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[RP] Grande messe de Noël

Anya_de_puycharic
    Peu avant de s'installer, Irella les avait salués. Puis, tout comme au mariage de feue son amie Estoile...
    Un parfum.
    Une présence.
    Lui...

    La jeune femme chercha du regard. Elle avait senti sa présence, tout comme cette nuit là, aux alentours de Honfleur, alors que la lance se déplaçait. Liarim avait marqué un temps de pause, mais les membres de la lance l'avaient invitée à ne pas s'arrêter trop longtemps sur cette route.
    Peu lui importait. Elle le savait là.
    Elle savait que rien ne pourrait lui arriver, même sur cette route réputée dangereuse, puisqu'il était là.
    Un léger sourire s'était alors affiché sur son visage, se disant qu'il ne manquerait pas de venir la voir.
    Puis non. Il s'était fait discret.
    Jusqu'à ce jour.
    Elle en venait à se demander maintenant la réelle raison de sa présence en Normandie. S'il était venu pour elle, il se serait réellement manifesté devant elle, et non pas en se trouvant dans les coins sombres de ses allées et venues.

    Elle ferma brièvement les yeux. Il était là, mais ne se montrait pas.
    "Tu as changé de nom, tout comme moi il y a quelques années.
    Tout comme ce fut pour moi, est-ce là le tien ? Ou juste un surnom de plus, en référence au Bel Oiseau que tu étais jadis ?"

    Rouvrant les yeux, elle vit une ombre. Ombre qu'elle fixa de ses émeraudes. Ainsi, il saurait qu'elle avait remarqué sa présence.
    Le flux de souvenirs continuait à s'emparer de son esprit, lorsqu'une voix familière se fit entendre.
    Etrangement, le Vicomte ne vint pas la saluer, ni lui faire une quelconque remarque, ni rien. Sans doute que la présence de Jean et de Crockett© lui avait fait comprendre que ses nouveaux gardes-du-corps-anti-boules-de-neige seraient bien efficaces et qu'il ne pourrait rien tenter.

    Puisqu'il avait décidé de... à moins que son frère ait levé la surveillance ? Après tout... le Juge avait quitté la Normandie et il n'y avait plus aucune raison pour le Marquis que sa soeur soit gardée de si près.

    Anya prit donc place auprès de Davy et de Jean, suivant la messe attentivement, récitant le Credo avec ces derniers.

    Une prière pour son frère défunt, une autre pour Gabriel, une pour son frère Pitt, dont l'absence se faisait bien trop longue et l'état de santé bien inquiétant, puis une pour sa petite Aure, partie bien trop tôt...
    Et une pensée pour toute sa famille et amis.

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Rehael
L'Archevêque remercia chaleureusement Davy pour la lecture du Crédo puis fit un signe amical à Irella, lui indiquant qu'elle pouvait a présent prendre la parole.
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Nyix


Alors qu'Irella était allée se préparer pour officier aux côtés de l'Archevêque de Rouen la Magnifique... Enfin, dans le temps, aujourd'hui, peu de choses l'étaient dans ce pays.
C'est ce qui se disait à droite et à gauche en tout cas.
Je me ferai mon opinion plus tard, cela n'avait guère d'importance, les choses s'arrangeraient avec de la bonne volonté. Enfin si cela existait encore.
Mise à part Irella en elle-même, le reste du royaume était corrompu au plus profond de son âme et cela lui plaisait à Elle... Celle qu'on ne nomme pas.

Et grâce à Irella encore une fois, cette pensée ne me fit point sourire comme je l'aurai fait il y a encore peu de temps.
Mais alors que je pensais à tout cela, une impression, comme si quelque chose était connecté.
Un ressenti, c'était elle, oui, elle.
Depuis que l'on s'était quitté voilà maintenant des années, une partie de nos âmes était restée liée l'une à l'autre, donnant parfois des impressions bizarres ou faisant rejaillir nombres de souvenirs.

C'est en tout cas ce que je pense, la preuve en est.
Tête tournée, regard mêlé dans l'ombre d'une colonne et d'une rangée de croyants.
Instant fugace, assez pour me voir afficher un petit sourire... Elle m'avait vu.
Que pensait-elle ? Toujours cette émeraude particulière dans ses yeux, pourquoi ne s'était-elle pas arrêté ce jour là sur cette route ?

Liarim, ce beau cheval, l'avait pourtant bien averti, averti que miraiL l'attendait.
Ou bien ses hommes, les nobliaux qui la suivaient, l'en avaient-ils empêché ?
Peu importe aujourd'hui, j'étais ici et dans le même lieu.
J'étais de nouveau normand, sous une nouvelle identité, pour une nouvelle vie.

