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[RP] Vogue

Katina_choovansky.
- « HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII », fit la flamande avant de placarder deux mains sur sa bouche, priant rapidement mais avec beaucoup de ferveur –et un ou deux jurons en bonus- pour que personne n’ait pu entendre ce hurlement d’hystérie purement féminin.

Coup d’œil à droite, coup d’œil à gauche… le sourire goguenard de l’apothicaire sur le perron de sa boutique ne la trompa pas. Il y avait au moins un témoin gênant… Elle aurait bien noté l’adresse, se promettant de revenir avec quelque cailloux à lui balancer dans sa vitrine, agrémentés d’un de ses pliages de pendu dans lesquels elle excellait, pour lui signifier une mort lente et pénible s’il racontait à quiconque qu’elle avait couiné devant une boutique qui n’était pas celle d’un bottier…
Mais en même temps, ce n’était pas n’importe quelle boutique, c’était les Doigts d’Or… Et puis elle n’était pas foutue de se repérer dans Sémur… Pas faute d’avoir essayé, mais elle devait se rendre à l’évidence. Sans les cailloux blancs que semaient Bocom derrière lui quand il rentrait à leur auberge, elle se paumait systématiquement. Oubliant momentanément cette vengeance complexe qui menaçait de la faire errer trois heures d’affilée en ville avec quatre kilos de caillasse sur les bras, se promettant de la transposer sur le jardinier de la Confrérie, elle reporta toute son attention sur la vitrine qui leur faisait face.

A Genève, elle avait cru un ange tombé du ciel quand Désirée, après lui avoir demandé si elle aimait les bottes, avait enchainé avec sa passion des chausses, le rapport à la matière, la souplesse proposée aux mouvements… Evidemment que la flamande n’était pas d’accord (mais en même temps, qui a déjà vu un flamand d’accord ?), parce qu’elle, aimait le délacé des bottes, cette façon qu’elles avaient parfois de grimper à la cuisse, et leur coté sage pour marcher dans les flaques… Mais là n‘était pas l’fond, non ! Le fond, c’était que Désirée ne s’était pas endormie au bout de deux minutes de discussion chiffons. MIEUX : Désirée aimait les chiffons ! Et les chiffons de luxe, avait elle pu constater lors d’un déballage de malles en bonne et due forme…

Voilà pourquoi, après quelques jours de voyage bien confortablement lovées dans la voiture tandis que les hommes marchaient courageusement –et surtout parce qu’ils n’avaient pas le choix- dans le froid, croquant des friandises sur fond de piaillements enfantins, le petit groupe avait rejoint Sémur.
Sémur, la ville aux putains de routes tordues faites exprès pour paumer une flamande qu’a pourtant le nord dans le sang, la ville où se nichaient « Les Doigts d’Or ».
Sémur, la ville où il y avait aussi bien que Les Doigts d’Or : une rousse aux souliers rouges du plus bel effet, elle aussi amatrice de douceurs (et d’alcool, mais c’est une autre histoire)…


Et devant elle, la vitrine. Enfin.
Elle tourna vers Désirée et Rosalinde un visage radieux qu’on ne lui voyait pas souvent, ou pour les privilégiés, lors de quelques activités sadiques pratiquées sur les apprentis de la Confrérie...
Trépignait-elle ?
Oui.
Du haut de son mètre 68, rehaussé par 10 cm de talons angevins, le brushing impeccable de la flamande rebondissait doucement à ses épaules encapées.


- « A nous le satin et les bas de soie, Mesdemoiselles ! », fit elle à sa blonde et rousse accompagnatrice en leur ouvrant la porte. Puis, une interrogation, capitale en entendant 15 heures sonner à l’église lointaine : « Il y a des p’bread fours ?»

Parce que si on ne déconnait pas avec la mode, on ne déconnait pas non plus avec l’heure du gouter.
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Maitre Troubadour à la Confrérie
Desiree.
HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Fit de concert la blonde.

