[rp semi ouvert] Le hasard est merveilleux...

Lglvh

Il est marrant son amant de tourner les talons les laissant encore une fois seuls. Mais ca en vaut la peine.
Déjà simplement pour voir ce corps musclé et viril de mâle parfait qui s’éloigne, démarche certaine et gracieuse à faire pâlir d'envie le jeune valaque et quel spectacle celui de belle brune se débattre pour enfiler sa houppelande, Qui sait ? Peut-être qu’elle n’y arrivera pas et devra se promener nue toute la journée. L’idée ne lui effleure pas l’esprit que éventuellement elle aurait besoin d’aide…Pis quoi encore ? La courbette et le cirage de chausses ?
Faudra repasser hein !

N’empêche qu’il ne peut pas détourner le regard d’elle. Il la voit s’approcher. Bordasse, elle va faire quoi cette fois ? Me griffer, me mordre m’arracher un œil, me couper les c…

Uhmmm

une main qui se glisse derrière sa nuque, des lèvres douces qui se pressent contre les siennes, c’est bref mais c’est grisant. Il ne résiste pas a l’envie de se lécher les babines, ne perdant pas une miette de ce baiser agréable, sucré et surprenant.

Mouai, j'comprends toujours pas.
Mouais, pas terrible.

On est bien d’accord, Déa, mais qui est le plus chieur des deux ?

Une envie un peu folle…mais elle a commencé la premiere, il ne veut pas lui laissé le dernier mot. Avec toute son audace de ses 17 hivers, le gamin lui empoigne le menton et s’amuse à venir la mordiller.

Un soufflet lui pique la joue, pas un de ceux qu’on a envie de rendre et qui vexe, mais plutôt un de ceux qui déclenche une sorte de guerre des étoiles intergalactique à l’intérieur des braies.

C’est avec délice qu’il passe sa main sur sa joue rougissante. Une déesse, Louis n’avait pas menti…

S’pèce de folle ton mi amusé mi grognon

Elle s’éloigne rapidement, il reste en retrait un instant, admirant la méduse, bien plus douée à la marche élégante qu’aux gammes qu’elle truffe de dièses à tout bout de champ.

Il reprend ses esprits, son sabre laser (oui bon hein !!!) bien échauffé et tel lest vador, démarche fière et conquérante
…ahem la talonne de prêt tandis qu’elle se dirige vers l’auberge indiquée par le gaucher. Il effleure son bras, relève le nez et gratifie beau brun d’un large sourire suivi d’un clin d’œil

Alors, Déa on rentre ou on campe la ?

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Le_g.

Tout en se dirigeant vers l'auberge, il avait juste tourné la tête pour voir s'ils suivaient. Le baiser, il ne l'a pas manqué, et la jalousie lui vrille les entrailles. Pourquoi il en arrive à être jaloux ? Parce qu'il voit Lest et Déa ensemble et qu'il est possessif, c'est à lui. Pourtant, en hédoniste qu'il est, sa jalousie, il la maîtrise. Rien, il ne montre rien, ce petit poison ne faisant que rajouter du piment à leurs relations un brin, presque pas, un tout petit peu particulières. Bah quoi ? C'est pourtant simple non ? Arf, vous trouvez pas ? Bah rassurez-vous, lui non plus, mais ceux qui le connaissent savent qu'il n'a jamais pu faire simple dans sa vie privée. Il n'y a qu'au niveau professionnel que ça va encore à peu près, à savoir que pour le moment, il fout rien, donc forcément, ça va bien. Le glandeur ? Nan, mais il est entre deux, sans savoir s'il prend les armes pour un côté ou l'autre de la fameuse barrière. Il attend de voir d'où viendra le vent. Il en est là de ses pensées quand la chiasse arrive près de lui. Il lui sourit, et la prend par la taille.

J'pensais qu'on pourrait manger dans la chambre, histoire qu'on puisse... discuter, loin des oreilles indiscrètes.

Il lui mordille la lèvre inférieure, dans un baiser fougueux, affamé, lui murmurant : 'fin si tu veux bien.

Le sourire de Lest, le corps de Déa, il est en ébullition, il tire le rideau de la fenêtre et les regarde, puis lorsqu'on leur apporte ce qu'il a réclamé, il remercie d'un signe de tête, file une bourse bien remplie et referme la porte à clés.

Vous avez faim ?

Sans attendre, lui même se met à table, dans le bout, avec une chaise de chaque côté, la petite table est parfaite, chacun sur un côté, leurs jambes se frôleront. Il esquisse un sourire, pas qu'il avait calculé ça, mais disons que le hasard fait bien les choses.
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Andrea_

Il n'y pas qu'L et Elle qui marquent leur territoire, L ne peut s'approcher d'Elle sans la prendre par la taille, chose qui amuse la Belle. Elle en profite d'ailleurs, glissant une main au bas des reins du Brun, parce qu'y a pas d'mal à s'faire du bien

J'pensais qu'on pourrait manger dans la chambre, histoire qu'on puisse... discuter, loin des oreilles indiscrètes.

Bin voyons, tu nous amènes moi et ton amant dans une chambre, et t'essayes de me faire croire que.... Hmm et ce baiser, c'est une façon de discuter aussi je suppose ? Bon, puisque tu le dis, autant qu'on parle correctement...
La Chiasse enlace Louis et répond à son baiser avec un enthousiasme non dissimulé, surtout que le Roux se ramène et que ça lui rappellera qui est le couple dans l'histoire. Ouaip, la Belle compte les points.

'fin si tu veux bien.

Ça sent le traqu'nard à plein nez, pourtant...

J'exige...

Oui, c'est ainsi depuis la nuit des temps, la Colombe ne veut pas, elle éxige. Elle exige qu'on ferme la porte, elle exige qu'on " discute", elle exige... Elle exige.
Mais le Brun prend tout le monde de cours. Parce qu'après avoir tiré les rideaux de la fenêtre, elle ne s'attendait pas à ce que Louis se mette réellement à table. Pourtant, Monseigneur Louis Track se met en bout de table et attend visiblement que les deux autres fassent pareil.
Petite moue de la Colombe qui s'y " voyait déjà".

Vous avez faim ?
Oh oui... Très faim... Mais...

Mais j'pensais pas qu'on allait manger solide, si tu vois c'que j'veux dire. Pourtant la Colombe se glisse sur une chaise, et empoigne ce qui ressemble à une fourchette avant de piquer un morceau de viande. Un regard vers Lestat, puis vers Louis, puis plongée des mirettes dans l'assiette -façon de parler-

ÇA risque pas d'se muscler et d'dev'nir un homme si ÇA mange pas.

Comment ça c'est moche de faire comme s'il était pas là ?
En attendant les pieds de la Belle quittent ses chausses et se mettent en quête des jambes de Louis. Seulement le Roux a pris place et il y a désormais quatre jambes en plus des siennes. Plouf... plouf... Ça sera ta jambe que je caresserais du bout..du... pied.
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Le hasard est merveilleux...

Andrea_

Y en a qui doivent chercher pendant des heures pour proposer un plan foireux, une idée débile ou simplement pour poser une question bête. Et puis y a ceux chez qui ça vient naturellement. Forcément, la Colombe pense être parfaite, mais tout le monde sait qu'elle fait partie de ceux qui cumulent les "idées à la con".

