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[RP] Du nougat à un verre de calva, il n'y a qu'un pas...

Tomrone
{Dans un air de paix en taverne}

Les voici donc arrivé en taverne. Enfin la chaleur de celle-ci lui réchauffa les os et il s'installa confortablement à une table avec sa soeurette.

Un regard circulaire dans l'intérieur de la tav et Tom pu s’apercevoir d'une bonne ambiance circulante. Puis la tavernière sortant de derrière son comptoir arriva à leur hauteur pour leur prendre commande.
Un regard sur elle et c'est là que l'on pouvait se rendre compte que l'on était bien au pays de la gastronomie et qui puis-est dans la ville du nougat !

Celle-ci avait l'air de vouloir ne s'adresser qu'à Tom et ne sachant que répondre à la demande de commande May prit les devants. D'un sourire jeté sur lui, Tom se serait bien caché sous la table pendant un instant...

Enfin elle repart à son comptoir avec un mécontentement assez certains et c'est là que Tom regarda May qui avait l'air de bien s'en amuser.


Tom le tombeur, je crois que tu as une chance avec elle ... Elle a ...hum... des avantages certains !

Tsssss et ça t'amuse en plus ! Tu n'es pas gentille ! Elle a dû surement abuser de trop de nougat hein. Mais bon on ne se moque pas, il y a pas que l'aspect extérieur qui compte, mais aussi la beauté de l'âme. Quoique bon je ne la connais pas non plus pour la juger sur ce point-là.

Il lui dira la langue avant que celle-ci prit son visage de sérieuse avec son petit sourire qui voulait en dire long.

Alors Tom, dis moi tout. Quel est le programme pour les jours à venir ?

Le programme dis-tu ? Oh eh bien je ne sais pas, je te suis tu sais et tu sais bien que je te fais entièrement confiance. Mais je sais que tu voulais remonter dans le nord, alors pourquoi pas...

D'un sourire malicieux à son tour et en la regardant.

Mais dit moi toi, quel est le programme pour les jours à venir ?
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Maywenn
[ Feindre de croire un mensonge est un mensonge exquis* ]

    La gamine ne fit pas prier. Elle lui tira également la langue, bien amusée de tout ceci.
    Mais l'amusement s'évanouie un instant...

    Le programme dis-tu ? Oh eh bien je ne sais pas, je te suis tu sais et tu sais bien que je te fais entièrement confiance. Mais je sais que tu voulais remonter dans le nord, alors pourquoi pas...

    Han mais Han ! Il se fichait d'elle ! Elle n'en croyait pas un seul mot, son intuition lui hurla qu'il avait bien une idée derrière la tête, mais que comme d'habitude elle allait devoir cravacher pour le lui faire cracher.
    Alors soit ... S'il voulait jouer, la gamine était partante.


    Oh le nord tu sais ... en ce moment il fait trop froid et en plus c'est devenu trop dangereux. Alors ... Nous allons sans doute continuer au sud, au sud Est même, je suis très tentée par Venise, une ville bien romantique ensuite pourquoi pas suivre la route de la soie. De Venise on prend un bateau pour rejoindre Constantinople ou Jérusalem avant de traverser la Terre des Perses jusqu'à Ormouz avant d'aller encore plus loin là où se lève le soleil sur les terres de Chine.
    Je dois refaire mes réserves de certaines épices qu'on ne trouve que là bas.


    Et voilà, si le brun mystérieux voulait lui raconter des histoires et bien la brunette allait elle aussi lui en servir.
    Elle le regarda avec malice et entendit la voix de la Tavernière.


    Voici ton vin mon lapin.

    Elle posa le vin de Tom avec attention, puis celle de Maywenn sans même la regarder.

    Autres choses ?

    Demanda t'elle toujours en regardant intensément le Normand.

    Pas pour l'instant, merci de votre sollicitude.

    Elle esquissa un large sourire, malgré le fait que la Tavernière la regarda avec dédain. Puis elle posa sa main sur l'épaule de Normand.

    Si tu as besoin de moi mon chou, tu m'appelles, c'est Hugonette.

    Un clin d'oeil, et s'en alla toujours avec ce déhanché bien particulier.
    La rouergate souffla sur son vin chaud avant de boire une gorgée qui réchauffa sa beauté intérieure. Puis l'espiègle gamine regarda son ami.

    Alors ... ce programme te conviens ?

    Elle esquissa un large sourire malicieux.



    *Maurice Chapelan

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Tomrone
{Quand la malice vous montre son plus beau visage}

Voilà qu'à présent elle lui tire la langue... non mais en voilà des manières ! Mais tout cela faisait sourire Tom et il était bien heureux de se retrouver avec sa soeurette dans la douce chaleur d'une taverne.

Mais la jeune fille se voulait de répondre à Tom à la question qui lui fut posée.


