[RP] Eglise Saint-Thomas de Tonnerre

Eoliance

Eole écoutait émue tout ce que Valpot annonçait dans son Serment en vers le mandat que Great venait d'entammer et elle se rappela au jour où ils étaient arrivés dans cette ville.
L'acceuil qu'ils y avaient eut, les amitiés qu'ils avaient lié et puis leur rencontre avec Alan, et ce lien fort qui s'était tissé entre eux.
Comment Eole avait appris à Alan le poste de Tribun, jusqu'à ce qu'un jour, il prenne la suite de Ed à la mairie.
Comment elle l'avait initié à ces futures fonctions jusqu'à ce qu' il soit autonome ,mais toujours avec Son Great , ils avaient travaillé ensemble.
Combien d'heure, à trouver les bonnes affaires, combien de pigeons envoyés, de gardes tenues et de voyages à charrier pierre, bois et autres marchandises pour la ville.....

Voilà que Great était devenu maire, elle souriait de cela et repensait combien il en avait toujours dit que ce poste lui prendrait trop de temps et qu'il ne pourrait assumer un travail complet.
Mais avec le temps, il avait su voir comment s'organiser et puis surtout beaucoup de choses avaient évoluées rendant possible une gestion aisée entre sa vie à la mairie et sa vie auprès de sa petite famille.
Bien sur , Eole n'était jamais bien loin, elle était au Logan comme d'habitude et Tribun de la ville et Petit Nans toujours ça et là , à promener et sur les pas de Son Pére qui aujourd'hui devenait encore plus Son Héros.

Nans ne bougeait pas, il écoutait Valpot et se tenait droit regardant Son Pére s'agenouiller comme le faisait les chevaliers et derrière lui Eole voyait comment son petit garçon était fièr de son papa.
Leur petit bout d'homme, cet enfant voulu qui grandissait à vue d'oeil.
Cet enfant que Great aimait et où Eole voyait leur entente si parfaite, Nans ayant pour lui le plus digne des modéles pour être une personne bien..
Bien que sur le plan de la malice , il avait hérité de Great toute son espiéglerie, mais cela plaisait tant à Eole et le reconnaissait souvent dans leur fils.

Elle souriait écoutant elle aussi tout ce que Valpot disait et quand il eut terminer et appela à communier, elle sortie de la rangée pour aller prendre le pain Sacré de la communion.

La cérémonie fut belle et elle eut une nostalgie aussi que beaucoup de leurs amis ne fussent là pour partager aussi ce moment...
Mais il en était ainsi, Tonnerre avait été, Tonnerre était et Tonnerre serait encore et encore et toujours..............

Le Très Haut par Valpot serait toujours rappelé aux fidéles de la ville, dans ce qu'il a dicté de meilleur à avoir en soi au milieu de tous ....
Amour, Respect, Amitié, Entraide et Sincérité....
Des principes parmis autres qu'Eole se tenait de mettre en pratique chaque jour.....
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L' Évolution c'est la Révolution sans en avoir l' R !!

Valpot

Valpot bénit le pain :

Puis bénit le vin :

En disant la prière :

Par Dieu, Aristote et Christos,
à toi, Dieu tout-puissant,
dans l´unité de l'Amour,
tout honneur et toute gloire,
pour les siècles des siècles,
Amen !!!

Valpot distribua le pain et le vin aux fidèles rassemblés et la messe se termina dans la joie et la bonne humeur ...

Valpot félicita Greatremy pour sa nomination et conversa avec lui quelques instants, d'autres administrés voulant également le féliciter ...
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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Amelina

Par Dieu, Aristote et Christos,
à toi, Dieu tout-puissant,
dans l´unité de l'Amour,
tout honneur et toute gloire,
pour les siècles des siècles,
Amen !!!

Je récitais la prière sagement toujours et fut étonnée de voir que tout le monde se levait pour aller manger un je ne sais trop quoi et boire un ptit coup de derrière les fagots.
Au final la messe me plaisait plutôt bien.
Je me faisais toujours très discrète de peur d'être alpaguée au passage par notre bon curé.
Aussi je me faufilais en cati mini vers la sortie, mine de rien.

Manon_lescaut

Elle avait décidée de faire un tour dans le village , le nez en l'air ,elle musardait dans les ruelles , regardant les échoppes , rêvant a la belle jupe dans l'échoppe de l'artisan ,sentant les bonne odeurs de miches chaude ...
Puis elle se retrouva face a elle ...tellement longtemps qu'elle n'y allait plus , elle savait que la mère supérieure n'aimerait pas cela si elle venait à l'apprendre . Mais comment aurait t"elle pu expliquer la période de doute qui l'avait saisie , puis aujourd'hui en passant devant , en levant la tète sur le clocher de l'église , elle avait su qu'elle devait venir se recueillir .
Un châle sur les épaules , elle pénètre a l'intérieur , s'avance jusqu'au bénitier , se signe , regarde la croix qui lui fait face , faudrait qu'elle converse avec lui , qu'elle sache où elle en est !

Elle s'assied dans un coin, écoute le silence reposant , ressent la paix en elle puis naturellement à genoux sur le prie dieu , les mains jointes récite tout bas le credo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.

C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Amen

Valpot

La messe allait commencer dans le village de Tonnerre, Valpot fit sonner les cloches :

(cliquer sur l'image)

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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Eoliance

Valpot était passé en taverne, comme souvent, il passait voir un peu tout le monde et prendre une petite chope.
Il venait surtout aussi rappeler aux personnes présentes combien la messe était importante et Eole lui promit de s'y rendre.

Elle entendit les clôches sonner et elle laissa son tablier , invita Kodama à la suivre comme lui avait aussi proposé Valpot.

Elle ferma la porte du Logan, retourna la petite pancarte où était noté:Je reviens

Elle laissa Kodama aller à son rythme et elle se dirigea vers l'église, poussa la porte, espérant y voir ses amis et esperait que Nans et Great la rejoindrait.
Nans étant encore on ne sait où à courrir derrière on ne savait quel mystère.
Cet enfant décidement était plein d'idées et de jeux, faut dire qu'il n'avait que peu de soucis et la fougue de ses 6 ans.
Mais le son des cloches le ferait surement venir.
Eole s'installa dans une rangée et attendit le début de l'office
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L' Évolution c'est la Révolution sans en avoir l' R !!

Valpot

Le curé se tenait sur le pas de la porte de l'église saluant les paroissiens qui viendraient à la messe.....

Il avait vu arriver Éoliance, seule, sa famille arriverait-elle peut-être ...

Valpot attendit quelques instants .....
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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Nans

Sous le pont à l'entrée de la ville, Nans jouait à faire des ricochets, ce jeu il y passait des heures voulant égaler son Pére qui lui en avait appris les diverses techniques.
Se penchant de droite et de gauche en obliquant bien sa main pour parfaire son lancé, il donnait de la vitesse en tenant bien à ce que son galet choisit le plus plat possible traverse au plus loin la rivière.

Trois !! quaaatre !!!! ciiiinq !!!! siiiiix !!! et seept !!!!

ouii !!! Sepppt !!!

Le voilà, qu'il fouillait encore dans sa poche pour prendre un autre galet afin d'ameliorer son score.
Au moment où il souffla sur son projectile et prenant sa pose d'expert du ricochet, il entendit les cloches de l'église sonner

Mince !! z'entends les closses !! faut que je file à la messe moi !!!

Il rangea son galet dans sa poche, remonta le talus et couru vers l'église où Valpot attendait devant la porte.

Booonzouuur Valpot , zeee suiis en retard !!!
Z'aiiii faiiiit seeeept ricoooocccééé !!!!
Ze vais être plus fort que Mon Papa !!!

Valpot sourit aux dires de Nans qui rentra dans l'église et chercha du regard si ses parents étaient là.
Il aperçut Eole et alla la rejoindre

Couuucouuu Mamaaaan !!!
Z'aiiiii faiiit Seeeept Riiiicoooocccééés !!!!

Tout fier , il ne fit pas attention au lieu et commençait à mimer à Eole comment il avait réussi son exploit

viii viii, chuuut, tu me diras tout à l'heure Nans !!
On est à l'église là !

Elle lui sourit et il posa son doigt sur sa bouche et lui sourit aussi puis il s'installa tranquillement sur le banc en attendant que la messe commence....
Eole le regarda et elle retenu son rire quand elle le vit se mettre à genoux et serrer ses petites mains et chuchoter

Seigneur merci que ze suis un grand et que z'arrive à sept pour les ricocccéés .
Seigneur fait que Mon Papa et Ma Maman ils sont toujours zentils avec moi parce que z'ai pas fait esssprés et z'aii cassééé la lanterne dans le couloir.
Seigneur, on sait pas où qu'elle est Amelina et aide moi pour que ze la crouve moi et que c'est pas un brigand qui est viendu pour la voler à Omére.
Seigneur, fait que ce Taillefer il laisse les femmes et que y toussse plus à ma mére!
Seigneur fait que ze vais pas attendre trop longtemps que la messe est finit, ze veux encore aller faire des ricocccééés , alors que Valpot il parle pas troop longtemps !
Merci seigneur de tout ça , et que je fais huit ou dix avec les riccooocccés !!

Pas sensée entendre sa prière Eole riait interieurement et remerciait le Trés Haut de leur avoir donné par leur amour un enfant si adorable.
Elle sentit encore en elle cet amour maternelle en vers son petit garçon qui lui souriait et elle lui fit un clin d'oeil quand il se rassie à côté d'elle...

--Ermelne

Elle entra discrètement à l'église, voulant s'y trouver sans être forcément très à l'aise.
Le curé avait été si bon envers elle, qu'elle se devait d'y être.
Elle s'assit dans le fond ne voulant déranger qui que se soit.
Elle fit un sourire timide à ceux qui était là.
Mais ce qui la surprenait énormément c'est qu'Amélina ne soit pas là.
Dans le village on la disait fervente de cette noble église, bizarre....

Valpot

Le curé Valpot avait revêtu les habits liturgiques, tout habillé de blanc, il remonta l'allée centrale devant les fidèles, rayonnant de bonheur et monta à l'autel accompagné de l'enfant de chœur.

Ils s'inclinèrent devant la croix de Christos et la statue d'Aristote. Enfin il fit son signe de croix et adressa la parole à l'assemblée :

Au nom de Dieu, d'Aristote et de Christos, soyez les bienvenus !
C'est pour moi une joie immense de vous recevoir ici, afin que vous receviez des mains de l’Église Aristotélicienne,
que vous connaissez si bien, le pain et le vin de l'amitié fraternelle.

Avant tout, demandons pardon à Dieu pour nos fautes, nos péchés, tout ce qui entrave notre marche vers Dieu :

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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Omere

Omere arriva juste à l'heure à l'église.Il prit la première place venue et se retrouva aux cotés de dame Ermelne.
Il lui sourit,tout en pensant qu'elle n'avait pas de chance.Etre marié avec le plus sinistre du village,il fallait que cette pauvre femme fut mal conseillée.
Il écouta le curé ,tout en pensant à Amélina.
Où pouvait-elle bien être ? Que lui était-il arrivé ?
Omere prit sa tête dans ses mains et cacha ses larmes.
Il avait cherché à quelques endroits,mais sans résultats.
Il pria de toutes ses forces pour qu'Aristote aide à la retrouver.

Eoliance

La messe commençait, Eole écoutait Valpot et récita avec les fidéles présent le ; je confesse à Dieu.
Nans lui aussi répetait du mieux qu'il pouvait et elle sourit de voir qu'il avait bien mémorisé les priéres.
Elle le savait dans une foi particulière de petit garçon et elle trouvait bien qu'il soit assidue aux messes du haut de ses six ans.
Ainsi, il aurait en lui le sens des valeurs que l'église dictait et cela ferait de lui un être dans le respect des autres.
Avec Great, ils lui apprenaient tout de même le sens de la vie et dans leur rôle de parents lui indiquait les notions de bien et de mal.
Ils espéraient que tout cela ferait son chemin en lui, faisant de leur enfant un être bon et loyal à la hauteur de ce que le Trés Haut attendait de tout homme et femme en ce monde...
Valpot continuait la messe et Eole sourit à Omére qui était bien soucieux.
Personne n'avait encore trouvé où était Amelina qui avait disparu depuis quelques jours et la ville était en émoi et inquietude de ne pas voir la rieuse jeune femme.
Eole pria en ce que le Trés Haut la protége, car on ne savait de quel gredin elle pouvait bien être victime.....
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L' Évolution c'est la Révolution sans en avoir l' R !!

Valpot

Valpot pensait en cet instant que ce moment était le moment le plus favorable pour prendre conscience que nous avons, nous aussi, besoin de recevoir le pardon de Dieu.
Nous devons mesurer la chance que chaque Aristotélicien a d'être invité par Dieu à sa table alors qu'il ne l'a peut-être pas mérité.

Il dit à voix haute et forte :

Que Dieu tout puissant nous prenne en grâce et nous bénisse, qu'il nous accorde son pardon et nous conduise vers le paradis Solaire.....Amen !!!
Maintenant chantons tous ensemble le « gloire à Dieu » pour remercier Dieu d'être présent parmi nous, en chacun de nous ...

Valpot et l'assemblée chantèrent le

Valpot

Valpot, à la fin du Gloria, s'approcha de l'ambon et dit :

Mes bien chères soeurs et mes bien chers frères, même si les textes lus à chaque messe peuvent nous sembler parfois compliqués,
il est important de rester attentif. C'est Dieu qui nous parle à travers ces textes. A nous de l'écouter....

Citation:

Livre de l’Éclipse
Chapitre VI - « Le soleil »

1 Alors que la petite pièce où je me trouvais avec cette étrange inconnu montait, j’avais la sensation désagréable d’être plus lourd qu’à mon habitude. Mais, lorsque elle s’arrêta, je me sentis un instant extrêmement léger. Je n’avais pourtant ni grossi ni maigri pendant ce court laps de temps. La porte s’ouvrit en deux, comme je l’avais vu plus bas. L’inconnu se retourna alors vers moi et me dit: “Vous êtes arrivé.”. Il arborait un sourire plein de gentillesse et de douceur. Cela me redonna un peu d’entrain et j’osai enfin lui demander: “Mais qui êtes-vous donc ?”..

2 Il me répondit: “Je suis le passeur, le seul ange à rester pour l’éternité en dehors du Paradis. Mon rôle est d’accompagner jusqu’ici ceux qui n’ont pas encore fait le choix.”. “Quel choix?”, m’écriais-je, interloqué. Mais, sans me répondre, il afficha encore un de ses beaux sourires et tendit sa main vers l’extérieur de la pièce pour m’inviter à avancer. Voyant que rien ne pourrait lui soutirer plus d’informations, je décidai d’avancer. Une fois sorti, la porte se referma derrière moi, ses deux parties se rejoignant, et j’entendis la pièce redescendre.

3 Je m’attendais à trouver un paysage idyllique, mais, au lieu de ça, j’avais encore et toujours cette détestable pierre bleue qui composait le pic infernal. Elle avait été taillée pour obtenir une sorte de terrasse. Je me demandai comment sortir de ce que je croyais alors être un ignoble traquenard. En effet, j’avais atteint le sommet et n’avais aucune chance de ne pas tomber si j’essayais de descendre par la paroi du pic. Quant à l’étrange porte, je ne savais pas comment l’ouvrir. Je m'asseyais donc, en pleurs, me demandant quel horrible péché j’avais pu connaître pour être ainsi puni.

4 Quelques instants plus tard, j’entendis un concert de battements d’ailes. Je levai les yeux et vis un magnifique spectacle: sept anges étaient en train de se poser sur la terrasse bleue. Je reconnu l’Archange Michel, saint patron de la Justice, en armure, tenant en main une magnifique épée et un grand bouclier aux merveilleux ornements. Mais mes connaissances théologiques étaient limitées et je demandai, non sans honte à qui j’avais affaire. Je m'attendais à entendre quelque reproche, mais ce ne fut pas le cas. Tous me regardèrent d’un regard plein de douceur et d’amour.

5 L’un d’eux s’avança et me dit: “Je suis Georges, Archange de l’Amitié. Et voici Gabriel, Archange de la Tempérance, Michel, Archange de la Justice, Miguaël, Archange du Don de soi, Galadrielle, Archange de la Conservation, Sylphaël, Archange du Plaisir, et Raphaëlle, Archange de la Conviction. Nous sept, sous les ordres du prophète Aristote et du messie Christos, sommes chargés de guider les humains sur le chemin de la vertu, qui les mène vers Dieu et Son Paradis.”

6 J’avais en face de moi les sept humains les plus importants de l’histoire, exception faite d’Aristote et de Christos. Devant un tel privilège, je ne pus que me prosterner à leurs pieds, face contre terre. Mais Georges me dit: “Ne te prosterne pas devant nous : nous ne sommes en définitive que des humains. Seul Dieu mérite cela. Nous sommes Ses humbles serviteurs, accomplissant Sa divine volonté. Mais viens avec nous, car l’heure est bientôt venue de faire le choix. Nous sommes là pour te mener au soleil.”

Sypous

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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Eoliance

Valpot avait ouvert le grand livre, celui qui dans ses textes nous parlait....

Valpot souligna que peut être certain des textes pouvaient être compliqués et qu'à travers eux c'était Le Très Haut qui nous parlait...

Eole en était bien convaincu des saintes écritures et elle écouta le texte du jour...

L'important n'était pas ce qui était dit, mais comment en chacun cela était entendu....

Elle laissa son mental au repos, ne cherchant pas à comprendre le verbe, car le verbe ne se comprenait pas, mais se posait par lui même à l'intérieur de cette partie interne où se tenait la foi....

Elle ferma les yeux pour plus d'attention et que rien ne l'attire au dehors, mais que tout l'attire au dedans et qu'elle puisse sentir en elle ce contact avec les mots prononcés....
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L' Évolution c'est la Révolution sans en avoir l' R !!

Eglise Saint-Thomas de Tonnerre

Brewen

Fidele_bedeau

Et alors que la nouvelle que Tonnerre et son maire feraient front face à l'hérésie et les usurpateurs uniquement désireux de ne pas tenir compte du vote des Bourguignons, le bedeau attitré de Tonnerre fit placarder annonce de son évêque...

Citation:

De l'hérésie, de la Bourgogne, du Royaume de France.
Condamnations, soutiens & prière au Très-Haut.

« Chaque Aristotélicien incarne l'espoir ; et l'espoir est ce qui maintient la paix, la foi & l'amour. »
Onzième méditation de Saint Barnabé

À l'attention des pourtant si fidèles et pieux Bourguignons,
Aux paroissiens du diocèse de Nevers,
À qui de droit,

Seigneur.
Notre plus haut souverain.
Notre allégeance la plus forte.
Notre serment le plus sincère.

Les répétitions, les argumentations sans fin, les vérités pourtant bafouées sont sans utilité face à l'ignorance, la bêtise, la faiblesse, la couardise.
Aucun rappel des plus simplistes de Dogme & Droit Canon ne sera donc prononcé sur la situation bourguignonne.
Toutefois, le silence n'est pas suffisant pour condamner l'hérésie.
Toutefois, la vraie Foy n'est pas suffisante face aux armes apostates.
Ainsi donc, il est évident que la prise du Château de Dijon par les armes d'hommes et de femmes soumis à un Roy-élu qualifié d'Anti-Roy par Sa Sainteté le Pape est vivement condamnée !
Ainsi donc, il est évident que le mensonge et l'insulte propagés par des égarés, envers la Très Sainte Église aristotélicienne, ses représentants & à la face même de Sa Sainteté le Pape, sont vivement condamnés !
Et ainsi donc, nous enjoignons de tout cœur ceux qui, la vraie Foy au corps, encore à même de discerner le bon chemin de celui menant vers l'Enfer lunaire, à remplir les rangs des Saintes Armées et à les soutenir.

Il nous faut combattre l'ignorance, la bêtise, la faiblesse & la couardise. L'hérésie.

Nous ne citerons point. Nul besoin. Car les perdus se reconnaîtront au plus profond de leur être, même s'ils le nieront en public. Ils s'entêteront durant leur vie tournée vers la futilité du matériel. Mais ils se morfondront à l'heure du Jugement. Et ils souffriront l'éternité sur l'Enfer lunaire.

Seigneur.
Accordez-nous le soin de baptiser.
Accordez-nous le soin de marier.
Accordez-nous le soin de mener les âmes à vos côtés.
Accordez-nous le soin de célébrer en votre honneur.
Mais accordez-nous aussi le soin d'identifier et de combattre les hérésies, où qu'elles soient, depuis la plus humble des masures jusqu'au trône royal.

Un Aristotélicien n'est aristotélicien que s'il adhère totalement et sans sélection aux doctrines de l'Église aristotélicienne, Dogme & Droit Canon. Un Aristotélicien n'est donc aristotélicien que s'il accepte que l'Église Aristotélicienne est la Seule, Unique et Légitime Institution du Tout Puissant & qu'elle est Seule détentrice de la Vérité Divine et de la Vraie Foi. Un Aristotélicien n'est donc aristotélicien que s'il reconnaît en les clercs, prêtres & prélats les seuls représentants du Très-Haut en ce monde et les seuls à même d'interpréter Son message.

Trois pourprés ne sont pas trois rumeurs infondées. La Curie n'est pas trois pourprés. Et l'Eglise aristotélicienne n'est pas la Curie.
Le Primat poursuivi et jeté en geôles n'est pas pourpré, les évêques de France associés à un "traître" Primat en l'AEF ne sont pas Curie, les clercs du terrain ne sont pas des représentants d'une prétendue gangrène.
Pourtant, ils sont tous unis, car l'Eglise aristotélicienne est Une.

Il est humain, et faible, de préférer généraliser la gangrène à une institution entière.
Plutôt qu'à sa propre personne.
Plutôt qu'à un Duc.
Plutôt qu'à un Roy-élu capable de vous retirer sur un caprice humain, et faible, un honneur, un nom, une terre, mais pas la Foy.
Lorsqu'un insulte et remet en question la mission propre à un ministre de l'Eglise, qu'il soit Pape, pourpré ou de bure, il insulte et remet en question l'Eglise dans son ensemble ; sa Fidélité, sa Foy & sa Force.

Seigneur.
Pardonnez-leur.
Pardonnez la Bourgogne.
Pardonnez le Royaume de France.

Scellé de ma main au palais épiscopal de Nevers,
Le douzième jour du mois nouveau de l’an de grâce mil quatre cent soixante et un.

Monseigneur Fitz
Non pourpré
Premier Vice-Primat de France
Évêque de Nevers
Seigneur d'Imphy

Kristel

Kristel se rendit en église, oh elle savait bien qu'elle n'y allait pas souvent, mais quand elle le désirait cela lui faisait le plus grand bien. Elle entra fit sa génuflexion, se signa et se diriga dans un des premiers bancs.

Elle demeura à genoux et pria pour qu'Omere revienne le plutôt possible et surtout qu'il ne soit pas trop malade après cette si longue glissade, même si elle le savait au chaud chez les moines elle était anxieuse quand même. Oh Aristote faite qu'il me revienne sain et sauf je vous prie cela serait mon plus beau cadeau du nouvel An si vous m'exaucier je vous en prie faire qu'il revienne c'est tout ce que je vous implore aujourd'hui.

Elle ferma les yeux et demeura ainsi longtemps en continuant à prier pour toutes ses amies et amis qu'elle connaissait et aimait et espèrait que pour eux et elles tout irait bien.

Elle se releva, se signa et repartie comme elle était venue mais plus sereine.
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Fidele_bedeau

Envoyé dans les trois paroisses que comptait le diocèse de Nevers par l'évêque lui-même, le bedeau s'empressa d'aller placarder annonce sur le panneau à l'entrée de l'église Saint-Thomas...

L'avenir était sombre. Et celui de la Bourgogne de même, avec l'hérésie montante défendue par certaines listes...

Citation:

« Il n’est de noblesse que d’âme, et c’est dans votre cœur qu’il vous faut être noble.
Mais sachez que même ainsi, vous serez vulnérable, car la noblesse est souvent blessée par la bassesse. »

À l'attention d'Eusaias de Blanc-Combaz, Roy-élu de France,
Aux pieuses âmes du Royaume de France,
À l'universalité des fidèles.

Premier Vice-Primat de France : Monseigneur Fitz, Évêque suffragant de Nevers
Deuxième Vice-Primat de France : Son Éminence Bender, Archevêque métropolitain de Bourges
Troisième Vice-Primat de France : Monseigneur Henriques, Archevêque suffragant de Toulouse
Monseigneur Galahadd, Archevêque métropolitain de Narbonne, est quant à lui libéré de son office de conseiller spécial auprès de la Primatie.

Aristotéliquement vôtre,

Pour l’Assemblée Épiscopale de France,
& en l'absence du Primat de France détenu ailleurs,

Isora

Isora pensait récitait le crédo tout doucement, elle avait du mal à comprendre ce qui se passait dernièrement ici à Tonnerre. L'erreur était humaine certes, elle aimait à croire que l'on pouvait enfin qu'il fallait plus ou moins pardonner......toujours. Mais tout de même il y avait des choses, des actions qui étaient difficilement pardonnables ....totalement incompréhensibles.

L'air était électrique en ce moment et elle espérait que tout le monde demain ferait une petite trève, un moment de quiétude retrouvé, elle en avait besoin Isora, elle était légèrement découragée et une certaine lassitude était apparue depuis quelques jours.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Isora poussa un gros soupir, en espérant que personne n'y avait fait attention.
il fallait rebondir telle une petite grenouille tiens !
Mais elle n'en avait pas vraiment envie.

Bilok

Bilok était en fait dans le fond de l’église. il n'osait pas trop Intervenir. il venait d'avoir eu un choc en découvrant sur Baptême passé et depuis longtemps. Le doute l'envahissait. Au bien sur pas sa Croyance a son dieu et son prophète Aristote, mais de son passé. Il se mit a genoux et récita la prière dite par tous et toutes

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Il se signa et écouta ce que disait Le frère Roland qui avait gentillement dit une messe pour les habitants de Tonnerre

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Bibiche75

L'assemblée, après avoir fini ses prières, se dispersa doucement. Sachant qu'elle ne le reverrait sans doute pas après son départ, Bibiche alla saluer le moine qui avait officié la messe.

Merci pour tout, mon Frère. Je vous souhaite bonne route et un agréable séjour à Sens. Au revoir et passez de très bonnes fêtes de St Noël!.

Elle lui fit un signe de tête en souriant et se dirigea vers la sortie. Décidément, elle allait le regretter cet homme d'église qu'elle trouvait bien sympathique.
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Camille.p

La cérémonie avait pris fin.Camille se leva émue.
Il y avait si longtemps qu'elle n'avait pas assisté à une messe.
Aussi, ne manquat t'elle pas d'aller remerçier en sortant le frère Rolandcartier.
Merci pour cette magnifique cérémonie que vous nous avez offert.Que le très haut veille sur vous.
Puis elle sortie de l'Eglise .Dehors, le soleil avait perçé et une belle journée s'annonçait.

Fantou

Fantou était contente que cette messe ait eu lieu, voir cette église ne pas résonner des prières d'un prêtre ou des villageois était triste !
Elle remercia Frère Roland d'avoir accepté de leur offrir ce cadeau en cette période particulière de la Nativité...
Elle sortit sur le parvis elle vit Camille qui s'apprêtait à rejoindre sa maison et sa famille, elle l'interpella joyeusement pour lui faire une bise et elles discutèrent quelques instants toutes deux ravies d'avoir pu assister enfin à une messe.... Elles ne le dirent pas mais leurs pensées s'envolèrent en direction de Valpot dans son monastère...
Une dernière bise et Camille partit rejoindre son mari et sa petite fille tandis que Fantou allait repartir vers sa petite maison hors la ville...
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Bibiche75

Tout comme les fidèles présents, dont la plupart était devenue des amies, Bibiche récita le credo. Elle était cependant un peu triste. Le moine allait reprendre la route le soir-même..

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
_________________

Camille.p

Camille avait écouté avec grande attention le récit sur La réception chez Polyphilos .Puis elle récita le crédo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Rolandcartier

Roland se mit devant l'autel, prit le pain et le vin et dit:

Entrons maintenant en communion avec le Très-haut:

Rolandcartier

Avant de vous laisser partir, j'aimerais que nous récitions notre Crédo.

Frères et sœurs, je vous souhaite une bonne journée et un succulent repas dominical.
N'oubliez pas de fêter la naissance d'Aristote, de Christos et la Saint Noël comme il se doit.

Fantou

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
Fantou récita le crédo avec ferveur, elle pria pour tous ses amis et que chacun retrouve la sérénité après les évènements passés, elle ne doutait pas de leur capacité à rebondir,
Elle eut une pensée pour tous, pour les présents et les absents, ceux qui étaient sur les routes, que le trés haut le protège
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Rolandcartier

Maintenant que nous nous sommes confessés, lisons le Livre des Vertus.

Roland sourit puis alla devant le pupitre, posa ses mains sur le Livre des Vertus et l'ouvrant, il dit:

Lecture du Livre des Vertus:
Livre 2. Le Duo Prophétique
La Vita d'Aristote
Livre Ier - Dialogues
Chapitre XIII - La réception chez Polyphilos

Citation:

Aristote avait été invité à une réception chez un riche marchand athénien exerçant également les fonctions d'archonte. Il s'appelait Polyphilos. C'était un homme riche et puissant, passionné par la philosophie. Il venait souvent écouter Aristote, aussi souvent que ses charges et son statut le lui permettaient. Sa maison était pleine à craquer, et les tables regorgeaient de victuailles.

Aristote tenait une coupe de vin qu'il venait de remplir au cratère. Il prit une feuille de vigne farcie quand Polyphilos s'approcha de lui.

Polyphilos : Aristote, cher maître. Comment trouvez-vous cette réception ?

Aristote : Je vous avoue que je préfère les plus petits comités, on ne s'entend pas, ici. Mais votre maison est splendide et le banquet est digne des plus grands rois.

Polyphilos : Merci pour ces compliments. Mais rien n'est trop beau pour mes amis et j'aime à les avoir tous autour de moi.

Aristote : Tous ces gens ici, sont donc vos amis ?

Polyphilos : Bien entendu. Nul n'entre ici qui ne soit mon ami.

Aristote : Je vois pourtant des gens de toutes extractions sociales et occupant diverses fonctions pour la Cité.

Polyphilos : Et alors ? Je ne suis pas hautain. Je laisse ça au nouveaux riches.

Aristote : Certes, c'est tout à votre honneur. Mais il ne peut s'agir d'amitié véritable. Un vrai ami est un égal car l'amitié doit être parfaitement réciproque et équitable. Si elle ne l'est pas, ce n'est plus de l'amitié mais de l'intéressement. Un roi ne peut rien attendre d'un mendiant, ce dernier est incapable de l'aider en cas de besoin, or l'entraide est la base de l'amitié. Donc il n'y a pas d'amitié possible entre personnes par trop inégales.

Le jeune fils de Polyphilos s'était approché.

Eumónos : Je le répète sans cesse à mon père. Ces gens ne sont pas ses amis et il doit prendre ses distances.

Aristote : Ce serait tomber dans l'excès inverse, jeune homme. L'amitié est le plus grand bien de l'homme. Elle noue les liens des communautés. Et les communautés forment à leur tour la Cité. L'amitié permet les relations sociale et l'Humain peut alors prendre part dans les affaires de la Cité. Et comme la vertu cardinale de l'homme est la participation à la cité, l'amitié est une chose essentielle.

Eumónos : Mais comment trouver un parfait égal ?

Aristote : Ce n'est pas nécessaire. Il faut surtout que l'intéressement ne soit pas trop prononcé dans le chef d'un des prétendus amis. Le juste milieu, celui de la vertu, c'est de savoir s'entourer d'amis véritables, de gens qui peuvent compter sur vous et sur qui vous pouvez compter.

Polyphilos et Eumónos hochèrent la tête pour marquer leur accord. Aristote s'éloigna de quelques pas avant de se retourner.

Aristote : Ces feuilles de vigne sont délicieuses, aussi délicieuses que le conseil d'un ami, vous ne trouvez pas ?

Il ferma le livre et continua:

Frères et soeurs, vous avez accordé votre hospitalité à de vils brigands, malheureusement vous n'éprouviez que de l'interessement envers ses voyageurs et ils vous ont trahis car cette amitiée n'était pas réciproque.
Mais ne vous refermez pas sur votre communauté, nous faisons tous des erreurs. Daju a bien trahi Christos...

Camille.p

Camille se concentra et récita en même temps que le prêtre la prière.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en
action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Fantou

Fantou vit arriver ses amies et Bibiche, elle leur adressa un petit signe de la main et un sourire, elle se donnèrent une amicale bise, puis comme Frère Roland arrivait pour officier elle se concentra sur ses paroles...
Joignant les mains elle unit sa voix à celle de l'assistance pour la prière

Citation:

Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup péché,
En pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Seigneur nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Elle était bien heureuse d'entendre toutes les voix à l'unisson dans cette prière, elle eut une pensée pour leur cher Valpot parti chez les moines et quand viendrait le moment elle demanderait à Aristote de veiller sur leur curé, de veiller sur tous les habitants actuellement si éprouvées, et elle remercierait Aristote pour l'esprit de solidarité toujours présent dans le coeur de tout un chacun dans cette ville qui se préparait pour fêter la naissance de Christos......
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Bibiche75

Dimanche matin. Bibiche se réveillait doucement de l'auberge. C'était une très belle matinée. La jeune fille s'étirait tel un chat dans son lit. Le soleil pénétrait dans la chambre à travers la mince tenture écarlate placée devant la fenêtre. Elle se leva, fit un brin de toilette, s'habilla puis se restaura légèrement.
C'était jour de messe. Elle prit soin à son habillement. Elle faisait toujours ainsi. Une jolie robe pour se présenter devant le Très-Haut!

Sur le chemin la menant à l'église, Bibiche entendit sonner les cloches. Elle pressa le pas pour ne pas être en retard. Ah! La voilà! Elle gravit les marches du parvis et entra à l'intérieur. Elle se signa après avoir fait une rapide génuflexion dans l'allée centrale. Elle salua respectueusement Frère Roland qui se trouvait là, puis les fidèles qui arrivaient petit à petit.
Bibiche s'installa ensuite sur un banc et attendit le début de la cérémonie qui débutait par le Confiteor. Elle répéta la prière à voix basse.

Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup péché,
En pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Seigneur nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.
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Augusta

Augusta était venu pour, à son habitude, assister à la messe célébrée par son bon curé le père Valpot, auprès duquel elle travaillait comme bonne à tout faire.

Elle l'aimait bien son curé, si gentil, si beau.....

Elle prenait plaisir à le servir, lui faire sa cuisine, son ménage et s'occuper de l'église également....

Elle aimait ses sermons, elle prenait plaisir à l'écouter mais elle aimait surtout leurs longues conversations le soir près de la cheminée du presbytère....

Ce jour là, elle était assise à la place qu'elle occupait à chaque fois dans l'église au moment de la messe, de là elle pouvait voir tout le monde sans qu'on l'aperçoive.....

Les yeux fermés, elle venait d'entendre la lecture faite par Valpot à propos du jugement divin, l'homélie allait commencer.....

Everym.

Il paraissait qu'il y ait un curé à Tonnerre. Incroyable. Afin d'en profiter, sur les conseils de Dame Coco, et pour lever un peu les fesses du tabouret près du bar... Elle décida d'y aller, en espérant ne pas être trop trop seule.

Elle sorti tranquillou de la taverne, surprise par un froid hivernal en une saison qui n'y était préparée, elle s'enroula dans sa cape et hâta le pas jusqu'à l'église. Tiens, l'église, elle ne l'avait pas visitée d'ailleurs...

Elle trottina un moment sur le parvis avant de se décider à entrer dans l'édifice, où un nuage d'encens réchauffait l'atmosphère...

Rolandcartier

(Cliquez sur l'image)

Les cloches retentissent, c'est dimanche, c'est l'heure de la messe dominicale.
Cela faisait quelques mois déjà que les cloches n'avaient pas sonné.

Le Frère Roland sortit de la sacristie vêtu de sa tunique grégorienne et se mit devant l'autel, attendant les fidèles...

Fantou

Fantou qui arrivait en ville entendit un son qui depuis des mois faisaient faute à Tonnerre..... Celui des cloches de l'église !!!! Une messe allait être dite ! Frère Roland était un homme de parole !!! Qu'Aristote le bénisse !!!

Elle bifurqua de l'endroit où elle se rendait pour aller assister à la messe, elle prierait de toute son âme pour sa ville qui avait subi bien des turbulences ces derniers jours !

Elle entra, se signa et discrètement se dirigea vers un banc attendant que l'office commence.
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Isora

Isora de bon matin, enfin non pas si tôt que cela, entendit les cloches de sa chère église, voilà qui était heureux. Elle s'en réjouissait, Valpot était-il sorti de sa retraite ?
D'un pas vif elle se précipita sur le parvis, poussa la porte délicatement et entra.
Non ce n'était pas son cher curé qui était là mais Frère Roland rencontré hier en fin d'après midi courtement au Logan avec Bilok et Amboise.
Elle le salua bonjour Frère Roland et prit place auprès de son amie Fantou. Elle lui fit une petite bise et bien sagement attendit.

Camille.p

Camille venait d'entendre sonner les cloches de l'Eglise.
Valpot était-il de retour ? cela faisait si longtemps qu'elle n'avait pas été à la messe.
Aussi, se prépara t'elle rapidement et se hâta vers l'Eglise.
En arrivant, Camille se signa puis aperçut Fantou et Isora qu'elle alla embrasser avant de s'installer auprès de ses deux amies.
Visiblement ce n'était pas Valpot mais un prête qu'elle ne connaissait pas.

Rolandcartier

Il vit que les rangs se remplissaient. C'est alors que les cloches se turent.
Il adressa un sourire aux trois femmes puis, il annonça:

Frères et sœurs, le Très Haut nous a rassemblé aujourd'hui afin de nous faire partager ensemble l'amitié aristotélicienne.
Les évènements de la semaine ayant menés à la violence, je vous invite à la confession.

Levant ses deux mains, il reprit:

Eoliance

Dans toute sa foi et dans son fort intérieur, Eole se placa dans l'instant présent et avec Valpot et les autres fidèles, elle récita de tout son coeur le:

je confesse à Dieu....

Puis, dans un soupir discret acheva cette première prière par le commun :

Amen ....

Plus enclin de ce qu'il pouvait porté dans son terme de:

Ainsi soit -il.....

Il était des choses de la vie, où l'homme et la femme ne pouvaient rien ...
Seul le Très Haut savait et faisait pour eux....en ce monde et pour leur vies de miséricordieux....
même si de leurs actes les plus sains et les plus pensées en bons fidèles , certains se plaçaient bien à côté des principes dictés par le Divin ......

Eole ferma les yeux pour rester dans cette intériorité et attendit la suite de la parole que Valpot transmettait par les livres sacrées.....
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L' Évolution c'est la Révolution sans en avoir l' R !!

Valpot

Valpot, à la fin du Gloria, s'approcha de l'ambon et dit :

Mes bien chères soeurs et mes bien chers frères, ouvrons nos coeurs à la parole de Dieu, il est important d'être attentif à ce
que Dieu nous dit à travers les écritures et la lecture qui vous est faite à la messe, rappelons-nous que c'est Dieu qui nous
parle à travers ces textes. A nous de l'écouter....

Citation:

Livre de la fin des temps
Chapitre IV - « Le jugement divin »

1 Je levai les yeux de la flaque d’eau où toutes ces images horribles venaient de s’offrir à mes yeux. Je tremblais de toute mon âme, les cris de souffrance des pauvres victimes de ces quatre calamités résonnant encore dans mon cœur. Je pleurais de chaudes larmes, tant était horrible le sort de ces pauvres malheureux.

2 Alors, Dieu, d’une voix douce et apaisante, me dit: “Vois, comment risque de finir le monde que tu aimes tant. Il sera détruit par l’eau, la terre, le vent et le feu. Mais n’aie crainte, car si vous vous montrez vertueux, vous pourrez éviter ces inutiles souffrances. Et que ceux qui vivent dans la vertu ne s’inquiètent pas, car jamais Je n’oublie ceux qui M’aiment.”, me dit le Très Haut. Je vis en effet les nuages s’en aller, les vents se calmer, les flammes mourir. Mais la terre trembla de plus belle.

3 Et les hommes et les femmes qui avaient vécu les atrocités que j’avais pu voir dans la flaque sortirent du monde en volant. Ils étaient innombrables, debout les uns près des autres, tels une mer d’humains. Malgré le temps indéfinissable qu’ils avaient attendu sous terre, ils avaient l’air de retrouver une nouvelle jeunesse. Ils s’envolèrent en un magnifique nuage d’êtres venant rejoindre leur Créateur.

4 Derrière eux, je vis le monde, gigantesque boule de matière. Tous les humains l’avaient quitté. Sa surface se mit à se craqueler, des flammes titanesques surgissant des crevasses ainsi formées. Puis, le monde tout entier s’embrasa. Il illuminait les autres astres d’une puissante lumière rouge. Enfin, dans une incommensurable explosion, il acheva la mission que Dieu lui avait confiée.

5 Les humains s’installèrent le long des étoiles, sur ce que l’on appelle la voie lactée. Ils s’organisèrent alors en une file qui semblait interminable. Certains avaient l’air heureux d’attendre le Jugement Divin, d’autres versaient de chaudes larmes, regrettant de n’avoir pas su écouter les paroles divines transmises par le prophète Aristote et Christos, le messie. Les anges attendaient patiemment les humains sur le soleil. Et sur la lune, les démons crachaient leur haine à la face des futurs jugés.

6 Et Dieu me parla: “Vois. Ces hommes et ces femmes qui sont maintenant unis dans l’attente du jugement de leur âme. Je vous ai faits aspirant à la vertu et J’ai fait celle-ci de telle manière que si l’un d’entre vous la pratiquait, elle se communiquerait aux autres.” Je reconnaissais là l’enseignement d’Aristote et les paroles de Christos! “Il y avait un but à cela, ajouta-t-il, Me servir, M’honorer et M’aimer, mais aussi vous aimer les uns les autres. Je suis la main invisible qui guide vos pas, mais nombre d’entre vous se sont détournés de Ma Parole.”

7 “Vous êtes jugés un à un lorsque vous mourrez, mais cela ne sera pas toujours le cas. En effet, j’ai laissé la créature à laquelle Je n’ai pas donné de nom prouver ses dires, selon lesquels c’est au fort de dominer le faible. Si, encore une fois, vous vous détournez de Moi en trop grand nombre, ce que tu as vu dans la flaque s’accomplira. Si vous oubliez à nouveau l’amour que J’ai pour vous et que vous ne m’aimiez plus à nouveau, cela sera vérité. Si Ma parole, révélée par Aristote et Christos n’est plus écoutée, Je détruirai le monde et la vie, car l’amour n’en sera plus le sens. Alors, prends garde à ne pas laisser Ma parole se perdre dans les gouffres de l’oubli.”

8 Voilà pourquoi je vous révèle cela. La vertu doit guider chacun de nos pas. Chacun doit la transmettre à son prochain. Telle est la Parole de Dieu. Ne vous échappez pas de la sage voie de sa main, ou viendra le jour où le monde disparaîtra et où nous seront tous jugés !

Ysupso

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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Eoliance

Eole sourit à Son Homme, quand il vint discretement s'installer auprès d'elle, Nans se leva et Eole se décala , car elle comprit que Nans voulait être auprès de Son Papa aussi.
Il frotta sa tête contre son bras et de sa petite main prit la sienne et lui fit peter un bisou de contentement.
Avoir Son Papa avec lui à la messe, il aimait bien , mais il savait que là, il devrait se tenir tranquille.

Valpot arriva suivit de son jeune enfant de choeur, ce petit Baptiste était tout à fait mignon, et serviable, suivant la messe du Pére Valpot avec dévotion et Eole se demandait si un jour petit Nans ne pourrait être aussi impliqué dans la célébration d'un office...
Cela la fit sourire, et imaginait son petit garçon vêtu d'une aube blanche, portant la croix, un cierge ou tout autre accessoire avec autant de concentration que ne l'était ce Baptiste.

Valpot les salua en Frères et Soeur de la Sainte Eglise et au nom du Très Haut et Eole prit en son for interieur une respiration et dans un souffle doucement laissa ses pensées s'évaporer pour n'entendre plus que la parole que Valpot allait transmettre dans son sermon du jour....

Nans, était assis, ses petites jambes ne bougeait pas, il était contre son papa tendrement et écoutait les yeux dans le vide sagement.
Eole croisa le regard de Son Cher Great et elle eu pu lire la même chose que ce qu'elle pensait aussi dans la même seconde^^:
pourvuuu que ça duuure ....^^!! :wink:
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L' Évolution c'est la Révolution sans en avoir l' R !!

Valpot

Avant tout, reconnaissons que nous sommes tous pècheurs alors demandons pardon à Dieu pour nos fautes, nos péchés,
tout ce qui entrave notre marche vers Dieu qui doit être toute notre joie :

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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Valpot

Valpot remarqua la présence de dame Éoliance et du maire Greatremy entre autre .....

Valpot fit le tour de la nef principale et salua de la tête les paroissiennes et paroissiens présents pour la messe......il compta mentalement le nombre des hôtes de son église et exprima un léger soupir .....

Déjà revêtu des habits liturgiques et accompagné de Baptiste son enfant de choeur, ils s'inclinèrent devant le maître-autel et la croix de Christos et la statue d'Aristote. Enfin il fit son signe de croix et adressa la parole à l'assemblée :

Très chères soeurs et très chers frères, au nom du Très-Haut, d'Aristote et de Christos, soyez les bienvenus !
C'est pour moi une joie immense de vous recevoir ici, afin que vous receviez des mains de l’Église Aristotélicienne, que vous connaissez si bien, le pain et le vin de l'amitié fraternelle.
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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Pyerrick

Ne voyant pas arriver le curé, le breton qui était attendu , ne put resté plus longtemps. Il se leva sans bruit et passa le long de l'allée qui était de coté pour ne pas déranger les personnes présentes. Il n'oublia point de se signer, comme lui avait pris la diacre de Felger, sa ville de naissance.
Il poussa la lourde porte et rejoignit la ville pour retrouver son Yse qui devait l'attendre dans sa bergerie de fortune.
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Pyerrick

Pyerrick, le breton, entendit les cloches de l'église voler au loin. Il se dit que d'aller la bas le protégerait lui et son Yse dans la suite de leur voyage. Il allongea le pas espérant qu'il y aurait encore de la place pour lui. Il poussa la porte et trouva que l'église était bien vide. C'était pas plus mal. Il pourrait mieux prier.
Il vit, devant, une dame et son enfant. Il se rendit de l'autre coté, pas trop près non plus. Il pourrait s'éclipser si il devait partir rapidement.
Il se signa en s'asseyant sur le banc. Puis il attendit que l'office commence.
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Greatremy

dimanche... la messe

quelques formalités à remplir, un tout à ses cochons, et Great rejoignit son épouse Eol et leur fils Nans ecouter le preche de Valpot.

Il s'installa a côté de sa douce non sans l'avoir embrassée avant.

il regarda autout de lui, c'etait pas encore la grande foule ! à ce rythme, Valpot allait pouvoir faire ses sermons en taverne, y'avait bien assez de place !

ils revenaient d'un mariage ou nans n'avait pu s'empecher de sarbacaner le curé de Nevers, aussi avaient ils aujourd'hui verifier que Nans n'etait pas armé. la messe allait se dérouler sans incident normalement

Valpot

Valpot resta un moment à la porte de l'église, souhaitant la bonne journée à certains qui venaient lui tendre la main, écoutant d'autres, prodiguant maintes bonnes paroles d'encouragement et d'espoir......
puis s'en retourna à la sacristie pour enlever aube et étole jusqu'à la prochaine messe....
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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Valpot

La messe allait commencer dans le village de Tonnerre, Valpot fit sonner les cloches :

(cliquer sur l'image)

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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Eoliance

Les cloches retentissaient de bon matin , et jamais Eole n'avait manqué une messe , aussi , elle se prépara, habilla d'un petit gilet de laine Son Petit Nans en lui fouillant bien les poches et veillant qu'il n'est pas pris sa sarbacane.
Puis s'étant assuré de ce point important, elle griffona un mot qu'elle laissa sur la table de la cuisine pour quand Son Great rentrerait du bureau de la mairie.

Il vient pas Papa???
On l'attend maman, comme ça ze vais voir pour donner à boire à mon poney.

Eole passa son chale sur ses épaules et lui sourit

non , on y va , les cloches sonnent et c'est pas le monde qui y a qui fera bouchon devant la porte, mais je tiens à ce que nous fassions honneur de notre présence aux messes de Valpot.
Ton poney avait encore bien assez d'eau dans son abreuvoir, aller allons mon petit coeur, nous causerons en chemin!

Eole prit la main de son petit garçon et ferma la porte derrière eux, nans au passage avait pris un dernier biscuit sur la table et le porta à sa bouche

Ze manze un biscuit avant maman, parce que la messe c'est touzours long et mon vencre il fait du bruit après !

Eole sourit du pretexte qu'avait trouvé si spontanément son fiston, elle le savait surtout aussi gourmand que Son Great et approuva sa prudence

haa, il t'arrivera rien toi !! des fois que tu te perdes en chemin hein !!
autant que ce soit avec le bidou plein !! tu es un 'titit gourmand je crois !!
aller hop hop hop !! en route mauvaise troupe !!

Comme ils cheminaient le long du chemin en direction du village, Eole laissait son regard sur les champs et elle voyait aussi les terres en friches, les buissons ayant grimpés le longs des murs des maisons abandonnées par certains.
Elle en éprouvait une grande tristesse, et surtout un désolement d'avoir vu la ville si désertée par nombreux habitants quiy avaient été si actifs....mais bon, cela lui donnait plus l'envie de rien, et c'est bien parce que Great y avait encore ces fonctions de Maire et qu'elle avait à y faire aussi pas mal, qu'elle trouvait la force de se lever le matin.

Tonnerre, elle l'avait connu depuis bien longtemps, ça avait été une ville active et joyeuse, pleine de gens de qualité et de valeurs, mais il en était arrivé d'autres qui pour leur profits et magouilles avaient changé tout la dynamique de la ville, hypnotisant une partie de la population.
Faisant des clans et après leur faits sur la ville s'en étaient aller ailleurs.
D'autres en revenaient de temps en temps , les bouches pleines de critiques, de mépris et d'hypocrisie qui n'étaient devenus que ce qu'ils portaient en eux d'eux même !
Tout cela, ce qu'elle y avait vécu et vu la laisserait riche de cette maudite 'expérience de la bêtise et de l'orgueuil et les démonstrations médisantes .
Elle savait que tout cela était encore venu achever tout les efforts que Great et Elle avaient encore fait pour la ville .
Des aller et venues étaient encore annoncées pour venir casser leurs efforts encore et encore.
Les faux semblant, les passages en tavernes pour venir lancer des piques et vanter combien c'était merveilleux ailleurs , tout ça pour bien leur signifier que Tonnerre était une ville morte !

Mais Eole leur renvoyait combien des efforts , elle en avait fait , mais comment par leur hypocrisie , ils tenaient enfermer les personnes pour pas ou pour plus qu'elles prennent part à la vie de la ville !!

Les actes sournois , les mentalités de garces et leurs airs narquois, elle ne les supportait plus !! S'en était trop de voir cela , et une chose était sure, il était bien temps qu'ils s'en aillent ailleurs !!!!!!!!
Il était clair, et avec Son Great, ils en avaient parlé, ils n'avaient plus rien à faire au milieu de tant d'ingratitude de certains et que tout le bon qu'ils avaient mené pour la ville, il le laisserait à leur bon profit !!
Evidement, Eole ne donnait pas cher du devenir financier de la ville, car jamais Tonnerre ne s'était aussi bien portée et était une ville qui auprès du Duché se tenait dans les premières en matières de ressources et de bonnes gestions.
D'ailleurs, elle garderait l'état des comptes en référence !! cela pourrait un jour servir , car on ne savait que trop à qui passerait les renes la prochaine fois, et le retour annoncé de certains ne la laissait pas sans une certaine retenue............

