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[RP] Rue de Gascogne, 38, en face de l'église...

Cesaire_h
Un murmure en creux d'oreille, caressant...

Il est jamais trop tard la fourmi, même si la vérité peut blesser...
Héhé...te voilà loin d'être dépourvue maintenant que la bise est venue...Un amant et un galant aux espoirs morts.


Sans doute n'a t'elle pas osé l'évoquer avant le spadassin. La déconvenue de l'écuyer, sa surprise trop évidentes... Toute en délicatesse mais voilà ce qui arrive quand on prend des gants...Si jeune encore la demoiselle...
Une taffe, longue comme le frémissement sous ses doigts, une bouffée relachée dans un souffle allongé. Epices et plantes savament dosés, de quoi achever de lui retourner l'esprit et de finir la carpette dans son sursaut de courage. En pleine tronche une fin de nuit s'avance et s'insinue...


Désolé...

Il laisse à l'interprêtation le sens de ce mot sybillin et laché d'un ton neutre alors qu'il fume encore. Une écoute patiente, ou feinte,captant le furtif de coups d'oeil ici où là dans la pièce et humant dans l'air le trop plein de tension, le qui-vive, la gène, le malaise passager comme le brutal retour de lucidité . Joli bouquet d'expressions et les yeux par trop brillants, supputant le cours des pensées. Là en face.

Césaire a rictus en esquisse mais qui n'atteint pas ses yeux, c'est pas un gentil garçon, loin de là même. Il evite de grincer des dents, élude la suée glacée qui lui hérisse l'échine, haissant cette sensation nouvelle, le ressenti immonde qui a trop la saveur d'une jalousie qui malmène son Orgueil. Il l'assassine dans l'oeuf, maitrisant l'Envie de tuer, l'Avarice de la possession qui le pousserait à certaines extrémités. Un moment silencieux, avec lui même, à gérer ses appels intérieurs. Une taffe...Avec délice.

A l'aise, les armes superflues, mains nues..Quelques fourmis dans les bottes, à croire qu'elles se multiplient...
Il aime l'ambiguité dans le questionnement, lors il à la réponse recherchée mais pas de la bouche à qui elle etait dédiée...Bien...Parfait.

Encore quelques copeaux de bois s'evacuent, reliefs d'une longue journée à assembler avec une patience appliquée quatre planches, avec un fond en rectangle et plat..Un regard qui se fixe, pesant sur le visage presqu'encore juvénile, alors que ça se prépare déjà à faire place nette. La retraite entamée.

Seconde bouffée orientée, la juste dose, presque mûr, bientôt vert pour inacoutumé tel que lui. Les doigts taquins gagnant du terrain, paume flattant un mollet gracile sous le tissu, marquent une nouvelle pause.
Rougeur au teint chaleureux d'une fourmi, la Luxure s'invite sinueuse...
A croire qu'il a tous les vices...


Je comprends...Le contraire serait peu flatteur pour la demoiselle. Si..Attirante, tentante.
Je te comprends.. Faut bien tenter sa chance en ce bas monde quelque soit le risque... La solitude...


Il a soupir compatissant, le ton monocorde, presque aussi doux...Il marque pause laissant les mots faire leur boulot de sape. Pour peu qu'il soit assez fin pour en saisir le sens. Evidément il peut admettre que la Fourmi soit capable de provoquer ce genre de penchants, pas de sa faute au ptit ecuyer...L'amour et ses tourments. Ouaip pas de bol.
Quand Césaire tue c'est froidement, sans états d'âme, quand il fume il a effet soporifique, quand il parle c'est d'une déprimante subtilité. Dans l'arrière cour sa dernière oeuvre de quatre planches attend...Son avènement.

Lui, il enfonce le dernier clou.


Je comprend vraiment. La solitude c'est à triste à en...

Dernière bouffée, volute bleutée au parfum entétant, nuage de sommeil profond à venir...

Crever.

Il n'a pas bougé, la Fourmi dans son assise. Doucereux donc...corrosif le Césaire, même s'il est homme "tranquille"...On se refait pas.
Puis faudrait être con pour offrir le calumet de la paix et de l'hospitalité à qui est découvert à genoux sur le parquet, en train de conter fleurettes.
Il lui offre déjà une bonne nuit de sommeil, l'exacte vérité de sa triste vie d'amoureux éconduit et où il a ôté avec mansuétude les pissenlits racines comprises...
Le feu crépite avec ses langues de feu, le courage c'est bien, attention a pas trop jouer avec.

On peut se bruler.

Césaire sombre, machiavélique, guette sous couvert de nonchalence, la dilatation des pupilles, un relachement qui ne tardera pas, un baillement peut être...Le bras lascif mais ferme à taille fine.

