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[RP] 2 hommes, 1 femme, plein de possibilités, UN MARIAGE !

Arthurcano
Samedi 22 décembre au petit matin...

Le jour d'un mariage après le sien quelques jours plutôt, c'est comme officiant qu'il allait se présenter cette fois.

La tête embrumée, le visage bouffi par une nuit sans sommeil, il prit rapidement la mesure du temps qui passe, de ce temps passé auprès de son épouse et de sa fille, de cette vie qui devenait une et indivisible.

Au petit réveil, un je t'aime à son épouse endormie, un baiser sur le front de sa puce au passage de sa chambre puis direction la cathédrale sans rien avaler, l'estomac noué d'un je ne sais quoi.

Aux abords de la cathédrale, la foule commençait à se présenter... Pas une minute à perdre et de se rendre en la sacristie pour revêtir ses habits sacerdotaux et de se rendre au maître Autel pour s'assurer que chaque chose était en place, que le livre des vertus trônait en bonne place et bonne page pour le texte choisi et ...


Guilhem, va faire ouvrir les portes en grands et fais entrer les s'ils sont présents les futurs époux ainsi que leurs invités et témoins.
_________________
__guilhem__
Va ouvrir les portes en grands et ...

Porteur de mon aube de Novice, je me rendis donc sur les indications du Frère Arthur pour ouvrir les portes.

Han Hi Han Hi ...

Elles étaient toujours aussi lourde ces portent et ...

Han Hi Han Hi

Une porte puis l'autre, la mission je venais d'accomplir mais ... Se tournant vers le Frère Arthur.... Mais d'habitude c'est lui... Euh je mais comment Han...

Les premiers fidèles et croyants arrivèrent et comme je le pouvais selon les présentations de chacun je leur indiquai où prendre place.

Et toujours sur la parvis je guettais que messire Louis et sa future épouse arrivent...
Gypsi
    Jour J, Gourde G, et Bourde B ! on garde l'assonance en "ouu ouu ouuu" parce que ça fait chanson et jour de fête... Ou presque.


Le temps avait enfin décidé d'avancer. Ou presque. Presque. Parce qu'il traînait quand même les pieds. La brune avait hâte de quitter Narbonne. Elle n'aimait pas cette ville. Ressenti personnel. Et finalement, au vu de l'atmosphère pesant qui s'installait ces derniers jours, elle avait hâte de rentrer. Une grande hâte. Augmenter sans doute par le fait qu'elle voulait se présenter aux élections, et refaire une campagne, en souvenir de leur fou-rire, à l'édentée et elle, à Cahors, quelques mois auparavant. Et peut-être, une hâte... de retrouver une belle blonde, et un beau barbu. Et un certain breb'lit. Oui elle a hâte. Même si... Elle se marre bien en compagnie de la colombe. Elle ne lui avouera jamais, mais, elle est heureuse de la connaître, d'être une "amie", d'être inviter, et de se trouver à ses côtés. Même si les hommes du coin fatigue la brebis, et les donzelles l'agace. Heureusement qu'elle est là. Bref, la veille, à trop patienter, cogiter, réfléchir, s'ennuyer, la brebis s'est endormie, bien profondément sur sa paillasse d'auberge, dégueulasse. Et elle a roupillé une bonne partie de la soirée.

Et puis, le réveil en sursaut lui interdit de se rendormir. Petit coup d'angoisse qui monte, à l'idée d'être en retard, le jour où il ne faudrait pas l'être. Parce qu'elle n'était qu'une simple invitée, mais ça ferait désordre. Et pour sûr la 3C n'aurait pas apprécié. Déjà qu'elle n'avait pas assisté au baptême - parce qu'il ne fallait pas trop lui demander non plus ! Les églises en long, en large et en travers, ça suffira bien pour au moins... toute sa vie ! elle en aura assez vu entre son baptême à elle, et le mariage des trois illuminés. Elle intériorise la brebis, mais au fond, elle est certainement plus angoissée que la mariée elle-même. Pourquoi ?! Mais vous n'avez pas idée du poids qui repose sur ses épaules !!! Témoin de LA colombe. De LA mariée. De LA femme qui ... qui sera certainement en retard, ou complétement bourrée, et défoncée, perdue dans un coin de la ville, à l'heure où elle devrait être devant l'église et le curé. C'était peut-être à elle de gérer tout ça... Parce que... dans sa tête de bohémienne qui n'y connait strictement rien au mariage - peut-être pour ça qu'elle n'a même pas pensé à tenir compagnie à la mariée la veille au soir - elle doit s'occuper d'Andrea. Pour une fois... Mais alors juste une fois ! Pas deux hein ! ce serait déjà suffisamment laborieux comme ça.

Elle imagine soudainement que le témoin du marié s'occupe de lui. Et là, plissement de sourcils, et de nez par la même occasion. Témoin de Louis... On cogite et on trouve... un rouquin ! Le rouquin. Mais si c'est le rouquin qui doit s'occuper du marié... Qu'est ce que ça va donner ?! Alors elle râle, la bohémienne. Parce qu'en ce moment, elle ne fait que ça, raler ! ça fait du bien, et tout le monde voit qu'elle est de mauvais poil, et lui fout la paix. Sauf la colombe qui trouve toujours une annerie à dire ou faire pour la faire sourire. Bref, elle est décidée la brune : elle ne s'occuperait QUE de LA mariée - heureusement de ce côté y'en a qu'une. Et les deux hommes seraient bien assez grands et débrouillards. D'ailleurs, à première vue comme ça, celui qui semblait avoir le plus la tête sur les épaules, c'était le gaucher. Y'avait plus qu'à espérer.

Bref, Gypsi est assise sur sa paillasse, en tailleur, les bras tendues derrière elle, la tête légèrement penchée - oui on s'en fout mais voilà - et elle pousse un soupir... Un soupir las. Pas un soupir de satisfaction, ou de jouissance. Non, non, bien un soupir las, fatigué, d'impatience. Et d'inquiétude. Le mariage du siècle à n'en point douter. Tout simplement parce que la brune n'avait aucune idée du comment il allait se dérouler. Certainement de façon biscornue, improvisée, étrange, surprenante, drôle. Façon n'importe quoi... A la façon des futurs mariés non ?! Elle finit par se lever, et, malgré sa nudité, ouvrir la fenêtre pour contempler les étoiles. La "grande poêle qui brille" comme dirait un certain barbu uzetien. Esquisse de sourire, grande respiration - inspiration, expiration. Pour retrouver un peu de calme et de patience. Et elle reste ainsi jusqu'à ce qu'un terrible frisson lui parcourt tout le corps. Et de se dire à elle-même d'arrêter ses conneries, et de refermer la fenêtre. Parce qu'un témoin qui meurt de maladie le lendemain du mariage, c'était moyen quand même non ? Et encore, si c'était le lendemain, ce serait de demi-mal.

