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[RP] Rue de Gascogne, 38, en face de l'église...

Cesaire_h
Un poil étonné il déballe le paquet...Répondant sujet du procès..


Laisse courir je verrai si je peux reprendre le cours à notre retour...Hum..T'as fait une folie..


L'idée d'une petite fourmi prenant soin de le vétir n'est pas pour lui déplaire..Il apprécie le geste audelà de l'aspect matériel des choses...Songeant déjà qu'il faudra le porter quand même...Un spadassin en complet veston il a un sourire malgré lui.Sûr que c'est plus adpaté aux bancs de l'université qu' à la vie des grands chemins...En même temps il serait mal placé pour critiquer l'initiative...Il a eu comme le même genre d'idées. D'ailleurs le choix ne fut pas facile, certain d'avoir vexé la vendeuse quand elle lui a demandé la taille et qu'il a répondu sans se soucier "moins grosse que vous". Pour la couleur il a choisi le noir. Histoire d'être assortis et car il a remarqué combien une teinte sombre rehausse qui a la chance d'avoir si beau grain de peau clair... Il enchaine rapidement pour réorienter le cours de ses pensées.


La fourmi gaspille...t'aurais pas dû mais c'est gentil...


Le sourire est taquin, la voyant rougir forcément...Et voilà Césaire qui enfile le mantel, un rien guindé dedans...La coupe est parfaitement ajustée.


T'as le coup d'oeil. J'ai l'air presque..fréquentable avec ça.


Le sourire s'élargit encore, il prend la pose, à l'aise...Pas la première fois qu'il porte ce genre de vestures sauf qu'en général c'est sous d'autres horizons. Et que la dernière fois remonte à assez loin...


Je suis comment ? Tu crois que le juge me croira sur parole et que je ferai moins cancre sur le banc de l'université ? Ce qui est sûr c'est que le gamin sera rassuré. Tout de suite l'habit fait le policé...

Il fait quelques pas direction la salle, se saisit de la bourse et profitant de la fenêtre ouverte avec vue sur architecte...

Bon boulot et fin de chantier. Au revoir.

La bourse s'envole, la fenêtre est refermée nette sur le salut froid et bref. Il l'a expédié certe mais en même temps Césaire a autre chose à foutre...Retour chambre.

On disait ? Hum..Neil's...Ouaip, il a ptêt envie de finir cul de jatte...Alors j'ai l'air de quoi ? C'est marrant quand même...

Il laisse la phrase en suspens, immobile dans la pièce. Marrant ce genre de scènes de vie. Ca change des armées c'est clair. Il se demande pourquoi elle a l'air génée d'avoir pensé à lui...Il a ptêt de quoi la mettre à l'aise. Les intégristes du conflit permanent et anti calme tranquille Césaire en a rien à secouer. Comme des tavernières à vrai dire. Par contre une fourmi qui se démoli la santé et fait l'anguille ça pourrait gentiment le foutre en rogne...
L'attitude est nonchalente cependant comme toujours, il laisse venir. Calme.
Là où il faut. La faim justifie les moyens...

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Cymoril
Comment ça elle gaspille…

On gaspille quand on achète n’importe quoi d’abord… A croire qu’il s’fout de sa gueule… N’empêche, il en jette là-dedans…

L’air encore plus grand, la coupe soulignant à merveille sa longue silhouette. S’amusant de le voir jouer de cet aspect respectable que procure le vêtement
.

Tu crois vraiment que l’habit fait l’moine toi ?

Elle le suit des yeux, ne se lassant pas du spectacle de l’homme…

Même en houppelande, j’reste une Fourmi moi… Et t’es tout à fait fréquentable d’abord ! Qui a dit l'contraire que j'lui botte le cul ?

Pas certaine que ce soit de l’avis de tout l’monde évidemment, mais elle en connait de bien pires sous des aspects bien plus débonnaires.

Tain, c’que t’es grand… j’fais vraiment brindille moi à côté de toi… en plus j’grandirai plus

Amusée aussi de le voir expédier l’architecte, pas à dire, niveau tact et diplomatie on fait fort dans la maison. Ou alors il est pressé de passer à autre chose.

Une gorgée d’infusion, encore…

Et le revoilà dans la chambre.



T’es parfait là dedans, et si l’juge te donne pas l’absolution avec ça…

Forcément avec un juge curé l'allusion était facile, mais ceci dit allez savoir s'il saura appliquer les bases de la charité aristotruc, du pardon…

Et puis pour l’université, à mon avis t’en sais certainement plus que la plupart des étudiants inscrits, j’m’en fais pas trop… et puis, j’pourrai t’aider… un genre de cours du soir si tu veux…

Mutine, l’air de rien, les joues roses elle se débarrasse de sa tasse dont elle vient de siffler la dernière gorgée, se rapprochant de lui.
Faisant mine de lui arranger le col, prétexte pour se retrouver toute proche, ouaip marrant, elle se cherche même des prétextes pour atterrir dans ses bras.