Oh le nord tu sais ... en ce moment il fait trop froid et en plus c'est devenu trop dangereux. Alors ... Nous allons sans doute continuer au sud, au sud Est même, je suis très tentée par Venise, une ville bien romantique ensuite pourquoi pas suivre la route de la soie. De Venise on prend un bateau pour rejoindre Constantinople ou Jérusalem avant de traverser la Terre des Perses jusqu'à Ormouz avant d'aller encore plus loin là où se lève le soleil sur les terres de Chine.
Je dois refaire mes réserves de certaines épices qu'on ne trouve que là bas.


Ces yeux grossis en l'écoutant et il plongea son regard dans le sien un instant pour en le sachant déjà découvrir un plein de malice. La brunette était donc joueuse ; et bien qu'il en soit ainsi, mais pas question de se laisser avoir. Quoique pendant un instant le doute apparut dans la tête de Tom. Elle était bien trop maline, mais il fallait tout même se méfier.

Prêt à lui répondre, la tavernière arriva pour déposer les vins chauds sur la table. Une chaleur sur son épaule et large sourire donné par la tavernière sur lui et la voici à repartir derrière son comptoir après avoir pris soin de lui donner son petit nom. Il en perdit presque les mots et le fil conducteur de la discussion qu'il avait avec son amie. Mais point de perturbation, il fallait retrouver ces esprits et vite car la brunette était à l'affût.


Alors ... ce programme te convient ?

Elle voulait lui donner son beau sourire ? Et bien soit il lui donnera aussi le sien.

Hum... Venise dis-tu ? Il paraît que c'est une très belle ville, la ville des amoureux... il est vrai que cela sera parfait pour toi et Angel. Je dois dire qu'il y a pas mal de route et que cela va te prendre énormément de temps... mais bon tu n'es plus à cela près hein.

Une petite gorgée de vin chaud après et Tom continua en la regardant.

C'est marrant je ne sais pas pourquoi je pensais que tu serais remonté vers le nord, peut-être seulement parce que au détour d'une missive tu avais du m'en faire part, mais bon sans doute que j'ai du mal lire... en tout cas je t'avoue que ton programme m'a l'air fort sympathique, mais seulement pour un beau couple d'amoureux comme toi et Angel. Regarde-moi, je ne vais pas partir à Venise en étant seul ; franchement cela ferait tache, tu ne crois pas ?

Sourire malicieux et nouvelle gorgée de vin chaud.

Oh et puis je t'en prie ne cherche pas à me caser pour que je vienne avec toi jusqu'à là-bas, je te connais de trop. Par contre tu pourras me ramener au retour de ton long voyage une panoplie de souvenirs.
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Maywenn
    Les traits de son visage étaient placide, et son regard espiègle. Ne se laissant nullement déstabiliser par cette soi-disant missive, car sur leurs derniers échanges, elle c'était bien gardé de dire quoi que se soit.
    Bien que ce jeu était amusant, elle trouva dommage de toujours devoir passer par des stratagème tordus pour le faire causer. La prochaine fois elle utilisera la torture, çà ira sans doute plus vite.


    humm... Tu as mal lu mon ami, mais j'avoue il est loin d'être simple de lire une missive à travers des miettes de nougats. Pour ce qui est de Venise ma foi ... hummm je me vois déjà, main dans la main longeant le grand canal avec Amore mio* et je lui murmurai dans le creux de son l'oreille que senza te non posso vivere...**

    Et il y a tant de jolies choses à voir, la Basilique Saint Marc et sa grande place, le Palais des Doges oh et le joli Pont Rialto....


    La gamine était songeuse, de plus en plus tentée par l'idée, elle était plus à une impulsion près, elle oublia même le jeu... Planifiant déjà dans sa petite tête survoltée l'itinéraire jusqu'à cette ville, les diverses escales... elle s'en mordilla la lèvre.
    En croisant le regard de Tom, elle retourna à la réalité loin d'être bien vénitienne...


    Hum... Et entre nous je ne cherche pas à te caser. Tu y arrives très bien sans moi.

    Elle jeta un regard amusée vers la Tavernière.

    Je suis sur qu'elle serait raaavie de venir avec nous pour te tenir compagnie, de partager sa chaleur en ce temps si rudement froid, elle semble vraiment être très généreuse... et pas seulement physiquement.

    Bon alors, on part quand ? On part demain ? Tu n'as pas de destination, n'est ce pas ? Alors pourquoi pas Venise ? Bon la route de la soie ... C'est pas une obligation. Mais l'Italie, c'est pas loin ! Juste à côté autant en profiter non ?
    Tu n'as rien d'important à faire j'imagine, sinon tu me l'aurais dit hein à moi, ton amie, celle qui sans hésiter est venue te chercher avec ses amis, celle qui t'a toujours été d'une oreille attentive et présente, celle qui te considère comme un frère !
    N'est ce pas ?


    Dit elle, en doublant la mise.



    * mon amour
    ** sans toi je ne peux vivre


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Tomrone
Quand l'on vous prend par les sentiments tout devient d'un seul coup plus difficile. Tom écouta sa petite May qui était si rêveuse. Il l'écouta parler de Venise et à son tour se mit à rêver pendant un court, si court instant...