Et finalement, elle s'assoupie de nouveau sur sa paillasse. Jusqu'à un second réveil en sursaut. Quand je vous dit que ça l'inquiète ce mariage ! Cri du coq, cloche qui sonnent. Et la brune d'écarquiller les yeux. Réveiller comme jamais ... ou presque.


Mercredouille !!! J'vais encore être en r'tard !

On se lève d'un bond, on fouille partout parmi les robes qui trônent de ci de là dans la chambre. Parce que oui, elle en a plusieurs... Faut dire qu'elle a tellement été chiante avec ce rôle de témoin de mariage, que, pour avoir la paix, ses amis lui avait presque tous acheté et offert une robe. De bon coeur, pour qu'elle arrête de parler de ça. Oui, mais, aucune n'était suffisamment belle pour le mariage... Mais elle les prenait quand même, pensez bien. Et pour se rendre à Narbonne, elle les avait toute emporté. Maintenant qu'elle avait 2 charettes en sa possession, grâce à des amis fanatique de charettes... Qui les lui avait céder gentillement. Autant qu'elles servent à quelque chose. Sauf que LA robe qu'elle voulait porter ce jour là, et bien, forcément, elle avait disparu. Et, après avoir retourné sa chambre, elle dût bien reconnaître l'évidence... Elle l'avait oublié... Chez elle. La robe qu'elle voulait porter. La blanche, un peu cassé. Cadeau de son Albert. La porter, parce qu'elle était celle qui convenait le mieux à un mariage. Et puis par vengeance aussi. Il l'avait quitté, mais ses cadeaux... Autant les utiliser et les user. Avant de se venger autrement. Oui, mais elle n'était pas là. Alors la brune regarde ses trois autres robes, l'une après l'autre... Et d'opter pour la rouge. Tant pis, on la verrait au moins. C'était la robe qui lui allait le mieux. Sans doute parce que c'était son meilleur ami, son berger qui la lui avait offerte. Mais ça, il ne faudrait surtout pas le dire à la colombe, ou la robe finirait en petit morceaux de tissus.

Elle ne prit pas le temps de se coiffer, ni de se maquiller. Juste le temps d'enfiler sa robe et ses poulaines et de sortir en courant. De la paille dans les cheveux, des petites cernes sous les yeux, et quelques petits bleus colorant encore sa peau bronzée en permanence. Et de courir... Mais dans quelle direction. Arrêt net au milieu de sa course. A droite vers le campement pour réveiller la colombe qui serait à coup sûr rester endormie ? Ou à gauche vers l'église parce qu'elle n'était déjà pas bien en avance... ? Haussement d'épaules. En retard pour en retard, autant prendre à droite. Heureusement qu'elle savait où se trouvait le campement... Il n'y avait plus qu'à... Et c'est d'un pas décidé, au pas de course même, que la brune aux cheveux em-(pli de)paillés se pointe vers le campement de la troupe, et toque un peu partout, en beuglant - ça réchauffe dans le pire des cas :


Elle est où ? Elle y est d'jà ?!

Puis, pause, le pouce rejoignant son index pour former un petit rond. Grande inspiration, suivi d'une longue et lente expiration de l'air. Et la voilà, qui fredonne, pour se calmer toute seule : "Je vais bien tout vas bien ! Je suis gaie tout me plaît !" ... On y croirait presque ! La trouver ou ne pas la trouver, telle était la question ? Si à la dernière demeure de fortune, elle ne la trouvait pas, elle n'avait plus qu'à retourner à l'église... Mais sans courir, parce qu'arriver essoufflée... Non merci, bonjour la honte ! Oui, elle est paradoxale la bohémienne. Elle préfère être en retard qu'essoufflée. C'est tout ce qui fait son charme...
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Swan.



« Viens avec nous » qu'avait dit son père. « Ce serait bien d'arranger les choses avec lui » qu'il avait encore ajouté, mais la rouquine n'en démordait pas et elle avait répondu qu'elle n'irait pas, qu'elle ne voulait plus le voir. Elle avait renié celui qui était son oncle et têtu comme elle l'était, elle ne reviendrait pas en arrière et ça, tout le monde qui la connaissait, le savait. Bourrique un jour, bourrique toujours et surtout beaucoup trop fière !

Son père, Kamy et les jumeaux étaient donc partis en la laissant à Genève. Genève, ville où elle s'était désormais installé. Elle avait ruminé la rouquine et après une demi-journée de retard vis-à-vis de ses parents, elle était partie. Elle allait y assister à ce mariage. Pourquoi ? Parce qu'elle voulait voir de ses yeux que Louis était bien avec Dréa. Et oui que voulez-vous, elle l'avait encore en travers de la gorge, mais aussi parce que malgré elle, elle avait toujours de l'affection pour cet oncle, même si trop fière, elle ne le reconnaîtrait jamais.

Elle était donc partie à la suite du mini convoi que formait la roulotte de son père, le suivant à bonne distance, ne voulant pas qu'il la voit. Elle avait pesté quand il avait été arrêté pour passer deux jours en geôle, quoi que, elle aurait aimé qu'il se pointe en sentant la pourriture du fin fond des prisons Languedociennes à l'église, juste pour faire râler Dréa sur l'odeur qu'il dégageait ... Dréa, elle soupira. Soeur de sa « Plume » dont-elle n'avait plus de nouvelles depuis très longtemps.

Passé le temps des souvenirs, c'est donc avec quelques jours d'avance sur son paternel qui devait sortir de geôle, qu'elle arriva à Narbonne. Elle avait laissé sa roulotte à l'extérieur de la ville pour que personne ne sache qu'elle était ici et attendit le jour du fameux mariage. Le jour « J » arrivé, elle s'était cachée dans l'ombre d'une ruelle non loin de l'église, elle attendait que son père et tous les autres invités arrivent.

Elle irait en tout dernier pour que personne ne la voit et resterait à l'arrière de l'église, dans l'ombre d'un pilier. Même si quelqu'un la voyait, il lui serait impossible de la reconnaître. Sur sa robe en fourrure, elle avait mis une très longue cape noire et avait rabattu la capuche sur sa chevelure rousse. Elle avait même poussé le camouflage en rajoutant une écharpe qui lui cachait la moitié du visage. Au pire, elle passerait pour une vagabonde venue se mettre au chaud dans l'église ouverte.

Pour l'instant, elle attendait dans le renfoncement de la rue sombre ...


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Ixia.
[A Espalion, comté de Rouergue, la veille]

La petite était heureuse comme tout, y'avait la neige, et elle avait fait des bonhommes de neige un peu partout, des vrais, pis des vivants aussi en envoyant des boules sur les gens qu'elle aime de tout son coeur. C'état merveilleux cette période pour une gamine de cinq ans. On lui avait même offert une luge, mais elle avait pas encore eu le temps de l'essayer, mais cela viendrait, ça c'est sur.
Des projets elle en avait plein, plein!

