Cesaire_h
Un murmure en creux d'oreille, caressant...
Il est jamais trop tard la fourmi, même si la vérité peut blesser...
Héhé...te voilà loin d'être dépourvue maintenant que la bise est venue...Un amant et un galant aux espoirs morts.
Sans doute n'a t'elle pas osé l'évoquer avant le spadassin. La déconvenue de l'écuyer, sa surprise trop évidentes... Toute en délicatesse mais voilà ce qui arrive quand on prend des gants...Si jeune encore la demoiselle...
Une taffe, longue comme le frémissement sous ses doigts, une bouffée relachée dans un souffle allongé. Epices et plantes savament dosés, de quoi achever de lui retourner l'esprit et de finir la carpette dans son sursaut de courage. En pleine tronche une fin de nuit s'avance et s'insinue...
Désolé...
Il laisse à l'interprêtation le sens de ce mot sybillin et laché d'un ton neutre alors qu'il fume encore. Une écoute patiente, ou feinte,captant le furtif de coups d'oeil ici où là dans la pièce et humant dans l'air le trop plein de tension, le qui-vive, la gène, le malaise passager comme le brutal retour de lucidité . Joli bouquet d'expressions et les yeux par trop brillants, supputant le cours des pensées. Là en face.
Césaire a rictus en esquisse mais qui n'atteint pas ses yeux, c'est pas un gentil garçon, loin de là même. Il evite de grincer des dents, élude la suée glacée qui lui hérisse l'échine, haissant cette sensation nouvelle, le ressenti immonde qui a trop la saveur d'une jalousie qui malmène son Orgueil. Il l'assassine dans l'oeuf, maitrisant l'Envie de tuer, l'Avarice de la possession qui le pousserait à certaines extrémités. Un moment silencieux, avec lui même, à gérer ses appels intérieurs. Une taffe...Avec délice.
A l'aise, les armes superflues, mains nues..Quelques fourmis dans les bottes, à croire qu'elles se multiplient...
Il aime l'ambiguité dans le questionnement, lors il à la réponse recherchée mais pas de la bouche à qui elle etait dédiée...Bien...Parfait.
Encore quelques copeaux de bois s'evacuent, reliefs d'une longue journée à assembler avec une patience appliquée quatre planches, avec un fond en rectangle et plat..Un regard qui se fixe, pesant sur le visage presqu'encore juvénile, alors que ça se prépare déjà à faire place nette. La retraite entamée.
Seconde bouffée orientée, la juste dose, presque mûr, bientôt vert pour inacoutumé tel que lui. Les doigts taquins gagnant du terrain, paume flattant un mollet gracile sous le tissu, marquent une nouvelle pause.
Rougeur au teint chaleureux d'une fourmi, la Luxure s'invite sinueuse...
A croire qu'il a tous les vices...
Je comprends...Le contraire serait peu flatteur pour la demoiselle. Si..Attirante, tentante.
Je te comprends.. Faut bien tenter sa chance en ce bas monde quelque soit le risque... La solitude...
Il a soupir compatissant, le ton monocorde, presque aussi doux...Il marque pause laissant les mots faire leur boulot de sape. Pour peu qu'il soit assez fin pour en saisir le sens. Evidément il peut admettre que la Fourmi soit capable de provoquer ce genre de penchants, pas de sa faute au ptit ecuyer...L'amour et ses tourments. Ouaip pas de bol.
Quand Césaire tue c'est froidement, sans états d'âme, quand il fume il a effet soporifique, quand il parle c'est d'une déprimante subtilité. Dans l'arrière cour sa dernière oeuvre de quatre planches attend...Son avènement.
Lui, il enfonce le dernier clou.
Je comprend vraiment. La solitude c'est à triste à en...
Dernière bouffée, volute bleutée au parfum entétant, nuage de sommeil profond à venir...
Crever.
Il n'a pas bougé, la Fourmi dans son assise. Doucereux donc...corrosif le Césaire, même s'il est homme "tranquille"...On se refait pas.
Puis faudrait être con pour offrir le calumet de la paix et de l'hospitalité à qui est découvert à genoux sur le parquet, en train de conter fleurettes.
Il lui offre déjà une bonne nuit de sommeil, l'exacte vérité de sa triste vie d'amoureux éconduit et où il a ôté avec mansuétude les pissenlits racines comprises...
Le feu crépite avec ses langues de feu, le courage c'est bien, attention a pas trop jouer avec.
On peut se bruler.
Césaire sombre, machiavélique, guette sous couvert de nonchalence, la dilatation des pupilles, un relachement qui ne tardera pas, un baillement peut être...Le bras lascif mais ferme à taille fine.
