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[RP] Cérémonie d'allégeance et annoblissements à Bourges

Anonymous
Sous les premiers rayons du soleil printanier elle courrait, leste . Elle avait attrapé un chapeau au passage avant de partir et n'avait guère pris le temps de son choix. Qu'importe, cela faisait plusieurs mois qu'elle n'avait eu autant de joie à se rendre à cette cérémonie.

Elle avait ralenti son allure peu avant d'entrer dans la grande salle. Les gardes s'étaient écarté la reconnaissant. Elle prit la peine de s'arrêter un instant pour reprendre son souffle repris un maintien de circonstance et se dirigea discrètement, enfin .. le croyait-elle, au côté de son époux. Elle ne pu s'empêcher toutefois quand elle croisa le regard d'Ysandre de lui faire un clin d'oeil coquin. Elle glissa à l'oreille de George : .. Tu m'as attendu pour l'allégeance ?
---fromFRydello
Il n'avait pas coutume de se déplacer à ce genre de cérémonie mais la charge ducale qu'on venait de lui assigner le força presque à se rendre compte de quoi il en ressortissait. Il observa de loin pendant un moment lorsque le vicomte de Culan et le Duc d'Aigurande croisèrent des paroles l'un envers l'autre.

Il songea alors dans son coin :

Je me doutais bien que cela se passerait encore comme ça ...
On ne les refera ni l'un ni l'autre ...

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Maryan
Visage de marbre et regard fixe.
La jeune Vicomtesse suivait la cérémonie avec l’impassibilité d’une statue. Elle avait appris à sauver les apparences en toutes situations.
Si les traits réguliers de son minois ne reflétaient point autre chose que de l’attention, son esprit, lui, bouillonnait, assailli qu’il était par mille pensées.

Les yeux pers se posèrent sur la Duchesse nouvellement élue. Rien à dire : on avait fait un effort considérable pour masquer toute trace de roture du visage et du corps de la jeune femme. Le soleil pénétrant dans l’immense salle par les vitraux se reflétait dans l’éclat doré des bijoux de Sa Grâce.

Ysandre Duchesse…
Un curieux mélange de surprise agacée et de joie admirative se créait à cette idée.
Ysandre Duchesse…
Quels avaient été les mots de son parrain pour la convaincre d’accepter cette fonction ?
« Ta popularité fera gagner la liste à coup sûr » ? « Tu auras le titre qu’il te faut pour épouser ton Marquis à la fin de ton mandat » ? « Il faut virer les Cornedrue et leurs amis du trône ducal, ils n’arrangent pas nos affaires » ?

Sans doute un peu de tout cela, débité avec un peu plus de douceur, de patience, de détours et de synonymes, et agrémenté d’un « mais ne t’en fais pas, le travail de Duchesse ne sera pas aussi fastidieux et épuisant que tu le penses. Nous serons là pour t’aider. »

Ah ça, pour l’aider !
Même de loin, ça t’avait un goût de contrôle pileux à faire frémir les honnêtes gens.
Le pire, c’est que c’était à peine si Sa Pilosité (comme dirait l’autre) s’en cachait, de ces pouvoirs qui lui étaient confiés comme si c’était à lui qu’avait été offert le trône ducal.
Il parlait il parlait, toisant ses adversaires avec le regard conquérant de celui qui a su obtenir la victoire de main de maître : lentement, sournoisement, sinueusement, mais sûrement.