Elle avait ensuite détourné le regard, entourée des siens de maintenant, des gens de sa classe, de sa stature.
Mon regard la quitta également quand l'abbesse refit son apparition, habillée pour l'occasion, cet habit lui allait si bien.
Cela me rappelait Seriella, autre sourire. Accompagné d'un regard furtif vers la sacristie. Dernier sourire.
Irella... J'étais son escorteur aujourd'hui, je la servais et servirai... A jamais.

Le frère Toque de la Marmite a fait un beau discours, enfin... Je ne l'ai écouté que vaguement.
Mon esprit était tourné à ce moment là vers toute autre chose, seuls quelques mots me vinrent alors aux oreilles.
J'avais souris lorsque Irella avait fait de grands gestes désarticulés pour tenter de dissuader le Frère tastevinasse.
Nous en étions donc au Credo, le fameux.

Si aujourd'hui j'accepté d'entrer dans une église pour suivre et écouter une messe, il n'en était pas de même pour les chants sacrés et autres Credo de foy.
Non... Je n'en suis pas encore là, même si je donne l'impression d'aller normalement et de ne plus parler de certaines choses, elles n'en sont pas moins encore et toujours là.
Dans une moindre mesure certes, mais là.
J'écoute donc ce cher Credo, que j'entonnais fièrement et puissamment dans les temps jadis, sans ouvrir la bouche une seconde.

Tous chantent ensembles, une belle chose que cela.
Mais certaines choses ne doivent pas être faites à la légère dans mon cas et je ne suis pas encore prêt pour ce genre d'expression.
Durant cette partie de la messe, mon regard quitte Irella pour vagabonder sur les différentes personnes présentes, en arrivant évidemment comme attiré, sur elle.
Anya, tu dois sans doute t'attendre à ce que je vienne te voir, hum ?

La Blanche est entourée par ses proches, d'autres nobles comme elle, peut-être des vassaux, ou autres.
Je ne veux pas m'approcher devant eux, et certainement pas en ce lieu.
Même si je n'ai aucune intention hostile, Dieu a ses yeux sur moi en cet instant, je le sais, je le sens.
Je suis sans doute celui à cette époque qui L'a le plus outragé.

Si alors que j'étais dans cette crypte dans le Dauphiné, Mirail devenu Nyix, la nuit, Phényix, la flamme, j'avais été à Oanylone lors de la Punition, il y aurait eu un Prince-Démon en plus.
Celui de la corruption de l'âme. Serviteur et prophète de la Créature.
Le moment où Irella devra me confesser approche, je le sais aussi...
Ce jour là, elle me pardonnera de mes péchés, et vous ? Très-Haut ? Accepterez-vous tous les sacrifices que j'ai perpétré ?

Petit sourire, puis pensées vers la duchesse Blanche de Puycharic.
Nyix, surnom pour une nouvelle vie. Toi tu as repris ton vrai nom alors que moi, je l'ai caché et enfoui.
Patience... Anya de Puycharic, nous sommes proches à présent et viendra le moment de notre rencontre.
Et ce jour là, nous discuterons enfin. Comme je te l'avais dis environ un an auparavant.

Puis un moment après, une fois que j'ai observé Irella qui se tient prête à officier.
Me voilà courbant l'échine devant la seule Entité qui le mérite et qui puisse me l'ordonner, posant un genou à terre, devant mon pilier, yeux fermés, tête baissée.
Par pensée, je m'adresse à Lui.

- Dieu, Très-Haut, pardonnez-moi mes péchés... Aussi nombreux fussent-ils, aussi abjects fussent-ils.
- Pardonnez-moi d'avoir vendu mon âme et d'avoir établi ce pacte maudit que je combats aujourd'hui grâce à l'aide de Votre Fille.
- Pardonnez-moi d'avoir lié le coeur de Seriella au miens alors qu'elle vous servait, car cela ne l'a pas empêcher de le faire. Je requiert Votre clémence.
- Pardonnez-moi d'avoir... Pardonnez-moi là aussi, vous verrez vous-même Grand Esprit que cela n'affectera rien.

Je me relève, me postant dos au pilier comme si de rien n'était.
Je le sais, un premier pas vient d'être fait lors de cette messe si particulière.
Tout comme le miracle du chuintement disparu pour le frère Marmiton, Mirail qui se prosterne une fois de plus devant Dieu.
Une chose est certaine à présent, une fois que je mettrai le pied dehors... Je devrai payer le prix de ce que je viens de faire.