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Neils
Une volute de fumée nauséabonde plane sous les narines de l’écuyer…désolé…désolé qui lui dit le Césaire en guise de toute réponse. Se veut il volontairement provocateur pour assoir définitivement sa domination de mâle…ou alors, est-il possible qu’il soit à ce point charitable avec se jeune impoli….mystère en sus, chargeant l’atmosphère d’une strate supplémentaire.

Une vague de tristesse et d’incompréhension s’abat sur l’écuyer qui cherche en vain un petit signe de réconfort au travers du regard de Cym. Hélas, comme seule réponse à sa prière, une seconde salve de fumée lui fouette le visage.

Et le sombre reprend de sa voix de baryton compatissante, discourt sur un ton ennuyeux. Neils écoute à distance. Les mots se suivent ; tentation ; attirance ; chance à saisir ; solitude.
Solitude…, ce mot prend place dans sa tête et s’installe confortablement…, S O L I T U D E tourne dans sa tête, S O L I T U D E encore un tour, S O L I T U D E et un de plus. Une sensation lancinante s’empare lentement et sournoisement de son corps La douce chaleur du feu dans son dos, la fatigue accumulée durant ces derniers jours, le tout additionné à ce climat de détente apparent mettent sérieusement à mal sa vigilance.

Etait-ce la solitude qui l’avait poussé vers Labrit ? Oui…non…encore des questions sans réponse dans la tête torturée de l’écuyer.
Cym…il l’aime sans la voir…il la ressent…son âme est si grande qu’il lui suffit de tendre le bras pour la caresser, son esprit est si fort qu’il lui suffit de tendre l’oreille pour l’entendre.
Mais alors, pourquoi venir à Labrit et y mettre en tel pétrin…la réponse s’invita d’elle-même. Le partage et l’échéance du départ, la crainte de ne plus jamais la revoir, l’angoisse de la perdre sans lui avoir déclaré l’amour inconditionnel qu’il lui voue l'ont conduit au 38 rue Gascogne…
Mais pour l’heure il se tient là, debout prêt à tomber au moindre souffle.

L’écuyer tente de se soustraire au joug pressant de la fatigue. Il recule lentement en direction de sa malle, la tête tourne…ne pas dormir…ne pas dormir….l’odeur de ce tabac l’insupporte, la chaleur devient étouffante, encore un petit pas de retrait, son talon heurte la malle, le sol vacille, le gamin chancelle, mais se reprend de justesse, fléchit les jambes et s’assied sur son petit coffre. Coudes sur les genoux, tête calée dans les mains, Neils se sent spectateur de son corps, ne pas dormir, lève toi !

CREVER CREVER CREVER
Cymoril
Spectatrice…
Elle assiste malgré elle à un affrontement qui n’aurait jamais dû être. L’écuyer osant déclarer son désagrément au spassadin et lui dédiant à elle un hommage si bouleversant. Bon sang, il semble décidé à compliquer les choses avec sa franchise sans se rendre bien compte de ce qu’il fait. Son esprit tourne et retourne, essaye de s’échapper de la situation en songeant à Marie Caroline en écurie, cernée par deux étalons. Ridicule tentative de diversion interne…

Calée dans l’assise chaleureuse, de plus en plus troublée par la main annonciatrice de délices, elle écoute, en silence le spassadin, incisif, chaque mot choisi avec soin faisant mouche, précision de chirurgien, lit la détresse qui s’installe sur le visage de Neils. La prend en pleine gueule…


Coupable…
Comme elle souffre de le voir ainsi tourmenté, tel un reflet à ses propres tourments intérieurs. Comme elle souhaiterait lui être d’une aide quelconque, âme secourable, réparer, le protéger. Mais il n’est rien qu’elle puisse faire ou dire pour apaiser son mal. Pour l’heure, peut-être l’empêcher de jouer avec le feu et de se risquer plus avant dans une déconvenue plus que palpable.
Sentiment de culpabilité qui s’installe insidieusement, sa faute s’il est là, sa faute s’il est pris dans ces affres sentimentaux, elle aurait du depuis longtemps cesser ce babillage enfantin qu’ils entretenaient à l’occasion, elle aurait du se rendre compte de la profondeur de l’affection que l’écuyer lui portait. Elle avait omis de lui parler du spassadin, parce que cette partie de sa vie n’appartenait qu’à elle et qu’elle se refusait à la partager, beau résultat. Elle lui avait dit de ne pas venir… N’avait pas su le convaincre apparemment… coupable là encore…
Et pourtant…


Toujours cette main, ce frisson qui perdure, s’installe et grandit. La tête trouve sa place au creux de l’épaule alors qu’il poursuit sa torture d’écuyer, le visage se lève vers le cou, le respire, s’imprègne un peu plus de lui. Presque ronronante, la fourmi devient chatte, une main qui se hasarde à jouer caressante, foutue chemise… « Tiens cette fois c’est toi qui l’a dit ! »Pensé la voix, juste pensé…


L’écuyer titube. Prend péniblement place sur la malle qui s’improvise siège. Ecuyer qui semble perdre pied, contenance… Quel intérêt avait-il l’homme tranquille à le tourmenter ainsi ? Aurait-il cru voir en lui un rival, une menace ? Elle ne comprend pas, cesse le manège à peine commencé et se détache de lui. Pose sa main sur celle qui la tient et en douceur, se délivre et se lève…


A boire ! Je fais décidemment une bien piètre hôtesse… elle s’essaye à instaurer un climat de non agression. En traversant la pièce.