Quelle idée, mais quelle idée avait eu ces bâsins du HIPS (Bernold excepté) d’aller voter pour celle qui -encore quelques heures auparavant- représentait en tous points l’ennemie de leurs idéaux ??
Vraiment… Maryan ne comprenait pas. Peut-être parce que la stupidité était incompréhensible.
Cinq voix pour le FIER, sept voix pour leurs opposants (HIPS et NORF confondus). Le calcul était pourtant simple à faire. La majorité se situait du côté des opposants au FIER.
Eh bien non… ça n’avait pas suffit à les convaincre. Alors qu’ils avaient eu là l’unique chance de leur misérable vie de faire porter leurs valeurs et leurs idéaux au sommet en mettant l’un des leurs à la tête du duché, ils avaient tout bonnement décliné l’offre.
Maryan avait tout imaginé, sauf ça. On ne pouvait même pas attribuer leur geste à un quelconque désir d’honneur, de modestie ou d’intégrité. De l’idiotie… Rien que de l’idiotie…
La jeune femme se souvenait avoir entendu son parrain traiter ces gens-là d’imbéciles aboutis, ou quelque chose dans ce goût-là.
« L’opposition la plus bête du monde », l’entendait-on souvent déclamer. S’il y avait bien un point sur lequel parrain et fillote se rejoignaient désormais, c’était sur celui-là.
Pour le reste par contre…

La jeune Vicomtesse regardait avec tendresse son époux porter allégeance.
Elle ne fit pas plus de cas que cela de son parrain répondant à la place de la Duchesse, tant le fait était habituel.
À vrai dire, lorsqu’elle était entrée dans la salle des cérémonies, elle avait presque été surprise de voir la belle Ysandre sagement assise sur le trône ducal. Elle s’était presque attendue à voir son parrain assis là, un fin manteau d’hermine posé sur ses épaules, les bras royalement posés sur les accoudoirs en bois de chêne massif du trône ducal.

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Turenne
Le sybarite, qui avait été prématurément tiré de sa sieste par ce qu'il crut d'abord être une émeute de poissonniers en rut, s'avança promptement pour prêter sa foutue allégeance, se disant que plus tôt ce serait fait, plus tôt il pourrait aller voir ailleurs s'il y était, tant ces concours de bassesses partisanes commençaient à lui courir sur le système.

Si je le pouvais, mes dames, mes sires, soupira-t-il, avant d'aller gratter le tapis du genou, à l'attention de ceux qui se reconnaîtront, je dirais que, entre les jeux de mots faciles de certains et les sous-entendus pesants d'autres, sans oublier le manque de savoir-vivre d'à peu près tout le monde, vous êtes finalement plus ou moins tous aussi lourds les uns que les autres : malheureusement, c'est là une expression que notre beau XV° Siècle n'a pas eu l'honneur d'inventer, ce qui est excessivement regrettable, car elle me démange.
A vous voir et surtout à vous entendre, je comprends et je plains sincèrement le sieur Cornedrue - malgré tout ce que j'ai pu lui dire dans cette même salle - et ses prédécesseurs - cela englobant donc certains d'entre vous et augmentant leur culpabilité, puisqu'ils devraient mieux que personne savoir le tort qu'ils font au Berry par leur comportement indigne des couronnes qui les ceignent -, pour ce qu'ils ont eu à subir et à voir administrer, en si peu de temps, un condensé de tant de mesquinerie facile et de méchanceté assumée.
Ayez au moins la dignité, lorsque vous vous crachez au visage, d'aller le faire entre vous plutôt qu'en public : l'image de la haute notabilité berrichonne, que vous êtes censés incarner, n'aura ainsi pas, au moins, à en subir les conséquences.


Puis, se tournant vers le trône ducal :

Ma Dame,

Moi, Turenne de la Tour Saint-Arnault, Marquis d'Aubigny et Baron d'Aps par la grâce de Dieu, vous prête serment d'indéfectible allégeance, pour servir aux intérêts du Duché de Berry et de son Peuple. Je souhaite que votre mandat se déroule sous les meilleurs auspices, même si, dans cette optique, j'ignore s'il est plus pertinent de vous plaindre d'avoir les ennemis que vous subissez, ou bien de subir les amis que vous avez.

