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[RP] Rue de Gascogne, 38, en face de l'église...

--River
Elle passe en coup d'vent au dessus de Labrit, exaspérée au plus haut point par ce qui se passe sur la place publique...
De pire en pire...
Les labritois et voyageurs de passage doivent ils donc faire une croix sur toute notion de vie privée ?
L'affichage qu'elle a aperçu est une violation des droits les plus basiques de l'être humain, et renseigne allègrement les éventuels brigands sur les personnes à attaquer sur la route.
Une imbécilité pure et simple, une imbécilité à la labritoise....

Exaspérée mais écroulée de rire dans le floconneux ouaté de son nuage... la Gascogne ne cessera jamais de la faire rire, et Labrit est une perle rare en matière de marrade...


River, âme gasconne, p'tite voix de l'autre...
Cerenia
cerenia se pose devant la petite maison de cymo ,elle la regarde le coeur gros...
son amie lui manque ou est elle ,que fait elle...
elle espere bientot sentir son esprit d'amazonne revenir...
une sale peste qu'elle adore....
elle se met droite devant la maison une pierre dans la main...
elle jette de toute ses force sur le mur en disant:
"reine des amazonnes bouge toi de reveniiiiiiirrrrrrrrrrrrr!!!!je t'attend!!!!!"
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Cerenia
cerenia s'approche et commence à couper les fleurs fanèes du jardin,et enlever les mauvaise herbes...elle regarde par la fenetre et tout a l'air en place dans la maison...elle arrange ce que le vent a fait tomber e n chantonnant doucement...elle arangera le jardin jusqu'a ce que cymo revienne..comme ça elle aura sa maison qui sera toujour aussi accueillante...
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Cymoril
Les murailles se dessinent, les portes sont passées à l’aube…
Rentrée, enfin !! En silence.
Elle se laisse absorber par l’obscurité des rues labritoises, mine sinistre, pressant son étalon et laissant le spassadin à ses scrutations de paysage, défense de la ville et autres habitudes qui sont les siennes au franchissement des remparts.
Direction la maison, sans détour, elle mène Bagual dans l’arrière cour, lui ôte selle et harnachement, prend le temps de le brosser, le bichonner, lui apporte une bonne ration d’avoine, le remerciant de les supporter, elle et sa mauvaise humeur latente. Elle regarde le puits, et sourit. Pas de Hawk, elle l’a renvoyé quelques jours plus tôt vers Jenn. Peut-être viendra l’heure de rendre sa liberté à l’étalon, bientôt.
Ensuite elle pénètre dans la maison, jetant au passage un œil absent aux réserves ensilées, avise la table, léger pincement au cœur, y voit les courriers, la rose desséchée, profonde lassitude. Elle a des tas de choses à faire, en théorie, n’a envie de rien, ça cogite trop dans sa p’tite tête de fourmi.
Elle envisage un instant la cheminée, éteinte, froide, la rallumer peut-être, s’en détourne, pas envie, la flemme, fourmi éteinte, froide…
Elle s’assied sur le bord de la table et lit les courriers déposés, y rajoute la pile accumulée en voyage, surtout ceux des derniers jours, qu’elle relit, pli se dessinant sur le front, puis s’installe en tailleur, coudes posés sur les genoux, visage dans les mains, mode cogitation en tous sens enclenché, petite voix qui se radine, se fout de sa gueule à fond la caisse…


Mouahahahahahah !!! Et si pour une fois t’arrêtais de te poser des questions sans réponse et que tu lui demandais une fois pour toutes !

Fous-moi la paix !


Trop de courriers… Certains surprenants, bouleversants…. Y répondre, qu’on l’oublie au plus vite.


Ah mais non ! Trop facile de te débiner ! Va falloir que tu t’expliques, t’écraser comme ça, ravaler ta fierté à ce point, tu crois p’têt que c’est digne d’une amazone !

J’en suis plus une depuis longtemps, tu le sais bien, j’suis plus qu’une fourmi, qui rejoint les autres dans la multitude de la fourmilière. Et c’est comme ça, j’demande rien, surtout pas ça, ce serait pas correct.

T’es même plus une fourmi, à peine l’ombre de la fourmi ! Et tu vas faire quoi maintenant hein ? Continuer en fermant ta gueule ?

Ben ouais ! Jusque boutiste tu l’sais bien !

P’tain t’es trop conne, j’te parle plus !

Bon vent ! Ca me fera des vacances tiens !


Oui elle a ravalé sa fierté, son tout petit orgueil fourmiesque, comme jamais elle aurait cru être capable de le faire. Sa belle intransigeance dissoute par tant de concessions.
Elle ira parce que la petite architecte du truc en avait rêvé depuis le début quand c’était encore un projet fou et magnifique de plaisir partagé, parce qu’elle ne revient pas sur une parole donnée … et pour les beaux yeux qui ont changé d’avis, lui qui trouvait l’idée insensée lorsqu’elle en parlait...