Ce qui signifie que d'une, elle n'a pas remarqué le témoin gênant. Que de deux, elle s'en fout royalement. Elle arrive enfin aux Doigts d'Or, le Graal des fashionistas.
A elles, franfreluches de satin et bas de soie.

Owiiii, elles avaient bien mérité leurs achats. Toute cette route dans le froid de l'automne, dans une voiture cahotante, et avec des enfants adorables certes, mais s'ennuyant fermement. Et avec des hommes qui râlent. Parce qu'il est dans la nature profonde de l'homme de râler. Cela n'avait bien entendu rien à voir avec le fait qu'ils marchaient dans le froid pendants qu'elles grignotaient blotties sous les fourrures dans la voiture. Non ?
S'ils avaient été dedans, ils auraient râlé tout pareil, la blondine le savait bien.

Alors leur boutique pur luxe, elles l'avaient bien mérité. Vraiment. D'abord !


Des petits fours ? Hum. Je ne sais pas. Des choses à grignoter sûrement, mais les petits fours sont réservés aux très très bonnes clientes. Un jour j'aurais accès à ce salon.

Mais pas demain, demain j'ai poney.
Ou pas.
Ahem.
Bref.

Elle poussa la porte et invita ses copines à entrer.


On va ptet aller regarder les catalogues, nan?

Elle pointa le couloir conduisant aux galeries et s'y engagea d'un pas décidé.
Elle hésitait vraiment à se faire faire une robe sur mesure. Peut être qu'une robe venant du catalogue d'une artiste lui suffirait.
Mais oooooooooh comme elle avait envie de flamber et de briller de mille feux dans une parure unique.
Mais de toutes façons il lui fallait une tenue pour sa petite Opaline, qu'ils avaient du laisser aux bons soins des sœurs d'un prieuré sur la route. La pauvre chérie était souffrante, et la blonde en nourrissait bien des regrets.


Vous allez prendre quoi ? Une robe ? Moi je veux une robe avec des bas assortis. Et une nouvelle paire de bas rayés mauves. Et peut être des gants de soie. Et un manchon tout neuf. En renard argenté. Ooooh, j'aimerais bien porter du vair, mais je ne crois pas que cela soit autorisé quand on n'est pas noble. Fichtre. Du renard, ça sera bien. Et des petites choses en lapin pour Iseult. Voilà.

Voilà, on va faire ça. Ça va être bien.
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©Linda Ravenscroft, création Atelier des Doigts d'Or
Rosalinde
Et "Hiiiiiii" repris en coeur par la Blonde et la Brune. Pas la Rousse, qui était pour l'heure trop sobre pour se donner en spectacle en public. Même si public il n'y avait pas vraiment. Mais... Bah, non, vraiment, ce n'était pas son genre. Un sourire donc, rien de plus, mais il exprime assez bien l'état d'excitation dans lequel elle se trouve. Les poches alourdies des mille écus, fruits de ses cinq nuits d'amour avec Baile. Aucun regret, quant à la façon peu aristotélicienne par laquelle elle avait gagné cet argent. Ces moments avaient été fort agréables, et, outre la matérialité qui en ressortirait, elle garderait un souvenir impérissable de sa première amante.

Rire, quand Katina demande si des petits fours leur seront servis, et déception lorsque Désirée annonce que non, elles ne sont pas les privilégiées. En même temps, trois roturières... Elles feraient tache, au milieu de toutes ces duchesses et vicomtesses !

Entrer, s'asseoir, et feuilleter les catalogues. La question qui tue. Qualité ou quantité ? La liste de la Blonde lui donne à réfléchir à deux fois. Certes, il lui faudrait une nouvelle robe, sans doute brune, plus chaude, pour l'hiver. L'intendante se doit d'incarner la sévérité si elle veut avoir une quelconque autorité sur les domestiques. Et puis des bas de laine. Des gants. Et le reste, il serait plus sage de le mettre de côté, voire d'en envoyer une petite part à Anne.

