Don.
[ Toujours chez Tata, Dinan. ]
Il m'a prise par la main, et m'a entraîné vers une dame.
Celle ci aussi avait les cheveux bruns, comme Papa. D'ailleurs elle n'avait pas que ça de Papa, le même visage, les traits identiques, c'est simple, j'avais l'impression de voir mon père, déguisé. Elle était très très belle, forcément. Et son regard semblait sourire. Un sourire peiné, mais un sourire tout de même.
Cosette ne semblait pas véritablement regarder la dame, je ne comprenais d'ailleurs pas pourquoi elle n'était pas aussi captivée que moi par cette ressemblance physique avec notre père.
Peut être parce qu'elle était la seule membre de notre famille à n'avoir des caractéristiques en commun avec les autres.
J'avais beau ne pas ressembler à Ladra, j'étais tout de même beaucoup plus semblable à lui, que ne l'était Cosette. Elle avait une jolie chevelure souple et d'un châtain assez clair. Rien à voir donc avec papa, maman et moi. Et je ne parle même pas de son visage et son allure.
Souvent maman disait qu'un enfant ressemblait à la première personne que nous pouvions voir lors de notre naissance, elle justifiait donc les différences de Cosette ainsi, mon aînée était née et n'avait pas ouvert les yeux sur nos parents, mais sur une dame présente pour assister maman. Au cheveux clairs, donc.
Quant à moi, c'était évident, ma mère avait été la première.
Cette dame donc, ressemblait à papa. C'était peut être elle, Lallie. Maman avait du se tromper et ma tante n'était pas rousse.
Mais cette fois-ci je n'étais pas déçue, j'étais contente de retrouver un peu de mon père en elle, et je savais deja que l'aimer serait moins difficile alors. J'avais hâte de voir papa aussi, pour qu'il me raconte son enfance avec tata.
Voyant que la dame ne fait pas le premier pas, et ayant terriblement envie de l'enlacer, je me lance. Mes pas sont hésitants, mes jambes encore fragiles et je ne marche pas depuis longtemps. Me voilà donc titubante mais sure de moi ! Mes petits bras potelés enlacent cette femme qui je l'ignore encore est ma nouvelle tutrice. Je bave aussi, un peu, sur sa robe et je ris.
Mais le rire ne dure pas longtemps, je réalise bien vite que Benvenuto est désormais loin de moi, et je rebrousse chemin, à quatre pattes cette fois ci, pour le rejoindre au plus vite et m'accrocher à ses jambes.
Téméraire, mais pas trop.
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Il m'a prise par la main, et m'a entraîné vers une dame.
Celle ci aussi avait les cheveux bruns, comme Papa. D'ailleurs elle n'avait pas que ça de Papa, le même visage, les traits identiques, c'est simple, j'avais l'impression de voir mon père, déguisé. Elle était très très belle, forcément. Et son regard semblait sourire. Un sourire peiné, mais un sourire tout de même.
Cosette ne semblait pas véritablement regarder la dame, je ne comprenais d'ailleurs pas pourquoi elle n'était pas aussi captivée que moi par cette ressemblance physique avec notre père.
Peut être parce qu'elle était la seule membre de notre famille à n'avoir des caractéristiques en commun avec les autres.
J'avais beau ne pas ressembler à Ladra, j'étais tout de même beaucoup plus semblable à lui, que ne l'était Cosette. Elle avait une jolie chevelure souple et d'un châtain assez clair. Rien à voir donc avec papa, maman et moi. Et je ne parle même pas de son visage et son allure.
Souvent maman disait qu'un enfant ressemblait à la première personne que nous pouvions voir lors de notre naissance, elle justifiait donc les différences de Cosette ainsi, mon aînée était née et n'avait pas ouvert les yeux sur nos parents, mais sur une dame présente pour assister maman. Au cheveux clairs, donc.
Quant à moi, c'était évident, ma mère avait été la première.
Cette dame donc, ressemblait à papa. C'était peut être elle, Lallie. Maman avait du se tromper et ma tante n'était pas rousse.
Mais cette fois-ci je n'étais pas déçue, j'étais contente de retrouver un peu de mon père en elle, et je savais deja que l'aimer serait moins difficile alors. J'avais hâte de voir papa aussi, pour qu'il me raconte son enfance avec tata.
Voyant que la dame ne fait pas le premier pas, et ayant terriblement envie de l'enlacer, je me lance. Mes pas sont hésitants, mes jambes encore fragiles et je ne marche pas depuis longtemps. Me voilà donc titubante mais sure de moi ! Mes petits bras potelés enlacent cette femme qui je l'ignore encore est ma nouvelle tutrice. Je bave aussi, un peu, sur sa robe et je ris.
Mais le rire ne dure pas longtemps, je réalise bien vite que Benvenuto est désormais loin de moi, et je rebrousse chemin, à quatre pattes cette fois ci, pour le rejoindre au plus vite et m'accrocher à ses jambes.
Téméraire, mais pas trop.
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