[RP] Louis et Andrea_ , un baptème à la cathédrale ...

[2 décembre 1460 - 11h... Un Baptême particulier...]
En ce jour du 2 décembre 1460, Arthur était en ébullition... Pas besoin de consulter son calepin quand depuis l'avant veille, il était comment dire... Hum sur le cul la nouvelle ne manquait pas de le faire rire... Enfin, ils pourront se dire .... Hum.... A voire plus tard...
Ce jour donc verrait le baptême de la famille Track et d'Andréa qui s'apprêtent à rejoindre la famille des fidèles accompagné sur ce chemin par leurs parrains et marraines.

Il avait fait préparer la grande Cathédrale Saint-Just-et-Saint-Pasteur de Narbonne par l'équipe liturgique de Narbonne qui avait allumé les cierges, installé le livre des vertus sur son lutrin et avait pour finir ouvert en grand les portes de la cathédrale pour que tous puissent assister à cette cérémonie d'importance pour toute brebis entrant dans la communauté des fidèles !

Il contourna l'Autel où devant lui se trouvait des Pensées et Violas... puis se rendit à la sacristie où il revêtu ses habits sacerdotaux.

Une fois fait, aube blanche parfaitement lisse et ajustée, il demanda à un Guilhem son enfant de chœur d'aller sonner les cloches afin que les fidèles sachent que la cérémonie allait commencer...



Puis, il se dirigea vers les grandes portes pour accueillir, en ce Dimanche 2 décembre 1460, Louis et son Fils Nicolas, ainsi qu'Andrea et leur fille communeVictoire.

Sans oublier également pour accueillir chaque fidèle de Narbonne et d'ailleurs qui souhaiterait accompagner Louis et Andrea dans les pas du baptême et du chemin vers la Lumière.

Finissant de se préparer, une goutte de sueur peu commune en cette saison fit apparition... Peu stressé à l'accoutumée, il devait cependant reconnaître que cette cérémonie lui tenait à coeur pour le simple fait de pouvoir le taquiner joyeusement dès son arrivée...
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Un jour peu ordinaire... Le Gaucher allait prendre épouse, et voulait faire les choses bien. Il avait même réussi à envoyer sa Chiasse faire sa pastorale, ce qui n'était pas peu dire.
Un peu fébrile, il se prépare.

Première étape ? Le baptême.

Pour une fois, il délaisse sa tenue noire de tous les jours pour une tenue plus festive. Bon, il restait égal à lui-même, sa dague dont il sait se servir d'un côté, une épée dont il voit pas trop bien l'usage, même s'il a observé Ser Joan préparer la sienne, et il esquisse un sourire en coin. Il pass'rait presque pour un droitier, mais vu que son épée lui sert franch'ment à rien mieux vaut que sa dague lui soit accessible, c'est plus son arme ça. S'étirant, il esquisse un sourire, attrape un morceau de pain, avec tout ça, il a pas trop pris le temps de manger et va voir Déa et les enfants.




Alors ma colombe ? Prête ?

Il regarde Nicolas et lui présente une chemise neuve.

Tiens, c'est pour toi.

Une main dans les cheveux de son grand, un baiser sur les lèvres de la Chiasse et il hume l'air, grimaçant.

Pouah !! déa ! Tu comptes la changer avant quand même ?

Regardant le paquet de langes braillard, à savoir, leur fille Victoire, il grommelle.

Allez p'té ! T's'rai cap' d'arriver en r'tard à ton enterr'ment la chiasse ! Bouge toi !

Et pendant que la déesse se prépare, lui, il va changer le truc qui crie, à deux doigts de gerber. Il s'était occupé des langes de Nicolas, mais normalement, c'était à la chiasse de s'occuper de la chieuse...

ET J'VEUX QU'ON METTE CA DANS L'CONTRAT D'MARIAGE !!! C'EST A TOI D'T'OCCUPER DES LANGES DE VICTOIRE !!!

Revenant avec le truc qui sent meilleur, après avoir mis les langes à tremper dans un seau dehors, il revient dans la roulotte et asperge la chieuse de lavande, histoire que ça sente meilleur.

Allez en route !

Et hop, il attrape la main de Nicolas qui a eu le temps de se préparer, avec un clin d'oeil de connivence avec son grand, il est plutôt fier de lui, laissant la chieuse avec la chiasse, les hommes se dirigent vers la cathédrale. Plutôt angoissé le Gaucher, la deuxième sera la bonne hein ? Y'aurait-il quelqu'un pour sauver un Gaucher ?

Entrant dans la cathédrale, il regarde Arthur, et va le saluer, lui donnant une accolade et lui présentant Nicolas.

Arthur, j'te présente mon fils, Nicolas. Nicolas, voici un ami, Arthur.

Sciemment, il esquisse un sourire et ne s'occupe nullement de l'autre. Il sont dans une église, il va faire un effort, l'truc du pardon et bla bla bla...

Un regard vers la porte, il espère que la chiasse et la chieuse vont plus tarder, et guette aussi si un rouquin passerait pas par là... et une blonde, et bref, pas mal de monde en fait.
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J'étais ce que j'ai fait,
Je suis ce que je fais,
Je serai ce que je ferai.
http://www.univers-rr.com/RPartage/index.php?page=perso&idp=Louis%20Track
Une homophobie profonde est-elle liée à une homosexualité ou bisexualité réprimée ?

Il hoche la tête pour acquiescer aux propose d'Arthur. Avec un sourire, il retire ses armes, 'fin son épée hein ! Arthur il a pas parlé de la dague...

Comme tu voudras, Arthur.

Faisant un signe à une personne de l'ombre, il lui confie son épée, lui murmure un truc à l'oreille et reprend la main de Nicolas dans la sienne.

On va l'attendre ensemble alors. Elle va arriver avec Victoire, 'fin normal'ment...

Oui, du chemin, on en a fait, et il a été semé d'embuches, l'impression de voir des embuscades faites pour me faire replonger, mais on y est arrivés, et on va enfin être une famille, avec Déa et les enfants.

Et d'attendre avec Arthur sur le parvis que la chiasse arrive.
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J'étais ce que j'ai fait,
Je suis ce que je fais,
Je serai ce que je ferai.
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Une homophobie profonde est-elle liée à une homosexualité ou bisexualité réprimée ?

Prête ? Prête ?
Bien sûr que non elle n'était pas prête ! On n'a pas idée de faire les baptêmes si tôt dans la journée, et en plus un Dimanche!
Stressée par contre, pas de doutes, et ça se voit, ça se mâchouille la lèvre inférieure, ça se tourne une mèche de cheveux autour d'un doigt, ça se... Bref, c'est stressé à l'intérieur et ça se voit à l'extérieur. Un baiser volé aussitôt repris et c'est reparti. Non, elle ne sourira pas, pas encore du moins, elle est stressée on vous dit!
Louis soulève LE soucis de l'odeur corporelle de Victoire, et elle ricane intérieurement de voir le père prendre la fille. C'est toujours ça de gagné, elle n'avait rien pu avaler ce matin, c'était pas pour en plus dégobiller en changeant la mini chiasse.
Un regard bienveillant sur Nicolas qui lace sa chemise neuve et le corps diaphane -mais parfait faut pas déconner- se glisse dans une robe, sans omttre de nouer sa dague contre sa cuisse à l'aide d'un cordon de cuir.


ET J'VEUX QU'ON METTE CA DANS L'CONTRAT D'MARIAGE !!! C'EST A TOI D'T'OCCUPER DES LANGES DE VICTOIRE !!!
Oui Oui, on le mettra dans le contrat de mariage, tout ce que tu veux Louis, on n'oubliera pas de noter aussi que TU feras la vaisselle et la graille jusqu'à ce que la mort nous sépare, et tant qu'on y est, on parlera aussi de l'argent que tu me fileras chaque semaine pour que je m'entretienne vestimentairement parlant.


Sourire de la Chiasse qui entreprend de démêler sa tignasse pour la transformer en un chignon bas, laissant juste quelques mèches dépasser par ci par là, histoire de ne pas passer pour une nobliote coincée. Baptême d'accord, mais y a des limites. Père et fils s'en vont laissant la progéniture de sexe féminin à la mère. Un dernier regard dans le miroir, une esquisse de sourire pour elle même, et voilà la Colombe qui s'empare de Victoire, humant son parfum de... de...

Lavande? Berdol ma puce, ton père a décidé que tu sentirais la fleur, j'suis désolée mais c'st mieux que c'que tu refoulais tout à l'heure.


Les pas sont lents, l'allure hésitante et les pensées... chamboulées. Baptême, son baptême. Le genre de chose dont elle se serait bien passée, et qu'elle n'aurait jamais u devoir à affronter, mais la vie fait qu'on n'a pas toujours le choix, ou qu nos choix changent. Y a qu'les cons qui n'changent pas d'avis et à la vue des derniers évènements, la Chiasse était loin d'être "con".

Enfin la cathédrale apparaît et le visage de la Belle s'éclaire à la vue de son fils. Les mirettes se posent sur Louis et le sourire s'agrandit. Après tout ce qu'ils ont vécu, ils y sont arrivés. Qui aurait parié là dessus ? Personne et eux les derniers.
Les lèvresColombiennes se posent sur les jumelles masculines alors qu'un main opaline se perd dans les cheveux de Nicolas. Un court instant. Un court instant où parents et enfants sont réunis pour le meilleur, puisque le pire, ils l'ont déjà vécu. Un court instant où il n'existe qu'eux et où la Chataîne prend conscience que la vraie vie, c'est eux. Que ce que pensent les gens de cette union lui importe peu, tant qu'autour d'elle gravite ses enfants et son futur époux.