Mais la brunette était forte, très forte et elle connaissait que trop bien à présent Tom. Elle avait l'art et la manière de l'amener là où elle le voulait et même en voulant s'interdire de partir sur ces chemins, il ne put qu'à chaque fois craquée.


humm... Tu as mal lu mon ami, mais j'avoue il est loin d'être simple de lire une missive à travers des miettes de nougats. Pour ce qui est de Venise ma foi ... hummm je me vois déjà, main dans la main longeant le grand canal avec Amore mio* et je lui murmurai dans le creux de son l'oreille que senza te non posso vivere...**
Et il y a tant de jolies choses à voir, la Basilique Saint Marc et sa grande place, le Palais des Doges oh et le joli Pont Rialto....


Elle avait des étoiles dans les yeux et Tom lui sourit, si heureux de la voir ainsi.

Je t'avoue que j'imagine cela autant que toi et il est vrai que je te vois avec ton Ange dans la ville la plus romantique du monde. En tout cas je te le souhaite de tout coeur, tu le mérites bien et vous êtes si beau ensemble.

Ne pas revenir sur cette soi-disant missive à présent, il fallait sans doute trouver autre chose à présent. Mais non, non, encore une fois elle toucha un point sensible et tout en le bombardant de questions, mélangé de sentiments, de moral et de réalité, il était à présent au pied du mur...

Bon alors, on part quand ? On part demain ? Tu n'as pas de destination, n'est ce pas ? Alors pourquoi pas Venise ? Bon la route de la soie ... C'est pas une obligation. Mais l'Italie, c'est pas loin ! Juste à côté autant en profiter non ?
Tu n'as rien d'important à faire j'imagine, sinon tu me l'aurais dit hein à moi, ton amie, celle qui sans hésiter est venue te chercher avec ses amis, celle qui t'a toujours été d'une oreille attentive et présente, celle qui te considère comme un frère !
N'est ce pas ?


Posant sa main sur la sienne, il la regarda en lui souriant ; il fallait affronter les questions à présent. Une gorgée de vin chaud avant et c'était parti.

Bon très bien May, tu as gagné... je t'avoue que Venise ne doit pas être la pire des destinations, mais voilà, je dois remonter en Normandie...

Voilà elle avait gagné, il lui avait dit, mais tout compte fait avait-il le choix ? Et comment cacher à celle qui est comme sa soeur quoi que ce soit ? Mais bon, personne ne garde un secret comme un enfant* et il n'était plus un enfant.

Alors voilà tu sais tout, donc et bien si tu penses qu'un petit crochet vers la Normandie ne pose pas trop de soucis et bien je suis preneur.

Un sourire angélique et un regard de chien battu, il fallait bien tout essayer...

* Victor Hugo

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Maywenn
[ Aux plus importantes croisées des chemins de notre vie, il n'y a pas de signalisation. *]


    Bon très bien May, tu as gagné... je t'avoue que Venise ne doit pas être la pire des destinations, mais voilà, je dois remonter en Normandie...


    Mouahahahaha, elle riait intérieurement la petite chipie...enfin dans un premier temps, elle ne pouvait même pas savourer sa victoire. Non, car même si quelque part dans sa petite tête elle se doutait bien de la destination mystère, l'entendre de la bouche de son ami avait une toute autre résonance.

    La Normandie...

    Que dire sur ce duché ? Elle aimait bien les Normands d'une règle générale, l'atmosphère ambiant un peu moins, mais avant tout c'était le duché où vivait pratiquement toute sa famille, elle avait un lien fort avec ce duché, mais cela est une autre histoire.
    L'histoire qui l’intéressait aujourd'hui c'était celle entre ce duché et son ami. Les épreuves avaient été nombreuses. Elle s'en souvenait encore, elle se souvenait encore de sa souffrance à lui et de son impuissance à elle ... qui était si loin.

    Sa main sur la sienne, son regard dans le sien, elle l'observa pour jauger cette décision importante. Elle savait qu'il avait quitté la Normandie dans la douleur, et voilà qu'il voulait y retourner ? Et pas pour prendre ses affaires, sinon il lui aurai dit d'une autre façon.
    Elle serra sa main, pour lui faire comprendre qu'il pouvait compter sur elle, elle sera là.
    Toute fois la brune devait s'assurer que son frère de coeur était prêt à repartir là bas ... au nord. Elle se mordilla la lèvre, signe qu'elle cogite la gamine avant d'enfin causer.


    La Normandie ?
    Je pensais que tu ne voulais plus y mettre le pied. Qu'est ce qui t'a fait changer d'avis, ou ... qui ?