Elle s’arme de deux verres sortis promptement d’un vaisselier en coin de pièce, gardant à l’œil les deux protagonistes, les remplit de floc et revient près de l’âtre. S’adressant d’abord à l’écuyer tout en lui tendant le verre, Devriez vous installer plus confortablement Neils !, regard qui essaye de le réconforter, et désignant le second fauteuil sur le côté. Puis retournant à sa place, verre offert sans mot dire, avec dans les yeux le reflet des flammes… Chaleur retrouvée, un sourire et quelques mots anodins qui s’échappent : J’ai faim... « C’est certain, le spassadin ça s’mange sans fin » Voilà la voix, t’as tout compris… Et j'ai rien mangé de la journée...Sa main reprend son manège… oublie l’écuyer, esprit embrumé complètement occupé par le spassadin...

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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.
Cymoril
Revenu au bercail, en fond de cour, sur le puits... il atterrit, enfin.

De missive à porter à la forgeronne il n'a point, il revient à vide, chose inhabituelle...

L'a-t-il trouvé, a-t-elle dédaigné de répondre, elle n'en saura rien.

Après tout il n'est qu'un faucon, génial certes, mais un simple messager entre les deux âmes soeurs qu'elles sont, la gazelle et l'amazone. Elles en usent, sans en abuser, prennent soin de lui comme elles prendraient soin de l'autre si elles en avaient l'occasion, le cajolent, le nourrissent de viande bien riche, surtout la plus p'tite, celle qui a toujours l'air si inquiète lorsqu'il approche.

S'il pensait, il se dirait qu'il se doute bien qu'elle va faire triste mine en le voyant revenir ainsi démuni de réponse. Tout comme il sait qu'après une période de doutes, de questionnement intense et triturage de neurones elle le renverra, chargé d'un autre courrier vers la gazelle. Qu'il lui faudra trouver, quel que soit le coin perdu du royaume où elle ait échoué.
S'il pensait...

Mais pour l'heure, il se satisfait d'être là, de pouvoir se reposer, et d'avoir sa ration de barbaque demain...



Hawk, entre Amazone et Gazelle, en quête de l'une ou de l'autre...

Evidemment c'est pas Cymo c'est l'pnj Hawk mais apparemment on peut plus éditer l'posteur, pis j'vais m'coucher ça vaut mieux j'dirais moins de conneries^^
--Hawk_peregrinus
Un bruit de petits pas dans l'arrière cour, tout juste perceptibles par l'oreille experte du faucon.
Un oeil s'entrouvre à peine, cherche le délictueux importun dans le noir, se fixe sur une souris qui tente traverse son angle de vue.
Repérée.
Demain, il en fera son petit déjeuner.
Pour l'heure, il referme ses mirettes et se rendort, du sommeil léger qui le caractérise. Un sommeil aux aguets.



Hawk, entre amazone et gazelle, en quête de l'une ou de l'autre...
Neils
Seul…Neils se sent abandonné…même ses membres ne répondent plus aux injonctions de sa volonté, baignant qu’ils sont, dans cette ambiance ouatée et faussement aimable.
Son cœur s’emballe, non plus pour la captivante Cymoril, mais à cause de cette angoisse qui se déverse progressivement en son être, envahissant, seconde après seconde, miette par miette, chaque partie de son corps.
La chaleur cède la place au frisson. Sa jambe droite s’agite poussée par les petits mouvements rythmés de son pied. Le corps du jeune écuyer est bientôt pris par une tremblante sournoisement débarquée d’il ne sait d’où.

Curieusement, ses capacités de réflexions et de pensée ne sont pas affectées par la situation désespérée que vit son corps. Le scénario des jours précédents repasse de manière chronologique dans sa tête, chaque événement est retourné, analysé et sous-pesé. Il cherchait la liberté du cœur, le voilà prisonnier de son malheur. La naïveté a balayé sa clairvoyance et sa prudence innée. Guidé par ses émotions, il se retrouve manipulé et à la merci de cet homme taciturne.
La conclusion est d’une simplicité crasse : tires-toi de là !

Tel un animal pris au piège, Neils guette l’instant propice où il pourrait se jeter de toutes ses forces dans une bataille salvatrice. Hélas pour lui, son corps léthargique est dans l’impossibilité d’agir avec force et rapidité.
Perdu…je suis perdu… .