Les mirettes se tournent vers Arthur, et même si le front reste plissé, le sourire se veut sincère.


Bonjour Arthur, quelle belle journée n'est-ce pas ?
Et c'est qui "l'autre" ?


Ouaip, à croire que les invités s'invitaient tout seul désormais !
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Une légère grimace, bien qu'il soit heureux d'la voir, sa marraine.

Ouaip, m'suis déguisé pour l'occasion.

Il regarde son fils.

C'rigolo d'mettre des plumes nan ? c't'au faisan qu'on a mangé hier qu'j'les ai prises.

Ou comment tenter de garder la tête haute quand on est obligé de faire certaines choses, avec le sourire, même quand on en a pas forcément envie. C'pas l'baptême qui pose problème, ni l'mariage, il le souhaite ce mariage, c'est l'reste. Quoi le reste ? De quoi qu'il s'agit ? Bah ça, rendez-vous dans un autre épisode... Pour l'moment, il y a les gauchers père et fils, la chiasse et la chieuse, c'est déjà pas mal, la famille est au complet ou presque. Une brève pensée pour Julian, avant de regarder sa colombe et ses enfants, chassant bien vite la tristesse pour le bonheur d'être là, avec eux.

Il manque le parrain de Déa non ?

Lui prenant la main, il esquisse un sourire heureux, son fils dans l'une, sa femme dans l'autre, il profite de ce moment simple, pour une fois qu'il n'y a ni cris, ni larmes, ni colères des monstres, ni bêtises possibles... heu ...

Regard vers Nicolas, oeil qui se fait inquisiteur. Combien on parie que la possible bêtise, ça va être réalité dans un moment ? Réfléchissant, il cherche ce que son gamin pourrait avoir imaginé... des grenouilles ? des vers de terre ? Inspectant la taille des poches, c'est pas ça visiblement. Alors quoi ?

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J'étais ce que j'ai fait,
Je suis ce que je fais,
Je serai ce que je ferai.
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Une homophobie profonde est-elle liée à une homosexualité ou bisexualité réprimée ?

Louis, Nicolas et Arthur attendait la promise... La colombe était un surnom qu'il connaissait d'elle comme la c... enfin celui là il l'aimait pas bien mais bon...

Merci pour l'épée déposée Louis, j'aime autant en ces lieux et puis point besoin de cela ici, j'ose espérer que nous ne risquons rien bien qu'il y a quelques semaines nous avons eu à partir avec des sans noms mais cela semble être passé comme c'est venu...

Et puis dans un frêle rayon de soleil de cet automne déjà bien entamée arrivèrent une brune et une blonde, l'une devant l'autre...
Bonjorn Andréa, la bienvenue en cette cathédrale de Narbonne qui est le lieu de mes offices et le plaisir pour moi de te baptiser en espérant que Louis ne fuit pas la queue entre les pattes cette fois...

Hum bon alors, nous avons Louis et Andréa, Nicolas et la petite victoire... Au complet nous sommes le parrain de Louis présentement est là et derrière toi je vois ma fillotte qui...

Se tourne vers Louis... Esquissant un sourire...
Sera donc bien ta fillotte ?

Comme quoi on n'est pas forcément toujours super présent mais suffit de pousser la porte et là du temps pendant quelques temps va y en avoir, à se demander même comment s'occuper sereinement.... Ah non ... y a le FBI pour s'occuper sereinement...

Se retournant vers Andréa...
Hum le petit gars rondouillard la bas ? Il s'agit d'un homme que Montpellier a encore dans ses tristes mémoires mais sans doute dans le repenti de ses fautes pour venir prier le Très Haut depuis qu''après une corde, il l'aura renvoyé ici bas. Il se nomme Cornazzano si jamais tu veux faire connaissance avec lui...

Puis la fillotte arriva...
En beauté moi ? Dis pas ça... Jay me préfère en d'autres beauté qu'avec cette robe de bure au point que je me demande si je ne devrais pas trouver une cachette parfois....
Hum dis moi tu crois qu'à notre fillot, il faut lui faire découvrir une tradition de parrains à fillots ? Tu viens nous aider à la sacristie ?

Un ami arriva et le frère le salua de manière discrête, l'homme ne semblait point très à l'aise aussi point besoin de l'effrayer outre mesure...

Bien mes amis en attendant qu'Enzo n'arrive, je vous propose de prendre place et Louis si tu veux bien m'aider et me suivre jusqu'en la sacristie ce serait parfait.

Arthur avec sa fillotte sous le bras... Lui murmura... Bah j'ai un truc à te dire en privé... Il paraît que... Enfin ... Pour une fois pas qu'une rumeur... Il esquissa un sourire en y repensant il se retint même de rire... La Vie... Son sens est étrange mais il mène parfois sur des chemins que nuls ne pourrait parfois imaginer...

Devant le Maître Autel, Arthur fit une génuflexion et sans laissa sa fillotte prendre une place sur un banc, l'entraina direction la sacristie espérant que Louis suive...
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Dans la sacristie, ils arrivaient et .... Seuls ils étaient enfin presque...
Guilhem peut tu allez au maître Autel et nous avertir quand le senher Enzo Blackney, le parrain de soeur Andréa, sera arrivé ?

Guilhem l'enfant de choeur et fils adoptif... S'y rendit de bonne grasce...
Bon hum que peux tu faire Louis ?

Clin d'oeil à Lise...
Tout d'abord prendre ta dague qui pends sur ta droite là... et ...

Arthur alla dans un coin de la sacristie connu que de lui chercher les provisions...
HUm bien voici un petit secret de ton parrain... Pour une bonne cérémonie comme pour un bon débat... Voici ce qu'il faut...

Sortant de derrière son dos un sauciflard et une flasque de Calva que sa cousine lui faisait dorénavant parvenir... Ouf une brave petite celle là...
De quoi éviter un noeud à l'estomac et un petit remontant...

Il posa le sauciflard et ....
Tu peux nous en couper quelques tranches pendant que je nous sert le remontant... Et pour la dague tu pourras la laisser en la sacristie mon bon ami...

Une rondelle chacun, puis deux et trois... Un godet chacun puis un second à 11h c'est presque l'heure de l'apéro...
Voila une petite tradition Louis de parrain à fillot... Enfin tradition la mienne en tout cas ...Ca destress un poil non ?
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La bourse fut discrètement cachée sous le petit manteau de l’enfant. Un léger sourire presque imperceptible, a l’adresse de tonton Lest’ le complice .Discrets les deux ? Pas tant que ca vu que maman, après lui avoir donné son câlin lui murmura

S'tu crois qu'j'ai rien vu tu t'trompes Nicolas track, alors si tu dois viser quelqu'un, c'est uniquement le gros monsieur qu'on a vu dehors. Et vise la tête.

Sa joue pressée contre celle de sa reine, il regretta que l’intruse, à savoir sa petite sœur ne fût pas assez grande pour comprendre que la colombe c’est sa maman a lui et que son papa, il ne le partage pas. Ils avaient très bien vécu tous les deux jusqu’à maintenant, maman était revenue, donc la pueuse, qu’elle reste a sa place, se qui se trouve être dans l’esprit du gamin, le plus loin possible de sa propriété, ses parents.

Visage impassible, comme toujours lorsqu’il mijotait une bêtise bien corsée, Nicolas Track, 12 ans, presque toutes ses dents, chieur et gaucher de son état hocha doucement la tête pour approuver la bonne idée de maman.

M’mamour, tu oublies que je suis le Guillaume Tell de la fronde…

Pas une arbalète,son arme, pas une pomme qu’il toucherait ,mais une chose était sûre,ca allait faire bien plus de dégâts.
Et puis au cas où Track senior aurait la main qui démange en vue de la quasi certaine fessée à laquelle il aurait droit, il pourrait toujours se rouler par terre en hurlant comme un damné et accuser le rouquin.

Il s’assit bien sagement, trop même sur un banc, silencieux, Un quelconque quidam aurait très certainement était attendri par cette bouille angélique et recueillie, se serait également extasé sur le calme et le sourire poli du minot.
Mais voila, les fins observateurs auraient remarqué cette lueur malicieuse, on va dire sans exagéré, presque diabolique, dans les mirettes bleues. Beau et élégant comme papa, mais nul doute, les yeux étaient bien ceux de maman.

Nico, en bon comédien inclina la tête en signe de recueillement intense. Il ne put s’empêcher, Lorsque Lest passa prêt de lui encombré par petite sœur brailleuse moche et beurk de lui murmurer presqu’innaudiblement

Si tu pouvais la noyer dans le bénitier je te vouerais une reconnaissance éternelle

Il lâcha un soupir qui se voulait pieux, attendant la suite des évenements qui ne tarderaient pas à être rejouissant. Il manquait plus qu'a être patient et attendre le moment propice.

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Han chia... Euh... Bah pris sur le vif donc...
Hum entrez donc Andréa partager avec nous le verre qui détend les entrailles avant que d'aller faire cérémonie...

Les rondelles étaient alignées... Les godets servit....
Et bien Santat à vous et votre famille... Ma fillotte à la notre !

