Maleus
[Le grand livre des rancunes naura jamais assez de pages]
Attaché, sanglé par une bande de gros bufs arborant la croix réformés autours de leurs cous. Si lirlandais avait cru bien faire en lui envoyant quelques gros bras de la nouvelle opinion, il sétait fourré son doigt bien profond dans lil jusquà larrière train.
Stoïque et immobilisé, il regardait en lair, respirant avec difficulté et toussant souvent. A la blonde qui lui avait demandé de ses nouvelles, il avait songé à lui répondre dun ton froid et emplit dironie cinglante un truc du genre " Ma foi, jai jamais été aussi bien, on devrait faire ça plus souvent.. Etre privé de liberté et blessé cest vraiment agréable. ". Sen serait suivi un grognement et un soupir.
Mais dans le cas échéant il navait pas prononcé un seul mot, il se contentait de laisser son regard se perdre, écoutant dune oreille les personnes présentes près de lui tout en réfléchissant à comment il ferait payer le Finn Il avait une imagination débordante quand il sagissait de faire payer quelquun.
Soins prodigués à la va vite, il souffrait silencieusement, nayant quune seule envie, foutre le camp dici, se rendre auprès de sa femme et ses marmots puis ensuite picoler de tout son saoul, au diable le verset qui interdisait lenivrement, Dieu sait quil en avait franchement besoin actuellement de sabrutir à coup de boissons alcoolisées.
Fut une époque où il combattait, il donnait la mort à ses adversaires puis rentrait tranquillement chez lui avant les prochaines batailles. Cela lui paraissait loin tout ça, bien quayant rôle à jouer dans la propagation de la foi qui lui convenait parfaitement, nétait-il pas petit à petit en train de faire disparaitre son autre raison de vivre ? Il en vint à la conclusion quil devait revenir aux fondamentaux avant de se perdre à tout jamais et devenir une coquille à demi vide.
Toujours tout ouïe, crachant un mince filet de sang, il lacha enfin une phrase, dun ton sec bien que faiblard.
" Détachez moi. Je nai rien à faire ici. "
Pas un mouvement, stoïque toujours, froid et détaché, le calme avant la tempête.
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Adieu Fab'
Attaché, sanglé par une bande de gros bufs arborant la croix réformés autours de leurs cous. Si lirlandais avait cru bien faire en lui envoyant quelques gros bras de la nouvelle opinion, il sétait fourré son doigt bien profond dans lil jusquà larrière train.
Stoïque et immobilisé, il regardait en lair, respirant avec difficulté et toussant souvent. A la blonde qui lui avait demandé de ses nouvelles, il avait songé à lui répondre dun ton froid et emplit dironie cinglante un truc du genre " Ma foi, jai jamais été aussi bien, on devrait faire ça plus souvent.. Etre privé de liberté et blessé cest vraiment agréable. ". Sen serait suivi un grognement et un soupir.
Mais dans le cas échéant il navait pas prononcé un seul mot, il se contentait de laisser son regard se perdre, écoutant dune oreille les personnes présentes près de lui tout en réfléchissant à comment il ferait payer le Finn Il avait une imagination débordante quand il sagissait de faire payer quelquun.
Soins prodigués à la va vite, il souffrait silencieusement, nayant quune seule envie, foutre le camp dici, se rendre auprès de sa femme et ses marmots puis ensuite picoler de tout son saoul, au diable le verset qui interdisait lenivrement, Dieu sait quil en avait franchement besoin actuellement de sabrutir à coup de boissons alcoolisées.
Fut une époque où il combattait, il donnait la mort à ses adversaires puis rentrait tranquillement chez lui avant les prochaines batailles. Cela lui paraissait loin tout ça, bien quayant rôle à jouer dans la propagation de la foi qui lui convenait parfaitement, nétait-il pas petit à petit en train de faire disparaitre son autre raison de vivre ? Il en vint à la conclusion quil devait revenir aux fondamentaux avant de se perdre à tout jamais et devenir une coquille à demi vide.
Toujours tout ouïe, crachant un mince filet de sang, il lacha enfin une phrase, dun ton sec bien que faiblard.
" Détachez moi. Je nai rien à faire ici. "
Pas un mouvement, stoïque toujours, froid et détaché, le calme avant la tempête.
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Adieu Fab'