Ça peut être une petite chose futile du genre " à ton avis, il fait chaud ?", alors qu'un simple coup d'oeil dehors lui aurait suffit pour avoir la réponse, parce que oui, Andrea, quand la neige recouvre le sol, il fait rarement très chaud. Ça prend aussi la forme de " détails", comme le fait qu'elle a toujours voyagé sans carte alors qu'elle sait que son sens d'orientation est à peu près le même que celui d'un chat dont on aurait coupé les moustaches. Et puis, puis il y a le schoses qu'elle fait et qu'elle regrette plus tard. Comme cette idée débile d'aller se laver dans le lac qu'elle vient de voir sur son chemin.

Sa fille sagement endormie, elle profite d'un moment de calme pour sortir. Le soleil tente une percée entre les nuages, et les rares rayons qui s'en dégagent se reflètent sur l'étendue d'eau, il n'en fallait pas plus pour appâter la Chiasse. Et si vous pensiez que les volutes de fumées s'échappant d'entre ses lèvres auraient eu raison de cette idée débile, c'est que vous ne connaissez pas la Colombe. Tel un petit poucet elle sème entre le lac et sa roulotte les habits qu'elle portait. La cape est délacée et lâchement abandonnée sur l'herbe encore humide. Les chausses valsent sur les côtés et lentement, sur un corps recouvert de chair de poule, glisse sa houppelande. Ses cheveux retenus en hauteur par un vulgaire ruban sont libérés, et enfin les orteils rejoignent l'eau.

Humpf.

Et à voir les lèvres de la Colombe, elle est plutôt fraîche. Elle aurait bien fait demi tour si les paroles de ses amis ne résonnaient pas dans sa caboche : " c'est bon pour la peau d'orange". Et ça, ça nous motive même la pire des faignasses. Si c'est bon pour la peau d'orange, c'est bon pour la Colombe, qui, retenant son souffle s'immerge complètement, la tête ressort de l'eau, bouche formant un joli "O"

Froid froid froid froid ! Berdol, c'est g'lé !

Bin sûr, elle -comme nous- a bien une petite idée pour réchauffer un peu l'eau, mais même sa vessie est endormie. Non, vraiment, elle ne va pas rester longtemps.
Allez Déa, une p'tite chanson pour t'réchauffer ?
Allez... Et après, tu sors !

Il était deux amants
Qui s'aimaient tendrement;
*frisson*
Ils étaient heureux
Et du soir au matin
Ils allaient au turb...froid! turbin !
Le coeur plein d'entrain.
A l'atelier, les copines lui disaient:
"Pourquoi tu l'aimes tant, ton Dudule ?
Il est pas beau, il est mal fait";
Mais elle, tendrement, répondait:
"Z' en faites pas, les amies,
Moi c' que j'aime en lui...

C'est la GROSSE pine à DUdulllllleuh!
J'la prends, j'la...

Y a quelqu'un ?

Dites moi pas qu'y a quelqu'un ?!
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Lglvh

Ses braies lui posaient un réel souci de confort, elles devenaient vraiment trop étroites. Pas une donzelle à se mettre, ni sous la dent, ni sous la main ni sous la couette.
Son amant, occupé à gambader a travers la campagne bourguignonne et couver le petit saligaud qui lui servait de fils, il ne reste plus qu’à se rendre a l’évidence, ou il muscle sa main ou se sera la famine. Mais comme il était flemmard et préférant que quelqu’un d’autre le fasse à sa place. un bain revigorant s’imposa.

Pendant que les autres siestaient, le lascar prit la direction du lac. Ni d’une ni deux ni de trois d’ailleurs, il tomba la chemise, zut, la chemise que « il » lui avait volé, donc il tomba le gilet, les braies, les bottes, les bas tralala,

Flexion extension quelques moulinets des bras et…..

Ploufffffffff

Ha,dedjou le froid commença à lui mordre méchamment la peau, il en eut le souffle coupé. Il sentit ses ardeurs s’évaporer, sûr qu’a ce moment précis, il aurait fallu un fond de bouteille pour apercevoir popole. Quelques brasses coulées et il replongea histoire de se laver les cheveux par la même occasion. Fallait pas abuser de l’eau quand même, ca abime la peau, tout le monde le sait ca. Donc le prochain bain serait……dans très longtemps

C'est la GROSSE gloup gloup pine gloupà DUdulllllleuh!
J'la prends, j'la...gloup glouuuppp

Mais dites moi un peu, ca leur prend souvent de pousser les chansonnettes aux truites ? Et puis après on aura quoi ? Des vaches qui pondent des œufs ? Et bordel, même les bulles en étaient désaccordées, une morue qui fait des vocalises ?

Crachant l’eau du lac, et émergeant son crâne roux des flots, il chercha autour de lui.

Et puis parait que les poissons y bai*** dans la flotte.

A défaut d’un poisson, pas mon ailleul, vlaad tepes le premier de la lignée des Voncarstein, ca ressemble plutôt à une sirène ca. Un visage légèrement rougi par le froid, des yeux limpides, encore plus bleu que le bleu lui même une bouche à en faire pâlir la madone et les saint

Je m’en va t’en foutre d’la pine à Dudule moi. T’veux po plutôt celle d’’Statat ? Uhmmm

A en croire les pirates, les sirènes sont là pour attirer les mâles dans les abysses et leur dévorer la…..
Non mais faut pas croire tout se que raconte, ces noyés du ciboulot parce que forcément qu’en restant a longueur de temps en pleine mer..ca noye le cerveau
Petit doute tout de même, Lestat pique du nez juste pour contrôler si la créature possèderait une queue de poisson ou pas.

Et la, mais la..Mais ralalala, deux paires de longues jambes qui s’agitent comme un poulpe. Il tend la main pour toucher la vision paradisiaque si s’offre à lui. Il reste là, luttant contre la pression qui se fait contre ses poumons. Il se délecte du spectacle..Maman pardonnes moi mes péchés, mais la, mais la rooo lalalalala., et dire qu’il pensait que ses envies de friponneries allaient s’envoler avec la température glaciale des eaux…Bin les doigts dans l’œil jusqu’au coude le Lestat.

Suffocant il revint a la surface et dévisagea demoiselle belles jambes Crachant et haletant il lança en claquant de la mâchoire

Heyyy ‘lut mam’zelle, t’es charmante, ca t’dit un thé a la menthe ?

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Andrea_

Et si, y a quelqu'un. Soupir Chiassique. C'est que nous avons à faire à une perle m'sieurs-dames, Le genre de personne qui à la fibre poétique, à n'en point douter.

Je m’en va t’en foutre d’la pine à Dudule moi. T’veux po plutôt celle d’’Statat ? Uhmmm

Non, elle ne répondra pas, à vrai dire ça d'mandait pas spécialement de réponse si ? Si... Mince, c'est que si elle répond, elle va pas être très agréable. Déjà qu'elle rage de pas avoir pu se baigner tranquillement, constatant avec effroi que le pélos qui vient la déranger, en plus d'être très " fin", est ... Roux. Et oui, y a vraiment des gens qu'ont la poisse collée au cul. Encore un soupir Chiassique qui se contente de lever les yeux au ciel, et croyez moi, vaut mieux qu'elle s'en contente. L'homme fait sa petite visite sous l'eau et la Chiasse le suit des yeux, elle a pas un seul fringue sur elle, et si elle le prend en flagrant déli d'mattage, elle se promet de lui en coller une. Le soucis c'est qu'elle crève de froid, que jamais Robert et Deniro n'ont été aussi fiers et fermes -au moins un truc que le froid rend beau, hahin Lestat-.