Qu'il en soit ainsi ....d'ailleurs sa décision était prise, Great avait envoyé au matin un courrier aux habitants pour leur dire que cela serait son dernier mandat , aussi , elle se dit qu'il était le moment.
Elle allait mettre ses champs en vente, et préparerait Nans à un éventuel déménagement.
Great était passé au niveau superieur de par ses études complétes et il avait besoin de se rendre dans une capitale , aussi peut être qu'il était temps qu'alors , ils tournent la page.
Nans était né à Tonnerre, et elle savait combien , il était attaché à cette ville, mais elle savait aussi combien son coeur était grand et toujours content de partir en voyage , aussi un déménagement ne le génerait surement pas.

Les fantômes de la ville allaient pouvoir sortir de leur draps !!! reprendrent place !! qu'importe !!!
Pour Eole de telles âmes ne valaient pas grand chose , et plus grand chose à ses yeux et encore moins à son coeur, qui avait besoin de ne plus les sentir roder, maugrée en passant dans les rues de la ville avec leur regard en coin .....

Elle marchait, perdue dans ses pensées, le coeur au bord des lévres et son regard se troublait un peu des larmes qui lui montaient, mais elle s'en cacha vite...

Maman, tu pleures......? qu'est ce que tu as....??

Eole regarda son petit Nans , et lui sourit

Mais noon !! Mon coeur !
je pleure pas !! c'est le vent frais qui me fait pleurer les yeux !!
Breuuh !!! heureusement que je t'ais mis ton petit gilet !!
je crains le vent dans les yeux !! aller zouu, on se dépéche !
on sera bien à l'abris dans l'église !!
hop hop hop !! nous y voilà !!
Regarde la place de l'église est devant nous !
on est arrivée !!

Nans lacha la main de sa maman et poussa la porte de l'église, et laissa la place à sa maman avec un sourire et un air d'élégance.
Elle lui fit un petit merci des yeux , appréciant sa courtoisie et , elle se signa d'un peu d'eau bénite et en déposa sur le front de Nans tendrement.
Le petit garçon se signa dans tout les sens et il prit la main de sa maman pour l'emmener avec lui au devant de l'autel et ils se glissérent à la seconde rangée de banc et s'installèrent tranquillement.
Nans prit la main d'Eole et se colla contre elle , dans un sage calinou comme si il avait bien sentie en elle le chagrin.
Il lui sourit en laissant son regard dans le sien ....Eole en fut émus, les yeux marrons de Nans étaient aussi intenses que ce de son Pére et elle les aimait tout deux si tendrement.............
Heureusement qu'ils étaient dans sa vie....parce que sans cela , Eole se serait bien éteinte comme une bougie.....vidée de toute la lumière en elle pour peut être y rejoindre son paradis.........
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L' Évolution c'est la Révolution sans en avoir l' R !!

Hildegardeii

Hilde bouleversée par cette messe si particulière, n'attendit pas la fin. Elle se leva précipitamment et se glissa vers la sortie par le coté de l'église, les yeux baissés pour ne croiser le regard de personne.

Une fois sortie, elle s'enfuit vers sa cabane pour essayer de retrouver un semblant de raison .

Eoliance

Le moment de la communion arrivait et Valpot bénit le pain et le vin et invita à s'approcher dans ce moment de partage.

Eole laissa petit Nans qui ralait qu'il avait faim et aurait bien voulu du pain quand même.
Mais eole lui sourit et comme il n'avait pas bougé, elle sortie de sa poche un bonbon au miel qu'elle lui donna pour le faire patienter.
Elle alla rejoindre le rang des fidèles et communia avec , puis revint à sa place.
Elle ferma les yeux pour une prière secrête et les rouvrit, son petit Nans à côté d'elle était assis et balançait les jambes.
Il était temps que la messe finisse, car il montrait des signes d'impatience, et elle posa sa main sur ses petites jambes et lui murmura

doucement mon coeur, c'est bientôt finit!
Reste sage encore un peu, tu iras courrir tout àl'heure...

Elle soupira aussi discrétement, et s'installa le dos bien calé contre le dossier du banc et attendit que Valpot prononce les derniers mots de sa messe et les libére à leur vie.....
La messe avait été encore belle et Eole se dit que cela n'était jamais du temps de perdu , mais toujours du temps de gagner à la bonne parole .....
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L' Évolution c'est la Révolution sans en avoir l' R !!

Assyr

Assyr était parti lin, très très loin. En voulant se concentrer sur les paroles du prêtre, il finit par laisser son cerveau vagabonder. Il se remit à penser à son voyage en Languedoc, les paysages de la région de Mende, le verger alaisien, Montpellier et son arsenal en construction et son marché riche et abondant de produits venus de tout le monde connu. Et puis, l'image de la brune Boulga s'imposa. Sa douceur, sa gentillesse, sa jeunesse, sa sensualité. En arrière plan, la présence diffuse mais prégnante du bi-baron et de sa mèche blonde.

Perdu donc dans ses pensées, Assyr ne suivit rien de la messe et revint parmi l'assemblée des fidèles au moment où le vicaire de Tonnerre distribuait le pain et le vin.

Fantou

Fantou entra discrètement dans l'église, elle prit soin de ne pas faire grincer la porte en la retenant, sur la pointe de ses chausses silencieusement elle se glissa sur un banc....
Elle fit mentalement une invocation pour remercier Aristote qui l'avait protégée sur les routes parfois malfamées, pour la guider dans ses choix.
Elle ajouta une prière pour quelqu'un à qu elle avait fait du mal dans une situation dont elle n'avait pas voulu.
Elle pria encore à des intentions particulières, demandant la lumière pour trouver la bonne voie, celle de l'apaisement.
Dans quelques jours elle reprendrait la route, elle continuerait la route de son destin sous de nouveaux auspices...

Puis elle se tourna vers l'officiant et écouta ses paroles.
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Eoliance

Valpot ouvrit les yeux et invita les fidèles présents à réciter le Crédo et à l'unisson,Eole récita cette prière.
Elle entendit petit Nans qui commençait à la savoir pratiquement par coeur.
Elle sourit de le voir réciter avec tous et rit quand fièrement, il lança un peu après Valpot son Amen avec dans la voix comme un soulagement d'y être arrivé presque sans avoir oublié trop de mots.

AaaaAAmmmEeeeEEnnnNNnnn !!

La petite voix de Nans résonna dans l''église et il regarda sa mére en souriant tout fier qu'elle est pu se rendre compte combien de plus en plus il connaissait le Crédo....
Puis le silence reprit sa place suite à cette prière , laissant ainsi chacun dans l'intérioté des paroles prononcées et la messe continua....
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L' Évolution c'est la Révolution sans en avoir l' R !!

Valpot

A la fin de la récitation du Crédo, Valpot bénit le pain :

Puis bénit le vin :

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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Matibert

Matibert ne connaissant pas les paroles, il fit "menemenemene" en même temps que tout le monde.
Il espérait que ça ne se remarquerait pas.
A la fin, par un véritable trait de génie, il tomba pile-poil en lançant bien fort :

"Amen !"

Greatremy

Great deambulait dans les rues de tonnerre, a la recherche de Nans, qui leur avaient encore filé entre les doigts. Plus le temps passait, plus il etait autonome, çui là.

un grondement sourd le fit sursauter.

AMEEEEN !

Bon sang, il etait à coté de l'eglise, et ça vociferait la dedans ! ça faisait un bon moment qu'il ne s'y etait pas rendu, plus preoccupé qu'il etait des voies impenetrables du duché que celles d'Aristote. Mais la, quand même, ce tintamarre, c'etait limite "trouble a l'ordre public"... Au moins Great avait il fini sa quete. Nans devait etre la dedans, sa sarbacane a portee de main.
Il ne put s'empecher de sourire. la sarbacane a l'eglise, c'etait presque aussi amusant que la fronde en foret, p'tet meme plus amusant !

Great s'assit tranquillement sur le perron de l'edifice, et attendit patiemment que tout le monde en sorte

Eoliance

Valpot en avait finit de sa lecture et les mots , les phrases n'avaient plus qu'à se poser en soi ....et laisser l'écho de leur sens vertueux se fondre ....

Dans un lacher prise de ses pensées et agitations , Eole ne voulait plus rien de plus ou ni même de moins et n'être que dans le "ici et maintenant" des choses et de la vie ....

Si ce n'est que cela fusse possible quand tout dehors semblait vouloir agiter , remuer ce qui fut été ...alors qu'elle se vivait au jour le jour et menait sa vie à ce que le soleil chaque jour pouvait éclairer ....

Sa vie au Logan, son travail de tavernière, son travail de tribun et être là pour ceux qui en avaient besoin.
Parfois juste quelques questions, une envie de bière, de partager un moment...d'avoir quelques précisions sur les besoins de la ville ou autres...
Qu'importe, elle se trouvait derrière son comptoir ou bien sur la halle au plaisir des rencontres et des moments.....
Et ses instants à l'église, ces moments de silences , de réponses aussi ....
et de surveillance de son lascars qui lui semblait bien tranquille !!

Elle sourit doucement , suivant du regard Valpot qui s'asseyait sur le fauteuil et elle le vit fermer les yeux et elle ferma les siens pour se placer dans ce qu'elle appelait .....

l'Unicité de la présence

Cette place belle que savait faire le silence............elle en remercia le prêtre dans sa plus douce pensée de ce qu'il était pour tous et pour chacun ...
Ce lien sacré de la foi à ne jamais perdre pour tout ce qu'il nous a été donné d'être de bon, de vrai , sincére et honnete dans ce monde et au delà .....
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L' Évolution c'est la Révolution sans en avoir l' R !!

Valpot

Valpot rouvrit les yeux, se leva et invita l'assemblée à proclamer à voix haute le Crédo de l'église Aristotélicienne :

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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Valpot

Valpot retourna à sa place, sur le fauteuil à côté de l'autel et prit quelques instants de méditation intérieure.....
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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Matibert

Au moment de l'Amen, il tombe comme une plume du plafond...
éthéré, flottant par-dessus les bancs, halluciné, il ne sourit pas.
Affaire sérieuse comme il en pleut une fois seule dans sa vie et précisément...
sa vie vient de lui apparaitre pour la première fois.

Hilde, sa Déesse, sa Toute-Puissante à lui... le capture totalement dans les limbes de Son Amour si immense.
Il s'y laisse fondre sans hésitation, sans espoir, sans résistance, oh non...
sans même ne plus sentir de dissociation...
si trois travées ne les séparaient, sans doute fusionneraient-ils aux yeux de tous.

Durant ce temps si lonnng, lonnng, la voix du prêtre résonne dans sa tête et sans écouter réellement, il comprend tout.
Comment ?... hasard ?... lui ?... Est-ce bien cela qu'il vient d'entendre ?...

totalement, irrémédiablement, indubitablement concerné, ce minuscule doute provoque la chûte.
La foule ne verra pas l'extase.

Valpot

Le moment de l'homélie succéda à la lecture du Livre des Vertus.......Valpot dit :

Mes très chères soeurs, mes très chers frères, Dieu, attend notre conversion, et ce n’est qu’au moment de la moisson qu’il séparera pour engranger le bon grain et brûler ce qu’il n’a pas semé, l’ivraie.
Le Seigneur fait ce que fait le berger le soir. Les brebis blanches sont à l’image du juste vont d’un côté, tandis que les chèvres qui sont noire sont rangées à la gauche du roi. Ce qui est plus important
et qui doit retenir notre attention, c’est le critère sur lequel le Seigneur va opérer la séparation et l’étonnement de tous et de chacun de se trouver là où il est, aussi bien d’un côté que de l’autre.
On peut comprendre l’importance, l’urgence que le Seigneur veut attacher au jugement.
Ce qui va séparer, diviser les uns des autres c’est la manière dont ils auront aimé les petits, les souffrants, la manière dont ils se seront comportés face à la souffrance de leurs proches.
Il n’y a pas plusieurs positions : c’est d’une clarté étonnante, c’est tout ou rien : on a aimé ou on n’a pas aimé….pas de position intermédiaire pour ceux qui auraient plus ou moins…
L’étonnement sera général chez tous : Seigneur quand est-ce que nous t’avons vu nu, quand est-ce que nous t’avons aidé, vêtu, quand est-ce que nous ne t’avons pas visité.
C’est sur ces souvenirs que le Seigneur va nous ramener, et pas sur nos dévotions, ni le souvenir de notre baptême qui nous a fortement marqué, ni de ces moments de ferveur qui ont été décisifs dans notre vie Aristotélicienne.
Nous aurons bon racler dans le fond de notre mémoire, aucun souvenir ni de trace d’un Seigneur affamé, déguenillé, malade ou enchaîné. Jamais nous n’aurions pensé qu’il serait présent dans ces endroits où on ne le cherche pas,
on ne l’imagine pas, parmi les exploités, les analphabètes, les sans logis, les déportés, les inutiles, les orphelins, les vieux abandonnés, les fous, les voleurs, les prisonniers….
C’est choquant, on dirait qu’il met tout par terre : l’image de la religion que nous nous sommes faite est bien ébranlée : alors que reste-il ? Que faut-il faire ? _
C’est dans ceux-là que le Seigneur se reconnaît et se veut solidaire et présent, c’est là qu’il nous invite à le rejoindre et le reconnaître :
« chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » mais il faut aussi entendre :
« chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces petits, à moi non plus vous ne l’avez pas fait ». Alors pourquoi encore nos messes, la prière, la lecture de la Parole de Dieu…
C’est à cela qu’elles doivent nous conduire, c’est en elles que nous devons discerner les appels de Dieu, c’est dans la lectio que le Seigneur pourra nous parler,
nous ouvrir non seulement l’esprit mais aussi et les yeux et le cœur Et pourtant c’est ce à quoi il nous appelait par son Esprit, par l’écoute de sa Parole qui ne cessait de nous appeler à marcher dans ses pas, à être doux et humbles…
Toute notre vie de foi, notre vie de prière nous ouvre à Dieu présent dans chaque homme. Difficulté de le reconnaître…
Un très grand saint disait : « Tu veux honorer Dieu ? ne le méprise pas lorsqu’il est nu, tu recouvres sa table de nappes brodées d’or et tu ne lui donnes pas l’abri dont il a besoin..
« Penses-tu qu’il en est ainsi pour Dieu, lorsqu’il erre vagabond, étranger, à la recherche d’un abri. Et tu négliges de l’accueillir, tu t’en vas embellir le pavé, les murs…
« tu suspends des lustres avec des chaînes d’argent, et tu refuses d’aller le voir enchaîné dans sa prison « Lors donc que tu ornes l’église, ne néglige pas ton frère qui est dans l’affliction :
ce temps-ci est plus précieux que cette maison là » « L’esprit nous fait découvrir que la sainteté ne saurait être sans engagement au service de la justice, ni sans solidarité avec les pauvres et les opprimés »
« Ne se trouvera-t-il pas sur terre, un homme, une femme pour avoir un jour dans sa vie rendu service à l’un de ses frères en difficulté ?
Et quelle ne sera pas sa surprise de se voir accueilli par Dieu lui-même, qui a été dans le besoin, lui aussi : il a connu la faim au désert, le rejet comme étranger et finalement la prison, pour la soif et la nudité sur la croix.
A la suite de Christos et d'Aristote et de tant d’autres, chacun peut dire : ‘Dieu est présent dans le corps brisé, dans la vie brisée de ces gens qui souffrent. Ma façon de servir Dieu, c’est de les servir’. ».
Amen !!!
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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Hildegardeii

Saint Thomas, se penchant vers Hilde, tendit sa main vers elle et posa ses doigts sur son flanc en un effleurement si léger qu'une plume aurait paru peser le poids d'une enclume à cet instant là. Son regard ne la quittait pas. Elle ne pouvait détacher ses yeux des siens non plus, hypnotisée par la force qui l'habitait.

De plaie, il n'y a plus, Hildegarde. Le Très Haut, dans sa grande Bonté, veille sur toi et a refermé ton flanc. Ne l'ignore plus. Par ma bouche, il envoie Miguaël et Gabriel pour te délivrer Son message. Moi, je ne suis là que pour vérifier que tout était bien refermé. Tu sais comme je suis sceptique parfois et ne crois que ce que je vois....

Miguaël apparut, auréolé de Lumière, tenant par la main Gabriel, si frêle.

Va Hildegarde. Nous reprenons le cilice. Nous reprenons les liens que tu as tissés chaque jour et qui ne t'entraveront plus. Pénélope, jette cette toile, Ulysse ne viendra plus.... Devient Hélène et regarde Pâris, qui te montre la Voie.

Hilde, bouleversée par cette vision, tourna son visage vers le Père Valpot, espérant un signe de lui qui montrerait qu'il le voyait aussi. Mais non, il était toujours plongé dans ses prières et ne semblait pas avoir conscience de ces présences divines. Son regard fit le tour de la petite assemblée des fidèles.
Assyr, était toujours à quelques places d'elle, plongé dans ses pensées. Devant, Eole, fronçait les sourcils sur un Nans réjouit qui cachait une petite sarbacane. Rien ne semblait les déranger.

Les archanges flottaient toujours au coté de Saint Thomas. Silencieux, leurs regards se perdaient au delà d'elle vers le fond de l'église. Hilde se tourna alors pour tenter de comprendre... Et elle le vit... Etincelant de lumière, immense, rayonnant. L'évidence lui sauta au visage et elle en eut le souffle coupé. Un déferlement d'Amour l'emporta et son coeur, sa cervelle explosèrent, submergés par la puissance de cette vague scélérate.

Nans

Le sermont avait débuté et Nans en écoutait les paroles, mais comme souvent cela lui faisait limite peur.
Il ne comprenait pas tout, mais ça parlait de jugements, de morts, de tant de choses émanant de ce qui lui semblait des hommes qui n'étaient point bons comme l'aurait voulu le bon dieu.
Cela le faisait trembler en dedans et en plus le fils du Dieu cruscifié qui tronait derrière l'autel l'effrayait au plus au point.
Seules les paroles d'amour, d'espérances, d'âmes remplis de louanges le rassuraient un peu ou du moins le pertubaient moins dans ses pensées de petit garçon.

Valpot s'éternisait dans la lecture et il avait décroché et son regard essayait de percevoir chez les autres si il y avait quelques signes d'approbation au discours.
Matibert avait les yeux fermés et il le voyait piquer du nez et cela le fit rire doucement.
Doucement, il prit sa sarbacane, ouvrit sa besace et de sa main fouina à l'interieur et gratouilla .
Jetant un coup d'oeil furtif à sa mére, il vit qu'elle était en prière et il sortit sa main de sa sacoche de cuir et cacha le petit bout de velin qu'il porta à sa bouche.
Il le machouilla bien , l'imbiba de salive et en fit une boulette bien tassée qu'il cala à l'extremité de sa sarbacane et d'un souffle vif , il visa Matibert qu'il atteint en plein sur son plastron et se retourna en riant discretement !
Il attendit sagement et se retourna pour voir si Matibert avait sentie le projectile et rit de voir que la boulette s'était écrasé et tenait collée à sa veste.
Puis, il regada un peu plus les ouialles et il vit que Hildegarde était complétement absorbé par une statut et lui trouva un air blafarde et bien pensive.
Il se dit qu'il tenait là sa seconde victime ! à nouveau il enfila sa main dans sa besace et déchira sans bruit encore un morceau de velin qu'il enfourna dans sa bouche pour en faire une autre boulette.
Mais là, ne voulant atteindre Hildegarde, il avait tout de même déja un certain respect pour la gente féminine, il visa dans une grande concentration le saint qui avait l'air de fasciner Hildegarde.
Le projectile en tout bon tireur de sarbacane qu'il était vint se coller en plein sous la narine de la statue.

Il ne pu se retenir de rire en rangeant prestement son matériel.
Son gloussement et ses épaules qui étaient secouées sortirent Eole de son écoute et elle regarda son petit garçon qui était à regarder vers Hildegarde.
Elle le secoua par le bras et se retourna pour voir où bien il pouvait regarder en se marrant ainsi, mais elle ne vit que Hildegarde en contemplation de St Thomas, aussi elle se ravisa pour continuer l'écoute de la messe et fit les gros yeux à Nans pour qu'il se calme.
Celui -ci s'était installé les mains croisées appuyé sur le dossier du prie-Dieu de devant et semblait comme prit d'une foi inébranlable.
Eole n'aimait pas cet air d'ange qu'il savait prendre et se centra sur la suite de l'office sans perdre l'oeil sur son fiston qui ne lui disait rien qui vaille de son air d'innocence.......

Matibert

Il revint à lui normalement, sans ressentir aucun changement tout d'abord.
Il s'était endormi à l'église, oui, quoi de plus normal, il y trouvait souvent calme abri.

Mais d'un coup d'un seul, il eu conscience d'un énorme changement, un colossal changement.
Que s'était-il passé qu'il ait raté en roupillant ainsi sans aucun respect des lieux comme à son habitude ?

Il ouvrit grands les quinquets et fit le tour de ce qui l'environnait.
Dame Eole était toujours bien là, assise normalement et faisant "menemenemene..." ; messire Assyr aussi, dam... il avait failli dire "damoiselle Hilde" mais voilà que ça ne venait plus comme d'habitude. Pourquoi donc ?

Il l'observa mieux et oui, effectivement, il la voyait différemment désormais. Quelque secret était entre eux qui n'y était pas auparavant.
Il faillit bondir de son siège quand l'évidence lui sauta littéralement à l'âme : il l'aimait, pire encore qu'avant. D'un amour immense, jamais atteint encore par un être de chair, il en était sûr !
Et elle l'aimait tout autant, il le savait sans même qu'elle se retourne. Leur liaison était immédiate, permanente, infinie. Nul besoin d'un regard si ce n'était pour le plaisir, ils ne faisaient qu'un sans que quoi que ce soit puisse s'y opposer. Aucun obstacle ne pouvait les cacher l'un à l'autre, aucune distance ne pouvait les séparer. Jamais. Et plus rien désormais ne pouvait les anéantir, voire les atteindre seulement, ils étaient devenus immortels, indestructibles.

Matibert se sentait soudain investi d'un pouvoir monumental, monstrueux peut-être, un pouvoir qui lui permettait s'il le désirait de faire n'importe quoi, d'accomplir toute action, aussi folle soit-elle comme marcher sur l'océan, rapprocher des continents, faire tomber la lune, le soleil, il pouvait tout faire, tout était en son pouvoir, à la condition, il le sentait mais cela ne le dérangeait aucunement au contraire et il en sourit ; à la condition que ce pouvoir ne lui vienne que de l'Amour, que de cet Amour infini qu'il ressentait pour sa Hilde et qu'elle ressentait pour lui. Tout devenait possible de cette façon. Ils allaient soulever des montagnes et ils seraient heureux, il n'y avait pas le moindre doute à l'horizon pour assombrir la perspective.

Inconsciemment, son regard se déplaça vers lui et il s'observa à son tour et se trouva changé, tranformé. Il n'aurait su dire en quoi mais il lui semblait qu'un Matibert avait disparu au profit d'un autre bien plus agréable à porter. Un peu comme quand il avait acheté ses Gucci mais en plus spectaculaire encore et même en bien plus confortable.

Autre étrangeté aussi, voilà qu'il entendait tout ce que disait le prètre désormais et il lui semblait le comprendre quand il parlait ainsi de Joie, d'Immensité, d'Amour, et même d'un Dieu unique qui serait au sommet de tout, il pensait le connaître.
Décidément oui, il faudrait qu'il revienne parler avec ce prètre. Il devrait s'excuser tout d'abord, de s'être ainsi conduit d'aussi piètre façon en son église, et puis oui, après, ils parleraient.
Matibert sans aucune pensée préconçue, avait quelques idées qui lui venaient déjà et qui lui semblaient belles. Plairaient-elles aussi au curé ? Il faudrait qu'il lui parle.

Il releva la tête et prit nouvelle conscience de tout ce qui l'entourait, qu'il percevait comme Un maintenant ; Un au sein duquel lui-même était comme une partie du Un, tout étant Un.

Alors, il chanta fort : Alléluia...

Nul doute, un miracle venait de s'accomplir.

Hildegardeii

L'église semblait devenir immense autour de Hilde à mesure que le prêtre officiait. Les représentations de Christos et des saints qui l'accompagnaient grandissaient jusqu'à devenir démesurées.

Hilde reculait imperceptiblement et se tassait sur le banc, les yeux rivés sur Saint Thomas qui ne la quittait pas du regard. Impossible de détacher ses yeux des siens. Il la considérait de son air bienveillant d'une si étrange façon que sa vue se troubla.

Le père Valpot continuait, citant l'extrait du jugement divin. "... car jamais Je n'oublie ceux qui M'aiment............ je suis la main invisible..."

Hilde écarquillait les yeux, allant du prêtre à Saint Thomas. Elle s'attendait à tout désormais. Léviathan se taisait, ce qui ne la rassurait pas pour autant.
Elle se tourna vers les présents mais nul ne semblait perturbé.
Chacun était plongé dans ses prières et Père Valpot laissa le silence s'installer pour que chacun puisse méditer à son prêche.

Valpot

Citation:

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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Eoliance

Bien que peu nombreux, Valpot les entraina dans un chant sacré et Eole poussa un peu la voix et prit part au choeur.
Elle n'en connaissait pas l'intégralité des paroles, mais le curé les aidait à reprendre les ritournelles.
Faut dire que durant son absence, point de voix ne s'étaient faite entendre au sein de l'église .
C'est avec un enthousiasme certain qu'Eole reprit les refrains qui lui étaient plus en mémoire.
Alors que le chant se terminait, Eole entendit la porte s'ouvrir lentement et elle se retourna et fut soulagée de voir arriver Nans.
Elle le regarda faire , se hisser sur la pointe des pieds pour atteindre de sa main le bénitier et se signer en pliant le genou.
Elle sourit et elle le vit chercher du regard, elle lui fit un petit signe et le gaminou s'avança tout sourire vers elle et s'installa à ses côtés.
Elle lui fit signe avec son doigt sur les lévres de ne pas parler et Nans croisa ses mains et ferma les yeux pour prier .
Eole était contente que son petit Nans soit là et rassurer qu'au moins il ne trainait pas à droite ou à gauche et puis, elle se faisait un point d'honneur à ce qu'il suive les offices.
La foi devait s'installer en lui et croitre au fur et à mesure des années , et elle espérait qu'il serait un bon fidèle de l'église et surtout qu'il serait un bon garçon suivant les principes du Trés Haut...
Puis le silence ce fit et dans la plus grande écoute, Eole attendit la suite de la messe....
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L' Évolution c'est la Révolution sans en avoir l' R !!

Eoliance

Valpot avait fait en marchant suivit de son enfant de choeur le tour comme si il avait compté ses ouailles et Eole le salua de la tête quand il arriva à sa hauteur.
Puis Valpot arriva à l'autel et salua les fidèles et la messe commença.
Eole avec tous, récita le "je confesse..."
Prière qui démarrait toujours l'office , en attente du sermon du jour...
Eole guettait d'un oeil si son petit Nans allait venir ou pas et bien sur son Great qui devait encore être prit à envoyé des multiples pigeons....
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Valpot

Matibert

Matibert est tiré de son demi-sommeil en sursaut par le curé qui d'un coup se met à gueuler comme au concours du cri de cochon.
Déjà, ça l'a surpris mais en plus, il a rien compris.

Hein, c'est quoi ça ?... on n'a plus le droit de pêcher ?...
Ben nom de diou, si voilà t'y pas qu'il faut demander une autorisation à Dieu maintenant pour bouffer une truite, où c'est qu'on va ?
En plus, on va l'attendre un moment la réponse quand on voit que déjà les évêques y roupillent alors qu'est-ce que ça doit être chez Dieu ?
L'autre, il a bossé un coup sept jours d'affilée et depuis, y nous en chie une pendule !
Et même pas en plus, le septième, il a roupillé. Y s'entraînait déjà.
Bon, d'accord, le Matibert, il est pas sûr d'avoir autant travaillé dans toute sa vie mais c'est pas une raison pour la ramener non plus.
L'a pas fait exprès d'abord. Alors, pas de quoi se vanter.

Qu'est-ce qu'y dit encore ?... ah, les pêchers... y s'en fout le Matibert, il y va pas au verger.

Les trucs qu'entravent la marche ?... comme des vieilles godasses qui font mal aux harpions par exemple ?...
Ben ça aussi y s'en fout le Matibert, lui, il a ses Gucci toutes nickel et juste à sa pointure. Pas de souci !

La joie ?... bon admettons... peut-être c'est Dieu ça mais bon, y en a d'autres aussi qui y donnent un coup de main.
Matibert veut pas citer de noms mais bon, y en a déjà plusieurs dans la cambuse par exemple.

Qu'est-ce qu'y dit après... Matibert écoute bien, les oreilles toutes bien tendues vers l'avant, mais là bordel, non, il a beau faire, y comprend que dalle.

Les saints, y sait quand même ce que c'est, c'est des statues où qu'on met du fric dedans ; les amis, ça, y pas de problème ;
mais après, c'est un bordel ça pour lui... tiens, y préfère se rendormir puisque y peut pas se barrer.

Valpot

Avant tout, reconnaissons que nous sommes tous pècheurs alors demandons pardon à Dieu pour nos fautes, nos péchés,
tout ce qui entrave notre marche vers Dieu qui doit être toute notre joie :

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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Assyr

Voilà que la messe allait commencer. Le bon père Valpot semblait dépité, sans doute par le nombre restreint des fidèles présents. Mais, ne dit-on pas que ce n'est pas la quantité mais la qualité qui compte ?

Il aperçut la jeune Hildegarde, rencontrée précédemment en taverne, qui lui fit un sourire pour le moins fort charmant. Elle semblait ravie de se trouver ici, qui ne l'aurait pas été d'ailleurs. Il lui répondit de la même façon, puis se concentra sur les paroles du vicaire.

Matibert

Eh beh mon vieux !... Matibert se dit tout de suite qu'il va s'emmerder comme c'est pas permis à ce pince-fesses.
Mais pas moyen de se tirer encore, il se ferait remarquer, ça louperait pas. Si encore y avait plein de monde mais non, on va voir que lui si y fait rien qu'un petit pet de rien du tout.
En plus, ça résonne fort dans cette cambuse. Moyen de rien faire là-dedans.

Croise les bras et se dit qu'y a plus qu'à attendre. Merdaille, pourquoi il est rentré là-dedans juste à ce moment.
Pas à dire, des fois t'es vraiment un con Matibert.

Pense qu'il pourrait être à la rivière en train de carresser le ventre des truites pour les sortir bien doucement de la flotte qu'on dirait même qu'elles sont contentes tellement elles se doutent de rien.
Ah, bon Diou, que de bon temps perdu !

Essaye de voir la tête que fait damoiselle Hilde histoire de se distraire un peu mais elle tourne le dos, assise en avant de lui. Pas de pot.

Hildegardeii

Et c'est parti ! Tout le monde déboule.
Impossible de fuir. Et ce curé qui me lorgne....

Hilde se trémousse sur son banc. Un coup d'oeil discret lui permet de voir dame Eole qui passe à coté d'elle et va s'assoir devant.
Elle se décale pour que la tavernière fasse écran entre elle et le curé.

Hop ! Impeccable ! Comme ça, il me verra pas. Je n'aurai pas besoin de faire semblant de connaître les prières et de bouger mes lèvres.

Un autre coup d'oeil pour voir Matibert entrer et saluer le curé de la main. Tiens ? Ils sont copains ? Je parie que ce curé l'autorise à venir dormir sur les bancs les après midis.

La porte grince encore et ... put ! heuu... puréée ! Encore du monde ! Messire Assyr maintenant. Pffff... Mais c'est la foule !

Hilde se tient bien droite. Elle sourit à Assyr qui s'est assis juste au bout de sa travée.

Cette fois c'est mort. La fuite est définitivement exclue. Autant s'installer.

Elle regarde la statue de Saint Thomas juste à coté. Il semble la regarder de ses yeux plein de pitié. Hilde se perd dans son regard oubliant le curé et les paroissiens.

Moi aussi je ne crois que ce que je vois, mais tu verras, il sortira et il viendra.

Valpot

Valpot remarqua la présence de dames Hildegarde et Éoliance ainsi que la présence des sieurs Matibert et Assyr.....

Valpot fit le tour de la nef principale et salua de la tête les paroissiennes et paroissiens présents pour la messe......il compta mentalement le nombre des hôtes de son église et exprima un léger soupir .....

Déjà revêtu des habits liturgiques et accompagné de Baptiste son enfant de choeur, ils s'inclinèrent devant le maître-autel et la croix de Christos et la statue d'Aristote. Enfin il fit son signe de croix et adressa la parole à l'assemblée :

Très chères sours et très chers frères, au nom de Dieu, d'Aristote et de Christos, soyez les bienvenus !
C'est pour moi une joie immense de vous recevoir ici, afin que vous receviez des mains de l’Église Aristotélicienne, que vous connaissez si bien, le pain et le vin de l'amitié fraternelle.
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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Eoliance

Haaa, c'est bien ce qui lui avait semblé !! mais oui !!
Le bon curé Valpot était bien revenu du séminaire où il avait passé quelques jours.
Eole était contente d'entendre à nouveau sonner les cloches à la cime du clocher de Tonnerre .
Elle espérait que cela ramenerait les habitants à la ville.
Un petit sermon comme Valpot savait les faire était une bonne chose.
Elle laissa les chopes à l'envers sur un torchon pour qu'elles s'égouttent.
Elle mit la caisse du Logan en sécurité et s'en alla vers l'église.
Elle regardait ça et là , si Nans ne trainait pas dans l'une des rues.
Faut dire, que ces derniers jours, il était aux quatre cent coups, ayant entendu son pére et sa mére parler des brigands qui trainaient en ville.
Elle se dit , qu'aux sons des clôches, il arriverait surement.

Elle poussa la porte de l'édifice et entra...trempa sa main, dans le bénitier et se signa.
Puis, elle s'avança discrêtement pour prendre place dans une rangée.
Elle aperçue Dame Hildegarde et la salua d'un sourire et puis, elle s'installa deux rangs au devant, afin de voir Valpot.
Il avait une mine superbe, le soleil avait bruni son teint , ce qui lui donnait un air de jeune premier et elle le salua de la tête.
Elle se dit que cette messe était une bonne chose, et fatiguée du ménage et de ses soirées tardives, elle apprécia de s'assoir.
Le dos bien calé contre le banc, elle ferma les yeux pour s'impregner du lieu et attendit que l'office commence......
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L' Évolution c'est la Révolution sans en avoir l' R !!

Matibert

Matibert pénètre dans l'église comme si c'était chez lui maintenant et... merdaille !... y a du monde !
Va pour ressortir mais voit d'un coup tous les regards sur lui. Et re-merdaille ! grillé !

Damoiselle Hilde le fixe comme étonnée. Ben tu parles, elle devait pas s'attendre à ça.
Mais au fait, qu'est-ce qu'elle fout là elle aussi ? Bien étrange ça !

Dame Eole lui sourit, ça le rassure, ça doit pas être l'enterrement de Great.

Et l'aut' bénet là-haut avec sa robe, souriant aussi et qui semble attendre que Matibert s'asseoit.

Regarde à gauche, regarde à droite. Essaye de voir dans l'ombre... non, voit rien, pas de musiciens, que dalle !

Regarde vite fait pour voir si les autres le matent encore... perdu !

hmmmm... ronchonne doucement... s'asseoit juste là, au plus près, tout près de la porte. Dès qu'y peut, y s'casse.

Fait comme si de rien n'était, sourit à Dame Eole, pis à Damoiselle Hilde aussi et fait coucou de la main au bénet.
Il a l'air content et hoche la tête. Ben tu m'étonnes, il l'a bien couillonné le Matibert.

Regarde le plafond et croise les bras. Attend. Guette d'un oeil pour voir quand on le verra plus.

Repère un loir qui se balade tout là-haut sur une poutre. L'a l'air bien coincé aussi lui. S'attendait sûrement pas au bruit et à la lumière.
Matibert lui sourit et lui lance un petit coucou à lui aussi.

Assyr

Assyr marchait tranquillement dans la ville lorsque les cloches de l'église se mirent à sonner. Il s'était absenter longtemps de Tonnerre, alors entre deux chevauchées entre Paris et Dijon, il avait décidé de faire un petit tour dans la cité pour voir ce qui avait changé et retrouver les lieux qu'il affectionnait.

A l'appel des cloches, il prit la direction de l'église. C'était l'occasion de revoir le Père Valpot et de le tancer de n'avoir point répondu à sa missive. Il prit le temps de monter les quelques marches du parvis, entra d'un pas tout aussi nonchalant dans l'édifice. Il faisait frais au moins ici. Il se signa en passant devant le bénitier puis alla prendre place sur l'un des bancs de la nef, pas trop loin, ni trop prêt.

C'est qu'il fallait qu'il restât discret, les messes du vicaire de Tonnerre avait tendance à l'endormir. Il irait voir le Père Valpot à la fin de la cérémonie pour parler baptême.

Hildegardeii

Une messe un lundi ?
Au moment où elle poussait la porte de l'église, Hilde se figea, arrêtée dans son élan par les cloches qui se mirent à sonner à la volée.

Meerde, je suis déjà dedans.

En effet, une fois dans le narthex, impossible de faire demi tour.
Sûr que les bigotes allaient rappliquer dare dare et que ça bouchonnerait au portillon.
Sûr que si elle se barrait maintenant, tout le monde le remarquerait, curé compris, et qu'il faudrait encore une fois, se justifier, expliquer, trouver des excuses, inventer une fable qui tienne la route, pour pouvoir repartir.

Le temps que les yeux s'habituent à la pénombre, elle avança dans la nef. La dernière fois qu'elle était entrée dans une église, elle portait un cilice et Charles Diftain n'était pas mort.

Arf. Trop tard. Le curé l'avait vue. Elle se glissa vite dans une des travées du fond, baissa les yeux et fit mine de se plonger dans une intense prière.

Augusta

Augusta rentra dans l'église et vit dans le bénitier une pauvre grenouille prisonnière du bénitier, elle la prit dans ses mains et la relâcha près de la mare derrière l'église.....
Après quoi elle se rendit dans la sacristie et prépara tout ce qu'il fallait afin que le père Valpot puisse dire la messe.....

Valpot

La messe allait commencer dans le village de Tonnerre, Valpot fit sonner les cloches :

(cliquer sur l'image)

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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Nans

Nans avait poussé la lourde porte de l'église, il avançait sur la pointe des pieds veillant à ne faire aucun bruit ...
Tournant sa tête à droite et à gauche furtivement , il vérifia que l'église soit bien vide.

Mince !!! il y avait quelqu'un qui se recueillait dans la contre allée de pillier et badait devant les cierges.
Il se cacha pour voir qui cela pouvait il bien être...Il fronça ses sourcils, car l'allure de l'homme lui était inconnu.
Il se pensa que ce devait être encore un de ces voyageurs.
Il tenta de s'approcher discrêtement des fois qu'il eut entendu une bribe de prière ou une demande vers le Trés Haut.
Peut être que cela indiquerait si oui ou non cet homme était un vrai fidéle de l'église ou bien si il s'y cachait!.
Nans était d'une vigilence extréme depuis que la ville avait été pillée par des brigands et en tant que conseillé municipal du tout et du rien, il se sentait investit d'une mission!
Lorgnant discrétement le voyageur, il n'entendit rien sortir de sa bouche et c'est un saut dans sa chemise qui le ramena au pourquoi il était là !

Les chatouilles lui donnèrent envie de rire et les idées qui lui revenaient.
Il mit sa main sur sa bouche pour ne pas laisser un gloussement s'échaper et repartir en direction du pourquoi il était là !
Il déboutonna sa chemise et glissa sa main. Mais ce qu'il essayait de saisir ne semblait pas être d'accord .
D'un coup il se tortilla comme un ver au bout d'un hameçon et de sa main cherchait à mieux mieux dans sa chemise.

Ha, non hein !! Zeeee vais te ssssooooper !!
Viens ici !! Arrête de ziiiigooter !!
que zeeeeeee te mette au frais!

Il chuchotait doucement en se tortillant.
D'un coup , il se raidit et sortit triomphant sa main de sa chemise tenant un minuscule batracien qu'il avait capturé dans l'Armançon !
Il regarda la pauvre bête qui était toute apeurée et la serra dans sa main histoire de l'endormir un peu.
La pauvre bête tentait de respirer, mais il la serra un peu plus jusqu'à la sentir mollir sous ses doigts.

Voilà !! t'es bien engourdie maintenant !!
désolé de t'essssquiiisssséééer comme ça !
Zeeee te mets dedans de l'eau du curé!
ça te réveillera plus tard!

Il prit soin de voir qu'elle respirait encore, car point à lui l'intention de la zigouiller, mais juste la sonner un peu.
Histoire qu'elle ne se cavale pas de suite et ne retrouve vie que lorsque les premiers fidéles viendraient à l'appel des clôches pour la messe .
Il déposa la pauvre bestiole dans le bénitier en riant en dedans de lui.

Elle était toute raplapla et où l'on pouvait voir son abdomen se gonfler pour prendre l'air de manière spasmodique .
Avec tout autant de discrétion qu'il avait eut pour rentrer, il entrouvit la porte et s'y engagea par le peu d'ouverture .
Il partit en courant au travers de la halle tout content de son coup de maitre du jour ........
Il espérait bien que cela surprendrais une ou deux bigottes phobiques des batraciens et se ferait une joie de l'entendre hurler à la bestiole !!

hihi hhi hihi !!,

Il en riait tout seul en se tenant le ventre , tout en espérant ne pas croiser son pére ou sa mére qui lui demanderaient certainement ce qui le faisait se gondoler ainsi.
Il se reprit donc et avançait les mains dans les poches en sifflotant un air de chanson entendu en taverne qui ne le quittait pas .....

Matibert

Eh beh... ça faisait longtemps qu'il était pas entré dans une belle église comme celle-là !
D'habitude, c'était pour y roupiller parce qu'on dort bien quand y fait bien frais mais là, c'était pas pour ça.
C'était parce qu'au matin même ils étaient arrivés, lui et sa bonne damoiselle Hilde sur laquelle il veillait pire que sur la prunelle de ses yeux ; en cette belle ville de Tonnerre et qu'il leur était rien arrivé en route.
O certes, le voyage était un peu long, à pinces, et damoiselle Hilde avait été bien courageuse de pas s'endormir et de marcher tout du long presque aussi bien qu'une vieille jument mais quand même, la sainte Boulasse avait sûrement bien veillé sur eux.

Pas pour dire, si ils avaient été attaqués, ils se seraient défendus et même, le Matibert il en aurait filé des coups de bâton ou des coups de caillasse jusqu'à ce que mort s'en suive même, car il était prêt à tout le Matibert pour pas qu'on fasse du mal à sa damoiselle Hilde, mais faut bien dire qu'au vu de ses capacités, il aurait peut-être pas fait trop le poids contre des gros costauds par exemple et là, ben autant qu'il soit mort lui-même si c'était pour avoir échouer dans sa tâche et que damoiselle Hilde eut eu du malheur.
Mais heureusement, ça avait pas été le cas et tout s'était bien passé.

Il venait de déposer damoiselle Hilde dans une auberge, parce que elle, elle couchait pas dehors, et comme il avait fait promesse à la sainte avant de partir, il venait tenir cette promesse.
Ben oui, malgré qu'il avait rien bu de toute la soirée d'hier pour être sûr de pas s'endormir au mauvais moment et aussi pour être encore en mesure d'aider damoiselle Hilde à porter son barda sans tituber, la sainte lui en avait pas voulu, elle l'avait pas puni et elle les avait bien protégé tous les deux, même si c'était surtout damoiselle Hilde qui était importante.
Du coup, le Matibert s'était promis de dépenser quelques piécettes et de venir y cramer un cierge, une fois n'étant point coutume comme on dit.

Alors voilà, le Matibert prit un cierge et déposa ses sous dans le tronc comme c'était écrit dessus. Mais là bordel du sans-nom !... pas de chapelle dédiée à Sainte-Boulasse dans cette église ! Oh ben bon Dieu, c'est rudement curieux ça, d'habitude, y en a toujours !
Matibert regarde bien tout autour mais non, que dalle ! Pas plus de Sainte-Boulasse que d'écus dans sa poche.
Alors du coup, il examina bien la tronche des autres saints qui étaient là, tout bien blanc ou gris dans leurs statues, et finalement, il en trouva un qui lui paru avoir une bonne tête de gars sympa. Saint-Thomas qu'il s'appelait, ça sonnait pas trop con comme nom.
Il alluma son cierge à un autre et il le confia donc à ce Saint-Thomas et puis, il fit semblant de prier mais en réalité, il chuchotait au saint qu'il fallait pas déconner, que le cierge c'était pour Sainte-Boulasse et que quand il la verrait, il aurait intérêt à lui filer sinon, ça se saurait en haut lieu, là où que ça craint pour les saints.

Là-dessus, le Matibert il fit encore un petit tour de la casbah pour visiter et aussi pour repérer les bancs les moins pourris où qu'il pourrait dormir un jour peut-être, s'il flottait par exemple au dehors. C'était bien cossu et le Matibert se dit qu'ils avaient bien fait de venir par là, c'était mieux qu'au-dessus.

Valpot

Valpot dit à Omere :

je vous écoute mon fils, parlez sans peur et sans crainte et confiez vos péchés à Dieu qui n'est qu'amour et miséricorde !!!

Valpot ferma les yeux et écouta ....
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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Augusta

Augusta, la bonne du père Valpot après avoir passé un coup de balai dans la sacristie, se dirigea vers la porte de l'église, d'une main une affiche et de l'autre quelques outils.....

Elle fixa une affiche sur la porte de l'église :

Citation:

Le curé Valpot sera en retraite spirituelle chez les soeurs du Couvent
des Oiseaux du 2 au 23 Août, qu'on se le dise .....

Puis Augusta retourna à ses affaires ....

Omere

Omere ,sur l'invitation de Valpot ,se dirigea vers le confessionnal.
Omere s'agenouilla.
Le curé lui demanda de réciter le confitéor.

Je confesse à dieu tout puissants à tous les saints
et à vous aussi ,mes amis ,parce que j'ai beaucoup pêché
en pensée ,en parole ,par actions.je supplie tous les saints
et vous mes amis de prier le créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon ,l'absolution et la rémission
de tous nos pêchés.

Omere ,tête baissée,attendait que Valpot l'absout de ses pêchés.

Valpot

Valpot écouta Omere et comprit l'importance de son affirmation, il lui demanda de se diriger vers le confessionnal....

Ils entrèrent, le curé s'assit, Omere se mit à genoux et Valpot lui demanda de réciter le confitéor :
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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Valpot

(là ce n'est pas le presbytère mais la sacristie !!!)

Valpot venait de se défaire de son aube et de son étole et allait quitter la sacristie quand il entendit frapper à la porte .....

Il ouvrit la porte et reconnut Omere.....

Oui, Omere, que voulez-vous mon fils ?
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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Omere

(Oui,c'est vrai.Je suis confus.

Valpot ouvrit la porte.

Oui, Omere, que voulez-vous mon fils ?

Mon père ,je viens à vous pour m'ôter d'un fardeau.Vous n'êtes pas savoir qu'Amélina avait disparue.Je l'ai retrouvée aux mains de Taillefer.Il l'a frappée et tentée de lui faire subir les pires outrages.
Je l'ai tué.Je ne sais que faire pour la paix de mon âme.

Omere

Omere revint à l'église pour s'entretenir avec Valpot.
Il sauta de sa jument et sans même l'attachée pénétra dans l'édifice.
Il traversa la nef et parvint dans le choeur de l'église.
Il frappa à la porte du presbytère.

Mon père,mon père,êtes vous là?

Il attendit patiemment que le curé lui ouvre.

Omere

La messe était terminée.Les fidèles sortaient en file indienne,bien disciplinés.
Omere aida Amélina a se lever et la soutint pour sortir.
Arrivé près de Valpot,Omere lui chuchota:

Je dois m'entretenir avec vous pour une affaire de la plus haute importance.J'accompagne Amélina à notre demeure et je reviens

Omere ,une fois sur le parvis,prit Amélina dans ses bras et la porta pour lui éviter de marcher.

Amelina

Je me laissais porter par mon aimé, la tête au creux de son cou, j'en pouvais plus.
Il me tardait d'être couchée, certes les plantes d'Eol m'avait déjà fait du bien et j'étais en bonne voie mais j'étais quand même loin de la guérison totale.
Heureusement Omère et Eol prenaient soin de moi, qu'aurais-je fait sans eux.
Je souris au curé et je me laissais conduire jusqu'au moulin.

Valpot

A la fin de la messe, Valpot se tint vers la porte de l'église pour souhaiter une bonne journée à ses paroissiennes et ses paroissiens....
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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Amelina

Je priais comme je pus.

Par Dieu, Aristote et Christos, (toux étouffée)
à toi, Dieu tout-puissant,
dans (toux étouffée) l´unité de l'Amour,
tout honneur et toute gloire,
pour les (toux étouffée) siècles des siècles,
Amen !!!

Je m'avançais et reçus les offrandes de notre bon curé.
Il me tardait de regagner mon lit.

Omere

Omere soutenait Amélina.
Il l'accompagna pour les offrandes.
Il fallait qu'il voit le curé rapidement ,mais il devait recondire sa belle au moulin pour qu'elle se repose.
Omere revint à sa place en priant et attendit que les fidèles quittent l'église.

--Ermelne

Ermelne pria également avec tout le monde

Par Dieu, Aristote et Christos,
à toi, Dieu tout-puissant,
dans l´unité de l'Amour,
tout honneur et toute gloire,
pour les siècles des siècles,
Amen !!!

Elle se leva en douceur et alla également en file indienne récupérer les offrandes du curé, contente d'aller à la messe tous les mercredis et les dimanches.
Elle sourit à Amélina gentiment ayant pitié d'elle et se dit qu'elle devait absolument passer la voir.
Elle quitta l'église pour aller se changer avant d'aller voir Amélina.

Valpot

Valpot bénit le pain :

Puis bénit le vin :

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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Omere

Omere avait pris place à l'église à côté d'Amélina.
Elle était bien pâle et toussait souvent.
Omere la soutenait,tant elle était faible.
Elle avait insisté pour assister à l'office et rien ne put l'en empêcher,même pas les conseils de son aimé.
La messe n'en finissait pas et Omere sentait la fière de son amour augmenter.
Il était inquiet et la regardait souvent.
De plus,il devait s'entretenir avec le curé pour une affaire importante.
Mais tout d'abord,il raccompagnerait sa douce à la maison.
Il ne voulait pas qu'elle s'évanouisse au milieu de la nef.
Quand il fallut réciter le Crédo,Omere se leva soutenant sa douce.
Il le récita en entier,preuve qu'il n'avait rien perdu de sa foi.

Amelina

Il me tardait de voir la fin de la messe arriver, j'avais dû mal à tenir.
Je me sentais si faible et ma toux me gênait tellement.
Je priais du mieux que je pus, souriant au Père Valpot que j'aimais beaucoup et à tout ceux présent.
J'aimais venir prier en cette belle église.
Je m'y sentais si bien en tant normal.
Et puis on avait un curé d'exception qui nous montrait sans relâche le bon chemin à suivre.
Les textes qu'il nous lisait invitait à la réflexion et c'était hautement important.
Je regardais de temps en temps Ermelne qui semblait être absorbée par ses prières.

--Ermelne

Ermelne était à l'heure à la messe, elle s'installa et attendit le début de l'office.
Elle regarda les gens arriver au fur et à mesure, les personnes habituelles et fut étonnée de voir dans quel état était Amélina.
Elle tenait à peine debout et toussait fréquemment que faisait elle là ?
Et surtout que lui était-il arrivée ?
Elle se rappela le jeune homme qui lui avait fait la commission comme quoi Amélina avait besoin de lui parler.
Et bizarrement lorsqu'elle croisa son regard il en disait bien long.
Elle voulut passer la voir de suite mais une fois le linge étendu elle entendit les cloches et dut se rendre à la messe séance tenante, se promettant d'aller voir Amélina ensuite.
Au final, elle était à l'église sur sa chaise et fort mal en point.
Il se passait des choses pas très réjouissante en ville ces temps-ci.
Il fallait absolument qu'elle sache de quoi il en retournait.
Pour l'heure, il fallait prier.......