Un premier verre celui c'était pour préparer le gosier... Le second c'était pour apprécier la liqueur... Le troisième pour mieux chanter à la messe... Après que chacun se soit rassasié... Et pris courage... Salaisons furent rangés en même temps que le Calva bien cachés sous cette pierre dont le pourtour fut creusé le afin de laisser en dessous une cavité fraiche faite de bois sur laquelle reposée la pierre...

Bien je crois qu'il est temps maintenant de rejoindre vos invités et de procéder au baptême familial...

Pendant qu'Arthur les guida, lui prit place derrière le maître Autel et laissa se placer Louis, Andréa et les petits loulous comme il se devait....

Chacun ayant prit place, Arthur retrouvant ses habitudes en cette majestueuse cathédrale dans laquelle il aimait à se réfugier et officier, il ouvrit alors ses bras en signe d'ouverture et de sa voix chaude et pour cause débuta la cérémonie de baptême familial.

Mes frères et soeurs,
nous sommes réunis en ce jour du dimanche 2 décembre pour cette cérémonie qui verra un gaucher, sa promise et leurs enfants entrer dans notre communauté de fidèles.

Arthur prit une courte inspiration puis repris chaleureusement...
Pour démarrer cette cérémonie, nous nous mettons debout...

Il demanda à Guilhem d'aller fermer les portes de la cathédrale afin que le froid automnale ne rentre plus que de raisons... Les enfants avaient beau être bien chaudement habillés, l'air de rien lui dans son aube d'officiant, enfin dessous ça commençait à joyeusement des claquettes. Heureusement que la petite tradition réchauffe enfin en donne l'impression...
Louis, Andréa et vos chers enfants, chers fidèles, soyez donc les bienvenus en cette cathédrale de Narbonne qui vous accueille comme je le fais, pour cette cérémonie du Baptême au cours de laquelle nous vous accueillerons dans notre grande communauté des fidèles. Vos parrains et marraines respectifs vous guideront tant qu'ils pourront sur ce long chemin que vous vous apprêtez à prendre ensemble.

Ainsi pour commencer, nous allons maintenant faire ensemble acte de repentance en récitant le confiteor !


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A peine qu'il a eu le temps d'entrer dans la sacristie pour suivre son parrain et sa marraine que la Chiasse débarque. Le regard qu'il lui lance est peu amène. Berdol ! C'est ça la vie d'couple ? Plus pouvoir rien faire tout seul sans qu'elle le suive ! Chiabrenna. Il va finir par regretter.

Il l'aime mais quand même quoi... Haussant les épaules, décidé à lui en toucher deux mots plus tard, il attrape sa dague et coupe la charcuterie, s'en enfilant, parce qu'il est toujours aussi gourmand, et que l'angoisse le fait bouffer dix fois plus que les autres jours. En gros, il a l'impression qu'il va passer sur l'échafaud. Et quand vous saurez ce qui l'attend, vous comprendrez mieux qu'il fait des efforts, pour sa belle, pour pas tout envoyer caguer vite fait bien fait.

Les godets sont vite rincés aussi, alors qu'il laisse sa dague sur la table bien décidé à la récupérer ensuite, après tout, il s'agit de son tout premier larcin, un objet qu'on oublie pas ça... La première dague qu'il a volée, celle de celui qu'il a pris pour un père, mais qui devait pas l'être, vu qu'il l'a vendu quand il était gosse. Bref, il sort un parchemin de sa poche et le donne à Arthur.

Té, avant qu'j'oublie...

Et tel un condamné, il suit le mouvement pour retourner vers la nef, la tête haute, même si le regard est un peu absent. Il a choisi, il assume, mais chiabrenna de berdol, ça lui plait pas. Un faible sourire à sa future femme, un clin d'oeil à son grand, et à Lest qui porte le paquet puant, et il avance encore un peu. Nop, pas faire demi-tour, pas partir, c'est pas l'moment, et pourtant, il donnerait cher pour regagner sa roulotte, partir... Loin, très loin, sur les routes... pourquoi pas visiter la Bretagne... ouaip, c'est bien ça, la Bretagne. Il parait que ce n'est plus ce que c'était depuis que les bretons ont baissé leurs braies.

Soudain, le murmure de sa marraine le fait sortir de ses pensées. Il lui répond à mi-voix :

Ouaip, à part qu'j'ai l'impression d'monter à l'Abbaye d'monte-à-regret (1), tout va bien.

Il inspire profondément, et tente de rester le plus calme possible. Juste un mauvais moment à passer... Cette fois, il va pas partir. Il regarde la femme de sa vie, et esquisse un sourire, lui prenant la main, genre : tu me plantes là, je te tue, voilà ce que dit son regard. Lui demandez pas s'il appréhende, il se liquéfierait sur place. Reprenant alors avec les autres, il "récite" la prière, ce qui donne un gaucher remuant les lèvres, sans arriver à sortir beaucoup de sons...

J'confesse.... amis... pêché... actions. Amis... prier... pêchés.

Ouaip, il a eu fait mieux, mais là, il a comme une boule dans la gorge, il y a un truc qui a vach'ment très beaucoup du mal à passer.

C'est quoi ? Bah vous l'saurez bien assez tôt, bande de p'bread curieux.



(1) Abbaye de Monte-à-regret : Échafaud
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J'étais ce que j'ai fait,
Je suis ce que je fais,
Je serai ce que je ferai.
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Une homophobie profonde est-elle liée à une homosexualité ou bisexualité réprimée ?

Un regard a la chiasse, genre t'es dans la mousie la belle, démerdes toi.Il huma son parfum quand elle s'approcha de lui. dedjou c'est quoi cette odeur de champs d'lavande?
et bin c'est sa future filleule,pardi, que la demoiselle future dame Track lui enfiles dans les bras.

Pas le temps de protester que la belle tourne les talons et s'engouffre dans une sorte de pièce a la suite du beau.

euh..vous m'laissez seul avec les mioches? au secours quoi!

Il se laissa choir sur le banc a côté du gamin qui semblait perdu dans ses pensées en poussant une trogne de petit angelot parfait, la même que sa mère quand elle avait besoin d'un truc.

Il tenait la petite a bout de bras ne sachant quoi faire avec ce paquet gigotant. Il prit le temps de l'observer et la trouva pas si moche que ca finalement. Un regard circulaire, pour s'assurer que personne ne regarde et hop, il tortille ses lèvres et déposa un poutou sur la jolie joue rose et potelée. Sauf que la chieuse eut la bonne idée de lui empoigner la tignasse et de s'y pendre..Grincements de dents..deja ca fait mal, et ca avait bien valu la peine de se les démêler.
Le bébé, en gentille petite qui adore son parrain, lâcha sa prise et s'acharna sur celle de son frère.

tire ma puce vas y tire!!!

Néanmoins, il libera Nico de la petite quenotte et posa son doigt dans la paume.

Les autres arrivèrent et s'installèrent auprès d'eux. La cérémonie commencea.C'était donc ca... Il écouta vaguement les mots qui n'avaient aucun sens pour lui, et berceant sa filleule contre lui,il sentit ses paupières se faire lourdes,mais lourdes...Il essaya de se concentrer sur la croix, tourna la tête pour tenter d'avoir une vision inversée..cligna des yeux.


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Arthur après avoir récité le confiteor par coeur, regardait chacune des convives présentes et souriait de voire sa fillotte le récitait par coeur, regarda Louis se disant que la dose avait été insuffisante, Andréa qui manqua un mot sur deux... La peut être que la dose avait été un godet de trop ou alors elle avait perdu une capacité de mémoire et de récitation qui le surpris. La puce qui semblait bien sage et ....
Schlinggggggggggggg...
Un cou qui se tord, un regard médusé devant le vitrail qui venait d'être changé ou presque lors de la dernière mascarade de pseudo hérétiques... Arthur fit interrompre la cérémonie... Le stress en lui monta et si... Pff déjà que lors d'une cérémonie le plus haut dignitaire de notre sainte église ne pouvait demander réparation en notre bon ? Languedoc pour un acte des plus odieux... Et là son Garde et sa fidèle n'étaient points présent... Il se pensait en sécurité icelieu et vlan...

Hum hum, Louis navré je vais devoir interrompre la cérémonie quelques instants... Les derniers actes hérétiques ayant eu lieu il y a encore peu, il... euh... Il faudrait que nous fassions un petit tour de sécurité du bâtiment. Peux tu organiser cela Louis avec les moyens du bord car nous sommes peu présent ce jour...

Il patienta à la réponse de Louis et fit signe à Guilhem de venir à lui et lui murmura... Prends de quoi enlever le verre tombé et essaye de faire que cela ne se voye plus au cas où le petit Nicolas se prendrait d'idée d'aller se dégourdir les jambes... Qu'il n'y ai pas de blesser en ces lieux...

Puis se retournant vers Louis...

On fait quoi Louis ?

Bien sur il aurait pu demander à sa blondifillotte vu ses premières armes fourbis à dans une OST qui fleurait à une certaine époque mais .... Enfin cela est une autre histoire... mais il demanda à son fillot laissant la jeune mère plus tranquille bah oui la pauvre elle vient d'accoucher d'un en avant poussé poussé les avants de Narbonne...
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Tout semble se figer, le temps semble comme suspendu.plus un bruit plus rien.