Tu m'as pas répondu... pour le repas...
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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.
Cesaire_h
Pas à dire..De l'Art. Avec un grand A, il admire le génie. Et la descente au passage. Et pendant ce temps là vas y que je te flatte, un peu plus près, au cas où ça aurait du mal à passer..Césaire se pose avec incrédulité la question suivante : Croit elle vraiment qu'elle va lui faire la pige, façon fourmi avec un bout de nez et au bout duquel un spadassin ?

Il sourit, partagé. Envie de laisser couler et de l'étrangler... Adorable et énervante...Il biaise. Elle le don de le surprendre. Sans doute pour ça qu'elle reste si excitante. Pour un peu qu'il soit au courant de ses dernières lubies il pourrait rajouter que c'est pas dans un bordel que ça s'enseigne. Ce genre de talents est inné. L'art d'être une chieuse de première, sorcière sur les bords, le tout sans faire exprès. Ouaip..Il y croit encore...Reste qu'il s'interroge sur l'attitude à adopter, pas loin d'oublier la tasse, de laisser couler. Pas grave pour les prunelles dilatées à tel point qu'elles vont finir par aller se promener toutes seules en forêt. Pourquoi pas paraît qu'il y à un pique nique de prévu...
Un soupir amusé, Césaire qui adore son mantel, se recule un poil pour l'ôter et le ranger avec un soin méticuleux dans la penderie. Il lui refuse pas un petit baiser en creux de cou puisqu'elle semble si..accueillante.
Il sait déjà qu'il va se bouffer les doigts...Le voilà qui sort son paquet, tranquille...


Aucune idée mais ce petit machin fait la fourmi...Pour toi.

Citation:
Vous avez acheté à trucmuche 1 houppelande pour... censuré....



Il laisse le paquet en évidence sur le lit avec son air nonchalent. Fanfreluche neuve avec sa boîte, son papier de soie et l'étiquette...Pour dire qu'il l'a pas arraché à quelques nobliottes de passage en plus d ela bourse...Ni dérobé en arrrière cour d'échope. Quelques pas pour la rejoindre, doux, enveloppant il lui murmure dans l'oreille d'un ton suave et bas.

Je te laisse l'essayer et t'en fais pas pour le repas...Ca me dérange pas de faire le moine de carême, même sans mantel...

Une main dans la chevelure, ouiap il se bouffe les sangs c'est clair...Il conclut plein d'attentions comme il sait l'être... Avec Elle.


Tu as l'air fatiguée, je voudrai pas en rajouter...


Sybillin et caressant Césaire sur un regard appuyé quitte la pièce laissant sa grosse paluche trainer sur une chute à se pendre pour accompagner sa sortie. Il maitrise ouaip. Autant qu'il regrette déjà. Va pour les moignons... "t'es vraiment trop con" puis de se raffermir illico " c'est pour son bien".

Je repasse te prendre ce soir, avec du bol tu seras fraîche et dispose.
La Fourmi quoi...


Un peu froid sur la fin alors qu'il est dans la salle à préparer ses affaires en vue du voyage...Sombre et silencieux, elle va finir par comprendre qu'il ne plaisante pas avec la Fourmi. Malgré ses absences, les ragots et autres conneries portées par le vent des jalousies...Ca le bouffe qu'elle se détruise..Il pourrait même trouver ça ironique pourtant. Et s'en réjouir..
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Cymoril
Mi-figue mi-raisin…

Tendance du moment. A croire que dès qu’un truc sympa se passe le retour de manivelle se fait de façon inversement proportionnelle.

Ah… il a acheté un truc… Forcément il sait pas qu’elle a les cadeaux en horreur, depuis toujours, parce que derrière chaque cadeau ou faveur se cache toujours une intention, une attente en retour.
Toutefois, s’agissant de lui, et comme elle n’a rien à lui refuser, elle laisse couler, il a pas besoin de ça. Alors c’est un merci un peu grinçant qui sort de sa bouche.

Après…

C’est l’incompréhension totale pour la Fourmi. Bon, il a pas faim… Quand elle pense qu’elle s’est mise à cuisiner pour satisfaire le bonhomme…

Un haussement d’épaules… elle le regarde sortir de la pièce, accusant le coup de ses dernières phrases. Laissant le paquet là où il l’a posé. Elle vient de prendre une douche froide, et pourtant, la moutarde monte, lentement mais sûrement.

Tu veux d’la Fourmi… tu vas en avoir… garanti…


Ahahahah… T’as un goût d’chiottes la Fourmi… regarde le se foutre de toi… l’air de rien… et toi tu vas faire quoi ?

"Te dire de la fermer, de dégager, d’aller voir ailleurs si j’y suis ? "

Ah mais non mais non mais non ! Tu sais bien qu’y a qu’un moyen efficace de m’faire taire, et tu peux pas, t’rappelles ? et c’est à lui que tu l’dois d’ailleurs !

"RIVER CASSES TOI !"

