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[RP] Hostel Lautrec ou l'art des mauvaises surprises

Thomas_


Le barbu apprécia l'aide, bien que timide , de la jeune fille. Aussi, en guise d'appui, lui adressa t'il un timide sourire.

Par contre, la tirade du père Lautrec, qui semblait piqué au vif par sa réponse le laissa de glace.

Il savait, ayant longtemps réfléchi à la façon de se tirer de cette promesse qu'on lui avait collé dans le dos à son insu, qu'il n'existait pas d'issue lui permettant de rompre le contrat sans encourir le deshonneur. Aussi épouserai il la jeune fille, mais jamais, au grand jamais il ne sentirait respect ou estime envers une personne mettant en avant les bénéfices pécuniers et de pouvoir sur le bonheur de son enfant, capable de vendre au plus offant le bonheur et la vertu de sa fille. Et, à cet instant même, il se promit que ses futurs descendants, garçons ou filles, ne verront jamais leur bonheur sacrifié aux intérêts de la famille, du patrimoine et du pouvoir de celle ci!

Les paroles de son interlocuteur sombrèrent presque de suite au fin fond de sa mémoire, et ce ne sont que ses dernières paroles auquelles il estima devoir répondre.


Soit, messire de Lautrec, et à Dieu vat! Je consens, en vertu des termes du contrat, à prendre votre fille Lyveana pour épouse, et je veillerai à vous apporter toute mon assistance pour l'organisation du mariage.

Dit cela, le barbu se tourna vers la jeune fille au même instant où il tirait un écrin de soie rouge de la poche de son habit, l'ouvrit, laissant apparaître une superbe bague en or et diamants, garnie en son centre d'un saphir gros comme un petit pois.



Prenant délicatement la main gauche de la jeune fille, il enfila la bague à son annulaire.

Ce simple symbole scella définitivement l'avenir du barbu et de la jeune Lyveana Lautrec.

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Lyveana
En ce jour de fin décembre alors que la fin de l'année évoquait festivités et réjouissances, la vie de Lyveana basculait dans la résignation.

La reconsidération émise par Thomas ne réussit pas à faire dévier son père et la demande fut de mise.
Cette jeune fille éprise de liberté allait devoir s'unir à un homme qu'elle ne fréquentait que depuis..quelques heures.
Son existence serait désormais vouée à cette personne dont elle apprendrait à connaitre au fil des jours, des mois, des années à venir. Qui sait combien de temps ils tiendraient la corde au cou.
Mais une chose était certaine et bien qu'une épouse se doit d'être soumise, elle ne lui rendrait pas une vie aisée pourtant elle n'avait pour le moment rien contre lui, il n'y était pour rien.

Quant à son paternel lorsqu'elle franchirait la porte de l'église de sa main baguée d'une alliance ne ferait plus partie de sa vie. Sa mère qu'elle aimait tant malheureusement devra en payer les conséquences.

Elle s'avança le ventre noué à la demande d'Ernest alors que Thomas se soumettant à préserver son honneur sortit de sa poche un écrin écarlate. Le moment non désiré allait se réaliser à l'instant même lorsqu'il
prit délicatement sa main réticente pour passer à son annulaire une bague.
Ce n'était pas une simple bague, elle était resplendissante aux yeux de la brune. Un saphir d'un bleu si profond qu'elle en resta bouche bée.
Tout en gardant sa main tendue et en admirant la beauté de cette joaillerie elle exclama son ravissement qui ne fut que de courte durée.


Mon Dieu !! Quelle merveille !

Puis se reprenant elle lui offrit un petit sourire tout en retirant sa main un peu sèchement.
Tournant son visage, un regard noir se projeta vers son père réjoui lequel cette fois-ci avait gagné.

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Famille Lautrec recrute
Constance.lautrec
Hermance était venu quérir sa maitresse alors que celle-ci faisait traîner le temps par manque de courage.
Constance se sentait trop honteuse. En tant que mère elle aurait dû lui en toucher un mot pour la préparer et elle n'en fit rien. En ce moment même, sa fille bien aimée était seule face aux hommes alors qu'elle aurait dû s'y trouver et la soutenir.

Decidée enfin à les rejoindre, elle descendit les marches jusqu'au bureau. Puis prenant une grande inspiration elle toqua et entra sur le champ.
Dignement elle s'avança au grand bonheur de son époux alors qu'elle regardait sa fille ainsi que l'homme.

Suis-je en retard mon époux ? J'ai été un peu retardée à m'occuper de l'intendance. Mais me voici à présent..
Mon Ana ..ma chérie que t'arrive t-il ? Je te vois toute pâle...