Valpot

Après l'homélie, Valpot invita l'assemblée à se lever pour proclamer le Crédo de l'église Aristotélicienne :

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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Amelina

La toux m'empêchant de tout réciter je ne pus qu'accompagner Valpot que pour la dernière phrase

Dieu notre Père, toi qui (toux étouffée) donnes le pain et le vin en nourriture pour apaiser toute faim (toux étouffée) et toute misère, écoute les prières de ton peuple qui attend tout de toi.
Nous te le (toux étouffée) demandons par Christos et Aristote qui vivent et règnent avec toi dans l'unité de ton (toux étouffée) esprit, maintenant et pour les siècles (toux étouffée) des siècles.
Amen !!!

Ses paroles avaient toujours du sens et je me sentais de plus en plus à même à aimer Aristote et Christos plus que je ne l'aurais cru auparavant.
Je voulais rester sur le droit chemin au mieux, même si je n'en restais pas moins humaine.

Valpot

La messe continuait .....

Valpot s'approcha de l'ambon et commença l'homélie :

Mes bien chères soeurs, mes bien chers frères, la messe de ce jour nous annonce une excellente nouvelle : la flamme du glaive n’est plus là pour garder l’entrée du paradis solaire, le chemin vers la vraie vie est libre.
« La flamme du glaive ne garde plus l’entrée de la porte du paradis solaire : elle a été merveilleusement éteinte par le bois de la Croix et le don de la vie de Christos et d'Aristote.
L’aiguillon de la mort et le triomphe de la lune sont ruinés. Tu te tiens là, mon Dieu, et tu clames à ceux qui sont prisonniers de la mort : Entrez de nouveau au Paradis solaire».

L’entrée du Paradis solaire est de nouveau libre, personne ne nous l’interdit. L’arbre de vie est de nouveau accessible et je peux même vous le montrer tout de suite.
Nous pouvons sur le champ faire un petit tour en plein milieu du paradis solaire. Il est là l’arbre de vie, au milieu de nous : c’est la Croix de Christos que nous avons devant nous ici !!!

Quand vous vous tenez devant la représentation de la Croix de Christos, sachez, chers frères et sœurs, que vous êtes en plein milieu du paradis solaire, vous êtes juste devant l’Arbre qui donne la vraie Vie.
Quand vous contemplez la Croix de Christos, vou êtes au milieu du Paradis de Dieu.
Quand vous voyez la Croix, vous contemplez l’Amour de Dieu qui a été donné par le sacrifice de Christos pour vous. Votre Vie est suspendue sur le bois de la Croix : c’est Christos qui s’est donné pour vous.
Tant que vous êtes attachés à cet Arbre, tant que vous vous en nourrissez, vous ne mourrez pas : Christos et Aristote ont donné leur vie pour vous et sont devenus vos protecteurs.
La nourriture et la boisson que vous allez prendre dans un instant couleront dans vos veines et vous sauveront de la mort et de la décomposition.

Venez, chers amis, embrassez la représentation de la Croix de Christos, revenez au Paradis solaire, accourez vers l’Arbre de Vie et goûtez à ses fruits : ils vous seront servis tout à l’heure par cette action de grâce à Dieu.

Amen !!!
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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Amelina

Malgré mon état pitoyable et ma toux que j'étouffais d'un fichu je tenais à être là.
J'écoutais mon curé avec attention.
Trop longtemps que je n'étais pas venue et pour cause....
Mon visage tuméfié, mes plaies à l'âme, je n'étais pas en bonne santé non plus, ce qui me valut une mine de déterrée.
J''étais assise dans cette église pour prier, pour comprendre la méchanceté des hommes.
Je fus accompagnée de mon aimé et croisais le regard d'Ermelne qui se trouvait là à quelques chaises de moi.
Il me fallait lui parler, j'en aurait bien le temps.
Tenant difficilement je fis des efforts désespérés pour suivre la messe jusqu'au bout.
Mais n'était ce pas ça non plus la puissance de la foi....

Valpot

Après l'homélie, Valpot s'assit un instant dans le fauteuil à gauche de l'autel, fatigue, instant de méditation, quoi qu'il en soit, au bout d'un instant, le curé se releva et prit la parole pour la prière universelle :

Dieu qui ne demeure pas indifférent devant la foule affamée. Dans les situations impossibles, nous osons nous tourner vers toi et attendons tout de toi.

Dieu de l’impossible, écoute-nous.

– Pour notre Église qui cherche à combler les attentes de ses contemporains; afin qu’elle soit Bonne Nouvelle au cœur du monde, prions.

– Pour les personnes qui vivent dans des pays où la guerre et l’agitation politique briment toute liberté; afin qu’elles continuent d’espérer une paix durable, prions.

– Pour les personnes atteintes de maladie incurable; afin qu’elles trouvent dans leur foi le courage d’affronter la souffrances, prions.

– Pour les personnes de notre communauté qui désespèrent; afin qu’elles trouvent dans le Dieu de l’impossible une source neuve de persévérance, prions.

Dieu notre Père, toi qui donnes le pain et le vin en nourriture pour apaiser toute faim et toute misère, écoute les prières de ton peuple qui attend tout de toi.
Nous te le demandons par Christos et Aristote qui vivent et règnent avec toi dans l'unité de ton esprit, maintenant et pour les siècles des siècles.

Amen !!!
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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

--Donnola

Donnola adorait les églises, il y faisait bon, il y avait toujours des fleurs et puis surtout elle pouvait prier pour toutes ses amies et comparses.
Mais il lui suffit d'un instant pour s'apercevoir et bien que l'église était occupée !
Elle regarda autour d'elle, pris place. Oui c'était une fort jolie église et bien entretenue surtout. Elle resta un peu et repartit, allez il faut aller travailler, l'après midi ne fait que commencer et on l'attendait, le tout en toute discrétion.

Eoliance

--Ermelne

Première fois qu'elle mettait les pieds dans une église et surement pas la dernière.
Curieusement elle s'y sentait bien, protégée et aimée même.
Elle pria avec tout le monde et écouta avec attention les écrits du curé.
Bien sûr elle ne comprit pas tout mais surement l'essentiel.

Valpot

Citation:

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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Valpot

Eoliance

Omere

Valpot

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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

--Ermelne

Valpot

«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Nans

Eoliance

Valpot

La messe allait commencer dans le village de Tonnerre, Valpot fit sonner les cloches :

(cliquer sur l'image)

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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Manon_lescaut

Amelina

Valpot

Valpot bénit le pain :

Puis bénit le vin :

Valpot félicita Greatremy pour sa nomination et conversa avec lui quelques instants, d'autres administrés voulant également le féliciter ...
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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Eoliance

Greatremy

Great gromela dans sa barbe

a genoux, a genoux, il en a de bonne, le curé! j'me suis fendu de mon costume du dimanche, l'est propre comme un sou neuf, et il va me faire m'agenouiller, alors que je suis pas persuadé que le sol ait croisé un balai depuis des semaines.....

il obtempera neanmoins, glissant subrepticement un mouchoir en dessous. Il avait pas envie qu'Eol lui parle du pays en rentrant...

Et donc, apres avoir repeté la priere de Valpot, non sans retenir un sourire en coin à certains passages - "insufle la sagesse", il avait particulierement apprécié, lui qui en avait deja a ne plus savoir qu'en faire ! - , il tendit donc sa main et la posa sur le livre des vertus comme il lui avait été demandé.

à la premiere question, oui je le jure!
et a la seconde aussi d'ailleurs !

Il jeta un coup d'oeil derriere lui, et fit un clin d'oeil a Nans. lui aussi avait juré de laisser a la maison sa sarbacane, et il avait semble t il tenu promesse.

Valpot

Valpot termina la bénédiction du nouveau maire en disant :

Que Dieu finisse d'accomplir en vous ce qu'il a déjà commençé et moi en ma qualité de curé de cette paroisse, je vous bénis :

Au nom du Très-Haut, d'Aristote et de Christos, amen !!!

Il traça symboliquement sur le nouveau maire le signe de la croix et lui dit :

Vous pouvez vous relever à présent.

Le maire s'accomplit très dignement, s'inclina devant l'autel et Valpot lui proposa de s'asseoir près de l'autel à la place d'honneur...
la messe continua avec le partage du pain et du vin...
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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Amelina

J'étais toute sage, au premier rang et je répétais le "je sais pas quoi" que notre bon curé disait, comme il avait demandé.

Seigneur tout puissant,
Que la pensée d'Aristote, ton prophète,
insuffle la sagesse chez le nouveau Bourgmestre,
Que l'amour de Christos, ton disciple,
introduise la charité dans sa politique,
Que la voie du Curé, ton serviteur,
éclaire le bourgmestre dans son labeur,
Que l'opinion des fidèles, tes brebis,
Influe sur ce qu'il fait et ce qu'il dit,

Ô vénéré Aristote,
Fait en sorte que cet homme politique soit conforme à ton optique,
Fait comprendre au Bourgmestre, l'importance de la messe,
Que les rachats automatiques ne soient plus apocalyptiques,
Que la taverne municipale, soit l'éden idéal,
Que notre résidence principale, soit un paradis fiscal,
Que le message de la mairie, surtout ne soit jamais impie,
Que le salaire minimum, suffise à nourrir son homme,
Que pouvoirs spirituels et temporels s'allient dans un projet mutuel.

Amen

J'avais bien envie de rire aux propos que je venais de réciter comme une ânesse, il était vraiment super notre curé, il n'oubliait rien, avait l'oeil partout et surtout les oreilles.
Plus je le côtoyais, plus je l'aimais bien.

Valpot

Valpot fit mine de ne pas entendre les propos quelque peu déplacés enfin juste un tout petit peu de messire Greatremy en espérant que personne n'avait entendu vu la distance entre le choeur et le premier rang.....

Le curé dit alors :

Messire Greatremy, avancez-vous et agenouillez-vous.

Greatremy s'exécuta immédiatement et Valpot posant ses mains sur sa tête dit :

Prions ensemble :

Seigneur tout puissant,
Que la pensée d'Aristote, ton prophète,
insuffle la sagesse chez le nouveau Bourgmestre,
Que l'amour de Christos, ton disciple,
introduise la charité dans sa politique,
Que la voie du Curé, ton serviteur,
éclaire le bourgmestre dans son labeur,
Que l'opinion des fidèles, tes brebis,
Influe sur ce qu'il fait et ce qu'il dit,

Ô vénéré Aristote,
Fait en sorte que cet homme politique soit conforme à ton optique,
Fait comprendre au Bourgmestre, l'importance de la messe,
Que les rachats automatiques ne soient plus apocalyptiques,
Que la taverne municipale, soit l'éden idéal,
Que notre résidence principale, soit un paradis fiscal,
Que le message de la mairie, surtout ne soit jamais impie,
Que le salaire minimum, suffise à nourrir son homme,
Que pouvoirs spirituels et temporels s'allient dans un projet mutuel.

Amen

Puis, le curé demanda à Greatremy :

Messire Greatremy, en votre qualité de bourgmestre de la cité de Tonnerre :

1°) Jurez-vous de travailler à la prospérité de cette cité ?
2°) Jurez-vous de respecter les enseignements de l’Eglise aristotélicienne durant votre mandat ?

Posez votre main droite sur le Livre des Vertus et dites "je le jure" !!!
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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Greatremy

Aïe, le moment redouté !Valpot l'avait appelé à le rejoindre... Il avait fait son sermon, mais Great aurait été bien naif s'il avait cru que le curé s'en serait tenu là. pourtant, une benediction intégrée, comme ça, en passant, ça aurait evité que le maire fraichement élu ressorte des rangs... mais ça aurait été trop facile !

entretemps, Eol, Nans et amelina etaient venus le rejoindre, c'etait une ceremonie en comité restreint, et c'etait tout aussi bien.

Great serra la main de sa douce, regarda son fils qui l'observait comme si son père etait une friandise, et s'approcha de Valpot

vi vi, c'est moi, je suis là ! c'est bon, j'suis béni? on va boire un gorgeon au Logan, maintenant?....

Amelina

Vu le regard que me lança le curé, je n'osais plus du tout la ramener.
Je restais sagement assise sur mon banc à l'écouter.
Quand je vis arriver Great et s'asseoir non loin de moi je lui souris.
Il allait recevoir la bénédiction du curé pour sa nomination et ça devait être une fierté.
Cela dit nous aussi on l'attendais pour bénir le cochon archi-cuit.

Eoliance

Nans tirait sa mére par le bras....

Déééépéééééééssse toiiii mamaaaaan !!!
z'entennnds les clooooossses !!!
viiiite Papaaaaa y va être bééééniiiiit !!!
Zeeeeee veuuut voiiir comment que c'est !!!!!

Eole marchait le plus vite qu'elle pouvait, pour sur qu'elle non plus ne voulait pas rater cela !
Ils arrivèrent à l'église et Nans de toute sa force ouvrit la porte qui alla taper contre le montant faisant un autant de boucan qu'un coup de boulet !

Bien !!! pour la discretion fallait pas lui en demander , il était bien trop préssé que à peine Eole avait trempé sa main pour se signer à l'eau bénite, lui avait déjà traversé la nef centrale et tirait la chemise de son pére.
Sa petite voix résonnant dans l'église

Papaaaa , paapaaa, ça y est on est là !!!

Il lui fit un sourire et alla s'assoir à la première rangée ne voulant rien rater.
Eole la plus discrête qu'elle pu s'avança, en saluant les fidèles présent et fit une sourire en sourcillant quand elle passa devant Amelina qui lui rendit son sourire aussi.
Elle alla s'assoir juste derrière son fiston au pire, elle pourrait lui tirailler un peu l'oreille, si il faisait l'andouille.
Mais là, il semblait que le petit garçon en était pas à faire des droleries.
Il se tenait droit comme un I , et Eole sourit intérieurement, car elle le sentait dans une certaine fierté et un contentement de voir que Son Pére allait recevoir la bénédiction pour son Mandat de Maire.
Bénédiction qui semblait être chère à Valpot car il en avait fait autant avec Alan .
Elle écouta alors Valpot et sourit tendrement à son homme qui devait surement avoir bien faim, car il était partis en plein repas et que le repas n'avait pas été cloturer par son morceau de fromage et le gâteau qu'elle avait cuit attendrait l'heure du gouter....
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L' Évolution c'est la Révolution sans en avoir l' R !!

Valpot

Valpot, après le bref épisode de dame Amélina qui se mettait à déballer sa vie privée au su et au vu de toutes et de tous en plaine messe,
il n'allait d'ailleurs pas tarder à lui en toucher un mot.....vit ariver en trombe sieur Greatremy qui, de toute évidence avait oublié que ce matin là, il était attendu
à la messe afin de recevoir la bénédiction des mains du curé pour sa nomination en qualité de représentant du peuple ....

Valpot, lecture terminée, fit signe à Greatremy d'avancer et de se placer au premier rang, à côté de dame Amélina, qui pour l'instant s'était un peu calmée....

Valpot dit :

Reprenons donc !!!

Le moment de la prière universelle était arrivé ....

Valpot, debout derrière l'autel, les mains levées dit :

Nous allons prier aujourd'hui :

Pour les nécessités de l’Église universelle, le Pape, les Évêques et toutes les catégories de fidèles, pour les missions, l’unité, les vocations, la liberté religieuse...

Pour les affaires publiques et le salut du monde, la paix, la justice sociale, l’ordre et le bien-être matériel...

Pour ceux qui souffrent - pauvreté, maladie, persécution, exil, prison ; pour les absents, les agonisants, ceux qui sont accablés par le travail...

Pour la communauté locale, c’est à dire pour tous les événements et éléments qui concerne la vie commune : baptême, mariage, pour ses défunts en général et tous ses membres vivants...

Amen !!!

Puis le curé enchaîna :

Ce dimanche est un peu particulier, mes très chères soeurs et mes très chers frères, habitantes et habitants de Tonnerre et c'est pourquoi,
je souhaiterai que sieur Greatremy vienne auprès de moi !!!

Valpot appelait Greatremy auprès de lui mais pourquoi ? c'est alors que Valpot s'expliqua auprès de l'assemblée réunie en ce lieu et en cette heure :

Si j'appelle sieur Greatremy à venir me rejoindre à l'autel c'est qu'aujourd'hui va avoir lieu, pour la seconde fois, la bénédiction de notre
nouveau maire, celui sur qui repose la lourde responsabilité d'administrer et de gérer les affaires de notre cité, ici en la ville de Tonnerre...

Valpot attendit que Greatremy veuille bien monter vers l'autel....
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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Greatremy

bon sang, la benediction !!!!

Great se tapa le front, devant Eol et nans qui en sursauta sur sa chaise. Ils etaient attablés devant le repas dominical, et Great s'appretait enfin a se delecter d'un bon steak saignant, apres une 1ere journee de maire plutot chargée...

Eol, mon coeur, y'a le curé qui voulait benir mon mandat, j'ai totalement oublié, avec toutes ces histoires de mairie. je file a l'eglise, rejoignez moi si vous pouvez !!!

et Great de sauter de sa chaise, d'enfiler son costume du dimanche qui servirait bien aussi de costume de maire, et de detaler vers l'eglise le plus rapidement qu'il pouvait. Evidement, le ventre vide qui criait famine.... Great crut meme entendre le steak eclater d'un rire narquois !

il deboula sur le parvis de l'edifice, et poussa la porte d'un coup de main rageur. a priori, le curé ne devait pas etre loin.

Amelina

Alors que j'étais attentive aux paroles de notre curé Valpot il me vint aux narines une odeur immonde.
Pire qu'un pet de cheval et pourtant croyez moi que ça vous débouche les sinus en clin d'oeil.
Je regardais notre bon curé suspicieuse, je me demandais ce qu'il avait bien pu manger la veille pour avoir une effluve aussi malodorante.
Je me frottais le nez discrètement tant l'odeur m'incommodait.
Cependant mon attention fut attiré par un bruit venant de derrière et je vis le fils d'Eol partir en marchant de façon bizarre.
Je compris très vite de quoi il en retournait et du coup, je souris à Eol en reprenant place, face à mon curé.
Du coup je m'en voulais un peu d'avoir soupçonné cet homme dont les voies sont impénétrables.
Je sais c'est un peu tiré par les cheveux, mais c'était tentant.
Du coup je lui fis mon plus beau sourire, comme s'il était au courant de ce que je pouvais bien penser... quelle drôle d'idée.....n'est ce pas.....

Eoliance

Valpot continait la messe, et ça durait....ça durait....La lecture du livre était remplit d'une richesse spirituelle emmenant sur à faire de l'écho en chacun , mais cela fut renforcer par un sermon .
Eole écoutait, mais à ses côtés Nans soupirait tellement qu'il aurait pu de sa place éteindre tout les cierges de l'église!
Eole lui sourit et passa une main dans son dos pour lui emmener un peu de calme et du regard elle lui fit comprendre que c'était bientôt finit et qu'après la communion, la messe serait finit.
Mais ce n'était pas sans compter la question d'Amelina en vers Valpot et Eole se dit que la réponse allait rallongé le temps et que Nans en serait encore à devoir attendre.

Eole attendait , mais Nans d'un coup lui secoua le bras et avec son petit doigt lui fit signe de se baisser vers lui, il semblait vouloir quelque chose.
A sa manière de se tortiller et dans son regard suppliant , Eole cru bien deviner de quoi il s'agissait.
Elle s'approcha de lui et perçu une effluve qui n'avait rien de sainteté et elle lui fit même les gros yeux.
Il l'a tira vers elle et en tenant sa respiration , elle pu entendre la confidence de son fiston.

Mamaaaaan , zeeee veuuux faiiiire cacaaaa, z'aiiiiiis crrrrop enviiie maman, zzzzze doiiis aller dehors , tee plait !!

C'était bien ça !!
Eole avait vu juste !! et surtout elle avait le nez à voir le visage angoissé de son petit Garçon.
Un dilemme se posait à elle^^! Tiendrait- il le coup jusqu'à la fin de la messe, et pouvait elle prendre le risque qu'il attende.
Evidement, il était bien plus sage, de lui dire de sortir discrétement et de se rendre aux lattrines du Logan qui était équipé de tout le necessaire sanitaire et que surtout elle tenait propre.
Mais alors qu'elle lui expliquait de sortir discretement pour qu'il se rende au Logan, il lui fit signe non de la tête et Eole le regarda à nouveau.

Noon, mamaaaan , Zeeee pourrais pas marrrcéé zusque là bas, zeeee vais derrrière l'église , où y a papa des fois qui fait pipi.
Zeeeee prendrais des feuilles de vignes de la treille !!
Mamaaaan diiiiiis ouiii, viiiite z'eeeeen peux plus !!!

Eole lui donna vite l'autorisation et elle vit Nans partir les fesses serrées vers la sortie, ouvrir la lourde porte et de toute ses forces la tirer et s'en allant en courant.
Elle soupira de soulagement mais pensa à son petit garçon en train de se soulager derrière l'église pendant que Valpot finissait sa messe et devait répondre à Amelina.
Décidement la prochaine fois qu'elle viendrait à la messe, elle viellerait à prendre toute les dispositions avant pour Nans.
Faut dire qu'au matin, il n'avait pas délaissé son petit déjeuner et avait mangé comme un ogre!....

Elle se ressaisit et ne suivant plus trop , lança un AMEN , au terme du sermon de Valpot et attendait la réponse qu'il allait faire à son amie tavernière.
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Amelina

Citation:

C'est Dieu qui nous parle à travers ces textes. A nous de l'écouter....

Pour l'écouter je l'écoutais, ben, j'imaginais pas que ça soit aussi fastidieux comme leçon.
On l'arrêtait plus notre bon curé, sûr qu'il en savait des choses sur la religion.
Première chose que je retenus c'est le nom des deux euhhhhhhh Saints je suppose Aristote et Christos, c'est eux que nous prions et c'est à eux qu'on demande de nous pardonner nos péchés, enfin nos erreurs de parcours disons.

L'adécie, ça commençait bien je savais pas ce que c'était je levais mon doigt sans trop savoir si j'avais le droit ou non de le déranger dans sa messe.

Mon Père c'est quoi l'adécie ?

Je l'écoutais attentive à nouveau, les yeux horrifiés par son récit je ne pus garder le silence

Mais n'est ce pas encore le cas Mon Père ?
La loi du plus fort, la violence etc...

La suite de son discours ne parlait que de péchés et du coup je finis par le prendre pour moi au vu de ma relation avec Omère pourtant je n'avais pas l'impression d'avoir fait quoi que soit de mal mais il me fallait en avoir le coeur net et comme j'étais franche et directe je ne tournai pas autour du pot.

Mon Père, vous nous avez parlé de péché mais comment savoir si ce que l'on fait est bien ou mal.
Par exemple Omère et moi restons sage, nous ne forniquons pas car on est pas libre de le faire.
Cependant nous nous embrassons et nous nous caressons et nous y prenons plaisir, est ce un péché de donner du plaisir à l'autre sans outrage ?

Valpot

Puis vint le temps de l'homélie :

Mes bien chères soeurs, mes bien chers frères, nous voyons à travers cette lecture que le péché est le plus grand mal qui puisse jamais nous arriver dans ce monde.
Une sainte nous dit que le bon Dieu lui ayant fait voir une âme en état de péché mortel, elle en fut si effrayée qu'elle souffrirait plutôt tout ce que jamais l'enfer pourrait inventer de tourments que d'en commettre un seul.
Un saint s'étonnait qu'une personne qui avait commis un péché pût rire une fois dans sa vie.
Oui, tous les saints n'ont rien craint en ce monde que le péché.
Ah ! si Dieu, nous faisait voir combien le péché lui déplait et les maux qui le suivent, nous choisirions mille fois la mort plutôt que d'en commettre un seul.
O mon Dieu, que l'homme est ingrat de n'être pas encore content de tout ce que Dieu a souffert et souffre pour nous ! Mais, ô éternité, que tu seras longue pour venger l'outrage que le péché a fait à un Dieu si bon, si patient et si charitable !
Jusqu'à quand, vivrons-nous en aveugles ? jusqu'à quand tiendrons-nous notre Dieu pour responsable de notre malheur ?
Non, n'attendons pas la mort où tous nos efforts, nos larmes et notre repentir ne nous serviront de rien.
Ouvrons les yeux, reconnaissons nos égarements, pleurons nos crimes commis, livrons-nous à la pénitence, profitons de tout ce que le bon Dieu a mis à notre disposition ; venons pleurer nos péchés passés et cessons de pécher ; perdons tout plutôt que de recommettre le moindre péché et ne cessons de pleurer tant que Dieu ne nous dira pas que c'est assez.
Allons au pied de la croix pour y mêler au moins nos larmes avec celles de Christos : écoutons un instant les réprouvés qui pleurent, qui crient, qui hurlent et qui demandent miséricorde sans pouvoir l'obtenir.
Mais pour nous, nous le pouvons encore, il nous appelle, ce Dieu d'amour, il vient au-devant de nous pour nous dire qu'il nous aime.
Ah ! ne perdons jamais de vue ce qu'est le péché, les maux qu'il nous prépare pour l'autre vie, les biens qu'il nous fait perdre pour l'éternité. Nous voulons tous le ciel ; mais jamais le péché ne pourra entrer dans le séjour de délices.
Oui, tout nous invite à quitter le péché ; Christos du haut de sa croix nous conjure de ne pas faire que les mérites de sa mort soient perdus pour nous ; les anges et les saints nous crient du haut du ciel combien est grand le bonheur qui nous est préparé, si nous évitons le péché.
Les réprouvés, eux, nous disent d'être sages à leurs dépens, de ne pas les imiter, de ne pas venir dans ces lieux où les ont renfermés toute la puissance et la colère d'un Dieu.
Ah ! encore un instant, et nous ne serons plus de ce monde, encore quelques minutes et nous serons du nombre ou des saints ou des réprouvés.
Tenons-nous bien sur nos gardes, puisque le moment de notre départ nous est inconnu.
Heureux et mille fois heureux qui tiendra son âme toujours prête à paraître devant son Dieu.
C'est tout le bonheur que je vous souhaite.
Amen !!!
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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Valpot

Faisant le signe de la croix, Valpot donna alors l'absolution des pèchés :

Que Dieu vous montre sa miséricorde ! Dieu dans sa très grande bonté a réconcilié le monde avec lui et il a envoyé Aristote et Christos pour la rémission des péchés ;
par le ministère de l’Église, qu’il vous donne le pardon et la paix ! Et moi, au nom de Dieu, d'Aristote et de Christos, je vous pardonne tous vos péchés.

Amen !!!

Valpot s'approcha de l'ambon et dit :

Mes bien chères soeurs et mes bien chers frères, même si les textes lus à chaque messe peuvent nous sembler parfois compliqués,
il est important de rester attentif. C'est Dieu qui nous parle à travers ces textes. A nous de l'écouter....

Valpot fit la lecture à voix haute :

Livre de la Pré-Histoire
Chapitre IV - « Les péchés »

1 Les humains avaient découvert l’acédie. Ils avaient dédaigné l’amour de Dieu pour lui préférer les choses matérielles qu’Il avait créées. Ils avaient pris goût à une part du divin, en oubliant qu’il fallait aimer l’ensemble.
Oane n’était plus là pour les guider, lui qui avait été le seul à comprendre ce qu’était l’amour du Très Haut. Maintenant seuls, privés de leur guide, les humains ne savaient plus différencier la vertu de l’erreur.

2 Certains se mirent alors à manger plus que la faim ne le leur demandait, y prenant un plaisir qui ne faisait que s’amplifier. Le goût sucré des fruits, la chaleur de la viande et l’ivresse de l’alcool prirent le pas sur les plaisirs simples de la vie.
Il n’y avait plus la moindre place dans leurs plaisirs pour la douce senteur des fleurs, ni pour la beauté des paysages. Ils en arrivèrent à un tel point que même les si nombreux fruits de leur labeur ne suffisaient plus à combler leurs envies.

3 C’est alors que la gourmandise brisa les liens qui unissaient les hommes et les femmes. Chacun gardait pour soi les fruits de son propre labeur et refusait de les partager. Le fort produisait plus, mangeait plus, buvait plus, et devenait plus fort encore.
Le faible produisait moins, mangeait moins, buvait moins, et s’affaiblissait. La communauté des hommes et des femmes se divisait à cause de leur goût immodéré des choses matérielles, qui les conduisit à l’avarice.

4 Alors, l’homme et la femme se firent orgueilleux. Le fort se mit à mépriser le faible, qui ne pouvait pas se nourrir autant qu’il le souhaitait. Comme la Créature Sans Nom, ils pensaient maintenant que le rôle des forts était de dominer les faibles.
Celle-ci vit donc que l’heure de sa revanche était venue. Elle se mit dans l’ombre et s’approcha alors de ceux qui étaient ainsi méprisés, car ils n’avaient plus assez pour se nourrir.
Elle leur demanda: “Pourquoi vous laissez-vous faire ainsi, pourquoi ne pas renverser les rôles?”

5 Et le faible se mit à envier le fort. Le fort, satisfait de sa situation, ne voyait pas le faible se demander pourquoi il était moins bien loti que lui. La Créature Sans Nom exultait de joie, car elle sentait l’heure de sa gloire arriver.
Elle murmura à l’oreille du faible et attisa son envie. La colère gronda dans le coeur du faible, qui se révoltait intérieurement contre cette injustice. Elle lui demanda pourquoi il liait ce sentiment dans son esprit et ne le laissait-il pas s’exprimer?

6 Alors, l’homme et la femme frappèrent leurs frères et leurs soeurs. Prenant couteau et hache en main, chacun frappa l’autre en une tempête de violence et de destruction.
Ils venait d’inventer la guerre, qui atteignit son paroxysme lorsque chacun se mit à brûler la maison et à dévaster les champs de l’autre.
La Créature Sans Nom vint à nouveau près de ceux qui l’écoutaient et leur dit que la violence et la haine leur permettraient dorénavant de dominer leur prochain.

7 L’homme prit alors la femme et la femme prit l’homme. Le fort abusa du faible et le faible subit le fort. Tous s’unirent en une orgie bestiale de stupre et de violence.
Leurs corps mêlés reflétaient les flammes des maisons qui brûlaient. La nourriture était dévorée, la boisson engloutie. Les paroles suaves encourageaient les gestes indécents.
Une véritable orgie de débauche avait lieu. Et de l’amour de Dieu il ne fut plus question.

Spyosu

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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Eoliance

Valpot arriva et prit place derrière l'autel et salua les fidèles présent.
Nans sommeillait toujours contre Eole et quand Valpot commença la messe, il se reveilla en s'étirant et se souleva un peu pour voir qui parlait.

Eole mit son doigt sur ses lévres pour lui faire comprendre de ne pas parler fort et elle répéta avec l'assemblée le je confesse à Dieu.

Amelina était là et elle lui rendit son sourire. Elle était contente que la jeune femme est rejoint l'église et elle savait qu'elle avait commencé les démarches pour son baptéme.
Elle était arrivée depuis maintenant à Tonnerre, y avait prit Terre et oeuvrait avec toute son énergie aussi pour la vie au village.
Elle avait rencontré Omére et le jeune couple faisait plaisir à voir. Omére avait retrouvé son sourire et il était devenu actif à nouveau.

La messe continuait et Eole le bras autour de son Petit Nans écoutait le sermon qui allait arrivé.....
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L' Évolution c'est la Révolution sans en avoir l' R !!

Amelina

Je comprenais pas tous les mots qu'il disait notre bon curé mais je fis de mon mieux pour répéter soucieuse de vouloir bien faire et devenir une bonne ....euh...ben je sais pas trop quoi au juste.
Le confitéor, c'est quoi cette bête là ?

Je confesse à Dieu, tout puissant, à tous les Saints et à vous aussi mes amis, parce que j'ai beaucoup pêché en pensée, en parole et en action.

Je voyais pas ce que la pêche avait avoir dans les pensées, les paroles et l'action.
Mais je répétais quand même.
Il fallait que je le lui demande...

Je supplie tous les Saints, et vous mes amis de prier le Créateur pour moi.

C'est quoi les Saints ? Et pourquoi demander à quelqu'un d'autre de prier pour moi, je dois savoir le faire toute seule, décidément la religion est compliquée...

Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos pêchés

Ouh la la l'absolution, la rémission, j'y comprenais rien du tout.
Je répétais comme un âne, mais j'y avais pas compris grand chose.
Seulement à la dernière phrase je sus qu'il n'était pas question de pêche mais de pêcher, il me semblait que c'était lorsqu'on avait fauté.

Je rougis en repensant aux caresses d'Omère.

Il était clair qu'on s'était refusé le contact charnelle car il n'était pas libre mais je me demandais si le fait de se caresser jusqu'au plaisir était aussi un crime...

Valpot

Valpot fit signe de à l'assemblée de se lever, et tournant au ciel ses paumes de mains avant de réciter le confitéor :

Reconnaissons, mes très chers amis, notre faiblesse, nos limites, nos pauvretés, nos défauts et demandons à Dieu de nous pardonner
pour tous nos manquements à sa parole Divine, pour la séparation que nous entretenons avec Lui à cause de nos faiblesses et disons
tous ensemble le Confitéor :

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Amelina

J'arrivais toute essoufflée à l'église, ça commençait bien, sûr que le curé serait pas content.
Les cloches avaient sonné depuis un moment déjà.
Je poussais la lourde porte et rentra dans l'église, rouge de confusion je souris à Eol et fit un clin d'oeil à son fils avant de prendre place devant comme Valpot me l'avait demandé.
Je ne savais pas trop quoi faire alors je tendis l'oreille pour faire comme Eol.
J'avais adoré le son des cloches que c'était beau.
Elles résonnaient encore dans ma tête comme une douce mélodie.
J'espère qu'elle sonne encore et encore, sans arrêt et sûr que dimanche je ne serais pas la dernière.

Valpot

L'enfant de choeur mit en place le ciboire, la patène, le lavabo et tout le reste et le curé décida qu'il était temps de commencer son office.
Une fois que les cloches eurent fini de sonner, Valpot, qui venait de saluer l'arrivée de dame Éoliance commença la messe en disant :

«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Valpot

La messe allait commencer dans le village de Tonnerre, Valpot fit sonner les cloches :

(cliquer sur l'image)

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Amelina

Je vis sa surprise sur son visage et je lui répondis de suite

Comment voulez vous que je sache ?
J'ai grandi toute seule dans les rues et je n'ai jamais eu l'occasion de m'attarder dans ce genre de lieu que je pensais exclusivement pour les plus aisés.
Je n'avais jamais posé la question à quiconque donc voilà, rien de bien étonnant.
Mais je suis prête à apprendre.
Ferez vous la messe de mercredi ?
Si oui, je serais là
Et quand vais je commencer à apprendre à lire et à écrire et où ??

J'avais vraiment besoin de ce curé, je savais qu'il allait m'apporter beaucoup faire de moi une femme meilleure.

Valpot

Valpot ne dit rien mais il avait de la compassion pour cette pauvre fille, une gueuse certes mais quelque chose en elle de fort, de noble finalement trahissait la condition dans laquelle elle se trouvait depuis sa naissance...

Vous êtes bien tombée ma fille, je crois effectivement que j'ai pas mal de choses à vous apprendre !!!
Oui, si vous êtes là, je commencerais ma messe demain, dès que vous entendrez les cloches sonner,
vous viendrez et prendrez place au premier rang et ne vous inquiètez pas pour les mauvaises langues
qui trouveraient à redire que vous soyez au premier rang, je m'occupe d'elles !!!

Valpot, très sérieusement, regardait Amélina en parlant et lui fit faire le tour de son église ...
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Amelina

Je lui souriais trop contente d'aller à ma toute première messe et devant en plus.
J'en étais terriblement fière et je lui souris.
Je le suivis dans l'église tout était si magnifique.

C'est un endroit paisible ou il fait bon se recueillir n'est ce pas ?
Réfléchir sur nos décisions à venir, je me trompe ?

Je m'arrêtais et lui dit, avant de sortir

Merci pour votre gentillesse mon Père.
Vous savez qu'Omère possède une taverne "Au Moulin des Amants", nous serons ravis de vous y recevoir.

Je m'inclinais avec respect

A demain sans faute mon Père

Eoliance

La semaine était bien entamée et déjà on était mercredi.
Le mercredi , il y avait toujours un office et aprés avoir prit une bonne douche , Eole toute fraiche et pimpante se dirigeait vers l'église suivit de prés par Petit Nans qui comme à son habitude racontait encore et encore.

Eole souriait de l'entendre, jamais à court de questions, de remarques et de petites perles qui l'a faisait sourire. Nans était toujours si plein de vie, de naturel et toujours dans ses yeux, elle voyait la pétillance qu'il avait hérité de son Pére.

Décidément Eole était une femme comblée, elle était toujours aussi amoureuse de Son Great et leur petit Nans leur apportait chaque jour, cette part de bonheur dans leur maison.

Arrivée devant la porte, Eole lui arrangea le col de sa petite chemise et tout deux entrèrent dans l'édifice.
Eole souleva Nans afin qu'il mouille ses doigts avec l'eau bénite et il se signa à sa manière en cloturant son geste par un: ainsi soit il !

Puis, ils allérent s'installer dans une rangée, attendant que l'office commence.
Il faisait chaud et en cette fin d'après midi , Nans une fois assis eut les premiers signes de la fatigue et tout en regardant les voutes silencieusement, elle le sentit s'appuyer contre elle .
Il mit son pousse dans sa bouche et le sucotta tout en souriant des yeux à sa maman.
Eole lui sourit et caressa son visage , le prit contre elle et ferma les yeux profitant de ce moment pour souffler un peu et pria dans son intimité.

D'autres fidèles allaient surement arriver.....
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Amelina

Je lui souris et m'approchai

En effet, vous pouvez m'aider.
Je comprends pas je suis allée à l'entrée de la cathédrale mais personne vient m'y accueillir.
Et puis avez vous vu l'évêque pour le divorce d'Omère ?
En ce qui concerne ce lieu magnifique je ne sais pas trop ce qu'on y fait mais c'est magnifique.
Tout ce que vous pourrez m'apprendre sera reçu avec plaisir.

Valpot

Valpot écouta Amélina :

Citation:

Je comprends pas je suis allée à l'entrée de la cathédrale mais personne vient m'y accueillir.
Et puis avez vous vu l'évêque pour le divorce d'Omère ?

Valpot répondit :

Non, non, je n'ai pas pu encore le rencontrer, il me semble qu'il n'est revenu, il n'y a que peu de temps d'un voyage !!!

Amélina avait également demandé :

Citation:

En ce qui concerne ce lieu magnifique je ne sais pas trop ce qu'on y fait mais c'est magnifique.
Tout ce que vous pourrez m'apprendre sera reçu avec plaisir.

Valpot lui fit cette réponse :

Vous ne savez pas ce qu'est ce lieu ??? d'où venez-vous mon enfant, de quelle planète ? Ce lieu s'appelle une église
mais vous devriez savoir ce qu'est une église, comment cela se fait-il que vous ne connaissiez pas la maison de Dieu,
celui qui vous reçoit ici est votre Dieu, il est le maître de ces lieux !!!

Valpot regarda Amélina fort intrigué ...
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Valpot

Valpot sortit de la sacristie, fit une inclination devant l'autel, le contourna et descendit les marches du choeur et avança dans le transept... Il aperçu dame Amélina qui venait d'entrer dans l'église...

Il se dirigea vers elle et la salua :

Bien le bonjour dame Amélina, quel plaisir de vous voir en ces murs, je suppose que c'est la première fois que vous entrez ici !!!
si je puis faire quelque chose pour vous, ça sera avec joie !!!

Valpot regarda Amélina, la fixant et lui souriant...
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Amelina

J'avais bien vu l'église du village mais j'étais loin d'imaginer de pouvoir y entrer.
Pensant qu'elle n'était faite que pour les gens aisés et fortunés.
Moi je n'étais rien, ni lettrée, ni ayant la moindre connaissance pour tout ce qui touchait à la religion.
Cependant la visite de notre bon curé Valpot, dans la taverne d'Omère, m'avait parlé d'un certain Arismote et Archristos ou un truc dans le genre.
On priait pour eux je crois mais j'en suis pas sûre.
Il m'avait parlé aussi de me confesser, mais je ne savais même pas ce que ça voulait dire.
Bref je m'avançais vers ce bel édifice, dieu que c'était immense.
Je montais les quelques marches et poussais la lourde porte.
Elle grinça un peu et je pénétrais dans l'église.
Je restais scotchée, c'était magnifique les vitres dessinées étaient superbes.
Les bancs alignés et le machin ou le Lustucru devait dire sa messe, splendide.
Je m'approchais et regardais les statues bizarre au drôle de tronche.

C'est ça Arismote et Archristos, ben sont pas terrible.

Voilà que je parlais toute seule, il me tardait d'entendre les cloches tous les dimanches et les mercredis.
Sur que je serais là.....

Valpot

Valpot termina la bénédiction du nouveau maire en disant :

Que Dieu finisse d'accomplir en vous ce qu'il a déjà commençé et moi en ma qualité de curé de cette paroisse, je vous bénis :

Au nom du Très-Haut, d'Aristote et de Christos, amen !!!

Vous pouvez vous relever à présent.

Alan s'accomplit très dignement, s'inclina devant l'autel et Valpot lui proposa de s'asseoir près de l'autel à la place d'honneur...
la messe continua avec le partage du pain et du vin...
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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Alan_parker

Alan se releva donc, sourit à Valpot et s'installa près de l'autel pour suivre la messe.
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Camille.p

Camille regarda la scène toute émue.
Lorsque qu'Alan regagna sa plaçe, elle lui prit la main, lui fit un clin d'oeil
en souriant.
Puis , vint le partage du vin et du pain.
Intérieurement, Camille se mit en prière.

Valpot

Valpot bénit le pain :

Puis bénit le vin :

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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Eoliance

Eole suivait l'office et fut surprise de ce que demanda Valpot à Alan.
Il lui demander de Jurer dans la maison du Très Haut de travailler à la prospérité de cette cité et de respecter les enseignements de l’Eglise aristotélicienne durant son mandat .

Cela devait il en passer par un agenouement .....?
Alan depuis qu'il avait prit place lors de son premier mandant voilà plus d'un an avait pu montrer une loyauté sans faille vis à vis de la ville et au delà.
Il était bien une personne qui respectait les enseignements de l'église et ce, il le faisait dans sa vie propre et toujours en fidélité dans ses mandats...

Alan prit cependant la pose et sous les mains de Valpot, il s'exécuta à répondre et jura qu'il ferait.....comme si il ne faisait pas depuis longtemps....

Eole écouta la suite de l'office et le cérémonial et sourit de voir le Parrain et le Fillot.....
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L' Évolution c'est la Révolution sans en avoir l' R !!

Alan_parker

Alan sourit au curé de Tonnerre et s'exécuta et s'agenouilla devant lui.

Puis il pria en même temps.

Citation:

Seigneur tout puissant,
Que la pensée d'Aristote, ton prophète,
insuffle la sagesse chez le nouveau Bourgmestre,
Que l'amour de Christos, ton disciple,
introduise la charité dans sa politique,
Que la voie du Curé, ton serviteur,
éclaire le bourgmestre dans son labeur,
Que l'opinion des fidèles, tes brebis,
Influe sur ce qu'il fait et ce qu'il dit,

Ô vénéré Aristote,
Fait en sorte que cet homme politique soit conforme à ton optique,
Fait comprendre au Bourgmestre, l'importance de la messe,
Que les rachats automatiques ne soient plus apocalyptiques,
Que la taverne municipale, soit l'éden idéal,
Que notre résidence principale, soit un paradis fiscal,
Que le message de la mairie, surtout ne soit jamais impie,
Que le salaire minimum, suffise à nourrir son homme,
Que pouvoirs spirituels et temporels s'allient dans un projet mutuel.

Amen

A la fin de la prière le père Valpot lui dit,

Citation:

Alan, en votre qualité de bourgmestre de la cité de Tonnerre :

1°) Jurez-vous de travailler à la prospérité de cette cité ?
2°) Jurez-vous de respecter les enseignements de l’Eglise aristotélicienne durant votre mandat ?

Et Alan répondit très sincèrement,

Oui mon père je le jure !!!!
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Alan_parker

Alan écoutait Le père Valpot et fut tout étonné quand il entendit prononcer son nom.

Il regarda autour de lui et pointant son index sur sa poitrine fixant le curé le regard interrogateur.

Citation:

Si j'appelle sieur Alan Parker à venir me rejoindre à l'autel c'est qu'aujourd'hui va avoir lieu, pour la première fois depuis très très longtemps,
la bénédiction de notre nouveau maire, celui sur qui repose la lourde responsabilité d'administrer et de gérer les affaires de notre cité, ici en la ville de Tonnerre...

Il semblait en effet que Valpot veuille le faire venir à lui.

Il dérangea quelques fidèles se trouvant à côté de lui et se dirigea un peu gêné vers l'autel ou l'attendait son filleul l'air très heureux de son coup.

Alan s'approcha de son filleul et lui dit discrètement.

Ah et bien si j'avais su que tu m'aurais fait monter près de l'autel j'aurais mis mes braies du dimanche.

Alan sourit à Valpot et attendit bien sagement la suite.
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Valpot

Valpot, aux paroles de son parrain, émit un sourire du coin des lèvres mais la circonstance l'éxigeant, il garda son sérieux et dit :

Alan, avancez-vous et agenouillez-vous.

Alan s'exécuta immédiatement et Valpot posant ses mains sur la tête d'Alan dit :

Prions ensemble :

Citation:

Puis, le curé demanda à Alan :

Alan, en votre qualité de bourgmestre de la cité de Tonnerre :

1°) Jurez-vous de travailler à la prospérité de cette cité ?
2°) Jurez-vous de respecter les enseignements de l’Eglise aristotélicienne durant votre mandat ?
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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Valpot

Ce dimanche est un peu particulier, mes très chères soeurs et mes très chers frères, habitantes et habitants de Tonnerre et c'est pourquoi,
je souhaiterai que sieur Alan Parker vienne auprès de moi !!!

Valpot appelait Alan auprès de lui mais pourquoi ? c'est alors que Valpot s'expliqua auprès de l'assemblée réunie en ce lieu et en cette heure :

Si j'appelle sieur Alan Parker à venir me rejoindre à l'autel c'est qu'aujourd'hui va avoir lieu, pour la première fois depuis très très longtemps,
la bénédiction de notre nouveau maire, celui sur qui repose la lourde responsabilité d'administrer et de gérer les affaires de notre cité, ici en la ville de Tonnerre...

Valpot attendit qu'Alan veuille bien monter vers l'autel....
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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Eoliance

Après le chant, Valpot fit lecture du grand livre et elle écouta dire la parole de la Sainte Ecriture et dans ce qu'en expliqua un peu plus Valpot lui parla encore et dans ce qu'il disait elle se sentait relié.
Ce que les mots disaient signifiait plus que les explications elles mêmes, car l'important était la résonnance qu'ils faisaient en chacun et en soi....
Le reste n'était que le bruit d'une raison intentionnelle que d'être perçue plus...mais il en était le rôle du guide spirituel en la Sainte Eglise que d'ouvrir les fidèles présent à plus d'entendement.
Eole se laissait porter par la parole, la laissant s'incarner en elle et se diffuser comme un filet de lumière....
Quand Valpot prononca en dernière parole une prière pour clore l'homélie elle se joint à cette prière

Citation:

Mon Dieu,
toi qui m'as donné la vie pour gagner le Paradis Solaire,
qui me donnes ton aide à chaque instant
et qui me vois et me contemples avec amour,
je t'offre ce que je suis en train de faire,
en m'efforçant de le faire le mieux possible
avant tout pour toi.
Amen

Il était de ces moments de grande paix .........et elle rajouta dans le silence d'elle même un merci à ce qu'elle vivait......
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L' Évolution c'est la Révolution sans en avoir l' R !!

Valpot

Citation:

Livre de l’Éclipse
Chapitre VII - « Le paradis »

1 Les sept anges se tenaient face à moi. Ils arboraient un grand sourire plein de gentillesse que venait souligner leur regard plein de tendresse. Pour la première fois depuis que j’avais laissé mon chien seul dans le champ, je me détendis et m’emplis de la sérénité qu’ils dégageaient. Ils m’aidèrent à me lever et Michel, le plus robuste, me fit monter sur son dos. Je rougis à l’idée de chevaucher un Archange comme un cheval. Mais ils rirent tous, voyant la gêne s’afficher sur mon visage. Ces rires n’étaient pas moqueurs, mais pleins d’amitié.

2 Alors, sept grandes paires d’ailes magnifiques s’étendirent. Ils s’approchèrent du bord et se laissèrent tomber. Je hurlai de terreur, mais mon cri s’étouffa lorsque les Archanges redressèrent leur vol et s’envolèrent vers la soleil. Je pus voir sous moi l’ensemble de la lune et me promis intérieurement, si l’occasion m’en était donnée, de toujours vivre dans la vertu, suivant les préceptes d’Aristote et de Christos, afin de ne jamais plus retourner dans un endroit aussi sordide. Galadrielle me lança un sourire complice et me dit: “C’est bien. Tu as pris une judicieuse décision. Puissent les autres vivants faire la même.”

3 Je me demandai comment elle avait pu connaître aussi bien le fond de mes pensées. Mais mon esprit fut bien vite plutôt intéressé par le spectacle qui s’offrait à moi. Nous venions de quitter la lune et nous volions dans l’espace qui la sépare du soleil. Les étoiles s’offraient à mon regard comme autant de spectacles magiques. Je pouvais même discerner de nombreux autres astres dont je ne connaissais pas l’existence, ne pouvant être vus depuis le monde. Mais l’essentiel de ma vision était occupé par ce soleil immense, brûlant, que je n’avais jamais vu d’aussi près. Je me sentais comme une mouche face à une vache: minuscule.

4 Nous nous approchâmes si près de l’astre divin que des flammes de plusieurs lieues de long nous frôlèrent. Je me demandai si je n’allais pas partager avec les sept Archanges une bien funeste fin. Mais Michel, sur lequel j’étais toujours juché, me dit: “N’aie crainte et regarde.”. Je vis alors les flammes qui couvraient le soleil s’ouvrir, pour laisser place à un magnifique spectacle. Sous cette couche brûlante se trouvait ce dont j’avais entendu parler depuis ma plus tendre enfance, sans jamais savoir ce en quoi cela consistait : le Paradis!

5 Nous atterrîmes dans un lieu magique. Tout était baigné d’une douce lumière. Où que je regardais, je ne trouvais pas la moindre obscurité. A perte de vue, il n’y avait ni habitation, ni la moindre construction. Ceux qui avaient faim se servaient sur les arbres fruitiers. Ceux qui appréciaient les plaisirs de la détente s’allongeaient dans l’herbe. Des enfants jouaient innocemment, riant et courant à travers les hautes herbes. Les sept Archanges me prévinrent qu’ils devaient me laisser, leur mission étant terminée. Je les remerciai grandement et leur dis au revoir.

6 Je décidai de visiter ces lieux enchanteurs. Tous ceux que je rencontrais me souhaitèrent la bienvenue en me souriant. Je leur rendais leur sourire et les remerciais. Tout respirait le bonheur, la bonté et la joie. Alors que je m’approchai d’une petite fontaine où l’eau semblait si claire que je ne résistais pas à l’envie de m’y désaltérer, je vis deux hommes discuter. Ils me remarquèrent et me firent signe de venir. J’eus alors en face de moi rien de moins qu’Aristote et Christos. Ils m’accueillirent avec la plus grande gentillesse. Ils me demandèrent si les lieux me plaisaient et si j’avais fait un bon voyage. J’étais si ému que je ne savais pas quoi répondre. Je bafouillai quelque vague parole, alors que j’essayai encore de réaliser qui se trouvait devant moi. C’est alors que j’entendis une voix.