Hé hé… tu t’agaces… bien… et t’sais quoi… j’me casse… j’laisse la place…

"Nan.. fais pas ça ! elle est folle l’autre… elle attend qu’ça !"

Tampis ! Et j’vais m’marrer tiens !


Y’a du monde au balcon, ou plutôt dans l’carafon.


J’serai toi… d’ailleurs j’suis toi ! mais si j’étais libre et aux commandes… j’cramerai tout ça et j’me tirerai… loin… rejoindre les autres.

"Bah t’es p’têt moi, mais c’est encore moi qui commande, alors tu la mets en veilleuse Lyr !"

Héhé, tu vois, l’est pas encore à plat la Fourmi !

Pfff, manque pas grand-chose, c’est parce que t’sais pas y faire… Allez Fourmi, prends tes cliques et barrres-toi ! Qu’est-ce que ça changerait pour toi de toute façon ? Tu crois que serais plus seule qu’avec lui ?

"Mais vous allez me lâcher la grappe toutes les deux !"



C’est à ce moment que la tasse récupérée atterrit violemment contre un mur de la chambre, éclatant sous l’impact. Forcément. Ceci dit c’est suffisant pour mettre Lyr et River hors service un instant.

En pétard, la Fourmi. Marre d’avoir l’impression permanente de mal faire, de devoir se dépatouiller dans l’noir ni chien d’aveugle. Toujours peur d’faire ou dire une connerie. Elle sait même pas ce qu’elle a fait de mal cette fois.

Une inspiration profonde, une respiration qui se bloque un instant, et elle expire… lentement… le temps de restaurer un calme relatif… avant de passer à côté.

Avisant le gaillard du coin de l’œil, elle cherche un truc, mais d’abord, faire de la place. Sans énervement ni geste brusque, d’une poussée de la main calculée, le tas de paperasse qui recouvre la table est viré, à terre. Pas loin de s’en foutre comme de sa première paire de chausses d’ailleurs la Fourmi.

Rejoignant ensuite le vaisselier sans piper mot, elle fouille et farfouille, en extrait plusieurs pots et sachets… qu’elle vide sur la table : des feuilles de saule séchées, des graines de fougères, des racines de gingembre, une botte de persil et quelques graines de fenouil, moutarde et camphre. Puis fouillant dans sa poche elle tire la blague, celle qui contient les feuilles de chanvre. Même sort que pour le reste.

Alors, enfin, elle ouvre la bouche, calmement, une lueur particulière dans l’œil :


Voilà, tout est là, démer.de-toi, j’y touche plus… advienne que pourra comme on dit…

Et toi, t’arrêtes quand…

Parce que j’veux bien jouer, mais j’veux connaître les règles du jeu, maintenant ! Comme ça j’ferai plus d’conneries hein…


Exception faite de la petite fiole qu'elle conserve précieusement, mais ça, c'est une autre histoire...
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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.
Cesaire_h
Le nez dans le coffret il entend le chahut dans la chambre...Pourvu qu'elle soit pas pieds nus...Imperturbable il ressent sans mot dire la colère qui l'agite, cette véhémence à peine controlée qu'elle véhicule. Il la trouve belle en cet instant. Animée. Sans même avoir besoin de la voir. La gestuelle habitée cesse, les feuilles aussi cessent de voler et il contemple l'assortiment présenté..Il sait les noms, l'usage, les doses.Il sait et elle ne le sait pas ou du moins il le suppute. Un court moment de silence avant de la rejoindre du regard, l'irritation perdure à lui faire grincer les dents. Il acquièse pourtant puisqu'elle semble avoir saisi et qu'elle redevient raisonnable.

Bien. Parfait.


Un quart de tour et ils sont devant le miroir. Il veut la mettre face à elle même.

Regarde bien... Tu la vois ? Le teint blafard et l'oeil vide, déjà les stigmates de ceux tout juste bons à se leurrer. C'est ça que tu veux ? Regarde la bien Cymoril...Ca te pend au nez si tu continues tes conneries. Ce genre là j'en ai croisé plein...


Il a un rire cynique, parlant de vérité comme le ton demeuré bas.


Crois moi à la fin elle valaient encore moins que la paillasse où elles croupissaient. Pas foutues d'affronter quoique soit et surtout pas la vérité..

Ce genre là il peut en fabriquer à la pelle, pas les paumées qui manquent. Y a juste à se baisser pour les ramasser, s'en servir et les renvoyer plus bas qu'elles viennent. Heureusement sa conclusion lui évite de se poser la dernière question qu'il pourrait se poser. A savoir s'il l'aurait pas placé un peu trop haut...

Tu m'excuses mais j'vais pas t'applaudir et faire semblant de rien voir. Les régles sont claires, évite de te flinguer sous mes yeux l'air de rien et je te garantis que t'auras plus à te poser ce genre de questions.