Admirant la chevelure Rousse - mais bien roux hein, pas roux foncé, ou brun avec des reflets, non non, bien bien roux- sous l'eau elle se surprend à penser le noyer. Elle s'approche de lui, s'imaginant lui choper la tignasse et lui maintenant la tête sous l'eau, les bulles remonteraient à la surface dans un flot désordonné, pour finalement se tarir et la belle abandonnerait là le cadavre du Roux, qui flotterait un peu, avant de finir bouffé par les truites saumonées, ou les carpes, ou les ragondins qui pouvaient vivre ici. Sauf qu'il remonte de l'eau avant même qu'elle ne commence. Et qu'il fait une nouvelle fois preuve de son don de poète.

Heyyy ‘lut mam’zelle, t’es charmante, ca t’dit un thé a la menthe ?

Balançant un regard dédaigneux à Lestat, elle l'ignore et se rapproche du rivage. Lui répondant en lui tournant le dos

Hey, Si t'approches encore ta bouille, que j'te mords les coui....

La Belle éclate de rire -elle aussi, elle sait rimer- alors que le soleil lui illumine le bas des reins. Balançant bien comme il faut son séant, elle saisit sa cape et s'y enroule avant de se retourner pour regarder de nouveau celui qui bientôt va perdre une coucougnette -ou les deux- s'il reste encore dans l'eau.

Tu m'files des frissons rien qu'à causer d'pisse mémère, j'ai du chouchen, si t'arrètes de jouer l'apollon on peut p't'ètre partager un verre.
J'oubliais, tu t'r'habilles, les roux c'est d'jà limite quand ça enlève la capuche, alors sans braies j'ose pas imaginer.

Ouaip, j'ose pas imaginer mais j'vais mater, faut quand même pas déconner.
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Lglvh

Elle lui avait tourné les talons, l’aspergeant copieusement de ses battements de pieds.

Ohh !!! J’me suis d’ja lavé les ch’veux m’rci !!t’pourrais faire gaffe sans blague

Il pataugea derrière elle tel Saturnin dans sa mare, il faillit se mettre a coin-cointer, mais un canard roux, ca risquait de faire fuir les habitants du lac

]Hey, Si t'approches encore ta bouille, que j'te mords les coui....

Bin voyons, la belle si tu crois que je suis assez benêt pour promener mes roubignoles sous ton nez et non tséé je ne les ai pas au milieu du front, mais trémousses toi juste encore un peu et ton séant de déesse connaitront la pointe de mes dents

Non seulement la sirène a de la répartie, mais en plus elle n’a pas l’air impressionnée, et nullement gênée par leur nudité réciproque. Ohh malheur, les petits bourgeons fièrement hérissés disparurent sous une méchante cape. C’est qu’il les aurait bien fait fondre à coups de langue lestatienne

Tu m'files des frissons rien qu'à causer d'pisse mémère, j'ai du chouchen, si t'arrêtes de jouer l'apollon on peut p't'ètre partager un verre.
J'oubliais, tu t'r'habilles, les roux c'est d'jà limite quand ça enlève la capuche, alors sans braies j'ose pas imaginer.

Pas besoin de ca,tu me fais frissonner rien qu'à te regarder

Un bon point pour toi, fillette. T’as de bons goûts, et euhh moi un apollon ?mmmhhh j’dirais plutôt Arès direct’ment descendu de son char, épée scintillant de mille feux.

Bien prétentieux,mais lestat humble ca ne serait plus lui n'est ce pas?

En parlant d’épée, il baissa les yeux vers sa sienne.Mouais, un peu dépité quand même, elle aurait pas pu se baigner en été celle-ci ?

Il chercha ses braies et les enfila promptement, chose très compliquée quand on est mouillé et engourdi par le froid. Il s’ébroua pour essorer sa longue chevelure .Il abandonna toute tentative de remettre les bas. Il s’assit a terre, agita ses doigts de pieds dans le vent.Haa comme c’est marrant, ils sont presque bleus et je les sens plus !

Il prit son temps pour reluquer, admiré, baver, sur la silhouette gracile offerte a ses yeux. D’la bonne chaire. Ce n’était pas une de ces vulgaires gueuses bas de gamme autant fraiches et odorantes qu’une poignée de crustacé. Et puis qui sait, elle avait peut être des écus a profusion, la fille. Si ca se trouvait, il allait pouvoir remplir sa bourse tandis que peut-être, elle lui viderait celles qu’il avait mis au chaud dans son futal.
Il se frotta le nez, se gratta la barbe, fit tournoyer sa chevalière et s’étira

Alors c’chouchen, il arrive ou faut l’siffler ?

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Andrea_

Un bon point pour toi, fillette. T’as de bons goûts, et euhh moi un apollon ?mmmhhh j’dirais plutôt Arès direct’ment descendu de son char, épée scintillant de mille feux.

Bin voyons Lestat, tu t'es pas regardé dans une glace depuis quand? c'est pas la modestie qui t'étouffe en tout cas et...

La fillette t'emmerd' au passage, on n'a jamais vu un Arès Roux, ça s'saurait, et surtout, on en aurait pas fait tout un char

Par contre, ton épée qui scintille de mille feux, tu vois, j'la regarde, et j'suis plutôt d'accord avec toi, si j'avais pas accepté les conditions d'un Brun, y a de grandes chances que j'aurais demandé un combat personnel... Bien qu'avec le froid, j'aurais sans doute gagné. Oh mais... Merd', l'eau était si froide que ça?
Les yeux d'aciers lorgnent allègrement le rouquin. Le voir se battre avec ses braies est un sacré spectacle, mais qui va gagner ? Elle le reluque alors qu'il s'ébroue, c'est qu'on dirait presque un chaton tombé dans un baquet, l'animal. Et vas-y que j'm'assoie, que je fais danser mes orteils, et que je mate la chataîne.
Tu voudrais pas mes yeux aussi ?
La belle lève les yeux au ciel, qui c'est qui lui a chié ça et qui l'a pas r'couvert ?

Alors c’chouchen, il arrive ou faut l’siffler ?

Stop. Arrêt sur image.
Vous avez compris comme moi ?
Mais oui, c'est bien ça, l'homme croit que la Colombe est à son service.

Tu peux tenter d'le siffl...

Et enfin ça monte au cerveau. Mais on lui pardonne, il fait froid, elle est... Bon ok, je vais pas lui chercher des excuses, parfois, les informations mettent du temps à monter au cerveau. Mais une fois que ça y est, une demi seconde et elle est traitée.
C'est peut être pour ça que son visage se crispe, qu'elle envoie valser sa cape -oui elle est nue, mais y a des choses plus importante- et qu'elle se jette sur le Roux, poing levé. Entre deux lancés d'poings, on peut entendre...

Tu l'as brigandé ! Tu lui as piqué sa bague, rends moi ça, s'pèce de suppot d'Satan

Alors là mon coco, c'est dommage pour toi, la chevalière là, bin j'la connais, et j'connais trèèèèès bien c'lui qui la portait.
Mange, mange mes coups et ma rage, parce que j'suis motivée mon grand !
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Lglvh

Le ciel s’abattit sur sa tête, et ce n’est pas qu’une expression.

Soudainement la brune devint déchaînée. Le goût métallisé du sang remplit la bouche du rouquin, une douleur, le tiraillement de la lèvre qui se fend contre les dents..Mais c’est qu’elle était en train de lui esquinter son beau visage, la sirène.

Tu l'as brigandé ! Tu lui as piqué sa bague, rends moi ça, s'pèce de suppot d'Satan

Il vit rouge !!! Il poussa un beuglement hystérique à briser les tympans et à déclencher des crises d’épilepsie.