Sur ces mots, il se releva, réintégra la foule attentiste, s'y fraya un chemin jusqu'à la sortie et prit ses cliques et ses claques.
Kairator
Gorille était dans un état qu'il ne pouvait cacher. Il allait prêter allégeance à la duchesse Ysandre qui plus est était son amie depuis qu'il avait travaillé avec elle à la mairie de Saint Aignan. Il laissa ses émotion de coté et avec un air très solennel, il s’avança et mis un genou au sol et d’une voie très clair dit :

Nous, Gorille d'Ambparé, Seigneur de Farges-Allichamps, renouvelons notre allégeance au Berry, à la duchesse Ysandre. J'assure le Berry de mon soutien, de ma protection et de ma fidélité. J'assure la duchesse de toute mon amitié et de ma loyauté.

Il se releva et alla rejoindre tous les seigneurs qui avaient déjà prêté allégeance. Il vit que George et Valatar était en grande discutions. Il ne voulu pas les déranger.
Anonymous
La jeune femme traversa la foule comme une lame un ventre mou. Sa démarche était tout à fait commune, et elle aurait pu traverser un couloir désert avec plus de considération. Pourtant elle croisa quelques personnes bien plus estimables que d'autres. Aussi fit-elle un signe de tête vers les quelques bons nobles bérrichons, tel que Valatar, et d'autres encore, mais son esprit était trop embuhé pour se fixer plus d'un instant sur eux.
Elle arriva devant la nouvelle duchesse, fit une ample révérence de circonstance qui, de ce geste protocolaire, révèla la grâce et l'ombrageuse prestance dont elle avait jusque là caché les apparences. La voilà dévoilant ses années à être éduquée comme une parfaite damoiselle, préparée à entrer dans les plus hautes Cours, à cottoyer les plus grands. Brillante, lumineuse, éclatante, obscurcissant ce qui l'entoure, elle déclara d'une voix assurée et peu intimidée:


_Nous, Eléonore di Juliani, nous présentons devant vous, Duchesse de Berry, afin de de vous affirmer ce qui suit:

Elle déplia une missive et la lut avec force:

Citation:
Nous Juliano Di Juliani
En ce jour de Mai, saluons l'ensemble du Berry et lui souhaitons prospérité.

A sa nouvelle duchesse, Dame Ysandre nous déclarons lui promettre fidélité, soutien et conseil et lui rendons hommage en temps qu'incarnation ducale du Béarn et la reconnaissons comme Duchesse Suzeraine du Berry.
Que le Berry soit assuré de mon allégeance et que nos terres berrichonnes reçoivent en retour Justice et protection.

Juliano Di Juliani



Puis elle fit demi-tour et alla se poser parmis le reste de la noblesse bérrichonne présente, bon gré mal gré, à cette cérémonie. Elle croisa les bras et présenta un sourire vague, alors que ses yeux suivaient la suite de ce si grand évènement.
Ysandre
Sa main se leva et, d'un geste lent poussa très légèrement un candélabre qui se renversa malencontreusement avant de heurter fort bruyamment le sol. Une noise éclatante retentit.
Ô miracle! Le silence se fit.

La Duchesse ne sourcilla pas, stoïque.
Elle laissa volontairement ce lourd silence s'installer, immobile, cible des yeux ronds de la plupart des personnes qui composaient l'assistance.
Jazzette en perdit son chapeau, le bleu.
Ventre Saint Gris! Ce choix de couleur n'était pas des plus heureux et se mariait mal avec sa mise.


Duc d'Aigurande! Vicomte de Culan!
Vous avez eu l'outrecuidance de troubler une cérémonie officielle en faisant entendre vos voix stentoriennes sans y avoir été invités, ce qui est inacceptable.
Non contents d'attirer l'attention sur vos jaspinades, vous avez l'audace d'échanger vos gentillesses alors que Monseigneur Roger s'adresse à moi.
Aussi, je vous exhorte au silence l'un et l'autre!
Cette attitude ne vous fait pas honneur, à vous, nobles.
Comme cela a été suggéré précédemment , je vous engage à avoir la décence de vous taire icelieu et de régler vos différents là où je n'aurais pas à subir cette écoute.


Sitôt dit, elle se tourna vers l'abbé de Saint Arnvald de Noirlac .

Je vous prie de bien vouloir oublier ce malencontreux incident qui a presque noyé vos paroles...