De l'autre côté... Allait-elle renoncer à se sentir belle dans une jolie robe ? Elle n'en avait qu'une digne de ce nom, la robe rouge cardinal. Présent de Judas. A nouettes, pour faciliter le délaçage. Mais une seule robe... Elle allait finir par s'en lasser. Ne plus pouvoir la voir en peinture. Alors... S'offrir une folie ?


- Je ne sais pas quoi ce que je veux.

Mèche rousse qui vient s'enrouler autour d'un doigt de Rose...
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Revenge is a dish best served nude ! - Dr Sheldon Cooper
Elisabeth_stilton
Une blonde, une brune et une rousse que manquait il ? Rien pouvait on dire ... Et bien si il manquait Elisabeth ! Donc une blonde de plus. Désirée était à Sémur, comment ne pouvait elle pas passer à l'atelier. Elle avait vu le nom de la femme sur les registres de l'atelier pour les ventes coutures aussi elle savait qu'elle était une grande consommatrice de création Doigts d'Or. La blonde qui remplaçait Victory durant son absence s'approcha du groupe, elle salua les femmes.

Désirée, Rosalinde, la conemusienne, le bonjour.
Que puis je pour vous ?

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©Auroreblack
Katina_choovansky.
Il y aurait des choses à grignoter, cela suffisait à calmer son inquiétude la plus urgente.

Désirée menait désormais la marche d’un air expert, les dirigeants vers le ventre de la boutique, égrenant plein de choses toutes plus belles les unes que les autres… Une robe, des bas, des gants, un manchon, ha… un manchon…
Le sourire flottait aux lèvres flamandes, aérien, tandis que le bruit du talon de ses bottes se répercutait moelleusement dans l’espace confiné qu’elles atteignirent.

Elle non plus elle ne savait pas ce qu’elle voulait, mais ça n’avait pour l’instant, aucune importance.
Une robe, une robe bien sur, et des bas, insolemment cachés sous les jupons… ceux de Désirée étaient à tomber et lui avaient donné l’envie d’en avoir une paire toute aussi personnelle… Mais pour assortir à quelle robe ? Elle n’aimait pas les robes extravagantes, avec de gros paniers volumineux… une robe de meringue à un mariage lui avait suffi. Nan, elle voulait une robe, mais quelque chose de beau où l’élégance se ferait dans le détail. Et de simple. Du moins, de faussement simple. Tout le challenge serait là au fond. Satisfaire la pudeur et l’envie d’être belle.
La femme finalement n'est un être complexe . Elle conjugue juste l’art et la manière d’user d’une chose et de son contraire.


- « Je sais désespérément pas c’que je veux non plus », admit la brune en commençant à jeter un coup d’œil sur les premiers modèles, faisant écho à Rosalinde.

Et plus ça allait, plus le choix étendu des créateurs lui donnait le vertige. Entre les tenues exposées, splendides, les catalogues dont les pages enluminées proposaient le reste de collection fouillées et riches, et les accessoires, qui ça et là agrémentaient une tenue, s’y ajoutaient ou s’en dissociaient à merveille… et bien entre tout ça, la brune se laissait couler joyeusement couler dans ce paradis bourguignon.

Ah oui, ça c’est joli, oui… oui, ça aussi… ça non, trop chic, quoique pour les grandes occasions… han, et ça, ça c’est super, j’adore ! D’accord, c’est pour la chasse et je ne chasse que le jardinier, mais quand même, j’serais trop classe de le chasser comme ça…

Et puis, une phrase qui l’extirpa du gouffre de froufrous dans lequel le vertige l’avait enivrée. Il n’y avait pas beaucoup de gens qui avaient pu se réjouir de découvrir la cornemuse à Sémur, d’autant qu’aujourd’hui, pour ses essayages, elle ne la portait pas… Il y avait Anna, un curé pas curé, et à peu prés toute la maison Vaisneau… De retranchements et souvenirs de conversations, en passant par des associations d’idées, la brune colla rapidement un nom sur le minois blond qui les avait rejointes : Elisabeth Stilton.
Mmmm… si elle avait réveillé la Dame au moment où elle avait cherché à saccager la sieste de Gautier, elle partait avec un handicap… Et partir avec un handicap chez un tailleur, ça daille sévèrement, pensa-t-elle vaguement amère.
Un salut poli et souriant en retour, histoire de pas se griller plus.