Il se leva tant bien que mal, lui empoigna les cheveux et la secoua sans ménagement, lui administrant la plus cinglante des paires de claques

C’est à moi !!!! C’est ma bague !!! Essaie seul’ment de m’la prendre et jt’estrourbille !!

Ne se contrôlant plus, il l’a jeta a plat ventre au sol et s’aplatit sur elle. Il l’immobilisa et lui enfonça la tête dans l’herbe gelée. Il tripatouilla sa ceinture à la recherche de sa dague.Et mer***, il ne l’avait pas remise après le bain.

Tremblant de rage, il sentait quelques gouttes de sang perler de sa bouche. Il cracha un long filet rouge qui vint colorer le sol.

Les yeux dilatés sous la colère, les naseaux tremblants, il haletait contre l’oreille de la brune. Il réalisa qu’en fait, la demoiselle était nue. Sa peau collait aux braies mouillées de Lestat. Il grogna faisant pression de son corps sur celui de la fille.

J’m’en va t’apprendre à vivre, toi.

L’idée sadique de la posséder vint germer dans son esprit. Il réfléchit a la meilleure façon de la lâcher d’une main afin de se débraguer et puis il tiqua.

Attends Lestat, tu fais quoi la ? Tu ne vas pas faire ca quand même

Maudite petite voix de conscience

J’vais m’gêner, tient. Elle est offerte a moi, la..Comment résister ? En plus elle veut m’voler ma bague et elle m’a frappé..J’en ai tué pour moins qu’ca !!!

Résistes Lest, tu n’es pas si mauvais que ca dans le fond. Laisse la, se n'est qu'une jeune fille sans défense…

Sans défense,mon c** t'as vu ma tronche?

Un truc fit qu’il préféra suivre sa conscience plutôt que ses bas instincts. Il se contenta de lui mordre l’oreille, doucement, un peu plus fort et de marmonner

J’vais t’lâcher, la p’tite.J’vais m’lever et tu vas t’calmer. Tu m’tapes plus et tu touches pas a ma chevalière, parque la, j’te jure sur la tête d’celui qui m’l’a offerte que j’te vide de tes tripes et t’donne a bouffer aux poissons,parole d'Lestat d'Lioncourt

Il la lâcha d’un coup, s’écarta d’elle et la toisa en se relevant, sourire carnassier
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Andrea_

Jamais elle n'aurait parié qu'un Roux se défendait si bien. Sûrement parce qu'habituellement elle les attaque par derrière. Pas par lâcheté non -oh non pas d'ça chez nous-, simplement pour pas voir leur cheveux de feu se dresser, les yeux de poissons-lune s'éxhorbiter et... Et parce que quand on est une fille et qu'on s'attaque à des hommes, bah on fait comme on peut. Pis c'est plus simple pour leur mettre une plume dans l'c... nah!
Sauf que là, la chataîne n'a pas réfléchit, elle a vu la bague et s'est contenté de lui sauter dessus et le tabasser. Et c'est bon de voir sa babine lacérée, d'ailleurs c'est super rapide hein, mais elle sourit. Elle aurait bien imaginé plein de choses mais elle n'a pas le temps, la bestiole gueule un bon coup. L'a pas peur le mec, un cri comme ça, c'est un coup à dégueuler ses amygdales.
Par contre le fait d'secouer la Colombe par la tignasse, c'est une mauvaise idée. Une TRES mauvaise idée. Déjà parce qu'elle avait mis tout son temps pour les coiffer, ensuite parcee que ça fait vach'ment mal - comment ça c'est le but ?-

C’est à moi !!!! C’est ma bague !!! Essaie seul’ment de m’la prendre et jt’estrourbille !!

Oh mais allons y mon mignon, estourbille moi, j't'en prie.
Je..heu.. Ohé monsieur ?! On a dit estourbiller pas...
Ouaip, vous n'rêvez pas, l'mister tente un grimpage de Colombe en règle, suivit d'un broutage d'herbe pour la belle. Le temps de relever de la tête et de la tourner et voilà un joli mollard carmin qui se pose à quelques centimètres de son visage. Charmant !

Mais c'est que... C'pas si désagréable en fait, tu m'tiens chaud, tu me souffles à l'oreille, bon tu souffles comme un veau mais ça a son charme. Sans compter que tu...

J'm'en va t'apprendre à vivre, toi.

Tu m'fais une proposition indécente ? Uhuh

Crève sale clébard

La Chiasse craignant pour son derrière -et c'est peu dire!- se dandine, espérant faire tomber le Roux - et ne pas trop attiser son envie de " lui apprendre à vivre".
La Belle voit rouge, le mordillage d'oreille, c'est l'truc de trop.

J’vais t’lâcher, la p’tite.J’vais m’lever et tu vas t’calmer. T'as qu'à croireTu m’tapes plus et tu touches pas a ma chevalière, parque la, j’te jure sur la tête d’celui qui m’l’a offerte que j’te vide de tes tripes et t’donne a bouffer aux poissons,parole d'Lestat d'Lioncourt

Puis il s'écarte,se relève, laissant la belle nue comme un vers. Séant joyeusement offert à la vue de tous. Oubliant un instant sa dignité, elle oublie le passage " 4 pat'" pour se relever prestement, mâchoires serrées, et se poser, yeux rageurs, face au fameux Lestat.
Lestat... Là tout d'suite ça lui dit un truc.
Oui, ah mais OUI !
C'est... ah non. Fausse alerte.
Levant sa main opaline elle pointe le Roux d'un index accusateur -autant vous dire qu'elle n'a pas l'air fine-

J'te jure sur la tête de mon fils, que si tu jures encore une fois sur la tête de quelqu'un Oui, logique Colombienne j'te colle les glaouis dans la neige jusqu'à ce qu'elles tombent et que j'te les fais bouffer par le pif, claro ?

On saura jamais si c'est claro ou pas, la donzelle n'est pas d'humeur, et n'imagine pas un seul instant que le Roux puisse avoir obtenu cette bague de façon légale. De nouveau un démarrage en trombe, suivi d'un saut sur le Lioncourt. Tête du roux bien au chaud entre ses jumeaux, les jambes de la belle entoure son corps. Les mains Colombiennes aggripent la tignasse de feu, et la voix " suave et douce" se fait entendre.

JAMAIS, JAMAIS Lou' n'offre de bague à des hommes, c'pas son.. GENRE Chting ! Etincelle Colombesque. Si, c'est son genre, et le dernier en question c'était un certain.. Berdol, c'était un Lestat ! Le plus dur maintenant, pour garder une certaine crédibilité, c'est de continuer comme si on savait pas, tutututu RENDS là MOI, MAis donne moi ÇA ! BERDOL, c'MON Lou' !

Jalouse ? Qui a dit ça ?
Possessive ? Bin voyons.
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Le_g.

La missive de son amant en poche, il esquisse un sourire amusé, plutôt tranquille, sa lourde cape sur les épaules, il avance. La roulotte installée un peu plus tôt, son fils confié à un ami, le temps que, comme il lui dit : papa fait ses affaires, et il peut savourer un peu de temps avec Lest. Première chose à faire : le retrouver. Pas pour dire, mais le p'tit con est plutôt doué en la matière pour se perdre, ou pour... mélanger un peu les choses. Pour lui, tous les Monts se ressemblent, que ce soit Mont-Pellier, Mont-Elimar, Mont-Brisson, ou Mont-Luçon... Autant vous dire que pour donner un rendez-vous, il vaut mieux éviter une ville en "Mont". Pour ça d'ailleurs qu'ils ont décidés sur les routes... D'ici à ce qu'il confonde Bour-Gogne et Bour-Bonnais, il n'y a pas loin. Enfin, il trouve le campement de ses amis, sauf que bien sûr, il n'y est pas. Songeur, il connait les habitudes, donc direction un point d'eau. Chouchou aime l'eau froide pour calmer ses ardeurs certaines fois.