Le soir arrivait, et en revanche il n'était pas comme tous les autres soirs, parce que... elle doit encore prendre un bain, oui encore un, et piouuuu, ça commençait à faire de faire trempette dans un froid pareil.

La mioche avait horreur du savon, détestait les bains, et haissait totalement cette foutue brosse. Faut savoir qu'en été la petite avait réussi à se laver qu'une fois tous les deux mois, mais avec l'astuce de Nono l'êveque qui lui avait refilé de l'encens, les bains étaient donc un dimanche sur deux. déjà la môme ça lui plaisait pas tellement, mais elle avait promis donc elle faisait avec.

Oui mais voilà, elle avait promis aussi que lors des cérémonies, le bain serait pris, et en cette période festive, les bains avait pris un rythme de tous les deux jours, et ça la gamine, elle pestait, la brosse elle en pouvait plus, elle avait plus de peau hein!! Enfin si mais pas pour elle d'abord.

De plus son stock d'encens avait diminué, tant et si bien que à la sortie de ce bain maudit, elle prend le dernier cône, oui le dernier...Elle soupire et demande qu'on lui allume, et passe le cône d'encens partout près de son petit corps afin d'enlever cette odeur de savon qui pue. Une fois finit, elle enfile sa robe du dimanche, elle commençait à être usée, mais elle était très belle sa robe. Non pas qu'elle en avait pas des malles entières des robes, seulement elles étaient de tous les jours. la seule de fêtes autre que celle ci qu'elle avait... était la robe de demoiselle d'honneur du mariage de Couine, mais elle était bleue, donc hors de question de la porter deux fois. Fallait pas abuser.

On l'aide aussi à se coiffer, pour avoir deux magnifiques macarons, dont tout le monde était jalou visiblement tant on lui ébourriffait les cheveux tout le temps!!!

Une fois la corvée enfin finie, oui parce que toussa c'est une corvée immense pour notre gamine, le sourire revient, les yeux emplit de bonheur étaient là.
Elle prend délicatement un paquet qui se trouvait sur la table, emballée dans du rose fushia, et bien entouré d'un gros ruban avec noeud rose aussi mais plus clair.

La gamine regarde les gens qui allaient l'accompagner jusque Narbonne, ça faisait loin pour une enfant de cinq ans toute seule. Puis cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas voyagé.. depuis que maman.. enfin bref...

Je suis prète, j'ai hâte de tous les revoir moi!

La gamine était vraiment heureuse, elle grimpe dans la charette à l'arrière tenant le paquet dans ses mains, on la couvre de pleins de couverture de peaux de moutons qui étaient à tonton. Et elle s'endormit jusqu'au lendemain ainsi, avec le sourire.

[Narbonne, le jour J]

La mioche se réveille, elle avait pas froid, le soleil était là, puis elle était bien couverte, et puis surtout, son coeur était vraiment réchauffé, parce qu'aujourd'hui elle allait revoir sa magicienne. Et ça c'était merveilleux, elle l'aimait tellement... faut dire qu'elle lui avait sauvé la vie dans le bordel à Espalion contre la sorcière... Oui oui un bordel.... oui oui elle a cinq ans... enfin cherchez pas à comprendre c'est une longue histoire.

Pis aussi on lui avait dis que y'avait Lestat, le roux si gentil qu'elle aimait vraiment beaucoup, de suite il lui avait fait confiance à la mioche, pis surtout il l'avait appellé ma grande! et ça... quand on entend tout le temps t'es trop petit pour comprendre... bah ça change tout! Pis il lui avait offert un magnifique cadeau, qu'elle avait failli perdre toutefois... mais ça aussi c'est une longue histoire.. puisque c'est la même... bref.

Aux portes de la ville de Narbonne, elle descend de la charette, heureuse comme tout, elle sautillait partout de joie, et visite le village. La petite n'était jamais venue ici, mais pourtant ce village là avait une signification particulière... Son père était né ici, et sa maman l'avait connu ici, et l'avait emmené loin, pour du commerce....

Alors elle visite le village, sans savoir où était la maison de son vrai papa dont elle se souvenait pas... Mais le village était joli, vraiment très joli, puis elle arrive devant l'église, rhaa.

Ses yeux alors se mettent à pétiller dans tous les sens, son petit coeur se met à battre très fort. Et même si elle connaissait personne d'autre pour le mariage, même pas le marié pour dire, même pas les enfants... Et qu'aujourd'hui elle ne serait pas enfant de coeur, donc pas de cloches... pas de coussins à amener... arfff ça c'était dommage, parce que la gamine elle aimait vraiment beaucoup... Mais c'était chouette quand même d'être ici.

Elle passe juste sa petite tête dans l'église pour voir si y'a quelqu'un...


Youhouuuu, y'a quelqu'un????
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Andrea_
Se réveiller n'est jamais facile.
Se réveiller avec une bonne gueule de bois, encore moins.
Se réveiller avec une bonne gueule de bois et que dehors quelqu'un a décidé de faire un boucan pas possible, c'est tout simplement inconcevable pour la Chiasse.
Inconcevable et pourtant...

L'esprit se désembue lentement - mais vraiment super lentement-, les yeux se décollent, la bouche s'entrouvre et le cerveau cherche...Un grognement se fait entendre, la Belle se retourne, prête à violer Morphée, ne sachant de toute façon pas où elle est... Mais...



Merrrrrddddeuhhhhhh !


Connexion des neurones, alleluia !
Les pensées affluent, toutes d'un coup, c'est désordonné et ça sent bon la lavande , autant vous dire que c'est joyeux.
Dans la caboche Colombienne ça donne ça :
mariage
mariage
robe?
chaussures
Aujourd'hui
chignon
mariage
mal à la tête
mariage
Jusqu'à ce que d'un bond ses pieds rejoignent le sol pour ouvrir la porte à la volée, seulement vêtue de ses sous vêtements et de la jaretière. La porte claque pour le mur de la roulotte


BERDOL, est ce que c'est possible d'avoir du CALME et de profiter de la SERENITE ambiante, ou est ce que vous êtes payé par certain pour faire annuler l'tout ?
Oh... Brebiou ! et...Queeeeeen !


Les azurées se posent sur les deux filles, ses témoins. Deux des femmes qui avaient marqué sa vie, par ses verbes hauts et sa conivence dans les mariages pour l'une, ses répliques cinglantes et sa présence dans les mauvais et les bons moments pour l'autre.
Deux femmes qu'elle appréciait, pour des choses différentes, deux qu'elle pense connaitre et pourtant un truc la chiffone, en dehors du fait que Queen est de dos et frappe à la roulotte du marié...



Attends... T'as mis une robe pour mon mariage ?


Oui, Gypsi est en robe, et pour une fois, a peu près couverte convenablement. Jour à marquer d'une pierre blanche, et cette fois la Chiasse se met à pleurer, gros sanglots et larmes de croco, alors qu'elle se jette dans les bras de la Brebis 3G. Oui, elle sait que la Brebis déteste ça mais franchement hein, elle va rapidement se rendre compte que la Chiasse n'a pas totalement décuvé donc elle lui pardonnera.