Le fumeur de pipe ne bronche pas, Cym juchée sur ses genoux semble ronronner sous ses caresses expertes.
L’écuyer sombre…un sentiment étranger s’invite,…la HAINE…l’antipathie écarte sa gentillesse naturelle et son sens du rationnel. Voilà l’écuyer gangréné par le Mal lui inspirant les pensées les plus obscurs.


A boire ! Je fais décidemment une bien piètre hôtesse…

Cym passe devant ses yeux…

Devriez vous installer plus confortablement Neils !

Repasse une nouvelle fois devant ses yeux….

Plus de son…plus d’image…prisonnier…condamné…plus rien…sauf….la haine bouillonnante prête à jaillir à la moindre étincelle.
--River
Bien à l’abri au chaud dans le crâne de la brunette, River se marre…
Petite voix née d’un passé pas si lointain, elle s’amuse de voir celle dont elle est le double fantomatique dans si fâcheuse posture.

La chose est avérée.
Cymoril depuis les remparts cumule dans l’art de se mettre dans des situations impossibles. Elle n’avait même pas attendu d’être sur pieds pour ça, et tout le reste des évènements en avait découlé.

La rencontre avec les deux autres protagonistes de la scène. Ou plutôt les rencontres…
Et les sentiments confus qu’elle avait depuis éprouvé pour chacun d’entre eux.

Tandis que la Fourmi s’oublie quelque peu sur les genoux de son amant, River s’amuse, elle, a décortiquer le ressenti de la demoiselle, vu de l’intérieur et en silence.

L’écuyer… Neils… Garçon charmant, peu enclin aux démonstrations d’habitude, se retrouvait là.
Lui qui osait si peu parler à la brunette lorsqu’ils se retrouvaient dans la roulotte.
Peut-être que si, à ce moment là ils avaient été moins timorés l’un et l’autre…

Non, River sait bien que rien ne serait arrivé, malgré la tendresse qu’éprouvait la forgeronne pour l’écuyer.
Du moins, pas à ce moment là.
Elle était déjà obsédée par les yeux du spassadin.
Et l’idée de lui coller son bâton dans les dents ou ailleurs si elle en avait l’occasion.

Les choses avaient bien changé depuis, la colère, l’idée d’une vengeance s’étaient estompées peu à peu, laissant place d’abord à la curiosité, puis à d’autres sentiments plus profonds sur lesquels elle se refusait à mettre un nom, comme si en refusant de les nommer, elle pouvait encore s’imaginer ne pas les ressentir.

Donc nous voilà avec une Cymoril, prise entre un écuyer pour lequel elle éprouve une tendresse infinie, un amour d’enfant, et un spassadin qui lui a retourné la tête, les sens et tout le tremblement, qu’elle est prête à suivre dans n’importe quelle folie.

Mal barrée…

Et River se marre de la voir torturée par sa dualité. Dont elle est elle-même une part non négligeable…

On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs, et le pauvre Neils en fait les frais, malgré lui et malgré elle.
Elle aimerait bien le protéger c’est sûr, mais jamais elle ne fera rien quoi que ce soit puisse occasionner le moindre doute chez le spassadin. Tout comme elle s’interposerait tel un bouclier si jamais Neils envisageait une action d’éclat. Pas que le taciturne ait besoin de sa « protection » mais plus pour bien signifier l’importance qu’il a pour elle, sans le dire.

Après tout vaut mieux qu’elle reste entre ces deux là, qui, malgré leur calme apparent, ne demanderaient sûrement qu’à s’expliquer plus virilement.

Foutus bonshommes…

Certaines minettes se sentiraient flattées à sa place, jubileraient même…
Mais pas elle.
Déjà qu’elle ne comprend toujours pas les raisons qu’ils ont tous deux de vouloir être proche d’elle. Elle a bien une petite idée, mais il y a des tas d’autres filles plus girondes et entreprenantes qu’elle pour ça…

N’empêche, il est une chose que River sait mieux que n’importe qui, c’est que la brunette est aux anges où qu’elle soit tant qu’elle est avec Lui.
Ce qu’elle a du mal à comprendre par ailleurs. Il est si taciturne, si peu enclin à la moindre confidence.
Tout comme elle s’étonne du comportement de la Fourmi, qui ne lui pose jamais la moindre question sur rien, sur lui, son passé. Comme si cela lui était égal. Elle l’a pris tel quel.

River affectionne l’écuyer, si doux, si calme et de le voir oser ainsi s’opposer au spassadin lui fait craindre pour sa santé.
Lui qui a fait si longue route pour ça !
Bien fait pour la brune si elle est mal, puisque c’est de sa faute.