Le silence presque religieux, c’est le cas de le dire est interrompu par le curé qui veut organiser une ronde. Il jubile Nico, l’homme ne se doute de rien. Tout aurait pu être parfait, si une main ferme ne le fit pas lever de son siège.
Tout ca parque le vieux renard n’est pas dupe. En même temps qui d’autre pour mieux connaitre le gamin ? Le père bien sûr.
Son menton, emprisonné entre les paluches paternelles se lève, ses mirettes croisent ceux de papa et autant vous dire que ca rigole pas dans les yeux ambré. Une excuse Nico, un excuse…une bonne
Il cherche, il creuse, c’est pas moi, c’est oncle lest, ce n’est pas moi c’est Victoire, ce n’est pas moi c’est le vent, c’est tout le monde sauf moi ! Sauf que la, aucun son sort de sa bouche
Et puis la cérémonie est si ennuyeuse…moue dépitée, papa est vraiment très fâché parsqu’il lui confisque la dague et la fronde.
Petit grognement de protestation…


Tu avais dit 30 pas hors de la roulotte, j’ai compté il y en a 670 jusqu’ici. J’ai tenu ma parole !!!

Bin quoi ou on est fils de chiasse ou on l’est pas. La parole donnée ne stipulait pas les églises mais la roulotte. Il essaie de rouler son père, Nico ? Pas vraiment. Il essaie juste de montrer qu’il peut être malin.
Mal lui en pris, délesté de ses deux objets favoris, il sent son cœur se serrer et son nez pique, mais pique !!! En plus ce regard déçu, ca fait mal au ventre…il baisse le nez, non Nico tu vas pas pleurer, pas devant tout le monde, un peu de fierté voyons, du coup, plus une once de malice dans les yeux de l’enfant.
Il se mord les lèvres, sert ses petits poings, refoule les larmes.

Je…dois..Faire pipi

S'ils n'étaient pas dans une église, les fesses du gamin auraient été rouges, et il aurait porté la marque de la main de son père. Furieux, il regarde son fils.

Tu te moques en plus ?

Là, il réfléchit, une punition pour avoir tenter de le prendre pour un con en prime, alors qu'il décoche un regard empli de colère à sa compagne, genre : arrête de le couver, tu vas en faire une mauviette.

Il regarde son gamin, et le met devant Arthur.

A genoux, Nicolas, et tu demandes pardon. Tu paieras les dégâts en travaillant à l'église deux jours par semaine jusqu'à ce que j'en décide autrement, et que tu regagnes ma confiance. Tâches d'être sincère où je te donne une déculottée dont tu te souviendras toute ta vie et devant tout le monde.

Et les mains paternelles de s'abattre sur les épaules de son gamin pour le faire fléchir, parce qu'il a bien reconnu le caractère de sa femme qui tente toujours de se défiler et n'assume jamais rien. Faut-il qu'il l'aime malgré tout, pour être dans cette cathédrale pour faire son baptême et pour tout ce qui va venir par la suite.

Tout en maintenant la pression sur les frêles épaules, il tourne la tête vers sa future épouse.

Mais il la connait bien, et qu'est-ce qui peut mieux parler à son coeur de brigande que le côté vénal ? héhé, il esquisse un sourire en coin, toujours aussi furieux contre son fils, mais fait en sorte de rallier sa future épouse à sa cause.

C'est pas dans trois ans qu'il faudra s'inquiéter, Déa. Il sera trop tard. C'est maintenant qu'il vient de faire une connerie. Tu sais combien ça va coûter de rembourser ce vitrail ? Hein ? Tu peux dire adieu à tes dix voire tes vingt prochaines robes, et aussi aux chaussures et jupons, et tu oublies tout le reste. C'est tout juste si on aura assez de toute une vie pour rembourser !

Il est vert de rage, parce qu'il n'a pas les moyens et que sa chiasse et son rejeton n'ont pas l'air de comprendre ce que ça peut coûter. Se tournant vers Arthur, il attend que son fils présente des excuses en bonne et due forme, et murmure.

Je rembourserai, je sais pas sous combien de temps, mais je rembourserai.
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J'étais ce que j'ai fait,
Je suis ce que je fais,
Je serai ce que je ferai.
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Le bruit le fit sortir de sa torpeur. Il serra instinctivement la mioche, protégeant sa petite tête de sa main. C’est que cette minuscule chose c’est fragile.
Bon sang, il l’avait rêvé tellement fort que ca en était devenu réel. Il plissa le nez s’attendant a sentir une odeur de brûlé, se demanda le pourquoi du comment vu qu’il n’avait pas levé le petit doigt.

Et voila que le brun furieux enguirlande sa progeniture, le forceant à s’agenouiller. C’était donc lui, le coupable, le mioche !
Relation cause a effet, le rouquin réfléchit et tiqua..la fronde, les cailloux..sans aucun doute il ira loin le môme.
Tandit que déa lui enlève son petit paquet des bras…grrr mais elle était bien la..ca m’empechait de faire des bêtises pis elle me tenait chaud !!!, il soutint son regard…qui moi coupable meuuhh non !!! jamais !!! Pas ma faute si ton mioche confond machin en verre avec croix en bois, puis il devait le faire une fois tout le blabla fini.

Froncements de sourcil a l’adresse du mioche qui chiale. Un peu de retenue pardi !!! tu l’as pas volé, si j’était ton père tu aurais bien ramassé une paire de claque, juste pour t’apprendre a répondre effrontément et a pleurer comme une donzelle.

Petit sourire navré car il se sent en faute ,lestat. Il aurait pas du lui donner les cailloux s’il avait su l’usage que Nicolas en ferait. Il passa devant Louis, lui pressa le bras et murmura


J’t’aid’rai à rembourser tséé.,l’mioche est pas seul responsable, j’pensais po qu’ l’allait viser c’truc la.

Jamais il avait vu le gaucher dans une telle colère. Il en était tout intimidé, le jeune homme.

Il inclina poliment la tête en direction d’Arthur et alla ramasser les morceaux de verre

L'eau bénite tourne en eau d'boudin. La Chiasse ravale son sourire et se prend le regard noir de son époux en plein dans la face. Franch'ment ça vous calme même le plus téméraire. Là tout de suite elle lui ferait bien manger ses dents, elle se voit bien taper du pieds, rendre Victoire à son parrain et quitter les lieux avec son fils sous l'bras -ouai, elle est un peu excessive et impétueuse...Surtout qu'elle ne supporte pas l'idée de voir son fils à genoux. Jamais, surtout quand on sait que père et mère sont fiers et ne l'auraient jamais fait. Ça la tue d'voir son gosse comme ça, ça lui tord les tripes, elle qui vous un culte à son enfant n'aime pas le voir ainsi soumis, surtout par son propre père...
Elle s'apprête donc à lui faire un réponse cinglante dont elle a le secret...

Mais l'homme sait parler à sa femme, y a aucun doute là dessus, Le coup des robes, des chaussures et des jupons qui filent sous les glaouis à Jules juste parce que monsieur Gaucher-fils a décider de se prendre pour le Roi du monde hein, ça va cinq minutes. La Chiasse ? Finir sa vie vêtue de haillons à cause de son fils? Berdol autant l'renier de suite. Ou prendre le parti de son père... Le bras gauche tient fermement Victoire -au moins quelqu'un de sage dans cette famille!- alors que la main droite se lève, index au ciel.
Ne jure pas Andrea, pas dans une église, pèses tes mots, même si, on comprend tous, c'est difficile d'entendre ce que tu viens d'entendre.Mais tu survivras, tu verras, on peut vivre sans vêtements neufs et...


Bien joué Nicolas, endetter tes parents, c'était la meilleure chose à faire. Et répètes ton excuse, j'ai pas bien entendu là.


Non mais c'est bon quoi, vous avez entendu Louis ? Adieu les vingt futures tenues!
L'index est baissé et vient caresser la joue de la petite, étrangement calme, peut être que le ton de la voix de son père lui a enlevé toute envie de manifester sa présence - quel flaire!- . Surtout qu'entre nous hein, un prise de mairie, un petite enveloppe à Arthur et on n'en parlait plus du vitrail. Mais on va se garder le dire tout fort, ça s'rait con d'finir égorgée par son futur époux non?
Enfin ... avec le " je te haie" balancé par le nain... Y a de grandes choses que le père aie d'autres choses à régler...

Elle regarde les trois hommes de sa vie, soupirant légèrement. Elle rêverait de taper dans l'épaule de son époux, de pincer les joues de Nico et Lestat en hurlant : " Allez les gars, là on a la pression, mais quand on s'ra vieux, on parl'ra d'tout ça en rigolant..." Seulement il y a des regards qui ne trompent pas. Des regards qui vous font gentillement comprendre qu'il vaut mieux que vos lèvres restent scellées au risque de perdre l'usage de la parole à vie. Et ce regard, vient d'être balancé par le Chef de Famille. D'ailleurs le même version Colombe vient se poser sur Lestat, et ouai mon gars, si t'es dans la combine, tu vas morfler, t'façon vous allez tous morflez d'avoir fait du mal à mon petit poussin. Pis lui aussi il morflera, parce qu'à cause de sa conn'rie j'aurai pas d'robes !