Sypous

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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Eoliance

Passer discretement la porte de l'église, Eole s'avança doucement et s'installa sur un banc et s'unit à la prière commune.
Les yeux fermés, les mains jointes, elle récita doucement le credo.
Puis elle releva la tête et écouta les paroles de Valpot.
Les mots étaient justes et pleins d'intentionalité laissant la bonté du verbe venir prendre grâce en chacun et il invita à chanter.

Elle laissa lancer la première ritournelle et enchaina avec le choeur le Gloria....
Puis le silence se fut et Valpot continua l'office...
La paix en elle se faisait, elle se laissa envahir par les paroles du Père sur le Trés Haut......
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L' Évolution c'est la Révolution sans en avoir l' R !!

Camille.p

Camille était heureuse.Alan, avait pu se dégager de ses obligations
et, venait de la rejoindre à l'Eglise pour la messe.Camille jeta un oeil discrèt sur son époux et un instant lui prit la main et la serra.
Elle venait d'aperçevoir également Eole qui venait d'arriver discrètement et s'installer.Ainsi,les fidèles arrivaient petit à petit.
C'était important, car l'Eglise c'est toute la vie d'un village.

Isora

Isora se mit à chanter également, accompagnée de tous ici présents, ce si beau chant de louange, le Gloria.
Certains Tonnerrois étaient encore absents, elle se demandait s’ils seraient tous de nouveau réunis, elle en doutait fortement.
Un ou deux manquaient encore à l’appel mais Isora savait qu’ils étaient sur le chemin du retour, bientôt.
Elle reprit sa concentration et sourit à Camille son amie de toujours.

Alan_parker

Ah bon sang en retard...... toujours en retard,

Alan entra et se fit le plus discret possible et s'installa à côté de son épouse. Puis mine de rien se mit à chanter aussi juste qu'il pouvait.

Citation:

Gloireuh à Dieu dans le cieleuh ! Grande paix sur la terreuh !(bis)

Nous te louons, nous te bénissons, nous t'adorons !
Nous te glorifions, nous te rendons grâce pour ton immense gloireuh !

Seigneur Dieu, le Roi du ciel, le Père tout-puissant !
Seigneur Dieu, Agneau de Dieu, le Fils du Père !

Le seul Saint, le seul Seigneur, le seul Très-Haut !
Jésus Christ, avec l'Esprit dans la gloire du Pèreuhhhh !

Alan estimait s'en être pas trop mal sorti malgré tout et jeta un coup d'œil discret à son épouse qui regardait droit devant elle, concentrée sur la messe qu'elle était.

Alan soupira. Déplorant qu'il y avait bien peu de monde désormais dans notre église. Tant de gens partis.........
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Camille.p

Citation:

Maintenant chantons tous ensemble le « gloire à Dieu » pour remercier Dieu d'être présent parmi nous, en chacun de nous ...

Camille se mit à entonner le chant avec le reste de l'assemblée et son curé.

Gloire à Dieu dans le ciel ! Grande paix sur la terre !(bis)

1) Nous te louons, nous te bénissons, nous t'adorons !
Nous te glorifions, nous te rendons grâce pour ton immense gloire !

2) Seigneur Dieu, le Roi du ciel, le Père tout-puissant !
Seigneur Dieu, Agneau de Dieu, le Fils du Père !

3) Le seul Saint, le seul Seigneur, le seul Très-Haut !
Jésus Christ, avec l'Esprit dans la gloire du Père !

Aelith

"Demandons pardon à Dieu pour nos fautes."

Un fin sourire orna le visage de la Flamboyante. Au jeu du décompte, elle n'était même pas sure de gagner. Comment définir ce qui était péché, et ce qui ne l'était pas? Action, pensée? Envie? Besoin?

Calmement, d'une voix posée, elle récita le Confiteor avec toute la conviction dont elle était capable.

―Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en
action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Et un peu d'espoir, aussi.
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Valpot

Valpot pensait en cet instant que ce moment était le moment le plus favorable pour prendre conscience que nous avons, nous aussi, besoin de recevoir le pardon de Dieu. Nous mesurons la chance que chaque Aristotélicien a d'être invité par Dieu alors qu'il ne l'a peut-être pas mérité.

Il dit à voix haute et forte :

Que Dieu tout puissant nous prenne en grâce et nous bénisse, qu'il nous accorde son pardon et nous conduise vers le paradis Solaire.....Amen !!!
Maintenant chantons tous ensemble le « gloire à Dieu » pour remercier Dieu d'être présent parmi nous, en chacun de nous ...

Valpot et l'assemblée chantèrent le Gloria
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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Camille.p

Les cloches sonnaient pour avertir les fidèles.
Camille arriva et entra dans l'Eglise.Elle fit son signe de croix et
s'avança dans l'allée pour prendre sa place habituelle.
Après avoir dit bonjour à Isora, elle fit un signe de tête à Valpot.
Il n'y avait pas grand monde . Ou était dont passé les fidèles d'antan ?
Déjà Valpot entonnait le début de sa messe.
Camille récita le "Je confesse à Dieu".

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en
action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Valpot

La messe prit fin avec l'envoi .....

Valpot conclut par ces paroles :

Mes bien chères soeurs, mes bien chers frères, le mot « messe » vient de « mission ». Comme Dieu a envoyé ses disciples,
Aristote et Christos, nous aussi, nous sommes envoyés avec les autres Aristotéliciens pour annoncer la Bonne Nouvelle
de l'Amour de Dieu pour chacun de ses enfants !!!

Amen !!!

Allez dans la Paix et l'Amour de Dieu, amen !!!

La messe prit fin et Valpot sortit sur le parvis pour saluer les fidèles venus à la célébration.....
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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Eoliance

Après qu'ils eut pris leur petit déjeuner et fait leur toilette, Eole habilla son petit Nans et après avoir passé un petit gilet de laine, elle prit son panier pour se rendre en ville avec son petit garçon.
Great tout en courage était partis aux champs pour ces cochons et les faire manger. Les animaux donnaient du travail sans répit de repos.

Tout le long du chemin qui les menait à la ville, Nans gasouillait à sa maman, lui racontant comment toute la semaine il avait travaillé avec son papa et était tout fier de ce que ce dernier lui apprenait.
Une fois le marché fait, les volets de la taverne ouverts afin d'y acceuillir les personnes, Eole mit un petite pancarte où elle nota qu'elle serait de retour bientôt.

Suivit de petit Nans, ils se dirigèrent vers l'église.
L'office n'avait pas commencé et il régnait dans le saint lieu un silence qu'Eole aimait retrouver.
Elle se signa et posa un peu d'eau du benitier sur le front de Nans se signa aussi fierement content de connaitre lui aussi ce geste que tout fidèle faisait en entrant dans l'église.
Elle lui donna cinq écus et lui dit d'aller les mettre dans le tronc pour que le curé en fasse partage aux pauvres.
Nans lui sourit et s'exécuta et les écus un à un tombèrent dans la boite en faisant un bruit qui résonna fort. Cette dernière semblait peu pleine et Eole se pensa que le tronc devait surement être vidé en protection de peu scrupuleux qui pourraient y faire main basse...

Puis, elle alla vers le coin des cierges et Nans rejoignit sa maman et tout deux allumèrent chacun un cierge que le petit garçon installa avec les autres.

Eole caressa de sa main la nuque et les épaules de son petit Nans et silencieusement fit une prière dans toute son intimité.
Nans à sa manière en fit de même souhaitant santé, bonheur à ceux qu'il aimait et des beaux cochons gras pour Son Père.
Eole retenue un rire de l'entendre s'adresser au Trés Haut dans des demandes si terrienne, mais elle ne lui dit rien tant l'intention du petit garçon était pure de sens.
Après un instant sacré dans l'église Eole dit à son petit garçon qu'ils allaient reprendre le chemin de la maison pour y rejoindre Great .
Nans passa devant sa mère et prit le chemin de la sortie et avant de passer la porte se retourna vers l'autel et se signa à nouveau en pliant un genou et partie en courant sur le dehors tout guilleret .
Eole sourit les yeux et le coeur remplit d'amour et de tendresse en suivant son petit bout.
L'enfance lui allait si bien ............
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Aelith

Une messe.

Aelith n'avait pas assisté à une messe depuis son départ pour le Languedoc, plus d'un mois plus tôt. Deux mois sans doute. Elle avait perdu la notion du temps et le compte des jours, éloignée des terres bourguignonnes.

Une messe, donc. Elle avait appris qu'un curé était présent à Tonnerre, qu'il officiait régulièrement, et l'occasion était trop belle pour s'en priver. Elle entra donc dans l'église Saint Thomas, croisant Eoliance qui en sortait avec son garçon. D'un signe de tête et d'un sourire, elle les salua avant d'aller s'installer dans les bancs, silencieuse.

Prier n'avait jamais été son fort. Prier seule n'en était que plus compliqué. Aussi espérait-elle l'arrivée du prêtre, bientôt.

Elle aurait ainsi l'occasion de faire sa connaissance.
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Valpot

La messe allait commencer dans le village de Tonnerre, Valpot fit sonner les cloches :

(cliquer sur l'image)

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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Valpot

Le curé Valpot avait revêtu les habits liturgiques, tout habillé de blanc, il sortit au devant des fidèles, rayonnants de bonheur et monta à l'autel accompagné de l'enfant de chœur.

Il s'inclina devant la croix de Christos et la statue d'Aristote. Enfin il fit son signe de croix et adressa la parole à l'assemblée :

Au nom de Dieu, d'Aristote et de Christos, soyez les bienvenus !
C'est pour moi une joie immense de vous recevoir ici, afin que vous receviez des mains de l’Église Aristotélicienne, que vous connaissez si bien, le pain et le vin de l'amitié fraternelle.

Avant tout, demandons pardon à Dieu pour nos fautes, nos péchés, tout ce qui entrave notre marche vers Dieu :

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Isora

Isora arrivait, après avoir tourné et tourné dans le fameux labyrinthe d'Eole, elle avait la tête qui tournait légèrement.

Malgré tout elle arriva sans encombre en suivant le joli son des cloches de sa chère église de Tonnerre !!

Elle aperçut Valpot, élégamment vêtu tout de blanc !

Elle lui fit un léger signe de tête, il était parfaitement concentré comme toujours, Isora un peu moins.
A chaque fois qu'elle le voyait désormais un souvenir lui revenait en tête et le sourire lui venait comme par miracle !
Ah espiègle Isora !

Elle fit un signe de tête aux personnes déjà présentes également, et prit place comme d'habitude silencieusement derrière
tout le monde et attendit que la cérémonie débute, et murmura :
Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Camille.p

A ce moment là, Camille s'agenouilla et se mit à prier pour ses amis, ceux qu'elle amaient et qui se trouvait loin de Tonnerre.
Elle pensa à Fantou partit en voyage, mais aussi à Messire Assyr et son ami Matthys qui depuis quelques jours , se trouvaient tous deux à Dijon et pouvaient perdre la vie, dans la bataille qui s'engageait.Elle récita en elle-même :

Ne crains pas, car je t’ai racheté; je t’ai appelé par ton nom, tu es à Moi.
Si tu passes par les eaux, je serai avec toi; par les fleuves, ils ne te

submergeront pas. Si tu traverses le feu, tu ne t’y brûlera pas, et la flamme ne te consumera pas.

Suite à de telles promesses de ta part, de qui, de quoi pourrais-je avoir peur Seigneur ?
Tu es mon roc, ma lumière, mon chemin.
Seigneur, protège tous ceux que j'aime, et vient leur en aide dans les épreuves.Amen

Valpot

Valpot regarda l'assemblée et commença son homélie :

Ahhhh le doute, mes très chères soeurs, mes très chers frères, nombre de personnes qui vivent près de nous disent avoir de
bonnes raisons de ne pas croire en Dieu et nous, bien au contraire, nous affirmons qu'il y a tant de raisons de croire en Dieu.

Tellement de raisons de ne pas croire et pas assez de raisons de croire, et pourtant il y a quelque chose au fond de nous qui résiste,
quelque chose qui semble ne pas dépendre de nous, quelque chose ou quelqu’un qui nous dit que tu crois, une certitude profonde ;
c’est peut être ça la foi, d’abord un don de dieu, une grâce, que nous ne méritons pas spécialement et que nous ne maitrisons pas du tout.

Mais alors, vous me direz, est-ce que c’est normal de se poser tant de questions, sur la foi, sur l’Eglise ?
Tant de questions qui déstabilisent alors que tout un chacun aurait tellement besoin de certitude.

Alors, oui je l'affirme, oui c’est normal c’est même le contraire qui serait non seulement anormal mais dangereux, dangereux pour notre foi.
Il ne faut pas confondre le doute avec les difficultés et les questions.
Des difficultés, des questions nous en aurons toujours, c’est même la logique de l’intelligence de notre foi, c’est une sorte de signe de santé spirituelle.
Mais ces questions elles ne peuvent pas nous éloigner de dieu (ou alors un moment seulement), elles sont inhérente à notre foi qui est un véritable acte humain.
Croire, c’est pas faire une confiance aveugle à ce que nous dit l’Eglise, « houlà si je commence à réfléchir ça va me faire douter et je risque de perdre la foi » ;
ne vous inquiètez pas, on n’a jamais vu quelqu’un se servir droitement de son intelligence et perdre la foi.
Croire, bien sûr, c’est faire confiance à Dieu mais c’est aussi se servir de son intelligence et de sa volonté, chercher à comprendre, ne jamais s’arrêter,
aller plus avant dans la profondeur du cœur de Dieu, et il est insondable, de nouvelles questions en jailliront toujours et plus vous avancerez, plus vous aurez de questions.
C’est sûr, si vous voulez être tranquille, arrêtez tout de suite de croire ! Ne vous posez plus de questions; éventuellement vous pouvez continuer à venir à la messe,
comme une huitre, tranquille sur votre banc à écouter la messe, à laisser passer le temps, à laisser passer votre vie sans vous intéresser au mystère.

Oui mais ça répond pas complètement à votre question parce que vous, vous avez un peu peur quand même de perdre la foi.
Parce que finalement vous vous rendez bien compte de ce que la Foi a de beau.
Vous savez dans la vie des saints combien elle a produit de fruits magnifiques ; alors bien sûr vous n’êtes pas encore saint ou sainte mais à choisir entre la vie du païen du coin
et celle d’un saint ou d'une sainte, eh ben vous n'hésitez pas, c’est une vie pleine de foi que vous devez choisir immédiatement,
malgré les difficultés, malgré les obstacles, malgré les milles questions qui se posent encore.

Alors pour ne pas perdre la foi mais au contraire que votre foi grandisse, embellisse, se fortifie et devienne votre colonne vertébrale :

Nourrissez la, nourrissez la en allant à la source de la foi en lisant la parole de Dieu, le Livre des Vertus !!!

Nourrissez la en priant, en entretenant cette relation avec Dieu, en priant le seigneur d’augmenter votre foi et votre espérance.

Nourrissez la en cherchant les réponses à toutes ces questions que vous vous posez, cherchez les dans le trésor de l’Eglise, servez-vous de votre intelligence, ne restez pas inertes.

Nourrissez la en vivant de charité, en servant vos frères.

Nourrissez la en vous enracinant dans la foi de l’Eglise cette foi que Dieu a transmis à nos saints Aristote et Christos et tous les autres,
à ses successeurs et que notre saint Père, le pape Eugène V recueille aujourd’hui et ne cesse de nous délivrer par son enseignement.

Et vous verrez, lentement, vos doutes s’estomperont, vos questions ne vous inquiéterons plus, votre foi grandira et avec elle, son fruit le plus beau : la joie.

La joie de croire en Dieu,

Amen !!!
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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Fantou

Fantou écoutait le Père Valpot qui dans une grande envolée leur fit tout une longue omélie sur le doute, le doute qui nous faisait nous ouvrir et réfléchir.... Elle écoutait sa voix qui montait entre les voûtes de l'église vibrante de la foi qui l'animait, elle l'écoutait de toute son attention, elle ressentait en elle la charge de sa conviction qui la pénétrait, elle qui doutait parfois de son envie de vivre , de ses capacités, elle doutait de ses sentiments, des sentiments des autres, en être humain ordinaire qu'elle était... Est-ce parce qu'elle doutait que sa foi vacillait, il lui fallait encore lire et relire ce livre des vertus pour y puiser de la force...
Les paroles du Père avaient au fur et mesure prit de l'ampleur, il parlait, levait ses mains vers le ciel, quelle conviction !!!
L'assemblée des villageois se taisait tous écoutaient ces paroles de foi, un silence profond les enveloppait, ils avaient tous le visage tourné vers l'officiant, certains bouche bée, les hommes en oubliaient de prendre un air faraud ou goguenard comme ils le faisaient parfois en regardant le prêtre, non , ils écoutaient.....
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Camille.p

Camille se mit à réciter en même temps que Valpot.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en
action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Puis elle écouta, la très belle homèlie sur la Foi, ce saut dans l'irrationnel de leur prêtre.
Camille écoutait avec grande ferveur.Même si, parfois elle était sujette
à quelques bêtises.

Isora

Isora écouta les paroles de Valpot.
Décidemment leur cher Curé était de plus en plus comment dire, et bien de part son discours il leur donnait du courage et éloignait le doute, oui tout à fait !
Isora regarda autour d'elle, ah il manquait quelqu'un dans cette assemblée. Leur cher Assyr, Isora pensa à lui qu'il se rétablisse vite.
Elle aimait bien le regarder s'assoupir.....enfin non, soit disant que non jamais !

Valpot

Le moment de la prière universelle était arrivé ....

Valpot, debout derrière l'autel, les mains levées dit :

Nous allons prier aujourd'hui :

Pour les nécessités de l’Église universelle, le Pape, les Évêques et toutes les catégories de fidèles, pour les missions, l’unité, les vocations, la liberté religieuse...

Pour les affaires publiques et le salut du monde, la paix, la justice sociale, l’ordre et le bien-être matériel...

Pour ceux qui souffrent - pauvreté, maladie, persécution, exil, prison ; pour les absents, les agonisants, ceux qui sont accablés par le travail...

Pour la communauté locale, c’est à dire pour tous les événements et éléments qui concerne la vie commune : baptême, mariage, pour ses défunts en général et tous ses membres vivants...

Puis, Valpot consacra le pain et le vin en disant :

La célébration de la messe n’est pas simplement une intervention de Dieu mais aussi une action de l’homme
qui va à la rencontre de son créateur avec les fruits de la terre. Avec le pain et le vin, vous présentez à
Dieu le fruit de votre semaine, le fruit de votre travail, votre bonheur mais aussi votre tristesse.
La goutte d’eau versée dans le vin représente le mélange de Dieu et de l’homme....

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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Fantou

Fantou pleine de ferveur avait chanté avec l'assemblée, le chant qui faisait gloire à Dieu, elle n'avait point retenu sa voix sans dominer personne cependant pour rester à l'unisson.
Le texte sur le doute que lut Valpot était plein d'enseignement, elle savait que le doute était bon s'il faisait réfléchir, s'il faisait se poser des questions...
Car se poser une question c'était déjà avoir la réponse, il fallait juste accepter cette réponse... Ce n'était pas toujours facile, il fallait être objectif et souvent lâcher prise, et c'était bien difficile pour nous les humains.
En ce moment elle était perturbée dans sa vie personnelle, les doutes l'assaillaient de toutes parts, les solutions devaient être multiples elle avait donc choisi celle qui consistait à prendre du recul, c'est pour cela qu'elle allait partir quelques temps, elle avait compris que sa paix intérieure serait à ce prix.
Elle releva la tête et son regard parcourut l'assembée où elle vit quelques-un de ses amis, ils allaient lui manquer certes pourtant il était nécessaire, elle devait retrouver la paix de son esprit pour redevenir elle-même mais renforcée par les épreuves subies.
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Valpot

Valpot pensait que cet instant était le plus favorable pour prendre conscience que nous avons, nous aussi, besoin de recevoir le pardon de Dieu.
Il mesurait la chance que chaque Aristotélicien a d'être invité par Dieu alors qu'il ne l'a peut-être pas mérité.

Il dit à voix haute et forte :

Que Dieu tout puissant nous prenne en grâce et nous bénisse, qu'il nous accorde son pardon et nous conduise vers le paradis Solaire.....Amen !!!

Maintenant chantons tous ensemble le « gloire à Dieu » pour remercier Dieu d'être présent parmi nous, en chacun de nous :

Valpot et l'assemblée chantèrent :

(cliquer sur l'image)

Arriva le moment de la Liturgie de la Parole :

Valpot expliqua :

Même si les textes lus à chaque messe peuvent nous sembler parfois compliqués, il est important de rester attentif.
C'est Dieu qui nous parle à travers ces textes. A nous de l'écouter.

Valpot ouvrit le "Livre des Vertus" au "Chapitre IV" - « Le Doute » et lut :

Citation:

Livre de la Création
Chapitre IV - « Le Doute »

1 Le petit groupe décida de s’arrêter un moment. Ils s’installèrent sur une colline verdoyante, où poussaient de superbes fleurs que les abeilles venaient butiner. Une légère brise venait courber l’herbe. Les oiseaux chantaient. Les étoiles venaient éclairer les créatures pendant qu’elles posaient leurs sacs à terre et s’asseyaient en cercle. L’ambiance était maussade, car elles se posaient toutes la même question.

2 Toutes les espèces qu’elles avaient rencontrées était doté d’un talent particulier. Les vaches, créatures qui broutaient placidement l’herbe, avaient une nombreuse famille. Les moutons avaient une laine douce et volumineuse. Les ailes des oiseaux leur servaient à parcourir le monde en volant. Les chevaux, nobles et fougueux animaux, galopaient à la vitesse de l’éclair. Les poissons étaient les maîtres des vastes océans. Les cochons étaient puissants et farouches.

3 Même les végétaux étaient dotés de talents uniques. Les chênes étaient dotés d’une longévité qui n’avait rien à envier à leur taille. Le blé se multipliait à l’envi, couvrant de larges territoires. Le maïs avait ses épis, gorgés de vie. Les fruits avaient un délicieux goût sucré et les légumes des senteurs appétissantes. Et le petit groupe s’interrogeait. Mais pourquoi leur espèce n’avait-elle aucun talent particulier ?

4 Certes, les créatures du petit groupe avaient des mains, mais leur force n’égalait pas celle du cochon. Certes, elles avaient des jambes, mais elles ne les amenaient pas aussi loin que les oiseaux et pas aussi vite que les chevaux. Certes, elles pouvaient procréer, mais pas autant que les vaches ou le blé. Certes, certaines étaient barbues, mais c’était une bien piètre consolation comparé à la volumineuse laine des moutons.

5 Certes, elles étaient pleines de vie et de santé, mais bien moins que le maïs, les fruits et les légumes. Et elles n’osèrent même pas se comparer à la longévité et à la taille des chênes. Toutes ces créatures, animales comme végétales, avaient de sérieux arguments pour affirmer, tel qu’elles le faisaient, qu’elles étaient les préférées de Dieu. Leurs talents étaient uniques. Alors, le petit groupe essaya de se trouver un talent qui était propre à son espèce.

6 Son espèce se tenait debout. Mais quel avantage cela lui donnait ? "Aucun", répondirent de concert tous les membres du groupe. Leurs mains leur servaient à construire des outils, mais c’était pour compenser le manque de griffes ou d’autres organes. Ainsi, leur estomac était si faible qu’il leur fallait cuire la viande pour la manger. Et leurs yeux étaient si peu perçants, contrairement aux chats ou aux hiboux, qu’il leur fallait s’éclairer dans le noir. Leur fourrure était si peu épaisse qu’ils devaient s’abriter lorsque la pluie, la neige ou la grêle tombaient ou lorsque le vent soufflait trop fort.

7 Faisant ce sinistre constat, les créatures du petit groupe se mirent à pleurer. Ils étaient persuadés que leur espèce était le moins aimée de Dieu, qu’Il les méprisait, qu’ils étaient la lie de Sa création. Un silence pesant s’était installé, alors que tous se regardaient mutuellement, chacun cherchant dans les regards des autres une réponse à ses questions. Mais ces regards ne portaient aucune réponse. Ils étaient juste dégoulinants de larmes.

8 Mais l’un d’eux était resté à l’écart du groupe. Il regardait vers les étoiles. Tous les membres du groupe le négligeaient, le considérant comme un faible d’esprit. Il leur répondait souvent "Heureux les pauvres en esprit...", mais ne savait que rajouter à cette réplique. Pourtant, de tous, il était le seul à se demander ce que Dieu désirait, au lieu de se plaindre de son sort. Cet homme s’appelait Oane.

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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Isora

Isora se leva et murmura :
Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Isora pensa qu'en dehors de quelques bêtises faites avec ou sans ses amies...elle était toujours relativement sage. Ah la gourmandise aussi, elle l'oubliait souvent.

Fantou

Fantou avait entendu sonner les cloches de l'église, la sonnerie était celle qui annocçait une messe. Elle se hâta vers les l'eglise pour y assister...
Elle arriva Valpot avait commencé et de nombreux assistants étaient rassemblés, elle se glissa discrètement vers un bance et écouta l'office.
Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en
action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Quand il entama le confiteor elle le récita à mi-voix, elle voulait rester très concentrée.
Elle pensa à celui qui était absent depuis si longtemps et dont le retour à présent lui paraissait des plus incertain. Le retrait chez les moines, sa maladie qui durait, tout contribuait à prévoir une issue fatale. Aussi maittrait-elle plus de ferveur dans ses prières en suivant cette messe.
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Valpot

L'enfant de choeur mit en place le ciboire, la patène, le lavabo et tout le reste et le curé décida qu'il était temps de commencer son office. Une fois que les cloches eurent fini de sonner, Valpot, qui venait de saluer l'arrivée de dame Isora, de dame Camille et de sieur Great commença la messe en disant :

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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Isora

En cette période mouvementée, Isora avait besoin de se recueillir ici.
Elle pria fortement pour ses amis absents, se trouvant sur les routes.
Elle avait le coeur serré comme dans un étau.
Que le très haut les protège tous !
Isora resta un certain temps et rentra chez elle.

Valpot

La messe allait commencer dans le village de Tonnerre, Valpot fit sonner les cloches :

(cliquer sur l'image)

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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Greatremy

Great entendit les cloches de l'eglise tinter. ça faisait un p'tit moment qu'il n'y avait pas mis les pieds, il decida donc de s'y rendre.

il ecrivit un p'tit mot pour sa douce, et le laissa bien en evidence sur la table de la cuisine : "suis parti a la messe, rejoins moi la bas avec nans, je serai a coté du deuxieme pilier, a gauche de l'entree"

il sourit, et se rendit d'un bon pas à l'office.

pour une fois, il n'etait pas en retard, et put s'installer vers le pilier désiré. y'avait pu qu'a attendre le debut des hostilités.

Camille.p

Les cloches de l'Eglise, se mirent à sonner.
Signe que le curé était de retour après quelques jours de congés.
Camille marcha d'un pas rapide.Arrivée, elle se signa et alla se plaçer
à son endroit habituel.Elle aperçut Great et le petit Nans , à qui elle fit signe bonjour.
Alan, ne devait pas tarder à la rejoindre.

Isora

Mince ! Isora courait.
Elle espèrait ne pas être trop en retard.
Elle ouvrit, comme à son habitude, discrètement la lourde porte de sa chère église et après avoir fait un petit signe à valpot
et à ses amis Tonnerrois présents, elle fit une bise à son amie Camille et s'installa à sa place habituelle.

Matthys

Et c'est par un jeudi soir pluvieux que le Flamand fit son entrée dans l'église Saint-Thomas. Il y avait plusieurs semaines, il est vrai, qu'il n'avait pas mis les pieds dans cette église, ni dans aucune autre, d'ailleurs. Son voyage l'avait bien occupé quelques temps, mais n'excusait pas ses absences de la messe dominicale, avant et après le fameux voyage dont la récente prise de Tonnerre l'avait extirpée. Et que dire de celle-ci .. bien des choses ! .. et rien à la fois. De toute façon, à parler tout seul, on le prendrait sans doute pour un fou. Il se contenta alors de prendre place dans l'un des bancs de l'église et de fermer les yeux. Comme ça, tout simplement, à ne rien faire .. réfléchir peut-être. Non. Plutôt se laisser guider par ses pensées. Rêver, mais sans rêve, éveillé.

Ses amis. Les voyages. Son passé, son présent, son avenir. Son âme. Sa quête de paix. Auxerre. Tonnerre. Les honnêtes. Les hypocrites. Et bien sur .. La Flandre ! Sa famille. Son ancien commerce. Beaucoup de choses se tramaient dans son esprit. Pourtant, tous ces mots, toutes ces choses, toutes ces personnes n'avaient qu'une seule chose en commun .. ou plutôt une seule solution : voyage. Le voyage permet de se faire des amis, de vivre pleinement avec les anciens. Il permet de trouver une tranquillité certaine, de réfléchir paisiblement et à n'importe quoi. De fuir les hypocrites, constater qu'ils existent d'autres gens dont l'honnêteté est une valeur certaine. Et puis, éventuellement, il retournerait bien chez lui, un peu, quelques temps. Tâter le pouls.

Mais en attendant, que faire ? Il joignit ses mains et marmonna quelques prières : pour ses amis, pour sa famille et pour sa ville d'adoption qui lui a tant donné, mais qui souffre tant à présent.

Valpot

Valpot allait et venait, ce jour là, s'affairant à maintes petites choses dans son église..... lorsqu'il ressentit le besoin de s'arrêter un instant.....il s'assit sur un des bancs et lut Le Livre des Vertus.....

A la fin de sa lecture, il referma le livre, se mit à genoux sur le prie-Dieu et fit cette prière :

Mon Dieu, je cours toujours après quelque chose... Quand je m'arrête, à bout de souffle, il m'arrive de réfléchir.
En cet instant, je fais halte et c'est pour te dire MERCI! Oh! Je pourrais me contenter de te dire Merci pour tout, et tu comprendrais.
Mais je veux être plus explicite.

Je te dis MERCI ...
pour mon corps qui fonctionne à merveille,
pour ma langue si déliée,
pour mes jambes si alertes,
pour mes mains si dociles,
pour mes yeux ouverts à tout,
pour mes oreilles qui perçoivent tout,
pour mes narines qui décèlent tout,
pour mon coeur qui palpite à ce qui est beau,
pour mon âme qui vibre au bien,
pour mon intelligence qui cherche le vrai...
pour tout cela, je te dis MERCI.

Bien des fois j'ai crié vers toi parce que... je voulais mon corps plus beau, je voulais mon coeur plus grand, je voulais mon amour plus noble, je voulais mon intelligence plus lucide.
Aujourd'hui, je te dis MERCI et je me tais en songeant à tous ceux et celles de mon âge qui ont les facultés diminuées et dont l'usage est restreint.
Je pense à ceux et celles qui jamais...
n'entendront le gazouillis de l'oiseau,
ne verront le soleil se lever,
ne percevront le parfum d'une fleur,
ne pourront trouver le mot MERCI au bout de leurs lèvres,
ne pourront palper un objet,
ne pourront courir après un papillon.

Je n'ai rien fait de plus que l'autre pour jouir de tous mes sens et pourtant tu m'as fait gratuitement le don de toute la richesse que je suis.
Si toutes les personnes en forme dans le monde songeaient un brin à cela, il y aurait une course folle vers toi, Seigneur, pour te dire MERCI!
Pour ceux et celles qui ne prennent pas le temps de te le dire, je te dis MERCI pour les merveilles que nous sommes.

Le curé resta un long moment encore à prier puis s'en retourna à ses occupations.....
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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Alan_parker

En rentrant chez lui Alan devait passer devant l'église. Sans réfléchir et sans qu'il en ait vraiment décidé lui même il gravit les quelques marches et poussa la lourde porte. Le moindre grincement prenait des proportions énormes et résonnait longuement. A cette heure ci L'église était vide et silencieuse et le père Valpot ne devait pas être là non plus.

Il remonta l'allée centrale, s'agenouilla devant l'autel et se signa avant de prendre place sur un banc. Il se mit à genoux.

Seigneur ! faites que j'ai la force pour assumer la tâche qui m'attend et ce dès demain.
Que je ne faillisse pas, que je sois fort pour surmonter toutes les difficultés.
Je ne pourrais le faire tout seul, mais avec ma Camille et de tous les gens qui me soutiennent je sais que je peux y arriver.

Alan se signa une nouvelle fois et sortit aussi silencieusement qu'il était entré. Arrivé sur le parvis il inspira une grande bouffée d'air pur. Les oiseaux chantaient insouciant en cette fin d'après midi. Alan reprit le chemin de la maison, retrouver Camille et sa petite Rose.
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Ryxende_bodhran

rp en doublon avec "un petit bout d'homme" pour cohérence et suivi

besoin de parler !! besoin de hurler !!! besoin de ....... arffff !!

elle est retournée au campement , a dit bonne nuit à messire Louis et est entrée dans sa tente . oui, on lui a proposé de lui laisser une roulotte pour elle toute seule, mais elle a refusé !! la tente, c'est déjà bien . elle aurait tout aussi bien pu se retrouver à dormir dans un fossé alors hein ?! rien que le dessous de la roulotte ça lui convenait ,alors une tente, pour elle toute seule ..... le paradis quoi ?! elle s'est allongée sur sa couverture , puis s'est enroulée dedans . bon, jusque là, on comprend pas bien le pourquoi de son besoin, elle a l'air calme et détendue !!! mais que nenni !!!!! parce que les grands yeux transparents ne se ferment pas !! elle revoit des images , elle entend des mots !!! elle se retourne et ferme, résolument, les yeux . mais là pareil !! planque sa tête sous la couverture pour la rejeter 30 seconde plus tard . la reprend . la roule en boule. se retourne . gggrrrrrrr !!! ça la lâche pas !!! mais quoi ???? ben ça hein ?! pas à moi de vous l'dire ! c'est pas mon histoire , c'est la sienne !! tout ce que je sais, c'est qu'elle déborde tellement d'énergie, là tout de suite, qu'elle ne peut pas dormir !!!

elle a l'impression que ça fait 1 heure qu'elle tente désespérément de dormir sans y parvenir et honnêtement je n'ai vraiment aucune idée de combien de temps elle reste ainsi allongée à se tourner et se retourner ! par contre, ce que je sais, c'est qu'elle commence sérieusement à s’agacer toute seule . alors elle jette la couverture le plus loin possible d'elle ,ce qui lui fait passer l'ouverture du rabat pour atterrir dehors ! joli lancé s'il en est ! et elle se lève . elle ne peut pas rester coucher !! il faut qu'elle bouge !! si elle ne vide pas ce trop plein d'énergie elle va devenir folle !!

bon, première action, pas se faire choper pas la Capuche !! pas sur qu'il voit d'un bon œil qu'elle fiche le camp en pleine nuit . il pourrait plus surveiller les roulottes ! bon, logiquement , la nuit, il reste tout près des roulottes, donc si elle sort , il la repère tout de suite . une excuse valable, trouver une excuse valable ..... son cerveau est déjà en fusion alors des idées, elle en manque pas, bonnes ou mauvaises d'ailleurs . elle respire un grand coup , attrape sa gourde et sort, l'air très dégagé . limite qu'elle se surprend elle même . pas faire de bruit pour pas réveiller tout le monde . elle montre sa gourde au vielleur et lui indique le ruisseau juste à coté , derrière la tente . genre :" j'ai soif, j'vais juste remplir ma gourde et je reviens !" . et avec même, le ptit sourire d'excuse qui va avec , elle passe le long de sa tente , qui n'est pas vraiment la sienne d'ailleurs, et se dirige vers le ruisseau . un ptit coup d’œil par dessus son épaule et elle sourit . elle est hors de vue des roulottes . elle saute dans l'eau glacée et court à travers bois . elle se rend pas compte du bruit qu'elle a fait, elle, tout ce qu'elle veut c'est libérer son énergie !! alors elle court !!

la journée repasse dans sa tête !! tout y passe bon , on reconnaitra des arrêts sur image nombreux et précis . arrfff ... du coup , son énergie se renouvelle d'elle même !! alors , elle court plus vite ! elle est sortie du bois et ses pieds nus claquent dans les rues vides de monde . elle arrive sur la place de la mairie ... houplàààààà demi tour et vite !!!!!! si jamais on la voit ici en pleine nuit , cette fois, elle y coupe pas au ptit nom gentil comme "araignée" . alors nan nan nan ... on file ailleurs !!! parce que personne ne voudra croire juste à un besoin de vider de l'énergie !! ses cheveux volent et dansent dans son dos battant contre ses reins au rythme de sa course . que ce soit vigie ou veilleur ils ont intérêt à avoir de l'entrainement s'ils veulent la suivre là . parce qu'elle est svelte donc elle se faufile partout et ne ralentis pas ça course .

le claquement de ses pieds sonne différemment . elle est sur des pavés . elle lève les yeux et voit l'édifice religieux, imposant, devant elle . sa course se ralentit . sa tête se lève haut pour voir le clocher se découpant contre un ciel clair d'une lune lumineuse . des souvenirs affluent . les nonnes ..... durant 16 ans elles l'ont élevé , lui ont appris à lire, à écrire , à compter. avec force coup de trique . son dos en est zébré à vie . n'était elle pas bonne élève ? n'était elle pas appliquée ? jamais assez !! les mauvaises actions imaginaires qu'elle devait avouer sous peine de recevoir une correction. correction qu'elle recevait quand même pour la faute avouée . les nuits à pas dormir parce qu'elles se relayaient pour la faire prier en chemise, à genoux sur les dalles ou allongée . grelottant de froid , pleurant, suppliant qu'on la laisse partir . et les coups qui pleuvaient encore et encore . le dégout pour cette religion qui c'était insinué, petit à petit, en elle . à 16 ans , on lui avait donné le choix, devenir comme elle ou partir . comme elle se souvient de ce jour là ! mélange de liberté, de peur, et de douleur . elle voulait fuir cet endroit mais elle fut battue avant de lui ouvrir la porte et jeté dehors en loque . loque humaine ressemblant plus à un monstre qu'à une jeune fille . le visage tuméfié, le corps couvert ecchymoses et de plaies . elle avait survécu !!! elle est figée devant ce monstre minéral lui renvoyant à la figure son passé .

du coup, passé et présent de conjuguent pour la faire trembler . elle sait où elle peut aller , où elle va aller . elle s'approche du grand portail en serrant les poings . les portes ne sont jamais fermées , c'est la tradition ! elle pousse un battant qui grince lugubrement en s'entre baillant . le son percute les colonnes, rebondit sur les voutes , pour exploser dans le chœur . le bruit de ses pas semble multiplié pas 10 . elle cherche des yeux dans la pénombre . des rayons de lune viennent éclabousser les vitraux pour colorer un peu la place . elle avance le long de la paroi , ne touchant pas les murs. et trouve , enfin la porte qu'elle cherche . elle s'y engouffre et grimpe les escaliers . les muscles de ses jambes commencent à fatigué , mais elle ne s'arrête pas . elle grimpe, grimpe, encore, toujours plus haut ! pour arriver à une trappe qu'elle pousse le plus fort possible , la rabattant avec fracas sur le sol fait de planches poussiéreuses . elle se hisse . les énormes cloches de bronze, gardiennes des lieux, sont la regarder et lui reprocher sa présence ! elle s'en moque ! elle se moque des racontars des gens ! elle se moque de tout ! elle est là, au milieu de ces géantes métalliques . elle parait frêle et minuscule . elle penche la tête en arrière et hurle à plein poumon !! elle hurle sa colère, son dégout,sa joie ! elle hurle son passé , elle hurle son présent !

le cri baisse d'intensité lentement avec ses poumons vides . elle tombe assise et en larme sur les planches crasseuses . et de cette pluie salée son énergie s'en va . les larmes coulent longtemps et finissent par la laisser épuisée . le petit matin éclaire lentement le ciel lorsqu'elle redescend enfin . laissant la trappe et la porte grande ouverte . s'appuyant sur les murs des maisons dans les rues , sur les troncs des arbres dans le bois . la lumière du jour s'intensifie alors qu'elle entre dans sa tente , s'écroulant sur le sol exténuée . elle en a même oubliée sa couverture dehors . le sommeil s'abat sur elle comme une masse .
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Valpot

Le curé Valpot distribua la communion et la messe prit fin....

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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Valpot

Chaque soir après la messe, le père Valpot restait dans son église, à défaut d'y avoir passé la journée, car celà lui arrivait bien des fois pour prier à l'intention de ses paroissiens car tous n'étaient pas des enfants de choeur !!!

Il récita donc l'office des Vêpres.....

Il resta dans le choeur, tout de blanc habillé et commença son office ....

Après un signe de croix, il dit :

Par les prières des saints pères, Christos et Aristote, ayez pitié de
nous et sauvez-nous !!!

Amen

Venez, adorons et prosternons-nous devant Dieu notre Roi ...
Venez, adorons, et prosternons-nous devant Christos et Aristote et notre Roi et notre Dieu.
Venez, adorons et prosternons-nous devant le Seigneur lui-même, notre Roi et notre Dieu.

Mon âme, bénis le Seigneur ! Seigneur mon Dieu , Tu es infiniment grand, / Tu es revêtu d’éclat et de magnificence.
- Il S’enveloppe de lumière comme d’un manteau, / Il déploie les cieux comme pavillon.
- Il forme avec les eaux le faîte de Sa demeure, Il prend les nuées pour Son char, / Il S’avance sur les ailes du vent.
- Il fait des souffles Ses anges, / des flammes de feu Ses serviteurs.
- Il a établi la terre sur ses fondements, / elle ne s’ébranlera pas dans les siècles des siècles.
- Tu l’avais couverte de l’abîme comme d’un vêtement, / les eaux s’arrêtaient sur les montagnes.
- Elles ont fui devant Ta défense, / elles se sont précipitées à la voix de Ton tonnerre.
- Des montagnes se sont élevées, des vallées se sont abaissées / au lieu que Tu leur avais assigné.
- Tu as posé une limite que les eaux ne doivent pas franchir / afin qu’elles ne reviennent plus couvrir la terre.
- Il conduit les sources dans les vallons, / elles coulent entre les montagnes.
- Elles abreuvent les animaux des champs, / les onagres y étanchent leur soif.
- Les oiseaux du ciel habitent leurs bords, / et font résonner leur voix dans les feuillages.
- Tes oeuvres sont innombrables, Seigneur, / Tu as tout créé par Ta sagesse.
- Gloire à Dieu, Christos et Aristote, maintenant et toujours et aux siècles des siècles.

Amen

Alléluia, Alléluia, Alléluia, gloire à toi, ô Dieu

Paix à tous
Inclinons la tête devant le Seigneur
Devant Toi, O Seigneur
Seigneur notre Dieu, Tu as incliné les Cieux et Tu es descendu pour le Salut de l'humanité; jette un regard sur
Tes serviteurs, et sur Ton héritage; car devant Toi, Juge redoutable et ami des hommes, ils inclinent la tête et
courbent la nuque. Ils n'attendent pas le secours des hommes mais comptent sur Ta Miséricorde et espèrent
en Ton Salut. Garde-les ce soir, cette nuit et en tout temps, de tout ennemi, de toute action hostile du démon,
des vaines réflexions et des pensées perverses.
Que la puissance de Ton Règne soit bénie et glorifiée,
Dieu, Christos et Aristote, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.
Amen.

Tu peux maintenant, Maître souverain, laisser Ton serviteur s'en aller en paix, selon Ta parole; car
mes yeux ont vu Ton Salut que Tu as préparé pour tous les peuples, Lumière pour éclairer les nations,
gloire de Ton peuple.

Saint Dieu. Saint Fort. Saint Immortel, aie pitié de nous !!!
Gloire à Dieu, Christos et Aristote, maintenant et toujours et aux siècles des siècles.

Amen

Aie pitié de nous. Seigneur, purifie-nous de nos péchés, Maître, pardonne-nous nos iniquités.
Saint, visite-nous et guéris nos infirmités à cause de Ton Nom.
Kyrie eleison, Kyrie eleison, Kyrie eleison.

Gloire à Die, Christos et Aristote, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.

Amen

Et conclut son office en disant :

Gloire à Toi, O Dieu, notre espérance, gloire à Toi.
Que Christos, aimant et miséricordieux, nous prenne en pitié et nous
sauve, par les intercessions d'Aristote, par la puissance de la précieuse et
vivifiante Croix; par la protection des célestes Puissances incorporelles;
par les supplications des vénérable et glorieux prophètes, par les prières
des saints, glorieux et illustres Apôtres; par les saints et victorieux martyrs, par nos saints Pères.

Par les prières de nos saints Pères, Dieu, Christos et Aristote, ayez pitié de nous et sauvez nous.

Amen.

Valpot finit en faisant son signe de croix, resta encore un moment à prier puis retourna à la sacristie .....

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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Valpot

Valpot continua la messe :

Dieu ne nous laisse pas seuls pour bâtir son Église. Il veut nous guider et nous accompagner. Confions-lui nos demandes.

Toi qui guides ton peuple, écoute nos prières.

– Le bon berger connaît ses brebis; prions pour notre Église afin qu’éclairée par Aristote et Christos, elle sache guider les hommes et les femmes vers la lumière du Seigneur.

– Le bon berger accompagne ses brebis; prions pour les prêtres afin qu’ils demeurent de vrais pasteurs à l’image d'Aristote et de Christos.

– Le bon berger prend soin de ses brebis; prions pour nos dirigeants politiques afin qu’ils aient à cœur de servir les intérêts de toute la population.

– Le bon berger a le souci de toutes ses brebis; prions pour les personnes qui ne connaissent pas le Christ afin qu’elles entendent ses interpellations au cœur de leur vie.

– Le bon berger aime ses brebis; prions pour notre communauté afin qu’elle prenne soin de toutes les personnes dans le besoin.

Dieu notre Père, toi qui prends soin de ton peuple comme un bon berger, écoute les prières que nous te présentons. Daigne les exaucer, par Aristote et Christos, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Ensuite, Valpot bénit le pain et le vin :

Père infiniment bon, toi vers qui montent nos louanges, nous te supplions par Aristote et Christos, d’accepter et de bénir ces offrandes saintes.
Nous te les présentons avant tout pour ta sainte Église Aristotélicienne : accorde-lui la paix et protège-la, daigne la rassembler dans l’unité et la
gouverner par toute la terre; nous les présentons en même temps pour ton serviteur le pape Innocentius, pour notre évêque Monseigneur Fitz
et tous ceux qui veillent fidèlement sur la foi Aristotélicienne reçue des Apôtres. Souviens-toi, Seigneur, de tes serviteurs ... et de tous ceux qui
sont ici réunis, dont tu connais la foi et l’attachement.
Nous t’offrons pour eux, ou ils t’offrent pour eux-mêmes et tous les leurs ce sacrifice de louange, pour leur propre rédemption, pour le salut qu’ils espèrent;
et ils te rendent cet hommage à toi, Dieu éternel, vivant et vrai.
Par lui, avec lui et en lui, à toi, Dieu tout-puissant, tout honneur et toute gloire, pour les siècles des siècles.
Amen.

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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Valpot

Valpot prit un petit instant afin que la parole fasse son travail dans les coeurs puis se releva et dit :

Les quelques fidèles présents reprirent en choeur le Crédo.....
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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Camille.p

Camille écoutait Valpot dans un silence religieux.
Il faut dire qu'il n'y avait pas vraiment foule.

Valpot

Valpot se dirigea vers l'ambon et commença son homélie :

Mes bien chères soeurs, mes bien chers frères, j'ai prié Dieu afin de m'éclairer sur un vaste sujet ayant pour référence ce passage que nous venons d'entendre à l'instant :

Citation:

"Mais seul l’amour que J’aurai béni pourra permettre l’acte de chair, afin que votre espèce perdure dans Mon amour."

Que faut-il comprendre, à travers ces quelques mots ?

Pour comprendre le sens de la chasteté avant le mariage, puisque c'est de cela dont nous parlons ici, ce n'est pas d'abord quelque chose de spécifiquement Aristotélicien : toutes les civilisations ont inventé quelque chose d'analogue, comme si elles considéraient que l'amour entre un homme et une femme était si délicat - au sens de précieux et fragile - qu'il nécessite cette validation sociale qu'est le mariage, où le "oui" privé de deux amoureux ne semble prendre toute sa valeur que devant témoins, et pas seulement ceux de la famille et des amis qui restent des témoins encore trop "privés", mais devant toute la société.
En lien avec cette institution du mariage, il y a ces instants avant le mariage qui instaurent une distance à la fois physique et temporelle entre les amoureux, pour différer leur oui et leur union à l'échéance d'un temps déterminé par eux-mêmes, pour qu'ils aient toute leur valeur de "oui", parce que la distance a donné à chacun la possibilité réelle de dire "non" à l'autre, voire de se quitter.
Cette distance, en exerçant à vivre sans l'autre, vise à faire passer du "être amoureux" (jamais je ne pourrais vivre sans toi ; plutôt mourir que de vivre sans toi... certes passionné, mais insuffisant à fonder un engagement durable), à "aimer" (te savoir heureux même sans moi, suffit à mon bonheur) qui implique une dépossession, un désintéressement, dont l'amoureux n'est pas capable.

La distance est donc indispensable pour fonder l'engagement de l'amour.
Il faut pour cela revenir au sens étymologique de la chasteté comme respect de la juste distance pour aimer.
Cette juste distance peut être celle de l'abstinence de relation sexuelle tout comme celle de l'enlacement des corps.
Abstinence, pour signifier à l'autre que l'amour que l'on a pour lui n'est pas encore celui du don total, librement offert à lui seul et à personne d'autre, pour la vie et pour donner la vie (or, être prêt à ce don total, c'est par définition être prêt au mariage) ; et à l'inverse, don des corps pour signifier que l'on est chacun prêt à cette offrande de soi, qui engage non seulement ce que l'on est dans l'instant, mais qui saisit tout ce que l'on est : passé, présent et avenir, pour l'offrir à l'autre.
Cela correspond normalement au fait d'être prêts à l'engagement durable, mais cela peut en précéder l'officialisation qu'est le mariage.

En effet, la question n'est pas exactement celle d'avoir le droit après (et pas avant) le mariage, mais celle de gestes qui ont de fait le sens du don total, alors que l'on n'est pas prêt à la déclaration libre, sincère, réciproque de don total, quand bien même cette déclaration resterait encore privée. L'abstinence avant cette déclaration, vise aussi à ne pas abuser de la séduction que l'on pourrait exercer sur l'autre, pour vraiment recevoir de lui comme un libre don l'offrande totale de lui-même. Une fois dit cela, le reste est affaire de conscience. Il n'y a pas de péché à aimer avec tout son être, si gestes, paroles, pensées correspondent.
Il y a péché si les gestes les plus engageants de l'amour contredisent ce que l'on pourrait dire à l'autre, par exemple, que l'on n'est pas prêt à s'engager avec lui, que l'on a d'autres visées...

Mes bien chères soeurs, mes bien chers frères, je vous le dis et vous le redirais encore, seule la chasteté avant le mariage et le respect du don que Dieu nous a fait de notre corps feront de nous de véritables adorateurs de Dieu et nous conduira sur le chemin de l'Astre Solaire ....

Amen !!!
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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Camille.p

Valpot

Au début de cette messe, tournons-nous donc humblement vers Dieu, vers la croix de Christos et la statue d'Aristote,
victorieux du péché en nos cœurs. Présentons-leur nos cœurs - présentez-leur vos cœurs.

Qu'ils les trouvent ouverts à leurs grâces pour que le sacrement de la sainte messe que vous allez recevoir porte des fruits
abondants dans votre vie et dans la vie des personnes que vous aimez.

Valpot, faisant un signe de croix, dit :

Que Dieu, dans son infinie miséricorde, vous pardonne tous vos péchés et vous conduise vers le paradis Solaire, ainsi soit-il !!!

Puis Valpot s'avança et lut un passage du Livre des vertus sur la vita d'Aristote :

Citation:

Livre de la Création
Chapitre VIII - « La décision »

1 Toutes les autres créatures furent surprises de cette décision de Dieu de faire des humains Ses enfants. Elles ne comprenaient pas ce qu’était l’amour et ne pouvaient concevoir que le Très Haut y accorde tant d’importance. Toutes se mirent à chuchoter, espérant que l’une d’elles explique aux autres ce choix divin.