Il referme le coffre d'un claquement sec, ayant prélévé ce qu'il fallait, il la lache après un dernier regard au couple qu'ils forment, là, dans la glace.
Il deteste le visage qu'elle lui a présenté, l'expression hagarde, pâle copie d'elle même. Et cette façon de vouloir lui cacher...Si semblable au commun des mortels. Au sens propre du mot. tain il en a encore un tressaillement nerveux.


Bien.


Si elle comprend pas pourquoi il réagit ainsi, il peut rien pour elle. Il a rien promit, il a pas les mots, il les a jamais eu, il disparaît régulièrement sans crier gare. Il a ses raisons, il peut pas lui en parler...Pas encore et surtout pas après ça.. Mais il est là. Toujours il revient.


Je t'emmene changer d'air, voir du pays, rattraper un peu le temps perdu histoire d'évacuer tout ce qui te pèse bordel..Qu'est ce que tu veux de plus ?

La sacoche refermée, il se tient face à elle, droit dans ses bottes, il changera pas de cap. Elle peut butter tous les Ducs du pays, se retrouver dans des endroits pas possible, allonger la liste déjà trop longue de ses prétendants il s'en cale. Mais si elle veut crever c'est sans lui. Lui si calme il se surprend encore à se laisser émouvoir. Peut être vaudrait il mieux qu'il sorte de sa vie s'il la fait souffrir..Comble de l'ironie ou génie de la nature. C'est pas comme si c'était voulu...

Et merrde...On fait quoi ?

A elle de voir...La sacoche sur l'épaule, mine de rien il est encore à la bourre sur le jour...Sacré Césaire..L'homme tranquille un poil paumé de voir sa tranquilité s'envoler...
Les femmes...
Soupir...Il allumerait bien sa pipe. Mais il évite..

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Cymoril
Pfff...

Evidemment, facile de gueuler avec deux mois de retard... Pis qu'est-ce que ça peut lui foutre au final qu'elle claque d'une façon ou d'une autre...
Elle subit son cynisme, ses piques, encaisse, serre les dents... Maitrise la rage ressentie, posant juste sur lui un regard insolent.


Dis donc, grand machin... J'peux savoir c'que j'assume pas ? Parce que j'ai pas bien compris ce passage... j'dois être trop conne hein...

Et puis j't'ai jamais rien d'mandé que j'sache, ni reproché...
Dire que j'étais contente de t'revoir enfin.


Pas loin de lui coller sa main dans la figure, histoire de se défouler encore un peu, elle se retient. Parfaitement consciente qu'il est pas loin d'avoir raison, juste pas loin...
Parce qu'elle n'est pas précisémment ce qu'il décrit. Elle cherche juste à pouvoir dormir.

Tain. Foutu Césaire...

Un haussement d'épaules plus tard, elle dirige ses pas à nouveau vers la chambre. Bruit d'armoire qui s'ouvre et se referme. Elle enfonce vêtements de voyage dans son sac.


Comment ça, on fait quoi...
C'qu'est prévu, qu'on a à faire... c'est bien comme ça que ça marche non ?


Il croit quoi, qu'elle va s'laisser enfoncer sans rien dire, en gentil p'tit toutou bien sage p'têt.

Pis tu sais...
Si j'voulais crever, j'ai tout ce qu'il faut dans la poche...
T'inquiètes pas pour moi, hein...
J'suis une grande fille...

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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.
Cesaire_h
Elle a encore tant à apprendre sur lui. Il comprend sans la relever la colère qui s'exprime.Plus qu'elle ne croit...Le tout fera son chemin quand l'enervement retombé, elle sera en mesure de réfléchir. Lui il laisse couler, l'épisode clos puisqu'elle n'y touchera plus.


Ce que t'assume pas j'en sais que dalle..Des remords si ça se trouve pour l'infâme que tu n'es pas..En tout cas ça t'empeche de dormir. Mais ta solution est mauvaise. Je sais où elle mène c'est ce que j'ai voulu te montrer...

Certes il a méthode froide ou ptêt pas adaptée, il a oublié de mettre les gants, en même temps c'est s'il en avait rien à foutre qu'il faudrait s'inquiéter. Il sussure encore, parfaitement conscient qu'il peut être paraître parfaitement odieux.

Moi aussi j'étais content de te revoir...
T'es prête ?


Le voyage se chargera de dissiper cette humeur, leur différend, pas loin au final d'avoir enfin crever au moins un abcès, la Fourmi ayant tendance à enfouir, laisser mariner ses ressentis. Il sait ce poison, pas étonnant que la nuit venue ils se rappelent à son bon souvenirs. C'est comme les cadavres dans le placard qui finissent toujours par resurgir...

Inquiète toi plutôt le jour où je m'inquièterai plus MA fourmi.
T'es surtout pleine de vie...Pas envie que tu te gaches pour le reste ça marche comme tu veux...
Je suis pas chiant tu vois.


Il a un sourire conciliant, conscient d'avoir glisser un compliment. La tension dans la pièce à briser il ajoute encore...