Sachant que si cet été elle avait pris la route de Moulins plutôt que celle de Vendôme, tout serait si différent…
Mais elle avait scellé son sort par ce simple choix au croisement d’une route, et n’en changerait plus désormais.

River attend de voir la suite des évènements, impatiente, bien calée dans la tête de la Fourmi, au spectacle…


River, âme gasconne, p'tite voix de l'autre...
Neils
Neils, embaumé par ce corps qui ne répond plus, aux prises avec moult démons lui insufflant une rage sans borne, seul dans sa tête, entend soudain la voix grave, autoritaire mais Ô combien apaisante de son père.

Mon fils ! Lève-toi et va-t’en !


Ferme et bienveillante, la voix est si nette dans son esprit, que le jeune écuyer tourne la tête en direction de la porte barrée.

Le temps, comme suspendu, égraine ses secondes au rythme de ses heures. Neils reprend le fil de ses pensées, canalise sa haine soudaine au très fond de son être, pose son regard sur le fauteuil vacant, tourne la tête et croise les prunelles de Cym…le fauteuil…elle le lui a proposé… « Devriez vous installer plus confortablement…. »…qu’elle lui a dit, oui…l’écuyer se lève, avance un pied après l’autre en direction du siège.

Ne t’assied pas !

Léger sursaut de l’écuyer…encore…sont-ce des hallucinations ? Toujours est-il, que Neils reste debout, face au fauteuil, dos tourné au couple.

Laisse les maintenant, rentre !

Oui…père…


Neils tourne la tête, observe le couple qui soudain semble si inoffensif. L’attention de Césaire se porte manifestement plus sur les jambes de sa maîtresse que sur celles du jeune effronté. Sans un regard, l’écuyer s’en retourne vers sa malle, s’agenouille, l’ouvre. Ne manque que la couverture, tant pis pour elle, il s’débrouillera sans. Sa main effleure la dague, sourire en coin, lui qui s’imaginait en avoir besoin pour s’extirper de là…, doucement, Neils referme sa petite malle, la saisit par la lanière de cuir, se relève pour faire une dernière fois face au couple.

D’une voix lente et calme, sourire en attente, il leurs dit :


Acceptez mes excuses. Cymoril, Messire Césaire, il est largement temps pour moi de vous laisser.

Sans attendre de réponse, l’écuyer se dirige en direction de la porte, main posée sur la barre de fermeture, hésitant, il se retourne lentement dans l’espoir de croiser encore une fois le captivant regard de Cym…
Cesaire_h
Un lent sourire s'étire, assorti à l'attitude nonchalente adoptée, un léger relachement du corps peut être, une volute s'envole.
Il a pesé dans le silence, le poid de la douleur, du manque, de l'impuissance.

Et la convoitise.

La question du moment est limpide, doit il le tuer maintenant. Avant que la maturité ne l'aguérisse ? Faucher l'adversité...

Une volute encore effectue sa ronde jusqu'au plafond. Yeux mis clos, Césaire réflechit, laissant le marmot s'excuser aussi platement que vacillant...


Va...

C'est jeté avec une négligence indifférente. Il en a fini avec lui, songeant déjà à demain... Franchement désagréable Césaire peut l'être. Comme en ce moment par exemple pour les raisons qui l'agacent au plus haut point. Un regard affuté pour la demoiselle avant de revenir à l'intrus sur le départ...Qui s'eternise...Il avait cru pourtant entendre le pas gagner le perron, la porte grincer sur une sortie piteuse...
Césaire n'en déplaise à la Fourmi, se déploie, se leve. Pour jeter une bûche neuve dans ce foyer.

Le tison active la vigueur des flammes, Césaire attise et se retourne enfin...Posé avec une tranquilité glacée devant la cheminée.


Tu es encore là ?

Impassible.
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Cymoril
L e temps s’était écoulé au ralenti depuis le début de la soirée, chaque minute en suspend, et soudainement la clepsydre accélère la chute des grains de sable.

Neils semble s’agiter, leurs regards se croisent furtivement alors qu’il se redresse péniblement, prenant la direction du fauteuil, d’un pas hésitant.

La brunette, de sa place, suit la scène d’un œil distrait, voilà qu’il campe devant le siège, planté dans la pièce, droit comme un I.
Avant de se retourner, raide, et de les détailler sans gêne. Ce qui l’embarrasse fortement la demoiselle, vu la situation, pas qu’elle lui en veuille, mais bon…

Après, Cym comprend plus rien, le voilà qui retourne vers sa malle, et refait ces gestes qu’elle l’a vu faire des semaines durant dans la roulotte. Vérifier que ses affaires sont en place, prêtes, que rien ne manque. Et elle jurerait l’avoir entendu murmurer quelque chose…

Foutue fumée qui obscurcit son jugement, va y avoir de la pipe qui va finir dans la cheminée, histoire de voir son bois brûle aussi bien que le mélange qu’elle contient.