- « Katina Choovansky, enchantée Dame. Je crois que nous venons avec mille envies en têtes et à peu prés autant de questions… »

Elle retint vaillamment celle sur les petits fours, il serait toujours temps de la poser plus tard et s'écarta d'un pas, laissant à la blonde et à la rousse le temps de saluer leur hôte.
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Maitre Troubadour à la Confrérie
Desiree.
Ah, Elisabeth, vous tombez formidablement bien !

La blondine sourit. Certes les années avaient passé, mais elle prenait un malin plaisir à être juste assez familière avec la noble pour lui rappeler une nuit où Désirée n'avait encore ni argent personnel, ni liberté.

Figurez vous que j'ai là avec moi une grosse lettre de change, et que je compte bien vous la laisser contre quelques précieuses étoffes!

Elle glissa dans les mains de la jeune femme un rouleau qui une fois libéré de son sceau sans armoiries dévoilerait un cinq suivi de trois zéros, de quoi se faire bien voir, en théorie.

Elle sourit donc à l'intendante, puis repris, aussi volubile que sa nouvelle copine fashionista:


Croyez vous qu'avec ça je puisse avoir une robe pour ma petite Opaline qui a du rester aux bons soins des saintes femmes d'un monastère en route, des couvertures en lapin – blanc, si possible – pour ma fille, une tenue pour moi, et aussi une nouvelle paire de bas rayés ainsi qu'un manchon?

Les yeux brillaient.

EN renard, le manchon, n'est-ce pas Katina, qu'en pensez vous ?
Dites, vous qui adorez les bottes, vous savez que l'atelier fait aussi d'admirable tenues de cavalière ou de mercenaire, avec des bottes qui montent jusque là?


La blondine pointa le milieu de ses cuisses, par dessus ses douze mille jupons.

Attia est celle qui fait les plus belles choses, bien entendu, mais certaine de ses élèves sont très, très proches d'égaler leur maître ! Je pense à Irma, à Selena, à Elizabelle aussi !

Un nouveau sourire.

Et vous, Rosalinde, qu'allez vous acheter?
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©Linda Ravenscroft, création Atelier des Doigts d'Or
Rosalinde
- Bonjour, Dame Elisabeth.

Salutations polies et chaleureuses pour l'épouse Vaisneau, qui détenait le sésame de leur future commande de robes.

Perplexe, la rousse Rose tournait les pages des catalogues des divers créateurs, dans le vain espoir de trouver l'inspiration. Bien sûr, elle connaissait le génie d'Attia, puisqu'elle avait eu l'exceptionnelle chance de porter une robe cousue par elle pour le mariage de Judas. Certaines créatrices étaient en passe d'égaler la grande Des Juli, oui, et les catalogues d'Irma lui plurent tout particulièrement. Enfin, comment dire... Elle aimait le style. Sans pour autant pouvoir parvenir à trouver une robe qui lui convienne tout à fait.

Tout à côté, Désirée babillait gaiement, en égrenant sa commande. Tant de choses... La tête lui en aurait presque tourné. Elle se trouvait là, dans le temple du bon goût. Avait mille écus en poche, mais s'était juré de ne pas en dépenser beaucoup. Tellement dur de résister... Que...


- Rha ! Une robe ! Je veux une robe !

C'était dit. Elle se sentait mieux. Robe, cela voulait dire belle robe, dans l'esprit rosalindien. Bien sûr, elle s'imaginait déjà tournoyer dans une robe en soie rebrodée de fils d'or et d'argent, avec tout plein de fourrure d'hermine et des diamants rebrodés sur le tout, mais... Bien sûr, ce serait impossible. Et puis elle n'aurait pas l'utilité d'une telle merveille.