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Il est jamais trop tard la fourmi, même si la vérité peut blesser...
Héhé...te voilà loin d'être dépourvue maintenant que la bise est venue...Un amant et un galant aux espoirs morts.
Sans doute n'a t'elle pas osé l'évoquer avant le spadassin. La déconvenue de l'écuyer, sa surprise trop évidentes... Toute en délicatesse mais voilà ce qui arrive quand on prend des gants...Si jeune encore la demoiselle...
Une taffe, longue comme le frémissement sous ses doigts, une bouffée relachée dans un souffle allongé. Epices et plantes savament dosés, de quoi achever de lui retourner l'esprit et de finir la carpette dans son sursaut de courage. En pleine tronche une fin de nuit s'avance et s'insinue...
Désolé...
Il laisse à l'interprêtation le sens de ce mot sybillin et laché d'un ton neutre alors qu'il fume encore. Une écoute patiente, ou feinte,captant le furtif de coups d'oeil ici où là dans la pièce et humant dans l'air le trop plein de tension, le qui-vive, la gène, le malaise passager comme le brutal retour de lucidité . Joli bouquet d'expressions et les yeux par trop brillants, supputant le cours des pensées. Là en face.
Césaire a rictus en esquisse mais qui n'atteint pas ses yeux, c'est pas un gentil garçon, loin de là même. Il evite de grincer des dents, élude la suée glacée qui lui hérisse l'échine, haissant cette sensation nouvelle, le ressenti immonde qui a trop la saveur d'une jalousie qui malmène son Orgueil. Il l'assassine dans l'oeuf, maitrisant l'Envie de tuer, l'Avarice de la possession qui le pousserait à certaines extrémités. Un moment silencieux, avec lui même, à gérer ses appels intérieurs. Une taffe...Avec délice.
A l'aise, les armes superflues, mains nues..Quelques fourmis dans les bottes, à croire qu'elles se multiplient...
Il aime l'ambiguité dans le questionnement, lors il à la réponse recherchée mais pas de la bouche à qui elle etait dédiée...Bien...Parfait.
Encore quelques copeaux de bois s'evacuent, reliefs d'une longue journée à assembler avec une patience appliquée quatre planches, avec un fond en rectangle et plat..Un regard qui se fixe, pesant sur le visage presqu'encore juvénile, alors que ça se prépare déjà à faire place nette. La retraite entamée.
Seconde bouffée orientée, la juste dose, presque mûr, bientôt vert pour inacoutumé tel que lui. Les doigts taquins gagnant du terrain, paume flattant un mollet gracile sous le tissu, marquent une nouvelle pause.
Rougeur au teint chaleureux d'une fourmi, la Luxure s'invite sinueuse...
A croire qu'il a tous les vices...
Je comprends...Le contraire serait peu flatteur pour la demoiselle. Si..Attirante, tentante.
Je te comprends.. Faut bien tenter sa chance en ce bas monde quelque soit le risque... La solitude...
Il a soupir compatissant, le ton monocorde, presque aussi doux...Il marque pause laissant les mots faire leur boulot de sape. Pour peu qu'il soit assez fin pour en saisir le sens. Evidément il peut admettre que la Fourmi soit capable de provoquer ce genre de penchants, pas de sa faute au ptit ecuyer...L'amour et ses tourments. Ouaip pas de bol.
Quand Césaire tue c'est froidement, sans états d'âme, quand il fume il a effet soporifique, quand il parle c'est d'une déprimante subtilité. Dans l'arrière cour sa dernière oeuvre de quatre planches attend...Son avènement.
Lui, il enfonce le dernier clou.
Je comprend vraiment. La solitude c'est à triste à en...
Dernière bouffée, volute bleutée au parfum entétant, nuage de sommeil profond à venir...
Crever.
Il n'a pas bougé, la Fourmi dans son assise. Doucereux donc...corrosif le Césaire, même s'il est homme "tranquille"...On se refait pas.
Puis faudrait être con pour offrir le calumet de la paix et de l'hospitalité à qui est découvert à genoux sur le parquet, en train de conter fleurettes.
Il lui offre déjà une bonne nuit de sommeil, l'exacte vérité de sa triste vie d'amoureux éconduit et où il a ôté avec mansuétude les pissenlits racines comprises...
Le feu crépite avec ses langues de feu, le courage c'est bien, attention a pas trop jouer avec.
On peut se bruler.
Césaire sombre, machiavélique, guette sous couvert de nonchalence, la dilatation des pupilles, un relachement qui ne tardera pas, un baillement peut être...Le bras lascif mais ferme à taille fine.
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