Si tu dors pas c'est aussi que tu manques d'activité, j'ai une méthode spéciale fourmi contrariée. Gaffe en arrivant je te garantis que tu vas pioncer trois jours d'affilée.


Le tout ponctué d'un regard affuté à faire rougir une succube. Nope c'est pas un saint le Césaire et cette vadrouille est tout sauf innocente. Et si elle pense que c'est un sale con intransigeant, il admettra en rajoutant deux adjectifs: bien intentionné et pas manoeuvrable.
Et encore il a été gentil, avec lui ça aurait pu finir autrement, il a toujours aimé les fourmis furibardes en travers de selle. Comme quoi il est diplomate. Même si présentement elle aurait du mal à le croire. Même pas elle a idée de comment il prend les pincettes pour la ménager...
Et c'est non sans un humeur douteux qu'il glisse la dernière question avec le même air de rien qu'elle lui a servi. Le sourire au bec, le ton faussemtn détaché, sourcil haussé, le masque du gamin qui va dire une connerie ptêt bien...


Ahem...Y avait quoi au menu ?


Pas à dire, il cumule. Tain ça promet cette affaire. Rassuré quelque part, il se voit pas peindre une jolie cloture blanche autour d'une maison mignonne et avec fleurs des champs aux balconnières. Et loin son esprit pragmatique de se demander où il va foutre la barque, la grande échelle et tout le bastringue qu'il va convoyer..Exécuteur testamentaire, con que le Fossoyeur soit cantonné à la pèche du côté de la teste. En même temps il l'avait senti venir...
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Cymoril
Si elle était une cocotte au lieu d’être une Fourmi, on verrait peut-être la vapeur sortir de ses oreilles, histoire d’évacuer un peu.
C’qu’elle assume, garde enfoui… de mauvais souvenirs qu’elle croyait avoir réussi à oublier…


Bien sûr que j’suis prête…

Tain, il a l’art de la déstabiliser comme personne. Après la douche froide, la trouille éprouvée quelques instants auparavant, voilà qu’il lui assène quelques compliments sans en avoir l’air. Et de lui faire prendre une teinte pivoine qui n’a plus rien à voir avec la colère.


Pourquoi j’suis chiante moi ?

Ose-t-elle, candide. Elle se rapproche, une moue contrite sur son visage mutin, sincérité dans le regard. Il a peut-être vécu lui, mais elle… elle a pas grandi dans les bas-fonds, elle sait pas tout ça. Elle essaye de faire de son mieux, pour pas le décevoir, tentant de concilier ce qu’elle est avec tout le reste.


J’suis désolée pour… tout ça… J’savais pas… J’voulais pas t’mettre en colère…
Mais faut que tu saches… j’serai jamais comme toi… même si c’est mauvais, j’ressens les choses moi…


Pas sûr que ça soit diplomate sur le coup. Pas plus douée la Fourmi pour les déclarations. Elle cherche à se rattraper, consciente d’avoir peut-être été blessante sans le vouloir. Dire qu’elle essayait de s’excuser, de reconnaître ses torts un instant avant… merdouille.

Levant le nez, elle se risque à passer ses mains derrière sa nuque, caressantes, fébriles, plantant ses mirettes noisette dans son regard :

J’te l’ai dit, t’es parfait…

Et le pire, c’est qu’elle le pense. Même si elle sait pas grand-chose de lui, exception faite de ce qu’ils ont vécu ensemble, il est un des rares à avoir su la comprendre sans la juger, à ne pas lui promettre monts et merveille pour la mettre dans son lit. Sans avoir même l’air d’essayer il a réussi le tour de force de l’attacher à lui bien plus qu’il ne l’imagine. Ce qu’elle évitera de lui dire d’ailleurs.

Et y’aura c’que tu veux au menu !

Si c’est pas une fourmi docile ça, c’est qu’elle n’y comprendra jamais rien !
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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.
Cesaire_h
Départ, trois jours plus tard^^


Cymo ? Faudrait songer à y aller...


Plusieurs heures qu'il fait les allers retours entre ce qui reste à charger et la chambre. Trois jours qu'ils n'ont au final pas quitter le 38..
Le temps perdu à rattraper et un repas qui s'est mué en festin.
De quoi rendre jaloux les plus zélés des marmittons, pas à dire...
Il la regarde doucement remuer comme il lui a murmuré à l'oreille...Attendrissante de sommeil, un peu comme trois jours auparavant avant qu'elle aille à ce foutu pique nique.

Il réitère en chuchoté..


Je connais une petite fourmi toute nue qui va faire le voyage dans la charette...

Si dormir n'est pas le terme parfait pour l'heure il veut bien être pendu..Après avoir été relaxé faute de procédure, à défaut de culpabilité.

Même si rien n'a pu être prouvé.


