Margaux..
[160 Quartier des Poternes] -à l'aube-
Enfin la mission était terminée et la jeune maman avait franchi les portes de Niort avec un immense soulagement. Elle n'attendit pas que la carriole soit correctement à l'arrêt, elle prit son baluchon et sauta. Puis elle se mit à courir vers leur maison. Une fois à l'intérieur, elle laissa tomber son bagage au sol qui fut rejoint immédiatement par son châle. Elle gravit les escaliers rapidement et pourtant silencieusement se dirigeant vers la chambre de Jeanne dont la porte restait ouverte quand Margaux n'était pas là, ce qui permettait à Louison, qui dormait au second, d'entendre ses moindres gémissements.
La jeune maman s'approcha du berceau, prit sa fille délicatement dans sas bras, sans la réveiller, et descendit au rez-de-chausée. Elle s'installa dans ce qui était devenu son lit, et déposa le plus doux des baisers sur son front. Bien calées l'une à l'autre, Margaux dévorait sa fille des yeux et lui murmurait plein de mots d'amour. La fatigue finissant par avoir raison d'elle, elle s'endormit, son bébé dans ses bras.
-au petit matin-
La main de Jeanne venant se poser sur sa joue dans un mouvement encore imprécis, ses gazouillis et son petit corps qui remuait, avaient fini par réveiller Margaux, qui se mit a sourire immédiatement, couvrant le visage poupon de baisers.
Bonjour Mon amour, Maman est de retour. Oh que je t'aime. Tu as été sage ? Mais ! mais ! tu as mis des dents encore .... Tu es magnifique mon cur.
C'est à ce moment que Louison fit son entrée
- Bonjour M'man Margaux, je n'osais pas vous réveiller, mais je crois que Jeanne doit être affamée. Plaisir de vous revoir. Le voyage fut bon ?
- Bonjour Louison, oui aucun problème.
C'est avec un pincement au cur qu'elle lui mit délicatement Jeanne dans les bras et l'observa prendre un sein qui n'était plus le sien.
- Oui, oui oui, mais ces missions me pèsent. Être loin de Jeanne me pèse. Mais ce n'est pas la place d'une enfant, les routes sont trop peu sûres.
Tout s'est bien passé ?
- Oui M'man, ne vous en faites pas .. Euuh ! avez vous des nouvelles de vot'compagnon ?
- Ce sont toujours les mêmes Louison, il ne va pas plus mal, les fièvres sont stables, mais il est toujours inconscient.
Elle parlait, regardant sa fille, lui tenant la main, une profonde tristesse dans les yeux quand elle parlait d'Azza.
- Je vais m'occuper de donner le bain à Jeanne ce matin, puis je l'emmènerai à l'église, je dois y prier pour son papa, nous irons au marché, nous passerons par l'atelier. Il fait beau, nous avons de la chance.
Elle était contente d'être auprès de son petit ange, de retour chez elle, mais cette maison n'avait plus aucune saveur sans lui.
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Enfin la mission était terminée et la jeune maman avait franchi les portes de Niort avec un immense soulagement. Elle n'attendit pas que la carriole soit correctement à l'arrêt, elle prit son baluchon et sauta. Puis elle se mit à courir vers leur maison. Une fois à l'intérieur, elle laissa tomber son bagage au sol qui fut rejoint immédiatement par son châle. Elle gravit les escaliers rapidement et pourtant silencieusement se dirigeant vers la chambre de Jeanne dont la porte restait ouverte quand Margaux n'était pas là, ce qui permettait à Louison, qui dormait au second, d'entendre ses moindres gémissements.
La jeune maman s'approcha du berceau, prit sa fille délicatement dans sas bras, sans la réveiller, et descendit au rez-de-chausée. Elle s'installa dans ce qui était devenu son lit, et déposa le plus doux des baisers sur son front. Bien calées l'une à l'autre, Margaux dévorait sa fille des yeux et lui murmurait plein de mots d'amour. La fatigue finissant par avoir raison d'elle, elle s'endormit, son bébé dans ses bras.
-au petit matin-
La main de Jeanne venant se poser sur sa joue dans un mouvement encore imprécis, ses gazouillis et son petit corps qui remuait, avaient fini par réveiller Margaux, qui se mit a sourire immédiatement, couvrant le visage poupon de baisers.
Bonjour Mon amour, Maman est de retour. Oh que je t'aime. Tu as été sage ? Mais ! mais ! tu as mis des dents encore .... Tu es magnifique mon cur.
C'est à ce moment que Louison fit son entrée
- Bonjour M'man Margaux, je n'osais pas vous réveiller, mais je crois que Jeanne doit être affamée. Plaisir de vous revoir. Le voyage fut bon ?
- Bonjour Louison, oui aucun problème.
C'est avec un pincement au cur qu'elle lui mit délicatement Jeanne dans les bras et l'observa prendre un sein qui n'était plus le sien.
- Oui, oui oui, mais ces missions me pèsent. Être loin de Jeanne me pèse. Mais ce n'est pas la place d'une enfant, les routes sont trop peu sûres.
Tout s'est bien passé ?
- Oui M'man, ne vous en faites pas .. Euuh ! avez vous des nouvelles de vot'compagnon ?
- Ce sont toujours les mêmes Louison, il ne va pas plus mal, les fièvres sont stables, mais il est toujours inconscient.
Elle parlait, regardant sa fille, lui tenant la main, une profonde tristesse dans les yeux quand elle parlait d'Azza.
- Je vais m'occuper de donner le bain à Jeanne ce matin, puis je l'emmènerai à l'église, je dois y prier pour son papa, nous irons au marché, nous passerons par l'atelier. Il fait beau, nous avons de la chance.
Elle était contente d'être auprès de son petit ange, de retour chez elle, mais cette maison n'avait plus aucune saveur sans lui.
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