Citation:
Je vous affirme donc mon allégeance en tant qu'abbé de Noirlac et Seigneur de la Vicomté de Vierzon, à la couronne du Berry et m'engage à apporter soutien spirituel, conseil et assistance à la troisième Duchesse de Berry, Sa Grâce Ysandre. Par la grâce d'Aristote et de Christos, puissent Foi et Raison la guider et que Saint Arnvald le justicier, la protége. salutations ludiques et bénédictions aristotéliciennes.


Moi, Ysandre, en ma qualité de 3ème Duchesse de Berry assure aide, subsistance et justice à Monseigneur Roger, Seigneur la Vicomté de Vierzon.
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Homme_des_bois
HDB se présenta à l'entrée de la grande salle alors que quelques amabilités désormais usuelles traversaient l'air. Il sourit en observant la Duchesse tentant de ramener un peu de calme dans les esprits, pensant en lui même que ce n'était probablement qu'un bref répit. Lorsque son tour fut venu, il s'inclinat devant la duchesse.

Nous, Homme des bois, Baron d'Aupic, renouvelons notre allégeance au Berry et à sa couronne ducale. Nous lui apporterons secours et conseil.

Il se retira dans la foule pour y retrouver la Dame de Baugy
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Homme_des_bois, dit HDB, Baron d'Aupic
Veuf de Mentaig et du Berry
"Pour le bien de tous et non la gloire d'un seul."
Johanara
La Baronne de Lignières se tenait près de son parrain et de sa marraine , le Duc et la Duchesse d'Aigurande.

Point de lettre cette fois. Si Hugo avait eu le droit à l'allégeance qu'il méritait , son amie Ysandre , elle méritait le déplacement.

Son oeil vert parcourut rapidement la salle. Certains paraissaient bien moroses dont sa cadette. Qu'avait elle à regarder la duchesse de la sorte? Sourire attendri en admirant la jolie tournure de la Vicomtesse. Sa soeur était fort belle. Certaines femmes avaient les épaules et le charisme pour diriger un Duché , telle Ysandre , l'esprit , le courage , le goût du travail.
Maryan était bien faîte et c'était déjà pas si mal. Elle ferait une bonne épouse quand Ysandre ferait une exellente dirigeante.

Un incident vint perturber la cérémonie. Son beau-frère prêtait allégeance à George! C'était bien à lui qu'il s'adressait , nul doute!
Voulait il par là même insinuer qu'Ysandre ne serait qu'une marionnette dont les ficelles seraient tirées par son oncle? De mauvais goût... Si peu subtil! Décidemment , elle l'aurait pensé plus malin...
Ce n'était pas un bastion politique ici! Ridicule , tout bonnement ridicule , la Duchesse faisait bien de les sermonner.

Elle observait à présent son parrain. Se doutait il que c'était en partie à cause de lui qu'elle avait quitté le Berry? Elle avait eu l'impression d'avoir perdue sa confiance , de faire partie des meubles au sein du FIER , et s'était laissé aller à l'un de ses plus vilains défauts : l'impulsivité! Du moins , avait elle su se retirer avec une certaine élégance , pas comme une qui s'accrochait aux clés des ambassades comme un chien affamé à son os et qui faisait des scandales en privé pour ne point ternir sa réputation en publique. George , Valatar , Maryan , elle les aimait. Que la politique les rendent aigris ou déplaisants peu importe... Ils étaient bons dans le fond, pas comme la sournoise. On lui avait rapporté quelques bribes de conversation , la jeune fille en avait été profondémment choquée... Quelle bassesse , quelle méchanceté.

Bon cette allégeance. S'avançant vers la Duchesse , l'admirant , l'enviant , l'aimant de tout son coeur , elle fit une profonde révérence , fière et pleine d'un doux respect. Elle aurait aimé être Duchesse du Berry , autant pour la gloire que par amour des berrichons. Mais la belle aurait fait certainement une très mauvaise duchesse. Trop de haine dans les hautes sphères , trop d'attaques et de vilainie pour la jeune fille qui n'avait qu'amour et poésie en tête.