Le voilà qui fait front, à nouveau, s’excuse encore… prend congé.

Prise de court la Fourmi.

Tandis qu’un "Va", empreint de mépris se fait entendre. Elle s’attend presque à voir le spassadin assortir ce mot d’un geste de la main, le congédiant.
Un sourire se dessine sur ses lèvres malgré elle, comme elle lève les yeux sur Lui, sentant son regard la scruter. Regard qu’elle soutient, sans défi, sa main toujours se promenant sur sa chemise à lui…

L’écuyer atteint la porte alors que L’on dispose encore d’elle comme d’un paquet d’chiffons, la laissant sur le fauteuil.

"Et hop ! J’te colle sur mes genoux ! Et hop ! J’te débarrasse ! Marrant cette façon d’te bouger…"

Foutue saleté de Voix… j’sais, un pion… un con…


Un peu amère la Fourmi.
Ceci dit elle peut comprendre, la froideur du regard, de l’attitude… les mots durs pour ce pauvre Neils, qui se sont enchaînés, les derniers qui tombent comme un couperet :


Tu es encore là ?

Perdue un quart de seconde dans ses pensées, elle n’avait pas réalisé que Neils s’était arrêté à la porte, la regardait. Lui adresse un dernier regard et quelques derniers mots dits d’une voix blanche, bien peu réconfortants pour lui, elle le sait avant même de les prononcer, mais il doit les entendre :

Il n’y a rien de bon ici pour vous, Neils.
Faites bonne route…


Même pas au revoir, rien que ce clou de plus enfoncé, dans l’espoir qu’il l’oublie.

Elle est lasse de cette tension qui plane dans la pièce, elle voudrait enfin pouvoir lâcher prise. Ses yeux se fixent sur le feu qui danse et crépite, qui devrait répandre sa chaleur jusqu’à elle. Pourtant un frisson glacé court le long de son dos.

Tout se résume à une simple question de confiance.
Le reste,
Le reste n’est que silence.

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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.
Neils
Va…

Main sur cette barre, l’écuyer prend acte. Neils perd complètement la mesure du temps, Cym dans sa mire pour rechercher une improbable absolution, et, dans sa tête, une dernière interrogation, lourde, grave, essentielle, la reverra t’il? l'entendra t'il à nouveau? Le flot de ses pensées reprend, l’amenant au bord de la rêverie…

Le « t’es encore là ? » de Césaire claque comme un coup de fouet sur le dos du bourricot. L’indésirable capitule. Pourtant, il aimerait ajouter un dernier mot, souligner à quel point il abhorre cette suffisance et ce mépris des autres, lui crier en pleine face sa rage ! Lui dire qu’il ne mérite même pas de poser le regard sur l’ombre de Cym…Oh ! Oui !…à ces pensées l’écuyer enrage, sa bouche s’ouvre pour….


Il n’y a rien de bon ici pour vous, Neils.
Faites bonne route…


Regard tant attendu se pose…furtif…
Tension en baisse, les yeux tournés sur la porte, le geste est juste, rapide la barre s’enlève, la serrure s'actionne suivi d’un long grincement de gonds. L’oiseau s’envole, la cage se referme.
L’écuyer est patient, le temps ne l’atteint pas, son endurance et sa volonté feront le reste. Maintenant il sait qu’il la reverra.

Sa fidèle jument est bien entourée, cette image de Marie-Caroline campée entre deux étalons lui arracherait presque un rire railleur.


Une bonne tape sur le flanc, une longue caresse sur le cou, Neils lui murmure à l’oreille :

Demain…ma belle…au aurore…on lève le camp…alors profite !

L’écuyer s’approprie un coin, s’improvise une couche de fortune avec un peu de paille, puis s’allonge. La fatigue et telle que le sommeil l’emporte rapidement au très fond de ses rêves.

Un dernier bruit…celui de la barre reprenant sa place solidement derrière la porte.
le vent...., incarné par Cerenia
Tel majestueux...le vent s'engoufre dans les moindre coin..entourant la maison 38 rue gascogne...la froideur qui règne à l'intèrieur à rien à envier à la nature...se glissant dans le moindre trou de volet,conduit de cheminèe il est là curieux...
Petit sifflement à faire frissoner ,touchant à peine d'un petit courant d'air il s'amuse...après avoir visitè il ressort parcourant les champs et faisant courber tel des vagues le blè...
Neils, incarné par Cymoril
[Veille du départ dans les rues de Labrit]


Dans sa poche droite sa main caresse la dernière missive de Cym, Neils l’en sort, la déplie méticuleusement, s’assied sur un empilement de bois et relit avec une attention particulière chacune des phrases. Une lettre comme une danse…un pas en avant…deux en arrière…Il se remémore l’après midi passé en sa compagnie, les aveux, les larmes, les sourires…et les quelques pas de danse avec dans ses bras une Cym souriante, tournoyante, rayonnante. Un instant…leurs visages avaient été si proches que l’écuyer avait ressentit le désir profond de déposer ses lèvres sur celle de sa cavalière, mais le voile de la gêne, le respect dû à son rival l’empêchèrent de commettre l’acte irréversible.