Un sourire cynique se dessine sur ses lèvres sèches… lui qui va suivre son Maître… obéissant.
Pas qu’elle lui en veuille… elle se sait de trop dans la machinerie Cartel, encombrante…
Elle amènera ses p’tits muscles, son épée, rien d’autre, sans partage ni plaisir. Avec l’espoir de se faire poutrer le plus rapidement possible. Au pire quelqu’un l’attend déjà, prêt à lui offrir assistance pour mettre fin à sa misérable existence. L’échange de courrier à ce sujet fut prolixe et le rendez-vous quasiment arrêté…
Ca continue de s’agiter, de s’affoler, de sombrer dans la p’tite tête. Comme rarement, carrément dégoûtée…
Elle pourrait envisager l’avenir, si elle en entrevoyait l’ombre d’un, mais là, elle s’avoue vaincue d’avance, dans l’impasse totale, rien n’apparaît, ne se dessine sur le plafond qu’elle fixe maintenant, rien, néant.


Tu ferais mieux d’aller te bourrer la gueule, de t’remuer, ou dormir p’têt bien !

J’croyais être débarrassée de toi ! Casse-toi ! J’t’emmerde !

Infâme ! Infâme ! Infâme ! Infâme ! Infâme ! Infâme ! la p’tite voix fredonne, sadique…
Saloperie ! C’est un coup bas ça !

Une larme s’échappe, suivie d’autres… Elle pleure tout en douceur, silencieusement.
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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.
Cymoril
Elle prépare ses affaires, tranquille.
Du moins quand les pigeons lui foutent la paix.
Depuis un moment, elle accumule une correspondance plus qu'abondante. Ca l'amuse par moments, ça l'épuise à d'autres. Tant d'choses à organiser... Et rien qui roule tout à fait droit.

Elle n'avait jamais fait attention au grand nombre de volatiles dans le ciel. Il devait être sérieusement obscurci par endroits tant ça volait en tous sens, à toute heure...
Elle jette l'ensemble des parchemins entassés en vrac dans la cheminée, et regarde le tout crâmer, sourire aux lèvres.

Elle a conservé l'essentiel. Celle qui ne la quitte jamais, soigneusement rangée.

Les provisions sont mises en besace, Bagual est sellé, la forge éteinte.
A peine plus qu'un saut de fourmi cette pause à la maison, même pas le temps de se reposer un peu, pas qu'elle ait envie d'faire la gueule, mais rester peinarde un peu aussi ça lui ferait du bien à la fourmi.

La voix s'est tue ! Elle semble avoir été vaincue par la bière, pas plus mal la pause taverne. Exception faite des vitres dégueulasses et des courses poursuites pour s'y retrouver.

Elle monte en selle, parée, comme d'habitude en somme, ça ronchonne sans raison plus loin, comme si y'avait le moindre doute sur sa venue.

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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.
--Hawk_peregrinus
Un vol plané au dessus de la rue de Gascogne, il se pose en arrière-cour, prend sa place sur le puits, la maisonnée semble déserte.
La brunette est donc déjà repartie sur les routes, l'obligeant à reprendre ses recherches.
Se reposer un peu, attraper une souris égarée à la recherche de grains à chaparder.
Puis repartir en quête de l'amazone, lui remettre le courrier de la gazelle. Encore. Toujours.


Hawk, entre Amazone et Gazelle, en quête de l'une ou de l'autre...
Cerenia
Cerenia passe devant la maison de cymo....elle s'approcha est ne pouvant la laisser a l'abandon,ne pouvant se resoudre de ne plus revoir son amie..elle arrangea mauvaise herbes , entra fit le menage ,ouvrit volets et fenêtre pour que l'air rafraichisse cette atmosphere renfermè,dans un doux chant la belle bohemienne s'applique à faire poussière et lavage...
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Cymoril
Le passage du guet se fait sans encombre, à peine la présence fantomatique d'une maréchaussée fébrile, la petite labritoise affiche un sourire retrouvé à l'idée de revoir certaines personnes.

Etalon martelant les pavés, elle déambule dans les rues, prenant tout son temps, faisant un détour par le marché pour constater que décidemment il est difficile de gagner quelques écus pour les propriétaires terriens, les prix étant toujours aussi bas.
On s'y fera ou pas...

Elle va de ce pas tranquille de ceux qui rentre chez eux, sereine.
Arrivant enfin à destination, elle mène Bagual comme à l'accoutumée dans l'arrière cour, pour y trouver, à demi surprise, Marie Caroline en écurie. Elle délivre l'étalon de son lourd chargement de minerai récolté en marché de Bergerac, le débarrasse de son harnachement, lui offre sa ration d'avoine bien méritée, avant d'ouvrir la forge.

