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[RP] Grande messe de Noël

Matouminou


Elle était arrivée juste au moment où la messe de minuit commençait. Elle était entrée discrètement et s'était installée au dernier rang.
Elle aimait cette messe pleine de chaleur, de lumière...Elle vit que pas mal de personnes étaient déjà là.
Elle se recueillit, laissant les souvenirs la submerger, tant de belles choses lui étaient arrivées ces derniers mois.

Elle récita la prière pour le pardon des péchés.


Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Simeon.got
La manière dont l'archevêque s'adressa au moine le laissa incrédule, il était étrange que le prélat ne se fût enquis du nom de la congrégation du moine? Avait-il une telle confiance en Irella? Que cachait cette clémence subite de la part d'un clerc de l'église aristotélicienne romaine alors qu'il était évident que l'arhevêque n'était pas dupe? Le moine dodu allait-il tomber dans un guet-apens? Que voulait dire le prélat par " j'espère que vous garderez un bon souvenir de votre passage"?

Le frère toque se mit à gamberger, sa propension à broyer du noir se déclencha instantanément, c'était inexorable, le vidame allait venir le cueillir, ici, à l'instant et il serait brûler sur le bûcher avant la fin de l'année....

Vu la peur que ça lui procurait, le coeur du moine aurait dû s'emballer, ses jambes se mettre à flageoler et sa bougonnerie se manifester mais bizarrement les premiers émois s'estompèrent et après avoir jeté un regard à la soeur Irella, Marmiton opina du chef en étirant les lèvres béatement...

Pendant que la soeur Irella allait se préparer, Marmiton s'installa au premier rang tandis que l'archevêque débutait la messe...

Vînt ensuite la prière du pardon et le moine eut une drôle de sensation, son corps fut parcouru par une impression de bien-être, un changement s'opérait en lui et ses pieds se mirent en mouvement sans qu'il puisse les retenir...

Tout en s'avançant vers l'autel, il répétait la prière qu'il n'était même pas censé connaître dans son intégralité:


Je confeche à Dieu Tout-puichant, à tous les chaints, et à vous auchi, mes Amis, parch'que j'ai beaucoup péché, en penchée, en parole, en acchion.
Je chupplie tous les Chaints, et vous, mes Amis, de prier l'Créateur pour moi. Qu'le Très Haut nous accorde le pardon, l'abcholuchion et la rémichion de tous nos péchés.

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Davyxiv


Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

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Fred


Le Castelviray suivit les paroles de prière de la soeur pour la demande de pardon.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

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Irella
La prière et les pensées qui l'accompagnait avaient capté toute sa attention, aussi se rendit-elle compte de la présence du moine près de l'autel une fois qu'il eut atteint son but.
Elle lui fit d'abord de petits gestes lui signifiant qu'il ferait mieux d'aller s'asseoir. Le prélat avait dit "Nous verrons tout a l'heure pour le petit mot", ça, elle s'en souvenait. Ce qui ne voulait en rien dire qu'il pouvait s'y caler après la prière du pardon.

Marmiton semblait faire fit de ses injonctions gestuelles, aussi lui fit-elle les gros yeux ponctués de gestes bien plus explicites. Ce qui n'eut pas plus de conséquence qu'une miction dans un violon.

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Simeon.got
Irella s'évertuait à discrètement renvoyer le moine à sa place en moulinant des mains mais le frère toque était comme entouré d'une bulle et il n'avait qu'un objectif, prendre la parole, ni plus, ni moins...

Alors, il s’immobilisa devant l'autel afin que tout le monde l’ait bien en vue, sans quoi sa taille l’aurait défavorisé.

Le moine était sous l'emprise d'une force invisible qui exhortait une spontanéité qu'on ne lui connaissait pas, pas sous cet aspect du moins...il était là devant l'assemblée des fidèles aristotéliciens, lui le supposé hérétique qui n'aurait pas fait de mal à une mouche.

Le moine n’osait lever les yeux tant il était impressionné de devoir s’exprimer devant tous ces gens, s’il avait su combien ça lui serait pénible, il se serait bien gardé de promettre à la sœur Irella d’intervenir lors de la grand messe de Saint-Noël.