Il sourit dans la pénombre et se leve ouvrir ces volets de bois.
La lumière entre à plein flots, baignant une fourmi et il n'est pas sans admirer le jeu des ombres et des éclats, jusqu'à cette mèche brune et la ligne pure d'une épaule mis à jour, rehaussés.
Le tableau est charmant, la fourmi reposée. Il en atteste sur la langueur froissée des trois veilles...


Il a repensé à ses mots et à ce qu'il lui a répondu..
Que la perfection n'existe pas et que la tempérance c"est de savoir l'admettre quelque part...Que c'est aussi de savoir jouer et doser de façon à jamais se bruler vraiment quand on frôle le feu par exemple. Aimer la brulure juste assez pour qu'elle demeure agréable, doucereuse. Il songe pour lui même que le feu peut prendre bien des formes...


Au présent, son regard caresse quelques monts coquins drapés de blanc. Sous ce drap pudique où elle a l'habitude de s'enfouir..Il sourit, la pudeur n'est pas pour lui déplaire...Quand elle cache les plus torrides débordements et il serait fort étonné de savoir tel entretien avec telle maquerelle...
Il n'a pas relevé la remarque qui n'aurait pas pu le blesser, spontanéité étant mère de presque vérité à quelques nuances prêtes..


Tiens il n'avait jamais remarqué ce reflet dans ses cheveux..
Il joue du rideau laissant un rayon taquiner la joue veloutée et l' ombre de sa main s'y dessine.. Silence studieux..Césaire s'amuse, un sourcil levé, attentif et laisse glisser de là où il est un doigt paresseux.
Jusqu'au rebord du drap qui cache plus savoureux encore.
Un sourire lors l'ombre passe dessus sans parvenir à le saisir, à crocheter...Il perservère plus amusé encore de ce jeu langoureux, bataillant à distance avec l'imuable matérialité de l'étoffe qui refuse de livrer ses secrets...Il murmure..


Dommage...


Ne sont ce pas des cils qui viennent de frémir..Un nez se froncer, quelque chose d'imperceptible qui annonce le réveil.Un soupir peut être..
Il abandonne la place forte et remonte avec une lenteur étudiée, se demande si elle peut ressentir cette empreinte si éthérée.La gorge ronde, le souffle paisible, le cou, le menton, la joue encore.
Rose et fraîche.

Il sait qu'elle va ouvrir les yeux. La main s'étale, fixée en paravent, qu'elle ne s'éblouisse à paupières encore lourdes. Il observe le spectacle, avec son air grave et inspiré. Le visage éclairé et juste cette ombre douce préservant le regard qu'elle a au réveil...
Posée comme un masque...
Et lui à quelques pas, en contre jour, près de la fenêtre...

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Cymoril
Hummmmmmmm…..

L’oreille a entendu… répercuté l’information… les paupières, elles, se ferment plus encore alors que le soleil pénètre dans la pièce et vient frapper le lit. Refus de s’ouvrir, conserver encore un instant furtif ce bien-être des jours passés à pouvoir être vraiment elle. Sans masque ni frontières.

La vérité nue.

Et cette idée qu’elle lui a opposé mordicus que la tempérance est mère d’ennui. Qu’elle écrase les aspirations humaines. Que sans passion nulle grandeur ne s’exprime, nulle noblesse… Que la modération en toute chose tend à amoindrir pensées et sentiments.
Une vie sans saveur à dire vrai…

Et cette défense bien à elle au sujet de la perfection, qu’elle est comme la beauté, somme toute bien relative, seulement interprétée comme telle au travers du regard qui la contemple.

Retenant encore l’instant fragile avant d’ouvrir les yeux, sur Lui, dont elle sent la présence. C’est si bon d’être là, sans défense ni armure, sans avoir à se cacher… Sauf sous un drap…

Désireuse de garder ses rêves et ses illusions, bien qu’elle ait perdu toute confiance en la perfectibilité du monde, elle persiste à essayer. Pour ça qu’elle ne ment jamais, chaque mensonge même infime contribuant à aggraver sa peine.

Caresse du rayon de soleil, atténuée par… une ombre, légère… La fourmi s’étire longuement avant d’entrouvrir les yeux, laissant le drap glisser à sa guise et dévoiler quelque rondeur bien féminine. Le regard croisé la fait déjà frémir, rosir… encore, toujours… comme s’il avait le don de lire en elle.
Sait-il à quel point il est devenu sa force, sa plus grande faiblesse, sa foi unique, la seule loi à laquelle elle se plie ? Que sa plus grande peur est qu’il se lasse d’elle et la chasse de sa vie…

Lui, l’ombre, le spadassin… Césaire.

Qui éveille d’un regard cette envie de se brûler un peu plus, le feu elle aime et maîtrise, rien n’est plus doux que de s’y consumer tant que c’est avec lui.
Lèvres pâles qui s’étirent en un sourire serein, avant de se muer en une moue enfantine et boudeuse :


Déjà…

Un soupir, long, soupçon désabusé d’une fourmi qui aimerait profiter encore un peu de cet état de chose, si rare.