Couiiiiiiiiiiine ! Laisses donc mon futur en paix et viens par là.


La Chiasse est aussi pressée que si c'était Noël -rapport aux cadeaux!- et aussi tendue que si elle mettait sa vie en jeu. Ce qui était peut ètre le cas après tout, avec toutes les femmes qui tournaient autour du Gaucher, et tous les hommes qui tournaient autour de Lestat, c'était fort probable que le mariage tourne en massacre - sans compter une armée qui pourraient décimer une bonne partie des brigands de ce royaume, juste en brûlant la Cathédrale de Narbonne aujourd'hui-.

Le Belle enfile sa robe, par en bas, prenant appui sur la 3G histoire de ne pas tomber, elle lorgne la porte en priant pour que la Rouquine n'amène pas à boire, ça s'rait vraiment con de gerber maintenant. Elle reluque, elle s'habille, et elle parle -c't'une femme qui peut donc faire plusieurs choses en même temps-



Il est quelle heure ?
On et en r'tard, j'suis sure qu'on est en r'tard, pourquoi 'te pas v'nue avant aussi!
T'as ton certificat d'baptême ? T'as vu Lou' en passant ? Il est où ?
J'lui fais passer la pire
année d'sa vie s'il a une demi seconde de retard. Tu sais que j'suis contente que tu sois là ?
Pis berdol une robe ! T'a mis une robe ! J'avoue qu'elle est voyante quand même, tu vas attirer les regards, mais bon, j'vais pas non plus imposer qu'toutes les invitées soient en guenille hein, ça s'fait pas, enfin si ça s'fait mais Lou' a refusé que je rajoute ça sur les cartons, en même temps hein, elles me connaissent.
Ah ba nonellesmeconnaissentpastoutesparcequ'ilsyenaquej'aijamaisvuetqueLounem'ajamaisprésenté, c'est bizarre ça non? Tu trouves pas?
Tiens tu peux m'lacer ça?
Ola, mes ch'veux, j'aurais pas du dormir, et pas boire non plus, rholala, j'suis tendue, ça s'voit pas trop ?



Mais non Déa, ça s'voit pas, ou alors juste un peu. Tu parles tu parles et tu nous fatigues. Mais c'est un détail.

Un rapide coup d'oeil dans le miroir finit de nous l'achever. La robe est parfaite. Le chignon est parfait.Elle est donc... plus que parfaite -tindam !-.

La Belle regarde ses témouines et...



Queen, tu t'es ramassé en v'nant ou quoi ?
Et j'rêve où t'es... berdol t'es bourrée !



Oui et non. Ce sont les réponses à tes questions Andrea. On fait ce qu'on peut hein... La Belle sort, prenant bien soin de ne pas croiser son mari pour finalement frapper à sa roulotte. Pas de réponses, que des balbutiements. Bien. Entrée en trombe, ouverture de l'armoire, balançage d'une robe quelconque à la Rousse.


Ecoute moi bien, tu enfiles ça, quand t'as fini, tu te coiffes, avec un peigne si tu t'souviens c'que c'est. Ensuite tu d'mandes à Nicolas de t'accompagner à l'église. Si tu vois pas Nicolas, quand t'entends les cloches,tu te radines là d'où vient l'son. Et tu s'ras pas en r'tard.


La Belle s'approche du couffin et embrasse sa fille, constatant avec bonheur que quelqu'un l'a déjà habillée. La tête du poupon est bientôt recouverte d'un bandeau assortie à sa robe noire - chacun ses goûts-. Un nouveau baiser, un calin du bout des doigts et la Chiasse colle sa pépette dans les bras de la Brebis.


Oh elle est contente de gouter enfin aux bras de tatie Gypsi ! Allez on y va, arrivées là bas tu l'as refile à Ignace ou à Nicolas ou a... Lise, bref, dès qu'on te tend les bras et que ça n'a pas l'air méchant, tu la laisses, parce qu'ele a des régurgitations en ce moment donc bon... Autant qu'ça soit pas sur nous hein.


La Chiasse se demande encore comment elle a pu sortir la dernière partie de sa phrase sans rigolé, la preuve que les gens changent !
Fébrile elle s'approche de la porte, enfile un châle noir qui trainait par là hitoire de couvrir un peu ses épaules et attend sa Brebis pour prendre la route, en priant très fort pour que Queen y mette du sien.

Etrange sensation pour la Belle. Jambes en coton, envie de pleurer, palpitant au taquet, bouquetfermement tenu.
Un regard vers Gypsi qui n'a pas l'air mieux qu'elle, un autre sur Victoire, qui n'a pas l'air génée le moins du monde et enfin la cathédrale entre en champs de vision.

Faites qu'ils soient là...

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Alixane
Ils avaient déferlé comme une nuée de mouches sur la ville, les uns avec ou après les autres : frères, cousins, amis, amants, bruns roux, blonds, nommés ou surnommés... Tant et si bien que malgré les efforts qu'elle s'usait à faire, Alix à ce jour n'était sûre que d'une chose : l'identité des mariés.
C'était déjà pas si mal de se pointer à l'Eglise en connaissance de cause, finalement.
Pourquoi un mariage, elle n'en savait fichtre rien.
L'amour sans doute.
Oui mais, de l'amour, ils en avaient tous à revendre à les entendre et à les voir. Au point qu'à leur arrivée, chaque fois qu'elle croyait deviner un couple, Alix révisait ses billes l'instant d'après, pour arriver à d'autres conclusions encore un peu plus tard.
C'est qu'on l'avait pas prévenue, la Blune.. On ne lui dit jamais rien de toute façon... Dém... toi! Un crédo auquel elle semblait abonnée, ces derniers temps.
C'est donc ce qu'elle avait fait, avec un succès assez mitigé pour tout avouer, finissant par renoncer à trouver les inconnues de toutes les équations.
Il y avait déjà suffisamment à faire pour suivre leurs exloits, sans chercher à comprendre, par dessus le marché, pourquoi 1+1 ne faisait tout bêtement pas deux, dans ce groupe sortant de l'ordinaire.

Si elle avait failli se décrocher la mâchoire d'ahurissement en découvrant la nature de relations des moins communes, c'était donc plus par incompréhension totale que par effroi. De son point de vue, la notion de couple à deux est déjà assez compliquée pour qu'elle ait jamais envisagé autre cas de figure. En dehors de ça, cependant, tant qu'on lui foutait la paix, elle le rendait fort bien.
Et libre à chacun de se compliquer la vie comme il l'entend.
Ce qui l'effrayait davantage était cette propension à chercher des rognes qu'elle avait pu remarquer chez certains, et l'effet qu'un regard un peu appuyé ou une parole malheureuse pouvaient engendrer.
De fait, le séjour de tout ce petit monde avait vu s'accroître le nombre d'objets volants en majorité identifiés autant que de plaies et de bosses.
Même le passage du FBI n'avait pu surpasser en animation les capacités de cette bande de joyeux (ou pas!) drilles.