Alors que commander ? Elle qui d'habitude fourmillait toujours d'idée quant à la façon de mieux remplir sa garde robe se trouvait à présent face à la terrible angoisse de la page blanche. Depuis quand acheter des fringues était-il source de stress ?!


- Quelle couleur, à votre avis ?

L'avantage de venir accompagnée d'une bande de filles, c'est qu'elles auraient sans doute un avis sur la question.
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Revenge is a dish best served nude ! - Dr Sheldon Cooper
Katina_choovansky.
Inattentive la brune ?
Que nenni !
Au contraire.
Les yeux rivés sur un catalogue, la moindre particule de son attention était focalisée sur une robe.
Y avait quelque chose là, on n’était pas loin… Ca lui démangeait la satisfaction… C’était presque ça…
Penchant le nez vers l’une des créations d’Elizabelle, en faisant lentement le tour du mannequin où la splendeur était exposée, s’écartant d’un pas, et d’un autre, revenant à la charge, touchant le tissu d’un geste délicat pour ne pas l’abimer…
Et puis soudain, ça lui sauta aux yeux… « Mais putain ... » pensa élégamment la si talentueuse Maitresse troubadour dont la grâce littéraire n’avait d’égal que l’envol des anges (bourrés) « mais bien sur que ça va pas, c’est rose… »

Le rose, comme couleur (et non pas comme surnom d’une rousse sinon vous vous doutez bien qu’elle serait dithyrambique), c’était chouette dans un gâteau quand ça voulait dire qu’on avait mélangé des fraises ou des framboises dedans… C’était parfois chouette dans un soleil couchant sur l’océan… … Mais à porter, ça relevait d’un challenge que la brugeoise n’avait aucune envie de relever… surtout depuis que Saian s’était mis en tête de s’en recouvrir pour honorer un pari d’ivrogne. Un flamand rose suffisait amplement.
Mais la robe lui plaisait vraiment. Légère, délicate, discrète, dévoilant sous un entrelacs de broderies, la blancheur et la courbe de l’épaule. Pas de froufrous en trop, la juste longueur de tissu… Sauf que… sauf que si elle était assez érudite pour prétendre aux Doigts d’or, elle n’en n’était pas noble pour autant…

Retenant le « je veux » qui venait naturellement à ses lèvres, tordant la bouche dans une moue douloureuse, elle fut un instant distraite par Desirée.

- « Le manchon de renard c’est l’ultime classe, cela vous ira merveilleusement, surtout si d’aventure vous décidez de vous promener dans la montagne avec un dénommé François Joseph… mais même sans François Joseph, ce serait superbe sur vous… », avoua-t-elle sincèrement à la blonde avant de suivre la hauteur de son doigt pour évaluer la longueur de la botte dont elle parlait.

Bordel, ça devenait de plus en plus dur… Si en plus les Doigts d’Or faisait des bottes, elle n’avait plus qu’à dormir sous un de leurs bureaux pour s’épargner les allées et venues jusqu’à la boutique…
Elle pivota vers Rose qui venait « d’affiner » ses recherches et tout en désignant un coloris de bleus en démonstration à son attention, déclarant dans une moue de chat potté en pointant la robe d’Elizabelle qui avait fini par s’incruster dans sa rétine:


- « Je veux un titre de noblesse pour m’acheter cette robe… »
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Maitre Troubadour à la Confrérie
Elisabeth.stilton
Au départ la blonde laisse les jeunes femmes se décider, cependant ce qui attire son œil c'est la lettre de change de 5000 écus. Ah ce que c'est beau l'argent, autant qu'une belle robe d'ailleurs. Elisabeth était prêt à les laisser faire et prendre le temps qu'elles voulaient vu les sommes qui seraient dépensées. Caressant avec plaisir le papier stipulant la grosse somme la blonde tarde à répondre.

Je pense que cela est possible si vus ne faites pas des folies dans le choix des robes.

Elle laissa les femmes parler entre elles, ne se préoccupant que des rentrées d'argents. Sauf que ...

Autant pour les robes je peux vous aider autant pour la noblesse là on ne peut rien pour vous.
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