Mais ce n'est pas le moment de faire d'esclandre, pas le moment. Mais sitôt la cérémonie finie, j'aime autant vous dire que ça va valser dans la chaumière. Et ça, tout le monde va vite le comprendre.
Le menton Colombien se relève, lâchant un p'tit soupir de mépris, le pied claque le sol et le corps se retourne. Oui, pour l'instant elle ne dit rien, mais elle n'en pense pas moins !

Le tit bébé est bien là, tirant les cheveux de son frère pour lui montrer tout son amour, mais voilà… Son parrain est super méga jalou, il lui reprend sa petite menotte, et y glisse son doigt. Grand sourire s’affiche sur le petit minois, et petit couinement de plaisir, mais personne ne l’entendra surement, quel boucan !! Et ça la gamine adore, oui, pourtant n’importe quel bébé pleurerait mais pas elle… Bah non imaginez donc toute une vie dans le ventre de sa mère hein ? Vous croyez que c’était calme ? Ouh là là que non surement pas !! Donc la mioche était aux anges, pis elle regarde ce fameux doigt, peut-être que ça se mange non ? Hum on va essayer tiens.. Oui bonne idée ça, alors elle amene le doigt jusqu’à sa bouche et le tête comme si c’était le sein de maman.

Elle est bercé, et pis bien au chaud contre son parrain, elle entendais un tit cœur battre, bon c’était pas pareil que maman, mais néanmoins, c’était apaisant et plaisant. Tellement que au fur et à mesure ses petits yeux se ferment, malgré les cris de sa famille, bah ouais ça aussi elle était habitué mine de rien, donc quelque chose d’anormal se passe ? AH ? bah non pas vraiment pour elle…
Elle était sur le point de s’endormir profondément, mais nan, maman la prend, rhaaa chouetteeeee c’est l’heure du repas ??? Hum même pas besoin de demander, ais quelle belle journée !!! Oh que oui alors !!!
Et vas y qu’elle cherche le trou dans la chemise avec son petit nez… Mais quand même elle ressent que maman va pas super bien… Comment elle le sait ? Bah son cœur bat pas du tout pareil, ni son pouls d’abord, pis rien rien du tout comme d’habitude… Hum… la gosse préfére rien dire, même pas un couinement… Elle sait pas pourquoi mais agit à l’instinct, et là.. il lui disait, demande rien sinon le lait va être dégueu !!! Donc déjà super maligne, elle affiche seulement un sourire avec des yeux qui veulent dire je t’aime maman chérie, et hop ça marche, elle en a en retour des qui font rigoler, alors elle affiche encore un plus grand sourire, et agite un peu les bras en sa direction, pour un bon et gros câlin.

Le museau enfuie dans le cou de sa fille a deux avantages pour la Belle. Premièrement, ça évite de balancer des regards noirs à qui mieux mieux. Deuxièmement, elle est bien obligée de tenir sa fille, donc certains évitent des désagréments, comme une gifle bien tournée ou un coup de poing dans la face. Bien sûr, il faut supporter l'odeur de Lavande dont la fille a été affublée par le père mais à choisir hein...
C'était pas le moment de déconner. Déjà parce que Nicolas l'avait fait pour eux, ensuite parce qu'avec le mariage dans quelques semaines, ils n'avaient plus vraiment le temps de faire n'importe quoi.
La proposition d'Arthur laisse la Belle pantoise. Un curé qui propose de viser un humain, comme c'est étrange, mais plaisant, et la Chiasse se promet que si ça a vraiment lieu, elle leur mettrait tous une déculottée. Mais la réalité rattrape bien souvent le rêve et il faut maintenant... réciter le crédo. Moue gênée de la Colombe qui cherche en vain une feuille, un vélin, un... n'importe quoi qui serait gravé de la super prière. Parce qu'il est évident qu'elle n'en a retenu que la moitié.
Allez j'vous donne son secret : faut juste avoir deux secondes de décallage avec le curé. Comm ça on ne fait ni plus ni moins que de répêter ce qu'il vient de dire, et quand on n'sait pas et qu'on a pas d'autre choix bin... on bouge les lèvres en " muet", ou on " teuteute", on remplace les mots manquants par teuteuteu en gardant le ryhtmé de la phrase.Voyons ce que ça donne une fois en application :


Je crois en Dieu, le Très Haut teuteuteu
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des enfers et du paradis,
Teuteu de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristide-tote !, son prophète, Aristide...humpf
Le fils de Nicoteuteu et de teuteteu,
Envoyé pour enseigner la sagesse,
Et les lois divines de l'univers aux hommes teuteuteu.

Et je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Gi...., Toujours eu du mal avec les prénoms elle...
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du paradis
C'est ainsi qu'après avoir ....... ..... .........
Il est mort dans le martyr pour nous sauver,
Il a rejoint le soleil où l'attendait son ami à la droite du Très Haut.

Je crois en l'action divine
En la sainte Eglise Aristotéhumhum Humhum, tiens, une variante !
Roumaine, une et indivisable Romain Andrea, Romaine, mais on n'est pas à une lettre près...
En la communion des saints,
En la rémission des pêchés,
En la vie éternelle.

AMEN !


Amen c'est fini oui !
Le froid s'engouffre dans l'église et les cheveux voltigent un peu, la Colombe écoute distraitement la lecture d'Arthur, encore sous le coup d'avoir réussi à sortir le crédo pratiquement en entier. Andrea ou comment s'étonner soi même...Elle en oublierait presque qu'elle doit taper son scandale arrivée au bercail, oh oui, elle aurait presque oublié si le vent qui lui gelait les joues n'entraient pas par ce fichu vitrail que son fils avait cassé - et qui la privait de robes pendant un long moment, ouai, ça a du mal à passer-.

Je vais maintenant demander à Louis et Andréa tous deux futurs baptisés, de nous dire en quoi leur vie changera après cette célébration

Et merd', ça s'gâte, la pastorale ça suffisait pas ? Fallait en plus que les questions viennent en direct? Hummm.
Levage en règle de la Chiasse qui pose Victoire dans les bras de Lest, avec un joli regard pour le futur parrain. Mais si, LE regard, celui qui lui signifie clairement qu'elle n'a pas oublié qu'il avait participé à l'éclatage de vitrail et qu'il morflera bien plus vite qu'il pensait. Et p't'ètre même sur la durée.
Quand faut y aller, faut y aller, et la Belle se dirige vers l'autel, avant de prendre la parole, pendant que Louis... -mais oui, que fait-Louis ?-.

Tout d'abord, bonjour à tous, merci d'être là, j'espère que vous n'avez pas trop froid -sinon r'merciez Nico hein!- et ...
Moi plus tard j'aimerais être... Non Andrea, on n'est pas à une soirée Miss Royaume là!
Hummm, je vais laisser la parole à Louis. Lui qui est teeeeeeellleeeemeeent doué pour parler au public et qui aiiiiimmeee ça plus que sa propre vie...


Large sourire à l'adresse de Louis. Et ouai mon gars, toi aussi j't'en veux !

Il se rassoit après s'être assuré que son gamin fera plus l'con en public. Pas pour dire, mais le Gaucher, il aimerait mille fois mieux retourner à son vieux campement là, tout de suite. Il songe à ses nièces, leurs vies avant... quand Arthur reprend, enfin, la parole.

La tempêche gauchique semble un peu apaisée... semble hein, bah oui, sinon, il serait pas lui. Récitant le crédo avec un enthousiasme évident, bah oui, il connait presque la prière, alors pour une fois, il s'y met.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
AMEN

Les propos d'Arthur au sujet de la lecture le font sourire. Vrai qu'il a changé de vie... au prix de sacrifices que beaucoup ignorent, ou préfèrent ignorer, ne voyant que le fait qu'il n'a pas renié ses amis pour rester sur leurs positions : brigand un jour, brigand toujours. Sauf qu'il a vraiment fait des efforts, pour tenter de s'intégrer, même si ces efforts lui semblent vains, bien souvent. Souvent, il perd confiance, ce qui fait qu'il est oscille souvent entre replonger et devenir celui qu'il tente de devenir.

Mais là, Arthur en a une bonne pour faire rire l'assemblée... ah ? heu... c'était pas une farce ? Il soupire de soulagement en voyant sa belle aller prendre la parole, ça va lui laisser le temps de réfléchir à ce qu'il va dire... mais ... mais ... yeux qui s'agrandissent, bouche qui s'ouvre toute seule...

IL VA LA TUER !!!! Nan ? Il peut pas ? Et pourquoi qu'il pourrait pas d'abord hein ? Chiabrenna ! elle lui donne la parole... Se levant à son tour, il lui attrape la main et lui susurre à l'oreille, avec un sourire enjoleur.

Bien joué la chiasse, tu m'paieras ça ma belle. Un point pour toi, mais la soule est remise en jeu, ma petite garce à moi.

Et hop, un sourire angélique, des yeux qui disent : je te veux là tout de suite, et si ça se termine pas très vite, il s'pourrait bien qu'il se passe dans cette cathédrale qui pourrait choquer les vieilles filles, regard empli de désir, alors qu'il lèche ses lèvres. Où aussi pour faire simple, comment dire tout et son contraire, en quelques mots, version gauchienne. Cherchez pas, il a toujours été très simple de le comprendre... ou pas. 'fin plusieurs ont abandonné l'idée hein. La lave des yeux du loup couvant les lacs d'acier de la colombe, avec un sourire carnassier.

Se tournant vers les personnes qui assistent à cette étrange cérémonie, il prend alors la parole.