Alix avait été témoin, durant le décompte des jours et des heures qui séparaient les futurs époux du sacrement de leur union, des interrogations ou angoisses des uns ou des autres protagonistes concernés par l'évènement.
De la future mariée elle avait reçu conseils précieux, qu'elle doutait de savoir mettre en application avec grand nature. Pour autant, Alix les avaient recueillis d'aussi bon coeur qu'ils lui avaient été donnés.
De l'épousé en devenir, elle garderait le souvenir de sa nervosité lors de ces quelques instant avant l'heure H, qu'il avait choisi de passer autour d'une tablée.
Et de la part de son Brun, elle avait reçu doléance de le représenter à l'Eglise pour le mariage des deux susdits, lui-même étant retenu par un sauvetage en mer.
Et bien sûr, comme l'andouille qu'elle est, son véto n'avait pas franchi le seuil de ses pensées.


Haaa oui, mais nan! S'apprêtait-elle à dire, tandis que d'un sourire enjôleur il lui faisait miroiter l'opportunité qu'elle avait là d'étrenner son dernier cadeau en date.
Et merdeuhhh, Pu moyen de refuser sans passer pour une ingrate qui se fout éperdument des présents qu'on lui fait.
C'est ainsi, que tout endimanchée dans sa nouvelle robe aux couleurs qu'affectionnait son cher et tendre, elle se rendrait comme promis à la célébration religieuse d'un mariage peu ordinaire.

Soit dit en passant, ça tombait pas mal, ce rouge. Bon camouflage pour d'éventuelles éclaboussures qui n'étaient pas franchement à exclure, bien qu'Alix ait la ferme intention de se tenir dans les tous derniers rangs, voire planquée derrière un pilier.
Acte de présence, oui. Participation active, c'était pas dans ses projets.
Elle n'aurait juste qu'à lorgner le déroulement des réjouissances pour le raconter ultérieurement en affirmant sans mentir qu'elle y était. Se mêler au gros de la foule avant d'occuper position stratégique, ou bien se glisser subrepticement dans l'enceinte une fois tout le monde incarcéré.. Voilà qui restait à déterminer.
Pour l'heure, elle avait encore à discipliner une natte qui refusait de se laisser dompter. Laaaargement le temps de cogiter à son timing à venir, donc.

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Natale, incarné par Andrea_
En voyage, il avait oublié d'écrire un ptit mot à la fifille, en même temps que pouvait-il dire ?
Genre la rousse qui prend le premier paysan du coin, on ne se refait pas !
Alors bon... pendant qu'il s'était arrêté dans les faubourgs des capitales d'une contrée perdue, il décida de prendre un peu de vélin, une plume, un peu d'encre et de cire, et le tout arrosé d'un ptit vin chaud histoire de trouver quoi dire en ce genre d'occasion.



Citation:
De Pétaouchnoc
le 21ème de Décembre, Ano Domini 1460,

Ma chère et tendre Chérichoune,

Je suis actuellement sur les routes dans la cambrousse, je n'aurai donc pas la joie d'assister à ton mariage, en même temps je t'avoue que ça me fait faire des économies par la même occasion.
Mais comme on dit le cœur y est.

En guise de cadeau j'ai pensé à une soupière ou à une râpe à fromage, tant de choses qui servent à égailler la vie du ménage.
Au lieu de cela, et parce que je sais que ça te fera plaisir, je t’envoie des bisous, c'est plus léger pour le transport et ça ne craint point la casse.

Faites des gosses, pas trop quand même, trouves-toi un amant, c'est toujours utile, et transmet toutes mes amitiés à ton époux.
Trouves-toi aussi une rame ou une poêle, c'est ce que les femmes manient encore le mieux pour indiquer gentiment à leur mari qu'elle ont toujours raison.

Voilà, encore toutes mes félicitations et tous mes vœux de bonheur.

Le_g.
[JOUR J - QUELQUES HEURES AVANT LA CEREMONIE - COTE DES HOMMES]

Une déesse, une sylphide, pas très grande, mais tellement jolie, il s'approche, tend la main pour caresser un mont qui pointe, vient le lapper, avant de plaquer contre le mur, violemment, la nymphe qui n'aurait pas du venir. L'appétit du loup est insatiable, et il lui empoigne la cuisse, la relevant sur son rein, alors qu'il...

Chiabrenna !

Il se lève d'un bond pour ouvrir la porte sur laquel on frappe, et regarde Sarpé et Lest. Le froid fait que sa tension retombe rapidement, alors qu'il regarde son témoin/amant/cousin (rayez rien, tout est bon) et qu'il regarde Sarpé.

L'est beau mon témoin hein !

Il rit, et les attrape par les cols pour leur coller un baiser, lèvres fermées s'il vous plait ! après que Lest ait fini de mettre dehors ce qui aurait du rester dedans.


Tsss ! Gaspillage ! T'sais plus boire toi ? On va piquer une tête ?


Bah oui, hein ! Autant aller nager un peu, histoire de vivifier tout ça, et d'pas puer l'chacal pour la nuit d'noces, tant qu'à faire ! Esquissant un sourire, il attrape sa cape, referme sa porte alors qu'une femme s'approche pour frapper à la porte.

S'lut ! C'pas plutôt Déa qu'tu cherches ? L'est par là !

Ouaip, une femme, donc les femmes avec les femmes aujourd'hui hein ! Direction, l'autre roulotte pour la femme, un grand salut d'la main à Gypsi pour la saluer, et lui, il appelle Nico, pour qu'il vienne avec les grands ! Les hommes entre eux, vont barboter et s'préparer, riant et s'abreuvant pour s'réchauffer les sangs. Le camp'ment s'anime, alors que du coté des femmes, c'est la sienne de chiasse qui doit foutre le berdol.

Après le bain, il prépare une pipe de chanvre, et fait tourner, histoire qu'ils se détendent, pas pour dire, mais l'anxiété commence à monter.


Dites, elle va pas m'planter au pied l'autel hein ? V'savez pas si mon frangin est arrivé ? J'ai hâte d'le revoir.


Un flot d'inquiétude, alors qu'il regarde l'homme avec qui il va s'unir aussi dans quelques heures.

On va s'habiller ?

Puis il regarde son fils.

Mon grand ? J'ai une mission d'une importance capitale pour toi, j'voudrais qu'tu apportes les anneaux, j'les ai, t'as pas b'soin d'aller en chercher. Avec ton oncle Lest et Maman, on les a essayés tous les trois, mais... tu veux bien faire ça pour nous ?

Il regarde Sarpé, et lui fait un clin d'oeil.

Et si tu voulais bien ram'ner Seth par la peau du fion, ça s'rait pas mal héhé.