Il tortillait les doigts tout en débutant son petit laïus :


Ben, j’chuis l'frère Toque, moine bracheur à Tachtevin, la chœur Irella et moi on ch’connaît de quand Moncheigneur Honoré était vivant, cha date du Maine…

Le moine eut un petit pincement au cœur, son mentor lui manquait quelques fois…puis, fixant toujours ses bottes fourrées, il poursuivit :

Ben, quand la chœur Irella m’a d’mandé si j’chouhaitais l’achister lors de la meche d’chaint-Noël en Normandie, ben j’chuis rechté perplexe, penchez bien, parch'que d'abord j’chuis tachtévinégachque puis j'chuis pas ch’qu’on appelle un orateur, j’ai pas ch’talent, j’chuis touché par un chyndrome inconfortable, j’ai comme qui dirait un navet très chaud dans la bouche, on dit auchi un ch’veux chur la langue, bref, j’chuinte et ça n’fachilite pas les échanges verbaux. Puis, j’chuis pas non plus né avec une plume dans la main, j’chais écrire mais j’chais pas rédiger des beaux textes.

Marmiton fit la moue, ce n’était pas facile d’avouer ses faiblesses à tout le monde mais vaille que vaille, il prit sur lui et reprit :

Alors j’chuis allé trouver ch’lui par qui j’rédige, mon ch’crétaire particulier, mon shcribe et j’lui ai expliqué qu’j’chavais pas quoi faire et il m’a dit,

« Frère Toque, t’es un chpécimen rare dans ton genre, j’en ai rarement vu d’auchi bougon qu’toi, t’es jamais content qu’y m’a dit mais j’vais t’aider ! j’ai pas chauté d’joie mais ch’était gentil d’cha part. Alors y m’a r’gardé et y m’a dit, faut qu’tu laisses parler ton cœur frère Toque, t’en as un, on en a tous un »

Le moine s’était senti offensé, il leva les épaules avant d’exprimer son sentiment :

Ben cha j’le chavais ! Alors il m’a mis chous l’nez, l’hagiographie d’chaint-Noël, j’ai grognonné parch'que ch’était pas c’que j’lui d’mandais !

Nouvel haussement d’épaules…

Mais….hum… j’l’ai lue en entier chette fois et j’ai été inchpiré, cha m’arrive d’temps en temps, j’ai d’jà écrit d’la poésie mais c’est juste une fois comme ça, cha vient puis cha part, ch’est énervant….le moine releva le nez et prit son air dépité…

Mais très vite on put voir poindre sur son visage de la perspicacité :

Alors j’ai ret’nu un pachage ou deux dont ch’lui-ci, il a dit:

Citation:
« Etre remplis de talents ne permet pas d’acheter le bonheur
»

Ben là il prêche un convaincu, sauf qu’être rempli d’talent ou pas, on peut pas ach’ter l’bonheur, ça s’achète pas l’bonheur, j’en sais quelque chose ! affirma le moine sur un ton résolu…

Puis j’ai rel’vé c’t’autre extrait :

Citation:
Pourtant chaque année au solstice d’hiver il semblait mourir pendant cinq jours et cinq nuits, mais bien que son corps soit veillé certains prétendaient l’avoir vu à différent endroit, offrant du pain aux plus pauvres, du feu à ceux qui n’en avaient pas, et même un simple jouet aux enfants triste.


Au fur et à mesure qu’il causait, le moine s’ouvrait telle la fleur qui éclot à la lumière…

Vous m’croirez ou pas mais c’est l’six décembre qu’mon scribe m’a fait lire l’hagiographie d’saint-Noël et j’ai été bien surpris car j’me suis r’connu en lui, j’suis différent en cette période, c’est comme si j’n’étais pas l’même homme, comme si le moine ronchon du quotidien était mort pendant quelques jours, c’est chaque année la même chose.

Ses yeux se mirent à pétiller…

Le plus surprenant et ceux qui m’connaissent l’ont r’marqué c’est qu’j'suis d'vant vous mon chuintm’ent a disparaît, c’est déjà la deuxième année consécutive que ça arrive durant ces périodes mais c’est éphémère, si ça tombe demain c’est fini !