Elle sait qu’il faut se lever, cherche de la main quelque chose pour couvrir cette nudité si gênante au grand jour. On se refait pas. Trouve rien… étonnant… Tant pis pour le drap, il quittera le lit avec elle, jusqu’à lui, à qui elle va arracher un baiser avant d’aller s’habiller.



B’jour vous…


De l’armoire elle sort tenue de route assez inhabituelle, cette houppelande noire qu’il lui a offerte.

Après tout, c’est en tant que conseillère municipale qu’elle fait ce déplacement, et les apparences sont si importantes aux yeux de beaucoup. Comme lui a quitté aussi son apparat habituel, délaissant ce heaume et cette tenue passe partout pour passer l’habit respectable de l’exécuteur testamentaire.

Retenant cette réflexion qu’elle s’est faite, sur la chose atroce qu’il a posé sur sa caboche. Bon sang c’que c’est moche ce truc…

Elle s’habille avec un soin particulier, peut-être même une lenteur étudiée histoire de le faire enrager gentiment. Et puis tous ces petits nœuds, c’est que c’est long d’abord. Pas aussi long que de charger la charrette de tout ce qu’ils emportent, mais quand même.

Charrette qui attend dehors, avec son canasson. Un sourire à la pensée qu’il paraîtra encore plus blanc que de coutume avec une fourmi plus noire encore. Avec sa houppelande remontée pour pouvoir tenir en selle. Finalement, c’était peut-être pas une si bonne idée que ça, de s’habiller en fille. Trop tard maintenant. Peu désireuse de le voir râler à cause d’un contretemps vestimentaire, elle s’accomodera…

Hop, quelques fraises achetées la veille en guise de petit déjeuner. Savoureuses et sucrées, parfumées… avalées.

Il est l’heure, la route attend, un certain maire d’Orthez aussi… Tant que ce ne sont pas ces piteuses brigandes dont on parle un peu partout en ce moment, celles qu’elle soupçonne d’avoir abîmé légèrement sa Duchesse. Ce serait amusant ceci dit, de pouvoir leur ramasser la tronche à grand renfort de bottes dans les dents…

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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.
--Hawk_peregrinus
Battements d'ailes au-dessus du puits.

Lui aussi s'apprête au départ, s'échauffe pour un vol d'une durée indéterminée. Il les rattrapera à son gré, les devancera, s'amusera de leur route sinueuse alors qu'il planera au-dessus de leurs têtes, jouant des vents légers pour moins se fatiguer.

Tiens... une souris présomptueuse qui s'aventure en arrière cour à peine sa maîtresse et son compagnon éloignés... désireuse de s'infiltrer par quelque trou dans la réserve de la brunette... Qui finit entre ses serres en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.

Il l'emporte avec lui dans le ciel gascon.
Qui sait, peut-être la laissera-t-il choir de là-haut au passage de la forêt, apportant sa contribution au rassemblement de bipèdes... Ou alors il essaiera de viser la charrette peut-etre bien... Oui... Hawk est joueur lui aussi...


Hawk, jamais loin d'elle...
Eilith
La Fourmi lui avait dit qu'elle pourrait habiter chez elle, y avait même une chambre prévue pour ça.
En hauteur, avec une fenêtre. Idéale, donc.

La jouvencelle a dit au revoir au Mulot dans la journée, et laisse les autres vaquer à leurs occupations.

Elle pousse la porte du 38, et s'avance jusqu'à la table, détaillant la baraque. C'est qu'elle a pas l'habitude de voir des maisons aussi grandes, et puis, elle est un peu curieuse de voir comment c'est, chez son amie.
Malgré ses nombreux passages, l'adolescente s'était toujours débrouillée pour dormir avec le poney, ou à la belle étoile.

Eilith regarde sur la table, et fronce les sourcils en voyant le tas d'herbes.

"Cherche pas à comprendre et récupère".
Ce sont les termes employés. Elle cherche pas à comprendre, donc. Même si elle constate le peu d'herbes qu'il y a par rapport à la quantité censée rester. Elle a pris des doses de cheval ou quoi, la Cym ? Ou alors, elle en a bu comme de l'eau. Elle a pas compris que c'est pour dormir ou se calmer ? Si elle a compris, c'est qu'elle est sacrément nerveuse, en tout cas.

La Châtaigne récupère ce qui était à elle, à l'origine, et jette le reste au feu. De toute façon, c'est pas comme si la Fourmi cuisinait, hein. Du moins, si c'est le cas, on lui a rien dit.

Pièce nettoyée, elle passe déposer ses affaires dans une chambre vide. Laissant les herbes de côté. Quelques jours qu'elle privilégie l'alcool à la drogue. Et encore... sa récente maladie l'a empêchée d'en abuser... elle sait toujours pas ce qu'elle a eu, d'ailleurs. Sans parler de ce voyage en Bourgogne.

Elle ouvre la fenêtre, regarde en l'air... s'agrippe et crapahute jusqu'à atterrir sur le toit.
Labrit s'étend devant la pucelle, sombrant petit à petit dans le domaine de Morphée.