Il arrive enfin, et voit Lest qui se déshabille. Hum, spectacle dont il se délecte. et un matage en règle de la part de Louis sur Lestat, sur ce corps blanc, ses cheveux de feu, son dos, ses reins, ses... le reste quoi ! Ca manque un peu de muscles mais il va lui fournir de la viande, il va bien falloir qu'il prenne un peu en carrure le Lest. Une langue lui lèche la main... hein ???? Mais c'est quoi ça ? Il n'a entendu personne approcher, plongé dans sa contemplation.

Arraché à la vision idyllique, il regarde sa main, pas bien malin pour le coup, il aurait pu risquer sa vie, et de l'autre, il attrape le manche de sa dague, mais... c'est Hadès ? C'est donc que Déa n'est pas loin. Tout à la joie de retrouver son loup, il ne fait plus attention à ce qu'il se passe ou pas dans l'eau ou sur la rive, se baissant pour attraper son loup, et le flatter, le caresser, content de l'avoir retrouvé.

Pourtant, encore une fois, quelque chose vient perturber ce moment. A croire qu'il n'est que spectateur là, il n'a pas l'ombre d'un instant imaginé ce qui pouvait arriver... mais les cris, les voix, c'est bien connu de lui. C'est sa Chiasse qui s'occupe avec son Chouchou et à entendre les cris, c'est pas la délicatesse et les mondanités qui les préoccupent. Tapant sur sa cuisse pour qu'Hadès le suive, il s'approche des cris à pas feutrés. La conversation, oui oui, on appelle ça conversation entre brigands, s'échauffe un peu, mais bon, tant que ça crie, c'est qu'il n'y a pas de morts. Faut toujours chercher le positif partout, et le Louis, il le trouve où il peut, s'approchant avec un léger malaise quand même.

S'appuyant à un arbre pour observer la scène, il les regarde. Son amant sur sa future femme, sur le point de la faire sienne, voilà qui pourrait le faire bondir, du moins si c'était pas son amant, et surtout, s'il savait pas qu'il ressort de l'eau et que donc il doit pas tenir vraiment la forme olympique sous ses braies. Près à réagir, il s'approche et les regarde.

J'peux m'joindre à vous ?

Pas de bonjour, pas de fioriture, il esquisse un sourire en coin, et les observe.

J'vois que vous avez fait connaissance. Lest, Déa. Déa, Lest. Voilà qui est fait si vous n'aviez pas eu l'temps.

Sortant une nouvelle flasque d'armagnac toute neuve, bah oui, l'autre a terminé contre un mur en taverne du côté de Nevers, pas Nogent... Il l'ouvre et esquisse un sourire.

C'tente quelqu'un d'se réchauffer ? Y'a plus confortable que l'herbe glaciale pour des ébats.

Ouaip, jaloux un peu quand même, mais bon, moins que si c'étaient pas ces deux-là qui se retrouvaient là, dans cette position, devant lui.
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Andrea_

J'vous jure qu'il va morfler le jeune,la Chiasse est motivée, surtout maint'nant qu'elle se souvient de qui il est, croyez moi qu'elle y met tout ce qu'elle peut. Il se peut même qu'on entende des grognements, et même si ça fait pas distingué la Colombe s'en fiche. De toute façon, comment garder un peu de crédibilité quand vous venez de vous jeter à poils sur un homme juste parce que vous avez reconnu une bague ? On est d'accord, c'est trop tard.

Il semblerait pourtant, qu'entre deux envois de gnion dans la face du Roux, de griffures sur le haut de son dos et un coup de talon dans le séant, quelqu'un se soit approché.

J'peux m'joindre à vous?

Mais on est dans le coeur de l'action où on l'est pas. La Colombe elle fait rarement les choses à moitié. Là par exemple, elle est motivée à faire manger tout un tas de choses à Lestat, et croyez moi, elle s'applique. Le temps de balancer un

Ça dépend t'en veux aussi ?

Nan mais c'est vrai quoi, on est là, tranquillement en train de faire connaissance -on est brigand ou on l'est pas- et on est dérangé. La Chiasse continue de faire connaissance donc. A l'heure qu'il est, et à force de lui "caresser" la tignasse, elle commence à bien cerner le Lestat. Cheveux doux. Long. Bien vigoureux -pas comme le reste, qui à priori a vraiment froid, à moins que ça soit de naissance-. Aucun doute, l'homme prend soin de ses cheveux sur les épaules. C'est un homme Head and Shoulders*.

J'vois que vous avez fait connaissance. Lest, Déa. Déa, Lest. Voilà qui est fait si vous n'aviez pas eu l'temps.

Et le regard se tourne vers l'homme, cette voix... ARGGGGG ! Garde à vous !
La Chiasse lâche tout. Les ongles sont retirés rapidement du dos du Rouquin, ses cheveux sont lâchés, les jambes desserrées, la chiasse s'écarte un peu de Lestat et vire au pivoine. Sa main opalescente se glisse dans ses fils chataîns, signe de son mal aise. Son regard balaye l'horizon, des fois qu'elle y trouverait un trou de souris où se glisser hein, on sait jamais.et la Chiasse, qui a reconnu Louis file à sa rencontre. Oublié le froid. Oublié le Roux. Oublié la colère. Objectif : Lou' !
Et elle y arrive, se jetant sur lui, le serrant si fort qu'il pourrait en crever. Il fait autre chose ? Il ouvre une flasque d'Armargnac? Pas grave on s'en fou, on s'est pas vu d'puis un moment alors ce genre de chose n'attend pas.
La Colombe se laisse glisser le long de Louis et lui chope l'Armagnac avant de s'en envoyer une rincée dans le gosier. Les mirettes d'acier regardent Lestat, un peu de haut faut l'avouer, et,avec une voix un chouilla dédaigneuse...

Ah. C'est donc...ça.

Pour l'enthousiasme on repassera. Fallait pas non plus s'attendre à ce qu'elle déroule le tapis rouge. Elle ne dira pas qu'elle le trouve pas si moche que ça ni qu'en effet il manque de gras - et de muscles, surtout de muscles-.
Posant une main sur le dos de Louis, elle se serre contre lui, sûrement son instinct féminin qui lui dit qu'elle fait bien d'affirmer dès le début sa position. Y a peut être un peu de possession. Peut être. Et aussi le fait qu'elle est...
Nue? Comment ça j'suis nue ? Oh mais c't'un détail. 'fin...
Ouaip, le tout c'est de faire comme si c'était nor-mal. Y en aura bien un qui lui ablancera de quoi se couvrir non?

C'tente quelqu'un d'se réchauffer ? Y'a plus confortable que l'herbe glaciale pour des ébats.

C'tait pas des ébats. Pis il m'en a collé une et j'ai mal. Il a volé ta bague et...
Mais qu'est ce tu foues ici ?

La Colombe est mode combo gagnant, enchaînant des caractérisques improbables.
[mode Ronchon]
[mode Cafteuse]
[mode Capricieuse]
[mode Cafteuse Bis]
[mode Gestapo]

Bienvenue Louis...