C'est maintenant au tour d'Irella de prendre la parole et je ne louperai cela pour rien au monde.

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Thème
Simeon.got
Ce fut la voix douce et mélodieuse de la soeur Irella récitant le crédo qui ramena le moine grassouillet à la réalité de l'instant, il était quelque peu groggy comme s'il venait de rêver mais l'évidence allait s'imposer à lui, la révélation relative à son statut de moine tastévinégasque allait générer la colère de l'archevêque, prince de l'église aristotélicienne et garant de la volonté du Tout-Puissant.

Quant à Irella, elle risquait de s'en prendre plein les dents, personne n'irait croire que les moines brasseurs de Tastevin étaient des êtres on ne peut plus inoffensifs, ils souhaitaient juste être fidèles aux saintes écritures en profitant à bon escient du libre arbitre dont ils disposaient, ainsi, glorifaient-ils Sainte-Boulasse à sa juste mesure.

Tel l'agneau ou plutôt le mouton car le moine serait trop coriace pour qu'on puisse l'imaginer en jeune de brebis dont la pureté n'est pas à contester, il allait être égorgé afin d'être offert en sacrifice sur l'autel des péchés capitaux. On n'allait rien lui épargner, sept d'un coup!

A cette idée, étrangement, le moine se résigna instantanément, il resta immobile sur ses petites jambes s'attendant à voir surgir le vidame et sa horde de furieux de Dieu et il serait emmené les mains liées comme le pire des brigands pour almimenter le bûcher. Ainsi, un nouveau martyr naîtrait, Saint Toque, assassiné à Rouen le 25 décembre 1460, devenu Saint-Patron des brasseurs...hum quel radieux destin...Alléluia!

Néanmoins, le futur allait être tout autre car comme par enchantement l'archevêque parut satisfait du déroulement de la messe, il alla jusqu'à remercier le moine pour son intervention...La stuféfaction de Marmiton se lut sur son visage, il leva les yeux vers le ciel et crut voir Sainte-Boulasse une bonne mousseuse tastévinégasque entre les mains, trinquer avec Aristote et le tout-Haut...Par extension le prince de l'église aristotélicienne bénéficiait du même traitement au même moment...Ceci pouvait expliquer cela...Dupement vôtre!

Même s'il avait l'art de les accommoder, le moine ne demanda pas son reste, il fila se rasseoir et attendit que la soeur Irella fasse son sermon...

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Irella
D'un geste l'Archevêque lui fit signe. Irella gratifia l'épaule de Marmiton de trois petits coups avant qu'il n'aille se rasseoir. Allait-il en rester là? Voilà bien une question que l'abbesse se posait en rejoignant l'autel. Le frère tastevin lui ayant prouvé à quelques reprises combien il était emplit de ressources insoupçonnées et capable d'actions ébouriffantes.
N'avait-il pas, quelques années auparavant dans une cathédrale identique à celle de Rouen, donner son corps en pâture aux gougnafiers angevins alors que ceux-là retenaient les fidèles venus se recueillir pour la grand messe du renouveau? Il avait fait diversion ce jour-là et les fidèles, prenant leurs jambes à leur cou avaient pu déguerpir de la cathédrale mancelle à la vitesse grand V sous l'œil protecteur du père Honoré. Plusieurs semaines d'Impossibilité de Tout Travail avait suivi, mais il avait rejoint le cercle restreint des héros du moment.

Irella se positionna derrière le lutrin et passa comme à son habitude avant chaque lecture, la main sur la page ouvert du Livre des Vertus. Ce faisant, d'un regard circulaire, elle embrassa l'assemblée. Elle ne distinguait ceux qui étaient restés dans l'ombre, protégés de la lueur des chandelles, mais elle sentait leur présence.


- Mes frères, mes sœurs, le frère Toque nous a mis en appétit en commentant des extraits de l'Hagiographie de Saint Noël. Il y a pourtant des pans de sa vie bien moins connus, aussi en sortant ce soir de l'office, connaitrons-nous mieux ce Saint.

Enfant de santé fragile, il courrait déjà une légende sur lui. Quand à chaque solstice d'hiver, alors qu'étant au plus mal, il était veillé, l'on prétendait déjà l'avoir vu distibuer cadeau feu et pains. Ce que l'on sait moins, c'est qu'il fut diacre. Comme il continuait de se porter au plus mal l'hiver, l'on voulu savoir ce qui causait son problème, aussi répondait-il:


Citation:
Je parlerais d’un cadeau de Dieu plus que d’un problème, car à chaque fois que je frôle la mort j’en apprends de Christos et Aristote, car notre Créateur nous donne toutes les réponses à toutes les questions pour que nous puissions voir notre vie sous des jours nouveaux, et que nous puissions nous juger nous même avant d’être jugé.