Au nom de la Baronnie de Lignières , moi , Johanara d'Ambroise , renouvelle mon allégeance à la couronne du Berry. Je promets à sa Grâce , mon soutien et ma fidélité indefectible ainsi qu'au peuple du Berry. Sachez que c'est un honneur de vous prêter allégeance et que vos détracteurs ne méritent pas même de fouler le même sol que vous.

Sourire malicieux! Autant la faire à fond cette allégeance , étant donné que depuis des mois , elle se courbait devant des ploucs! Entre les manipulateurs et les pleurnichards , Dieu que c'était bon!

Hop , une autre courbette pour le plaisir et elle se retira , boîtant encore légèrement, sa main crispée sur le pommeau rutilant de sa canne d'acajou.

Alors qu'elle prenait le chemin de la sortie , c'est qu'on l'attendait dans le Sud où l'atmosphère était autrement moins pénible , son regard rencontra les petits yeux inquisiteurs de la Dame de Baugy.

Des mois à se contenir par bienséance... Foutre-Dieu comme elle aurait aimé être roturière à cet instant, lui balancer en pleine poire , avariée la poire si si , tout le mépris qu'elle avait pour elle.

Mentaig l'indifférait la plupart du temps. Elle savait ce que la mégère pensait d'elle : frivole , bécasse , manipulable et manipulée et la jeune Baronne était assez sûre d'elle pour s'en battre l'oeil.

Mais c'était différent pour l'heure. Son acharnement contre certaines personnes chères à son coeur commençait à l'insupporter. Aussi mumura t'elle , assez bas pour que la cérémonie n'en soit pas perturbée quelques mots à l'intention de Mentaig:


Dame , vous êtes à coup sûr la personne la plus déplaisante et la plus pitoyable qu'il m'ai été donnée de rencontrer en ce bas monde. Que vous vous fichiez de mon avis , je n'en ai cure. Il me plaît à moi de vous le donner. De plus vous êtes une lâche. Vous menacez , intimidez et diffamez en privé sans montrer aux berrichons votre vrai visage. Ne prenez pas la peine de me répondre , je suis déjà partie , vous vous adresseriez à mon séant , et c'est d'ailleurs tout ce que vous méritez!

Et le séant de la damoiselle de se retirer dignement.
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Unie par le plus fort des liens à Valezy, son grand amour adamantin...
Dame_floryne
Un pigeon arriva enfin au Berry et se dirigea tout droit à Bourges. Il arrivait tout droit du Béarn où séjournait désormais Floryne de Loisel.
La vixomtesse n'en oubliait pas pour autant ses terres natales où elle possédait deux domaines importants. Elle avait surnommé son pigeon GPS, GeorgePoiluSenior, allez savoir pourquoi, il retrouve toujours le Berry d'où que je l'envoie et me revient immanquablementn c'est bluffant hein ). Il alla directement voir le héraut du Berry, Arator Nailon, Seigneur de Mennetou Couture pour lui remettre le message attaché à sa patte.



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Anonymous
Valatar s'inclina aux paroles de la future marquise, puis ajouta, de la façon la plus suave et humble possible.

Daigne votre Grasce accepter mon allégeance, quand bien même celle-ci fut perturbée par mon parrain. Je vous prie d'excuser ce vieil homme, Duchesse. Ces derniers temps, il se prend pour le duc, et a cru que je lui adressais l'allégeance et non à vous. Mais je suis sûr que mon parrain ne pensait pas à mal. Je vous prie, vénérable duchesse, d'accepter mes plus plates excuses pour le trouble causé par ce désagréable bruit.