N'empêche que si en dehors, ça se voit pas, en dedans, il a les foies ! D'ailleurs, il a chopé la courante, et n'arrête pas d'aller derrière les buissons ! Après un énième aller-retour, il revient vers sa roulotte pour chercher son costume et l'enfiler.




C'va ? S'fait pas trop ? p'té, mon bid !

Une main sur le ventre, il court de nouveau s'planquer dans les buissons. Entre le témoin/conjoint qui a la gueule de bois, et le marié qui a chopé la sifflante, tout va bien ! Ca promet d'être joyeux !

Il revient, vert de trouille, pas pour dire, mais il est terrorisé. Sa chiasse, elle porte bien son nom en c'jour !


Par les burnes du Sans-Nom, j'vais m'prendre un truc à l'anis d'Provence, ca ira mieux après !


Il rentre dans sa roulotte, attrape une bouteille, et ressort pour en boire une gorgée, et refilé la bouteille pour faire tourner entre les hommes qui s'ramène petit à petit sur le campement.


Santat ! Yec'hed mat et le reste ! A nous !

A c'rythme, ils sont pas rendus à la messe... mais ça commence à se rassembler, les femmes s'préparent, les hommes picolent, normal quoi.


Tant qu'j'y pense, les gars, après l'église, on va à la municipale. Et entre temps, l'cochon grillé s'ra livré sous la tente, on terminera ici, quand les nobliaux et autres sédentaires s'ront partis s'coucher.

Il va vérifier sous la toile de tente tendue entre les arbres et les roulottes que les bancs sont bien là, et les tonneaux aussi. Il appelle son loup, et lui flatte la tête entre les oreilles.

Surveille, Hadès.

Puis il retourne près de son cousin, de Sarpé, Nicolas et les autres, vérifiant que la bourse de cuir est dans sa poche avec les trois anneaux.


On y va ?

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Tonic


22 Décembre, sur une route languedocienne, près de Narbonne.

Il avait été convié au mariage depuis maintenant plusieurs semaines. Comment avait-il pu faire la route aussi rapidement depuis Genève et son oriflamme ? Qu'importe, sans doute lui même ne le savait pas vraiment.
Le visage fermé, lui et quelques de ses compagnons qui l'escortaient, faisaient route, sans aucune halte, sur leurs chevaux en direction de Narbonne.

Tonic était moins préoccupé par le mariage en lui même que par les routes empruntées et de vieux parchemins déchirés à terre qui lui rappelaient le mal et les mensonges éhontés subis. Par moment, il laissait son regard se porter en direction de Mende, d'autant plus accablé par la signification que pouvait avoir le but de son voyage, ne pouvant avancer qu'en songeant à la promesse divine que la page allait enfin être bientôt tournée.

Au loin, le clocher narbonnais se fit de plus en plus distinct, le voyage arrivait à son terme. Il savait qu'il y croiserait des anciennes connaissances dont plusieurs ne l'appréciaient que moyennement, mais qu'importe, il devait honorer la promesse faite à son ami.

A quelques pas de l'entrée de la ville, il fit un signe bref à ses compagnons.


On descend ici.

Laissant les chevaux sur place, pour la plupart encapuchonnés, ils se rendirent au travers des rues en direction de l'Eglise, surveillant au loin les quidams trop soucieux de leur présence et les miliciens égarés.


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Lglvh
La tripaille retournée, le rouquin se sent mieux. Il se pend au cou de son brun, l’alcool lui donnant la larmoyante. Mais pas trop le temps de raconter ses déboires et ses conneries que son cousin a la brillantissime idée de les entrainer jusqu’au lac. Tanguant dangereusement, il s’appuye sur l’épaule de Nicolas. Pourquoi ? parsque le mioche, il est un poil plus bas que lui, juste a bonne hauteur de son bras replié…Bon sang et il n’a que 12 ans.ca promet.

Quelles brasses et aspergées plus tard, les joyeux lurons s’étalèrent afin de partager la pipe pré –nuptiale. L’eau lui a fait du bien, il reprend ses esprits.

Lestat regarde son amant, mi-amusé, mi-inquiet alors que ce dernier fait des allers retour derrière les buissons. Le roux le talonne de prêt, mais lui c’est un arbre qu’il avise.et oui la binouze ca fait travailler les reins.

Un ébouriffage de cheveux de Nico-de-la-mort-qui-tue, un baiser à Sarpé, il suit Louis pour revêtir l’habit choisi et offert par Déa. Et la, ca lui fait bizzard, mais très bizzard. Déjà y a pas du noir, mais une sorte de cape verte, mais le reste du royaume affirmerait certainement rouge. Tout ca parsque madame la Colombe tient absooooolument a se que les deux L soient habillés pareils.

Une fois dans son costume, il se sent autant a l’aise qu’un pingouin en tutu, ou alors d’une chèvre en porte-jarretelles…




Il garde son épée a sa ceinture, deja parsque ca fait plus classe et ensuite ca pourrait toujours servir si un pecno avit l'idée de gâcher la fête.

Un œil sur Louis, sur qui les froufrous semblent aller comme.un gant.

Sourire a cet homme avec qui il partage deux choses uniques, son cœur, ouaip même si ca fait nunuche, et sa femme qu’il a hâte de retrouver d’ailleurs.

Le gaucher semble énervé et angoissé, Le jeune gars le prend dans ses bras et le berce contre lui, collant ses lèvres a son oreille il lui murmure :
t’inquiètes pas va, tout va bien s’passer. J’suis la à tes côtés. Il lui caresse les cheveux et se qui lui susurre ensuite ne vous regarde pas.

Pincement de cœur pour Lestat, son frère Tibère ne sera pas présent, il s’isole quelques minutes et laisse vagabonder ses pensées auprès de ce blond qui lui manque cruellement.

Le paternel non plus ne sera pas présent, parsque le roux a omis de l’en avertir. Il ne comprendrait pas, et il voulait éviter un scandale Van hesling. Cette situation n’allait certainement pas améliorer les relations père-fils qui se haissent en parfaite harmonie.Sur ce point, ils étaient parfaitement d’accord, l’autre était le plus con des deux.

Une bonne inspiration et il rejoint Louis.

Je suis prêt, allons y

Il lâche néanmoins une éructation peu élégante, mais pas de souci, son estomac est vide. La tension commence a remonter et il dû pour la énième fois vidanger sa vessie.

Bras dessus dessous avec le brun et le blond et le gamin qui ouvre la marche, ils se mirent en route.

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Queen_
    Action réaction Queen on te parle là ?
    Non, non ça sert à rien, en capte pas. Bouche béante, elle voit la porte qui se referme devant un bel homme, hum, ravalement de bave, pour un demi-tour droite.

    Il fallait au moins avair l’air de quelqu’un de normal. Alors elle se passe la main sur le visage, le tapote pour lui redonner des couleurs, essaye tant bien que mal d’aplatir la masse informe que donnait ses cheveux, elle se frotte les yeux. Ah bah oui, voilà, déjà, elle voyait un peu mieux…

    Mais elle voyait quoi ?