Toujours assis, le dos appuyé contre une poutre, Neils laisse la vague d’émotion le submerger, les larmes percent, coulent en un flot discontinu, les sanglots le secouent…la honte mêlée à la gêne s’insinuent le dévoilant vu de l’extérieur, naïf écuyer pleurnichard ! D’un revers de sa manche Neils efface les traces de cette faiblesse passagère. D’un bon leste, il quitte le siège improvisé et se dirige vers sa malle d’où il en sort de quoi rédiger un courrier.

Assis parterre, planchette de bois sur les jambes se faisant table, avec application l’écuyer écrit :

Ma très chère Cym,

Prenez soin de vous,

*La plume s’arrête, paralysée par la crainte de ne pouvoir transcrire sur ce maudit morceau de vélin usé toutes les émotions, toutes les joies et les peines partagées. L’écuyer enrage, sa main se resserre sur la missive, la froisse et la jette au loin. Il ramène ses jambes près du corps, croise les bras sur ses genoux, et y appuie sa tête emplie de moult phrases cherchant une sortie au grand jour. Lui dire que oui, il ne regrette rien, qu’il est heureux, et triste aussi mais pas à cause d’elle…non au contraire, Cym…, pierre angulaire de son bonheur, est très précieuse dans sa vie…mais comment lui expliquer…sans la charger d’avantage…
L’écuyer lève la tête au ciel, cherchant le secours improbable des astres…seul…sa voix raisonne dans la nuit…un cri…une affirmation…


CYM !!!!

L’écuyer et surpris par la portée de sa voix, prestement il se relève, il craint d’avoir dérangé le géant. Neils range les dernières petites affaires dans son coffre, la lettre de Cym au côté de celle de son père. Plonge encore sa main dans sa poche et en ressort le petit mouchoir d’étoffe blanche bien plié en quatre. Une lettre N brodée dans un coin au côté des armes de sa famille le rappel soudainement à ses obligations.

Trop jeune, trop maladroit, trop gentil…l’écuyer triture nerveusement son mouchoir, il ne peut se résoudre à quitter Labrit sans laisser au moins un dernier message d’affection à celle qui fut, qui est et qui sera toujours en son cœur. C’est ainsi que le petit carré d’étoffe trouve sa place, juste à côté de la hache plantée sur le plot de bois.


Marie-Caroline est parée pour le départ, Neils attache soigneusement sa petite malle, jette en œil aux alentours, soupir et d’un bon saute sur la croupe de sa jument. Un petit coup de talons dans les flancs de sa monture, et les voilà parti pour une longue traversée du Royaume.
Cymoril
[Quelques jours plus tard, au pied de la palissade bordelaise...]

D'assaut en assaut les défenses bordelaises s'amenuisaient plus chaque jour, prêtes à céder si les atermoiements de la Duchesse gasconne n'avaient pas retenu pas leurs épées.

C'est dans ce contexte si peu propice à l'échange épistolaire chargé de bons sentiments qu'elle reçoit les dernières nouvelles de l'écuyer.


Citation:
Ma très très chère Cym

Je prends la plumes aujourd’hui, car je pense que d’ici peu, je ne serai plus en mesure de vous écrire. J’ai peur, mes membres me font souffrir comme jamais, et une forte fièvre me cloue sur ma couche.
Une lettre qui sonne l’adieu, une lettre qui crie la douleur, une lettre qui chante l’amour.

*la suite devient de plus en plus illisible*

Cym, j’ai peur, peur de ne point respecter ma promesse de vous revoir, peur du souvenir que vous garderez de moi, peur de cette mort qui nous séparera. Si mes poumons le pouvaient, je hurlerai ma colère vers les astres, étoiles la nuit, soleil le jour, qui bientôt ne seront que ténèbres.
Mais une conviction m’habite depuis mon passage à Labrit, oui, la conviction que l’Amour que je vous porte perdura au-delà de nos vies.
Merci…simplement merci d’être.


Neils


Dans son désarroi elle avait fait lire la lettre à son compagnon, qui n'avait pas manqué de réagir, d'une façon qui l'avait surprise. Lui qui était si calme en général... avait décidé de clore définitivement le chapitre de l'écuyer à sa façon.

Citation:
Salut..Touchant tout cela, le coup du "je me meurre".. Pathétique à en inspirer la pitié..Et la culpabilité pour celle que tu dis aimer..
Oublie la, fous lui la paix. Ecoute moi bien petit.
Si tu dois crever, fais le en silence sans accabler la fourmi.MA femme je pense que t'auras saisi.
Même si cette lettre me met un gros doute.