Et du vicomte de s'incliner dans une révérence à laquelle il avait habitué Ysandre, s'aplatissant presque sur les pierres qui formaient le sol de cette grande salle, avant de se retirer.
Anonymous
Elle était pourtant de bonne humeur à son arrivée. Guillerette même avec ce beau temps. Juste ce qu'il faut de chaleur avec une petite brise qui passe comme une caresse sur la peau. En arrivant, elle n'avait qu'un seule idée en tête ... Se faire petite souris et rejoindre George chéri le plus naturellement du monde. L'air de rien en espérant qu'il l'avait attendu pour l'allégeance.

Elle n'avait même pas remarqué quelques regards curieux qui la détaillaient. C'est au moment où elle s'adressait à lui qu'elle senti qu'il était soucieux.. enfin si l'on peut dire ça de trésor, pour le moins. Elle pensait quelque fâcherie pour son retard quand soudainement un bruit sourd la fit sursauter et chu le galurin. Elle compris tout à coup pourquoi l'objet de certaines attentions. Bleu !!! .. Elle avait sottement pris le bleu ... Sapristi ! Il détonnait avec sa belle houpelande rouge !! Quelle horreur !! . Et l'éclat de la Duchesse !! Hou la la ! Qu'est-ce qu'il s'était encore passé ? Elle s'était tourné vers George et l'avait interrogé du regard et enfin, elle obtint des explications
:

Ce basin a voulu faire le malin et s'est adressé à moi pour son allégeance ! Quel C* et maintenant, regarde le , il est obligé de s'excuser auprès d'Ysandre ! Ecoute ! Il baisse ses braies ! George très amusé.

Estomaquée, elle écouta le Vicomte. Oh ! Effectivement, il .. les baisse. Cela dit, il a l'habitude. J'ai entendu dire qu'il avait des maîtresses !! Une certaine Judith et .. d'autres encore dont je ne connais pas le nom. Pauvre Maryan. Bah !! Elle a été rès bien servi par le Très Haut, dotée d'un beau minois certes mais elle est tellement sotte qu'elle ne se rend pas compte de infidèlités de son teeenndre époux.

Puis indifférente au sujet, elle se demanda que faire de son chapeau. Devait-elle le remettre comme il se doit prenant le risque du ridicule ou rester tête nue ....
Clopinette
Un couple de volatiles avait quitté le Béarn pour le Berry depuis plusieurs jours.
Couple composé d’un pigeon et d’un perroquet, mais attention, pas n’importe quel perroquet : un perroquet savant, dressé par la baronne de Buzançais pour rapporter les nouvelles intéressantes ou importantes qu’il aurait entendues.
A leur arrivée à Bourges, le pigeon vola jusqu’à l’entrée du château et se posa dans la grande salle où la noblesse berrichonne prêtait traditionnellement allégeance. Quand au perroquet de la dame, il avait pour mission de tendre l’oreille, posé sur le rebord d’une fenêtre. Mais le perroquet soupirait d’ennui. De part et d’autre fusaient les noms d’oiseaux et comme toujours, depuis de trop longues années, le mépris et l’hypocrisie étaient de mise.
Le perroquet, qui avait une excellente mémoire, se souvenait de l’époque où un certain duc Juliano di Juliani régnait dans ce Berry où il faisait si bon vivre. Mais il s’agissait d’un temps que les moins de vingt ans ne pouvaient pas connaître. Et celui que l’on nommait affectueusement « Juju », venait d’être élu Comte du Béarn, le 1er de ce nom, pour la plus grande joie de sa maîtresse.
Le pigeon lâcha sa missive pile devant les pieds de la nouvelle duchesse, Ysandre.

Citation:


Moi, Clopinette, Baronne de Buzançais prête allégeance à la nouvelle duchesse du Berry, Ysandre. Je lui promets de lui apporter mon aide, ma fidélité, conseil et protection et mettre à son service mon épée si le besoin s'en faisait sentir.
Je jure de faire respecter, en mes terres, la justice Berrichonne et lui demande en échange, sa protection.
Ma fonction de rectrice du Béarn ne me permet de me déplacer jusqu’à vous, mais je reste berrichonne de cœur.
Fait le 18 Mai 1456


Le pigeon rejoignit son acolyte et le couple s’éloigna rapidement de la volière des humains.

