera toujours en moi soutien, aide et conseil. Aussi longtemps que le Berry garantira à ses sujets protection et justice, que son duc garantira notre liberté, mon épée sera mise à sa disposition, mon obéissance lui sera inconditionnelle et ma fidélité absolue quel que soit le prix de cet engagement.

George attend la réponse de la duchesse agenouillé devant le trône ducal
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De toute évidence, elle paraissait plus à l'aise qu'à ses débuts dans son rôle de duchesse et cela lui allait à ravir. Le devoir de guider le peuple berrichon n'est jamais chose aisée mais elle y parvenait avec prestance.

Isidore attendit le moment opportun pour s'avancer à son tour devant la duchesse. Il posa un genoux à terre et s'inclinant légèrement, déclara les mots attendus.

Moi, Isidore Bluette, au nom de la Vicomté de Meillant, prête allégeance à la province de Berry en la personne de la Duchesse Ysandre. Je vous assure de mon aide, de mes conseils et de ma protection, pour le bien du Berry.

Isidore attendit alors patiemment la réponse de la duchesse.
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Isidore Bluette
Vicomte de Meillant
Vicomte de Jussy-Champagne

Ne pouvant se rendre malheureusement n'ayant pu se déplacer,elle fit appeller son meilleur cousier

Vas porter cette missive en mon nom...

Petit moment de tranquillité, entre deux dossiers. Plus le temps de souffler… Et encore, elle essayait de se ménager. Très fatiguée, la Demoiselle essayait de partager ses journées, entre les postulantes de l’Ordre, les aspirantes, son travail de Bailli et de Commissaire aux Mines et son fils.
Mais c’est dans les moments comme cela, qu’elle se disait que les journées étaient bien trop courtes, pour tant de choses à faire.

Et puis, la personne qu’elle appréciait le plus, n’était pas au près d’elle. Voilà surement ce qui lui enlevé, toute son énergie. Comme si elle savait qu’il pensait à elle aussi loin, et qu’il avait besoin de cette petite énergie qui lui restait pour le faire tenir.
Cette petite force qu’elle lui transmettait, quand elle se trouvait sous les arbres fruitiers. Ses arbres qui lui permettaient de rester la tête haute. De resté droite, de resté là, alors qu’elle avait si souvent eu envie de tout quitter, partir loin, tout oublier, et les laisser croupir dans leur idioties.

Mais non, le silence du verger, les tendresses de son fils, et les courriers de son bien aimé, lui donnés le courage de continuer à se battre pour eux. La Baronne avait donc prit de nouveau sa plume et son plus beau parchemin qui laissait paraitre une délicate odeur de prune pour prêter son allégeance à la duchesse de Berry.

Satisfaite après relecture de son parchemin. Elle le plia pour l’accrocher sur la patte de sa colombe blanche, et la faire partir au Château de Bourges…

Mais pour l’heure, s’était à son tour de se rendre au Castel de Pau, enfin de finir son travail, et pouvoir se préparer au tant attendu baptême de son fils.

Un cavalier en provenance du Rouergue entra dans Bourges par la porte principale. Il était porteur d'un message à la duchesse.

Au courrier qui lui fit remit, la Duchesse de Berry répondit sans attendre plus avant.

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Le Vicomte de Menetou-Salon, sorti de sa retraite, se dirigea à cheval vers Bourges.

A son arrivée, il descendit de sa monture et se dirigea tout droit vers la salle du trône où les gardes le laissèrent entrer.

Il s'agenouilla et déclara :
"Nous, Manulascience, Vicomte de Menetou-Salon, renouvelle mon allégeance et celle de mes terres à la couronne berrichonne. Le Berry ne manquera pas d'avoir en son sein des terres qui lui offrent et lui offriront protection, prospérité et soutien."

Le Vicomte repartit aussitôt pour méditer sur la condition et la petitesse humaine en des lieux saints.

Le marquis du coin avait mis longtemps à se remettre de sa précédente allégeance : son esprit habitué aux retards scandaleux avait en effet grandement peiné à assimiler le fait que ladite allégeance ait alors été faite dans les temps et, tout au bonheur de ce curieux sentiment de jeunesse retrouvée, le sybarite n'avait pas vu le temps passer. Tout ça pour dire qu'une fois encore, il était méchamment à la bourre. Il revint donc au château de Bourges et constata que son retard devait être pis que d'habitude, puisqu'il lui fallut enjamber les cartons (pardon, les caisses : soyons RP, que Diable) du conseil ducal en plein déménagement, tout en esquivant habilement les laquais pressés de s'acquitter de corvées plus conséquentes qu'à l'habituée. Après avoir demandé audience et bafouillé trois pitoyables excuses pour justifier son arrivée tardive, il fut introduit auprès de la duchesse et, s'étant fendu du cérémonial de rigueur, lui adressa ces quelques mots :

C'est avec émotion et retard, mais passons, ma Dame, que je me présente à vous ce jour pour prononcer ma seconde et dernière allégeance à votre personne. Aussi absent que j'aie pu l'être (vous commencez à me connaître), je dois vous dire que ces quelques mois passés à être votre serviteur - mais vous savez que je le suis toujours - ont été un réel honneur, que j'aurais aimé voir renouvelé. Je suis cependant heureux de pouvoir penser que, désormais, vous aurez peut-être plus de temps à disposition pour égayer Aubigny de votre jeune et fraîche présence. Mais je m'égare, pardonnez-moi.

Moi, Turenne de la Tour Saint-Arnault, marquis d'Aubigny et baron d'Aps par la grâce du Tout-Puissant, vous prête donc ce jour, ma Dame, et quoique tardivement, serment d'indéfectible fidélité, de conseil et de soutien. Puisse-t-il m'être donné, même par-delà votre présent mandat, l'occasion d'honorer ce serment du mieux que me le permettront mon esprit embrumé et mes vieux os (c'est ce qui s'appelle avoir conscience des réalités).

Il se releva, salua et, avant de s'en retourner, ajouta :

Hum... Je vous laisse finir d'emballer vos petites affaires et je vous attends à la sortie, si tout au moins vous le voulez bien : quelques jours de repos dans mon domaine ne vous feront, je pense, que le plus grand bien.

Il salua à nouveau avec toute la grâce que lui permettait sa sciatique (et ses rhumatismes, et son arthrose, etc...) et sortit, content d'avoir pu accomplir son devoir avec plaisir, chose notable après tant d'années de vassalité laborieuse...