    *Ernest Miller Hemingway

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Tomrone
{Dans toutes les larmes s’attarde un espoir.*}

Voilà, oui voilà, il l’avait dit, il lui avait dit, mais comment cacher un mystère à celle qui aujourd’hui est sa seule famille ? Il n’avait pas le même sang et alors. Les liens du cœur et de l’amitié pur ne sont-ils pas parfois plus fort que les liens du sang ? On ne choisit pas sa famille mais l’on choisit ses amis, cela est tellement vrai. Mais parfois Tom aurait bien voulu ne pas choisir sa famille, mais au moins en avoir une… May était sa sœur de cœur à présent et en elle, il trouvait l’espoir et la volonté de continuer.

Qu’il avait été dur de lui dire qu’il voulait retourner en Normandie. Bien sûr elle ne pouvait comprendre après tout le mal vécu là-bas, pourtant même si loin elle avait été là comme un petit nombre de personnes pour qui les noms resteront toujours en lui.

Tom la regarda serrant à son tour sa main, il lui sourit doucement essayant de la rassurer de ce choix mûrement réfléchi à présent. Le mal était toujours en lui et les blessures peut-être que trop apparente encore, mais il savait que ce départ lui avait donné des réponses. Le pardon était encore bien loin et il se savait changé, mais il n’avait jamais oublié sa Normandie au fond de son cœur, son duché, là où il a toujours tout donné. Nul besoin de récompense ou de titre pour remercier une personne, mais seulement un sourire, des paroles qui pour certaines resteront gravées.


La Normandie ?
Je pensais que tu ne voulais plus y mettre le pied. Qu'est ce qui t'a fait changé d'avis, ou ... qui ?


Le regard dans le sien, il devait s’attendre à ces questions, mais May savait trop bien que certaines choses resteraient au fond de lui et c’est pour cela aussi qu’il l’aime.

Oui la Normandie… tu as bien entendu…
Je sais et je me doute que tu ne dois pas comprendre et oui tu as raison j’ai bien dit que je ne voulais pas y retourner, mais n’y a-t-il pas que les imbéciles qui ne changent pas d’avis ? Je n’aimerais pas savoir que j’en suis un…


Tom rit doucement, malgré ce moment des plus sérieux entre eux deux.

Tu sais ma petite May, depuis ce départ de Normandie, jusqu’à aujourd’hui à Montélimar et bien j’ai énormément réfléchi. J’ai vu, j’ai écouté, j’ai entendu et j’ai pensé. Eh oui tu vois je n’ai pas fait que manger du nougat ! Encore que…

Je ne veux pas si tu veux bien répondre directement à ta question, simplement je veux que tu saches que cela est un tout. Car oui j’ai changé d’avis à cause d’un homme que je respect et qui par ces paroles m’ont fait changer d’avis, mais cela est aussi un ensemble. Car avant d’en arriver là, tu as été là, même de loin, tu m’as écrit, je te savais toujours là pour moi et puis j’ai eu certains soutient que jamais je n’aurais soupçonné. Anna-Clara fait partie de cela et a eu des mots forts qui ne laissent pas indifférents. Je pense aussi à ton oncle, un grand ami et puis il y a aussi le soutient de Seraza, qui ne vit pas en Normandie, mais qui est devenu une amie et qui a été là pour moi et qui m’a accueillie les bras ouvert. Je pense aussi à tous ceux de l’ombre qui ont toujours cru en moi et bien sûr pour finir je pense à mon amie et chambellan, Johane, pour qui j’ai une estime sans fin et qui est pour moi une personne des plus précieuses.

Il sentait que tous ces mots étaient trop lourd pour lui et que son cœur était en train de se dévoiler et de cela il n’en avait point l’habitude. Ces yeux commencèrent à rougir sur le poids des larmes qui étaient prêtes à sortir, mais le regard fuyant il baissa les yeux devant elle pour ne laisser rien paraître et pourtant si seulement tout ce qu’il gardait à l’intérieur pouvait parfois sortir si simplement…

Puis se frottant machinalement l'oeil.

Hum... maudite poussière dans l'oeil, cette taverne est envahi de poussière ne trouve tu pas ?

*Simone de Beauvoir

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Maywenn
[ Chaque voyage est le rêve d'une nouvelle naissance.*]

    La gamine écouta chaque mot tout en scrutant son regard. On y lit bien plus de choses que sur les lèvres.
    Pour commencer, comme il le disait si bien, elle " ne pouvait " comprendre, oui elle ne savait pas se que c'était de se sentir attaché à une terre, à un duché à un village. Elle qui a passé plus de la moitié de sa vie sur les flots, et quand fut venu sa troisième vie, elle ne faisait que de voyager encore mais sur les routes. Bien sur, elle disait qu'elle venait d'Espalion, dans le Rouergue, mais elle y avait passé tellement peu de temps, elle ne sentait finalement pas très rouergate...

    Par contre, même si elle n'avait pas une vraie maison faite de pierre et de bois, elle en avait tout de même une, avec une toute autre forme, une toute autre architecture, un "chez elle" qui avait les traits de son visage, le visage d'un ange et de l'amour. Mais est ce comparable ?
    Elle se sentait "chez elle" quand elle était blottit entre ses bras, ressentait il un peu la même chose quand ses pas foulent le sol Normand ? Peut être...