Bah, j'suis Louis, et j'ai....

Nan !!! on n'est pas aux AA ici... Aller reprend-toi, Le Gaucher.

Hum, ce que ça va changer... Bah ça a déjà tellement changé depuis que j'ai commencé ma pastorale... Je crois que je suis pas au bout de mes surprises.

Un instant, il arrête, et regarde Déa, puis Lest, son fils, sa fille et regarde enfin Arthur et Lise.

On s'est rencontrés, j'étais à la tête d'un groupe. On venait du Limousin, on a un peu fait mumuse en Languedoc, certains ont fui, d'autres, comme moi, sont restés derrière. Un dernier élan, on a voulu enlever la fille du Comte Klan l'Acier. On a presque réussi d'ailleurs.

Il esquisse un sourire, songeant à Narbonne.

De longues soirées de discussions, les tavernes narbonnaises, j'y ai eu des discussions des plus intéressantes. J'ai alors décidé de faire ma pastorale, et je suis venu, la nuit tombée, en cachette des membres de mon groupe, pour la faire au domaine d'Arthur. Entre la confession et le reste, ça nous en a pris du temps, mais ces moments, je ne les regrette pas.

Terminé mon ultime contrat du Senher Alban Von Frayner en Artois et Champagne, j'ai payé mes dettes. Trois jours de prison pour avoir fait du bruit sous des remparts avec des amis... Un procès qui m'attendait pour brigandage en BA... bah oui, tout le monde est pas comme ma marraine à faire des jolis cadeaux pour la Noël aux voleurs sur les routes. J'ai rejoint l'armée royale, j'y ai passé quelques jours, rencontré des personnes avec qui j'ai pu avoir des conversations qui m'ont fait comprendre certaines choses. Mon changement de vie était déjà en cours, sans que je le réalise.

Puis je me suis installé à Mende, j'y ai tenté de m'insérer, de me faire accepter, malgré mon caractère difficile. Mais tous les efforts que j'ai pu faire, il n'y a eu que très peu d'encouragements, beaucoup de défiance par contre. Mes relations de travail d'avant me relançaient, me faisait les envier. Ils étaient toujours si libres... ce qui n'était plus mon cas.

Déa est revenue dans ma vie, elle l'a toujours été, plus ou moins, s'envolant parfois, étouffant sous ma jalousie souvent. Nous nous sommes aimés, en dépit de ce que les gens ont pu penser. Comme d'habitude, elle est revenue dans ma vie par accident, et aujourd'hui, je ne veux plus la perdre.

Ce baptême, c'est surtout tout ce chemin parcouru qu'il représente, toutes ces marches, d'un escalier qui ne semble jamais finir. La prochaine, ce sera d'épouser la femme que j'aime, devant tous, et en pleine lumière, non plus dans l'ombre d'une taverne sombre, sous la lune, même si ce 26 octobre, date anniversaire de la première fois où nous nous sommes dit "oui" devant Le Roy Fol restera gravé dans ma mémoire pour l'éternité.

Il claque sa langue contre son palais.

Fait soif, vous trouvez pas ?

Et il se rassoit.
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Je suis ce que je fais,
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Visage qui se tourne tantôt de Louis à Andréa, puis d'Andréa à l'assistance... Un petit regard vers Nicolas faut dire que maintenant il le surveillait bien... Retour sur André qui telle une joueuse de Soule passe la balle à son Louis...
Discours de Louis, euh oui du chemin parcouru, des marches grimpées, des joies des craintes des larmes, mais des marches.

Eh bien Louis, j'ai cru un instant que tu étais devenu un parfait politicien en nous racontant ta vie passée jusque ce jour et non répondant à ce que deviendra ta vie de fidèle après ce baptême.

Tu le sais et je te l'ai dis souvent même si parfois mes mots se font plus rare, tu peux être fiers de ce parcours entrepris depuis janvier, il est certain que 1460 aura été une année charnière pour toi et que 1461 te réservera un peu plus d'espoir que de difficultés rencontrées jusqu'à présent.

Te marier avec Andréa devant le Très Haut, ce jour béni approche et d'avance je vous souhaite une vie pleine et entière mais vous connaissance l'ennui ne marquera pas votre couple.

Sourire espiègle puis Andréa pris parole et... "Offrir la possibilité de recommencer... "
Et bien ma soeur, le très haut miséricordieux accorde le pardon à ceux qui font repentance par la prière du confiteor le premiers pas fut entrepris et par la sainte eau qui te oindras sou peu des pêchés passés tu seras lavée.

Nuls doutes que pêchés il y aura dans le futur, le sans nom vivant sur terre et nous tentant régulièrement. Pour le reste, il est important d'agir en chaque fait et geste dans le sens qui te semble le meilleur de d'aller mander le pardon au Très Haut de manière la plus sincère possible. Des erreurs qui n'en fait ?

Une légère pause...
Soif vous avez ? Cela est que de parler avec conviction et envie, on parle on parle et le palais s'assèche, enfin soyez rassuré car cela tombe bien nous allons sous peu exaucé votre vœu et d'apaiser votre soif.

Il retint un petit rire pour ne laisse qu'un sourire bien malicieux... Et oui la saint eau approchait...
Arthur les remercia toutefois pour avoir pris parole et à son tour repartit dans une lecture du livre des vertus qui leur donnerai envie de ...

Mes frères, mes soeurs, Louis, Andréa ce passage du livre des vertus me permet de vous faire une courte présentation du ce que représente la cérémonie du Baptême.

Christos lorsqu'il donne la baptême par l'aspersion de l'eau nous indique que ceci est le symbole de la purification de nos pêchés antérieurs et de notre entrée dans la grande famille Aristotélicienne. Nos pas nous guident vers le chemin de la foy et et devront suivre le chemin de la vertu.

Par le baptême, chacun d'entre vous allez nous rejoindre dans la communauté aristotélicienne.
Vous serez en contact spirituel avec le Très-Haut, en communion avec les Saints, mais aussi avec chaque baptisé.
Ce baptême vous permettra d'accéder à une nouvelle vie dans le chemin de la vertu. Libéré de vos attaches matérielles, vous pourrez donc, comme chaque fidèle, rejoindre le Très-Haut et les prophètes après votre trépas, pour vivre une éternité de bonheur et de béatitude. Trépas que je le prie viendra le plus tardivement possible !!

Mais ce n'est toutefois pas parce que la baptême vous lave de vos pêchés que vous pourrez pratiquer tous les excès !

Arthur fit alors signe à Louis, à tout seigneur tout honneur, de venir le rejoindre devant le Baptistère, ainsi qu'à Déa et leurs deux enfants !

Il est temps maintenant, si vous voulez bien venir avec moi jusqu'au Baptistère ainsi que vos parrains et marraines car l'instant approche que je vous donne le sacrement !

AH le saint goupillon, l'envolé liquide après l'envolée lyrique... Petit sourire en coin...


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Il esquisse un sourire, en regardant sa marraine, puis sa famille presque au complet : Déa, Nico, Victoire, Lest... manquaient quelques uns comme son frangin d'coeur, l'As, sa filleule Lena, qui d'vait jouer avec la couronne d'son paternel, il l'imagine, la p'tite puce, et part, mais loin !! loin que vous pouvez même pas imaginer...

Les mots de sa douce lui viennent dans la tête, comme une explosion. Han ! Mais ce serait pas une demande de vrai pardon en bonne et due forme ? Il pose sur elle un regard ahuri, un brin perturbé pour le coup, le gaucher. Gné ? Déa qui AVOUE ? ouaip ???? Elle AVOUE avoir fait des fautes ? Bah par les burnes du Sans Nom, jamais il aurait pu imaginer ça. Pour la peine, il lui vole un baiser, rapide, et retourne son attention, ou ce qu'il en reste, sur la cérémonie.

Quand son parrain le compare à un politicien, il bougonne et marmonne, mais bon, allez tenter de faire discret dans une cathédrale immense et vide ou presque ? Ca raisonne, et pas qu'un peu !

Chiabrenna, j'suis pas assez doué pour la politique, tu l'sais.

Lorsque sa future reçoit elle aussi un petit mot d'Arthur, il se retient à grand peine de lui tirer la langue et de lui dire : J'te l'avais dit heuuu j'te l'avais dit... à la monde de Nicolas.

Il s'approche du bidule avec de l'eau... Brrr, c'est qu'elle a pas l'air chaude. Soupirant, il retire son mantel et entamme de retirer sa chemise. Soudain, c'est marrant, un regard à sa belle, un autre à son cousin/amant, et il a plus si froid, alors qu'il a retiré sa chemise de ses braies et qu'il s'apprête à la retirer de ses épaules.
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J'étais ce que j'ai fait,
Je suis ce que je fais,
Je serai ce que je ferai.
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Une homophobie profonde est-elle liée à une homosexualité ou bisexualité réprimée ?

Il berce la petite contre lui. C'est qu'il y prend goût, le futur parrain. Il se permet même quelques effleurement de lèvres sur le petit crâne presque chauve.
Un clin d'oeil réconfortant a Nicolas qui semble cloué sur son banc.