- Il fut même nommé évêque, et était reconnu pour toujours avoir la parole ou le cadeau qu’il fallait pour rendre la boulasse aux plus malheureux.

Au crépuscule de sa vie, alors qu'il s'apprêtait à entreprendre un dernier pèlerinage...

Citation:
[...] il promit qu’il reviendrait pour le 25 décembre, et que de toutes façons il faudrait bénir ce jour particulièrement car il avait appris de Christos et d’Aristote eux même, que c’était le jour de leur naissance à tous trois, Aristote étant né à midi et Christos à minuit et lui juste entre les deux, à dix huit heures.


- C'est ainsi que naquit la légende...

Citation:
Le Père Noël, comme avait continué de l’appeler ses fidèles, pris la route et revint parmi les siens le 6 décembre suivant.
Il ne répondit que peu aux questions sur ce pèlerinage, mais il avait ramené deux chariots. L’un remplis de bûches, et l’autre rempli autre de pains
Il fit distribuer le pain et le bois aux plus pauvres, et une fois la distribution terminée, il envoya les chariots faire le tour des plus riches à qui on demandait de déposer un présent.
Le 24 décembre, Monseigneur Noël organisa deux messes, l’une à midi en l’honneur d’Aristote et une à minuit en l’honneur de Christos, puis il se dirigeât vers la sacristie et plus personne ne le revit.

La totalité des villageois, du plus croyant au plus mécréant passèrent la nuit à le chercher, et c’est seulement au petit matin qu’épuisés, ils rentrèrent chez eux.
C’est là que la légende fut inscrite parmi les miracles, car chaque maison sans exception avait son foyer allumé et des cadeaux au pied de la cheminée.

Depuis cette époque, chaque année on dit un peu partout qu’en décembre il passe dans les maisons pour donner un peu de bonheur. On prétend même, que parfois, Christos et Aristote l’accompagnent directement...


- Puissions-nous être comme Saint Noël et être accompagnés par les prophètes en cette nuit de la Nativité.

Irella referma le Livre et laissa la place au prélat qui devait poursuivre.
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Rehael
L'Archevêque remercia Irella, puis repris à son tour la parole.

Le frère Toque ainsi que notre soeur Irella nous ont tout deux donnés un éclairage sur la vie que fut celle du grand Saint Nöel.

Le plus important est me semble-t-il, ce passage de sa vie :


Il répéta le passage de mémoire :

Citation:
Depuis cette époque, chaque année on dit un peu partout qu’en décembre il passe dans les maisons pour donner un peu de bonheur.


"Donner un peu de bonheur", voila donc ce que fut la vie du grand Saint Nöel. Tant de choses superficielles nous occupent, chaque jour de l'année, et nous éloignent de l'essentiel.

De toutes ces choses, gloire, honneur, argent, puissance, il ne restera rien de cela après notre mort. Faire quelque chose de notre vie, simplement en donnant un peu de bonheur à son prochain, voila ou se trouve la vrai noblesse d'âme !

S'il ne faut retenir qu'une seule chose de cette soirée et de la vie de notre bon Saint Nöel, c'est cela. Oublions un peu les choses qui n'ont, au fond, que bien peu d'importance, et passons plus de temps à aider notre prochain. Soyons solidaires et unis, nous les normands, et faisons le bien autour de tout.


L'office de la Saint Nöel touchait peu à peu à sa fin, et le prélat fit à présent signe à la Soeur Gribouille de prendre sa place pour annoncer le partage.
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Gribouille_la_lorraine
Gribouille était rentrée sobrement dans l’Église en ce début de messe , elle avait prit place au fond tant l'église fut pleine.

Elle avait récité la prière du pardon , puis le credo et enfin avait écouter les deux textes sur cette soirée un peu spéciale de décembre.

Quand elle vit Monseigneur rehael lui faire un signe directement , elle s'avança vers l'autel et sortit de sa besace le pain , les godets et le vin qu'elle disposa pour le partage.

Elle s'eclaicit la voix

Je vous remercie tous d'etre présent pour cette soirée et je vous invite pour cette messe de venir tous partager le vin et le pain .



Tout en disant cela elle trancha le pain de ses mains afin d'en offrir un morceau à tous le monde , puis elle versa quelque verres de vin .
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