Vous devez être sire de Damvilliers si je ne me trompe...Je suis ravie de faire votre connaissance et c'est un grand plaisir pour nous de vous accueillir...je suis Constance de Lautrec ..maman de cette jolie demoiselle...

A cheval sur les principes du savoir-vivre, elle tendit son bras vers l'inconnu faisant omission de ce qui était en train de se passer réellement.
Lyveana
La porte s'ouvrit laissant apparaitre Constance. Sa salvatrice arrivait trop tard bien trop tard.

Mère !!! Mère !!! Vous voilà enfin !!! Je...

Lyveana ravie de la voir s'approcha d'elle mais ne dit plus un mot la laissant aller se présenter et comprendre par les mots prononcés que Mère était au courant de la présence de Damvilliers.
Elle savait, et tout comme son père, elle l'avait laissée dans l'ignorance. Comment avait-elle pu lui faire çà ?
Sa mère était son exemple, sa confidente, tout simplement une maman à qui elle faisait confiance.
La brune stupéfaite de la découverte qu'elle en déduit recula tremblante vers une fenêtre tout en murmurant

Mère ...vous saviez....

Un échange de regard suffit pour se comprendre entre mère et fille. Un sentiment de trahison envahit la jeune qui ne put empêcher de faire monter les larmes aux yeux.
Seul une envie, celle de fuir, de s'enfuir, de ne plus les voir. Reprendre sa vie itinérante et aller loin très loin et ne plus jamais revenir.
C'est à ce même moment qu'elle trouva un sens favorable à cette union avec Damvilliers.
Elle partirait avec cet homme sans regret. Son regard embué se tourna vers lui.

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Famille Lautrec recrute
Ernest.lautrec.
Ah ! Ma très chère épouse !
Vous arrivez quand les affaires sont finies !!! Mais peu importe !
Tout est réglé et conclu ! Nous aurons très prochainement un gendre !
Notre fille est entre de bonne main ma mie ! C'est un homme d'honneur ! Il vient de le prouver en offrant à notre chère Lyv une ravissante bague en guise de fiançailles !

Lyv !!! Au lieu de bouder montre donc à ta mère !!

Ernest était hilare et ravi que tout se soit réglé assez rapidement et invita son épouse à rejoindre le petit comité ainsi que sa fille qui s'était écartée.
Ils devaient désormais parler avenir, fixer une date et organiser la cérémonie.
Thomas_


[Conversation et départ.]

L'humeur du barbu devenait de plus en plus noire au fil de la conversation, bien que son visage apparentait un calme parfait, le regard couleur d'acier n'aurait pas trompé quiconque conaissait l'homme: Quand ce regard tremblait dans ses yeux, mieux valait changer de trottoir en le croisant!

Il ne cessait de pester interieurement contre les pères dégénérés qui usaient de leurs enfants pour accroître leur soif de pouvoir, et contre certaines mères écervelées qui, telles des autruches, préféraient se taire lâchement face au dikat de leurs maris concernant les enfants qu'elles même avaient mis au monde.

Malgré son état d'esprit furibard, il acqiesca avec un sourire aux dires du père, souriant également à la mère alors qu'il lui présentait ses hommages.

La seule personne présente dans la pièce qui lui inspirait quelque sympathie, c'était la jeune Lyveana Lautrec.
Tous deux avaient été jetés dans les bras l'un de l'autre, mis devant le fait accompli sans possibilité de donner leur avis ou de choisir avec qui ils voulaient passer le reste de leur vie
Probablement jamais il n'arriverait à l'aimer, pas plus qu'elle, probablement, n'y arrivera non plus. Mais il se promit que, malgré tout, il fera en sorte de lui rendre la vie la plus aisée et agréable possible, se montrant envers elle sinon tendre, au moins attentif, délicat et attentionné.

Alors que les conversations trainaient en longueur, discutant de l'avenir, Thomas décida de prendre congé.


Dame et Sire de Lautrec, je vous remercie de votre hospitalité, mais il est temps que je prenne congé. Néanmoins, avant de vous quitter, j'ai une demande importante à vos formuler.

Je compte me rendre dans les jours prochains jusqu'en Guyenne, pour essayer de trouver l'endroit que je cherche pour m'y installer. Autoriseriez vous votre fille Lyveana à voyager ne ma compagnie? Il va s'en dire qu'elle pourra être accompagnée du chaperon de votre choix...

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Ernest.lautrec.
La discussion tourna autour de la cérémonie et de ses préparatifs. Tout avait été réglé, fixé, clôturé malgré les quelques désapprobations entre les époux Lautrec. Quant à Damvilliers il plaçait de temps à autre ses opinions et point de vue.
Mais bien inutile, Ernest avait toujours le dernier mot.