    Andréa qui ouvre la porte de l’autre roulotte, qui la fait rentrer, qui arrête pas de parler, qui s’habille se coiffe.
    Poulala….Quelle rapidité en plus ! Elle aurait dut lui demander des cours de préparation de mariage. Parce que le sien c’était en partit dérouler à la recherche de la robe, et au décuvage de la mariée.

    Quand Andréa s’habille, moment de jalousie intensive. C’est qu’elle avait d’là gueule sa robe ! Ben oui, fallait l’avouer. C’était peut-être pas traditionnel, certes, mais ça rendait bien.
    Ensuite elle se coiffe. Comment réussissait-elle à faire un chignon de cette ampleur en si peu de temps.
    Mystère et boule de gomme…

    Alors qu’elle pensait que sa mascarade anti gueule de bois avait fonctionné… Bah nan. La Chiasse l’avait démasqué.
    Mais pas le temps de se justifier qu’elle lui balance une robe dans les bras.


      « Haaaan ! Nan ! S’teuplait ! J’en ai mis une y’a une semaine ! Pitiéééééé »


    Bon, c’était sans succès car Andréa protesterai. Puis Queen avait la tête grosse comme un château, et pas l’envie de discuter.
    Donc, action-réaction, elle enfile la robe.

    Mais ce n’était pas tout. En plus, il fallait qu’elle donne une contenance à ses cheveux.
    Elle le fit sans discuter, enfin elle essaya tout du moins. Car cela faisait un long moment que plus aucun peigne, et oui elle savait ce que c’était, n’avait pas touché ses cheveux.
    Bah oui, pour le mariage elle avait utilisé la technique infaible de la tresse relevée en chignon.

    Bon, le temps que elle, elle finisse tout ça… Ben les deux, trois, elle avait cru voir un microbe dans les bras de la brune, qu’elle avait déjà vu elle aussi.

    Ben… Faudra qu’elle trouve Nicolas. Ou qu’elle trouve l’église toute seule.

    Elle n’avait aucune idée d’où et de qui était cette personne n’y d’où se trouvait l’église.
    Donc elle sortit, toujours l’air aussi… Aussi en mode décuvage, regarda à droite puis à gauche, et enfin, action réaction, une jambe après l’autre elle se met à marcher. Qui sait, ptètre qu’elle tombera sur le certain Nicolas ou directement sur l’église.

    Ou quelqu’un d’autre la ramassera au passage, parce que une rousse qui traine dans un fossé, ça fait tâche….



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Isleen
L’invitation avait été envoyée, reçue et réponse positive avait été donnée par l’irlandaise à Louis, le futur marié, pas un mot de trop, un mot de plus d’un coté comme de l’autre. Pas mal de questions dans la tête de la rouquine sur ce qu’il était devenu depuis la dernière fois qu’ils s’étaient vus. Célibataire à l’époque, et heureux de l’être, tels avaient été ses mots, si elle se souvenait bien, et voilà que maintenant, il se mariait, peut être qu’en le voyant avec Andréa, elle comprendrait ou pas. Une chose était certaine pour l’irlandaise, c’est qu’elle devait être un sacré personnage pour qu’ils s’unissent, peut être même qu’il ne s’agissait de cette femme, celle que malgré tout il ne parvenait pas à oublier, qui revenait sans cesse dans sa vie. Esquisse d’un léger sourire, ce n’était pas bien grave au demeurant, la mariée pouvait être qui elle était, si Louis l’épousait c’est qu’il l’aimait, point. Elle est tout simplement heureuse pour lui.

Une robe d’un vert pale vert d’eau, la crinière rousse attachée d’un ruban de même couleur, bien attaché sous les jupons, au niveau des bas, une dague, elle aurait bien prit sa seconde, mais bon une ce n’était déjà pas si mal. Une irlandaise en robe, ne veut pas dire une rouquine sans défenses, c’est que l’on est jamais trop prudent.
Emmitouflée dans sa longue cape noir, la rouquine avance doucement vers l’édifice ou se déroule la cérémonie. Soupire. Quelle idée de se marier en plein hiver, mince, ils pouvait pas faire comme tout le monde, attendre le printemps et les beaux jours, les oiseaux qui gazouillent dans les arbres qui bourgeonnent et font des fleurs, ou l’été et ses journées si longues, ses nuits chaudes qui vous donnent l’envie d’un plongeon nocturne dans la rivière, le lac ou la mer du coin, non il fallait qu’ils fassent ça en plein cœur de l’hiver, dans le froid et la neige ! Elle qui a largement perdue l’habitude de porter des robes, elle doit redoubler d’attention aux moindres pas, pour éviter le dérapage totalement humiliant sur une plaque enneigée un peu trop verglacée. Oui parce que la rouquine est en robe, elle a troquée ses braies pour une tenue plus féminine, mais oh combien moins pratique et dangereuse.

Elle n’est pas arrivée et puis elle n’aime pas cette période de l’année, trop de mauvais souvenirs, et tous ces gens heureux, nageant dans un bonheur insolent, pourquoi elle a dit oui ? Ha si elle sait bien, parce qu’elle l’aime bien Louis, qu’il l’a invité, que c’est un peu un ami, même s’ils n’ont pas trop gardé de contact, pour le reste elle s’en moque. Elle vient, elle assiste à la cérémonie, elle fait la fête et quand elle aura bien fait la fête, ou qu’elle sera à s’ennuyer comme un rat mort, elle s’en retournera à l’auberge ou elle a posé ses affaires, ou elle dormira cette nuit. En attendant la voilà arrivée, un petit à la porte de l’église pour indiquer les places à chacun, la sienne sera au fond de l’église de toute façon. On salut poliment les présents d’un signe de tête, on s’installe et on attend les mariés. Sans oublié un léger sourire, histoire de faire réapparaitre un peu la bonne humeur dont elle est capable, histoire de dissimuler la joie oh combien débordante qui caractérise l’humeur qu’elle a depuis quelques temps. Ben oui, assister à un mariage ne veut pas forcément dire déborder de joie, de bonne humeur et avoir l’envie d’embrasser tout le monde, faut pas pousser non plus !


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Swan.




Observer ... Observer durant des heures et voir qui allait se pointer à ce mariage hormis ses parents. Fatalement, elle y verrait le rouquin et Seth. Ah Seth, Seth ... Petit sourire qui s'étira aux coins de ses lèvres. Un pari perdu et de maintenant attendre que le blond veuille bien se pointer. Au moins un qu'elle sera contente de voir, même de loin et même si elle passait son temps à grogner quand elle entendait son nom. Bin quoi, fallait bien tromper son monde et continuer à dire qu'elle n'aimait pas les blonds, ce qui était toujours un peu vrai !