2 Mais Dieu tourna Sa voix en direction des créatures qui n’avaient pu Lui donner de réponse. Il leur dit : "Vous qui n’avez pas su me répondre, vous qui vous prétendiez Mes créatures préférées. Vos esprits ne seront plus des choses supérieures. Elles ne tendront plus vers Moi. Comme vous serez dorénavant soumis à l’humain, de part votre nature strictement matérielle, je vous prive du langage. Vous bêlerez, meuglerez, grognerez, siffloterez, miaulerez ou aboierez jusqu’à la fin des temps !"

3 Puis, Dieu tourna Sa voix en direction de la créature qui avait affirmé la domination du fort sur le faible. Il lui dit : "Puisque tu es si sûre de ton choix, je te laisse l’occasion de le prouver. Tu conserveras ton esprit, mais ton corps sera fait d’ombre. Ainsi, tu vivras, seule, côtoyant les humains, jusqu’à ce que Je te délivre de ta peine. Ainsi, personne ne te verra et personne ne te nommera, car J’ai Moi-même décidé de ne pas le faire."

4 Dieu tourna ensuite Sa voix en direction d’Oane et lui dit : "J’ai fait de ton espèce Mes enfants. Je fais maintenant de vos esprits des âmes. Elles se différencient des esprits des autres espèces en ce qu’elles resteront dorénavant les seules à être de nature supérieure, à tendre vers Ma divine perfection. Ainsi, je divise le temps en sept parties, appelées "jours", afin qu’à chaque septième jour, toi et les tiens vous vous réunissiez pour honorer votre père : Moi."

5 "Mais il faudra encore que, chaque jour, toi et les tiens fassiez perdurer votre espèce. A l’exception de celle que Je n’ai pas nommée, J’ai fait de toutes les créatures vos soumises. Ainsi, vous vous en nourrirez, sans qu’elles ne se nourrissent de vous. Ce pouvoir dont vous disposez de vous nourrir des autres espèces, Je le nomme "travail". Mais, afin que vous n’oubliiez jamais que ce pouvoir est un don de Moi, vous récompensant ainsi de ta bonne réponse, Oane, le travail sera laborieux, difficile, usant et fatigant. Mais ne te plains pas de la souffrance que cela te cause, car, en vérité, c’est un bien beau cadeau que Je te fais."

6 "Afin que vous remplaciez par de nouvelles générations celles dont la vie se termine, je vous fais un cadeau bien plus beau encore. Cet amour que J’attends de vous, Je vous permets aussi de l’éprouver également envers vous, en couple. La tendresse et le désir mutuels seront les composantes de ce pur sentiment. La procréation en sera le but. Mais seul l’amour que J’aurai béni pourra permettre l’acte de chair, afin que votre espèce perdure dans Mon amour."

7 Alors, Dieu créa deux astres au-dessus du monde. L’un, rayonnant de lumière, fut appelé "soleil". L’autre, luisant froidement, fut nommé "lune". Dieu expliqua à Oane: "Que votre fidélité soit celle des enfants envers leurs parents ou je serai aussi sévère que les parents envers leurs enfants. Car, lorsque chacun de vous mourra, Je le jugerai, en fonction de la vie qu’il a menée. Le soleil inondera chaque jour le monde de sa lumière, par preuve d’amour pour Ma création. Ceux, parmi les tiens, que j’y enverrai, vivrons une éternité de bonheur. Mais entre chaque jour, la lune prendra la relève. Et ceux qui, parmi les tiens, y seront jetés n’y connaitront plus que la tourmente."

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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Valpot

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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Alan_parker

Alan entra à son tour dans l'église, se signa et s'installa entre sa femme et Fantou.

Il leur délivra un sourire à chacune d'elle, prit la main de Camille puis regarda Valpot.

Alan était prêt à suivre la messe.
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Camille.p

Camille entendit sonner les cloches de l'Eglise.Elle revêtit sa cape et se mit en route.Arrivée sur les lieux, elle trempa ses doigts dans le bénétier , se signa fît un signe de tête à Valpot pour lui dire bonjour et s'installa à sa place habituelle.Elle fût la première visiblement arrivée sur les lieux, elle s'en étonna.

Fantou

Fantou courut à l'église quand elle entendit le son des cloches appelant les villageois à l'office.
Ce serait pour quelques jours le dernier office qu'elle suivrait dans Saint-Thomas elle ne pouvait le manquer faisant d'une pierre deux coups assister à la messe et rencontrer des tonnerrois.

Elle regardait Valpot qui attendait l'arrivée des fidèles et lui adressa un léger sourire, si elle mettait ses projets à exécution il ferait partie des personnes qui allaient lui manquer.
Elle aimerait d'ailleurs bien lui parler en privé avant de prendre sa décision.
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Valpot

Il y a déjà quelques jours c'était le baptême d'Arthur, aujourd'hui devait avoir lieu la messe hebdomadaire......

L'enfant de choeur fit sonner les cloches .....

(cliquer sur l'image)

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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Sir_arthur

Arthur reçu un cierge et une médaille Aristotélicienne. Il étais fier d'appartenir officiellement à la Sainte église.
Il saluât à son tours Monseigneur Fitz et mon Père Valpot qui était venue le féliciter à la fin de l'office.

Valpot

Regardant le nouveau baptisé, il lui dit :

Que Dieu vous bénisse mon fils !!!

Et se tournant vers l'assemblée, nombreuse en ce soir là, il conclut le baptême en remerçiant Monseigneur pour sa présence et en disant :

Valpot fit un sourire à sieur Arthur, lui donna une poignée de main fraternelle, le félicita .......

Il rajouta :

Nous souhaitons donc la bienvenue au frère Casanier et n'oubliez pas que dimanche matin, en cette église St Thomas
la messe sera dite "in gratibus" par le frère Casanier et ici même, par moi-même !!!

Valpot reprit le chemin de la sacristie avec Monseigneur Fitz.
Pendant ce temps l'assemblée présente vint féliciter le nouveau baptisé et lui prodiguer maintes bonnes paroles.....

La cloche se mit alors à sonner pour annoncer la naissance d'un nouvel Aristotélicien :

(cliquer sur l'image)

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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Fitz

L'évêque avait suivi la suite de la cérémonie avec ravissement. S'il oubliait que le formateur de son curé à Sens avait été un cancre, il ne pouvait que se réjouir du reste..

Il se leva afin de féliciter le nouvellement baptisé. Chaleureusement. Il félicita également son vicaire pour son office généralement bien mené. Il était temps pour lui de tirer sa révérence pour un temps car sa prochaine étape était le palais épiscopal de Sens où il aurait à parler avec le professeur du séminaire.. Viendrait ensuite seulement son retour à Nevers.

Se tournant vers l'assemblée réunie, et profitant que les invités n'étaient pas encore partis, il ajouta ceci :

Mes enfants, je tiens à vous informer du fait que j'ai nommé également à votre paroisse un sacristain. Il s'agit de Frère Casanier. Il ne s'occupera uniquement - et il insiste sur le mot - que des messes In Gratibus à l'église Saint-Thomas, préparées le mercredi et le dimanche. Il n'est donc pas curé, juste sacristain.

Quant au reste, pastorales et cérémonies Res Parendo, en halle, je vous rappelle donc que votre vicaire le Père Valpot sera là pour vous répondre. Dès que notre cher Père Valpot aura réuni les critères nécessaires à l'érudition et à la voie de l'Eglise, je repasserai en votre paroisse afin de l'y nommer officiellement curé.

Si vous voulez bien maintenant m'excuser, je vais de ce pas me rendre à Sens y rencontrer les professeurs de séminaire...

Et de saluer une dernière fois son vicaire, cette fois de manière moins tendue, puis de prendre la direction de la sortie...
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Absent jusqu'au 27 juillet compris !
Archevêque métropolitain de Rouen

(Signature qui doit être modifiée.. mais je n'ai plus mon artiste préférée à disposition

)

Valpot

Puis Valpot enchaîna :

Sieur Arthur, vous allez rentrer dans la communauté Aristotélicienne, communauté liée par les préceptes
d'Aristote et de Christos, l'amitié est celle qui lie tous les aristotéliciens entre eux.
Vous en ferez désormais parti.
Ce baptème est un début de purification de votre corps et de votre âme afin de pouvoir atteindre plus aisément
les voies du seigneur.
Vous allez aisni pouvoir vous libérer des choses bassement matérielles, et ainsi vous rapprocher du monde
des idées, pour au final atteindre le saint paradis.

Valpot plongea sa main dans l'eau bénite et l'appliqua sur le front du jeune homme et prononça :.

Je vous baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints
et pour l’amour du Père de l’humanité" , au nom de Dieu, d'Aristote et de Christos, amen !!!

Une fois terminé, le diacre Valpot remit un cierge et une médaille entre les mains du nouvel Aristotélicien :

Prenez en soin, et propagez la bonne parole de l'amitié Aristotélicienne à votre entourage.
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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Sir_arthur

Arthur ne savait que faire ni ou se placer. Il était gêné de provoquer un tel retournement au sein même de l'église. Mais lors de la préparation Monseigneur Fitz lui avait bien indiqué que dans son cas, étant fier Aristotéliciens et ceux depuis son plus jeune age, il n'étais pas rendus obligatoire d'être en présence de parrain ni même de marraine. Et c'était bien cela que son défunt père lui avait enseigner.
A la demande de Valpot, Arthur s'avança vers lui. Il voyait dans ses yeux que le sermon qu'il lui avait affligé Monseigneur Fitz en public et ceux dans son église, devant tous ses paroissiens, l'avait touché. Gêné d'en être la cause indirect, le jeune homme en avait la gorge sèche. Il regardât Valpot dans les yeux, lui offrant un sourire mal à droit pour le rassurer. Et tans bien que mal, il récitât le credo.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Assyr

Assyr suivait cet office avec une attention sans pareille. C'était bien la première fois qu'il n'avait pas envie de dormir à la messe. Tout cette controverse le mettait en haleine, c'était mieux qu'au spectacle. Il ne savait pourquoi, mais cet évêque lui inspirait confiance. Le diocèse allait filer droit avec lui, c'était une certitude. L'Église bourguignonne allait peut-être enfin retrouver sa splendeur et sa force d'antan.

Il récita dans sa tête le Crédo en même temps que le futur baptisé. Il était plein de ferveur à cet instant là.

Fantou

Fantou qui avait regagné sa place sur le banc suivait l'échange entre l'évêque rigide et glacé qui apostrophait le Père Valpot. Mais enfin leur cher diacre appliquait ce qu'on lui avait enseigné, en voila des façons il aurait pu attendre la fin de la cérémonie au lieu de le reprendre ainsi sans ménagement devant tous les paroissiens de son église. Monter dans la hiérarchie enlevait donc tout tact ?
Que le Très Haut accorde longue vie au Père Valpot et qu'il lui conserve son sens de l'écoute, son sens de l'humanité, un homme d'église est fait pour s'occuper des âmes, et cela il le faisait très bien leur cher curé...

Elle secoua la tête pour chasser toutes les pensées qui l'agitaient, elle se concentra sur la suite de la cérémonie, son regard fixé sur un rai de lumière multicolore où dansait la poussière, qui prenait la couleur des reflets des vitraux............

Père Valpot commença à dire le Crédo et tous le récitèrent à l'unisson

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
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Valpot

Valpot scruta l'assemblée et dit :

Mes très chères sœurs, mes très chers frères, nous sommes tous ici réunis pour célébrer le baptême de sieur Arthur ici présent, sans parrain
ni marraine, certes mais c'est son choix et nous le respectons, mais entouré de nous tous rassemblés ici.
Le baptême est un sacrement important, il est le Premier, celui qui permet de rentrer dans notre communauté, dans la communauté des fidèles.
Grâce à ce baptême, le croyant devient fidèle, et par ce fait, il peut désormais communier, expier ses fautes, recevoir tout les autres sacrements et
donc vivre au plus près de la Vertu et du Très Haut.
C'est un évènement des plus marquants d'une vie.
Et le voilà arrivé pour notre frère.

Puis, regardant Arthur :

Approchez-vous, Arthur, je vous prie, près des fonds baptismaux

et veuillez réciter le serment d'allégence à notre sainte église Aristotélicienne :

Arthur s'avança et récita :

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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Sir_arthur

A la demande du père Valpot le jeune homme s'approchât des fonds baptismaux et récitât le serment d'allégeance de la Sainte Église Aristotélicienne.

Titou_

ah il repris ses esprit et suivit le baptème

Camille.p

Voilà que l'Evêque se battait avec les droits canon.Camille se mit à penser en elle-même. Je lui voit au moins deux pêchés.
Celui de l'orgueil et celui du manque de charité.Il est bien étrange de voir, que plus on grimpe hiérachiquement, moins on est en phase avec sa foi.Que le très haut lui vienne en aide. Camille qui était fort croyante, y vit l'intervention du malin sur la personne de l'Evêque.Car, elle voyait en son curé un futur Saint.Dû moins en prenait-il le chemin.Et dans ce cas, notre Valpot allait-il avoir bien des batailles à faire.Car le malin, cherche par tout moyen à faire tomber les hommes.Fort heureusement, les choses s'arrangeaient et la cérémonie du baptème pouvait continuer.

Alan_parker

Alan était en déplacement et ne pensais vraiment pas pouvoir assisté à la cérémonie mais avec nombres d'efforts il parvint à l'église juste à temps.

Il entra discrètement et put donc assisté à l'échange entre l'évêque et son filleul.

Il fut quand même interloqué. Plus de parrain ni marraine pour se faire baptiser ?????

Décidément on arrêtait plus le progrès. Depuis qu'il était arrivé à Tonnerre c'était bien la première fois qu'il entendait une chose pareille.

Bientôt si ça se trouve on aura plus besoins non plus de prêtre ou diacre pour se faire baptiser. Le boulanger du coin fera surement l'affaire et on fera ça en taverne pourquoi pas à ce train là !!!!

Alan hocha la tête navré par ce constat. Autre chose l'attristait. Son filleul devait normalement être prêtre de la paroisse de Tonnerre et il semblerait que Casanier est été nommé !!! Là encore il faudra qu'il demande des explications.
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Valpot

Bon, ben maintenant que l'Évêque était bien énervé, que le futur baptisé montrait des signes de ras-le-bol de tous ces problèmes et que dans l'assemblée,
il y avait ceux qui savaient ou pensaient savoir, ceux qui ne savaient pas du tout et ceux qui s'en moquaient au point de s'endormir suite à une digestion
plus que lente et dificile........Valpot, certes un peu gêné mais confiant reprit la cérémonie :

Sieur Arthur avança et Valpot lui demanda :

Continuons donc, finalement tout ça n'est pas bien grave !!! Veuillez, sieur Arthur, réciter en même temps que l'assemblée le Crédo de l'église Aristotélicienne :

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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Titou_

il suivait en dormant un peux

Fitz

Alors là, c'était joli... On osait remettre en cause ses connaissances.. Lui qui est procureur ecclésiastique, il connait le Droit Canon sur le bout des doigts..

Etant donné que je ne suis pas celui qui t'a instruit, je vais daigner te refaire la leçon concernant le baptême... Après cette cérémonie, je peux déjà te prévenir que j'irai faire un tour à ce fameux séminaire de Sens où je n'ai pas encore posé les pieds... J'ai comme l'impression qu'on y forme très mal nos futurs clercs...

Oui, il commence à bouillonner là notre prélat... Comment un séminaire pouvait apprendre des choses aussi fausses à ses futurs clercs ?! Les siens ?!

En effet, il existe un article 6 avant l'article 9, comme tu le précises si bien. Mais ce que tu me cites là est l'article 6 bis, non le 6. L'article 6 bis se rapporte donc à l'article 6 de la Bulle pontificale. Que dit l'article 6 ?

Nul besoin de réfléchir pour lui puisqu'il le connaît par coeur...

"Article 6 : Les croyants ayant appartenu auparavant à un culte hérétique et maintenant convertis à la religion aristotélicienne rejettent officiellement et publiquement leur ancienne croyance avant de recevoir le sacrement du baptême."

Les articles 6 et 6 bis concernent les anciens hérétiques, mon Fils ! Lisez bien tous les termes, avant de remettre en cause mon jugement, qui est le fruit de plus de cinq ans d'expérience au sein de cette Église et de nombreux diplômes en théologie...

Oui, il avait du mal à ne pas déverser sa colère sur son clerc, même si ce sentiment avait plutôt sa place contre Lepirate qui enseignait à ce séminaire...

Donc à moins que notre Sir_arthur ne soit d'ancienne confession hérétique, il est bien concerné par l'article 9 que j'ai cité auparavant et qui ne faisait que recommander un parrainage, sans le rendre obligatoire..

Mon explication suffira-t-elle ou devrai-je encore essuyer un tel affront ?

Et puis quoi encore ? On estimait qu'un évêque en savait moins qu'un archidiacre maintenant ? Le monde à l'envers...

Je vais rester pour assister à la fin de cette cérémonie, mais dès après, au lieu de passer par Cosne, j'irai mettre de l'ordre dans ce Séminaire ! Heureusement que j'ai conseillé à ma future diaconnesse de Cosne d'aller à celui de Noirlac chez les cisterciens, et non celui de Sens...

Fâché qu'on avait dit...
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Camille.p

Camille qui suivait attentivement la cérémonie et, qui était assise au premier rang, fût saisie de la scène qui s'offrait devant elle entre Valpot son curé et Monseigneur Fitz et en resta bouche bée.

Citation:

"L'Eglise recommande au croyant demandeur du baptême d'être accompagné d’au moins un parrain ou une marraine qui l'assistera dans ses premiers pas dans la communauté. " Le parrainage est donc tout sauf obligatoire dans notre cas.. Je ne parle bien sûr pas des baptêmes d'enfants..

A son avis, l'Evêque se trompait, ce n'était pas ce qu'avait appris Camille au cours de sa pastorale avec Lepirate.Le parrainage était obligatoire.Son regard allait de l'un à l'autre et s'attarda un instant sur le futur baptisé.Puis, elle se tourna vers Fantou l'air un peu gêné.C'était bien la première fois qu'à l'Eglise on assistait à un tel problème.Assyr qui pour une fois, ne ronflait pas en pleine office, fût fort amusé de la scène et n'en perdait pas une miette.

Assyr

Assyr suivait toujours et pour une fois, il avait réussi à résister à l'endormissement. Bah, oui, incroyable, non ?! Faut dire que Valpot avait mis le paquet cette fois, il avait sorti le chœur et les orgues. Là le fier vigneron était bien alerte. Néanmoins, avec la longue lecture d'un extrait du Livre des Vertus, Assyr recommença à avoir les paupières lourdes. Il était à la limite de s'assoupir lorsque l'incident arriva.

Valpot haussait le ton pour houspiller le futur baptisé. Et vlà que l'évêque mettait aussi son grain de sel.

Humm, les choses deviennent intéressantes, se dit-il, ses lèvres esquissant un sourire.

Ça va saigner !

Valpot

Valpot s'expliqua avec Monseigneur Fitz sur l'article 6 précédant l'article 9 et qui, justement annulait l'article 9 prétextant que :

- Article 6 bis : La présence d'au moins un parrain ou une marraine est rendue obligatoire contrairement à l'énoncé de l'article 9 (Can. 1-I-A-9.).

Valpot était très gêné par ce contretemps mais bon on n'était pas à une minute près ...
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Fantou

L'intervention de l'évêque sidéra un peu Fantou à elle aussi le diacre qui lui avait fait préparer sa pastorale avait dit qu'il lui faudrait un parrain ou marraine, et ce n'était pas le Père Valpot, elle avait vu d'autres baptêmes se dérouler de cette manière.

Elle sourit donc à Sir_Arthur et avant de se rassoir lui dit :

Et bien Messire Sir_Arthur tout est bien donc qui finit bien, si ma présence n'est pas indispensable je me retire et vais suivre la cérémonie sur mon banc.

Elle jeta un regard vers le père Valpot et lui fit un petit signe amical de la main et très calmement alla reprendre sa place sur son banc. Décidément rien n'allait en ce bas monde... Mais il est imparfait comme les hommes le sont et comme les hommes le font. On voit des gens rigides avec les autres et indulgents avec eux-même quelque soit leur rang ou leur origine.
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Sir_arthur

Arthur fut surpris de l'annonce du prêtre. Son visage perdus toute lueur un cours instant. Fantou se leva et proposa de l'accompagner dans sa recherche d'une vie vertueuse.

Puis viens au tours de Monseigneur Fitz de se lever et d'indiquer que le droit canon ne demandé pas obligatoirement d'être accompagner d'une marraine ou d'un parrain ; du moins dans son cas.

Après avoir repris ses esprit le jeune homme s'exprimât d'une voie douce mais franche :

Monseigneur, je vous remercie pour cette précision, qui me conforte dans mes idées et ma volonté.

Fanton, votre geste me touche au plus profond de mon ame. Soyez certaine que je vous en suis gré, vous êtes une femme dont la vertus n'est pas à discuter. Je serais honoré d'être votre filleul.

Cependant, Monseigneur, Dame Fanton, Mon père, je suis ici pour communier avec Dieu. Pour poursuivre une voie, ma voie. Honorer ma famille.
Depuis ma tendre enfance j'ai dut faire route seule, mes parents étant au service de leurs village et de leurs duché. J'ai grandis entouré de nourrisse et d'amis de famille. Ma route, seul j'ai du la choisir.

Et aujourd'hui seul je veux me rapprocher de le vertus.

Ne voyez en mon choie aucune vanité et prétention ; ma vie est comme t-elle. Et c'est comme t-elle que Dieu la choisit. Et c'est comme t-elle que je veux me rapprocher de lui.

Mon père, si vous le permettez, continuons là ou nous nous étions arrêtes.

Fitz

Alors là, gros froncement de sourcils... Qu'avait-on donc appris à son vicaire au séminaire de Sens ? De toute évidence, on lui avait fait étudié le mauvais Droit Canon, car il connaissait par coeur la Bulle pontificale en question et il y était inscrit tout le contraire..

Se levant donc doucement de son banc, il traversa les quelques distances le séparant de son clerc et lui dit, rassurant par là-même le paroissien Sir_arthur, qui se voyait presque "agressé" par le vicaire pour chercher un parrain "illico presto"..

Mon Père, vous vous trompez.. Je ne connais point votre extrait du Droit Canon. Le seul dont j'ai connaissance et qui figure dans cette Bulle pontificale est l'article 9 de la première partie qui conseille ceci : "L'Eglise recommande au croyant demandeur du baptême d'être accompagné d’au moins un parrain ou une marraine qui l'assistera dans ses premiers pas dans la communauté. " Le parrainage est donc tout sauf obligatoire dans notre cas.. Je ne parle bien sûr pas des baptêmes d'enfants..

Se tournant donc vers le Tonnerrois en passe d'être baptisé :

Non pas que je dédaigne la bonne volonté de cette jeune femme pour être votre marraine, mais je vous précise donc que vous êtes tout à fait libre de votre choix.. Accompagné ou non d'une marraine ou d'un parrain, vous serez baptisé.

Ayant achevé son petit sermon, il alla se rasseoir calmement à sa place. Essayant de se remettre de l'émotion causée par l'erreur de son vicaire.. Non, vraiment, mais que leur apprenait-on dans ce séminaire ?! Devait-il leur faire confiance pour instruire correctement ses propres clercs ? Par chance, il avait pu ici corriger Valpot..
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Valpot

Valpot hocha la tête et dit :

Mon ami, je suis désolé mais vous devez obligatoirement avoir au moins un parrain ou une marraine selon l' Article 6 bis de du chapitre
"Ad mundi salutem per sanctificationem" Bulle pontificale « Vers le Salut du monde par la Sanctification ».
qui stipule :
Partie I : La présence d'au moins un parrain ou une marraine est rendue obligatoire.

Je vous demande donc de trouver "illico presto" un parrain ou une marraine sinon le baptême sera temporairement repoussé pour vice de procédure !!!

Et Valpot se tournant vers l'assemblée :

y-at'il quelqu'un qui veuille lui servir de parrain ou de marraine et baptisé évidemment !!!
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Fantou

Fantou vit s'avancer Sir_Arthur pour s'apprêter à recevoir le baptême mais il s'avançait seul.
Valpot voyant cela lui dit qu'il lui fallait un parrain ou une marraine, Sir_ Arthur prit une mine penaude il ne connaissait personne en ville apparemment et personne ne semblait le connaitre....

Citation:

Je vous demande donc de trouver "illico presto" un parrain ou une marraine sinon le baptême sera temporairement repoussé pour vice de procédure !!!

Fantou vit passer sur le visage du futur baptisé des sentiments mêlés de déception, d'interrogation, et d'embarras, Valpot s'adressa alors à l'assemblée

Citation:

y-at'il quelqu'un qui veuille lui servir de parrain ou de marraine et baptisé évidemment !!!

Fantou leva la main et demanda timidement :
Sir_Arthur si vous le voulez je peux être votre marraine, mais si une autre personne vous agrée, dites le sans gêne.
Elle lui sourit pour le détendre et attendit sa réponse regardant la flamme du grand cierge derrière lui, pour ne pas avoir l'air de s'imposer, il devait être libre de son choix, nulle rigueur ne lui serait tenue s'il refusait son offre.
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Aaron09

Aaron pressa le pas pour entrer dans l' église, il s' installa au fond sans faire de bruit , et assista a la messe

Kristel

Comme à son habitude Kristel arriva en retard à la messe, elle fit sa génuflextions, se signa et prit place dans un banc à l'arrière de l'église pour ne pas déranger personne.

S'assie et écouta attentivement.
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Fitz

Le prélat était bien là, assis au premier banc de l'église Saint-Thomas. Lorsque venait le temps de se confesser, il se confessa. Lorsque venait le temps d'écouter l'extrait du Livre des Vertus, il écouta. Lorsque venait le temps d'attendre le baptême, il attendit.

Mais surtout, il était heureux de voir tant de paroissiens en cette église. Tant de foi et de bonne volonté. Il était devenu rare ces derniers temps de croiser plus d'une personne aux messes du dimanche.. Trop souvent l'officiant se retrouvait seul. Néanmoins, Valpot était bien loin d'être cet officiant et pouvait compter sur les Tonnerrois.

Il se dit qu'en quittant la paroisse pour Cosne, prochaine étape, il était persuadé de laisser Valpot en de bonnes mains, et réciproquement.. Il devra donc faire de même dans la paroisse voisine, avant d'enfin retourner à Nevers..
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Absent jusqu'au 27 juillet compris !
Archevêque métropolitain de Rouen

(Signature qui doit être modifiée.. mais je n'ai plus mon artiste préférée à disposition

)

Valpot

Après s'être relevé, Valpot s'approchant de l'ambon, dit alors :

Mes sœurs, mes frères, nous sommes tous ici réunis pour célébrer le baptême de sieur Arthur ici présent. Le baptême est un sacrement important, il est le Premier,
celui qui permet de rentrer dans notre communauté, dans la communauté des fidèles. Grâce à ce baptême, le croyant devient fidèle, et par ce fait, il peut désormais
communier, expier ses fautes, recevoir tous les autres sacrements et donc vivre au plus près de la Vertu et du Très Haut. C'est un évènement des plus marquants
d'une vie. Et le voilà arrivé pour notre frère.

Je lui demande d'approcher ainsi éventuellement accompagné de son parrain ou de sa marraine !!!
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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Sir_arthur

A la demande du prêtre, Arthur se leva et avança vers l'office pour rejoindre Valpot.

Je m'en remet à vous mon père. Mais je n'ai ni parrain et marraine pour m'accompagner vers la foie Aristotélicienne. Je serais donc seul face à Dieu.

Diocletien

Monseigneur Jerem, le Recteur de la Congrégation de St-Thomas, théologue du St-Office et vicaire de Semur qui était de passage à Tonnerre vint assister à la messe quand il entendit les cloches sonner.
Il s'installa parmi les fidèles et récita les prières rituelles.
Peu à peu, cependant, ses yeux se portèrent sur la décoration de l'église et quelle ne fut pas sa surprise de découvrir que celle-ci semblait donner une place de choix à St-Thomas, à croire qu'il devait y avoir à Tonnerre quelques thomistes qu'il serait bon de recruter pour la Congrégation.

Valpot

Valpot pensait en cet instant que ce moment était le moment le plus favorable pour prendre conscience que nous avons, nous aussi, besoin de recevoir le pardon de Dieu. Nous mesurons la chance que chaque Aristotélicien a d'être invité par Dieu alors qu'il ne l'a peut-être pas mérité.

Il dit à voix haute et forte :

Que Dieu tout puissant nous prenne en grâce et nous bénisse, qu'il nous accorde son pardon et nous conduise vers le paradis Solaire.....Amen !!!

Maintenant chantons tous ensemble le « gloire à Dieu » pour remercier Dieu d'être présent parmi nous, en chacun de nous :

La chorale et l'assemblée chantèrent :

(cliquer sur l'image)

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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Valpot

Valpot ouvrit le "Livre des Vertus" sur le passage "Livre de la Création"Chapitre VII - « L’amour » et lut :

Citation:

1 Dieu ne répondit pas à la créature qui avait fait l’apologie de la domination du fort sur le faible.

2 Il se tourna vers un groupe de créatures. C’était justement celui qui faisait partie de l’espèce humaine et qui avait parcouru le monde. Dieu savait que ce groupe se croyait rejeté par Lui. Ces humains pensaient être privés de tout talent. Ils estimaient être mis à l’écart de la création du fait de leur prétendue infériorité. Mais, parmi eux, l’humain qui portait le nom d’Oane détenait, sans en être sûr, la réponse à la question posée par le Très Haut.

3 Car Oane doutait. Il regardait souvent les étoiles, espérant voir Dieu. Il aimait le Très Haut d’un amour sincère, mais ne savait pas si cela était le véritable sens de la vie. Il voulait bien donner sa réponse, mais il était considéré comme faible d’esprit par son groupe et personne ne voulait le laisser parler. Mais Dieu était omnipotent. Il avait écouté le groupe d’humains se plaindre. Mais surtout, Il avait perçu l’amour et le doute dans le coeur d’Oane.

4 Alors, depuis le ciel, un rayon de lumière se fit et vint nimber Oane. Toutes les créatures furent ébahies, admirant la douce lumière qui auréolait l’humain. Elles s’écartèrent alors, le laissant seul face à Dieu. Il contempla son corps enluminé d’un regard plein de curiosité. Puis il se tourna vers les membres de son groupe. Pour la première fois de sa vie, il put voir dans leur regard non pas du mépris mais du respect.

5 Et Dieu lui demanda: "Et toi, l’humain, n’as-tu rien à Me répondre ? J’ai ici convoqué toute Ma création pour trouver celui qui donnera la juste réponse à Ma question. Tu es venu et tu n’as pas répondu. Alors, maintenant, Je te somme de le faire !" Alors, Oane, terrifié par le ton sévère de son créateur, leva les yeux vers Lui et, d’un ton hésitant, dit: "Mais, ô Très Haut, je ne sais si ma réponse est juste..." Et Dieu lui ordonna: "Parle et je te le dirai !"

6 Alors, Oane répondit: "Tu as certes fait Tes créatures se nourrissant les unes des autres. Il leur faut chasser et tuer pour se nourrir. De même, il leur faut se battre pour défendre sa vie. Mais il n’y a pas de fort ni de faible. Personne ne rabaisse ni ne piétine les autres. Nous sommes tous unis dans la vie et nous sommes tous Tes humbles serviteurs. Car Tu es notre créateur."

7 "C’est pour cela que Tu as donné des talents plus beaux les uns que les autres à toutes Tes créatures. Chacune d’elles a sa place dans Ta création. Son talent permet à chacune d’elles de la trouver. De ce fait, il n’y a pas de créature préférée de Toi, ô Très Haut. Nous sommes toutes pareillement aimées par Toi et nous nous devons tous de t’aimer en retour. Car, sans Toi, nous n’existerions pas. Tu nous a créés alors que rien ne t’y obligeait et nous nous devons de t’aimer pour te remercier de ce geste."

8 "Nous sommes certes enchaînés à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour." Alors Dieu dit: "Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer ses semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes."

Spyosu

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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Valpot

Valpot commença l'homélie :

Mes très chères soeurs et mes très chers frères, vous l'avez entendu dans cette lecture, nous sommes tous pareillement aimés par Dieu et nous nous devons tous de l’aimer en retour.
Car, sans Dieu, nous n’existerions pas.
Dieu, nous a créé alors que rien ne l’y obligeait et nous nous devons de l’aimer pour le remercier de ce geste."
Nous voyons donc qu'une des manières dont Dieu définit l'amour c’est dans l’acte de donner.
Cependant, ce que Dieu nous a donné, n'est pas un simple présent dans un emballage-cadeau ; Dieu nous a donné son amour afin que nous ne passions pas l'éternité séparés de Lui.
C'est un amour extraordinaire, parce que nous sommes responsables de la séparation qui existe entre Dieu et nous à cause de nos péchés.
Et pourtant c'est Dieu qui restaure la relation en détruisant la séparation par son immense don de l'amour personnel, et la seule responsabilité qui nous incombe, c’est d'accepter son offre.
Dieu est amour et son amour est très différent de l'amour humain. L'amour de Dieu est inconditionnel et n’est pas fondé sur des sentiments ou des émotions.
Il ne nous aime pas parce que nous sommes dignes d’être aimés ou parce que nous lui apportons quelque chose ; Il nous aime parce qu'Il est amour. Il nous a créés pour que nous
puissions avoir une relation d'amour avec Lui, et il nous a fait cadeau de son Amour afin de rétablir cette relation d'amour entre lui et nous !!!
Mes très chères soeurs, mes très chers frères acceptons et vivons pleinement cet amour que Dieu nous demande et comme le dit ma devise latine :
«Amor Dei est mensura sine modo diligere», ce qui veut dire "la mesure d'aimer Dieu est de l'aimer sans mesure" !!!

Amen !!!

Après l'homélie, Valpot retourna s'asseoir et attendit quelques instants....
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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Sir_arthur

Aujourd'hui étais en grand jour pour Arthur, il allait rentrer officiellement dans les rang de l'Église. Pour se jour exceptionnel il avait pris grand soin à son apparence et choisit sa plus belle toilette.

Arrivé à l'église il pris place au premier rang pour participer à la première messe de Valpot, et surtout pour assister à son baptême.

Camille.p

Il ne faisait pas bien chaud ce matin, et un vent du Nord soufflait.
Alan était parti en déplaçement pour la journée et ne rentrerait que tard dans la soirée.
Aussi, c'est vêtue bien chaudement que Camille se rendit à l'Eglise, avant même que les cloches ne sonnent.Car elle ne marchait plus aussi vite, vu l' état avançé de sa grossesse.En arrivant elle salua d'un signe de tête Monseigneur Fitz ainsi que Valpot et se trouva une place dans les tous premiers rangs.
Fantou & Assyr étaient également présent sur les lieux.Et Camille vint les saluer.
Puis, Valpoit fit signe à l'assemblée de se lever afin de réciter tous ensemble la prière du "Je confesse à Dieu".
Aussi , Camille se lava t'elle et baissant la tête se mit à réciter. :

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en
action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Valpot

Les cloches se mirent à sonner appelant les fidèles à venir participer à la messe dominicale durant laquelle sieur Arthur serait également baptisé :

L'enfant de choeur mit en place quelques objets et le curé décida qu'il était temps de commencer son office. Une fois que les cloches eurent fini de sonner, Valpot, tout de blanc vêtu, sortit de la sacristie, un air calme et souriant au visage. Il entama la messe en disant :

Au nom de Dieu, d'Aristote et de Christos, amen !!!

Valpot fit en même temps que l'assemblée le signe de la croix de Christos et dit :

Mes bien chers amis, soyez les bienvenus dans la maison de Dieu, nous allons partager ensemble le pain et le vin,
signes de l'amour de notre Dieu pour chacun de nous et nous procèderons ensuite au baptême de sieur Arthur ici présent !!!

Valpot indiqua de la main sieur Arthur, assis parmi l'assemblée au premier rang.

Nous avons l'immense privilège d'avoir parmi nous Monseigneur Fitz, lequel nous remerçions d'avoir bien voulu rester
avec nous pour partager cette messe et assister au baptême de sieur Arthur !!!

Mais avant toute chose, reconnaissons que nous sommes pècheurs et demandons pardon à Dieu de nous présenter
ainsi devant lui, le coeur impur et les mains sales, demandons lui de nous purifier, de nous laver de nos pèchés.

Valpot fit signe de à l'assemblée de se lever, et tourna au ciel ses paumes de mains avant de réciter le confitéor :

Disons tous ensemble le Confitéor :

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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Fantou

Les cloches !! Elle entendit sonner les cloches et toutes affaires cessantes elle se se hâta vers l'église. Au passage le long du chemin qui conduisait de sa maison à l'église elle admira la nature qui s'était réveillée et parait la campagne de tous les tons de vert et de peites taches colorées par des fleurettes commençaient à naître.
Elle arriva dans le village et salua des personnes qui comme elle se rendaient à l'église, un baptême allait avoir lieu, un des derniers arrivants de Tonnerre allait rejoindre la grande famille des croyants d'Aristote.
Leur vicaire allait avoir fort à faire car d'autres villageois préparaient leur pastorale. Il y avait si longtemps que la ville n'avait eu un guide spirituel que tous voulaient à présent être baptisés.
En entrant dans l'église elle marcha plus posément et alla s'installer sur un banc en toute discrétion la cérémonie venait tout juste de commencer le Père Valpot avait acccueilli les villageois et les appelait à réciter le Confiteor.
Il leur avait présenté Monseigneur Fitz qui restait quelques jours dans la ville et le futur baptisé Sieur Arthur tous deux assis au premier rang.
Les membres de l'assemblée joignirent leurs voix à celle du Père Valpot et dans un bel ensemble la première prière s'éleva sous les voûtes de Saint-Thomas.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en
action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
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Assyr

Assyr était heureux, oui, heureux, la grosse boulasse même ! Il aimait entendre les cloches de l'église sonner et il avait même pris goût à assister à la messe, lui pourtant si habitué à exprimer sa foi de façon beaucoup plus individualiste. Mais là, il aimait se retrouver parmi les Tonnerrois pour communier tous ensemble. Il faut dire que le Père Valpot y était pour beaucoup aussi. Il avait enfin redonné une vie spirituelle à Tonnerre qui attendait cela depuis si longtemps maintenant. Que le Très-Haut fasse que cela dure le plus possible.

Donc, lorsqu'il entendit les cloches sonner, Assyr se rendit d'un pas allègre à l'église Saint-Thomas. Il entra dans l'édifice religieux et fit le signe de croix après avoir trempé ses doigts dans le bénitier. Puis, comme à son habitude, il alla s'asseoir sur l'un des bancs de la nef, tout en saluant les personnes déjà présentes.

L'office commença sans tarder par l'habituelle prière dont notre fier vigneron oubliait le nom à chaque fois. Il se leva et la récita à l'unisson :

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensées, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très-Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Sir_arthur

Arthur ayant assisté à la conversation fut ravi d'être baptisé par Valpot et très honoré de la présence de Mon Seigneur Fitz.

Pour moi, cela est parfait.

Valpot

Valpot réfléchissa un instant et dit à Monseigneur Fitz :

Comme il vous plaira Monseigneur !!!

Quand souhaitez-vous que nous baptisions Sieur Arthur ? sachant que je vais commencer dès ce soir la messe de
ce dimanche, le baptême pourrait se faire en même temps si cela est possible ?
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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Fitz

Réfléchit à son tour..

Eh bien, disons que tu officieras seul alors. Je pourrai ainsi profiter pleinement de la cérémonie depuis mon banc aux premières loges.

Et puis..

Sourire ironique..

Je pourrai surveiller plus facilement ce que fait mon nouveau vicaire..

Puis à la dernière question, il répond :

Tout à fait, vous pouvez coupler aisément la messe du dimanche au baptême de Sir_arthur, si cela lui convient. Vous pourriez débuter par le sermon, puis baptiser notre Tonnerrois dans les règles de l'art et enfin clôturer par la communion..

Je te conseille d'envoyer un courrier In Gratibus à notre ami afin de le prévenir de son baptême du dimanche !
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Fitz

Avec un sourire..

Eh bien, faisons ce qui t'arrange le mieux ! Cela ne me dérange pas de me reposer pour une fois dans l'assemblée, assis sur un banc réservé au clergé, comme cela ne me dérange pas de t'aider dans ta tâche.

Regard curieux..

Que préfères-tu ?
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Valpot

Monseigneur Fitz avait fait une demande à Valpot :

En parlant de baptême, Père Valpot, voudrais-tu toi-même te charger du baptême de Sir_arthur ? Celui-ci a déjà suivi sa pastorale avec moi-même. Il s'agirait de ton premier office en tant que vicaire..
J'assisterai au baptême dans l'assemblée afin d'admirer ton travail, assis au premier rang.

Valpot réfléchit un instant puis répondit :

Oui, Monseigneur, mais je vous demande de concélébrer ce baptême avec moi certes en ma qualité de vicaire plutôt que de rester dans l'assemblée, votre place est à l'autel avec moi et non dans l'assemblée, Monseigneur ?
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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Fitz

L'évêque accueillit avec le sourire tous les compliments des paroissiens à la sortie de l'église. Mais un de ceux-ci attira plus particulièrement son attention...

En parlant de baptême, Père Valpot, voudrais-tu toi-même te charger du baptême de Sir_arthur ? Celui-ci a déjà suivi sa pastorale avec moi-même. Il s'agirait de ton premier office en tant que vicaire..

Puis continuant sur un ton rassurant..

J'assisterai au baptême dans l'assemblée afin d'admirer ton travail, assis au premier rang.

Puis au paroissien :

Et vous ? Qu'en dites-vous ? Seriez-vous prêt à vous faire baptiser par votre nouveau vicaire ?

Large sourire encourageant...
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Valpot

Valpot remerçia chacune et chacun de leurs participations et de leurs encouragements.....

Il s'adressa à Camille, Assyr, Fantou, Isora, Blasko et leur dit :

Merci mes amis, si vous le voulez un petit vin d'honneur sera servi dans quelques instants, si vous voulez rester, ça sera avec plaisir ....

Valpot se dirigea vers la table ou trônaient quelques tonneaux de bière, de cidre et autres breuvages .....
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Sir_arthur

Arthur avait sagement assisté à la cérémonie,i qu'il avais particulièrement trouvé touchante. Il était fort content que Valpot réalise un projet qui lui tenait à cœur ; persuader qu'il serait un bon prêtre pour Tonnerre.
Une fois la cérémonie terminé, les vœux de Valpot prononcé ; il allât à son tours le féliciter.

Félicitation Valpot, tu es un homme pure. Tonnerre est honorer de ta présence à la tête de sa paroisse. Et je serais fier de pouvoir travailler à tes cotés une fois mon baptême prononcé.

Camille.p

La cérémonie avait pris fin.Alan & Camille se levèrent à leurs tour et prirent la direction de la sortie.Au passage, Camille passa tout près d'Assyr qui visiblement venait de se réveiller, et se demandait sur quelle planète il était.Elle eut un sourire et se retint de ne pas rire.
Puis ils se dirigèrent vers Valpot pour quelques mots de félicitations et remerçier Monseigneur Fitz pour cette belle cérémonie. Toutes nos félicitations Valpot.Nous sommes vraiment tous heureux, de vous avoir comme prête à Tonnerre.Que Dieu vous garde.Vous ferez un très bon curé.
Puis s'adressant à Monseigneur Fitz. Très belle cérémonie.Nous vous souhaitons un très bon retour.Et au plaisir de vous revoir prochainement parmis nous .Mais, ils ne s'attardèrent pas, car le petit Nans avait lui aussi une envie pressante.

Assyr

Lorsque les cloches sonnèrent à toute volée, Assyr fit un bond sur son banc. Quel réveil brutal !!

Il mit un peu de temps à reprendre ses esprits et à se rendre compte de l'endroit où il se trouvait. Il essaya de reprendre une certaine contenance, espérant que personne n'avait rien remarqué. Il vit alors Valpot faire l'accolade à l'évêque puis tut le monde se dirigea vers la sortie.

C'est alors, qu'Assyr fut pris d'une envie pressente, il se leva et prit la direction de la sortie à vive allure. Il passa devant les deux ecclésiastiques sans s'arrêter.

Félicitations, mon Père. Monseigneur, ce fut une cérémonie fort belle et pleine d'entrain. Je vous prie de bien vouloir m'excuser mais, je ne puis point m'arrêter, je dois...

Sa phrase mourut dans le lointain.

Fantou

Fantou très émue avait suivi toute la cérémonie avec attention... Et quand quelques signes d'un assoupissement, accompagné d'un ronflement se firent entendre elle sourit, encore une fois Assyr avait plongé dans le sommeil le menton reposant sur le haut de son torse !!!!!

Enfin elle entendit avec toute l'assistance les paroles qui consacraient définitivement leur diacre, désormais on l'appellerait Père Valpot !

Citation:

Père Valpot, je te félicite, et te remets cette croix d'Aristote, le symbole des Vicaires de l'Eglise Aristotélicienne. Ainsi reçois les insignes de ta nouvelle vie...

Elle vit alors le Père Valpot donner l'accolade à l'évêque Fitz et s'apprêter à sortir sur le parvis non sans se retourner vers ses paroissiens.

Elle sortit après eux et s'avança pour saluer et féliciter Valpot.

Mon cher Valpot, Père Valpot, je suis très fière et heureuse de pouvoir venir te féliciter, tu as suivi le chemin que tu t'étais fixé te voilà le Curé de notre paroisse de Tonnerre.
Nous sommes tous dans la joie à tes côtés en cette belle journée, chacun ici apprécie ton dévouement au coeur de l'église et auprès des villageois. Longue route à toi Père Valpot !

Elle jeta un regard vers l'évêque ne sachant s'il approuverait son geste, mais son amitié pour Valpot l'emporta et sans hésitation elle lui fit une bise en lui serrant les mains. Puis elle se tourna vers l'évêque et avec respect le salua d'un signe de tête....
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Titou_

il alla voir Valpot près sa soeur

et bien te voila père Valpot et que dieu soit avec toi

il filla aussi chez lui

Isora

Isora se dirigea vers Valpot, le sourire était de rigueur non !

Bien félicitations donc mon Père !

Cérémonie captivante et émouvante je dois le reconnaître.

Tu seras un Père attentif et un excellent messager de dieu parmi nous.

Elle lui sourit et rentra chez elle.

Assyr

Assyr suivait paisiblement l'ordination de Valpot. Néanmoins, la voix de l'évêque lui semblait quelque peu monocorde telle une berceuse. C'est fou ce que les prêtres pouvaient être soporifiques, n'empêche ! Et arriva ce qui devait arriver... Assyr commença à somnoler sur son banc et finit vraiment par s'endormir. Son ronflement commençait à se faire entendre progressivement.

Zzzz... Zzzz... Zzzz... Zzzz... Zzzz... Zzzz... Zzzz... Zzzz... Zzzz...

Fitz

Les Tonnerrois allaient être ravis de voir que la cérémonie touchait à son terme. Il avait beau tenté de faire court, il ne pouvait éviter des somnolents par ci par là.. Les offices comportaient des étapes obligatoires qu'il ne pouvait délaisser..

Faisant signe à Valpot de s'agenouiller devant lui, le prélat imposa ses mains sur sa tête et énonça d'un ton solennel :

Par le contact de mes mains, je te transmets le pouvoir d'administrer tous les sacrements, hormis l'ordination. Tu es maintenant vicaire et élevé à la prêtrise pour servir Dieu, l’Église et l’Humanité. Ce statut n'est pas une récompense mais une mission. A toi de la mener à bien. Sache que l'ordination que je viens de t'administrer est éternelle et que tu ne pourras pas t'en délier.

Puis l'invitant à se relever, l'évêque clôtura par ces paroles :

Mes enfants, veuillez accueillir en ce jour votre nouveau vicaire de Tonnerre, ordonné sous vos yeux et le témoignage du Très-Haut !

Par une bonne coordination avec des bedeaux qu'il avait engagés, les cloches de l'église Saint-Thomas sonnèrent, en signe de bienvenue à ce nouveau prêtre... Il était certain à présent que tous les fidèles ici présents étaient désormais éveillés...

Il tendit ensuite la main vers le nouvellement prêtre et lui dit ceci :

Père Valpot, je te félicite, et te remets cette croix d'Aristote, le symbole des Vicaires de l'Eglise Aristotélicienne. Ainsi reçois les insignes de ta nouvelle vie...

Lorsque tu atteindras les objectifs nécessaires à l'érudition et à l'accès à la voie de l'Eglise, tu seras alors nommé Curé. Mais dès à présent, te voilà ordonné et prêtre de l'Église aristotélicienne !

Les bedeaux qui avaient terminé leur tâche qui consistait à sonner les cloches au bon moment, sortirent au-dehors de l'église et allèrent placarder une nouvelle annonce :

Citation:

Nomination d'un Vicaire paroissial de Tonnerre

Nous, Monseigneur Fitz, Évêque suffragant du diocèse de Nevers, faisons annonce de :

La nomination du Père Valpot au poste de Vicaire paroissial de Tonnerre. Il aura pour mission de célébrer messes et sacrements, et de guider les fidèles sur le chemin de la foi.

Cette nomination fait suite à son ordination ayant eu lieu en l'église Saint-Thomas de Tonnerre le 5 avril de l'an de grâce 1460. Quant à la cure de Tonnerre, elle lui sera destinée lorsqu'il aura atteint l'érudition et l'accès à la voie de l'Église.

Nous lui souhaitons par là-même tous nos vœux de réussite dans sa nouvelle affectation. Puisse-t-il, en tant que digne successeur des apôtres, diffuser la foi, mener ses ouailles vers le Salut, et demeurer un modèle pour ceux qui l'écoutent.

Puisse Aristote le guider dans la tâche qui est à présent la sienne,

Fait à Tonnerre,
Le cinquième jour du quatrième mois de l’an de grâce mil quatre cent soixante.

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Valpot

Les cloches sonnèrent à toute volée comme pour annoncer au monde entier la venue en ce jour d'un nouveau prêtre en l'église Aristotélicienne.....

(cliquez sur l'image)

Valpot était fier et heureux, Monseigneur Fitz venait de l'appeler Père, ce qu'il, par la grâce de Dieu, était devenu en ce jour ...

Le prélat venait de lui dire, tout en lui remettant sa croix d'Aristote :

Citation:

Père Valpot, je te félicite, et te remets cette croix d'Aristote, le symbole des Vicaires de l'Eglise Aristotélicienne. Ainsi reçois les insignes de ta nouvelle vie...

Lorsque tu atteindras les objectifs nécessaires à l'érudition et à l'accès à la voie de l'Eglise, tu seras alors nommé Curé. Mais dès à présent, te voilà ordonné et prêtre de l'Église aristotélicienne !

Valpot donna l'accolade fraternelle à son supérieur hiérarchique et, en sa compagnie, sortit de l'église afin de remercier toutes celles et tous ceux, qui en ce jour béni, étaient venus pou l'accompagner dans sa démarche.... même Assyr, réveillé depuis peu, s'empressait de sortir de l'église, apparamment pressé par quelque nécéssité impérieuse....

Valpot n'eût de cesse de se tourner vers chacune et chacun.....
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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Valpot

A ce moment là, la chorale, les instruments et le choeur se mirent à entonner le " Dominus spiritus est", un silence religieux règnait dans l'église parmi les fidèles.....

(cliquer sur l'image)

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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Titou_

il regarda Valpot qui devait répondre

Valpot

Valpot répondit donc :

Moi Valpot, oui, je fais vœu d'obéir à la hiérarchie instaurée par Christos, d'obéir aux Dogmes ainsi que d'obéir au Droit Canon !!!