    Elle écouta ses esquisses d'arguments, les rencontres, les Mots, la distances, la réflexion, les souvenirs... le calva et le nougat ?
    Un entrelacs de choses avaient fait que son frère voulait retourner là bas, dans le nord.
    Malgré bien des choses, sa Normandie lui manquait. Elle pouvait le lire dans ses yeux. Ses yeux qui hurlaient d'émotions.

    Et maintenant ?
    Il était bien évident qu'elle l’amènerai là haut, chez lui. Même si cela l'angoissa. Tout se qu'elle voulait c'était son bien, il lui était tellement cher dans son coeur. Dès qu'il avait mal, elle avait mal, même si elle ne le lui montrait pas toujours.
    Mais il semblait si décidé à reprendre ce chemin vers le Nord...


    Hum... maudite poussière dans l'oeil, cette taverne est envahi de poussière ne trouve tu pas ?

    Elle esquissa un sourire, le leurre était énorme, toute fois elle hocha la tête comme pour dire oui. Elle savait que trop bien que pour son cher frère, parlait de lui, était loin d'être une chose aisée...Il avait ses secrets. Mais elle avait eu ses réponses.

    Oui tu as raison. Sortons prendre un peu l'air.

    Elle se leva lentement et enfila son manteau avant d'aller régler la note au près de la tavernière qui ne cessa de regarder le beau brun et regardant presque de manière hautaine la gamine. Elle lui laissa tout de même un beau pourboire. Pas rancunière.

    Elle sortit de la taverne, elle respira une bonne bouffée d'air frais en fermant les yeux tout en attendant que son ami passe le seuil de la porte. Elle lui prit le bras. Et d'une voix claire et douce lui fit part de sa décision.


    Voici le programme, nous allons nous reposer deux jours ici, puis nous ferons route vers Auch et enfin... cap sur la Normandie.
    Et tu pourras ainsi faire des réserves de .... nougats.


    Rien de plus et avec le sourire. Le Nord était bien leur destination, lui la Normandie, et elle Orléans... Et oui, elle aussi elle avait ses petits secrets...


[Certains pensent qu'ils font un voyage, en fait, c'est le voyage qui vous fait ou vous défait.**]

    * Proverbe tibétain
    ** Nicolas Bouvier

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Tomrone
{Plusieurs jours plus tard sur la route en direction de la Normandie}


La route, toujours la route et encore la route... mais la Normandie était-elle si loin que cela ? Ils en avaient traversé des duchés et des villes et à présent il était arrivé dans le Poitou.

À regarder l'horizon l'ont si perdu presque et si les chevaux avaient de courage plus qu'un homme, il commençait eux aussi à fatiguer.

Si la route est longue elle n'est que bonne et à espérer porteuse d'espoir, mais cela seul le temps et l'avenir pourra le dire.


{Les larmes du passé fécondent l’avenir.*}


Profitant du paysage qui l'entouré, il sentit devant un ralentissement de la troupe et en jetant le regard au loin il vut le bras levé du meneur du groupe qui signifié que nous allions prendre halte. Nous étions en pleine campagne mais un courant d'eau passant par là donna de quoi s'hydrater aux chevaux.

Descendant de sa monture, il profita du moment présent et jeta un oeil à toute la troupe présente, puis fit un petit clin d'oeil à sa soeurette.

Heureusement le noeud était bien fourni en buisson et Tom prit le temps de se poser un moment sur un de ces buissons en grignotant discrètement quelques morceaux de nougat qu'il lui reste.

C'est à ce moment-là qu'il pensa à Seraza et au paquet de nougat qu'il lui avait réservé. Mon Dieu il valait bien faire attention que la gourmandise ne prenne pas le dessus et que son ventre ne l'oblige pas à manger les nougats qu'il avait réservé à ses amis dont Seraza.

En profitant pour relire la dernière missive qu'il avait reçue de la part de son amie de Verneuil, il profita de cette pause pour prendre un morceau de vélin et y coucher quelques mots à son intention.




Cher Sera,

voici déjà un bon moment que j'aurais dû vous écrire et je vous prie de me pardonner. Je vous avoue avoir bien reçue votre dernière missive, mais n'ayant pas pris la peine d'y répondre de suite, voilà à quoi cela mène...

Je dois vous avouer que cela est en fessant preuve de gourmandise que j'ai pensée à vous. Mais ne croyez pas que je vous avais oublié si facilement que cela. Seulement le temps passe parfois plus vite que nos mouvements.

En tout cas j'espère que vous vous portez bien et que votre petit accident ne se ressent plus sur vous et votre esprit.

Pour ma part et bien nous continuons la route vers la Normandie et j'ai quitté Montélimar il y a déjà plusieurs jours. Nous sommes actuellement en train de traverser le Poitou.