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Chloe_de_chesnais
Des journées bien remplies, des papiers pleins le bureau. Entre le conseil comtal et le conseil de l’Ordre et encore d’autres affaires plus personnelles … Chloé se rendait bien compte que les journées n’étaient pas assez longues pour tout faire.

Différents problèmes avec les mines du Comté, rencontre des villageois et des membres du conseil, grande expérience, moments exceptionnels. La Dame Blanche n’avait pas finit d’être surprise.

Le conseil de régence touchait à sa fin, la demoiselle se devait de quitter son bureau en finissant tous les dossiers entamés, laissant quelques idées pour le suivant. Elle commençait déjà à préparer son sac pour partir en Guyenne là où on aurait surement besoin d’elle.

Profitant d’un petit moment de libre, son fils étant avec sa nourrice, et son fiancé dans son village. Chloé s’était installée dans son bureau, parchemin, et plume d’aigle royal à la main. Il était tant pour elle de faire son allégeance à la nouvelle Duchesse De Berry… Et quelle Duchesse… Ysandre… L’ancienne maire de Saint-Aignan.

Le parchemin était donc écrit et scellé.

Une colombe blanche… signe de la Baronne de Châteauneuf sur Cher et d’Aloigny prit route de l’Hostel d’Aloigny vers le Château de Bourges, pour être donné à la nouvelle Duchesse.


Chloé a écrit:
Nous, Chloé de Chesnais, Baronne de Châteauneuf sur Cher et Baronne d'Aloigny

Jurons aide, conseil, et protection à notre nouvelle Duchesse, Ysandre.
Nous mettons au service notre épée et notre vie pour notre Duché et ses villageois, tant que l'on aura besoin de nous, et malgré la distance.

Fait à Tarbes
Le dix-huitième jour du mois de mai de l'an de grâce mil quatre cent cinquante-six,

Chloé de Chesnais
Baronne de Châteauneuf sur Cher et d'Aloigny




Allégeance envoyée, la Demoiselle retourna a ses occupations, dont elle ne manquait. Voulant également prendre nouvelles de son fiancé, qui faisait route depuis quelques jours désormais.
Ysandre
Les propos tenus par Turenne avaient eu le mérite de calmer l'ire qui montait doucement en elle.
Ysandre, qui n'avait pas plus l'habitude de se montrer courroucée que de l'être, lui souffla:


Je vous ois.

Haussant un tant soit peu le ton elle ajouta:

Moi, Ysandre, en ma qualité de 3ème Duchesse de Berry assure aide, subsistance et justice à Turenne de la Tour Saint Arnault, Marquis d'Aubigny et Baron d'Aps.

A peine eût-elle prononcé ces mots que Gorille s'avança vers elle, ploya le genou et prononça avec une sincérité déconcertante, son allégeance.

Citation:
Nous, Gorille d'Ambparé, Seigneur de Farges-Allichamps, renouvelons notre allégeance au Berry, à la duchesse Ysandre. J'assure le Berry de mon soutien, de ma protection et de ma fidélité. J'assure la duchesse de toute mon amitié et de ma loyauté


Moi, Ysandre, en ma qualité de 3ème Duchesse de Berry assure aide, subsistance et justice à Gorille d'Ambparé, Seigneur de Farges-Allichamps.
Cher ami, votre présence devenue si familière ces derniers mois , me comble d'aise, comme toujours.

Tout en lui offrant un sourire amical, elle l'invita à se relever.

La jeune Eleonore Di Juliani s'avança avec grâce et plongea dans une impeccable révérence.
L'occasion ne lui avait jamais été donnée de croiser la damoiselle aussi, Ysandre était ravie de l'acceuillir.
Après que la jeune femme lui eût donné lecture de la missive écrite de la main de son illustre père, la Duchesse prit la parole.

Moi, Ysandre, en ma qualité de 3ème Duchesse de Berry assure aide, subsistance et justice à Juliano Di Juliani, Prince de Fontainebleau et duc du Berry-Champenois.

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