* j'assume pleinement ce jeu de mot débile.

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Lglvh

Se faire asssomer par une poitrine parfaitement bien formée,quel homme n'en reverait pas.Il aurait probablement etendu sa langue si la furie ne s'était pas amusée a le griffer.Ma parole,une chatte en rogne c'était donc ca!
La colère le regagne,cette fois c'est sûr il va la noyer. D'abord, il lui happe la marchandise, ensuite il la balance a la flotte.

Sauf que quelqu'un vint troubler le calme et le silence....bah quoi on est si bruyant que ca?.
Le brun se trouvait planté la a les regarder, arrivant encore a sortir une boutade.C'est pas qu'il serait venu l'aider,mais non!!!
Tandis qu'il assimile :
J'vois que vous avez fait connaissance. Lest, Déa. Déa, Lest. Voilà qui est fait si vous n'aviez pas eu l'temps.

voila que ladite déa, toujours nue, dans les bras de son amant. non mais elle va l'avoir a l'usure celle la! En plus, elle se gêne pas pour pleurnicher,geindre, se plaindre comme toutes les donzelles quoi!

Et puis sa facon de le regarder, il la tuerait rien que pour ca. Il la fusille du regard ouvre le bec pour lancer un juron . Attendez...

dea dea...dea dea dea la dea? ta future femme? dea la colombe la dea de kalum?

bin p'tain!!! C'est po triste hein.

Il s'approcha d'eux se frottant les joues,l'épaule.

Content d'te voir Lou'

Large sourire
Il prit la bouteille, s'en servi une bonne rasade

Manqu'rait plus qu'tu boives tout

Il la pousse un peu et se tourne vers Louis.Il se hisse sur la pointe des pieds,lui murmure un t'arrives juste a temps,j'allais la servir comme casse-croûte aux truites.

Et voila le petit con qui ne resiste pas a l'envie de lui mordiller l'oreille et de plonger une main audacieuse dans les braies du gaucher.

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Le_g.

Déa : Ah. C'est donc...ça. C'tait pas des ébats. Pis il m'en a collé une et j'ai mal. Il a volé ta bague et...
Mais qu'est ce tu foues ici ?

Et Vlan, il se retrouve avec sa chiasse dans les bras, nue, entièrement nue... et il boude pas son plaisir hein. Après tout, vous auriez boudé vous ? Elle se jette sur lui, nue, dans la rue... ah bin non, dans les bois... mais c'est pareil non ? Pile là, il a un petit air dans la tête... Pas le temps de répondre, alors que trotte dans sa caboche un air étrange.

J'me présente, je m'appelle Louis
J'voudrais bien réussir ma vie, être aimé
Etre beau et intelligent
Puis surtout gagner de l'argent
Mais pour tout ça 'faudrait que j'bosse à plein temps

J'suis chanteur, je chante pour mes copains
J'veux jongler avec le feu et que ça tourne bien, tourne bien
J'veux écrire une chanson dans le vent
Un air gai, chic et entraînant
Pour faire danser dans les soirées de tous les brigands

Et partout dans la rue
J'veux qu'on parle de moi
Que les filles soient nues
Qu'elles se jettent sur moi
Qu'elles m'admirent, qu'elles me tuent
Qu'elles s'arrachent ma vertu(1)

Pas le temps de dire grand chose, il voit le regard qu'elle lance à Lest, et profite pour défaire sa cape et y envelopper sa Colombe, tout en la regardant, toujours aussi attirante, séduisante, sa belle.

Lestat : dea dea...dea dea dea la dea? ta future femme? dea la colombe la dea de kalum? bin p'tain!!! C'est po triste hein. Content d'te voir Lou'

La bouteille change de main, de Déa à Lest... et lui ? Bah il fait rien, attendons de voir la suite des évènements, non ? Parce que là, entre sa maîtresse et son amant, il est sur le grill, pas vraiment à la noce si vous voyez ce que je veux dire. D'ailleurs, l'inquisition-maréechaussée-armée-Déa est en marche. Vous l'entendez pas ? Lui si ! Et les piques et bravades de son éphèbe-amant-piquant-Lest pleuvent aussi. P'té, il savait que le royaume était petit, que tous les brigands se connaissent entre eux ou presque, mais là... C'est fort. La situation dont certains rêvent mais qui est son cauchemar au Gaucher : sa maîtresse et son amant ensemble, et qui plus est, avec les coups, morsures et j'en passe qui volent dans tous les sens.

Lestat : Manqu'rait plus qu'tu boives tout t'arrives juste a temps,j'allais la servir comme casse-croûte aux truites.

Et voilà qu'il lui mordille l'oreille. D'une main, Louis enlace Déa, la prenant par la taille, de l'autre, une tape sur les fesses de Lest, et un bras autour de ses flancs.

Louis à Déa : Oui, c'est bien ce que j'ai cru voir. Ce que j'fous là ? Bah, et toi ? J'me promène, j'ai pas l'droit ? J'ai retrouvé Hadès au fait.Puis à Lest : Ma future femme oui. Et ce que j'ai vu était plutôt éloquent, un homme à demi nu sur une femme qui l'est entièrement.

Il esquisse un sourire taquin, puis les relâche.

Louis : Bon, et si vous vous habilliez, qu'on aille boire une chope et manger un repas ?

La main de Lest le fait sursauter.

Louis : Chiabrenna Lest ! T'as les mains gelées !

Puis il explose de rire, parce que là, bah, pour les ardeurs, faudra repasser, Lest vient de lui plonger des mains glaciales sur ce qui était bien au chaud et qui prenait vigueur. Du coup, bah, c'est plus trop la même chanson, la différence c'est que la température vient de baisser d'un bon cran, voire deux.

(1) Daniel Balavoine - LE CHANTEUR
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Andrea_

Là, je préfère prévenir, parce que c'est un grand moment, un moment comme on en voit peu. Asseyez vous confortablement et mettez vous à l'aise. A proximité de votre main droite, de quoi boire -modérément-, près de celle de gauche, de quoi fumer -fumer tue-. Sur le bide, posez un paquet de chips - L*ys, celles au vinaigre- et ouvrez bien vos mirettes.

dea dea...dea dea dea la dea? ta future femme? dea la colombe la dea de kalum?
bin p'tain!!! C'est po triste hein.

J'avais prévenu, c'est beau non?
C'pas tous les jours qu'on voit un Roux comprendre si vite. Bon remettez vous, la bestiole se rapproche des deux autres et la Chiasse sourit en coin. A le voir frotter ses joues et son épaule, on voit bien qu'elle l'a pas loupé, et rien que ça, ça lui redonne le sourire. Il serait presque craquant le Lestat., s'il était pas... Lestat.
Sauf qu'il prend la bouteille. Leurs salives vont se mélanger, du coup le visage chiassique grimace un peu. Si Lou' s'y met, ça sera la première fois qu'ils feront un truc " à tr...
Ah bin non, à priori on rentre direct dans le vif du sujet, le roux vire la chataine pour se rapprocher du brun -vous suivez?-. Ils sont pas mignons tous les trois ?
Rho Andrea arrête de regarder Lestat comme si t'allais lui sauter dessus, c'est pas correct !
Mais je rève, c'est qu'elle montre les crocs la Chiasse! -insortable?-.