J'attend avec impatience de vos nouvelles qui je l’espère seront des meilleurs et ne vous inquiétez pas, je garde bien au chaud vos morceaux de nougats promis.

Je vous embrasse !

Amicalement,
Tom


Missive à la patte et voilà le petit grigri parti à la recherche de la petite blonde.

Un dernier morceau de nougat dans la bouche et Tom se leva pour se rendre à la hauteur de sa soeurette. Tout sourire en la regardant il avait pris soin de finir d'avaler son morceau de nougat.


Coucou ma petite May ! Je viens prendre des nouvelles ! Parce que vu que tu es toujours devant moi sur ton cheval, cela est compliqué pour te parler. Alors tout va comme tu veux ? Cela fait du bien de s’arrêter un peu n'est-ce pas ?

Puis lui chuchotant à l'oreille.

Il ne te reste pas un peu de calva ou autre dans une de tes fioles par hasard, je suis à sec...


*Alfred de Musset

_________________
Seraza
[Des jours plus tard, Laval]

Les journées étaient bien longues dans cette ville qui n’était pas la sienne. Poutrage puis, chute à terre sur le crâne. Ce qui lui a valu quarante-cinq jours d’immobilisation et une grosse perte de souvenirs. A croire qu’elle n’avait pas de chance la blonde. Cependant, son Lion lui avait parlé à plusieurs reprises de Tomrone. Comment aurait-elle pu l’oublier….

Ce jour-là, la belle Sera essayait de se rappeler pourquoi elle était partie de son Duché adoré. Elle voulait trouver la raison de ce départ si soudain. Elle qui ne quittait jamais ses terres, il fallait que la cause soit vraiment valable. Certaines images revenaient peu à peu mais pas tout et la plupart étaient encore flous. La nobliaute avait beau faire un travail sur elle-même, certaines choses avaient du mal à revenir. Et puis, plus elle désirait faire remonter tout cela à la surface et plus le mal de tête était lancinant et moins elle voyait clair. Entre ce qu’on lui avait dit et ce qu’elle se souvenait, la belle blonde ne savait plus sur quel pied danser. On aurait pu presque lui faire croire qu’elle était mariée à un brigand, ou bien qu’elle pilleuse invétérée de villages, ou encore qu’elle était Reyne de France, l’impétueuse n’arrivait pas à démêler le faux du vrai. Jamais simple quand une année de mémoire est effacée.

Cette matinée était belle et ensoleillée malgré le froid hivernal. Comme tous les matins depuis quelques jours, Sera ressortait pour se rendre en taverne afin de manger un bout. Il ne fallait pas qu’elle meure de faim quand même. Un pigeon arriva auprès d’elle, avec un parchemin plié accroché à sa petite patte et lié avec un ruban rouge.


Mmhhhh……Bonjour toi. D’où viens-tu comme cela?

La belle attrapa le petit zozio et alla s’asseoir sur le banc qui se trouvait en face d’elle. Elle détacha le nœud et s’empara du vélin. Dépliement du bout de papier entreprit et zieutage sur la signature. Tom. Quelle joie de voir que l’on ne l’oubliait point, surtout lui. Bien évidemment, après avoir parcouru les mots qui étaient inscrits sur ce papier, la belle se dit qu’il fallait lui répondre. Sera ne se séparait jamais de sa besace qui contenait parchemins, encrier et plume. Elle attrapa le nécessaire et commença à griffonner quelques mots.



Très cher Tom,

Quel plaisir d’avoir de vos nouvelles. Vous pourriez mette des mois à m’écrire cher ami, je ne vous en voudrais point, sachez-le.

Ma tête va mieux. La blessure cicatrise bien. D’ailleurs, c’est presque refermé. Après, c’est un travail sur moi-même que j’entreprend actuellement. Me rappeler le plus possible. Ce qui n’est pas évident.

Je suis contente que vous alliez bien en tout cas. Vous revenez en Normandie? Quelle bonne nouvelle. Je viendrai vous voir de temps en temps alors si je ne suis pas trop prise. Sur votre retour, n’oubliez pas de passer par Verneuil pour me laisser quelques douceurs.

Je vous embrasse
Sera


Voilà, lettre terminée et accrochée à la petite patte du pigeon. La belle nobliaute le prit dans ses mimines et l’envoya en l’air, avec douceur bien entendu.

Vas retrouver ton maistre!
_________________

La franchise est une vertu, ne serait-ce qu'à cause de sa rareté......
Maywenn
[ La vie est un défi à relever, un bonheur à mériter, une aventure à tenter* ]

Le Poitou - A quelques lieux de La Rochelle.