Il sent a nouveau la torpeur l'envahir.

blablablablaaaa

Les phrases, les discourts s'enchainent..dieu mon dieu que c'est penible, on s'rait mieux dans la roulotte a picoler et a...uhm

regard qui se croise avec son cousin.Huhu, il fait chaud d'un coup, pense a autre chose Lestat cré bon sang, il ne faut pas avoir des pensées impures dans un tel lieu..Pis quoi? le curé arrive a lire en moi?Heureusement que j'ai gardé mon manteau tssééé, au moins ca cache l'effet trackien.

Voila que tout le monde s'approche d'une sorte de cuvette et il suit le mouvement laissant son esprit vagabonder dehors, dans la neige et le froid,un truc qui lui ferait passer tout se qu'il ressent de pas arsitotelicien du tout,sauf que Louis a décidé de tomber la chemise.
Il se fixe, le gouape, sur ce torse viril musclé. Il avale sa salive..la ca va mal aller!!! Impossible de détourner la tête, sauf que la, il est en train de se passer des faits bien etranges parsque du coin de l'oeil, il croit divaguer.
Très certainement que les effets de la pipe du gaucher ne se sont pas encore évaporés..Non non Lestat tu ne rêves pas, la colombe qui defait son corset l'arrache a la contemplation de son amant et voila que le roux ne peux plus se détacher du spectacle des monts qui se dévoilent peu a peu.

le rouge monte a ses joues et ses oreilles,le regard se fait brillant.D'une main il sert la petite et de l'autre cache les yeux du mioche.

Enhardi par ce spectale, il sursaute quand sa propre voix scande


AAALLLEEEEELLLUUUYYYAAAAAAAAAAAAAAA

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Qui après cela oserait dire que les baptêmes étaient des cérémonies ennuyeuses..certes pas Lise!

Plus fort que le vitrail cassé, ils avaient maintenant droit a un effeuillage en bon et due forme..et comme les yeux c'est fait pour voir, ceux de la blonde glissèrent presque discrètement du torse de Louis à celui de Déa.

Lise se tourna amusée vers son Parrain et lui murmura

Bah dis donc, il doit pas s'ennuyer tous les soirs le fillot! Mais ferme les yeux toi!

Bah oui, homme d' église mais homme tout de même, et il fallait reconnaitre que le spectacle n'était pas déplaisant!

Enfin heureusement Guilhem mit fin a ce supplice des sens en apportant une bure qui a défaut d'être seyante permettrait de cacher ce sein que l'on ne saurait voir et la cérémonie reprit son cours.

Lise adressa un sourire amusé aux deux trublions et attendit avec une impatience non dissimulée quelle surprise allait encore bien pouvoir sortir de leur chapeau.
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Le cri du coeur de Lestat arrache à la Colombe un éclat de rire, qui s'efface aussitôt quand le Guilhem lui porte une bure marron.
Erreur, grossière erreur, déjà la couleur ne lui va pas au teint, ensuite ça gratte. Ça n'a pas été lavé avec Mirlène, si encore ça a été lavé, quoique les tissus prennent vite l'odeur du renfermé...

La Chiasse profite du câlin de Louis pour se réchauffer contre son corps chaud, en évitant soigneusement de penser à tout ce qu'elle lui ferait si l'assemblée était restreinte. Puis enfile à contre coeur -et ça se voit- la bure.

Et voilà Arthur qui se la joue en impro, balançant un texte que la Colombe n'a jamais entendu... La Chiasse se contente donc de répéter, bêtement.


Je reconnais en Dieu le moteur du monde,
la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans la reconnaissance de Dieu,
et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité,
seule représentante sur terre de l'être divin.

J'accepte tout cela de ma propre volonté
pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu
dans la contemplation éternelle de sa beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé
et serviteur de Dieu tout puissant.


Elle voit la main de Louis qui glisse derrière son dos et elle esquisse un sourire, sachant pertinemment qu'il va croiser les doigts. C'est la différence majeure entre eux. Elle ment comme elle respire -pas à tout le monde, rassurez vous-. D'ailleurs, elle " n'accepte pas de sa propre volonté" hein, non non, elle accepte parce qu'elle va se marier et que sans baptême, ça lui passe sous le museau.
Et entre nous, si l'eau les lave des péchés, et qu'elle va y passer bientôt, autant se vêtir d'un dernier mensonge.

Sourire à l'adresse de Lestat, et de Louis, alors qu'elle vient glisser sa main dans celle de ce dernier, index effleurant la paume de sa main.
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Un lavement ? Mais de quoi qu'il cause son parrain ? Sa chiasse dans les bras, la chaleur corporelle remonte et vite. Un regard vers Lest, Victoire et Nico, se disant que finalement, ils auraient peut-être pas du emmener les gosses, vu ce qui se passe dans ses braies, au moment où il croise le sourire de p'tit con de Lest et le chiassique de la colombe.

Regardant son parrain et sa marraine, il se sent légèrement paumé, 'fin non, très beaucoup paumé. Son parrain sait pourtant que les us et coutumes d'une certaine partie de la population sont pas son fort au gaucher, et là, il se dit qu'il aurait mieux fait de faire son baptême l'été dernier finalement, parce que déjà, il avait pas la tr... tri... 'fin vous imaginez quoi.
Sa future épouse au corps de déesse dans les bras, et son/leur amant pas loin, oui, ils se revisitent les pronoms : mon, ton, son, notre, leur, mais pas votre. Celui-là, ils l'oublient sciemment, la fidélité entre eux étant quelque chose que certains ne comprendront sans doute pas.

Lentement, il se détache de sa belle, après le vol d'un baiser au dessus d'un nid de désir, et entreprend de retirer sa ceinture et ses braies. Le regard lancé à Arthur en dit long, alors qu'il se retrouve comme au premier jour, ou dans une tenue pour le moins peu agréable vu la température, vêtu pour simples atours, d'un collier avec une chevalière à tête de colombe et un anneau.
C'est plutôt léger pour cette saison, et d'ailleurs, une certaine fierté dressée diminue à vue d'oeil, alors qu'il s'approche de l'eau glacée, s'y penchant, en tenant le rebord, regardant les pièces dans le fond.

Regardant les pièces dans le fond ? Rapidement pour le coup, il y plonge, sans ménager sa peine : but du jeu, prendre dans sa bouche s'il atteint le fond, les pièces qui y sont, de préférence la plus grosse ! Le nouveau jeu d'Arthur l'amuse finalement, et bandant les muscles de ses bras, il bascule donc la tête la première, laissant voir entièrement les cicatrices qui peuvent recouvrir son dos ou son flanc, et la lune en plein jour par la même occasion.

Assez fier de lui, remontant avec ce qu'il convoitait dans la bouche, il s'ébroue, faisant profiter l'assemblée présente de l'eau de ses cheveux, souriant, malgré le froid et le fait qu'il ne se présente pas du tout au mieux de sa virilité là.
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J'étais ce que j'ai fait,
Je suis ce que je fais,
Je serai ce que je ferai.
http://www.univers-rr.com/RPartage/index.php?page=perso&idp=Louis%20Track
Une homophobie profonde est-elle liée à une homosexualité ou bisexualité réprimée ?

Alors que Louis qui se préparait très chastement mais tout l'attirail à l'air quand même à prendre un bain bénit, Arthur demanda à son enfant de choeur d'aller chercher 4 linges blancs dans la sacristie pour l'après bain.
Deux grands et Deux petits pour les enfants, pour eux un simple linge blanc que nous poserons sur leur front comme à l'habitude.

Puis il reporta son attention sur le baptistère et ... De gros yeux, personne à la surface... Il regarde Andréa..
Il est partie où ton homme ? Me dis pas que....

Un regard à terre, non les vêtements étaient au pied donc non il n'avait pu aller complètement à poil au dehors de la cathédrale pour chanter sa joie d'être sous peu baptisé tel le célèbre saltimbanque qu'il était...

S'approchant alors du baptistère, Arthur prit une bonne rasade d'eau quand la tête de Louis sortie telle la baleine qui prendrait bien des siècles plus tard un sacré "Coup de Parapluie".

Et Alors que Louis ressortait tête de l'eau, le frère Doyen le bénit en ces gestes et paroles.

Il plongea alors les mains dans le baptistère une première fois et sur sa tête en déversa la sainte eau et...
Louis, tu viens par ce bain de laver tes pêchés passés. Le Très Haut te pardonne et fasse que tes actions à venir seront digne ce chemin vertueux que les saintes écritures dressent au devant.

Une seconde fois il plongea les mains dans l'eau et aspergea son visage.
Louis, je te baptise au nom de notre église Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité.

Amen.

Il tendit sa main à son fillot pour l'aider à sortir de l'eau et Guilhem revenu, ce dernier lui tendit un drap blanc symbole de pureté dans lequel s'enrouler avant de remettre ses vêtements.

Se tournant vers Andréa...
A votre tour soeur Andréa de profiter de cette eau bénite et de recevoir le sacrément de mes mains.
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Je regarde se qui se passe autour de moi, ne comprenant pas trop le sens de tout ca.
Alors que moi je suis grondé et puni sur mon banc, papa, maman,eux ont droit de s'amuser dans l'eau.

Oncle Lestat me met sa main devant les yeux quand maman se déshabille.

soupir

Crois tu vraiment que je n'ai jamais vu la peau de maman? Je te dirais même que c'est mon occupation première, si je n'était pas décidé a bouder.

Le curé me demande d'approcher.