La Belle ne relève pas les propos de Louis, lorgnant du coin de l'oeil l'étrange manège se déroulant autour de SON homme -et ouaiiiiii-. La petite claque aurait pu passer inaperçu si les braies du Rouquin n'avaient pas été mouillée. Le claquement est significatif et bizarrement, ce n'est pas de la colère qui monte au visage de la Colombe. Il fait chaud soudain. La Cape ? Ah oui, ça vient sûrement de la cape de Lou' qu'il vient de lui poser sur les épaules -ou pas-. La tête de la Belle posée contre le torse du Brun, elle voit un truc étrange sur le flanc du Lestat, et avant de crier à l'inquisition pour une malformation entrainant la naissance d'un troisième bras Rouquinesque, le balle reconnait le bout de doigt de Louis. Sursaut Colombien qui voit en réel, tout ce qu'elle s'imaginait depuis plusieurs jours. Ouai ça fait bizarre, c'est... bizarre. Ses mirettes se reportent vers le roux.

Sûr qu'c'est moins triste que ce que j'ai cru sentir contre mes fesses y a moins d'dix minutes hein...

Oui, je sais, c'est mal de s'attaquer à la virilité d'un homme, mais... Berdol c'que c'est bon ! Mais Louis s'éloigne, et la Chiasse, remarquant que c'est pas pour rouler une pelle à l'amant -ouf!- se détend un peu. D'ailleurs elle en profite pour souffler dans ses mains, pour les réchauffer -pas pour son sentir son haleine qui est super fraîche au demeurant-.

Chiabrenna Lest ! T'as les mains gelées !

Ouverture en grand des yeux Colombiens, qui -comme de par hasard- sont directement attirés par les braies de Louis. Forte de constater que le service trois pièces est momentanément livré avec un emballage bio-dégradable, à savoir les mains du Roux, la Chiasse se mord les lèvres. Se rapprochant de Louis elle le regarde et sourit. Pas le sourire niais hein, LE sourire. Celui qu'elle sort quand elle a une idée en tête et que cette idée ne sera pas sortie sous forme de soupirs - imaginez-.
Ce n'est que lorsque ses lèvres sont assez proches pour effleurer les jumelles du brun qu'elle lui souffle

En effet, j'ai... très...faim...

Mordillage de lèvres, regard genre " ça calme hein" pour le Roux, envoyé c'est pesé, elle file vers l'est -parce que c'est là qu'elle a "posé" sa robe, entraînant derrière elle le brun.
Le Roux ? Bin, il f'ra ce qu'il voudra...

Lou', Lou' Chéri, va falloir rapidement que tu prennes les choses en mains, parce que les deux autres, s'ils étaient des clébards, ils t'auraient pissé dessus pour marquer leur territoire.
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Lglvh

Elle a de la suite dans les idées la donzelle.Pas le temps de protester..comment ca j'ai les mains froides? Pis quoi, je peux pas les laisser la pour me réchauffer? Voila que miss méduse-qui-chante-hyper-faut-et-qui-cogne-plus-vite-que-son-ombre entraine son amant a sa suite dans un super déhanché a la waka waka médiévale. Il imagine la croupe sous la cape et en déglutit. 'Tain Lou'tu m'as dit qu'elle était très belle mais la c'est plus que...

Tssééé pretentieuse!!!!

Jaloux le roux,ouais un peu quand même,possessif? Il se frotterait bien sur Louis histoire de le faire mousser un peu,et puis après il se jèterait sur elle, pour lui montrer de quoi est capable un roux émoustillé..Mais zut!! Il déteste l'automne,ca le met pas en valeur.
Mais bon,c'est comme ca les donzelles,elles font jamais comme on voudrait. Aristote avait dû se tromper quelque part en les créeant.

Il sautille partout le gamin,pour recupérer ses habits. Il gambade derriere le couple

Non mais attendez moi!!!!!

Trois bonds,il les rattrappe et dans son agilité légendaire marche sur la longue cape qui traine a terre, denudant la déesse.

Oupsss désolé Déa, je suis un rien maladroit

Sourire de petit con,il pince le séant si mignon,et se sauve de l'autre côté,prenant le gaucher par la taille.

tu cuisines? Parsque j'ai la dalle, pis tu sais tata n'est pas la pour blablabla et Seth ne sait pas cuisiner et blablabla faim blabla soif blablabla sunt felicit vezi tu* *je suis content de te voir

Il s'enhardit et parle vite comme a son habitude quand il est nerveux, melangeant francais et valaque.

Profitant de son claquage de dents intempestif,il se colle contre le brun, un regard en biais vers la brune.Il aurait mieux fait de s'incruster entre eux, de un ca aurait fait râler et de deux ca l'aurait mieux réchauffer.

A l'abri sous l'aile de Louis,il observe Déa,c'est qu'il en serait presque honteux, La soeur de Kalum, nue,mince si lui a froid,elle doit être congelée. Dans un élan de grande générosité lestatienne,ahem levez les yeux au ciel des fois qu'il neigerait des betteraves, il lui tend son gilet,vu que sa chemise a disparu et ramasse la cape.

Tient la p'tite ,t'vas pas attrapper la mort quand même...
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Le_g.

Alors que les deux jouent à savoir lequel va s'attribuer le trophée, le Louis, il a vraiment l'impression d'être une marchandise. Mais qu'à cela ne tienne ! Prestance et charisme oblige, il va leur montrer qu'il n'est pas un bout de viande qu'ils vont se partager. Il relâche alors son bras autour de Lestat, et le taquine un peu.

Louis à Lestat : Ouaip, merci de pas me les transformer en glace. J'imagine ton état, mon p'tit glaçon.

Et esquisse un sourire en coin, profitant pour passer ses deux bras autour de Déa, sa chiasse, sa colombe, sa femme, et l'embrasse langoureusement, savourant de l'avoir nue dans ses bras, clairement, ça lui réchauffe certaines parties ça, après le passage arctique de Lest, il se retrouve sous les tropiques, en serrant sa chiasse, en lui happant les lèvres. Mais elle a décidé d'aller s'habiller, alors il la suit, et lorsque Lest les rejoint, ce sera un matage en règle des formes qu'il connait par coeur, il serre Lest dans ses bras et lui dépose un baiser furtif sur les lèvres, avant de se détacher de lui, pour tendre sa cape à Déa.

Louis à Déa : Tu devrais t'habiller, parce que là, j'vais plus répondre de c'qui s'passe dans mes braies sous peu.

Autrement dit, le loup est dans le bois, et la biche qu'elle est, que Lest, soit là ou pas, risque de s'apercevoir de l'appétit lorsqu'elle sera entre ses crocs. Il esquisse de nouveau un sourire, et leur montre une direction.

Louis : Par là-bas, il y a une taverne discrète, hors du village. On peut y manger et y boire en toute discrétion. On s'ra pas déranger, et on pourra discuter. L'patron m'doit un p'tit service. Pas pour dire, mais j'ai faim, et vous savez aussi bien l'un qu'l'autre comment j'peux être si j'ai le ventre vide.

Le sourire en coin, d'homme sûr de lui, de loup affamé, les regardant, en dit long sur le fait qu'il pourrait bien gifler le premier qui sera un obstacle entre lui et son assiette. Il termine d'aider Déa à s'habiller, jette un regard sur Lest, songeant qu'il faudra qu'il lui refile une chemise quand même, il va finir par être bleu de froid son amant. Mais bien décider à les faire un peu caguer, il se redresse et hop, il tape sur sa cuisse pour appeler Hadès et se dirige vers la taverne en question. On verra bien s'ils vont suivre, mais il a pas l'intention de se geler davantage dehors.