Tel était son souhait, occasion lui était donnée de répondre, à jamais il se souviendrait de ces instants extraordinaires.....
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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Fitz

Venait donc maintenant le temps du dernier vœu à prononcer de la part de Valpot.. Ici, nul extrait du Livre des Vertus à lire. Il s'agissait d'un simple vœu de triple obéissance..

Oui, le prélat faisait court. Non, il ne bâclait pas. Mais il était certain que ces paroissiens tonnerrois lui en étaient reconnaissants..

Valpot, fais-tu vœu d'obéir à la hiérarchie instaurée par Christos, d'obéir aux Dogmes ainsi que d'obéir au Droit Canon ?

La fin approchait doucement mais sûrement. Bientôt, il serait en compagnie d'un Père...
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Valpot

Valpot répondit, sans sourciller :

Moi Valpot, je fais vœu de guider mes ouailles dans la voie de la vertu tracée par Christos, d'être exemplaire et mettre mes capacités au service de la vraie foi et des fidèles en général ?

Il prit un instant de silence puis continua :

Je fais également vœu de privilégier l'étude à la recherche de biens temporels et de faire le nécessaire pour recevoir mon accréditation de « Théologien de l'Église aristotélicienne, universelle et romaine » en devenant érudit de la voie de l'Eglise !!!

Après quoi, Valpot continua d'écouter le prélat ....
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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Titou_

il écouta en comprenent tout ce que diser le'homme avec son livre il était content car la dernière fois qu'il avait été a l'église c'était pour metre la tète du curé dans l'eau bénite en étant gosse

il chuchota a sa soeur il fait quoi le meussieur avec son livre a Valpot ?

Fitz

A nouveau, même scénario, l'évêque tourne les pages de son Livre des Vertus au fil des lectures et cette fois s'arrête en regard d'un autre extrait, qu'il se met à lire à l'assemblée, mais surtout au diacre...

Vita de Christos, Chapitre XIII a écrit:

" Alors, mes apôtres, mes clercs, à vous de suivre le chemin que j’ai tracé pour vous, à vous de baptiser ceux qui veulent entrer au sein de la communauté des fidèles de Dieu, à vous d’ordonner prêtres ceux qui souhaitent se consacrer tout entier à l’amour de Dieu, à vous d’entendre en confession ceux qui souhaitent être lavés de leurs péchés, à vous de punir ceux qui ne sauront pas se montrer dignes de l’amour de Dieu et de prêcher au moins chaque dimanche, afin que la volonté du Très Haut s’accomplisse. "

Valpot, fais-tu vœu de guider tes ouailles dans la voie de la vertu tracée par Christos, d'être exemplaire et mettre tes capacités au service de la vraie foi et des fidèles en général ? Fais-tu également vœu de privilégier l'étude à la recherche de biens temporels et de faire le nécessaire pour recevoir ton accréditation de « Théologien de l'Église aristotélicienne, universelle et romaine » en devenant érudit de la voie de l'Eglise ?

Silence nécessaire afin d'écouter la réponse qui serait l'avant-dernière avant la grande imposition des mains...
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Absent jusqu'au 27 juillet compris !
Archevêque métropolitain de Rouen

(Signature qui doit être modifiée.. mais je n'ai plus mon artiste préférée à disposition

)

Titou_

il comenca a comprendre et écouta Valpot et le meussieur a coté de lui sans faire de bruit et en étant atentif

Isora

Isora était très contente d'assister à l'ordination de Valpot.
Elle devrait être absente mais était heureuse que son voyage n'ait pas eu lieu.

De toutes façons elle l'aurait retardé.

Elle ne pouvait manquer cet évènement trop important.
Elle aimait beaucoup Valpot et Tonnerre avait de la chance d'avoir un futur prêtre aussi volontaire et consciencieu dans sa tâche.

Fantou

Fantou silencieuse et concentrée suivait cette cérémonie qui consacrait leur diacre en curé, c'était la première fois qu'elle assistait à une ordination et elle voulait ne rien en perdre.
Elle savait trop l'importance que cela avait pour Valpot qui avait confié son désir d'entrer dans les ordres il y a plusieurs moi à Flavienus et elle-même. Enfin le jour tant espéré était arrivé, son désir se concrétisait dans l'église de son village, elle imaginait l'émotion intense que devait éprouver Valpot.
Elle devrait à l'issue de la cérémonie l'appeler Père Valpot par respect pour sa fonction, mais tous les sentiments d'amitié qu'il lui avait inspiré à leur première rencontre serait toujours présents, c'était un homme droit et de grande valeur.
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Titou_

il arriva asser en retard et alla s'installa sans faire de bruit sur un banc et écouta le curé dire tout se deamndait se qu'il devait faire la

il vit que tout le monde diser des phrase alor il répèta

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en
action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Camille.p

Camille écoutait avec beaucoup d'attention, ce que disait Monseigneur Fitz. D'ailleurs, depuis le début elle ne perdait pas une miette de la cérémonie.Car c'était une étape très importante pour Valpot.Cependant de temps en temps, elle jetait un oeil sur Nans qui trouvait le temps long.

Valpot

Valpot, très solennellement répondit à Monseigneur Fitz :

Moi Valpot, comme les apôtres de Christos en leur temps, je fais vœu de vouer ma vie au chaste célibat, de ne pas fonder de famille et de ne pas adopter, afin de me consacrer entièrement à Dieu !!!

Tel était le souhait de Valpot et il pouvait enfin le clamer haut et fort !!!
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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Fitz

Toujours souriant, le prélat poursuivit la cérémonie par le deuxième vœu à prêter par le diacre.. L'assemblée réunie en l'église Saint-Thomas était restée silencieuse. Peut-être était-elle assoupie ou juste en profonde admiration du moment ?

Vient maintenant le temps pour moi de vous lire un autre extrait de la Vita de Christos, Chapitre XIII, illustrant le voeu que Valpot énoncera dès après..

Vita de Christos, Chapitre XIII a écrit:

" Et toi, Gracius, si tu veux aussi devenir un de ces bergers qui guidera le troupeau, tu devras laisser choir ton glaive, car les armes sont sources de violence alors que tu auras mission d’enseigner l’amitié et l’amour de Dieu. "

Il répéta ensuite le même rituel que précédemment..

Valpot, fais-tu vœu de ne plus jamais porter d'arme de combat ?

Et ainsi se clôturait la deuxième sentence des quatre qu'il allait prononcer..
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Valpot

Valpot était attentif à chaque parole du prélat, tant ce moment était important, il ne le quittait pas des yeux, peut-être s'imaginait-il à sa place dans quelques années, Dieu seul le sait.....

Le prélat lui posa la question :

Citation:

Valpot, fais-tu vœu de ne plus jamais porter d'arme de combat ?

Valpot, qui en lui-même avait déjà horreur des armes de combat et même du combat physique n'appréçiant que le combat spirituel, répondit sans sourciller :

Moi Valpot, je fais levœu de ne jamais porter d'arme de combat !!!

Puis continua de regarder et d'écouter son supérieur monseigneur Fitz....
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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Fitz

Le prélat sourit aimablement à Valpot, écoutant attentivement sa voix forte qui récitait le Credo. Lui laissant le temps de reprendre ses esprits, il tourna les pages du Livre des Vertus pour en arriver à la Vita de Christos..

Ils allaient désormais assister à la partie la plus symbolique de cette cérémonie..

Mes enfants, Frère Valpot..

Comme vous le savez tous, le diacre Valpot ici présent désire se diriger vers la voie de la prêtrise. Pour ce faire, il va devoir s'engager devant le Très-Haut et prononcer ses vœux.

Mais avant cela, je vous invite à écouter un extrait de la Vita de Christos, Chapitre XIII...

Vita de Christos, Chapitre XIII a écrit:

Christos se tourna ensuite vers nous, ses apôtres, qu’il avait nommés ses évêques. A nous, il nous dit :

" Et vous, mes amis, comme vous devrez vous consacrer totalement à Dieu, comme je le fais moi-même, l’amour humain dans ce qu’il a de personnel vous sera à jamais interdit. Vous vous devrez d’aimer l’Humain, et non un humain. En ceci, le mariage n’est pas pour vous, ni même l’acte de chair. "

Se tournant ensuite vers Valpot, l'évêque poursuivit ainsi :

Valpot, comme les apôtres de Christos en leur temps, fais-tu vœu de vouer ta vie au chaste célibat, de ne pas fonder de famille et de ne pas adopter, afin de te consacrer entièrement à Dieu ?

Ces instants étaient importants car ils marquaient une étape importante dans la vie de ce jeune homme...
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Fitz

L'évêque fut heureux d'entendre tant de paroissiens l'accompagner dans la prière de confession. Il devenait si rare ces derniers temps de remplir une église uniquement pas des mots... Les Tonnerrois étaient sans nulle doute toujours attachés à leur Foy.

Alors que le silence se rétablissait, il fit un signe de la main en direction du diacre, lui indiquant par là-même qu'il l'invitait à s'avancer et à se présenter devant lui.

D'un ton solennel, le prélat s'adressa à son clerc en ces termes :

Frère Valpot, réaffirmez votre Foy en la Sainte Église en prononçant le Credo, devant cette assemblée qui pourra ainsi en témoigner..

Il se tut et laissa la cérémonie poursuivre son fil. Il eut alors le temps d'observer ces gens réunis pour l'occasion, tous encore attentifs au déroulement de l'office.

Pour l'instant...
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Valpot

C'était au tour de Valpot de dire ce Crédo qu'il aimait tant...... Il prit sa respiration et dit d'une voix forte et claire :

Puis regarda Monseigneur......
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Isora

Isora regarde Aaron arriver et lui fait les gros yeux.

Elle lui murmure :

Veux tu ne pas rire voyons le moment ne s'y prête pas.
Tais toi donc. Mais Valpot sera content que tu sois venu.

Isora lui sourit, décidemment il ne faisait rien comme les autres celui-la.
Elle se reconcentra tout de suite, le moment était important.

Valpot

Valpot avait revêu son aube blanche, et àl'autel prononça le Confitéor :

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en
action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
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Catherin.bellenfant

Catherine arriva de bonne heure à l'église pour le jour de Pâques. Elle voulait prendre le temps de prier en ce jour de joie en ce jour de Pâques.
Elle voulait être à l'écoute de l'aube qui se lève après la nuit.
Comme l'était la lumière de Dieu dans les nuits du monde

Il faisait grand calme, mais aussi grande Paix dans le cœur.

les oiseaux chantaient doucement. Le silence était si grand que Catherine pouvait les entendre. Ils lui racontaient par leur insouciance leur confiance dans le créateur.

C'était le jour de Pâques, le jour ou la peur de la mort est terrassé à jamais.
Le jour de la joie profonde et éclatante. Le jour ou l'Amour est plus fort que la mort.

C'était tout cela que Celui qui a tout crée murmurait dans le silence de la prière

Catherine resta ainsi à prier pour le village de Tonnerre et à écouter la brise légère de l'Esprit en attendant le moment tant désiré de la messe.

Aaron09

Aaron arriva tout essouflé devant l' eglise St Thomas du moins il osait l' espérer , son coeur battait si fort , tant il avait couru, il hésita un court instant avant d' ouvrir la porte , il prit une grande respiration, se rajusta et poussa pour la seconde fois la porte d' une église ce même jour, pourvus que je sois au bon endroit pensa t' il , il entra doucement , cherchant du regard une tête qu' il connaissait, il continua de s' enfoncer encore, puis il apperçu Iso, ouf sauvé pensa t' il .
Il alla s' asseoir à ses cotés

Iso, tu ne devineras jamais !
Je m' étais trompé d' église, et le plus drôle, j 'me suis assit à coté de ce qui je croyais être toi !

Aaron ne pu se retenir et éclata de rire, puis se ressaisissant , il fit semblant de tousser

La prochaine fois, tu passes me chercher à la maison hein ...juste pour être sûr que je ne me trompe plus

Sir_arthur

Arthur était ravis de voir l'église de son village remplis de paroissiens. Suite à l'invitation de l'évêque il récitât :

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en
action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Isora

Isora se leva et prononça tout doucement,

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en
action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Fantou

Fantou avait vu entrer Camille et Alan, ce dernier tenait la main de Nans joli comme un coeur. Elle vit tonton Parker se pencher sur l'enfant pour lui chuchoter quelques mots auxquels l'enfant répondit avec son sourire angélique.
Fantou toussa pour attira l'attention du garçonnet et lui envoya un baiser sur la main.
Puis elle reprit le court de la messe, le jour était important pour ce cher Valpot, enfin Tonnerre aurait un Curé. Un curé présent auprès de ses ouailles, il fallait bien cela car depuis le temps que la ville n'avait pas de curé il allait avoir du travail, déjà tout plein de pastorales se préparaient.
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Fantou

Fantou de retour à l'église après s'être rendue plus présentable arrivait au moment où la cérémonie commençait.
Elle se faufila sans bruit jusqu'à un banc saluant d'un petit signe de tête ses amis déjà présents et les habitants qu'elle connaissait.
Un maire connait forcément beaucoup de monde, les voir rassemblés en ce lieu était réjouissant.
Elle se concentra et récita la prière

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en
action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
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Camille.p

Camille & Alan avaient, bien entendu les cloches de l'Eglise sonner.Ils n'étaient pas en avançe ce matin là.
Le temps d'arriver, la cérémonie allait commençer.Ils se signèrent et fîrent un signe de la tête à tous ceux qu'ils croisaient en guise de bonjour, tout en se dirigeant pour prendre place.A peine fûrent-ils assis, qu'ils dûrent se relever pour réciter le Confesse à Dieu.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en
action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Alan_parker

Alan arrivait accompagnant Camille et tenant Nans par la main.

Camille l'avait bien remis à neuf après de goûté au chocolat. Lavé dans la baignoire. Puis elle l'avait habillé avec les vêtements laissés par Eole.

Alan s'était bien assuré qu'il ne dissimulait pas une quelconque sarbacane quelque part.

Puis Alan s'adressa à voix basse à Nans.

Allez vient Nans entrons et surtout je veux pas que tu bouges !!! Montres nous que tu peux être le plus adorable des petits garçons quand tu veux. D'accord ?

Viii tonton zeee te promets

Tous trois prirent place en silence sur un banc.

Alan sourit et fit un petit signe à Valpot son filleul.

Puis Alan récita,

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en
action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
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Assyr

Ah ! Voilà ! Ça commençait ! Tonnerre allait enfin avoir un curé, un vrai. Assyr se concentra pour bien suivre tout comme il fallait. Il ne devait surtout pas s'endormir, cela aurait fait mauvais genre devant l'évêque. Il essayait donc de laisser son cerveau en alerte, mais ce n'était point chose facile.

Bon, déjà l'ecclésiastique commençait comme Valpot. Au moins, le vigneron n'était point perdu. Il récita donc à l'unisson, mais d'une petite voix discrète. En matière de religion, Assyr n'aimait point trop se faire remarquer, du moins, il essayait.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensées, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très-Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Fitz

Signes de tête en direction des deux nouveaux arrivants et sourire chaleureux à Assyr. Puis amusé par l'empressement du diacre, le prélat répondit sans se faire attendre..

Que l'on commence maintenant alors ! Si vous pouviez annoncer à vos paroissiens le début de la cérémonie, le temps que je me change, ce serait parfait !

Et n'attendant pas de réponse - car il a confiance en son diacre -, l'évêque de Nevers se rend d'un pas empressé vers la porte menant directement au presbytère. Il prend le temps, après avoir enfilé sa soutane, de se recoiffer d'un geste rapide de la main et de réajuster son anneau pastoral à son annulaire droit. Aujourd'hui, personne ne le lui avait encore baisé... Les habitudes se perdaient lorsque le précédent prélat était absent...

Puis revenant au sein de l'église Saint-Thomas, il se plaça derrière l'autel, face à l'assemblée réunie et le diacre Valpot. Ouvrant son précieux Livre des Vertus à une page quelconque, il commença ainsi :

Mes enfants, habitants de Tonnerre et paroissiens du Diocèse de Nevers, vous voici réunis en ce jour merveilleux afin d'être témoin de l'élévation à la prêtrise de votre diacre Valpot, que vous connaissez déjà sans doute tous. Il est encore Frère en ce moment, mais bientôt, il deviendra Père, et dévouera sa vie entière à servir le Très-Haut.

Je sais que vous avez longtemps été laissés sans guide spirituel mais j'ai l'honneur de vous annoncer que dès après cette cérémonie, Tonnerre aura à nouveau un curé à sa tête.

Vous devez dès lors être impatients d'assister à cette ordination, et je vous propose donc d'ensemble, confesser nos péchés...

Il leva alors les bras en signe d'encouragement à l'assemblée et entonna d'une voix forte :

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensées, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très-Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

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Sir_arthur

A son retours de la mine, Arthur entendis les cloches retentir dans ton le village de Tonnerre. Il se rappela de l'arrivée de Monseigneur Fitz. Il s'empressât pour se rentre en sa chaumière faire toilettes et se rendre présentable.

Arrivant devant le parvis de l'église, il soignât sa présentation et ouvrit avec douceur la grande porte massive de l'église.

Lors de son entrer il compris que la cérémonie n'allait pas tarder à commencer. Il prit donc place sur un banc affin de participer à l'ordination du frère Valpot.

Après celle-ci, il irait évidement féliciter ce dernier et saluer Monseigneur L'évêque de Nevers.

Valpot

L'Évêque venait de dire à Valpot :

"Frère Valpot, désirez-vous que l'on commence bientôt votre ordination ? J'ai apporté avec moi une autre soutane que je pourrai enfiler dans le presbytère qui jouxte l'église."

Valpot reprit :

Monseigneur, le plus tôt sera le mieux, quand souhaiteriez-vous que la cérémonie commence ?
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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»

Assyr

Mon Fils, peut-être à l'avenir ferai-je appel à vous pour remplir mes caves d'un excellent vin de Bourgogne. Je laisse actuellement toutes mes économies à la future construction de mon hôtel à Dijon, mais je m'empresserai ensuite de faire collection de produits luxueux.. Je suis persuadé que votre vin en fera partie.

Assyr était dans ses petits souliers. Son vin dans la cave de l'évêque lui-même !!

Monseigneur, ce serait un grand honneur pour moi de vous vendre mon vin. Je me tiens à votre entière disposition quand bon vous semblera.

Il s'inclina une nouvelle fois puis se retira laissant l'ecclésiastique converser avec Valpot. Il croisa Isora qui arrivait au même instant. Il la salua discrètement et lui fit un grand sourire et se dirigea vers l'un des bancs de la nef où il prit place.

Isora

Isora avait entendu les cloches sonner et se rappela que Valpot leur avait annoncé la venue de Monseigneur Fitz, Évêque de Sens.

Elle se précipita vers l'église, repris son souffle avant d'entrer, pris son élan et ouvrit la porte.

Elle aperçut Valpot et certainement Monseigneur l'évêque, elle alla les saluer.

Bonjour Valpot, bonjour Monseigneur, soyez le bienvenu, je suis Isora de Tonnerre, veuillez m'excuser mais j'ai
été retenue par du travail très important.

Certains Tonnerrois et Tonnerroises étaient déjà là, après les avoir saluer, elle alla s'assoir auprès d'eux.

Fitz

Il ne fallut pas longtemps avant que la paire qu'il formait avec le Diacre ne fut rejointe par quelques paroissiens. Apparemment, le Frère Valpot avait annoncé sa venue et les gens commençaient à arriver.. C'était une bonne chose, d'autant que le prélat comptait entamer son ordination dès après que l'accueil soit terminé. Il ne désirait en effet guère perdre du temps en palabres alors que tous ici étaient dans l'attente d'un curé...

Réponse est donc faite à Valpot, tout en s'approchant de plus en plus de l'autel :

Eh bien, j'ai toujours trouvé important qu'un évêque rende de temps en temps visite à ses paroissiens, qui habitent autre part qu'en le village principal de son diocèse. Il était donc tout naturel pour moi de me rendre à Tonnerre et me faire connaître parmi ses habitants. Surtout après la longue absence du précédent prélat...

Puis à l'homme qui venait de faire son apparition, tout de rouge vêtu :

C'est également un honneur de faire la connaissance de mes paroissiens. Je suis donc Monseigneur Fitz, Évêque suffragant de Nevers.

Puis à la remarque du diacre, il se permit d'enchaîner, tout sourire :

Mon Fils, peut-être à l'avenir ferai-je appel à vous pour remplir mes caves d'un excellent vin de Bourgogne. Je laisse actuellement toutes mes économies à la future construction de mon hôtel à Dijon, mais je m'empresserai ensuite de faire collection de produits luxueux.. Je suis persuadé que votre vin en fera partie.

Puis enfin arrivé au bout de cette nef, le prélat se retourna et questionna son diacre..

Frère Valpot, désirez-vous que l'on commence bientôt votre ordination ? J'ai apporté avec moi une autre soutane que je pourrai enfiler dans le presbytère qui jouxte l'église..
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Valpot

Valpot rajouta, en direction d'Assyr....

Monseigneur, je vous présente effectivement messire Assyr, vigneron dont la réputation n'est plus à faire et dont la qualité du vin
dépasse largement les frontières de notre cité, tellement il est bon, j'en sais quelque chose et bon Aristotélicien de surcroît.....

Valpot sourit à Assyr et ils continuèrent leur chemin .....
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Valpot

Dans l'église de Tonnerre :

Les cloches se mirent à sonner annonçant l'arrivée de Monseigneur Fitz, Évêque de Sens .....

(cliquez sur l'image)

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Fitz

Cela faisait longtemps déjà que l'évêque éprouvait le désir de débuter sa visite des différentes paroisses du diocèse. Il était normal qu'il ait d'abord rassuré ses paroissiens de Nevers, s'occupant des tâches urgentes que l'absence du précédent prélat avait laissées. Mais les mouvements perpétuels autour de sa personne s'étant légèrement calmés à Nevers, il en avait profité pour organiser son premier passage à Tonnerre.

Parmi les maigres affaires qu'il avait emportées avec lui, une soutane dont le tissu et la coupe étaient impeccables, qu'il porterait lors de l'ordination du nouveau curé de Tonnerre, et quelques collations qui avaient égayé les journées de marche, mais bien vite disparues..

Enfin arrivé à destination, l'évêque remercia ses compagnons de voyage de l'escorte aimable qu'ils lui avaient procuré, et prit congé afin de se rendre immédiatement à la rencontre de son diacre, le Frère Valpot, à l'église Saint-Thomas. Ses pas étaient accompagnés du son des cloches et c'est avec un large sourire que Monseigneur Fitz entra dans l'édifice.

Il n'eut pas à chercher longtemps la présence du clerc.. Aucun autre paroissien ne s'était encore invité à l'accueil. Réajustant son manteau aux couleurs diocésaines sur ses épaules, il s'approcha plus encore et salua l'homme :

Frère Valpot ! Quel accueil tonitruant !

Comment vous portez-vous depuis notre dernier entretien ? Vos paroissiens ne vous mènent pas la vie trop dure ?

Et de continuer la marche le long de la nef, admirant au passage l'architecture de l'église. Bien que plus sobre et plus petite que la Cathédrale Saint-Sylphaël, cette demeure du Très-Haut conservait un certain charme...
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Assyr

Un peu plus tôt dans la journée, en taverne, le père Valpot avait annoncé l'arrivée de l'évêque de Nevers à Tonnerre. Assyr avait donc décidé de mettre ses plus beaux habits pour l'occasion. Bon comme d'habitude il était tout de rouge vêtu mais ces vêtements là étaient neufs. Lorsque les cloches sonnèrent, il prit alors la direction de l'église. Il fallait l'accueillir avec honneur tout de même cet évêque. Depuis le temps que Tonnerre n'en avait pas vu la queue d'un...

Il arriva tranquillement devant la maison du Très-Haut. Il grimpa les quelques marches du perron puis entra dans l'édifice. Valpot se baladait dans l'église accompagnée d'un homme qui a n'en pas douté devait être son supérieur. Ce dernier avait le nez en l'air et contemplait les voûtes de l'église. Notre fier vigneron s'avança vers eux et vint les saluer.

Bien le bonjour mon Père.

Il s'inclina ensuite devant l'évêque.

Monseigneur, quel honneur pour Tonnerre de vous recevoir ! Soyez le bienvenu. Le Tonnerrois se releva. Je me présente, Assyr d'Ylfan, pour vous servir.

Valpot

Monseigeur Fitz en personne était là, à Tonnerre et dans l'église St Thomas, marchant dans l'allée centrale de l'église.

Valpot sortit de la sacristie, sourit en regardant le manège de Fantou
et rejoignit Monseigneur.....

Ce dernier s'adressant à lui, lui dit :

Citation:

Frère Valpot ! Quel accueil tonitruant !

Comment vous portez-vous depuis notre dernier entretien ? Vos paroissiens ne vous mènent pas la vie trop dure ?

Valpot s'empresse de lui répondre :

Mais Monseigneur, pour vous et votre présence en votre ville de Tonnerre c'est bien naturel, soyez le bienvenu et sachez que votre présence, pour notre ville est une bénédiction, je vais bien et mes paroissiens sont très souvent pour moi une aide et une source de joie, croyez-le bien !!!!

Valpot disait cela en s'inclinant légèrement par déférence et respect.....
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Fantou

Fantou entendit la cloche elle était en retard alors vite sur une brouette elle pose ses fleurs et hop elle court à toute vitesse vers l'église.
Elle arrive à bout de souffle, mais saisit rapidement son premier bouquet et va le poser sur l'autel .....

Puis à toute hâte elle ressort pour aller chercher le bouquet à poser au sol dans le choeur....

Elle se recula pour juger de l'effet et elle aperçut alors Valpot et un autre homme à sa tenue elle comprit que ce devait être l'évêque.

Elle s'inclina pour le saluer et sourit en direction de Valpot :
Je suis désolée si je vous dérange mais il fallait bien venir pour décorer l'église et j'ai été un peu prise ailleurs.
Je vous laisse à présent je vais faire disparaitre ma brouette de devant l'église et me rendre présentable pour l'office.
Elle salue les deux hommes et vite repart pour aller se préparer et être à l'heure pour la consécration de leur diacre.
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Falco.

Et du dehors, dasn la froidure, sur un pierre moussue.
Un aveugle en demie armure de prêcher.

Car il a entendu parler du retour d'une des chouettes de Rome.
Ce celles qui vivent la nuit et ne recrachant de leurs victimes que poils et os.

Une Fanatique.

Il y voit goutte.
Un ooeil en trou béant, l'autre vitreux ou scintillent des sirénes parfois.

Ceci est un Prêche Réformé.
.
Nous parlerons de ce que vous pensez avoir mais jamais votre voisin.
Nous parlerons ce jours de l'ennemi juré de tout ceux qui prétendent à détenir la Vérité.

Nous allons parler de la Tolérance.

Cette terrible idée que la tolérance signifie « cesser de combattre ce qu'on ne peut changer ".

Quand je faisais guerre et grands ravage l'on me demandait:
Pourquoi fais tu cela?
Je répondais: Peux tu empêcher la pluie de tomber?

La Tolérance.
Au sens moral, que reprocher à une vertu qui porte à accepter ce que l'on n'accepterait pas spontanément, par exemple lorsque cela va à l'encontre de ses propres convictions.

C'est aussi la vertu qui porte à se montrer vigilant tant envers l'intolérance qu'envers l'intolérable.

Souvenez vous que Dieu est uniquement Amour.
Qu'il a laissé l'Amour en chaque humain passé ou à venir.

La Tolérance n'est pas soumission, indifférence, respect ou indulgence!

Elle est cet état qui permet ,alors que les Âges Sombres font place à la Renaissance, de prédire ceci:

"Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'au bout pour que vous puissiez le dire. »

Comment moi, Réformé, puis je dire : Ton pape est juste un homme, ton Droit Canon une armùre de papier pour se protéger de ta liberté?

Comment toi, Fervent Romain peux tu me faire accepter que la parole d'un curé vaut parole de Dieu?

Comment toi, Fils d'Averroes peux tu nous dire que le dernier des Prophètes est celui qui a raison?

Chacun a son Sacré.
Et ça tombe bien, la majeure partie de nos Sacrés sont les mêmes.

Pouvons nous tolérer le reste?

Tout simplement le tolérer.

Je suis Falco de Cartel
Mignon Royal
Vicomte de Cravant

Et je dédie ce prêche à cet homme en taverne qui me dit un jours:

" Vous êtes dix contre des milliers et vous pensez gagner?"

Je lui ai juste dit à ce moment maintenant lointain:

"Juste le droit d'exister. D'être des Sujets comme les autres, cette bataille nous la gagnerons".

Merci de m'avoir lu ou entendu gentils gens

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Tullia

Déjà, le maire arrivait, lequel venait remercier Tullia de lui offrir cette messe. La religieuse avait toujours eu beaucoup de respect pour cet homme, qui, depuis qu'elle le connaissait, avait toujours su se comporter de la plus pieuse des manières.

Mon fils,, lui répondit-elle sur un ton empli de bienveillance, sachez que je ne laisserai jamais des fidèles sans guide pour les mener sur la voix du Très Haut, que contrairement à ce que certains disent, l’Église sera toujours là pour aimer ses ouailles.

Alors que Fantou finissait d'astiquer le lieu Saint, Tullia la remercia pour son aide, l'invitant finalement à prendre place sur un banc, à côté des fidèles qui commençaient à se rassembler. Pendant ce temps, un pauvre hère répétait un charabia incompréhensible devant la cathédrale, dissimulé par le son puissant des cloches de l'église.

L'officiante vint donc prendre place derrière l'autel, décoré de fleurs et de cierges, baignée de lumière par les vitraux autour d'elle, puis, d'une voix amplifiée par la taille de l'édifice, commença.

Soyez les bienvenus mes enfants en la maison du Très Haut, qui est, et restera toujours la vôtre. Aujourd'hui, j'ai pris l'initiative, face aux événements douloureux qui meurtrissent notre Bourgogne, de vous offrir une messe exceptionnelle, bien que Nevers ne soit pas mon diocèse. J'espère, qu'à l'issu de cette messe, vous vous sentirez plus léger, mais surtout, plus proche encore de Dieu.

Nous allons donc commencer par réciter la prière du pardon, pour tous les péchés que nous avons commis. Car nul n'est parfais, nous devons rester humble devant le Créateur, et donc nous faire pardonner de nos fautes auprès de lui.

L'auditoire fut alors invité à prononcer la prière de confession, dans un élan de dévotion.

Assyr

Assyr avait été prévenu à l'aube de l'arrivée du vicaire général de Lyon à Tonnerre. Il se hâta donc d'aller la saluer, en profitant pour lui demander si elle pouvait officier à Saint-Thomas de façon exceptionnelle. Elle accepta de célébrer une messe. Ravi, le maire se retira afin de lui laisser la possibilité de se préparer. Il en profita pour faire son petit tour matinal dans les rues de la ville. Il parcouru, comme il faisait chaque jour, les étales du marché, afin de voir si rien ne manquait aux habitants. Il discutait avec les marchands, les artisans afin de savoir ce dont ils avaient besoin, les encourageant également à rester raisonnables dans leurs prix.

Alors qu'il était en pleine conversation avec un meunier sur le prix quelque peu excessif de sa farine, il entendit l'appel des cloches. Laissant là le pauvre bougre qui venait de se prendre une avoinée, le bourgmestre prit donc la direction de l'église. Il aperçu alors l'ecclésiastique sur le parvis de l'édifice religieux. Il accéléra son pas, grimpa rapidement les marches puis vint s'incliner devant la vicaire, lui baisant son anneau.

Monseigneur, je ne sais comment vous remercier. C'est un grand réconfort pour nous de savoir que l'Église ne nous oublie pas en ces temps difficiles.

Fantou

Fantou revint vers l'église sans perdre de temps, elle avait les bras chargés de fleurs... Elle pénétra dans l'église et ses narines frémirent à la bonne odeur de propreté qui s'en dégageait, la lumière à travers les vitraux illuminait de son chatoiement les dalles et les piliers

Elle se demandait qui avait bien pu cirer les bancs avaient leur bel aspect d'autrefois, elle leva la tête et s'aperçut que tous les vitraux avaient été parfaitement lavés, un bruit attira son attention, il résonna sous les voûtes, quelqu'un tirait un objet qui raclait le sol, elle s'avança en direction du bruit, et contourna un pilier .... Là elle vit Isora en train de tirer son échelle vers la petite pièce qui servait à ranger le matériel de nettoyage, c'était donc elle qui avait tout nettoyé !!!! Elle alla vers son amie pour la saluer, elle était comme Fantou la sueur lui plaquait les cheveux sur le front, elles rirent de se voir dans cet état...

Allez je t'aide à ranger ton échelle, et tous les balais, chiffons et seaux !!!! J'aurais bien du me douter que c'était toi qui avait si bien travaillé en mon absence !!! J'ai rapporté de jolies fleurs pour donner la touche finale, nous allons les arranger ensemble.

Elles disposèrent les fleurs en une belle grande composition, tout en discutant, le travail se faisait vite, elles partageaient la satisfaction d'avoir préparé l'église pour la messe qui allait y être célébrée....
Quand elles quittèrent l'église pour aller chacune se préparer, elles avaient le coeur en joie, encore une fois Tonnerre allait vibrer à l'unisson des prières dans leur église qui était bien silencieuse depuis la si longue absence de leur vicaire Valpot...
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Tullia

Monseigneur Tullia était arrivée à Tonnerre le matin même, et avait ainsi pu prendre le temps de discuter avec les villageois en taverne. Les événements actuels qui secouaient la Bourgogne avaient été vivement discutés, et la nécessité d'officier une messe avait été également évoquée. Bien que le diocèse de Nevers ne soit pas le sien, la religieuse avait donc pris la décision d'offrir un sermon aux Tonnerrois, à l'heure où des hérétiques envahissaient la ville, à l'image de la Bourgogne toute entière.

Un commis fut donc sommé de faire rententir les cloches , un autre de remettre en état l'église, alors que le vicaire enfilait sa tenue d'office. Maintenant, il ne restait plus qu'à attendre les fidèles pour cette messe un peu spéciale, puisque, en effet, elle se déroulait un lundi. Néanmoins, pour Tullia, rien ne changeait, et c'est en patientant sur le parvis de l'église qu'elle pensa à l'importance de cette office dans le contexte actuel.

Fantou

Une messe allait être dite !!!! Fantou fila comme l'éclair (normal à Tonnerre) pour faire un grand nettoyage à l'église... Balais, chiffons entrèrent en action, elle n'épargnerait pas sa peine. Elle commença par une grande chasse aux araignées, certaines avaient élu domicile et avait tissé de grandes toiles dans les angles des piliers.....
Elle alla au puits de la place chercher de l'eau pour laver le sol, elle n'avait pas froid, ah ça non, les cheveux mouillés par l'effort lui tombaient sur le front, elle frotta, brossa, rinça jusqu'à ce que les dallages retrouvent leurs propreté initiale......
Pendant que le sol séchait elle repartit pour aller chercher des fleurs
....
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Isora

Isora entre dans l'église, ouvre la lourde porte, rien n'avait vraiment changé ici en dehors de l'absence trop longue de leur cher curé Valpot. Elle dépose au pied de l'autel quelques hellébores, nommées également Roses de noël, trouvées en son jardin, ces jolies fleurs d'hiver sans couleur particulière, verte et légèrement blanche, ourlées quelque fois d'un peu de jaune également. Elle prend place sagement et prie silencieusement dans sa tête. Notre Tonnerroise avait beaucoup de choses à raconter au très Haut. Certaines bien délicates qu'elle avait sur la conscience et qui expliquaient en partie son départ de la capitale. Isora n'était pas faite pour la guerre, elle était partie défendre ce qu'elle estimait être juste. Tout simplement car elle avait eu l'impression d'avoir été spoliée de son droit d'expression et d'ailleurs peu importe de quel côté elle aurait pu être, les Bourguignons avaient voté et il fallait respecter leur choix, la majorité s'était ainsi. Une fois sur place elle s'était rendu compte que bien d'autres choses étaient en jeu dont elle en ignorait l’existence.

Elle aurait sans doute du écouter son ami qui lui avait conseillé de repartir bien avant. Mais elle ne l'avait pas fait pour diverses raison et ainsi elle n'aurait pas vécu ce qui s'en était suivi. Et puis elle n'était pas faite du tout pour blesser ni voir tuer qui que ce soit et un beau matin, elle s'était retrouvée devant le fait accompli et elle ne l'avait pas bien vécu, du tout. Notre amie avait également l'impression d'être partie un peu comme une voleuse, sans rien dire à qui que ce soit. Et bien oui la prudence était de rigueur et elle ne partait pas toute seule non plus, elle n'avait pas osé parler et du coup n'était pas aller dire au revoir. Elle allait donc écrire aux trois personnes qu'elle avait rencontré à Dijon et avec lesquelles elle avait passé quelques soirées bien chaleureuses. En espérant qu'elles comprendraient. Ce départ, quelle angoisse quand elle y repense, elle ne donnait pas cher de leur petite vie. Se cacher dans les fourrés ainsi comme des voleurs, chacun de leur côté, sans se voir, sans savoir, elle ne veut plus jamais le revivre. Elle avait eu peur pour elle certes mais pour Matthys également, enfin tout allait bien malgré une presque vilaine rencontre pour lui en route. Il lui fallait prier pour ses amis et tout ceux qui étaient la bas d'un côté comme de l'autre.

Assyr

Citation:

Congrégation de la Sainte Inquisition
Excommunication du conseil de régence illégitime de Bourgogne

Nous, Vincent Diftain d'Embussy, Cardinal Romain, Chancelier de la Congrégation de la Sainte Inquisition, Grand Inquisiteur par la grâce de Dieu, devant le Très Haut, sous le regard d’Aristote et au nom de notre Sainte Mère l’Eglise,

Annonçons que :

La Curie Romaine constate l'excommunication du faux conseil ducal bourguignon et de ses membres suivants, et les déclare parjures au Très-Haut et à leur baptême :

- Aryanha
- Dnapo
- Olivier1er
- Antonio
- Miss.
- Theodomir.
- Arthur_pendragon
- Charles_dubois
- Niall Adriah
- Trisken

Ad Claram et Sanctam Veritatem

Fait à Rome, le samedi second jour du mois de février de l'an de grâce 1461.

Fantou

Quand la lassitude envahit notre corps, quand la tristesse envahit notre âme le seul endroit à visiter est la maison d'Aristote...
Où est-il à cette heure ? Penché sur le destin de la Bourgogne dont les enfants s'entre déchirent à coups de mots fielleux, d'armes tirées de l'étui...
Est-il sur les chemins en direction de la capitale, où d'étranges pèlerins confluent, pour prêter main forte à ceux que l'on appellent les traîtres, d'autres qui marchent pour soutenir ceux qui étaient légitimés par les votes de neuf villes du Duché...
Orgueil, ambition, esprits revanchards, tous sentiments que n'enseigne l'Église Aristotélicienne foulés par des pieds impies...

Que le Très-Haut protège la Bourgogne et lui fasse entendre raison, que le sang bourguignon ne soit pas répandu, que femmes, hommes ou enfants bientôt ne pleurent qui une épouse, qui un mari, qui un père ou une mère, frère ou soeur, brisant une famille en querelle inutile et stupide..

L'ambition peut elle impunément s'asseoir sur un trône maculé du sang de ses compatriotes ??? Oh Aristote regarde tes enfants ils ont perdu la raison.
Telle est à ce moment ma prière.

Bilok

Musique de fond

L'homme était il en train de devenir fous. L'homme se haïssait t'il tant pour une question de reconnaissance. Les bourguignon allaient se battre entre eux pour une question de reconnaissance. Alexandre n'avait pas reconnu le roy. Au nom de quoi au nom de qui. Bilok voyait ses amis souffrir a cause d'hommes et de femmes. Le nom du très haut bafoué a son gout. Pourquoi ? N'avait il pas compris? Qui avait vraiment raison? Bilok regarda le coeur de l’église puis regarda sa main vide. Il avait donné sa bague pour qu'elle soit donne en son nom a Isora pour la protéger. Il l'avait fait passer Par son amie Téo. Il voulait défendre ce en quoi il croyait. Le choix peuple piétiné par celles qui se disaient les reines. Le choix des bourguignons ne plait pas et ils n'avaient pas le droit de défendre ce choix. Il était dégoûter de la politique. Mais qui était il vraiment ce sans nom. Il dit venir de bourgogne mais rien ne le prouver que juste un nom sur un registre. Il avait été baptisé devant le très haut à mâcon le même jour qu'une certaine Ingrésie. Mais cette dame morte était pour lui une inconnue.

Bilok pria pour ses amis encore et encore comme tout les jours. Il pria pour Isora, Téo, Assyr, Fantou, Camille, Kristel et bien d'autre. De plus il venait d'apprendre que le curé de la paroisse venait de mourir. Aristote était il en train de les punir. Valpot ne reviendrait donc pas. Était ce une punition, une épreuve de plus ou le signe d'une fin approchante.

Bilok pria quand soudain il se senti mal. Toujours la même musique dans la tête lui revenait dans la tête. Une musique venant du passé. Était ce aussi la fin pour lui. Bilok se prit la tête entre ces mains. Que lui arrivait il ? La fatigue ? Bilok était il devenu trop étrange ?

Il se mis a Genoux et ouvrit les yeux... Et dit le nom:

Alinoé .......
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Camille.p

C'est bien emmitoufflé car le froid sévissait toujours que Camille se rendit à l'Eglise pour aller y prier.
Après s'être signé et avoir allumé quelques cierges pour chacuns de ses amis qui se trouvaient en grands danger sur les routes , Camille se mit à genoux les mains jointes le regard levé au ciel et se mit à prier.

Seigneur, protégez notre bonne ville.Prenez soins de ceux qui sont en ce moment sur les routes et qui nous sont si chers.Et pour l'amour de Dieu, rendez nous notre bon curé.Nous sommes prêt à souffrir tout ce que le bon Dieu voudra pour cela.
A ce moment là, sa gorge se noua et deux grosses larmes vinrent couler de ses joues.

Fidele_bedeau

Et le bedeau tonnerrois attitré de l'évêque de Nevers fit rapidement placarder annonce aux portes de l'église de Tonnerre, dès que le vélin avait atterri dans ses mains..

Le diocèse de Nevers vivait là de sombres heures... Soumission ou rébellion du spirituel face au temporel forçant l'ingérence ?

Citation:

De la prise par les armes du palais épiscopal de Nevers.
Mise au point, conseils aux Fidèles de la Vraie Foy & condamnation.

« Ceux qui ne vivent pas dans l’amitié que nous a enseignée Aristote, ceux-là brûleront dans les mille flammes de la géhenne. »
Vita de Christos, Chapitre VIII

À l'attention des fidèles et pieux Bourguignons restants,
Aux paroissiens mis à mal du diocèse de Nevers,
À qui de droit,

C'est après une longue journée passée dans un état de choc indescriptible que je prends, enfin, mais nécessairement, plume afin d'informer mes paroissiens d'une action du Sans Nom ayant eu lieu dans leur diocèse.

Durant la triste journée du 29è de janvier de l'an de grasce 1461, une troupe de gens portant le fer et armures, issue de l'armée se présentant comme "Gare a la Daube, sauce basilics", s'est présentée aux portes du palais épiscopal de Nevers pour s'emparer de mes clés et me tirer hors de ses murs, par la force. Une armée temporelle aux ordres de ce Conseil qui se dit de Régence s'est donc permise de décider quel homme elle préférait voir se soumettre au temporel pour gérer le spirituel selon ses désirs.
L'homme qui se prétend désormais évêque de Nevers, affichant son nom aux portes de notre glorieuse Cathédrale Saint-Sylphaël, ledit Waleran_Jr, n'est qu'un imposteur, pressé également de me fermer les portes de l'édifice saint.

Il est évident que je condamne vivement cette prise par les armes du palais épiscopal de Nevers. Cela n'est malheureusement qu'une prémisse aux actions du Sans Nom agissant au travers d'un Anti-Roy et de ses sbires divers.

À ceux qui brandissaient haut et fort leurs allégations fumeuses quant à des ingérences du spirituel dans le temporel, alors que celle-là ne fait, jusqu'à preuve du contraire, que dénoncer les hérésies au sein de celle-ci, dans un rôle qui lui est bien propre,
À ceux qui clamaient rester fidèles à la Très Sainte Église Aristotélicienne et à ses décisions en matière de spiritualité,
Voyez comme les professions de Foy d'antan sont rapidement balayées par une armée temporelle s'emparant d'un édifice saint et d'un bâtiment exclusivement au service du spirituel & portant aux nues un homme nullement reconnu par l'Assemblée épiscopale de France comme représentant du Très-Haut dans le diocèse suffragant de Nevers...

Encore secoué par le choc et le souvenir de ces personnes, marchant arme au poing vers moi, uniquement muni de ma crosse pour seule défense, je passai une journée dans un profond malaise. En tant que digne guide spirituel des paroissiens du diocèse de Nevers, je me devais de prendre parole et réagir face à cette ignominie.
Ainsi, et dans la continuité des actions de ce conseil de Régence m'ayant retiré les clés de la Cathédrale Saint-Sylphaël, j'enjoins mes clercs à rendre leurs clés de leur église, et à laisser la préparation des messes In Gratibus à ce Conseil de Régence, tant que la situation dans le diocèse ne sera pas revenue à la normale.
Ainsi, et dans la logique des actions de ce conseil de Régence préférant laisser les affaires spirituelles aux mains d'un homme en schisme parfait avec la Très Sainte Église aristotélicienne, je déclare que plus aucun sacrement ne sera officié au sein du diocèse de Nevers et que tout autre office se prétendant comme tel par un imposteur ne sera point reconnu par le diocèse de Nevers et de fait, par la Très Sainte Église aristotélicienne.
Ainsi, et en réaction aux volontés de conseil de Régence me désirant pendu plutôt qu'en charge des âmes des paroissiens du diocèse de Nevers, je me devrai de trouver protection contre ces vautours assoiffés de chair et de pouvoir ecclésiastique - spirituel -, à l'image de leur Anti-Roy frappé d'anathème.

Je conseille dès lors aux Fidèles de la Vraie Foy de prendre leur mal en patience et espérer qu'un jour, ces hommes et femmes reprennent le chemin de la Vertu. Sans clé aucune, nous ne pourrons plus, à notre grand regret, répondre efficacement aux demandes spirituelles qui nous seront présentées.

Puisse le Très-Haut pardonner ou foudroyer, mais ne pas ignorer,
& Puisse Aristote veiller sur les paroissiens du diocèse de Nevers en l'absence de dignes guides spirituels issus de son estimé enseignement,

Scellé de ma main au palais épiscopal de Nevers,
Le trente-et-unième jour du mois nouveau de l’an de grâce mil quatre cent soixante et un.

Monseigneur Fitz
Premier Vice-Primat de France
Évêque de Nevers
& reconnu comme tels par l'unique et Très Sainte Église aristotélicienne

Bilok

Bilok Arriva à l’église pour venir prier. Il craignait pour ses Amis. Ils allaient partir et il avait peur.

Toi le très haut. Je vous prie. J'ai peur pour mes amis.
Je prie pour Mathyss, il est fort mais il aura besoin de toi. Protégez le!.
Je prie pour Téo, elle a tant souffert dans le passé. Elle est devenu mon amie et je t'en remercie. Elle m'a donné une mission mais je ne veux pas le faire. Si je devais la faire, C'est que tu la reçu parmi vous et je ne veux pas. Protégez la!
Je prie aussi pour Isora, la plus belle d'entre toute. J'ai peur de la perdre. Je veux la revoir car je tiens a elle. C'est un rayon de soleil. Elle est la quand j'ai besoin. Je ne suis pas parfais et j'ai mes défauts. Mais Elle fait avec et je prie pour elle. Je souffrirais si elle devait ne pas revenir. J'ai peur, j'ai très peur. Je pourrais en mourir de chagrin. Protégez la.

Je prie aussi pour Assyr, Il n'a pas eu de chance jusqu'à là. Mais nous faisons tout. C'est devenu un grand amis. Je ne veux le perdre. C'est un Grand Amis à Isora et a Tonnerre. Il m'a accueillit dans son équipe et il m'a fait confiance. Je l'en remercie. Nous l’entourons du mieux que l'on peut. Protégez le.

Je prie aussi pour Kristel qui travers une grande épreuve. Elle est triste. Elle ne mérite pas ça. Elle souffre. Je pense fort a elle. Je voudrais faire tant mais je ne suis qu'un homme, rien moins qu'un homme. Protégez la.

Je prie pour Alun, Fantou, camille, alan, Captainrad, Cardinal, Luckyleborgne, Mimi330, Nath301,Opoles, Theudbald . Protégez les.

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Camille.p

Camille avait décidé ce matin de se rendre à l'Eglise car, elle avait ressenti un grand besoin de prier et d'allumer un cierge pour trois personnes particulières pour elle , qu'elle amait beaucoup.
En arrivant à l'Eglise, elle fit son signe de croix et alla allumer deux cierges et pria ainsi :

Seigneur, je te demande d’accorder ta protection, à tous ceux qui me sont chers afin, que leurs voyages s'accomplissent en toute sécurité.

Aidez-les à être serein en toutes circonstance malgré

Les obstacles qu'ils pourraient rencontrer

Donnez-leurs la vigilance nécessaire afin d’éviter tout accident

Et soutient les dans les épreuves qui se présenteront à eux.

Amen

En se retournant , elle aperçut Messire Bilok en pleine prière lui aussi.
Un petit sourire au lèvre, Camille sortit ne voulant pas le déranger.

Bilok

Bilok arriva dans l'église pour prier. Il se signa et s'agenouilla. Il commença sa prière.

Vous le très haut. Je prie pour vous, moi pauvre troubadour, pour mes amis. Je prie pour Isora et Mathyss. Veuillez sur eux. Je prie pour Assyr. Veuillez sur lui. Je Prie pour la ville de Tonnerre. Protégez la. Je prie pour la bourgogne, protégez la. Je prie pour mes amis, protégez les. Je prie pour mon salut. Protégez moi.

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Isora

Isora arrivait d’un pas vif sur le parvis de son église, après être repassée chez elle afin d’être présentable. Quelques toiles d’araignées dans les cheveux et bien d’autres petites choses encore se devaient d’être enlevées. Elle était ravie de revoir de nouveau Monseigneur Tullia, un grand merci à elle de bien vouloir leur offrir cette messe qui apporterait un peu de quiétude dans son cœur et elle l’espérait dans bien d’autres également.

La dernière à laquelle elle avait assistée était celle du frère Ambroise. en la Cathédrale de Saint-Lazare à Autun vers la fin du mois de janvier. Elle s’était retrouvée avec quelques personnes de sa connaissance, un Tonnerrois et d’autres d’un peu partout, de villes Bourguignonnes bien différentes. Le sujet choisi par le jeune frère était on ne peux plus adapté à la situation.

Elle était en retard, elle sourit à l'assemblée et se faufila très discrètement. Elle vit que son ami Assyr était déjà présent, elle se permit de s’asseoir à ses côtés tout comme Fantou son amie fidèle qui était là également. Elle regarda les fleurs et les bougies, oui c’était beau.

De suite elle récita tout doucement, à peine audible :
Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup péché,
En pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Seigneur nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Assyr

Assyr se releva et s'apprêta à entrer dans l'église. Juste avant de passer le portail, il se retourna et vit au loin, de façon quelque peu indistincte, un homme juché sur une pierre tentant d'haranguer la foule. Le bourgmestre ne pouvait distinguer les mots prononcés tant ils étaient masqués par le son des cloches. Il ne semblait guère intéresser les passants car peu d'entre eux s'arrêtaient pour l'écouter. Finalement, cet homme lui semblait bien inoffensif, bien qu'il cru, un instant, qu'il s'agissait de l'hérétique Falco, croisé quelques jours auparavant dans une des tavernes de la ville.

Il finit par continuer d'avancer et s'engouffra dans la maison du Très-Haut. Il alla s'asseoir près de Fantou à laquelle se joignit Isora, quelques minutes plus tard. L'office allait commencer. Il récita alors la prière du pardon, dans un souffle.

Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup péché,
En pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Seigneur nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Fantou

Fantou qui s'était glissée sur un banc, attendait le début de l'office, elle vit entrer petit à petit quelques tonnerrois, chacun s'installant sur les bancs.
Puis arriva La Dame Vicaire, Fantou inclina la tête quand la Dame la remercia, mais elle était si contente d'avoir rendu le lieu accueillant...
Non loin d'elle Isora était plongée elle aussi dans sa prière.... Elle reconnut la haute silhouette de leur maire...
Fantou à son tour joignit sa voix à celles des personnes de l'assistance

Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup péché,
En pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Seigneur nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.
_________________

--Bilou

Ils avaient vu revenir Fantou, montée sur Pégase qu'elle avait lancé au grand galop....
Inquiets Bilou et Jaquotte s'étaient portés en courant à son avance, Bilou l'aida à mettre pied à terre, ils virent alors Fantou rire joyeusement et leur dire de ne pas se faire de souci !!!! Elle venait tout simplement se préparer pour retourner au village, une messe allait avoir lieu...
Depuis le passage de Frère Roland peu avant Noël l'église n'avait résonné d'aucune célébration, aucune prière ni chants liturgiques...

Bilou dessella Pégase et attela la petite charrette ils allaient tous se rendre à l'église... Les deux jeunes époux se préparèrent à leur tour. Quand Fantou les rejoignit ils repartirent vers le village... Bilou aida les deux femmes à descendre de la charrette, attacha Pégase à l'anneau prévu et rentra à son tour dans l'édifice..
Il rejoignit son épouse sur le banc quelques rangs derrière Fantou, ils étaient intimidés, c'est la première fois qu'ils se mêlaient aux tonnerrois depuis l'animation du sapin de Noël...
Quand la messe commença ils prièrent avec toute l'assistance avec ferveur.

Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup péché,
En pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Seigneur nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Camille.p

Camille entendit les cloches sonner.Aussi se prépara t'elle rapidement et se rendit elle à l'Eglise.
En arrivant elle se signa puis, alla s'installer à sa place habituelle après, avoir dit bonjour à ses amies.Assyr leur Maire était là aussi.Camille lui adressa un sourire.
Une magnifique composition fleurie avait été posé près de l'autel.
A peine s'était-elle installé qu'elle enchaina doucement à son tour la prière du pardon.

Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup péché,
En pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Seigneur nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés

Alan_parker

Alan arriva quelque peu après sa tendre aimée Camille et se posa à ses côtés.

Légèrement essoufflé il entonna avec elle la prière.

Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup péché,
En pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Seigneur nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés

Ça faisait des siècles qu'il avait pas mis les pieds dans cette église. Que de souvenirs pourtant !!!!
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Tullia, incarné par Assyr

Peu à peu, les fidèles prenaient place, ayant été alertés par les cloches de l'église paroissiale de Tonnerre. Cela réjouit Tullia, qui vit que dans cette ville, la foi était encore présente. C'est donc de bonne humeur, bien que les événements tragiques en Bourgogne l'attristaient, qu'elle poursuivit son office par le traditionnel Crédo aristotélicien. Elle enjoignit alors l'auditoire à répéter ce dernier.

Je vous invite à présent à réciter le Crédo avec moi, ce symbole fédérateur de notre Église. Car personne ne pourra jamais vous contraindre à abandonner votre foi, soyez fiers de le répéter à ceux qui l'ont oublié.

Après que cela fut prononcé, la religieuse saisit son Livre des Vertus, dans lequel un marque-page était placé. Elle l'ouvrit alors à la page prévue pour le jour, de manière à accompagner son sermon.
Chers fidèles, commença-t-elle sur un ton solennel. Vous n'êtes pas sans savoir que le Bourgogne vit actuellement une période difficile, puisque la guerre fait rage à Dijon. Dans chaque camp, ce sont bien des Bourguignons qui s'entretuent, mais certains d'entre eux ont choisi le mauvais côté. Oui, je parle de ceux qui soutiennent la régence, qui, en mai dernier déjà, avait bafoué la volonté du peuple. Seulement, ne leur en voulez pas, ce ne sont pas eux les responsables de cette guerre, mais bien ceux qui les commandent. Pour beaucoup, ils pensent faire cela pour le bien de la Bourgogne, mais, manipulés, ils ne voient malheureusement pas que le bien de la Bourgogne se trouve dans la foi. Car comme le disait Aristote, l'un de nos deux Prophètes, le clergé est le premier ordre social, avant la noblesse. Je vais donc vous lire un passage du Livre des Vertus, afin de justifier mes propos.

Citation:

Un matin, Aristote avait une mine préoccupée. Son fidèle Sargas, qui fréquentait le lycée depuis des mois, vint à sa rencontre pour s'enquérir de son sort. Le maître lui fit cette réponse :

Aristote : "Cette nuit, mon cher disciple, j'ai fait un rêve."

Sargas : "Ah oui, maître ? Racontez-moi."

Aristote : "Certes oui. J'ai songé qu'en orient existait une cité merveilleuse."

Sargas : "Quel genre de cité ?"

Aristote : "Une cité idéale, parfaite, où tous vivaient en une fabuleuse harmonie. L'équilibre y était si solide que nul n'aurait pu le rompre, pas même la venue d'un étranger comme je l'étais dans mon imaginaire. J'y ai fait intrusion, y ait importé mes mœurs, que je dirais à présent corrompues, mais j'y ai été accueilli comme un frère."

Sargas : "Quels étaient ses principes, maîtres ?"

Aristote : "Cette cité est organisée selon le principe de trois cercles concentriques, ou trois classes de citoyens si tu préfères.

Je commencerai par te décrire ce qui constitue la plus basse de ces classes, à savoir celle des producteurs, la classe d'airain. Ils constituent la majorité, et vivent paisiblement de la culture de leurs champs et de l'élevage de leurs bêtes. Ils prennent ce qui est nécessaire à leur subsistance, et à celle de leurs familles, dans leur propre production, et donnent le reste aux classes supérieures. Si ces hommes constituent la base de la cité, leur sort est cependant enviable. Ils connaissent les joies de la tranquillité, d'une existence simple au service de la collectivité. Ils s'adonnent à l'activité physique qu'exige un travail régulier, et qui maintient leur corps en condition, meublent leur temps libre par la contemplation des choses de la nature, par l'éducation des enfants que ces gens là placent en très haute considération, et par la prière, adressant leurs louanges à Dieu qui leur a donné les plaisirs dont ils sont bénéficiaires.

La seconde classe de citoyens, la classe d'argent, est celle des gardiens, des soldats. Ceux là sont autorisés à l'oisiveté, et profitent, en temps de paix, d'une subsistance gratuite qui leur est fournie par les producteurs. Ils philosophent, admirent eux aussi les bienfaits de la nature, s'instruisent quel que soit leur age, s'entraînent au maniement des armes. En temps de guerre, ils se font les plus fervents défenseurs de la cité. Leur courage n'a pas d'égal, et ils donneraient leur vie, sans hésitation, pour la conservation de la communauté, ou pour défendre leur foy qu'ils placent en très haute estime. Et au retour des combats, ils sont accueillis comme des héros. On dépose sur leurs têtes des couronnes de lauriers, on les traite comme des princes, et de fabuleux festins sont tenus en leur honneur. Ils sont portés en triomphe par le peuple, et aimés par les femmes.

La troisième classe de citoyens est celle des philosophes rois, la classe d'or. Ceux là sont les plus anciens, recrutés parmi les gardiens qui se sont montrés les plus braves, les plus aptes au commandement, et les plus doués en matière de philosophie. Leur seul bien est la raison, car ils sont délivrés de leurs possessions terrestres. Leur foy en Dieu est leur seule arme. Ils s'illustrent par la pratique des vertus de la manière la plus parfaite. Ils sont un exemple pour tous, et le peuple est heureux de sacrifier un peu de sa propriété pour assurer la survie de ses maîtres. Les philosophes rois constituent le gouvernement de la cité. Ils décident collégialement de ses destinées. Ils sont également les ministres du culte rendu au Tout-Puissant, et là réside leur légitimité. On tient leur pouvoir comme inspiré par le Très-Haut, de part leur condition de prêtres. Ils organisent l'ensemble de la cité, planifient la production, rendent la justice, et légifèrent."

Sargas : "Par ma foi, voilà une formidable cité que vous me décrivez."

Aristote : "Certes, c'est vrai. Et j'ai la conviction intime qu'elle doit exister, quelque part."

Sargas : "Croyez-vous, maître ? N'est-ce pas là un simple songe ?"

Aristote : "Non, je crois plutôt qu'il s'agit d'une prémonition. Et je veux m'en assurer par moi même. J'ai fait mon temps ici, et de ta condition de disciple, tu vas passer maître. Le lycée t'appartient."

Sargas : "Comment, maître ? Mais j'ai encore beaucoup à apprendre."

Aristote : "De moi, non, mon cher ami."

Et le maître, toujours aussi grave, laissa Sargas décontenancé, pour s'intéresser aux préparatifs de son voyage en orient.

Après avoir lu, Tullia marqua une pause, laissant le temps à chacun de réfléchir à ces mots. Puis, elle continua.

Mes enfants, la cité idéale qu'Aristote décrit, est la cité idéale que nous devrions tous essayer de trouver. D'ailleurs, son organisation se trouve être très similaire à la notre. Vous avez, tout d'abord, cette classe d'airain, que l'on pourrait qualifier de paysanne. Ce sont eux qui nourrissent le reste de la société, et bien que leur pouvoir soit moindre, ils occupent une place très importante et doivent être respectés pour ce qu'ils font.

C'est ensuite, que vous trouvez la classe d'argent, qui, si vous ne l'avez pas compris, correspond à la noblesse. Aristote la décrit comme un ordre courageux, qui défend la cité, récolte les honneurs, et peut être dispensé de travail. Cela, c'est un premier point, car tout bon noble qui se respecte ne saurait se contenter de cela. Car, en effet, notre Prophète ne s'arrête pas là, puisqu'il précise également que les nobles doivent placer leur foi en «très haute estime»...

Le prélat s'arrêta quelques secondes, balayant du regard l'assemblée de fidèles,et laissant la dernière phrase faire son effet. Elle reprit alors, sur un ton plus grave.

Oui, voilà le principal problème de la noblesse actuellement : la foi. A une certaine époque, il n'était pas rare de voir cette dernière combattre avec les Saintes armées sous la bannière de la religion, mais aujourd'hui, avide de pouvoir, elle préfère se détacher du pouvoir spirituel, allant jusqu'à oublier qu'il est situé au dessus d'elle. Bien sûr, tous les nobles ne sont pas ainsi, et on en retrouve certains encore prêts à se battre pour Dieu. Néanmoins, sachez que je ne nie pas le pouvoir des nobles, et qu'il serait même inimaginable de voir notre société s'en séparer. Car sans elle, qui dirigerait les armées ? Qui défendrait les paysans ? Je vois aujourd'hui, beaucoup de personne cultiver la haine de la noblesse, eh bien, je dis à touts ceux-là qu'ils se trompent, tout comme d'autres se trompent en niant le pouvoir du clergé. Et j'en arrive justement à ce dernier...

Dans le passage du Livre des Vertus que je viens de vous lire, les clercs sont désignés comme appartenant à la classe des « philosophes rois », au sommet de la pyramide de la société. Aristote le dit, c'est à eux de prendre les décisions, car ils sont les plus sages. Il semble donc ridicule de dire que le clergé n'a pas à s'occuper des affaires temporelles, puisque, selon Aristote lui-même, cela fait partie du rôle des prêtres. Ces derniers doivent alors œuvrer pour une société plus juste, et statuer sur tout ce qui est fait, afin de veiller au respect du dogme. D'ailleurs, pour preuve de leur habilité à s'occuper également du temporel, il faut se rappeler que le clergé n'a que faire de ses possessions terrestres, car « sa foi en Dieu est sa seule arme ».

Mes enfants, retenez donc que la société est composée de trois ordres, qui ont chacun leur place. Ils doivent donc travailler ensemble, pour arriver à la cité idéale, cette cité décrite par Aristote. Plus que jamais, il faut que le clergé et la noblesse se réconcilient, car tous deux veillent à la préservation des provinces, de différentes manières.

C'est sur ces mots, que le sermon s'acheva. Tullia espérait alors avoir été entendue, sachant son auditoire d'aujourd'hui fort pieu. Elle décida ensuite, avant de procéder au partage du pain et du vin, de faire réciter une autre prière.

Chers fidèles, j'aimerais maintenant que nous récitions tous ensemble une prière pour ceux qui combattent à Dijon pour la foi. Alors, joignant ses mains face à elle, la religieuse entonna la prière, invitant les fidèles à la répéter.

Ô Seigneur, réconforte ces frères qui partent en guerre avec Ta grâce et protège la paix de tout mal.
Donne leur la grâce et la pureté, qu'ils bannissent tout ce qui est indigne de Tes éloges et contraire à tes commandements.
Aide-les à combattre pour qu'ils comprennent l'importance de la paix, et s'ils se laissent envahir par le mal, chasse la Créature sans Nom de leurs cœurs et freine leur colère.
Amen

Orcus

Orcus avait fait le trajet dans la nuit.
Quittant le village de conflans ou il avait posé ses premiers bagages, puis avait rapidement décidé d'entamer son voyage à travers la province de Sens.
Arrivant à Tonnerre, il se présenta à l'Eglise afin de rencontrer soit le prêtre des lieu, soit un paroissien

Ohla Icelieu, se trouve-t-il quelqu'un pour acceuillir l'Archevêque de Sens?
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Orcus DiCésarini

Fidele_bedeau

Lui rôdait toujours dans les parages. On le lui avait demandé. Etre les yeux de son légitime évêque durant tout le temps que durerait l'occupation temporelle du spirituel.

Cette nuit-là donc, le bedeau tonnerrois était bien à sa place, guettant tout sujet juteux à transmettre à son évêque. Lorsqu'il vit un homme héler le vent en se présentant comme l'archevêque de Sens, il comprit instantanément qui il voyait là, au loin. Monseigneur Fitz l'avait prévenu : une autre armée temporelle avait à nouveau souillé le sol sacré d'une Cathédrale, celle de Sens à présent. Et il avait un de leurs toutous en face des trous.

Ni une ni deux, il rejoint en quelques enjambées le noctambule et se place à quelques pieds de lui, le toisant du regard et de sa taille.

Vous êtes Archevêque de quelle Eglise ? Parce que là, d'après mes informations, vous reniez tout notre Dogme & notre Droit Canon.. Oh ! Peut-être êtes-vous "Archevêque de Sens selon l'Eglise Anathème Royale" qui repose sur des fondements tels que "Le Livre des Vauriens" ou "Le Roy pisse, je bois" ?

Bref, vous désiriez un accueil ?

"Schplaff" !
Et un crachat aux pieds de l'étranger ! Un ! Bien visqueux, bien consistant. Limite mousseux.

Le voilà !

Puis retournant vers un endroit où la puanteur hérétique n'émettait pas des relents pestilentiels intolérables pour son nez, il clôture, dos tourné :

N'espérez pas voir un quelconque clerc, fidèle à notre Très-Haut, Sa Sainteté le Pape et à notre magnifique institution, qu'est l'Eglise Aristotélicienne Romaine, à Tonnerre pour votre accueil. Tous les clercs du diocèse ont démissionné en guise de soutien envers leur légitime évêque.

Orcus

De son regard, Orcus balayait l'Eglise à la recherche d'un indice de présence, en profitant pour apprécier la décoration de l'édifice.
Finissant son tour sur lui même, il tomba nez à nez avec un grand homme.
Se préparant à lui offrir son plus franc sourire et lui demander par la même occasion comment il avait pu se cacher de la sorte, l'homme ne lui laissa pas le temps d'ouvrir la bouche et à un vitesse impressionante, sembla sortir se qu'il avait sur le coeur.

Il était question de renier, d'Anathème, de vauriens et autres gentillesses.
Il se voyait déjà engagé dans une loooongue discution comme on le voit souvent en politique, et n'avait vraiment pas envi de cela, il n'est pas d'oreilles plus sourdes que celles qui ne veulent pas entendre...
Et de toute façon, le temps viendrai d'aborder ce sujet.

L'homme semblait reprendre son souffle, et Orcus pensa qu'il allait peut être enfin réussir à en placer une, mais que nenni, le bougre se raclait simplement le gosier avant d'en faire sortir un glaviot dont la couleur laissait présumer que le pauvre bougre n'en avait plus pour longtemps..

Citation:

N'espérez pas voir un quelconque clerc, fidèle à notre Très-Haut, Sa Sainteté le Pape et à notre magnifique institution, qu'est l'Eglise Aristotélicienne Romaine, à Tonnerre pour votre accueil. Tous les clercs du diocèse ont démissionné en guise de soutien envers leur légitime évêque.

Cette dernière phrase blessa singulièrement l'Archevêque

Eh bien mon fils, si ces prêtres n'ont pas de scrupule à abandonner leurs paroissiens pour une si simple histoire, c'est qui'ils n'ont pas bien compris les mots qu'ils ont prononcé lors de leurs ordinations, et c'est avec grand plaisir que vous pourrez leurs annoncer que leurs démission est de tout coeur acceptée

Sur ces mots, Orcus chercha un endroit ou poser son maigre balluchon avant d'aller rencontrer les habitants de Tonnerre en taverne
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Orcus DiCésarini

Adeline_

Après s'être reposée dans l'une des tavernes de la ville, la môme entra dans l'un des bâtiments religieux, depuis sa fuite chez les Nonnes, elle n'avait plus fait son devoir, pourtant en son fort intérieur, elle se devait encore de le faire, se repentir, pas d'excuses que l'on était pas dimanche, sa conscience la rappellait à l'ordre.

Elle entre en silence, sous le regard bienveillant de la Sainte Vierge et de tous les autres Saints.. ils l'attendaient, c'est certain..

Et le Credo fut chuchoté avec sa plus grande conviction :

Je crois en Dieu, le Père tout-puissant, Créateur du ciel et de la terre ; et en Jésus-Christ, son Fils unique, Notre Seigneur, qui a été conçu du Saint Esprit, est né de la Vierge Marie, a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort, a été enseveli, est descendu aux enfers, est ressuscité des morts le troisième jour; est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant; d'où il viendra juger les vivants et les morts.

Je crois au Saint Esprit, à la sainte Eglise catholique, à la communion des Saints, à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair, à la vie éternelle.

Amen.

Ne s'attardant que très peu sur le décors qui l'entourait, ses petites mains jointes et le regard rivés vers le bas, paupières en demi-lune, elle continua sur sa lancée des prières, par l'Acte de contrition..

* Soupire *

Mon Dieu, j’ai un très grand regret de vous avoir offensé parce que vous êtes infiniment bon, infiniment aimable et que le péché vous déplaît. Je prends la ferme résolution, avec lez secours de votre sainte grâce, de ne plus vous offenser et de faire pénitence.

Oui, c'est certain que d'avoir pris la fuite faisait plus que mauvaise impression, elle qui avait encore quatre années à tirer, mais les aînées s'en doutaient qu'un jour, elle passerait la petite porte de bois rongée par le temps, celle du fond du jardin, pour ne jamais plus revenir.. On aurait pu penser alors, qu'elle était devenue une Brebis égarée, que ceux et celles qui s'imaginent qu'elle deviendrait galeuse.. font fausse route ! N'en déplaise ! Bien sur les risques.. de s'écarter à présent, du chemin de la Foy.. étaient nettement plus grand.

Ayant terminé son recueillement, chapelet en main, elle quitta ce lieux bénédictin.. tresse au vent.. l'air du large, l'attirait comme un aimant.

Duncan_mac_campbell

Duncan entra à la nuit tombée, peu avant son départ, dans l'église de Tonnerre. Des nouvelles de Daibhidh, il les attendait... S'en sortirait-il ? Retrouverait-il l'usage de ses jambes ? Tant de questions qui tiraillaient le jeune homme alors, il trouvait refuge dans l'église, pour essayer de garder espoir. Il se sentait seul, sans les siens, Duncan avait du mal à être lui-même. Si, il était lui-même mais il lui manquait quelque chose de précieux. Depuis qu'il était arrivé ici, enfin, dans le Bourbonnais-Auvergne, l'étranger, presque l'intru... c'est ainsi qu'il le ressentait et il n'avait pas l'habitude.

Récitant son crédo, il s'agenouilla.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN
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Actarius

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Merci LJD Inge pour la bannière

Matthys

Matthys vint faire un tour par une fraiche soirée d'un nouvel été après des mois d'abstinence contrôlé. Les portes grincèrent lorsque le Flamand les poussa, laissant du même fait un souffle nouveau entrer dans la maison du Très-Haut. Il y avait bien longtemps qu'on y avait mit les pieds. Cela en étant fort désolant, mais il ne pouvait en rien le reprocher à la poignée de Tonnerrois restant au village puisqu'il n'avait pas lui-même montré l'exemple. Cela sans compter l'absence de repère religieux au sein de la paroisse.

Lentement, il s'assied sur l'un des nombreux bancs de l'église, dans la partie avant de celle-ci. Il ne pria point. Il ne fit que rester là, sagement, à contempler le plafond, les murs, et le reste.

Il faudrait presque organiser une grande fête pour la mort du Roy .. se chuchota-t-il à lui-même, sans trop de conviction, après un certain temps.

Quelques minutes plus tard, il se leva de la même lenteur et quitta l'église Saint-Thomas.

Equemont

De nombreuses questions traversaient le cœur d'Equemont, si bien qu'il éprouva le besoin de calme et de sérénité. Se souvenant de cette habitude qu'il avait avec sa feu sa mère, Rozen, il se rendit à l'église de Tonnerre.

Après avoir poussé la lourde porte, il remonta la nef pour s'arrêter aux premiers degrés du choeur. Posant un genou en terre, il ferma les yeux et labialisa un Pater. Le froid humide lui pénétra les os, faisant naitre entre ses épaules un faible frisson.

Une fois relevé, il alla offrir un petit cierge de dévotion à Saint Thomas, à cette intention précise qui lui brûlait l'âme.

Saint Thomas, priez pour nous.

Signe de croix et retour dans le monde, pour de nouvelles aventures.
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Matthys

Plusieurs mois s'étaient écoulés depuis sa dernière visite en l'église Saint-Thomas. L'essentiel, le concret n'avait pas vraiment bougé. Aucun clerc n'était d'office à Tonnerre. Aucune messe n'avait eu lieu depuis. La Bourgogne était toujours immoralement dirigée par une famille avide de son pouvoir. Le Royaume était toujours perturbé par une guerre quelconque et ses villages gris et peu actifs. Bref ! Néanmoins, certaines choses avaient tout de même changé. Il lui sembla que Tonnerre avait retrouvé - un peu - de couleurs, bien que du chemin restait à faire. Il lui sembla aussi que le nouveau Roy était le premier qui savait gouverner avec sagesse et intelligence. L'Église de France avait été dissoute. Le Roy avait demandé le pardon pour tout le monde, sans exception. Le clan bourguignon était de plus en plus acculer au pied du mur. De plus en plus de Bourguignons se rendaient compte de la vérité. Et il avait fait de belles rencontres - ou en approfondit certaines - qui le rendit plus confiant en l'avenir.

Mais rien n'était encore fait. Il lui fallait néanmoins se réjouir de ces petites victoires. Où aller maintenant ? Que faire ? Il aurait eu besoin d'une petite conversation avec un homme de Dieu. S'emplir de leur sagesse. De leurs vérités imagés.

Il resta pour prier quelques temps, ou plutôt méditer. À tout et à rien.

Sorianne

Où se rendre dans une ville inconnue quand on est seule? La So déambule dans les rues dont elle ne se rappelle pas avoir déjà foulé les pavés. Chaudement vêtue, et de manière très sobre, la noiraude rejette une mèche de cheveux soudainement plaquée sur son visage. Le vent souffle fort et l'air est des plus froids, lui gelant les mains et lui pétrifiant le visage.

Arrivée devant l'église, la question ne se pose plus. Hâtant le pas du mieux qu'elle le peut, la jeune femme gravit les marches et pousse le lourd panneau de bois afin de pénétrer la bâtisse du Très Haut. Là, elle serait à l'abri du temps et ne croiserait personne. Nul envie de le faire.
Ses achats emballés et à l'abri d'une petite remise qu'une brave femme a bien voulu mettre à sa disposition le temps de ses courses et la voilà qui s’assoit doucement sur l'un des bancs.

Le billet qu'un homme est venu lui apporté est enfin ouvert et lu avec attention, les sourcils se fronçant même à mesure qu'elle avançait dans sa découverte du courrier.

Citation:

Expéditeur : Amboise de Bourgogne
Date d'envoi : 02/12/1461 - 15:53:38
Titre : Mais avertissement

Bonjour Dame Sorianne,

Tonnerre est une ville tres hospitalière mais ne saurait tolérer qu un voyageur se permette de destabiliser son marché en y achétant le stock de Mais présent, ou tout autre stock, ce qui peut etre considéré et interprété par les tribunaux comme un trouble à l ordre public !

En conséquence, je vous prierai de remmettre en vente immédiatement 18 des 20 Mais achetés à un membre de mon conseil municipal ou de les revendre à la Mairie si vous devez partir l, Tonnerre étant en situation de pénurie.

Ce geste permettra de garder de bonnes relations et d"éviter tout incident diplomatique avec votre maire.

Tres cordialement,

Amboise de Bourgogne
Maire de Tonnerre

Avec une moue dépitée et un soupir, la So se cale au fond du banc, bien ennuyée... "Ne faites pas de bêtises"... Est-ce en faire une que de vouloir rapporter de la nourriture à une ville où l'on en trouvait plus? L'armée Bourguignonne était passée, et avait tout emporté, laissant là quelques denrées sur les étales à des prix inabordables...

Remettre dix huit des vingt maïs achetés ne servirait qu'à revenir les mains vides... Déjà qu'elle n'a pas mangé à sa faim... Un regard las sur l'autel, les bancs, la voute... Cette dernière est différente de celles qu'elle a déjà eu l'occasion de contempler... Un incident diplomatique? Doit-elle... Oh comme elle n'aime pas être seule... Les mains glacées se porte à son visage fatigué. Le dilemme est de taille mais en vaut surement la chandelle, aussi répond-elle.

Citation:

Sieur,

Je ne me rappelle pas m'être présentée...
Il y a ceci sur le panneau de la mairie...
"Le marché est libre d'accès sans autorisation particulière à tout marchand, voyageur et résident."
Aussi...

Et je suis là en mon nom seul, non au nom de la mairie ou du Duché.

Très cordialement,
Sorianne.

Et avant d'aller porter ceci au Bourgmestre, la jeune femme écrit même à son Promis.. Que devient-il?

Citation:

Achim,

Si vous saviez comme j'espère que tout va bien pour vous...
Que tout se passe comme vous le souhaitez.

La maisonnée est bien tenue.
Mais les réserves vides...
Le marché de Troyes s'est vu pillé par les armées Bourguignonnes venues défendre le Duché.
Il n'y a plus rien.
On ne trouve plus sur les étales que quelques maïs et miches de pains bien sèches à des prix inabordables.

Je crois que...
J'ai fais une bêtises, mais je la pense justifiée...
J'en suis vraiment désolée.
Je suis actuellement en Bourgogne.. Venue chercher un peu de nourriture.
Du maïs... Quelques maïs dans une ville en pénurie, mais comptant pains et tout ce qu'il faut de denrées pour manger à sa faim...
A Troyes pas même un fruit, un poisson, ou un légume, pas une once de viande à prix raisonnable...

Je crois que mon idée n'est nullement appréciée par le bourgmestre. Mais je ne veux pas en démordre... C'est mal....

Je crois que vous seriez déçu de me voir en ce moment... Depuis que vous êtes parti, je me terre presque. Je suis même cachée dans une église en ce moment. Il y fait bien meilleur que dehors et il n'y a personne à croiser surtout.

...
Je vous embrasse Achim.
Du moins j'aimerai le faire.

Prenez soin de vous.

So.

L'heure du départ va sonner. La nuit commence à assombrir les vitraux. Relevant le nez, la noiraude pli ses courriers et se lève avec une grimace. Une main frotte la hanche douloureuse et elle réajuste le manteau porté. Il fallait aller donner les courriers et aller trouver les chemins.
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Ingeburge

Rien décidément n'avait changé depuis son départ de Bourgogne quelques semaines – mois! – plus tôt. Et cela se voyait par l'église de Tonnerre qui restait désespérément vide et silencieuse, à l'image de ses cloches que l'on n'entendait plus tintinnabuler. Cela se dénotait également par une nouvelle qu'elle ne connut que bien tard et dont elle ne trouva trace après avoir déambulé durant quelques minutes dans les rues de la ville. À l'église, il n'y avait rien non plus et comme elle avait dépêché un valet au siège de l'épiscopat nivernais, elle demanda à l'un de ses domestiques de placarder l'annonce de nomination du nouvel évêque suffragant de Nevers sur la porte de l'église. Ce qu'il fit, diligemment :

Citation:

Nomination d'un nouvel Évêque
Monseigneur Lladrane de Hasselt est nommé à la charge d’Évêque de Nevers.

Au nom de l'Assemblée Épiscopale de France, nous, Monseigneur Endymion d'Abbadie, Archevêque de Vienne, en notre qualité de Primat de France, prenons la plume pour faire annonce de :

La nomination de Monseigneur Lladrane de Hasselt [ Lladrane ], à la charge d'Évêque Suffragant de Nevers. Nous lui souhaitons par la même occasion tous nos vœux de réussite dans sa nouvelle affectation. Puisse-t-elle, en tant que digne successeur des apôtres, diffuser la foi, mener ses ouailles vers le Salut, et demeurer un modèle pour ceux qui l'écoutent.

Puisse Aristote la guider dans la tâche qui est à présent la sienne !

Fait à Rome, le XVIIIème jour du XIIème mois de l’an de grâce MCDLXI.

Restait à attendre la venue du nouveau prélat, ou à tout le moins les premières nouvelles car là non plus, elle n'avait ni rien vu, ni rien entendu.
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Mariana

Mon père je souhaiterais faire ma pastorale et me faire baptiser . Je vous ai déjà écrit à plusieurs reprise ainsi qu'à notre évèque et à votre saint christain sans aucunes réponces . Je me demandais se qu-il fallait que je face pour avoir une information .
Pourriez-vous me dire se que je dois faire pour faire ma pastorale et me faire baptiser ?
J'attends de vos nouvelles mon père . Si vous pouvez benir les gens à distance j'aimerais beaucoup que vous le fassier pour moi .
Veuillez agréer mon père mes salutations les plus sincères .
Cibile de Tonnerre .

Soeur Abigaël, incarné par Ambroise.

Comme l'avait demander Frère Ambroise, l'Archidiacre d'Autun, Soeur Abigaël joua à la messagère, chose qu'elle adorait, car la nonne aimait beaucoup voyager.

Citation:

l'Oratoire St Nikolos de Sémur

Fantou

Elle se promenait dans Tonnerre laissant les souvenirs affluer au gré des rues, des ruelles et des places... Quand elle arriva au carrefour menant à Troyes elle se souvint qu'un peu plus loin à la sortie d'un virage il y avait un chemin qui conduisait à sa maison.. Une maison où elle avait été bien souvent seule car son compagnon était malade et restait chez les moines... En fait c'était sa seconde maison l'autre avait disparu plus avant, quand les thermes avaient été démolis, la forêt rasée... Emportés tous les souvenirs, les images gaies et pleines de rires, emportées les traces des jours heureux...
Ses pas l'avaient amenée jusque devant l'église, la lourde porte était fermée, elle monta les marches du parvis et fit jouer la poignée de la serrure, elle n'était pas fermée à clé, elle poussa le lourd battant qui s'ouvrit en grinçant, sur le seuil une petite plante de pissenlit avait poussé dans une fente de la pierre et offrait sa corolle en toute innocence, elle prit garde à ne pas l'écraser et entra.
Son regard s'habitua à la demi-pénombre, il balaya tout ce qui l'entourait elle découvrit que de la poussière en couche épaisse, les araignées s'étaient établies en maîtresses des lieux, plus d'eau dans le bénitier... Elle sentit sa gorge se serrer... Elle était venue si souvent autrefois pour suivre la messe du dimanche... Casty la diaconesse d'abord, puis ce cher Valpot qui l'avait baptisée... Combien d'heureux moments ici, de baptêmes, de mariages...
Il fallait faire quelque chose pour cette église commencer par un bon nettoyage et voir avec le maire à qui s'adresser pour avoir ne serait-ce qu'un diacre.... Tonnerre semblait revivre, il fallait qu'elle revive sous ces magnifiques voûtes...
Elle se plongea dans le recueillement et pria de très longues minutes quand elle ressortit elle fut happée par la vive lumière de ce jour ensoleillé...

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Odovacer_premier

Repas dominical partagé en l'honneur d'Oane

[sur le parvis de l'Eglise]

Le Père avait dit:
"Pour le premier partage je veux du bon et que les gens soient heureux d’être là !"

Le serviteur du père pestait en trainant les tréteaux de son unique bras valide.
Il monta les marches pour atteindre le parvis de l'église.
Restait à aller quérir une planche, la viande, quelques saucisses, du lard, du pain, surtout du vin et tout serait prêt.

Bon sang non ! Fallait encore faire le feu !

Trumeau amena tout son petit barda et s'installa tranquillement. Il remplit le foyer improvisé, fait de pierres avec quelques brandons et des braises ardentes et bientôt une bonne odeur de viande grillée se répandit dans la ville.
La fumée le faisait tousser. Il attendait avec impatience qu'on sorte de la messe pour lui apporter le pain.

Il scruta le ciel. S'il pleuvait, il était prévu un repli dans l'enceinte de l'église.

Déjà la foule se pressait.

Bousculez pas !
Y en aura pour tout le monde.

Mais entrez le père vous attend à l'intérieur.

Odovacer_premier

[A la sacristie]

En s'habillant, et comme d’habitude dès qu'il était seul, le Père parlait avec le Très Haut. Celui-ci répondait-il ? Nul ne le sait, mais le Père , lui l'entendait...

« Seigneur ?
Seigneur ??? ...Ha Seigneur je croyais que vous n'étiez plus là. Je vais avoir besoin d'un coup de main c'est ma première ici..
Par contre des bruits courent, des bruits qui disent que certains voudraient la guerre de religion ici.
Seigneur ?
…
Oui bien sur, ce ne sont que des bruits !
Mais le doute fait que..
…
Oui Seigneur, je sais que je ne doit pas douter, mais…
…
Bon, d’accord je ne m’occupe pas des bruits.
Mais Seigneur si j’ai la moindre preuve qu’ils sont fondés ce sera directement auprès de l’inquisition que j’enverrai, les coupables. Non pas l'inquisition depuis que le grand a été viré, les idiots s'y sont succédé.
Pourtant...
On ne se moque pas du monde, et encore moins du Très Haut.
….
Oui Seigneur, je suis le représentant sur terre du Seigneur et ça me regarde.
….. »

En bougonnant le père finissait de s’habiller…

Puis il préparait l’office du dimanche.

Le curé attendit que les diacres et enfants de chœur se mettent en place, puis entra dans le choeur.

In nomine Dominus, Aristote et Christos

Cela commençait comme d’habitude, mais le jour était un peu particulier...

Bonjour à tous !

Frères et Sœurs, entrez, je vous souhaite la bienvenue.

Restait à attendre.

Astelan

Astelan avait rencontré et accueillit le père Odovacer nouvellement ordonné par le nouvel archevêque du diocèse de Nevers pour s'occuper de la Foy de Tonnerre . Astelan vêtu de ses plus beaux vêtements avait pour intention d'assisté à la messe récemment préparée . Depuis l'obtention de son certificat de Pastoral il n'avait pas eu l'occasion d'assistés à une cérémonie religieuse. C'est donc par un calme matin d'août Qu'Astelan quitta son domicile .

Sur le chemin une douce odeur lui caresse les naseaux, et il se prend à en chercher la provenance, il reconnaît l'odeur de la viande grillée et pour que le fumet soit aussi fort c'est qu'il y a de la quantité !

Un dilemme moral combiné au rude grognement d'estomac d'Astelan alimenta ses doutes, il finit par se persuader que l'église pouvait surement attendre un dimanche, qu'on pourrait lui pardonner, enfin bref le voilà traquant le gibier dans les rues de Tonnerre.La piste le mena jusqu'à ... l'église Saint Thomas ! coïncidence, providences ? En tout cas les cierges étaient tous allumés et l'odeur de grillades se mêlait à celle de l'encens religieux. C'est donc avec entrain , droiture et faim qu'Astelan entra dans l'église .

Sur l'estrade au fond se tenait dans son habit religieux ( Noir ou blanc ? ) le père Odovacer, ainsi que plusieurs autres Tonnerrois étaient installés dans les tribunes, Astelan reconnut les enfants de choeur derrière le père mais il détourna rapidement le regard vers la source du fumet, un buffet . . L'office n'avait pas encore commencé et Astelan vint discrètement le salué le père.

Bonjour mon père, ma Foy m'a guidé jusqu’à cet endroit je souhaiterais assister à
la messe puis-je prendre place ? ... j'ai aussi remarqué le buffet dont l'odeur .....
pourrais-je ... ? Astelan baissa la tête un peu rouge de honte

Odovacer_premier

Le père leva la tête et sorti de sa prière, une ombre se détachait au fond de l'Eglise.

Ho Seigneur, voilà des fidèles. Enfin non, en voilà un!
-...
...Comment ça que je me calme ? Je me mets en quatre pour un, ça lui fera quatre curés pour lui seul, Ma Doué !
...Et que ferai-je de toute cette viande s'il est tout seul ?
-...
Hein, Seigneur, j'en ferai don aux pauvres, les pauvres ils sont même pas là !
-.....

Tout à son discours avec le "Seigneur" Odovacer ne s'était pas même aperçu que l'homme était arrivé jusqu'à lui.

Ho! Bienvenue mon frère, Je...je...Je priais à haute voix.

Installe toi et patientons, si par cas tu devais n’être que le seul de tout Tonnerre à être venu, nous ferons bien plus qu'un partage, nous ferons bombance !

Le père sourit et fit signe de prendre place, il allait attendre encore un peu pour commencer l'office.

Isaolia

Jour saint, Isaolia a eu vent de l'arrivée d'un curé au village par Salvidali. Elle se doit donc de lui souhaiter la bienvenue. Malheureusement son frère ne l'avait pas attendue et étant nouvelle, la brune s'était un peu égarée, d'où son retard. C'est un panier où repose une tarte encore chaude, que la brune se présente à l'église. Elle se hâte de faire son signe de croix, puis chemine doucement vers Astelan et le curé.

-Bonjour mon père, Astelan. Bienvenu à Tonnerre mon père, je suis Damoiselle Isaolia Laswellus. Honorée de faire votre connaissance. J'espère que vous vous plairez parmi nous. D'ailleurs j'aurai besoin de vous pour mon baptême. Est-ce envisageable mon père?

Un regard d'ensemble, puis circulaire et laconique, elle revient sur les deux hommes.

-On m'a parlé d'un banquet après l'office, je me suis permise de vous apporter une tarte, où puis-je la poser mon père? Un radieux sourire orne ses lèvres.
_________________

Odovacer_premier

Une tare au pommes! Seigneurs j'adore ça !
-...
Mais Seigneur, ce ne sont que quelques pommes.
- ....
Oui... Baisse la tête.
-...
Oui bien sur, je ne disais cela que pour les paroissiens, je n'avais pas l'intention d'y goûter, ce serait pêcher. Quoi que, juste pour étre sur qu'elle soit bonne, il faut que les fidèles soient bien servis.
-...
Non ? Tant pis , qu'il en soit fait selon la volonté du Très Haut.

Enchanté, bienvenue Icelieu demoiselle Isaolia.
Un Banquet, neni, c'est un bien grand mot, juste le partage de quelques victuailles dans un repas commun en souvenir de Oane.

Le père sourit

Merci pour cette offrande.

Se saisi de la tarte et la donna, à regret, à son serviteur qui s'affairait au feu.

Salvidali

Salvi enfin arriva à grands pas, sa brouette chargée de victuailles !
Il serra chaleureusement la main de ce nouveau curé, fort aimable et à la Foi simple et ouverte sur les autres. Ce qui avait constitué une fort agréable surprise, Salvi n'ayant connu en Béarn que des fous furieux forts désireux de placer la petite communauté Réformée sur un tas de fagots.
Enfin il aperçu le curé et... Isaolia ainsi qu' Astelan.
Il sourit de voir ainsi le frère et la soeur réunis. Et ce n'était pas là une parabole.
Mais la foule n'était guère au rendez-vous ! Et les victuailles qui emplissaient sa brouette ne seraient peut-être point nécessaires en sus de celle qui garnissaient déjà le banquet.

Bonjour mon frère ! Alors ? Où sont vos ouailles ?
Je crains que vous n'ayez du travail en notre bonne ville de Tonnerre ! Et je vois que vous avez bien fait les choses ! Fit-il en lorgnant vers le buffet où s'amoncelaient la charcutaille et le bon vin.
Savez-vous que cela sera non point ma première prière au Très-Haut, mais ma première messe ?
Il se mit à rire !
Vous faites des miracles mon frère !
Re-bonjour Astelan ! Je t'oubliais l'ami ! Alors fidèle au poste ?
Il le gratifia d'un clin d'oeil. Et Isaolia, cela fait fort plaisir de te voir, quoique nous nous soyons vu mais fort rapidemant Au cheval fourbu.
Mais peut-être notre curé souhaite t'il commencer l'office ?
_________________

Hey ! Ho ! Let's go !

Odovacer_premier

Adonc, allons y

Le père se lève,

Je vais y aller de mon homélie, car il le faut bien.

S’éclaircit la voix

Mes frères, mes sœurs,

Le Très Haut nous demanda de l’amour, de l’amitié, j’allais dire de l’humanité et que voyons nous. Regardez autour de vous.
Si certains hommes ont été investis du devoir de montrer l’exemple, de nous guider, combien s’en approchent, combien s’en acquittent.
Je suis théologien, « Theo » comme dieu, et logos le discours. En fait cela veut dire que je parle de Dieu. Aristote opposait les théologiens aux philosophes pour ce que les premiers appelaient dieux ce que les seconds appelaient principes.
Pour faire simple, de nos jour, je suis un homme qui après de longs séminaires et autres études est instruit de la science de la religion. Des textes sacrés, écrits par des tas de gens pas toujours très saints, hélas !
Mais, nous remarquons que lorsque deux théologiens parlent ensembles, ils ne sont que très rarement d’accord, aussi sommes nous en droit de nous poser la question: Savent-ils vraiment?
En toute humilité la réponse est non.
Ils interprètent quelques bribes de textes trouvant toujours un texte pour dire l’inverse de ce que dit le premier.
Un exemple.
Certains vous diront qu’on ne peut pas excommunier quelqu’un qui n’est pas baptisé.
D’autres vous disent que si et cela s’est fait des années sans que personne ne dise rien.
Ex communié signifie mettre en dehors d’une communauté., Jusque là tout va bien, nous sommes d’accord. Mais, est-ce nécessaire d’en faire partie pour en être exclu ? Certains disent oui d’autres non. Les réformés sont-ils baptisés ? La réponse est non. Font-ils partie de la communauté ? La réponse est encore non. Ils sont donc ex-communia de part leur refus du baptême. Car s’il faut être baptisé pour être excommunié cela signifierait qu’ils ne peuvent pas être en dehors de la communauté puisqu’ils ne sont pas baptisés. Où seraient-ils alors ? Dedans ou en dehors ? S’ils sont dedans c’est qu’ils sont baptisés. S’il sont dehors c’est qu’il sont …En dehors de la communauté, on dit ex-communia !
Les choses se compliquent s’il y a plusieurs communautés !
L’Eglise aristotélicienne de Rome se dit une est indivisible mais elle accepte les églises différentes que sont les Eglise Aristotéliciennes Autonomes, qui n’ont pas forcément le même dogme .
Mais si elles n’ont pas le même dogme par définition de l’hérésie qui est un refus de toute ou partie du dogme elles sont hérétiques !
Non, car elles sont reconnues par Rome comme ayant un dogme différent.
Un exemple.
Un prêtre qui se marie en France est hérétique car le mariage des prêtres est contre le dogme. D’accord ! Il peut donc être excommunié puisqu’il est hérétique. Toujours d’accord.
Mais comme l’église allemande accepte le mariage et qu’elle est aristotélicienne et reconnue par le pape notre prêtre peut donc être excommunié en France et très aristotélicien, en Allemange !
Il n’est donc pas reconnu comme faisant partie de la communauté romaine mais il peut toujours être un bon aristotélicien en Allemagne !
On complique un peu ?
Les Eglises aristotéliciennes qui étaient liées pendant dix siècles existent toujours, celles de Hongrie, de Grèce, d’Irlande, de Serbie et d’autres encore et qui formaient avec Rome l’Eglise universelle ne sont plus reconnu par Rome, qui a décidé un jour être la seule a pouvoir parler au nom du Très Haut, que sont -elles ?
Sont-elles devenues hérétiques, alors qu’elles ne l’étaient pas sans rien avoir changé ?
Ou Est-ce Rome qui l’est en ayant refusé et changé le dogme des premiers siècles ?
Je continue.
Donc, si quelqu’un a voté Eusaias, et qu’il est excommunié pour cela par Rome il peut ne pas être excommunié en Allemagne en Angleterre ou en France puisque la France comme d’autre ne reconnait pas cela comme une faute contre l’Eglise.
Et s’il est excommunié par quelqu’un qui lui-même ne comprend rien et pour des raisons qui n’ont rien de religieux ?
Je vois que vous ne comprenez plus ! Moi non plus, si cela peut vous rassurez.
Alors ?
Alors quoi faire ?
Moi j’ai trouvé une solution. Ecoutez la parole de Dieu plutôt que celle des hommes.
Quand les hommes disent faites la guerre, je me souviens que Dieu a dit « aimez vous ». Si vous faites cela vous n’avez aucune raison de craindre son jugement, car c’est à lui que vous devrez rendre des comptes, a personne d’autre !

Je vous laisse y penser.

Grand sourire

Des questions ?

Fauve_de_bourgogne

Le vieux était revenu à des sentiments plus aristotéliciens il s'en vint donc assister à l'office.
C'était bien ce que racontait le curé mais il ne comprit rien.
Quand est-ce qu'on mange ?

Salvidali

Salvidali ne put retenir un sourire en écoutant le sermon de son Aristolélicien et néanmoins Curé et ami.
Il faudrait le détromper sur le baptême car il faisait là une erreur grossière : en effet les membres de l'Eglise Aristotélicienne Réformée dont il faisait partie étaient loin de refuser le baptême puisque quoique non-obligatoire ils y procédaient.
Il se souvint avec émotion du jour du sien...
C'était il y a longtemps déjà, à Pau dans la "Grange des enfants de Déos", lieu de culte mais aussi de rencontres, de discussions... de la Communauté Réformée du Béarn.
AnacrOn, son fondateur y avait procédé, en présence de Dyvina comme témoin leur porte-drapeau politique au fougueux caractère et à la langue bien pendue !
Puis il avait reçu en signe d'entrée dans la communauté le pendentif qu'il portait toujours sous sa chemise, en forme de poisson, signe de référence des premiers disciples de Christos :

Instinctivement il le serra et écouta la suite du "sermon" avec délectation.
Ce fripon d'Odovacer le compliquait à loisir au fur et à mesure de son discours, prenant visiblement un malin plaisir à le rendre incompréhensible...
Lorsqu'il fut terminé, Salvi que le fou-rire gagnait ne put le retenir plus et éclata d'un énorme rire !
Voilà un Curé fort pittoresque avec qui l'on ne risquait pas de s'ennuyer !
_________________

Hey ! Ho ! Let's go !

Odovacer_premier

Ils avaient tout mangé.
La messe avait été un succès
Pour la prochaine il ferait des crèpes...

En attendant il avait reçu une affiche, il la placarda à l'Eglise.

Citation:

ANNONCE DE L'EGLISE ARSTOTELICIENNE UNIVERSELLE

Il n’y a pas plus travailleur qu’un fainéant quand il s’y met. (Proverbe populaire)

Les clercs bardés de titres clinquants de l’Eglise de Rome, surpris que des clercs soient actifs, ont été sortis de leur torpeur par l’arrivée des prêtres de l’Eglise Aristotélicienne Universelle. Cela est une bonne chose.
Souhaitant avant toute chose justifier de leurs titres et garder leur prérogatives ils se sont décidés à bouger un peu.
Nous éviterons de remarquer que les absents chroniques prétextent toujours une maladie inopinée pour justifier de leur inactivité. Maladie qui cesse toujours au moment même où précis où ils craignent pour leur place, la maladie leur fait souvent un beau cadeau.

Quoiqu’il en soit, les clercs de l’Eglise Universelle se réjouissent de ce regain d’intérêt de l’Eglise Romaine, pour les fidèles.

Pour nous l’important n’est pas la façon de croire mais le fait de croire et de suivre les préceptes divins.

Les clercs de l’Eglise Romaine vont tenter de racheter leurs fautes vis-à-vis des fidèles, excommunications en masse, interdits vengeurs, absences chroniques, dédain affiché etc…

Nous enjoignons tous les fidèles à profiter de la promotion faite sur les baptêmes, puisque l’Eglise Romaine propose des baptêmes en masse, sans pastorale et rapides, ce qui est une bonne affaire pour les fidèles qui devaient attendre des mois avant d’espérer une réponse à un courrier.

Nous rappelons que l’Eglise Romaine ayant fait partie de l’Eglise Universelle durant des siècles, nous sommes ravis de constater qu’elle retrouve un certain intérêt pour la Bourgogne.
Intérêt qui n’est dû qu’à sa ferveur et à son désir d’être au service des fidèles et non à notre présence tout le monde en est conscient.

Pour l’E.A.U

S.E. Verty

Voilà, voilà,

Seigneur t'as vu, l'annonce à la gargote de Nevers ?
Les romains ils mollissent pas, ils ont tellement de retard qu'ils font une promo de printemps sur les baptêmes. On se croirait à la foire...Qui veut un baptême ? Ils sont beaux ils sont beaux mes baptêmes.....
Le père sautait dans l'Eglise en imitant un camelot sur le marché.
...
Je sais Seigneur je devrais pas me moquer d'une partie de ton Eglise, mais c'est risible, après l'absence et les menaces les voilà qui sombrent dans le ridicule...
...
Le Seigneur n'aima pas la plaisanterie alors Odovacer se tu et sortit de l'Eglise.

Odovacer_premier

Odovacer revint à l'Eglise, non pour préparer la messe du lendemain, mais pour prier, simplement.

Seigneur ? Seigneur tu es là ? Oui bien sur tu es là... Puisque tu es partout.
Vois tu, je suis si triste et si désemparé.
A peine installé que je vais devoir repartir et laisser cette Eglise et les fidèles à l'abandon.
Rome a envoyé son légat, le sans nom en personne que ce type !
Il ment comme il respire,
il accuse, il simule, il dissimule, il invente, il menace, ilse conduit en maitre chanteur, comment peut-on lutter ?
...
Je sais Seigneur, j'aurais fait tout mon possible.
...
Je ferai peut-être une dernière messe demain, si près de la première cela ne sera pas une partie de réjouissance

Et le père se mit en prière

Odovacer_premier

[AUJOURD'HUI DIMANCHE 24 AOUT ]

MESSE DOMINICALE

Les cloches sonnaient.

-LES CLOCHES ???
-...
Oui les cloches !
Elles appelaient les fidèles à la messe et le père Odovacer n'y était point, à la messe...Il était sur sa couche.
Peu réveillé encore, il saute dans sa soutane sans plus de cérémonie et part en courant jusqu'à l'église.

Non de Lui de Non de Lui...Pardon Seigneur

Le père avait promis, le père tenais ses promesses, les messes seraient dites, Res Parendo et In Gratibus aussi longtemps qu'il serait à Tonnerre.
Il entre par le côté, et traverse le transept à grand pas. Bénédiction de la main rapide.
Va monter à l'autel quand...

(Ecran pub...