Exaspéré, comme si j'ai envie de prendre un bain...Je prend l'intruse dans mes bras l'arrachant presque d'oncle Lest qui n'a rien d'autre a faire que lui bécoter ses joues rouges pivoine. Autant vous dire que j' y met autant de délicatesse que s'il s'agissait d'un sac de mais.

Victoire sous le bras, je vient rejoindre papa et maman.

re-soupir

maman a viré au bleu et ses dents jouent des castagnettes. Je leur lance mon regard de chaton furieux. Je n'ai pas oublié l'humiliation publique que j'ai du subir, papa. Je te toise et dévisage en silence.Je prend même un air de chiot battu

Un regard noir au rouquin.. Tu veux bien lui lâcher les lèvres a ma maman?

Je me place aux côtés du curé et lui tend la petite soeur, dépêches toi donc de la prendre, l'idée de la lâcher par dessus bord se fait de plus en plus pressante.

Petit Nicolas deviendra grand..en attendant, je suis l'exemple de mes parents et hôte mes habits.

Un regard vers papa et son anatomie d'adulte..un jour moi aussi j'aurait un oiseau comme ca et faudrait que ca vienne vite parsque quand je le sort, ca fait rire les jeunes filles. En attendant je suis un peu géné alors mes mains se joignent devant mon bas ventre.

Je regarde l'eau et c'est a contre coeur que je me hisse et m'assois sur le bord. J'y trempe mes pieds

re-re-soupir..que la vie est dure quand on a douze ans.

L'eau est gelée, mon zizi se rétracte, mon petit duvet pileux se hérisse. Je prend une grande inspiration et s'imerge d'un coup.

Frissonnant autant que je peut, je pose mes mirettes sur maman. Je t'avais dit que je devais faire pipi. Tu m'as dit t'attendre, et bien j'ai pas pu me retenir.

Je sort précipitemment de l'eau avant que le curé m'arrose avec mon jus

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Si le paradis sur terre existait, nul doute qu’il y était.
Après les monts blancs et fermes eurent disparu sous une sorte de robe au tissu grossier et qu’il eut levé un doigt pour protester voila que le regard ambré croise le sien.

Respiration expiration, Louis ne me regarde pas comme ca, ca me fait chaud. Peut-on avoir chaud en hiver dans une cathédrale trouée ? Oh mais que oui. La preuve, Lestat sent des gouttes perler sur sa buque et lui chatouiller la colonne. Surtout quand la lune fait son apparition. La vue est délicieuse, et louis sortant sa tète et son torse de l’eau, des torrents lui coulant sur son torse nu.uhm Heureusement que Victoire dort tranquillement dans les bras de son parrain, se qui calme les ardeurs du roux.

Et la colombe qui s’approche pour glisser sa divine langue entre ses lèvres hum c’est quoi ca ? Un truc métallique qu’il garde en bouche, il grimace au contact de la pièce cherchant à retrouver les lèvres de la belle, sauf qu’elle a également décidé de tomber entièrement ses habits et faire trempette elle aussi, ses courbes voluptueuses, cette peau laiteuse….stop !!! ca va mal finir !
C’était donc ca le jardin d’éden ?

Au bord de l’extase, il ne remarque presque pas quand le gosse lui enlève le bébé des bras, ne remarque presque pas quand ce dernier s’enfile dans le bassin.

Il commence à se débarrasser lentement de sa chemise, la posant sur les frêles épaules de Nicolas, s’approche, fébrile de son couple, si beaux tous les deux, si affreusement désirables

Oublié, le but de tout ca, oublié le baptême l’entourage les règles de bienséance et tout.
Le spectacle a ouvert l’appétit du jeune homme, il colle sa bouche sur l’épaule du brun pour étouffer un autre alléluia strident, serrant la déesse contre sa hanche.

Sauf qu’il y a toujours un truc pour casser l’ambiance, les enfants sont doués pour tout faire voler en éclat.et Lestat en est convaincu, ils sont bons qu’a ca les baveux, a pourir la vie des adultes. Une odeur de lait caillé, un curé poisseux et des cris suraigus…

Aristote, mais pourquoi…pourquoi ?????
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Le problème avec la Blonde c'est qu'on lui avait fait comprendre que c'était un enterrement. Ou tout comme.
Elle s'était donc habillée pour l'occasion. Si si, en noir. Et blanc. -Comme ça, les puristes médiévaux ne viendront pas emm** la narratrice, y'a de tout, de quoi faire votre bonheur (et votre salade éventuellement), c'est Noël profitez-en-.
Et comme c'était un enterrement, elle s'était planquée dans un coin. Et noir sur noir, ben, ça faisait ton sur ton. Comme à Stonehenge, mais ceci est une autre histoire. Hein Arthur ?

Et ce qui vient troubler la Blonde, c'est le bazar qui jaillit d'un coup.
Le bruit du vitrail cassé qui la fait sursauter, qui lui rappelle un autre temps, un autre endroit, que les moins de vingt ne peuvent pas connaître.
Puis la Chiasse qui est bleue, limite grise à devenir un cadavre.
La Balafrée se dit qu'il est temps de rentrer en scène.
Enfin, peut-être. Elle se relève donc de son coin où elle était planquée, ton sur ton -ça fait une chouette mélodie tout ça, y'en a une dans la salle ?-, faut suivre, un peu. Je vous vois, vous, dans le fond. Arrêtez de dormir, parce qu'après, c'est interro de deux heures sur le sujet.

- Ahem.

Oui, elle se racle la gorge. Elle n'a encore rien dit de la journée, et c'est que ça rouille ces machins-là. Elle s'avance un peu, un tout petit peu, histoire de montrer à tout le monde qu'elle était là.

- Pardonnez-moi de vous interrompre, mais...
Il se fait faim. Le repas, c'est par où ?

On l'a déjà vue en meilleure forme, la Valdesti, et pour cause : elle est malade. Ah, c'est sûr qu'à toujours cavaler dans la neige, on finit par choper un truc, hein...

Acceptant la main d'Arthur pour se redresser, il sort la tête du baptistère, et le reste aussi. Le baiser échangé avec sa douce, il attrape un linge avec le Guilhem, pour se sécher. Pas pour dire, mais ça caille ! Il admire le corps de sa déesse lorsqu'elle se jette à l'eau aussi, et sourit en ébouriffant son fils, après un clin d'oeil de connivence à Lest.

Se penchant vers Nicolas, qui semble plutôt observateur, et gêné vu qu'il cache son oiseau, le paternel qu'il est se penche, le linge autour des reins, pour lui murmurer à l'oreille :

T'inquiète mon grand. D'ici un an, ça sera beaucoup plus gros. J'sais qu'c'est long, mais t'inquiète pas, sous peu, tu seras un homme, et puis j'ai un cadeau pour toi : on va aller au bordel, toi et moi, et une femme t'apprendra tout ce que tu dois savoir sur les baisers, les caresses, et le reste, Nico.

Pendant ce temps-là, son amant et sa maîtresse se roule une pelle qui doit pas laisser certains indifférent, 'fin pas le gaucher toujours, il irait bien participer aux "échanges bucaux" dont il entend vaguement Arthur parler, avant qu'il ne regarde son parrain et comprenne dans les yeux de ce dernier qu'il n'est pas content. Il soupire discrètement, et murmure.

Déa, Lest, on n'est pas dans la roulotte.

Voyant son courageux fils se mettre dans l'eau, et en ressortir presque aussitôt, les courbes et le galbe des monts fièrement dressés de sa belle ne le laissant pas de marbre, il attrape un linge pour s'occuper de sécher son fils, avant qu'il attrape la crève lui aussi. Devinant que le froid a déclenché chez son fils une réaction naturelle et incontrôlable, il lui fait un clin d'oeil et attrape sa cape, en recouvrant les épaules de son grand, pile au moment que choisi Victoire pour asperger Arthur de lait caillé.

P'té mais quelle famille !!! Il esquisse un sourire en coin, le Gaucher et annonce à sa future femme.

Té, la chiasse, occupe-toi d'ta môme, j'crois qu'elle vient d'baptîser Arthur à sa façon.

Il enfile rapidement ses braies et sa chemise, pour ne pas attraper la mort, et prend son fils dans ses bras, lui frictionnant le dos et le torse au travers de sa lourde cape qui le recouvre entièrement et l'empêche de marcher beaucoup.

Arthur, Nico n'a pas pu s'retenir, tu sais très bien qu'à son âge, on contrôle pas tout, surtout pas dans de l'eau glacée, nan ?

Ouaip, son gamin n'est pas un dégénéré, il a juste douze ans, et puis c'est pas de sa faute. Le Gaucher regarde son fils, et lui dépose un baiser sur le front, lui montrant qu'il lui en veut pas, allant s'asseoir sur le banc, en grelotant, tout en serrant Nico contre lui, le laissant dans sa cape.

Et c'est là qu'une blonde et une balafrée qu'il ne connait pas encore entrent en scène pour réclamer la bouffe.

Bah, on va p'têtre le finir c'baptême avant d'aller grailler. Y'a un cochon d'lait qu'est sur la broche chez un ami, et quelques tonneaux d'chouchen et d'armagnac pour l'occasion.

Plus qu'à attendre, le reste ne dépend pas de lui.
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J'étais ce que j'ai fait,
Je suis ce que je fais,
Je serai ce que je ferai.
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Une homophobie profonde est-elle liée à une homosexualité ou bisexualité réprimée ?