Elle y range avec soin les épées qui n'auront finalement pas servi, les kilos de fer nouveaux rejoignent ceux déjà emmagasinés, la forge pourra chauffer de mille feux au plus tôt, rien ne manque.
Dans un coin, déposée une petite malle qu'elle reconnait sans peine, possession de l'écuyer, surement déjà parti en quête d'une tâche journalière. Le croisement premier se fera donc ailleurs, en taverne selon toute vraisemblance.

Elle s'arme d'un seau, l'emplissant d'une eau glacée tirée du puits et pénètre enfin en son chez elle, intérieur bien rangé, ménage effectué, chaque chose à sa place. Souriant à l'idée qu'il est doux d'avoir des amis qui pensent à vous où qu'on soit.
La cheminée est lancée, la douce chaleur commence à se propager dans la pièce, elle dépose le seau à proximité, va fermer les volets donnant sur la rue, elle rêvasse un moment devant les flammes puis se déssape, balançant ses frusques poussiéreuses sur une chaise. On se débarrasse sans hâte des affres et de la fatigue du voyage, décrassage effectué la tête emplie de pensées diverses et variées, du Périgord, de la Gascogne et de bien d'autres choses encore...

De l'armoire de la chambre elle tire vêtements propres, qu'elle dépose sur le lit. Chemise, bustier, jupe tout y est réuni, habits de citadine bien sage. Fourmi passe ses vêtements avec certaine lassitude. Puis, elle s'étend sur le lit, mains sous la tête elle fixe le plafond, organise en pensées sa journée. Des récoltes à vendre, une amie à retrouver, payer un coup à boire au Sombre, déposer une offre d'emploi en mairie... Une journée classique de retour de voyage en gros. P'têt un p'tit somme avant...

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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.
Neils
[en chemin vers Labrit]

Une semaine auparavant, il avait reçu une missive lui intiment l’ordre de rentrer sans délai en ses terres…le ton du message émanent de son patriarche de père était sans appel. Le jeune écuyer rassembla ses maigres affaires, fît ses adieu à la « Grande Dame »et prit aussitôt la route.
Dans sa tête, les souvenirs surgirent pêle-mêle, les odeurs de fêtes dans la roulotte, l’image d’Apo assise en tailleur sur son tonneau, Néa la p’tite souris, le géant, le borgne, et Cym…son sourire, sa répartie…une Labritoise pour qui Neils gardait un tendre souvenir.

Il prit la direction de la Gascogne. Rentrer sans délais certes, mais certainement pas avec des regrets. Les deux arguments revêtaient pour lui une égale importance.

Cym…oui, il l’aimait Cym…d’un amour simple, contemplatif. Jamais il ne put s’imaginer quitter le Royaume sans la revoir une dernière fois. S’imprégner de son sourire…, de sa voix...de son regard…juste un dernier instant…comme pour clore un chapitre de sa trop courte vie d’écuyer.

L’aube sur Labrit. Neils reste à l’écart du village à l’endroit même où trois mois auparavant se tenait la Roulotte d’Apo. Neils met pied à terre, foule l’herbe sauvage…lentement, doucement il se laisse bercer par un brin de nostalgie. Puis, vient l’heure des questions…, sans réponse…


Mais que vais-je dire à Cym ?

Il n’était pas très causant l’écuyer. Sa discrétion passait souvent pour de la timidité et il avait apprit très tôt à en jouer. Il ne dira pas grand chose. D’ailleurs qu’avait-il à partager mis à part leurs rares rencontres en roulotte ? Rien !, pas même le souvenir d’une ballade ou d’un voyage commun. Mais alors pourquoi ce long détour par la Gascogne ? Il eut beau chercher une raison rationnelle à ce voyage, mais l’écuyer resta une fois de plus sans réponse. Revoir Cym, échanger un regard et puis partir.

[dans les rues de Labrit]

Neils, ignorant l’adresse de sa destination, fît comme à son habitude lorsqu’il voyageait seul ; se rendre au pied de l’église. L’édifice était toujours très simple à repérer, et avec un minimum de chance il croiserait l’curé du lieu qui saurait le renseigner.
Mais l’écuyer se passe de l’aide du serviteur d’Aristote. Juste en face de l’église, son regard se pose sur une bâtisse attenante à une forge. Serait-ce son domicile ? Neils traverse la rue pavée, descends du dos de sa fidèle Marie-Caroline et l’attache dans l’arrière cour. Il a le sentiment d’être au bon endroit. Pourquoi ? Comment ? Encore des interrogations sans réponse. L’œil scrutant les moindres détails, il s’avance vers la porte d’entrée. Un sourire s’esquisse sur son visage à la lecture du message placardé:
[Porte ouverte - Ne pas défoncer - Rien à voler]
La brume du doute se lève, l’écuyer est soulagé, il redresse machinalement la pancarte et frappe à la porte. Cœur battant … Neils patiente…pas de réponse, frappe encore, attend…, rien.
Il plante son visage sur le carreau de fenêtre voisin, place ses deux mains en œillère et observe, gêné de cette intrusion visuelle. Neils ne remarque rien d’anormal ; personne ne semble être présent dans l’humble demeure.
Arrive encore une question ! Entrer ou ne pas entrer ?