Tu aimes, elle t'aimera jamais.
L'histoire s'arrete là. C'est C'est la vie tu vois.

M'oblige pas à venir t'achever et garde tes poumons pour prier ton dieu.

A bon entendeur...

C.


Après, ils n'en avaient plus reparlé, laissant tout ça derrière, ne songeant qu'à accomplir leur tâche, faire tomber Bordeaux et rester en vie.

Bordeaux n'était pas tombé, Herra avait encore changé d'avis, peu lui importait qu'en suivant ses ordres certains des leurs soient tombés. Ses fesses bien au chaud à Mont de Marsan, elle jouait avec leur vie comme on joue aux dames. Mais sans panache ni grandeur.

Et ils avaient pris le chemin du retour, certains plus vite que d'autres.

Lui, avait dit à sa fourmi direction Labrit, la maison... alors elle avait obéi, comme toujours.
Deux jours de galop en solo, le cherchant du regard sur la route derrière elle.
L'inquiétude grandissante s'insinuait insidieusement, à la rendre malade.

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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.
Cymoril
Rentrée.

Ces deux semaines de campagne avaient été enrichissantes sur les comportements humains et sur l’esprit fraternel qui liait désormais les membres de la compagnie franche.

On pouvait avoir des différents, se moquer, s’envoyer des chopes à la tête ou des vannes foireuses, la réalité était là. Un mouvement unique les animait au moment où il le fallait. Et rien d’autre de comptait plus en dehors de ça.

Aussi les voltes successives de la Duchesse les touchaient, mais sans plus. Le manque de ténacité, la frilosité du politique, la menace d’excommunication… Ils en avaient ri, parfois jaune, souvent de bon cœur. Seules les blessures que leurs frères d’armes recevaient les touchaient. Celles qu’ils distribuaient se révélaient un mal nécessaire.

Cymoril après avoir installé Bagual à l’écurie et lui avoir donné les soins habituels, pénètre en sa demeure parla porte de derrière. Un coup d’œil à la réserve, les journaliers ont encore bien œuvrés en son absence.
Aucune pénurie ne peut la toucher, fourmi travailleuse, économe et patiente elle est.
Toujours la même, inchangée, à quelques détails près…

Dans les jours prochains elle a tant à faire.
Aussi remet-elle à plus tard son ressenti, le réveil de ses émotions. Tête froide elle se doit de garder pour continuer d’avancer.

Evoluant avec lenteur dans la maisonnée, elle rallume cheminées et se défait de ses affaires, qu’elle range avec soin. S’occuper l’empêche de penser à cette inquiétude qui pourrait la ronger si elle se laissait envahir par elle.

Ventes, achats, transactions et courriers seront son quotidien.
Entre autres choses.

Elle entend de loin les récriminations, si peu auront compris qu’ils avaient été missionnés par la Duchesse pour Bordeaux…
Il leur faut des têtes et celles des Cartel sont si monnayables pour celle-ci.
Qu’ils viennent les prendre…
Eux continueraient d’en faire à leur guise, se moquant de tout, de la pseudo morale des uns comme de l’hypocrisie des autres.

A cet instant précis, alors qu’elle s’affaire, elle songe aux derniers courriers reçus.
Si elle a accueilli le retour de son faucon avec un plaisir évident quelques jours plus tôt, les toutes dernières nouvelles de l’écuyer l’affligent, la plongeant encore plus dans le désarroi.

Elle est déjà rongée par l’inquiétude sans nouvelles de son compagnon, et là se rajoute à nouveau la culpabilité, grandissante.

L’écuyer est vivant, certes, mais amoindri, infirme. Et tout ça par sa faute… Si seulement il n’était pas venu à Labrit pour la revoir, rien de tout cela ne serait arrivé.

Comme une envie de se coucher là, devant le feu et d’attendre que tout passe… Mais en dépit de tout, elle tient, tant bien que mal.
Se concentrer sur les choses à faire. Surtout ne pas s’attarder sur la culpabilité de quel ordre qu’elle soit.
Plus tard.

Déjà qu'elle n'est pas au mieux de sa forme, sans doute quelque poisson gâté consommé en guyenne lui aura retourné l'estomac.
Pourvu qu'elle n'ait pas chopé de maladies si courantes en ce moment... Mais la Fourmi n'est pas un doc, et il y a si peu de personnes ici à qui elle oserait confier son état de santé qu'elle préfère rester chez elle le plus possible.
Dégobiller ses tripes en public n'ajouterait rien de bon à sa réputation déjà bien mauvaise.
Ceci dit elle s'en tamponne le coquillard comme de sa première paire de chausses de ce que pensent les autres.


Une fourmi, un étalon et un faucon ont regagné leurs pénates.

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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.
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