Ca lui rappela combien le bonheur était fragile et il courba à nouveau l’échine, malgré cela le moine enchaîna sur une réflexion:

Alors j’me suis dit comment c’est possible qu’j’sois pas comme tous les autres jours de l’année? qu’est-ce qui est différent ? et là j’ai vu clair, j’baigne dans une atmosphère qui exalte l’seul talent qu’je possède, c’lui de’cuisiner ! C’est ce don qui se révèle et je suis au comble du bonheur , j’lai pourtant pas acheté, il me tombe dessus car tout ce qui m’entoure me rappelle combien il est agréable de faire les préparatifs culinaires.

Voilà qu’on découvrait le frère toque sous un autre jour, il paraissait détendu et épanoui, personne ne semblait avoir envie de l’interrompre tant son allégresse soudaine se communiquait…il ajouta d’un trait, sa diction était limpide :

Toutes les corporations des artisans qui touchent de près ou de loin à la nourriture sont à pied d’œuvre, sentez ces odeurs, humons, en ce qui me concerne, je m’imprègne de cette ambiance tant que je peux et il m’est vital de mettre mon talent au service des autres, toutes les conditions sont réunies pour me plonger dans un état de grâce exceptionnel, je suis à vous comme la sardine est à l’huile...

Il irradiait de son être une béatitude inconcevable une demi heure auparavant…un miracle, c’est un miracle ! s’écrièrent quelques croyants dans l’assemblée…
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Ellin
La jeune femme avait entendu parler d'une messe qui serait celebrée pour la Saint Noel, Elle ne savait cependant si c'etait pour les notables du duché ou pour tous.. Dans le doute abtient toi? Oh que non, au pire on lui ferait comprendre qu'en tant que paysanne elle n'avait pas sa place la..

Arrivant avec une petite houppelande pas très riche, mais bien propre, elle entra discretement, s’asseyant au fond de la Cathedrale. Elle entendrait peut-etre moins, mais qui sait, ne ferait-on pas attention a elle , et elle pourrait suivre la messe tranquillement.

Enfin la ceremonie commenca. Joignant ses mains, elle recita en coeur avec les autres.


Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

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Rehael
Rehael fut quelque peu surpris par la prise de parole et le discours du frère Toque. Cependant, celui-ci semblait prendre grand plaisir a s'exprimer, son problème d'élocution se dissipant même à la fin de son propos. Finalement, n'était ce pas là un miracle de Nöel ?

Quoi qu'il en soit, c'était Nöel pour tout le monde, y compris pour les tastevinasques déguisés. Une fois n'est pas coutume, le prélat ne fit rien. Après tout, ce jour était peut-être celui qui le ferait rejoindre le droit chemin.


Remercions notre soeur Elyena, notre nouvelle diaconesse de Fécamp ! Ainsi que le frère Toque pour son analyse intéressante de l'hagiographie du grand Saint Noël !

J'invite a présent Messire Davy a venir nous lire le crédo, puis nous écouterons notre soeur Irella.

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Davyxiv
Davy alla au coté du prélat pour la suite .


Merci votre Eminence ,


puis il commença à lire le Crédo ,




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Harpege
Une petite porte latérale s'ouvrit en silence, ses gonds avaient été graissés bien avant en prévision d'un retard possible, et une silhouette toute encapuchonnée pénétra dans la cathédrale.

Elle s'arrêta un instant, pour laisser à ses yeux le temps de s'habituer à la lumière du lieu, et de suivre, un peu étonnés, les allées et venues entre les allées et l'autel. Un moins prolixe, quelques religieux, et enfin Crocket. Malgré les mouvements, l'atmosphère semblait paisible et détendue, la petite silhouette se chercha une place libre et s'abima dans ses réflexions et souvenirs.

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bannière en cours de réfection
en deuil
Rehael
Davy avait toujours répondu présent lorsque l'Archevêque l'avait sollicité pour divers projets, et Davy lui avait été de très bon conseil pour la mise en place de sa taverne pour les pauvres à Rouen. Aussi, le prélat avait été très heureux qu'il accepte de participer à cette cérémonie par la lecture du credo.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

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Matouminou
Elle fut un peu surprise quand celui qui se présenta comme étant le Frère Toque, prit la parole, d'autant qu'Irella semblait vouloir lui faire comprendre qu'il n'avait rien à faire face à l'assemblée.

Cependant, elle avait écouté en hochant la tête de temps en temps. Elle se souvenait du Père Honoré...