    La petite troupe fit halte quand un petit sentier traversé par un court d'eau semblait propice à un cours repos.
    Les chevaux commencèrent à se lasser de marcher tout comme les cavaliers. Et c'était notamment le cas pour la futur ex rouergate.
    La gamine commença a s'ennuyer à rester assise sur ce brave Amparo, elle s'étirait de temps à autres, guettait la route pour déceler un éventuel guet-apens, et elle discutait régulièrement avec le meneur de lance quand il fallait dresser un itinéraire. Malgré cela, elle était bien lasse de ce voyage bien long...
    Long certes pour autant elle quitta le sud, des souvenirs pleins la tête. La beauté des terres espagnoles, les gens chaleureux du Languedoc, le nougat de Montélimar, la demande en mariage de son angelot, son passage rapide à Espalion pour récupérer ses dernières affaires, où elle fit la rencontre de la fille d'une amie disparue, et où finalement elle dû dire au revoir à cette ville.

    Cependant pour l'ex pirate, c'était le voyage de trop pour la rôdeuse. Toute sa seconde vie elle fut contrainte de voyager sur les flots jusque à se que la mer lui offrit une échappatoire, et une troisième vie.
    Au début de sa troisième vie, elle arpentait les routes volontairement pour trouver "le quelque chose". Un lieu, une personne, une vocation, un quelque chose pour donner à son âme la paix, à sa vie un sens et à sa rédemption une consistance.

    Aujourd'hui, tout était différent, son âme était enfin en paix grâce à ses amis véritables, sa vie avait enfin un sens quand elle était dans les bras de son futur époux, et les dalles de la rédemption se posèrent lentement en devenant herboriste, en donnant de son temps et de son savoir pour venir en aide à celui qui souffre.

    Elle pensa à tout ceci la jeune femme, d'ailleurs c'était plus fort qu'elle, dès qu'elle était inoccupée son esprit s'en allait, est ce que de là haut, sa mère était en paix ? Était elle au moins un peu fière d'elle malgré le sang qu'elle avait sur les mains ?

    Debout près de sa monture, les yeux légèrement humectés, elle lui caressa l'encolure tout en l'amenant vers le petit court d'eau. Les rênes bien en mains.
    Pendant que la brave bête étancha sa soif une voix s’éleva derrière elle.


    Coucou ma petite May ! Je viens prendre des nouvelles ! Parce que vu que tu es toujours devant moi sur ton cheval, cela est compliqué pour te parler. Alors tout va comme tu veux ? Cela fait du bien de s’arrêter un peu n'est-ce pas ?

    Puis elle dû tendre l'oreille pour entendre la fin ...

    Il ne te reste pas un peu de calva ou autre dans une de tes fioles par hasard, je suis à sec...

    La gamine esquissa un large sourire, tout d'abord et de son pouce elle ôta les quelques miettes de nougats qu'il avait sur le coin de sa bouche.

    Gourmand tu resteras, mon ami.
    Humm du calva ... je ne suis pas sur, voilà bien longtemps que nous avons quitté les terres normandes.


    Puis elle fouilla dans une des sacoches de son destrier tout en continuant...

    Et oui... je vais bien, je vais très. Et je suis bien d'accord avec toi, rien de mieux qu'une petite halte pour se remotiver. La prochaine ville sera La Rochelle, nous allons enfin pouvoir avoir une Vraie pause, dormir au chaud, manger et boire convenablement.

    Elle esquissa un sourire et sortit une fiole.

    Te voilà bien chanceux c'est l'avant dernière fiole de calva que je possède, alors fait la durer jusqu'en Normandie.

    Puis elle lui offrit de bon coeur.

    Et toi cher frère, comment vas tu ? Impatient de retrouver ton duché je présume, ton chez toi ?


    * Mère Teresa

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Tomrone
{La solitude rend impatient, c’est l’impatience qui tue l’enfance*}


Il est si facile de poser une question quand l'on connaît la réponse et tellement sans risque. Il savait bien que sa soeurette ait dans sa besace de quoi le réchauffer. Comme pouvait-il en être autrement. Elle et Sainte Boulasse ont des liens bien particulier et si fort...

Mais elle était toujours prévoyante et surtout toujours là pour lui, toujours là quand il avait besoin d'elle, cela en devenait presque trop facile. Lui prenant la fiole qu'elle lui tendit, il la regarda sans dire un seul mot pendant quelques secondes. Un sourire se dessina sur son visage en la regardant et pendant un si court instant, il repensa à tout ce qu'elle était pour lui et tout ce qu'elle avait fait pour lui.


Te voilà bien chanceux c'est l'avant-dernière fiole de calva que je possède, alors fait la durer jusqu'en Normandie.

Je te remercie vraiment soeurette, je savais que tu aurais bien eu cela sur toi. Je ne pouvais imaginer le contraire... comment d'imaginer sans une fiole d'alcool tel qui soit dans ta besace ?

Il ne put se retenir de rire en la regardant. Elle aimait bien le taquiner, il n'allait pas se gêner non plus.

Sortant un sachet de nougat de sa besace à son tour il lui tendit.


Tient pour toi et pour te remercier, mais mange pas tout hein, je ne voudrais pas que ton cheval souffre de trop sur la route qui nous reste à faire.

De nouveau, il rit de bon coeur et en profita pour prendre une bonne gorgée de calva.