Les portes de l'église venaient de s'ouvrir et elle se renfonça encore un peu plus dans l'ombre de la rue. Un garçon y attendait maintenant, le flot d'invités qui n'allait donc pas tarder d'arriver. Cela commença avec une petite fille pas très grande. Elle la regarda avec tendresse. Pour le coup, Lena lui manquait et elle aurait aimé la serrer contre elle, mais ce sera pour plus tard, bien plus tard parce que le voyage de son père n'était pas fini ...

Le froid de l'hiver, elle ne le sentait pas trop là où elle était. A l'abri entre deux murs d'une rue quelconque. Du bruit, des piaillements de femmes et elle tourna son visage pour voir arriver Dréa et deux autres femmes. Un autre sourire étira ses lèvres. Elle était superbe dans cette robe, mais hors de question de sortir de sa cachette pour aller la voir. Comme tous les autres, elle ne saurait pas qu'elle était là ...

Du mouvement encore, mais un peu plus loin dans une autre rue. Ca commençait à arriver et elle regardait ça de son coin sombre. Des hommes encapuchonnés ? Humm certainement des recherchés ceux là. Rien d'étonnant pour la rouquine. Bientôt ils seraient près de l'église et de là où elle était, elle ne reconnut pas le brun qui voulait la mettre sur un bûcher.

De l'autre côté, elle vit arrivé un autre groupe et elle reconnut sans difficulté Louis, le rouquin pendu à son bras et Nico. Elle ne put retenir une grimace. Bordille, elle qui pensait qu'elle avait tiré une croix dessus, avait mal de les voir comme ça, si proche. Le rouquin lui avait bien « volé » son oncle et elle avait vraiment du mal avec ça. Possessive la rouquine ? Bin oui, vous ne le saviez pas ? Et puis pourquoi étaient-ils habillés pareil d'abord ?

Elle se colla un peu plus contre le mur, fermant les yeux et essayant de faire partir ce sentiment qui l'envahissait. Elle donna un coup de poing dans la pierre en retenant un juron. Elle n'aurait pas dû venir, mais maintenant qu'elle était là, autant allée jusqu'au bout et regarder ce fichu mariage comme elle en avait l'intention. Elle devait aller de l'avant et regarder la cérémonie entièrement, serait sa délivrance à elle, pour pouvoir peut-être pardonner un jour.

Tout le monde n'était pas là, elle allait donc attendre encore dans sa rue sombre, les laissant entrer et elle irait après. Elle chercha du regard si elle ne voyait pas Seth. Lui au moins, lui ferait oublier tout ça. Pourtant elle devait se reprendre, elle avait tiré un trait sur le rouquin dès qu'elle avait su, alors autant ne pas s'en préoccuper et les laisser à leur joie. Elle chercha encore le blond à qui elle « devait » quelque chose, sans le voir. Sourire qui s'étira aux coins des lèvres ... Bientôt ... Mais où était-il ?

Du mouvement, encore et toujours, mais un peu plus près de l'église cette fois-ci. Une femme rousse, tout comme elle. Elle la voyait marcher dans sa robe verte, couleur qui au demeurant allait très bien aux rousses et entrer dans l'église. Combien de personnes encore étaient invités ? Et son père quand allait-il arriver ? Elle avait envie de le voir, ne serait-ce que pour se rassurer qu'elle faisait bien.


______________
Le_g.
Entrée de la cathédrale, on respire.

A moi
A la folie dont tu es la raison
A mes colères sans savoir pourquoi
A mes silences et à mes trahisons
Quelquefois *


Bras dessus, bras dessous avec son cousin, ils se soutiennent et ça donne un truc peu banal, trois pas en avant, deux en arrière, trois pas sur l’côté, trois pas d’l’autre côté. Y’a pas à dire, ils sont dans un bel état, les deux larrons. Entre les restes de la veille du roux, la pipe de chanvre, et la filante du brun, c’est la grande forme.

Avant d’arriver en ville, ils s’arrêtent quasiment à chaque bosquet, mais l’avantage, c’est que plus ça va, moins il y a de paquet livré, et pour cause, il n’a rien avalé, Le Gaucher, depuis le p’tit tour dans l’eau. L'anxiété de Louis se lit sur dans les bosquets du chemin, se demandant si sa déesse va pas le planter, ou plutôt les planter là, lui et Lest...

Ils s’approchent du parvis, en compagnie des hommes du campement, et il sourit en voyant les encapuchonnés, allant saluer celui qu’ils encadrent, lui donnant une accolade amicale.


Bonjour Tonic ! Merci d’être venu. Ca m’fait plaisir de te voir. Tu connais Lest, et notre belle va pas tarder à arriver.



Pendu au bras droit du gaucher d'un côté et solidement accroché a sa bouteille de whisky de l'autre , Lestat ne savait plus comment se tenir debout. Ses jambes semblaient vouloir en faire qu'a leur tête et se qui pouvait passer pour une accolade d'amoureux n'était pas moins une façon pour ne pas s'étaler sur le parvis. Le rouquin avait la nette sensation de se trouver a bord d'un bateau. L'estomac au bord des lèvres. Sans trop vraiment se demander le pourquoi du comment, il chantait a tue-tête.

Je préfère l'amour en mer
C'est juste une question de tempo
Je rêve d'un long voyage sur un rafiot
Je préfère l'amour en mer
Je me laisse aller sur les flots
La marine en est fière, Cap'tain Némo oupsss poiscaille?
Bâbord, Tribord olééé

Je danse balance, entre Andrea Et Louis
Je tangue sa tourne ca c'est la faute au whisky
Je rêve d'm'les faire sur l'autel sous les vitraux
Je crie galère ptéé dans l'benitier y a qu'del'eau


Sourire éméché,il salua ca et la les vagues connaissances, la vidange des tripes ca c'était fait,mais l'envie de pissailler lui fendait le crâne.




On l'avait prévenu la Chiasse : " tu verras beaucoup de monde, et t'auras le temps de parler à personne, ça passe trop vite". Et c'est presque ça, elle voit beaucoup de monde, mais elle ne VEUT parler à personne. Elle cherche juste du regard ses deux L.
Dans sa tête, c'est le bordel et c'est rien de le dire. A l'extérieur, ça se voit un peu, elle passe son temps à faire demi tour pour s'assurer que la Brebis ne s'est pas ramassée, elle a Victoire dans les bras donc... Sa main droite vérifie que le chignon est toujours là et bien en place - des fois qu'il se serait envolé-, et la gauche lève le jupon pour pas qu'il soit trop sale à l'arrivée. Elle en vient même à penser que l'été, au moins, la route serait plus propre. Un sourire se dessine, la voix de Lestat se fait entendre, et même si les esgourdes en souffrent, c'est bon signe. Les azurés balayent la place, appelé comme c'est original - "place de de l'église".
Un grand soupir fend l'air. Ils sont là.


Post écrit à 6 mains :

Andréa
Lestat
Louis
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