L'élocution du Frère était un peu difficile à comprendre, pourtant au fur et à mesure qu'il s'exprimait, cela devenait plus clair, il perdait son cheveu sur la langue et semblait plus détendu....un petit miracle? Surement, après tout, c'était la période de Noël.

Elle l'écouta jusqu'au bout en souriant. Et lorsqu'il eut fini, elle se retint de l'applaudir.

Puis, Davy s'approcha et il les invita à réciter le Crédo, ce qu'elle fit:


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN
Irella
Le moine fit fi de des gestes et vint, yeux baissés, se planter devant les fidèles réunis. Irella battit en retraite, rien visiblement ne pouvait l'arrêter. Elle soupira. Pour une première messe commune en cathédrale de Rouen, elle allait s'en souvenir, c'est sûr.

- [...] moine bracheur à Tachtevin... [...] l'abbesse plissa le nez. Le frère venait de lâcher le morceau. Si elle ne prenait une réprimande de l'Archevêque, surement que la grâce qui frappait le frère Toque la protégeait aussi.
La suite l'attendrit. Le moine replet exposait à tous son défaut d'articulation. Y avait-il un moyen pour éduquer cette langue qui ne voulait prendre la place qui aurait du être la sienne? Irella haussa les épaules.
Soudain, le moine osa relever la tête et un fait étonnant se produisit. Le cheveu qui faisait de l'ombre dans l'univers du frère Toque disparut, laissant place à une diction parfaite, si ce n'est les syllabes mangées - encore une chose que le moine se plaisait à manger.


- [...]on peut pas ach’ter l’bonheur, ça s’achète pas l’bonheur, j’en sais quelque chose ![...] Elle aussi en savait quelque chose et sourit à la remarque.

Irella fit un petit signe à Matouminou qu'elle venait d'apercevoir et se concentra de nouveau sur les propos du moine.

- [...] j’baigne dans une atmosphère qui exalte l’seul talent qu’je possède, c’lui de’cuisiner ![...]

Irella hocha la tête. Pour sûr qu'il avait un don. D'un moindre pigeonneau maigrichon il faisait un festin, d'une feuille et quelques ingrédients et c'est un jardin qui poussait dans ses assiettes. D'ailleurs, il allait falloir qu'elle fasse attention, elle avait eu du mal à enfiler son aube; les derniers repas préparés par le moine s'étaient de façon insidieuse installés sur ses hanches.


- [...] je suis à vous comme la sardine est à l’huile... finissait-il.

Certains crièrent au miracle. Les derniers mots firent sourire l'abbesse. Elle l'enveloppa un regard quasi maternel. L'Archevêque reprit sa place et remercia Marmiton. Quelque peu soulagée, Irella récita avec Davy:

- Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Amen...

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Valene..
Elle passe le porche, pousse la lourde porte de bois, et entre dans l'église, sombre et silencieuse.

Elle cherchait un abri pour ses émotions, ses sentiments, un endroit où réfléchir tranquillement sans risquer d'être interrompue. Elle aurait pu, comme à son habitude, partir faire le tour de la ville d'un pas rapide, réfléchir au rythme de la marche, mais aujourd'hui, non, elle avait besoin de se poser, pour faire le point, et elle n'avait trouvé que ce lieu là.

La dernière fois qu'elle était entrée dans l'église, c'était pour s 'associer à la peine de sa famille,

Allumer une bougie, confier à la flamme sa tristesse, son désarroi de n 'être pas avec eux, croire désespérément à la force de la pensée, à défaut de prières. Comme elle aimerait posséder encore ce précieux recours, pouvoir venir ici, déposer joies et chagrins, confier à Quelqu'un les pensées trop fortes, trop intimes pour être dites.

Avec un soupçon d'amertume, elle cache ses yeux dans ses mains.

Une chanson prend le relais de ses pensées troublées, la force des paroles rebelles couvrant la nostalgie du refuge perdu.

Soudain, la sortant de sa rêverie, elle récite le crédo déja prononcé par les fidèles

Citation:
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN
Bouibouinou
Bouibouinou pria tres doucement

Citation:
- Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Amen...


Puis alla allumer une bougie pour sa maman emportez par la maladie
Pour toi maman
Puis retourna s'assoir
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