Aujour'hui Grande promotion sur les baptêmes par le légat de Rome, peu importe que vous soyez croyant ou pas, faites vous baptiser ils vous foutrons la paix.)

(reprise de cour de l'Histoire)
...
Quand...Les sandales, mouillées de rosé le trahissent et glissent sur le dallage..
Glissade
Vol gracieux et mouvement de bras incontrôlé
Chute
Lourde chute
Douleur
Grande douleur...
Voilà le père Odovacer allongé de tout son long face à l'autel, les bras en croix, incapable de se relever.

-Psst Seigneur, j'ai besoin d'aide, là
- Seigneur?
- Seigneur un effort je suis dans la..dans l'incapacité de me relever...au secours.
- Oui je vois, Odovacer débrouille toi..C'est une épreuve que je t'envoie...etc. D'accord..

Le père prend alors la parole depuis le sol.

Mes enfants, mes frères mes sœurs,

Nous allons aujourd'hui dire une messe basse !
Très basse, au raz du sol.
Allongé en signe d'humilité face au créateur, c'est donc à ces pieds que je j'officierai.

Prions !

Lou_selenes

A la volette...
Ils étaient tous là ou presque, Dd, Elena, Bertrande, Lou, il ne manquait que Sacha resté à Chalon prisonnier de ses diables de moines.

Quand les cloches sonnèrent sur la place, une irrésistible envie de nuage d'encens, de messe et de credo repris à l'unisson, voire même s'il pouvait se glisser un petit intervalle diminué de temps en temps ça n'aurait point de trop déplu à la brunette...Bref... Elle donna une franche poussée contre la haute porte pour avancer doucement dans l'allée rejoindre les fidèles des vieilles pierres.

Se faisant discrète, l'office venant de débuter, elle alla poser le bout de ses fesses sur le banc, écarquillant ses mirettes azurées pour chercher d'où provenait la voie mélodieuse du curé.

Quelle ne fut pas sa surprise, je voyant là le bon diacre en genuflexuion que dis je allongé de tout son long face à l'autel.

Elle le regarda mi songeuse mi amusée, en se disant que les messes avaiant bien changées....Et pour le bien de la communauté.

L'aider à le relever ?....Toute seule mmhhh...ça tiendrait du miracle...

C'est quand même d'une petite voix un brin timide que la brunette prit la parole.

Vous allez vous geler.....C'est bien raisonnable cette messe basse dites ?
Un ptit coup de main plutôt pour vous relever ?

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"Comprendre que vous êtes heureux et savoir comment le rester, c'est plus que du bonheur, c'est la félicité"H.Miller

Odovacer_premier

Ha une bonne âme, enfin, mais bon ceci ne résout pas mon problème, je dois peser au bas mot, mon quintal et si la demoiselle pèse plus de dix boisseaux de sels cela tiendra de l'illusion.
Réflexion intense.

- Seigneur ? Oui je sais débrouille toi...Grr... Pardon Seigneur !

Merci, cela est très aimable, tu as raison ce n'est pas raisonnable, le dallage est froid et l'été est chaud, normalement, je pourrais bien attraper une maladie de chaleur en restant ainsi. !

Peux tu, ce serait d'une extrême gentillesse me rapprocher le siège qui est sur la droite du chœur.
Il sert quand un évêque vient nous visiter, entre nous ce n'est pas souvent.

The.raven

Dd, d'un naturel pas bien prêté au recueillement, avait été appelé par sa Douce, pour venir à la rescousse d'un homme d'eglise sans dessus dessous. Il penetra en Messie, devant les deux grandes portes de la batisse, le grand Blond dans sa bure blanche, revêtue pour l'occasion. Oui, oui, c'est un homme qui se permet de s'habiller comme il faut avant d'aller porter secours au Diacre et à l'Ingénue.

Ben alors M'sieur le Curé ? C'est pas l'heure de la sieste ! Dites, z'avez fait drolement peur à la p'tite Lou, et parait qu'vous pesez un âne mort ! C'est pas moi qui l'ai dit, hein !

La grosse voix du Blond contrastait avec son attitude décontractée, plaisantine même. Il vint se placer derriere la tête du clerc, puis passa les bras sous les épaules de l'homme malchanceux.

Prêt M'sieur le Curé ? J'vais vous r'montez !

Lou_selenes

Lou n'avait pas hésité une seconde en allant trouver Dd ...Une belle occasion comme ça pour que son ours blond sorte de sa tanière, ça se refusait pas...

Tandis que Dd s'apprêtait à le remettre sur pied, la brunette vint rapprocher d'eux le siège désigné par le père et fila sur le banc sagement se poser.
En se disant un léger sourire aux lèvres qu'à toute chose malheur est bon ...C'était quand même bien la première fois qu'avec son amoureux elle mettait le pied dans une église...

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"Comprendre que vous êtes heureux et savoir comment le rester, c'est plus que du bonheur, c'est la félicité"H.Miller

Odovacer_premier

Ne pas hurler ! Non de Lui de Non de Lui que ça fait mal !
Le pauvre père avait le dos en capilotade et l'arrière train meurtri autant que son ego.
Il parvint cependant à sourire en s'asseyant.

Merci vous deux, le Très Haut vous le rendra au centuple ...

Puis...dans un immense effort et en serrant les dents, le prêtre réussit à se lever et à faire face.

Nous allons donc pouvoir commencer cette cérémonie.

Veuillez prendre place

Ambrosia32

Ambrosia entendit les cloches de l'église sonner. Elle était en retard. Se trainant plus que ne marchant, elle accéléra toutefois l'allure. Elle avait besoin de se recueillir, et à présent qu'un curé s'était installé, elle comptait bien lui offrir une présence aussi assidue que possible.

La blonde pénétra dans l'église au moment même ou le père Odovacer annonça débuter. Elle fut surprise de ne voir que deux personnes présentes, en dehors de l'officiant. Un sourire d'excuses pour ce dernier, elle se glissa sur un banc avec son gros ventre et s'imprégna des lieux, pour entendre la messe.

The.raven

Prendre place ? Nom de... oui, du Bien-Concerné ! Dd n'était pas Aristotélicien pour un sou, vivant dans le pêcher, en grignotant même les fruits ! Il regarda le curé bien assis

Ah non non, moi j'étais juste venu donné un coup d'main ! j'vous écouterais depuis dehors, z'en faites pas du tout !

Le Blond toisa la faible assistance, puis lança

Soyez attentifs hein ! Le Monsieur il va pas répéter trente fois !

Surveillant de cérémonie... C'est bien ça qu'il aurait dû faire le Dd. Il s'en allait tranquillement, tout sourire, en depassant les bancs, les portes, en regagnant l'extérieur, la création du Tout Puissant de ce bon Père au vertebres tassées !

Odovacer_premier

Le père pris une grande inspiration et commença...

Mes frères, mes soeurs,

Est-ce bien la peine, parfois, de dire la messe ?
Oui, une seule personne serait présente que cela suffirait.
Oui car si j'ai donné ma parole de le faire , je le ferai.

Certes la noblesse est aristotélicienne, le jour de son baptême;

Certes les élus sont de bons fidèles baptisés, pour pouvoir être élus; le serait-il si l'excommunication n'était pas une arme contre leur ambition ?

Certes on réclame des curés et des clercs, pour pouvoir se marier; serait-on aristotélicien si l'on pouvait se marier autrement ?

Certes on souhaite une église active, pour dissoudre rapidement son mariage...aussi.

Et le reste du temps ?

"Personne à la messe, quels glandouilleurs ces fidèles"

Voilà le message qui s'affiche au cœur des clercs!
Alors ne nous étonnons pas que les églises soient aussi vides de prêtre que de fidèles.

Ceci étant, autre sujet, je vais vous demander de penser à pardonner, les offices romains commencent toujours par un acte de contrition, il y est bien venu de demander le pardon.
Pour obtenir celui-ci je vais vous demander de bien vouloir pardonner à ceux qui ont besoin du votre.

Ensuite je vous parlerai de la haine, avant de partager les quelques victuailles ici déposées.

Lou_selenes

Les mots du père Odovacer s'imprimaient gentiment dans la ptite tête de Lou...

Comment en vouloir aux morts, aux absents, fallait juste s'accommoder comme on pouvait, laisser le temps faire son ouvrage, pensait la brunette, même si elle sentait un fond de rage encore...

Par une félure du vitrail un bout de ciel se déclinait dans un tas de nuance de gris. Le silence recueilli de l'endroit était propice à la rêverie, un peu absente un peu lointaine la brunette laissa filer ses pensées ennuagées.
Comme elle gardait toujours malgré tout un fond d'espoir en elle, elle se demanda quand même s'il y aurait des crêpes à partager...
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"Comprendre que vous êtes heureux et savoir comment le rester, c'est plus que du bonheur, c'est la félicité"H.Miller

Odovacer_premier

Non ! ne croyez pas qu'il dort, ni qu'il a abusé de vin de messe, non, il prie il médite il réfléchit et cela est parfois long !

Astelan

depuis la fin de son service Astelan avait retrouvé un rythme "normal" pour lui, maintenant il arrivait à émerger des bras de Morphée non pas en milieu de journée , mais plutôt à l'heure dû déjeuner ce qui était un exploit pour lui. Sa vie avait pas mal changé depuis quelques semaines et maintenant il partageait sa vie, ses nuits, ses sentiments et ses beuveries ! avec la belle Carole dite "la bretonne ".
La plus ou moins récente nomination du curé de Tonnerre avait redonné vie, et Foy dans l'église Saint Thomas, et sans faute chaque dimanche, chaque mercredi la messe était prononcé dans la plus stricte non-tradition romaine. Et sans faute les habitants de Tonnerre chaque mercredi, chaque dimanche n’étaient pas toujours présents en grand nombre.

Mais aujourd’hui c’était le jour d'Astelan et de Carole, cette dernière après avoir passé la semaine à travailler à presque contre-cœur dans l'église avait enfin décidé de surpasser son "presque-traumatisme" et de pointer le bout de son nez à la cérémonie du père Odovacer .

le réveil fut brutal ! un seau d'eau sur le visage, une Bretonne en colère déjà habiller, des reproches sur la ponctualité ... enfin le total ! pourtant il était si tôt !
mais le voilà déjà en train de se laver le visage et de mettre sa plus belle chemise et avant de dire ouf, il était coiffé, propre et habiller sur la route de l'église saint Thomas . En train de monter les marches de l'église les deux amoureux traverse la porte de l'église la tête basse pour s'excuser du retard.

un certain silence les accueille

Carolebreizh

Depuis l'arrivée du nouveau curé à Tonnerre, j'avais eu l'occasion d'échanger et de confronter nos idées. Au début, j'étais sceptique. Mais, au fil de nos conversations, j'admirai son courage, sa force de caractère. Son côté rêveur, idéaliste me faisait sourire, le rendait sympathique...Et, pourtant, je restais campée sur mes opinions...
Malgré mes réticences, je m'étais efforcée de travailler à l'église. Durant, l'exécution de mes tâches, j'avais eu le temps de repenser à mon passé douloureux vécu au sein du couvent en Bretagne, mais me ressaisissant, je me rendais compte que je devais effacer ses souvenirs d'un revers de la main et avancer, j'étais là pour recommencer une nouvelle vie.
Quelle nouvelle vie ! une ville dynamique, accueillante, et où j'ai mon coeur s'est remis à battre pour un homme, pour mon prince charmant.
Ainsi, le samedi soir, alors que j'étais avec Astelan, j'ai pris une grande décision. Je voulais lui faire plaisir et je lui ai proposé de l'accompagner à l'office du lendemain.
Astelan était content.
Dimanche matin, je me suis levée la première, pour m'apprêter. Je ne voulais pas être en retard pour la première fois. Je me retourne et je vois Astelan endormi. Je l'appelle doucement, je l'embrasse mais rien n'y fait, il dormait comme un loir. j'ai dû me résigner à utiliser la manière forte . Je suis allée chercher un seau que je remplis d'eau et le jeta au visage d'Astelan. Le pauvre s'est réveillé en sursaut. Je lui ai demandé de se dépêcher nous allions arrivés en retard. Je le tançais, cela ne se fait pas ! Après plusieurs minutes, je me rendis compte que j'étais allée trop loin et pour me faire pardonner je l'ai embrasser tendrement, et faisant une ou deux petites retouches à sa coiffure et habillement avant de partir.
Nous nous tenions les mains tout en se hâtant sur le chemin... Je lui faisais part de mon doute quant à la sonnerie des cloches... et lui faisait la remarque que nous devions être très en retard.
A l'entrée de l'église nous baissions la tête et essayions de nous faire discrets suite à notre retard. D'un coup, nous relevons la tête car nous constations un silence inhabituel.

Odovacer_premier

Allons, courage à tous , je n'ai pas encore eu le temps de me lancer dans cet exercice, mais, je vais vous faire un petit sermon.
Maintenant que je suis "habitant de Tonnerre" et ancré dans cette ville, je vais pouvoir me laisser aller.

Beaucoup se demandent, quelle différence entre Rome et nous.
Pas simple.
Sans remonter l'histoire, sachez juste qu'au départ il n'y en avait aucune.
Puis Rome a demandé la primauté. Pourquoi pas.
Puis elle a demandé l'exclusivité. Cela se passe en 1054 et provoque un grave schisme.
Puis Rome inventa des choses dogmatiques valables pour elle seule, la confession, l'excommunication, l'interdiction du mariage des prêtres, l'obligation de pastorale, un gouvernement de l'Eglise, les saintes armées et les croisades, etc.

Ne blâmons pas les prêtres de Rome ils ne font que ce qu'on leur a appris et le font de toute leur âme, souvent ils sont méritant et irresponsable des dérives de la Curie.

Je vais vous donner un simple exemple.

Mère Lladrane, qui fut évêque de Nevers durant de longs mois et dont tout le monde ici se souvient des interventions et des cérémonies, disait cela il y a quelques jours au bord du Lac de Nevers.

Citation:

LIVRE DES VERTUS - Livre 1, le Mythe Aristotélicien - Partie VII,

l'amour. “Nous sommes certes enchaînés à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour.”
Alors Dieu dit : “Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer tes semblables.

Elle referma le livre et regarda la foule

Citation:

A la lecture de cet extrait, nous pouvons voir que Dieu a choisi les humains pour devenir Ses enfants. Car l'Homme a la capacité d'aimer le bon et le juste, de suivre la voie de la vertu.

Jusqu'ici nous sommes d'accord.
Puis elle ajoutait:

Citation:

Les Apôtres de Dieu ont laissé des guides pour les hommes pour leur expliquer le chemin : ce sont les prêtres de l'Eglise.

Je passe sur le fait qu'elle est particulièrement ignare en matière religieuse puisqu'elle dit que Dieu avait des apôtres. Non c'est Christos, bien des siècles et des siècles plus tard qui en eut.
Elle défini donc les prêtres comme étant les descendant et héritiers légitimes des "apôtres de Dieu", sous entendu les prêtres romains, et donc justifie ainsi le fait d’être la seule Eglise au monde.

Elle termine par:

Citation:

Gare à ceux qui l'oublient !

Une menace pour finir alors qu'elle nous parlait d'amour !

Voila, c'est juste une question d'interprétation des textes, une relecture de ceux-ci et la guerre éclate au lieu de l'amour demandé.

Nous ne voulons qu'écouter le Très Haut et je vous enjoins de le faire.
Il a dit aimez moi et aimez vous. Il n'a rien demandé d'autre. Il n'a pas demandé d'interdire la vie sociale ou les élection à ceux qui ne sont pas baptisés par Rome.
Il a demandé de l'amour.
Il n'a pas demandé des croisade pour tuer ceux qui aiment d'une façon différente,
Il a demandé de l'amour.
Nous sommes une église parmi d'autres, nous reconnaissons celles de Rome, d'Antioche, de Hongrie, d'Irlande ou d'ailleurs tant qu'elles œuvrent à amener les fidèles vers la vertu, vers la seule parole du Très Haut.Il a demandé de l'amour.
Aimez moi et aimez vous !

Mes frères mes sœurs. Je vous le dis, écoutez Dieu et obéissez lui plutôt que d'écouter les hommes qui prétendent parler en son nom.

Ne vous opposez pas à d'autres églises, qu'elles soient romaines,réformées ou autres, ce sont la plupart du temps des gens qui prient honnêtement, avec foi et aiment le Très Haut.
Par cette acceptation des autres vous irez vers la vertu et obéissant à Dieu et en aimant.
L'acceptation étant plus forte que la tolérance. On tolère la douleur, accepter est bien plus fort.
Vous reconnaitrez ceux qui vivent dans la vertu à ce qu'ils sont capables d'amour, d'acceptation et de respect.

Des questions ?

Méditez.

Et le père Odovacer repris sa place à la table où les mets attendaient le partage.

Matthys

Un nouveau prêtre à Tonnerre qu'on lui avait dit. Voilà qui était une bien bonne nouvelle. Il y avait si longtemps qu'il n'avait pas assister à une messe dominicale. Et aussi si longtemps qu'il n'avait pas expier ses pêchés, qu'il en avait oublié au moins la moitié. Il avait auparavant chercher à se dénicher un curé pour la paroisse, pour l'église Saint-Thomas, ne serait-ce que de temps à autre pour ne pas que la foi se perdre. Mais il avait eut grand mal. La plupart des hommes d'Église qu'il connaissait était alors maires, conseillers ou tout simplement indisponibles. Il avait alors renoncé, se demandant si un jour leur église servirait de nouveau. Mais à présent, ils en avaient un vrai, permanent, Tonnerrois. Il n'allait pas manquer ça.

Il n'est pas de l'Église romaine qu'on lui avait dit. Oh, il ne savait alors pas quoi en penser. Cette satané guerre entre Églises, qui avait débuté et versé tant de sang à cause d'un Roi fou et d'un Cardinal vaniteux, était inutile mais malheureusement persistante. Chacun avait ses torts dans cette histoire .. Il eut et avait toujours du mal à trouver vers où tourner sa foi. Renier une Église à cause d'une poignée d'individus lui semblait excessif. Pourquoi ne pas corriger le problème tout simplement, plutôt que de faire de vulgaire copie de ce qui existe déjà ? Mais cela était sans doute plus facile à dire qu'à faire. Au début, il ne voyait qu'en les multiples nouvelles Églises qu'une multitude d'opportunistes qui voulaient pouvoir se vanter d'avoir créer quelque chose. Avec le temps, il semblait qu'il y avait de bonnes personnes parmi les lots. Il s'était un peu adouci et démontrait plus d'ouverture. Il était aussi et surtout las de cette querelle. Tant que ces hommes apportent la foi, c'était sans doute le plus important.

C'est ainsi que par ce matin d'un dimanche plutôt ensoleillé, il effila sa magnifisime moustache et se diriga vers l'église Saint-Thomas après avoir fait mandé un pli à sa ravissante amie Isora. Peut-être serait-elle de la partie, elle aussi. Il s'agissait de sa première sortie depuis des mois. Il avait besoin de quelqu'un pour veiller sur lui. Qui sait ce que le monde était devenu depuis ! Il poussa les lourdes portes et se faufila jusqu'à son banc habituel, un peu plus loin que la moitié. Il huma doucement l'odeur caractéristique qui habitait l'endroit. Ah .. cela faisait longtemps. Il salua Astelan et Carole lorsqu'il croisa leur regard puis écouta attentivement le fameux prêtre de Tonnerre. Il était pour le moment déçu. Encore à parler de Rome et des autres. Des querelles. À interpréter d'une autre manière encore ci et ça. Le monde n'avait donc pas tant changé. C'était à la fois rassurant et inquiétant. Néanmoins, l'homme qui discourait semblait malgré tout avoir un bon fond. Il fallait se montrer patient.

Dans tous les cas, il était tout de même heureux de se retrouver dans cette église sans qu'il soit le seul et resterait sans doute un peu après la messe afin de réfléchir, comme il faisait à l'occasion il y a de cela plusieurs mois déjà.

Odovacer_premier

Alors je continue...
Vous n'avez pas de chance je suis en forme aujourd'hui il vous faudra attendre, même si l'instant est court pour passer à table.

Grand rire !

Je vais donc conclure et passer un pacte avec vous. Si vous me promettez d'en faire autant je ne parlerai plus de Rome et de la guerre de religion dans cette Église.
D'une part cela me navre, j'en ai mon soul
D'autre part, c'est inutile on a tellement mieux à faire !

Le père fait comme si s'était acquis.

Bon alors partageons ce repas ensemble, car il est le symbole que nous sommes tous nés de la terre et que nous partageons tout. Le bien comme le mal.
Souvenez vous que nous devons aimez le Très Haut et nous aimer...J'ajouterais...peu importe la manière de le faire, l'important est de le faire.

Isora

Une lettre lue un peu tardivement ... mais avec plaisir .... cependant elle avait encore le temps de se rendre à l’église. Cela faisait si longtemps qu’elle n’y était pas allée du moins en Tonnerre. Il lui faudrait reprendre contact avec le frère Ambroise. Il devait la baptiser et encore une fois il y avait eu un contretemps. Sa Camille qui ne retrouvait plus son acte de baptême. Et puis une invitation de Matthys à le rejoindre cela était assez rare. Enfin elle aurait sans doute préférer un picnic ce genre de choses mais bon le moustachu ne faisait jamais rien comme les autres et cela faisait partie de son charme peut être. Enfin il sortait de son trou il fallait tout de même marquer le coup ! Elle avait déjà rencontré Odovacer à une ou deux reprises en ville, assez sympathique de prime abord. Au moment de passer la grande porte elle ne peut s’empêcher comme à chaque fois de repenser à ce cher Valpot. Elle secoue la tête il ne servait rien à ressasser le passé. Désormais la belette partait du principe que seul le présent compterait, enfin elle n’en oubliait pas pour autant ses anciens amis non. Une entrée discrète comme toujours, un sourire, un petit signe d’excuse à l’assemblée et elle prend place aux côtés de son très cher ami le moustachu, après avoir lui avoir discrètement déposée une petite bise sur la joue lui murmure Je suis là ! puis encore plus bas .. pour te protéger ! Met sa main devant sa bouche pour ne pas que l’on voit son sourire et écoute … oh déjà l’heure du repas ! Mince elle allait passer pour une gourmande ! Ce qu'elle était de toutes façons tout comme le pic assiette qui se trouvait à ses côtés.
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Carolebreizh

La veille de l'office, je faisais part à Astelan de mes doutes, de mon envie de revenir sur mes pas et ne plus remettre les pieds à l'église. Je lui faisais remarquer que monsieur le curé me paraissait ces dernier jours un peu distant, moins enclin à la discussion lors de ses passages éclairs à la taverne. Astelan essayait de me raisonner me faisant entendre qu'il était surement très occupé et préoccupé par la situation de l'église. Ses mots ont raisonné toute la nuit dans mon esprit, et au petit matin, je me résignais tout de même à accompagner Astelan à l'office dominical. J'avais envie de retrouver l'homme enthousiaste qu'il était au début qui m'a fait revenir vers l'église.
Contrairement à la semaine dernière, de bonne heure, je pris le temps de réveiller Astelan en douceur par de petits baisers. Cette fois-ci, nous n'étions pas en retard et nous pûmes monter dans les rangs.
Quelques instants après j'aperçus Matthys, puis Isora, et je leur adressais mon plus beau sourire, contente de les voir.
Je me concentrais enfin sur le sermon.

Odovacer_premier

Le père, en grande forme, faisait distribuer le pain, le vin, et les quelques offrandes diverses apportées par les gens présents.

Qui a dit qu'une messe se devait d’être triste ou guindée ?

Partageant lui même le repas avec les gens présents il repris la parole entre deux bouchées.

Mes frères mes sœurs, cela suffira pour aujourd'hui. Je vous invite à deux choses.
Avoir une pensée pour Salvidali...

Me rejoindre sur le parvis si vous souhaitez bavarder un peu.

Ensuite je vous donne rendez vous à dimanche prochain.

Hop...
Ha oui !
ITE MISSA EST

Coraly_deluxe

Arrivée a l'avance sur le parvis de l'église Cora remit de l'ordre dans sa tenue avant de pénétrer dans l'église.

Elle se signa et vint s'installer au dernier rang laissant errer son regard autour d'elle s'émerveillant de la beauté de ce lieu Saint attendant le début de l'office.

Odovacer_premier

BONG

Petit office du Dimanche
La cloche avait sonné

Tri martolod yaouank….tra la la, la di ga dra… Tri martolod yaouank o voned da veajiñ. Tri martolod yaouank …..tra la la, la di ga dra… Tri martolod yaouank o voned ...

Le curé de Tonnerre, le petit père Odo… se rendait à la messe du dimanche…Heureux et chantant gaiment. En tous chemins en tous lieux il ne parle que du Bon Dieu ! C‘est donc dans la bonne humeur qu‘il se rendit à l‘église afin d‘y célébrer l‘office.

…le cœur heureux le père alla vers les fidèles.

In nomine Dominus, Aristote et… tous les autres

Le père essaya de sourire

Bonjour à tous !

Frères et Sœurs, je vous souhaite la bienvenue.

Il passa à la suite, certes les mots étaient toujours les mêmes, mais il savait que les fidèles les connaissaient eux aussi par cœur et que cela les rassurait.

Comme d’habitude, je vous demande de vous recueillir et de prier pour lui avant de réciter cet acte de contrition, qui nous permettra de demander le pardon de nos fautes, directement à notre créateur, car seul Le Très Haut juge et lui seul pardonne sans compensation que celles qu’il impose, ou imposera

Oremus :

Odovacer_premier

BONG BONG et RE-BONG !!!

C'est jour de fête ...

Nosferat

Nosferat s'était préparé moralement depuis plusieurs jours deja. Mettre les pieds dans une église n'avez jamais été son fort.
Dans son coeur de Normand il n'y avait rien de plus sacré qu'un cercle de pierre en fôret.

Mais Carole et Astelan étaient ses amis. Et la valeur d'une amitié sincère ne se mesure pas en promesse non tenus. Nosferat avait promis d'être la aussi il serait là.

Nosferat allait donc mettre ses croyances et ses dieux de côtés quelques heures le temps de profiter de la cérémonie de mariage de ses deux amis.
En réalité cette cérémonie rappelait à Nosferat de bien lointain souvenirs...

Cette journée d'automne ne serait pas comme les autres, aujourd'hui ses deux amis allaient se dire oui, et se jurer fidélité devant le ou les dieux et les Hommes...

Nosferat entra donc plein d'humilité dans l'église, respectant le sacré de l'endroit et attendit que les convives et les deux intéressés daignent se présenter.

Il prit place aux côtés de Tifaine.

Tifaine

Tifaine de passage en ville , était arrivée à la taverne du Logan et fut conviée a peine un pied dans l'auberge à un mariage qui devait se dérouler dans une petite église a quelques pas de la...
La blonde, sans réfléchir accepta l'invitation se disant au passage qu'il y aurait sans doute un banquet à l'issue de la cérémonie.
Quelques bruits émanant de l'estomac, lui rappelaient qu'elle n'avait point encore mangé !!
Un mariage!! Jamais, elle n'avait assister a pareille cérémonie...
Le temps d'ajuster quelques méches, elle suivit le petit cortége des villageois endimanchés pour l'occasion.
Le couple Carole et Astelan étaient vêtus avec soin et Carole portait à merveille sa robe blanche de dentelles et autres étoffes
Elle s'installa prés de Nosferat, un ami proche du couple et regretta de n'avoir un petit gilet de fourrure pour palier a la fraîcheur du lieu.
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Carolebreizh

Une fois le travail terminé, je me dépêchais de rentrer à la maison (chez Astelan) . La veille j'avais pris soin de l'informer qu'il ne devait plus être à la maison 2 heures avant la cérémonie. Je voulais prendre un bain tranquillement pour me délasser ; les heures s'écoulaient, et plus j'avais peur, et pourtant, j'étais heureuse de devenir la femme d'Astelan... Il fallait bien que je sorte du bain pour m'apprêter pour la cérémonie du mariage. Ce que je fis promptement 1h après... j'enfilais soigneusement la robe blanche que m'avait prêtée Ambrosia. J'avais aussi accepté la proposition qu'elle vienne me coiffer.
Ce qu'elle fit était une merveille. Mais, elle dut partir précipitamment pour terminer une affaire urgente mais promis de nous rejoindre à la messe.
Une fois prête, je pris le chemin menant vers la taverne le logan où j'étais sure de retrouver mon futur mari et certains amis invités.
Nous prîmes un verre ensemble avant de partir à l'église ; cela donnait du courage pour affronter la cérémonie. Monsieur le Curé est passé à la taverne pour nous rappeler l'heure de l'office.
C'était l'heure de la célébration de union. Nous formâmes un cortège en direction de l'église.
J'entrais dans l'église et je ressentis soudain un bien-être, une paix intérieure m'envahir....

Urias

Urias c'était dépêcher de rentrer de sa partie de pêche à Cosne pour assister au mariage de ses amis.
C’était la première fois qu'il assister à un mariage, il fallait donc sortir ses plus beaux habits.
Une fois habillé comme il faut il alla retrouver tout le monde à la taverne municipale quelques heures avant l'heure.

Juste le temps de saluer la nouvelle arrivante qu'ils prirent tous la direction de l'église.
Les deux tourtereaux était très beaux.

Une fois dans l'église il s'installa à coter de Tifaine et Nosferat.

Astelan

Un son de cloche, une divine lumière filtré par les différents vitraux de l'église....une respiration ...

aucun détail n'échappait à Astelan , lui qui d'habitude était le plus insouciant , c'était un grand jour ... non LE GRAND JOURS de sa vie, celui qu'il attendait, celui ou son union deviendrait sacrée , il en tremblait légèrement .

Un son de cloche ? Les froissements de sa tenue, une respiration ...

les derniers jours furent les plus durs, l'excitation était-elle qu'il n'avait pas réussi à Dormir convenablement, comment pouvait-il fermer l'oeil en sachant ce qui allait arriver le lendemain ? Non il n'avait pas peur de l'engagement, il avait fait son choix concernant sa Bretonne et rien ne pouvait ne serait-ce qu’ébranler ses convictions ... mais tout de même toute cette cérémonie ... cette préparation... cette attente c’était beaucoup pour lui .

Un son de cloche ? Les chuchotements incertains provenant de la salle.... une respiration ...

c’était en face de l'altar sacré qu'il était aujourd'hui, attendant le début de la cérémonie la gorge serré, quelques légères gouttes légères perlant sur son front, la salle remplit de plusieurs de ses amies et connaissances l'observait dans son dos, ça il le savait, mais étrangement cela lui donnait le sourire, serait-il un exemple ? cette idée l’amusait.
Mais déjà qu'il reprenait des couleurs, le père Odovacer apparut devant lui, dans une belle tenue cérémonielle plusieurs objets à la main . Cette vision fit remonter tout le stress accumulé ses derniers jours ... le moment était venus pour Astelan, il détourna légèrement le regard à sa droite, elle était là, dans sa magnifique robe blanche la peau d'un blanc immaculé, les yeux brillants ... elle le fixait .
immédiatement Astelan chassât tous ses doutes, toutes ses peurs, plus rien n'existait mis à part elle, relâchant ses épaules il remarqua qu'il ne tremblait plus .
Un son de cloche ? son sourire ... Une respiration ...

La cérémonie pouvait commencer ...

--Wendoline_de_sisley

L'invitation à ses noces de son ami Astelan l'avait particulièrement touchée et Tonnerre étant proche de Sémur elle accepta avec une joie non feinte de s'y rendre.
Un voyage de nuit afin de n'avoir à se séparer de ses enfants qu'une seule journée. Lise encore nourrisson demandait une présence constante. Il était prévu qu'elle rentre dès la fin de la cérémonie.
Une chambre retenue dans une auberge de la ville lui permit de prendre un bain afin de dénouer les tensions et ôter la poussière avant de revêtir la tenue qu'elle avait choisie pour l'événement.

Elle prend ensuite la direction de l'église, quelques invités déjà présents, des mariés qu'elle aperçoit au loin qui lui décrochent un sourire, ils sont superbes et la future épousée souriante et émue comme on peut l'être en un tel moment...
Sans bruit, du moins le plus discrètement possible, elle s'approche et prend place. Reconnaissant Nosferat elle lui adresse un petit signe de tête. Le prêtre semble prêt à officier. La cérémonie ne saurait tarder.

Marcher la tête droite et faire face au destin

Odovacer_premier

Le père regardait les gens emplir l'église, il attendrait encore un peu et la cérémonie pourrait débuter.

Histoire de ne pas paraitre inactif il s'affaira autour de l'autel.

Carolebreizh

Durant ce silence, j'observais Monsieur le Curé s'affairer autour de l'Autel. Puis je lèvais mes yeux et détaillais ce magnifique vitrail. Enfin, mon regard se porte sur Astelan qui est à mes côtés. Je n'en reviens pas, dans quelques minutes , il va devenir mon époux. Je lui fais mon plus beau sourire. Quand, soudain, Monsieur le Curé prit la parole.

Mellitine

C'est l'heure et même si elle est sur les routes c'est une chose qu'elle veut pas rater , alors elle revêt sa robe pour l'occasion , celle du dimanche , son chapeau de paille sur la tête et la voila qui prend la direction de l'église , déjà au loin elle entend les cloches sonner . Alors elle hâte le pas et entre dans l'église le plus silencieusement , se découvre la tête dans un signe de respect et prend place sur un banc en attendant le début de la messe et repartira aussi discrètement sans faire de bruit .

Odovacer_premier

BON !

Houlà Seigneur...je me suis réveillé moi même
..Heu...Non je ne parle pas fort
Il n'y a que vous et moi qui entendions...
...Le..le ..le mariage baptême ? Oui, je m'en occupe...cela est évident.
Que je me grouille...Oui Seigneur, je me grouille de suite.
Pardon Seigneur.
Holà ...Oui ....J'y vais

Mes frères, mes sœurs...
Avant toute chose, écoutez bien ce que je vais vous dire.

Et le père de partir dans l'un de ses discours très longs...

Tom_kork

*Assit sur un banc dans le fond, Tom avait suivi sagement la messe du jour, faut dire qu'il s'agissait de sa toute première messe en ce village qu'est Tonnerre.
Ne connaissant pas encore grand monde, étant pas mal prit par son installation, et l'aménagement de sa chaumière, il était resté en retrait afin d'observer les habitudes de chacun. Il désirait bien s'intégrer, et cherchait à connaitre les choses qu'il ne fallait pas faire.

Une fois que la messe fut terminée, Tom ressortit de l'église et partit faire un tour de village, avec comme escale assurée, le marché.*
_________________

Tom_kork

*Ces derniers temps, Tom avait raté pas mal des messes dites en ce lieu, soit parce qu'il était encore au travail, soit parce qu'il n'avait pu se réveiller à temps dut à un manque de sommeil.
Quoi qu'il en soit, il s'était fait un point d'honneur à être présent en ce 29ème jour de Novembre, et c'est pile à l'heure qu'il arriva devant l'église Saint-Thomas.

Laissant le temps au curé de faire ce qu'il avait à faire, Tom entra le pas hésitant, jeta un oeil rapide, constatant qu'il n'y avait pas encore grand monde, puis s'installa sur un banc à sa droite, placé légèrement au fond.
Puis il profita de ce moment d'attente, pour s'évader dans ses pensées... jusqu'à ce que le curé commença...*
_________________

Odovacer_premier

La maladie avait durement frappé le petit père....
De retour à sa charge il regardait l'Eglise.
- Seigneur ce n'est pas gentil ! Me frapper moi, par les maladies que même les médecins ne connaissent pas, et durant ce temps qui parle aux fidèles ?
-...
- Oui Seigneur ! Je sais qu'il n'y en a presque pas. Que dans ces royaumes, les habitants se foutent du spirituel comme il se foutent d'ailleurs de tout ce qui les entoure...A part peut être leur nombril, et encore.
- ...
- Oui mais Seigneur, n'est ce pas Toi, Très Haut, qui a dit un jour "S'il n'y en a qu'un seul cela vaut..." ?
- ...
- Pour une fois j'ai raison !

Le petit père s'affaira à remettre en ordre quelques objets et se dit qu'il reviendrait pour prier dans la soirée.

Odovacer_premier

Malgré toute sa bonne volonté, le petit curé de Tonnerre, était en proie au doute.
Il entra dans l’église, vide, comme toujours, et se mit en prière.
Certes il savait que les romains avaient par leur incompétence et leur fainéantise, cassé la foi et tout ce qui était religieux dans ces royaumes...Mais...
Lui continuait de se battre et d'espérer.
Seigneur ? Seigneur, ça va un peu mieux pour ma santé mais j'ai de gros doute.
Je m'explique.
A Tonnerre, les habitants ont fuit...
Ceux qui restent, se cachent, font la gueule ou se foutent éperdument de tout ce qu'il peut se passer ici...Et même ailleurs.
Personne en cathédrale
Personne à l'Eglise et ça demande à être mariés !
Le matin je fais le tour des tavernes et je ne vois jamais personne...

Dois-je persister à vivre dans un village fantôme ?
Dois j' demander à notre évêque d’être muté là où les populations ont besoin ?
Dois je quitter la ville...

Eclaire moi Seigneur, je t'en prie.

Le petit curé attendit, en prière...

Moinillon, incarné par Nath301

Le novice avait facilement retrouvé au village le groupe de moines qui portaient le cercueil.
Il s'approcha du premier pour lui montrer le vélin donné, et ils se dirigèrent tous vers l'Eglise.

Une bien belle Eglise ma foi, se dit le moinillon qui n'avait pas eu souvent l'occasion de sortir du monastère.
Il poussa la porte, puis tint le battant pour laisser le groupe de porteurs entrer avec le précieux chargement.
L'Eglise semblait vide....

Hola hélà t'il. Il y a quelqu'un ?

Odovacer_premier

Le père Odovacer, qui dormait à poings fermés depuis sa dernière cérémonie, sans que l'on puisse vraiment accuser le vin de messe d'en être la cause entendit du bruit.
- Seigneur, pourquoi avoir créé les souris, rats et autres rongeurs qui dérangent les curés en pleine méditation ?
- ...
- Après un long, très long soupir, le père repris sa discussion avec le Très Haut.
- Seigneur ? Je crois bien que je n'aurais pas plus de réponse à cette question qu'à ma dernière question...

Il s'étira et alla dans l'église, quittant à regret la sacristie...
Alors qu'il s'attendait à trouver l'édifice aussi vide qu'à l’habitude ...
- HO !
-Seigneur y'a quelqu'un
...

Bonjour, je suis le père Odovace, que puis-je ? ...

Il en bafouilla les derniers mots et tenta de faire bonne figure.

Frere Cadet , incarné par Nath301

Le moine qui semblait être le chef, fit un pas avant à l'apparition du drôle de curé. On aurait dit qu'il sortait d'hibernation!
Il ne put s'empêcher de penser qu'en effet, vu le succès des retraites spirituelles au monastère, il ne devait pas rester grand monde aux offices quotidiens. D'ici à ce qu'une poule aie fait son nid dans le confessionnal, il n'y avait qu'un pas et il résistait difficilement à l'envie de vérifier. Mais bon, cela pourrait gêner le pauvre père si cela s'averrait vrai, et il n'était pas venu pour cela.

Mon père salua t'il respectueusement en inclinant la tête
Je suis frêre Cadet et nous , dit-il en designant son petit groupe , venons du monastère voisin...ramener une de vos ouailles dont l'âme a rejoint le Très-Haut.
Montrant du menton le moinillon qui avait fait un pas en arrière pour ne pas se faire repérer
Mon novice que voici est allé prévenir sa famille, et d'ailleurs voici un message qu'elle nous a remis à votre intention.

Il tendit le vélin griffonné au père Odovace

Odovacer_premier

Nom de Lui de Nom de Lui ! Un groupe entier de fidèles et une caisse...Les fidèles se font aussi rares qu'un bloc de suif au soleil d'Août et quand bien même il en resterait voilà qu'on me les ramène , raides !
Seigneur au lieu de rappeler mes fidèles à vous, vous feriez mieux de me les envoyer ici , et vivants.
Le curé rendit son salut au moine, fit une rapide bénédiction. Puis désignant la croisée de transept, face à l'autel.

Posez le cercueil ici, s'il vous plait

Frêre Cadet, incarné par Nath301

Frêre Cadet hocha la tête et fit un signe aux autres moines qui allèrent déposer précautionneusement le cercueil à l'endroit désigné.

Puis il s'approcha du prélat et lui dit :
Mon père, notre mission s'arrête ici . Frêre Cadet parlait posément . Sa voix grave raisonnait dans l'église apportant une touche de solennité à l'instant.
Néanmoins si vous souhaitez que notre novice aux jambes neuves courre porter un message à la veuve qui habite en haut de la colline, nous pouvons vous rendre ce service.
Mais bien sûr... je comprendrais que vous préféreriez vous en charger vous même.

Nous avons un peu de temps devant nous avant de rentrer au monastère. N'hésitez pas à abuser de nos services.

Il se tu et attendit.

Le reste du groupe s'était déjà rassemblé devant la porte, comme pressé de rentrer.

Odovacer_premier

Bien sur , bien sur, la veuve...Quelle veuve d'ailleurs ?
Réflexion, on pèse tout, solution.

Mon frère, nous allons procéder dans l'ordre si cela te conviens.
- Primo, qui est celui dont l'âme a quitté la dépouille que vous venez tous de déposer icelieu ? Je suppose qu'ayant pris femme, aujourd’hui veuve, il ne peut s’être agit que d'un homme.
- Secundo, il serait bon que nous nous partagions les tâches, vous avez l'habitude d’être nombreux dans les monastères, nous sommes si seuls dans les Églises.
- Tertio il serait bon e ne pas trainer, au risque d’Être trivial, l'été nous aurait apporté plus de mouches et l'hiver nous en protège, mais le pauvre homme va se liquéfier si nous attendons trop.

Je propose que tu envoie un frère quérir la veuve, durant ce temps je pourrais préparer des obsèques dignes de tout mortel.

Frêre Cadet, incarné par Nath301

Frêre Cadet sourit avec indulgence dans sa barbe, il n'était pas envisageable que le petit père ne sache pas lire, mais plus prosaïquement qu'il avait la vue basse.... ou était mal réveillé quand il lui avait montré le message.
Où était-il ce message d'ailleurs ? Il se souvenait bien l'avoir tendu au curé mais après ... lequel d'entre eux l'avait repris ? Il fouilla dans les recoins de sa robe et retrouva ledit vélin
Ah! le voilà dit il en l'extirpant

Et cette fois, il préféra le lire à haute voix

Mon Sieur le curé de Tonnerre,
Voici que Salvidali est mort durant sa retraite et que des moines viennent avec sa dépouille. Accueillez le en votre église s'il vous plait . Il vous aimait bien.
Je viendrais au cimetière avec son epouse éplorée
Prévenez ceux qui l'ont connu , je vous en remercie , pour lui
Que le très haut l'accueille en son sein.

Dame Nath

Il toussota pour éviter de regarder le prélat dans les yeux, car il savait avoir la mine expressive, et là, il riait intérieurement, ce qui n'était pas tout à fait bien à propos
Je présume que la question de l'identité est levée ?
Il va de soi que nous vous aiderons dans les tâches matérielles, nous sommes à votre service mon père

Sur ces entrefaits le frère Cadet chuchota quelques mots au moinillon, qui partit au pas de course.

Quelle jeunesse soupira t'il un tantinet envieux et se tournant vers le père Odovace lui dit :
le voilà parti chercher la veuve ....

Odovacer_premier

Quelle tristesse !
Si un homme avait mérité le nom d'homme en cette ville déserte c'était bien lui, Salvidali et voilà que le Très Haut le rappelait à lui.

Le père pris le temps de se laisser aller à la tristesse, sans rien dire.

Nous avons du labeur ! Il nous faut préparer l'Eglise, il ne sera jamais dit qu'en mon église on refuse l'entrée à un enfant du Très Haut.

Frêre Cadet , incarné par Nath301

Frête Cadet hocha la tête et se retourna vers les moines restés là et qui bayaient aux corneilles

Allons mes frêres ! du nerf ! Mettons nos bras au service de ce brave curé

Et ils se mirent de concert au service du père Odovacer en disant en choeur

Dites et nous ferons

Odovacer_premier

Alors partageons nous les tâches...

Il serait bon de placer le cercueil sur des trétaux.
Ils y a des cadélabres à la sacristie, il faudrait en déposer autour de celui-ci...
Ensuite...Voyons..Ha Oui !
Il nous faut un panier rempli de terre,
Un broc d'eau claire
Une outre gonflée
Et un creusé avec quelques braises...

Voilà avec, tout cela déposé autour du cercueil nous n'aurons plus qu'à sonner le glas!

Espérant que quelques fidèles viennent afin que cet homme de valeur ne soit pas mis en terre comme un....

Bref

Le père chassa les mauvaises pensées d'un geste de la main.

Voilà, mettons nous au travail...

Bella_bella

Après de longues minutes de marche, l'Eglise se trouvait la face à elle. Ses pensées s'envolèrent laissant de nouveaux place à cette fatale réalité. Qu'avait-elle fait au Très Haut pour mériter ça ? Elle ne le savait pas et ne le saurait sans doute jamais. Mais ce dont elle était certaine c'est qu'elle n'avait pas vraiment envie de lui dire définitivement au revoir.

Je n'y arriverais pas Nath. Je ne veux pas...

Son cœur déjà déchiré, se brisa en un millier de morceaux. Les moines entraient et sortaient de l'Eglise portant le matériel nécessaire à la cérémonie d'adieu, d'énormes bouquets de fleurs étaient portés à l'intérieur par les nonnes de la bâtisse, bref, en voyant ceci, elle se fit raison qu'il ne reviendrait pas et que c'était bel et bien la dernière fois qu'elle le verrait.

Larmes qui se remirent à couler sur ses joues, elle se focalisa sur ce qui lui restait de Salvi et c'est en caressant son ventre rond qu'elle se murmura à elle même un "Je dois laisser le passé de côté pour que nous avancions toi et moi dans la sérénité dans laquelle il aurait souhaité vivre..."

Ce petit être allait être sa nouvelle raison de vivre...

Nath301

Nath n'avait pas laché le bras de Bella de tout le trajet. Le petit moine la soutenait également sur son autre flan.
Une fois arrivé devant l'église, le novice avait rejoint ses frêres qui s'activaient à préparer l'église.

Bella se sentait faiblir. Il fallait la reconforter au mieux.Je reste avec toi, ne t'inquiète pas, je suis là.
Faibles mots, mais elle espérait que cela aiderait la jeune femme.
En la voyant baisser la tête vers son ventre rebondit et lui parler doucement, elle sut que Bella allait trouver la force grâce à la vie qui poussait en elle.

Elles restaient là, debout sur le parvis, attendant le glas qui donnerait le signal pour elles d'entrer, et pour tous y compris les journaliers qui travaillaient aux champs, qu'un homme était parti rejoindre son créateur....

Pour qui sonne le glas ? se dirait-on ça et là ... Peut-être même qu'on entendrait le son de la cloche lugubre dans les tavernes bruyantes? Peut-être quelques soiffards viendraient lui rendre hommage?
Salvi avait été si heureux d'ouvrir sa propre taverne, si content d'apporter de la joie et de la vie dans cette bourgade où il n'était pas né et qu'il avait adopté...

Pourquoi, pourquoi, pourquoi lui, pourquoi déjà? se demandait Nath
"Les voies du Seigneur sont impénétrables" s'entendait-elle répondre lorsqu'elle posait cette question, enfant

Je n'aurais pas plus de réponse aujourd'hui pensa t'elle.

Odovacer_premier

L'Eglise était une fourmilière, les moines s’affairaient à la croisée de transept. Ils ,apportaient des colonnes sur lesquelles seraient placés les paniers, les jarres, ...
La décoration était changée en un tournemain.
Les cérémoniaires, placèrent les tréteaux sur lesquels serait placé le cercueil.
Tout était prêt.

Le Père se plaça face à la nef, à la croisée de transept et fit signe vers la porte, de l'Eglise qui s'était ouverte.
L'on pouvait commencer.
Les porteurs avaient été commis, parmis les moines, ils étaient quatre, ils avancèrent doucement, remontant le cercueil jusqu'à son emplacement. La porte resta ouverte derrière eux . Arrivés au but ils déposèrent le cercueil sur les tréteaux et gagnèrent leurs places dans le chœur.
Le père s'avança alors et regarda le cercueil, où le défunt avait sans doute été préparé pour être présentable, il fit ouvri le couvercle.
L'on rajusta le défunt, le père fit rajouter un drap blanc. puis il fit bruler de l'encens, un corps a besoin que l'on cache son odeur... Puis il se plaça devant le cercueil, légèrement de côté,là, il attendit que la foule emplisse l'Eglise.

Dès que les premier arrivérent il prononça la phrase classique

A vous tous qui l'avez connu je demande de venir ici, me confirmer devant le défunt qu'il s’agit bien de Feu Salvidali, habitant de Tonnerre

Nath301

Le pire moment arrivait. Reconnaitre le corps ...
Bella ... Nath avait une petite voix hachées par des sanglots retenus

Il faut y aller ...
Elle la soutint par la taille. L'odeur de l'encens commençait à lui embrumer la tête et elle craignait que la jeune femme ne tourne de l'oeil en voyant le corps de son époux.

Gaetan59440

Même si il ne connaissait pas vraiment le défunt, on lui en avait parlé souvent en bien malgré son passé alors, ne sachant pas si il y aurai du monde ou non, il décida tout de même de se rendre à l'église, peut être pas en tant qu'ami mais en tant que représentant de la ville de Tonnerre, on lui avait souvent dit qu'elle homme bon il était alors la moindre des choses c'était peut être de faire sentir que la ville ne l'avait pas oublié.

Il arriva donc dans de beau habille, ses vêtements était assez sombre mais on pouvait voir aussi qu'il avait une certaines valeurs et qu'ils étaient très peu usé voir même pas du tout, ne servant presque jamais, il ne s'abime pas du coup, avec un assez gros bouquet de fleurs mais pas n'importe lesquels, les fleurs qui corresponde à se genre de cérémonie et s'avança doucement avant de saluer les gens qu'ils connaissaient et remarqua Nath qui était la en compagnie d'une autre femme, en la regardant il pense avoir reconnu la veuve de Saltivari, il alla à leur rencontre ...

Bonjour dame Nath, quel sombre jour pour nous rencontrer ...

Puis il se tourna vers l'autre femme

Bonjour ... Vous devez être dame Bella ? ... Toute mes condoléance pour se bien triste événements ... Je n'ai pas connu votre conjoint mais j'ai souvent entendu dire qu'elle homme bon il était alors ... J'ai décidé de venir lui rendre hommage au nom de la ville et de tout ses habitants ...

Il regarda ses fleurs avant de les regardant à tour de rôle, hésitant à donner se bouquet à la femme se retrouvant seule afin qu'elle lui rendent un dernier hommage car c'est elle qui souffre le plus de cette perte avant de regarder Nath, espérant qu'elle comprenne son petit malaise ...
_________________
Forgeron de Tonnerre

Odovacer_premier

Le père avait mis de côté sa propension à plaisanter et à rire de tout avec tous.
Il regardait les gens, calmement.
Certes l'instant était pénible, mais il fallait en passer par là.
Il attendit que le défunt soit reconnu.
Lui l'avait déjà reconnu mais il se devait de garder une certaine distance, alors il attendrait que l'épouse passe le cap ardu de cette formalité.

Il sourit à cette dernière, pour lui faire comprendre qu'il était suspendu à ses lèvres.

Bella_bella

Le Curé avait demandé à ce que le cercueil soit transporté à l'intérieur. Son cœur se noua, son souffle s'arrêta presque en voyant les quatre hommes transporter celui qu'elle aimait et qui n'était plus.

Instinctivement, elle fit un pas en arrière et c'est en écoutant Nath, qu'elle la regarda limite suppliante de ne pas y aller. Mais son amie ne voulait rien savoir, elle tenait à ce qu'elle assiste à cet adieu bien trop douloureux pour une femme et enceinte qui plus est.

Et alors qu'elle se laissait trainer vers l'intérieur de l'Eglise, un homme fit son apparition. