Della
[Ce RP est un divisé du RP "Saigne-les, je peux, je peux ?", pour plus de clarté sur ce passage en particulier.]
Chaque chose à sa place et les cochons seront bien gardés, ou quelque chose comme ça.
La journée touchait à sa fin et Arutha ne s'était pas montré.
Ce serait pour demain, sans doute.
Même si dans le feu du moment Della aurai supporter qu'il soit là dans l'instant, elle comprenait parfaitement qu'il lui faille un délai pour venir jusqu'à Seignelay.
Della était beaucoup de choses mais certainement pas cruche ni obtuse.
Le reste du courrier était toujours là, qui attendait et la Duchesse s'en saisit.
Elle ouvrit une missive qui portait le sceau de Lorraine. Elle le reconnaissait car elle y avait vécu quelques années...Intriguée, elle l'ouvrit.
Citation:
De nous : Cassandre Louna de Leffe van Loos , duchesse de Lorraine Grand maitre de la garde de robe Impérial
A vous : Della de la Mirandole, Duchesse de Chartres ,Vicomtesse de Montpipeau , Baronne de Seignelay Dame de Railly et de Bréméan
Salutation
Je vous écris à ce jour non pas en tant que Duchesse mais en tant que Grand maitre de la garde de robe.
Sa majesté l'impératrice Adala ce rend dans une 15 ene de jour au couronnement du Roy d'Allemagne et souhaiterait lui offrir un cadeau .
Les Doigts d'or étant en surcharge et Attia des Julis non disponible je vous demande de bien vouloir m'accorder une demande de création à votre couturière Clarinha pour qu'elle puisse me faire le cadeau pour le Roy d'Allemagne.
En espérant une réponse positive je vous souhaites la bonne journée
Cassandre Louna de Leffe van Loos
Duchesse de Lorraine
A vous : Della de la Mirandole, Duchesse de Chartres ,Vicomtesse de Montpipeau , Baronne de Seignelay Dame de Railly et de Bréméan
Salutation
Je vous écris à ce jour non pas en tant que Duchesse mais en tant que Grand maitre de la garde de robe.
Sa majesté l'impératrice Adala ce rend dans une 15 ene de jour au couronnement du Roy d'Allemagne et souhaiterait lui offrir un cadeau .
Les Doigts d'or étant en surcharge et Attia des Julis non disponible je vous demande de bien vouloir m'accorder une demande de création à votre couturière Clarinha pour qu'elle puisse me faire le cadeau pour le Roy d'Allemagne.
En espérant une réponse positive je vous souhaites la bonne journée
Cassandre Louna de Leffe van Loos
Duchesse de Lorraine
La teneur de la lettre l'amusa.
Il faut dire qu'elle était drôlement fière, notre Della, de se payer la meilleure couturière de tout le Royaume et au-delà !
Ce cadeau que lui avait fait son tendre époux était sans aucun doute le plus merveilleux de tous. Non seulement, elle se baladait chaque jour que Dieu faisait en griffé Clacla mais en plus, l'entièreté de la Noblesse d'ici et d'ailleurs pendait la langue...Rhaaaa...la classe, quand même !
Bon, on causait Empire.
Empire rimait toujours un peu avec Flavien, même si depuis les récents évènements à Montpipeau, Della lui battait froid. Donc petit moment d'émotion.
On causait Impératrice qui voulait faire un cadeau à un Roi.
Hum...intéressant...Ca pouvait toujours être utile qu'une Impératrice vous soit redevable et qu'un Roi porte un vêtement griffé Clacla-Seignelay.
- - Oh, vous portez du Clarinha, Majesté ?
- Oui, la Duchesse de Chartres m'a fait cet honneur de me prêter sa couturière. Une charmante femme, cette Duchesse, n'est-ce pas ?
- Certes, votre Majesté.
- Il faudrait songer à la remercier...Un diamant ? Qu'en pensez-vous ?
- Excellente idée !
Oui, quoi, on peut rêver, non ?
Mais il ne fallait pas non plus que toute la Noblesse se trouve parée de vêtements confectionnés par Clarinha...Donc, il allait falloir accepter - on ne refuse rien à une Impératrice - et en même temps, freiner l'élan...Hoho...
Une compensation !
Voilà, oui, demander une compensation...en écus sonnants et trébuchants...ou...un fief...pas mal non plus, un fief en Empire...Une raison pour s'évader de temps en temps par là...C'était peut-être trop, ça, un fief...Quoique.
Citation:
- Votre Grâce,
- Le bonjour vous va.
Permettez-moi de vous féliciter pour votre couronne ducale.
Je me souviens de vous, il y a déjà un moment, alors que vous étiez Pupille de notre très regrettée et plus encore aimée Béatrice.
Je suis heureuse de vous savoir à la tête de la Lorraine. Vous l'ignorez peut-être mais j'y ai vécu quelques années, quand j'étais encore bien jeune. Dès lors, je garde une tendresse particulière pour ce Duché.
Mais j'en viens au sujet de votre missive.
Je suis très touchée de la délicate attention que vous avez de vous adresser à moi afin d'obtenir un ouvrage de ma couturière. Sachez que tous n'ont pas, hélas, cette délicatesse et que pour ceux-là, mon courroux est grand.
Les raisons que vous m'expliquez sont loyales et je comprends votre envie de parfaitement remplir votre tâche de Grand Maître de la Garde Robe. Lorsque l'on sert une Couronne, on le fait de façon irréprochable.
Il est absolument naturel que l'Impératrice désire offrir un cadeau remarquable au Roi d'Allemagne. Et j'en conviens parfaitement, un vêtement tout droit sorti des mains de Maria Clarinha Brites da Cunha est un présent ne souffrant aucune comparaison.
Je serais donc encline à vous autoriser à bénéficier du travail de Clarinha.
Cependant, vous imaginez sans problème que pour acquérir l'exclusivité des services de cette jeune personne, mon époux a du largement ouvrir sa bourse. De même, chaque jour, il nous faut assumer cette acquisition et assurer à l'artiste qu'elle baigne dans une ambiance nourrissant sa créativité et son talent. Tout ceci est onéreux.
Dès lors, je suis convaincue que vous comprendrez que je me permette de demander à sa Majesté Adala ou à sa cour, une compensation pour ce prêt et cette griffe sans aucune comparaison.
Prenant en compte l'énorme talent de ma couturière, tenant compte de la rareté du présent que fera sa majesté l'Impératrice, sachant également que le temps que passera Clarinha à ce travail me privera de ses bienfaits, je gage que vous saurez convaincre sa majesté qu'une compensation intéressante à mon égard est la bienvenue.
Permettez que je termine en vous assurant de mon profond respect.
Que le Très Haut vous bénisse, bénisse l'Impératrice, la Lorraine et l'Empire.
Hoplà, ça, c'était fait !
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