Bon enfin sinon et bien ça va ma petite May, je te remercie. Il est vrai que je suis impatient de retrouver mon petit chez moi et y prendre un bon repos et ne penser à rien, à plus rien...

Le voyage est long et fatiguant, mais cela aura permis nombreuse chose tu le sais...


Le meneur avait l'air de redonner le départ et à ce moment-là, Tom aperçu grigri revenir de sa mission avec en retour une petite missive à sa patte. Il l'attrapa et put en prendre lecture en souriant. Son amie Sera lui avait répondu et il en était des plus heureux. Il déposa la missive dans un poche de son gilet, bien au chaud pour ne pas oublier de prendre le temps quand à la prochaine pause de lui répondre.

Puis regardant May en lui souriant :


Bon et bien je crois que c'est reparti, en route pour La Rochelle !


*Marc Levy

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Maywenn
[ Rien n'arrive sans une cause. Et les desseins les plus inattendus naissent des profonds sillons de l'âme.*]


    Tout en l'écoutant elle rattacha bien comme il fallait sa sacoche, elle se mit à rire de ses petites vacheries à peine teintée de vérité. C'était de bonne guerre. Durant un court instant elle se remémora cet homme extrêmement timoré qu'elle avait croisé il y a bien longtemps dans une taverne lexovienne, et maintenant il était là devant elle, à la taquiner en riant. Elle le préféra largement ainsi.

    Et puis il n'avait pas tort, c'est vrai que dans ses affaires, il y avait pas mal d'alcool, mais attention ! Beaucoup de teintures en réalité, des vins toniques et autres médications éthyliques avec des bien-faits divers.
    Mais aussi ... un peu de calva, un peu de brandy et une flasque de liqueur de poire gentiment chipé à son futur époux.


    Tient pour toi et pour te remercier, mais mange pas tout hein, je ne voudrais pas que ton cheval souffre de trop sur la route qui nous reste à faire.

    Ses yeux pétillèrent de gourmandise à la vue de cette délicieuse sucrerie, elle la prit, et le regarda de bas en haut jusqu'à ses yeux, en esquissant un sourire espiègle.

    Aheum, entre toi et moi ... je pense que c'est plutôt ton cheval qui a des soucis à se faire.
    Mais merci pour le nougat, je saurai rester raisonnable.
    ou pas...

    Puis la légèreté de la conversation tomba un peu, quand le sujet de ce retour en Normandie s'esquissa.
    Il en parlait comme si le fait de retourner la bas, allait panser ses blessures. Comme si retourner sur cette terre qui l'avait fait souffrir était maintenant devenu un baume cicatrisant et apaisant.

    Le voyage est long et fatiguant, mais cela aura permis nombreuse chose tu le sais...

    Elle le savait... enfin non pas tout en fait, il y avait encore pleins de zones d'ombres chez lui. Mais il était ainsi et l'accepta ainsi. Et puis ... Elle en avait aussi des secrets et des non-dits. Mais l'avantage des amitiés véritables, c'est qu'il n'a pas besoin de combler les silences. Ils étaient ni embarrassant, ni lourd, parce que les mots deviennent dérisoire et la présence suffit pour exprimer à l'autre, qu'on est là pour lui.

    Toute fois, elle l'aurai bien écouté davantage, mais le maudit chef de lance en décida autrement. Elle le toisa d'ailleurs et se promis que c'était bien la dernière fois qu'elle confirait la tête de la lance à quelqu'un d'autre.


    Bon et bien je crois que c'est reparti, en route pour La Rochelle !

    Elle lui fit une tape amicale sur le bras et lui rendit son sourire.

    Allons y, nous continuerons cette conversation plus tard.

[ Quelques jours plus tard, sur les routes bretonnes ]

    Le séjour dans le Poitou fut agréable pour la gamine, c'était un de ses comtés préférés, elle y avait croisé quelques amis, descendu quelques verres et savourer quelques nuits dans une chambre d'auberge dans les bras de son fiancé.

    La petite troupe était maintenant sur les terres de la Bretagne, ultime étape avant d'arriver là bas, à destination, en Normandie. Entre temps, elle eut quelques nouvelles de son oncle qui vivait à Lisieux. Elle conduit son cheval couleur caramel juste à côté de celui de Tom.


    J'ai reçu des nouvelles de notre cher Gaug qui semble avoir aussi des envies de voyager, nous allons surement le rencontrer à Fougères. Et ... il va nous confier Zaihnal en attendant ...

    Lui annonça t'elle d'une voix placide bien trompeuse. Bien qu'elle inspirait un certain calme, sa poitrine était comprimée par l'angoisse. Zaihnal, le fils d'une amie si chère à son coeur, une guerrière du même Ordre Religieux que le reste de sa famille, et dont les nouvelles de leurs part n'avaient rien de rassurant ...La croisade était annoncée. Et la gamine ne pouvait s’empêcher de voir du sang couler sur cette neige immaculée.


* Roger Racette
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