L'heure se faisant tardive le brun prit la parole pour annoncer son départ et continuer en ajoutant une requête.

Faites donc cher Thomas je comprends que vous deviez regagner vos appartements.
Je vais donc appeler Hermance pour qu'il apporte vos affaires.

Mais que voulez vous dire ? Vous désirez voyager avec ma fille ?

Ernest haussa un sourcil tout en regardant Thomas. Il trouvait sa demande un peu osée et rapide. Un court temps de réflexion lui fut nécessaire et lança un rapide coup d'oeil vers son épouse alors que Lyveana était en attente d'une réponse.

J'estime que votre requête est bien hâtive cher Thomas ....néanmoins, je consentirai à votre demande que lorsque vous aurez pris un minimum de temps pour fréquenter ma fille. A l'issue de ce laps de temps ma fille chaperonnée satisfera votre invitation si tel est votre souhait. Je considère qu' il est tout à fait légitime qu'elle vous accompagne pour votre future résidence.

Dans la foulée il fit appeler le domestique et continua.

J'espère que vous n'y voyiez aucune objection. Ceci dit j'accorderai une réduction de temps si vos affaires urgent.
Thomas_


[Adieux.]


Les désideratas du père Lautrec faillirent mettre à mal les projets du barbu mais, une rapide réflexion lui fit comprendre que rien n'était perdu.
Il retarderait simplement d'une paire de semaines ou trois son voyage en Guyenne pour mettre à profit ce temps pour fréquenter la jeune Lautrec.
Il pourrait ainsi se rendre avec elle à l'Opéra, aux meilleurs concerts de Paris, l'invitant au théatre, et déjeunant ou dînant avec elle dans les meilleurs restaurants de la ville.

Son plan arrêté, il pût acqiescer aux dires de son interlocuteur.

Finalement, il salua les présents avant de se retirer, baisant une nouvelle fois la main de Constance Lautrec, puis celle de la jeune fille, y ajoutant un timide sourire, finissant par serrer la pogne velue d'Ernest Lautrec, avant d'être raccompagné à travers les nombreux couloirs de l'hôtel de Lautrec, finissant par se retrouver dans la petite cour où l'attendait sa voiture.

Dès que les sabots des chevaux se mirent à battre le pavé parisien, toute la colère froide que le barbu avait été forcé de garder pour soi durant toute la soirée explosa en une sorte de furie aussi destructive qu'une tornade.


Oh boundiou, mortecouille et foutrentraille, la peste soit des pères dégénérés et des mères trop soumises à leur maris!! Cria t'il, frappant comme un sauvage contre le molleton des parois intérieures du coche de ville, donnant moult travail au carossier.

Macadiou, je les hais de toutes mes tripes! Qu'ils crèvent, macaïre!!!

Heureusement, l'explosion, bien qu'intense, fut de courte durée, aussi, las de beugler comme un fou et de cogner sur les parois, le barbu se rassit, tira un couffre de sous le siège qui lui faisait pendant, l'ouvit, en sortant un verre de cristal taillé et une bouteille d'Armagnac vieux.

Quand la voiture s'arrêta enfin duans la cour de l'hôtel de Damvilliers et que la porte s'ouvrit, la bouteille était vide et le barbu, îvre mort, chantait faux une chanson paillarde.


Quand je pense à Fernande, je b......

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Lyveana
Ecouter, esquisser un sourire forcé, penser mais ne rien dire à quoi bon son père déciderait de tout.
Après quelques échanges entre les parents et le futur, les préparatifs du mariage étaient bouclés.
Ses prunelles grises passaient de l'un à l'autre tout en scrutant discrètement ce Damvilliers et tenter de se projeter avec lui alors qu'au jour d'aujourd'hui rien ne les rapprochait si ce n'était la grande bleue et les voyages.

La nuit tombante, Thomas prenait congé sans auparavant poser une dernière question au Lautrec.
Un voyage était prévu vers la nouvelle résidence Damvilliers et la présence de Lyveana aux côtés du brun lui était sollicité.
Un souhait qui surprit tout autant les époux Lautrec comme leur fille par cette demande si précipité.
Néanmoins Ernest aquiesça sous l'étonnement de Lyv.
Alors qu'elle trouvait l'idée un peu loufoque, ce voyage lui permettrait de prendre de la distance de ce nid familial si décevant.
Un échange de timides sourires entre les deux alors qu'il prenait sa main avant de se retirer.
Sa personne disparut derrière la porte laissant la jeune brune rêveuse admirer les éclats de la bague qui étincelait à la lueur des bougies.

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Famille Lautrec recrute
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