[Rue de Gascogne, 38, en face de l'église...]


Une pensée s’envole vers Cym, comme par le passé lorsque qu’il était seul au bord de la rivière, allongé sur le dos, bercé par le vent, la tête dans les nuages…alors commençait le rêve éveillé…rire, bouder, échange de mots s’envolant par les cieux l’un vers l’autre. C’est ainsi que lui vint la réponse.

Un léger grincement accompagne l’entrée de l’écuyer dans la demeure. Neils dépose sa petite malle dans l’entrée, puis jette un regard circulaire sur la pièce, l’intérieur est assez spartiate, pas de bibelots inutiles, un mobilier simple et pratique et même si l’ordre absolu ne semble pas être la règle de la maison, Neils apprécie pleinement cette ambiance.

Le sentiment dominant est très curieux. Mélange d’embarras et de bonheur. Il est embarrassé par cette intrusion de la sphère privée, mais en même temps, être entre ses quatre murs lui confère un bienêtre certain.
Tout en étant dans la contemplation du lieu, il réajuste machinalement quelques objets.

C’est son ventre qui le ramène sur le plancher ferme de la réalité, l’écuyer s’est contenté de peu afin de raccourcir la durée de son voyage. Il accepte volontiers l’hospitalité d’une nuit, mais de là à puiser dans les réserves de la fourmi, il y a un pas que l’écuyer se refuse de franchir.
Les quarante jours à Labrit lui avait amplement suffit pour savoir vers qui se tourner pour effectuer une besogne rémunérée. L’écuyer s’en alla en quête d’un travail, laissant Marie-Caroline dans l’écurie attenante.
Neils
[de retour au 38 de la rue Gascogne]

Tête baissée, le regard rivé sur les pavés, le pas rapide l’écuyer se dirige en direction de la forge de Cym. Il est fatigué, le voyage suivit de cette journée de bûcheronnage avait largement entamé son endurance.
Il pleut en cette fin d'après-midi, la température en baisse est annonciatrice d’un hiver précoce. Neils est soucieux, il doit absolument être de retour au sein de sa famille avant le nouvel an, et cette vague de froid risque de le retarder. Son père ne tolérerait aucun retard ni aucune excuse.

L’écuyer est contrit de cette décision insensée. Mais son cœur, d’ordinaire si discret a prit l’ascendant sur sa raison. Neils lève la tête au ciel comme pour chercher un peu de réconfort, mais le ciel est sombre, les nuages filent à toute vitesse, les cheminées crachant leurs fumées semblent s’unirent pour assombrir encore plus l’horizon de l’écuyer.

Rêveur…tête dans les nuages, il marche tel un métronome…lorsque soudain…au détour d'une rue il percute un individu de plein fouet. Les victuailles que l’homme tenait dans ses bras s’étalent dans la rue dans une danse comique et désordonnée.


Hey !!! Imbécile !!! Peux pas r’garder où tu vas, non!!!

L’écuyer n’avait ni le temps, ni l’envie de tergiverser. Il aide rapidement et habillement l’homme à ramasser ses provisions, lui sourit en signe d’excuse et s’en va prestement.

L’église en vue, le pas se fait pressant, il a hâte l’écuyer. Arrivé au 38 Rue Gascogne, il voit Bagual au côté de Marie-Caroline. Neils est saisit par la panique, assaillit par une avalanches de questions, le doute s’immisce dans sa tête et le sol semble se dérobé sous ses pieds. Il s’avance lentement vers sa jument, l’écuyer a besoin de se confier, elle semble bien ici, il lui caresse le cou et se met à lui parler.


T’es belle toi, t’es bien ici…mais on fait quoi là maintenant ? On va s’en aller, ça te vas ?

La jument hennit comme pour protester d’un départ anticipé.

Chutttttt, ça va, ça va, d’accord, t’es fatiguée, on va rester, mais d’main on file à la première heure.

Neils frappe à la porte sans force, comme si il n’avait pas envie qu’on lui réponde. Tout semble calme et silencieux à l’intérieur. Personne ne lui ouvre, il pose alors sa main sur la poignée, l’actionne et entre.

La pièce est réchauffée, Neils s’attend à voir Cym bondir pour le sermonner et lui reprocher cette intrusion. Mais rien ne se passe. Seul le crépitement du feu l’accueil à son arrivée.