Elle ne dormira pas ce soir, encore une fois. Pas que l'envie lui manque.
Mais ses insomnies la reprennent sitôt qu'elle ne provoque pas son sommeil artificiel. Pas qu'elle soit spécialement tourmentée non plus. C'est comme ça, d'aussi loin qu'elle se souvienne.

En soupirant, la jeune fille s'allonge sur le toit, regardant au dessus d'elle. Ressortir les souvenirs, les pensées, les décortiquer, retourner, juger. Les classer, ensuite.
Pour ça que le toit est pratique, pas grand monde qui se risquerait à aller lui tailler une bavette pendant qu'elle trie les sentiments pour lesquels elle se sent assez forte, les écartant un à un, y placardant impitoyablement une froide logique, justification pragmatique servant à dépouiller ses actes des émotions qui auraient pu y être mêlées.

Quant au reste... elle se contente de les effleurer, donnant une tape sur le voile pour le dépoussiérer, sans pour autant le soulever. Plus tard.
La nuit et le jour qui vient ne seront pas suffisants pour les moins essentielles, alors celles-là, hein...

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Cymoril
Un retour détour avant de repartir.

Il est clair que la maison devient celle des courants d'air. Certainement avant de tomber en désuétude.
C'est con finalement d'avoir dépensé pour agrandir.

Un instant en arrêt devant la porte et sa pancarte.
Elle sourit en la voyant, étonnée que l'homme tranquille n'ait jamais songé à l'enlever.
Puis, pénétrant en sa demeure, la forgeronne découvre avec un certain étonnement le rangement dans la pièce.

Table débarrassée du chantier qui la recouvrait lors de leur départ.
Châtaigne a du passer par là.
C'est toujours ça de pas perdu pour tout le monde.

Le temps est compté avant le départ.
La pause labritoise fut laborieuse pour la conseillère municipale.
Entre le marché à surveiller, où elle a fini par laisser la quasi totalité de sa bourse d'études, la course à la Prévôté pour toutes les affaires labritoises et cette fichue vente aux enchères, la Fourmi a eu droit à toutes sortes d'émotions fortes.

Et du temps perdu aussi...
Qu'elle essaye de rattraper en s'activant pour préparer ses affaires pour le voyage.
Triant diverses denrées à bourrer en sacoches, remisant certaines autres dans l'espoir qu'elles se conservent jusqu'au retour.
Jusqu'à ce que son regard tombe sur ce tonnelet de St Estephe... Cadeau d'un ami. Des mois qu'il traine là à attendre quequelqu'un le délivre. Elle s'empare pour le poser sur la table avant d'aller chercher un verre.

Pause...
Elle s'offre un arrêt sur image.
Profitant du calme.
Du silence.
Elle déguste, savoure le cru, dommage il aurait bien accompagné quelque pièce de gibier...
Se riant d'elle même quand cette pensée l'effleure.
Foutre dieu !
La voilà en train de penser à accomoder les vins aux repas.
Il est vraiment temps de se remuer avant de finir en parfaite petite ménagère.
Un second verre.
Pour la route...
Pas de quoi faire un fromage.
Tain.
Encore en train de penser à la bouffe.

En arrière cour un bruit attire son attention.

Déposant son verre sur la table, elle traverse la pièce pour aller voir.
Et découvrir une nouvelle victime supersonique tombée entre les pattes du faucon.


Tu permets ?

Eloignant un instant Hawk du feu ramier, espérons que le proprio n'y tenait pas plus que ça, elle récupère entre duvet sanglant, plumes collées et autres morceaux de viscères pigeonnesques le pli que celui-ci était supposé lui livrer.

Un jour il faudra que le Faucon comprenne qu'il faut qu'il attende avant de manger, ça éviterait à la propriétaire de devoir trifouiller ainsi pour récupérer son courrier.

Cymoril tire un peu d'eau au puits pour se rincer les mains avant de rentrer prendre connaissance de la teneur de la lettre.

Reprenant sa place en son fauteuil, et non sans avoir récupéré son verre de vin au passage, elle découvre le contenu du parchemin.
Le message est court.
L'écriture ne laisse aucun doute.
Et le sourire de la Fourmi disparait.

Elle finit son verre, qu'elle repose dans un mouvement brusque.
Il est temps.

Une dernière chose.
Comment pourrait-elle abandonner là ce grand vin ?
Faisant fi de l'avenir, elle vire quelques miches pour faire assez de place au précieux liquide.
Pour la route et les longues étapes à la lueur d'un feu de camp.

Parée, armes et bouclier à portée, la traversée de certaines zones n'est pas sans risques.
Elle le sait, tous sont sensés le savoir d'ailleurs
En selle, la brunette jette un dernier regard sur le faucon qui finit de dévorer littéralement l'emplumé messager.


Et sans trop savoir pourquoi elle le dit à chaque fois :

Adelante mi guapo Bagual...
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