Quelques instants plus tard, ayant laissé son amant et sa maîtresse, parcourant la distance à grandes enjambées, il est devant la taverne, et y entre. Un simple signe de tête au propriétaire, et il va le voir, lui murmurant quelques mots.

Louis au tavernier : Un baquet d'eau chaude dans une chambre, trois repas, et pas de questions, comme d'habitude.

Sachant très bien que le silence est inclus dans le service, il monte dans la chambre indiquée, celle où il a déjà pu séjourner. Parfaite, elle fait angle, on peut sortir par la fenêtre, il vérifie que la charrette est toujours en dessous, et sourit, toujours aussi prévenant son ami. Plus qu'à regarder les deux autres, s'ils ont suivi, sa maîtresse et son amant et s'ils vont le rejoindre.
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Andrea_

Une bataille de gagnée, une !
Quand la Belle sent la cape glisser sur ses épaules suivie des excuses de Lestat, elle ne dit rien, se contentant de serrer la mâchoire et d'accentuer son déhanché. Lui foncer dans le lard aurait été une bonne alternative mais la situation est plutôt délicate, et la Belle n'a pas -encore- envie de voir si Louis oserait lever la main sur elle pour protéger son amant -pas encore hein, mais ça peut venir vite-.
Et ça fonctionne plutôt bien puisque...

Tu devrais t'habiller, parce que là, j'vais plus répondre de c'qui s'passe dans mes braies sous peu.
Peut être que... je n'demande que ça...

Large sourire de la Chiasse, les yeux brillent de malice alors qu'elle enfile sa houppelande. Mais... Mais il est bien connu qu'on peut gagner une bataille et perdre la guerre. La Colombe en fait son expérience alors qu'elle surprend son brun serrant le roux dans ses bras. Et le baiser, furtif peut être, mais baiser quand même. J'vous jure que sur papier, c'était super marrant, mais que de le voir en vrai, ça fiche un coup. Pas désagréable au demeurant, Un peu comme.... Comme quand on a très envie d'une houppelande, mais qu'on a pas les moyens de se l'offrir et que c'est votre meilleure amie qui se l'achète. Ouai un peu comme ça, vous êtes un peu jalouse, puis vous vous rappelez que vous faites quasiment la même taille que vote copine, et qu'pour pas vous perdre, bin elle vous la prêtera sûrment. En gros, c'est votre copine qui a dépensé, et vous en profité toutes les deux, c't'une chance hein?!
Mais la phrase de Louis la rassure, son regard aussi, aucun doute, s'il avait pas un truc qui l chatouillait, il l'aurait fait sienne là, tout de suite. D'ailleurs, c'quoi ce truc qui le chatouille ?

Par là-bas, il y a une taverne discrète, hors du village. On peut y manger et y boire en toute discrétion. On s'ra pas déranger, et on pourra discuter. L'patron m'doit un p'tit service. Pas pour dire, mais j'ai faim, et vous savez aussi bien l'un qu'l'autre comment j'peux être si j'ai le ventre vide.

Humm, tout s'explique, l'homme a la dalle.
L'homme affamé n'est pas des plus agréables, et c'est donc plutôt étonnant qu'il n'ai pas encore embroché les autres pour les faire cesser. Non, j'en rajoute pas. On a vu des matins où l'homme faisait des entrées en taverne sans la voir, se jetant sur un bout de pain, limite on l'aurait entendu grogner, alors qu'à peine heure avant elle était sa reyne qu'il honorait comme il devait. Ouai, l'Homme à l'estomac vide est à éviter. C'est donc avec un presque soulagement qu'elle le laisse s'éloigner, lui balançant un

J'te r'joinds. Qui sous entend que le Roux il viendra que s'il a envie, qu'elle ne va pas le forcer.

Frigorifiée et les lèvres bleues -comme ses yeuuuuux-, elle se contorsionne dans sa houppelande dont elle lace le corset -oui, c'est par devant- en s'approcheant du Roux. Les yeux d'acier fixent les mirettes bleues de Lestat. Puis le regard de la Belle se balade, se posant sur son nez, ses traits fins et... ses cheveux Roux. Et peut être parce qu'elle n'avait jamais regardé de si près, elle les trouve pas si moche ça finalement. Bon elle n'ira pas jusqu'à dire qu'il est beau, mais ... Mais l'est pas moche non plus voilà.
Cependant, y a un truc qui la chagrine, et elle n'aime pas ça. Rapidement elle se réhausse un peu, pos une main sur la nuque de Roux et l'embrasse. Assez pour qu'il puisse avoir un aperçu, pas assez pour qu'il puisse croire qu'elle apprécie. Parce qu'elle apprécie la Chiasse, différent de Louis, faut dire qu'il est plus jeune le gamin. Mais faut pas s'attarder non plus, sinon ça fait suspect alors la Belle se recule un peu, passe un doigt sur ses propres lèvres et lâche :

Mouai, j'comprends toujours pas.
Mouais, pas terrible.

Bin voyons, la Chiasse est soudain beaucoup plus calme, l'autre se lèche les babines, et c'était " pas terrible" ? La fierté les étouffera.
D'ailleurs, la Colombe est touchée dans son orgueil, pas terrible, pas terrible, bien sûr que si, c'était terrible..

Pourtant, j'ai pas rêvé, t'as bien tenté d'me foutre la langue dans le bec non ?
Rêves po trop la p'tite, tu m'tend tes lèvres faut bien que j'goute
Qu'tu goutes ? Tu déconnes là, t'attendais qu'ça, t'avais les lèvres qui criaient " vas-y bébé viole moi". Pitié fais pas ton coincé, pas avec moi.

Et il ne fera pas son coincé, le visage du Roux se pare d'un sourire aux coins de la bouche et elle résiste une nouvelle fois à l'envie de le gifler, histoire de... je sais pas moi, lui redonner les couleurs, ou bien simplement pour se soulager. Sauf qu'il approche sa main et qu'elle n s'enfuie pas. Sauf qu'il lui relève le menton et qu'elle ne l'en empêche pas. Sauf qu'il lui mordille la lèvre et qu'elle ferme les yeux un court instant...
Y en a pas beaucoup qui peuvent se vanter de s'être baigné nus ensemble, bagarré juste après et enfin embrassé, le tout en moins d'une demi heure. Ils l'ont fait. Mais faut pas déconner et avant de voir débarquer l'orchestre symphonique qui jouerait la marche nuptiale, elle se recule et cette fois, ne résiste pas à l'envie de lui caresser la joue d'un revers de main. En y mettant un peu d'élan, bien sûr. Ça claque un bon coup, ça nous soulage la Chiasse, et direction la taverne.

Mi figue mi raisin la Colombe. Ok elle a embrassé un autre homme que celui qu'elle va épouser. Mais est-ce que ça compte vraiment quand l'homme en question est lui même l'amant du futur époux ? -vous suivez?-
Pis.. il lui en a repris, nan moi j'pense que rien que pour l'équité, c'est bien.
Pis elle l'a giflé, mais ça c'est pour garder le contrôle. D'ailleurs si elle marche vite, c'st pour aller loin et ne pas en redemander, des bisous hein, pas des gifles -quoique...-

Pis...

Oh Lou' ! Comment ça va ? Tu... heu... On.. Je... Faut monter dans la chambre?
Ça fait longtemps qu't'es à la f'nêtre ?

Respire Colombe, Respire il a peut être rien vu.

Post évidemment écrit avec l'accord de Jd Lestat, qui a été seul maître de son personnage.

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Lglvh

Le_g.

Andrea_

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