Il s’approche du foyer, s’empare du tisonnier, remue en peu les braises et y dépose une bûche. Il regarde les flammes s’emparer du morceau de bois. L’écuyer se calme, mains tendues en direction de l’âtre, l’anxiété le quitte au fur et à mesure qu’il se réchauffe.

La nuit est tombée, Neils baille, la journée fût éprouvante sur tout les points. Il s’avance vers sa malle, l’ouvre et sort sa couverture. Cherchant un endroit où se coucher, il remarque une porte entre-ouverte…


Cym ? Cym…vous êtes là ?

N’entendant aucune réponse, il se dirige avec hésitation vers la pièce du fond. L’écuyer passe la tête dans le chambranle de la porte…elle est là…allongée sur un petit lit, dormant d’un sommeil profond…paisible.
Une pensée furtive traverse son esprit, si elle dort paisiblement, et que ma malle et restée à l’intérieur…c’est que…elle ne doit pas être en colère contre moi.
Rassuré, il la contemple dans son sommeil, il grave les contours de son visage dans sa mémoire…Neils et heureux, Cym est là…en vie partageant le même air que lui. En silence, en douceur pour ne pas la réveiller, il étend sa couverture sur les frêles épaules de la belle endormie, de la main il lui effleure la joue et lui murmure un insonore bonne nuit.

L’écuyer quitte la chambre, laisse la porte entrebâillée pour laisser la chaleur s’y engouffrer, et retourne près de la cheminée et s’allonge à même le sol. Le sommeil ne viendra pas cette nuit…trop de tout…vraiment trop.
Cymoril
La Fourmi entrouvre les yeux, dans la pénombre de sa chambre. Dans son sommeil elle a perçu une présence, la chaleur de la couverture posée délicatement sur elle, la main caressante sur sa joue. Un sourire gourmant se dessine sur ses lèvres. Il est enfin rentré…

Pourquoi n’est-il pas là à côté d’elle, le lit est petit mais ils en ont l’habitude, et après six jours de paille et les jours de trajet, le moelleux confortable est plus qu’appréciable. Sans parler du reste… Pourtant aucun son ne lui parvient de la pièce à côté, nulle odeur de fumée âcre n’emplit ses narines…

A moins que…

Ce n’est pas le spassadin, et dans ce cas, que faire… Elle se redresse lentement sur le lit, essaye d’appréhender au mieux la situation, tourne, cogite de mille et une façons le problème.
Neils!
Cela ne peut être que Neils qui est là. Un sentiment de panique légère l'envahit.

Bon sang d’bois, elle avait bien essayé de le faire renoncer à ce projet farfelu de venir à Labrit. Il n'en a rien fait. L'entêté...
Elle ne sait comment agir, ne veut pas le blesser, n’a jamais voulu le blesser ni jouer de ses sentiments. D’ailleurs, elle pense à lui avec tendresse. Le jeune écuyer avec lequel elle aimait tant parler dans la roulotte, tout aussi rougissant qu’elle. Tout aussi ému qu'elle...

Elle sait qu’il a longtemps espéré sa venue à Moulins, depuis le départ de la roulotte l'été précédent, mais elle n’a jamais trouvé le courage de lui dire les raisons de son désistement. Depuis, elle n’a osé lui parler du spassadin. Comment le pourrait-elle d’ailleurs ? Expliquer à quelqu’un qui vous aime que l’on aime ailleurs, de façon complètement déraisonnée et entière… Elle n’arrive déjà pas à se comprendre elle-même…

"T’as rien à expliquer la Fourmi ! C’est comme ça, c’est la vie… " Erf, merci la voix pour cette réflexion hautement philosophique, ça m’aide beaucoup, comme d’habitude ! "Ben lève toi, n'espère pas que la situation se règle toute seule par enchantement!" C'est bien dommage ça m'arrangerait...

Résignée, elle sort de la chambre, lentement et en silence, pieds nus sur le sol froid, elle frissonne. Serrant la couverture dans la main, elle n’ose s’approcher de l’âtre. Neils est là, endormi à même le sol.
Le réveiller ?
Non !
Il doit être éreinté de son voyage et d’une journée de labeur. Et pour lui dire quoi ? Ca se bouscule dans la tête de la brunette.

Elle recule, se saisit de l’un des fauteuils, l’éloignant un peu plus de l’âtre et s’assied le plus silencieusement possible, se recroqueville, les yeux rivés sur les flammes hypnotiques. Et tandis que l’écuyer semble dormir paisiblement, une seule pensée lui trotte dans la tête, mais où est le spassadin…

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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.
Neils
Malgré la fatigue et les émotions accumulées les jours précédents, l’écuyer ne dort pas. Il suit du regard les ombres dansantes sur le plafond provoquées par les flammes virevoltantes de l’âtre.

Neils n’arrive plus à mettre de l’ordre dans ses pensées. Lui, qui est d’ordinaire si méthodique et ordonné dans ses tâches se sent totalement désemparé face à cette situation pour la moins singulière.

L’écuyer laisse perler une larme à la commissure de son œil. Il s’en trouve honteux et faible. La vie ne lui avait pas épargné les épreuves, mais en cet instant un seul mot martèle dans sa tête : TROP.
L’écuyer est dans le déni de tous ses actes de la semaine écoulée. Le premier étant l’ouverture de la missive cachetée aux armoiries de sa famille, cette lettre, il aurait dû la brûler sans même la lire…mais voilà…discipline, respect de l’autorité. Neils prit acte du message dont la teneur provoqua cette succession de décisions absurdes…et le voilà ici, couché avec ses craintes et ses doutes cherchant désespérément le sommeil.

Pour retrouver un semblant d’aplomb, Neils énumère mentalement les prochaines étapes de son voyage retour dans le but, d’une part, d'être préparé à toutes éventualité, et d’autre part, pour retrouver dans l’immédiat un peu de sa sérénité perdue.

Sa respiration ralentit, ses muscles se détendent…un petit courant d’air parcourt le sol à la hauteur de ses épaules aussitôt suivit d’un bruit de pas feutrer…l’écuyer entre-aperçoit la silhouette élancée de Cym.

Neils ferme les yeux, comme l’on fermerait les volets pour ne point être dérangé. Cette obscurité soudaine le réconforte et le recentre sur les motifs de sa visite. Il s’attend à être réveillé sur le champ !
Il réfléchit rapidement aux explications à distiller concernant sa venue et à son intrusion dans la vie privée de la jeune Labritoise. Mais au lieu de cela, il perçoit le son d’un objet que l’on glisse sur le sol, sans doute une chaise ou un fauteuil que l’on déplace.

L’écuyer ouvre un œil pour tenter d’observer la scène. Cym est recroquevillée sur le fauteuil face au feu, l’éclat des flammes laisse percevoir les contours de son visage, elle regarde fixement l’âtre et semble autant déconcertée que lui de cet événement excentrique.

Neils s’assied dans sa couche provisoire, attend quelques secondes, enfile sa chemise, puis se lève. Avec la plus grande délicatesse il s’avance vers le fauteuil et pose un genou à terre.

L’écuyer avait préparé de moult façon ses adieux, retourné dans tout les sens des mots simples et justes pour façonner en quelques phrases l’expression de ses sentiments profonds.

Leurs regards se croisent, Neils sourit, s’apprête à parler…mais aucun son ne sort du fond de sa gorge…l’écuyer baisse la tête, regarde le sol comme si les proses y étaient écrites, puis la relève et dit tout sourire :


Bonjour euh bonsoir…pardonnez moi pour l’intrusion…mais je voulais, enfin je quitte le royaume…je rentre chez moi…pour…pour toujours…voilà…et j’avais b’soin de vous revoir, d’vous entendre…excusez moi…j’aurai pas dû…voilà c’est tout....d’main j’s’rai parti…au chant du coq…

Neils est spectateur…il n’a rien compris de se qu’il vient de raconter, il reste là, un genou à terre attendant une délivrance providentiel.
Cesaire_h
Là.
Porte qui s'entrouve et se referme comme on rentre chez soi, s'en revenant de là où seul lui sait. Son destrier laissé à l'écurie en chevaline et charmante compagnie...La chaleur de l'intérieur, la fourmi avec son air encore chiffonné de sommeil dérangé, l'épée, le bouclier retrouvent leur place près de la porte, un demi sourire alors qu'il place la barre de fermeture. Il effectue ses gestes du quotidien, manteau humide trouvant le dossier de ce fauteuil, près de l'âtre où il marque un arrêt...Attentif.
Pas surpris, puisqu'elle lui avait dit. Pas que trouver un damoiseau transi installé sur le plancher le ravisse. Agenouillé ainsi qu'il est...Il n'a pas entendu leur conversation. C'est toujours mieux que couché au pied de leur couche. Ou planqué dans l'armoire qui sait...

Il ne dit mot se contentant de la regarder, sourcil haussé, amusé, assise avec ses lueurs jouant de reliefs sur ses formes. Il ote cette lourde cotte de maille pour la laisser tomber avec négligence sur la table. Un son net dans la pièce, alors qu'il la rejoint. Comme tout homme regagnant ses pénates, retrouvant féminine présence. Main à la nuque, il se penche pour l'embrasser sans se soucier de l'invité. S'installer aussi, la déplaçant juste ce qu'il faut pour lui offrir l'assise de ses genoux. La gardant enlacée contre lui, humant son parfum, il finit par dire, le bras passé autour d'une taille fine.


Bonsoir la fourmi... Je derange pas trop ?

Secouant doucement sa manche pour evacuer quelques copeaux de bois..
Désignant le jeune homme. La trouver avec un parfait étranger est assez inhabituel. Il trouve la situation cocasse. Il s'étire pour chasser avec nonchalence la fatigue accumulée, allongeant les jambes. Bottes qui se croisent avec un bruit mat, à proximité du trublion. Détendu, serein. C'est un homme tranquille Césaire....Parfaitement maître de ses actes. Il ne fera pas ce qui lui passe par la tête présentement. A savoir chasser l'intrus dans sa posture de romantique prêt à déballer sa sérénade, à grands renforts de talons dans la tronche. Après tout l'hôte de ses lieux, c'est la fourmi...Il poursuit tout à fait civilisé... Commençant à bourrer sa pipe avec lenteur étudiée.


Tu me présentes ?

Le ton est conciliant, l'expression affichée cordiale. Le regard posé, lui, est impassible, il faudrait vraiment le soutenir pour y déceller, un éclat tout à fait glacial...Ses doigts négligeament caressent doucement une cheville déliée, s'empechant de monter plus haut...
Agacé, Césaire...Foutu écuyer. Il observe les traits, un sourire aux lèvres...

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Cymoril
A peine un instant s’est écoulé depuis qu’elle s’est assise, et déjà le voilà qui s’ébroue, s’assied. Elle n’ose porter son regard sur lui, le laisse repasser sa chemise, essaye de reprendre le fil de ses pensées de façon rationnelle et ordonnée.
J’ai fait trop de bruit ! pense-t-elle, désolée de l’avoir tiré d’un repos bien mérité.

Il met genou à terre devant elle, situation des plus troublante, inhabituelle. Elle le sent hésitant, elle se sent timorée comme jamais. Elle lui porte un regard doux, et un sourire rassurant comme il bredouille. Ainsi donc il part définitivement, et il a fait tout ce chemin pour elle… Neils, toujours aussi attentionné, il aurait pu se contenter de lui écrire, il a préféré venir.
Tout cela ravive quelques souvenirs de la roulotte, ces instants furtifs où ils se croisaient, ceux aussi qu’elle avait passé avec la souris, l’andalou et le moineau. Les remontrances d’Apo, lorsque celle-ci s’était aperçue que Moineau s’éveillait lui aussi aux premiers émois du cœur. Neils et Yvain… rien que cela avait été raison suffisante pour ne pas suivre la roulotte, même si cela n’était pas la principale…

Elle secoue la tête, sort de ses pensées, cherche ses mots, elle se sent si gauche face à sa gentillesse. Elle, la grande gueule… Elle parvient à sortir quelques phrases d’une voix blanche :


Neils, cher Neils, ne vous excusez pas, vous savez que vous êtes le bienvenu… Vous me voyez confuse de vous avoir réveillé, vous devez être éreinté.
Je suis étonnée, vous ne m’aviez pas dit que votre voyage serait sans retour. Et si précipité…


Elle ne sait trop quoi dire, hésitante, elle lit dans son regard qu’il attend quelque chose d’elle. N'a pas le temps de poursuivre.

La porte s’ouvre sur la longue silhouette du spassadin, elle le regarde furtivement, pas très à l’aise forcément… Même si elle l’avait prévenu de la probable visite, la situation est des plus incongrues, l’heure indue…
Elle l’observe à la dérobée tandis qu’il s’approche, a un sourire gêné à son approche, passive comme il dispose d’elle, subjuguée malgré la présence de l’écuyer.

L’espace d’une seconde elle sent comme une violente envie de le gifler alors qu’il demande s’il dérange… Piquée au vif, blessée, comme si elle lui avait jamais donné raison de douter d’elle… Mais non, il sait, il veut juste être… Lui. Elle oublie aussitôt, sourit de le voir si calme, si posé.


Pour quelle raison dérangerais-tu ? Elle n’attend pas vraiment de réponse, simplement désireuse de bien lui faire comprendre que la question était presque malvenue.
Il sait combien le sentir si proche la trouble, il en joue, les présentations maintenant, ça va être d’une simplicité. Elle n’ose même plus regarder Neils, ni même imaginer ce qu’il peut penser de la situation, d’elle. Prenant une profonde inspiration, elle prend son courage à deux mains, et se lance :


Hum ! J’te présente Neils, écuyer d’Apo jusqu’à tout récemment.

Dans le même souffle elle poursuit posant son regard sur Neils
Neils, je vous présente Césaire… elle marque un léger temps d’arrêt, foutue peur de dire une connerie qui la saisit subitement… mon compagnon. « Ouch ! Tu l’as dit, t’en es certaine au moins ? » « M’a semblé la voix, ‘fin va savoir avec lui.. Fous moi la paix ! »

C’est fait. Elle se sent encore plus petite que d’habitude, léger rougissement qui s’installe sur ses joues comme elle frémit sous la caresse discrète.

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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.
Neils
Le regard de son hôte emplis de douceur le réconforte, ses douces paroles le rassurent, elle va même à s’excuser de l’avoir réveillé alors qu’il ne trouvait pas le sommeil !
La tension baisse. L’écuyer cherche une plaisanterie pour les délivrer définitivement de cette posture ambiguë, et pourquoi pas ensuite, aller vider quelques chopes dans la taverne du coin et se remémorer les souvenirs d’un passé pas si lointain.

Mais la vie réserve son lot de surprises qu’elle distribue sans prévenir…

Un bruit sourd, un grincement, un claquement sec suivit d’une vague de froid, le jeune écuyer tourne la tête en direction de la porte…un homme de grande stature taillé à la hache se tient là, exécutant les gestes précis de celui qui rentre chez lui.

Le colosse s’avance, marque un temps d’arrêt, les deux hommes croisent leurs regards, mais la faible luminosité empêche une appréciation réciproque de leurs intentions immédiates.

Neils ne bouge pas. C’est lui l’intrus du lieu. Sa raison et sa méthode reprennent rapidement leurs places et balayent d’un seul coup cette surabondance d’émotivité. Il évalue avec rapidité et discernement la situation dans laquelle il s’est fourvoyé.
Les issues sont toutes verrouillées, le géant a barré la porte juste après son entrée « providentiel » et Neils se rappelle avoir vu les volets clos à son arrivée. Impossible donc de se jeter au travers de la fenêtre.

Il inventorie les autres possibilités de défense, sa dague est restée dans sa petite malle juste derrière lui, un affrontement lui parait complètement insensé mais pas totalement exclu. Il ne lui reste dans l’immédiat que la vérité empreinte de toute sa sincérité, en espérant que l’homme le laisse s’en aller sans heurt.

Le son net de la cote de maille sur la table lui rappelle soudainement la précarité de sa position, curieusement Neils n’a pas peur. La poussée d’adrénaline l’a complètement remit sur les rails...rails qu’il n’aurait jamais dû quitter du reste.

L’homme s’avance calmement, les contours nets et francs de son visage lui apparaissent plus clairement, son regard ne laisse transparaitre aucune animosité à son encontre. Mais l’écuyer reste sur ses gardes, prêt à bondir au moindre geste d’hostilité. Rien…, Cymoril s’élève dans les airs et se retrouve sur les genoux ; Neils l’a compris tout de suite ; de son amant.


Bonsoir la fourmi... Je derange pas trop ?


Le silence est rompu, la voix grave résonne dans cette apparente tranquillité, des copeaux de bois choient sur le plancher, des bottes peu avenantes se croisent sous ses yeux. Un frisson de répulsion parcourt l’échine du jeune écuyer.

Neils se lève lentement, observant le couple qui vient de se former sous ses yeux. Il cherche à comprendre la réaction du Messire…en pareille circonstance c’est avec le pied dans le derrière de l’intrus que l’on règle le déséquilibre de ce genre de scène…deux hommes, une dame…un homme de trop…simple. La situation manque de le déstabilisé…puis il regarde Cym…oui…bien sûr…la jeune Labritoise entêtée maniant le verbe tel un fouet…il était chez elle…et non pas chez eux et cela change et explique passablement de chose.

Neils perçoit une légère pointe d’agacement dans la voix de Cym. Son bien-aimé est pourtant d’apparence détendue. Bourrant sa pipe en toute quiétude, il écoute d’une oreille nonchalante la présentation du parasite dressé devant lui.

La situation prête à rire…Neils campé entre l’âtre et le couple attendant une improbable sentence. La courtoisie est feinte pour masquer d’un côté une gêne, et de l’autre une rage légitime. L’écuyer est tendu, nerveux, il abhorre l’exercice. Auprès d’Apo la franchise était la seule façon de s’exprimer, pas de chichis, à l’abordage !, et droit devant !
C’est dans cette voie que le jeune garçon s’engage.

Avec un certain sang-froid, l’écuyer regarde l’homme assis en face de lui, et d’une voix ferme et claire lui sort :


Messire Césaire, avec tout le respect qui vous est dû, je ne puis vous assurer de mon enchantement à vous rencontrer en pareille circonstance et je vous prie de m’en excuser.

Puis posant ses yeux d’enfant perdu sur Cym, d’une voix douce lui dit :

Cym…pardonnez moi de cette intrusion dans votre vie, vous m’en voyez fort contrit. Je m’en vais, heureux et sans regret. L’empreinte de votre être étant à jamais gravée en mon cœur, je puis ainsi me retirer.

L’écuyer s’incline légèrement en signe de respect tout en gardant un œil sur le géant.
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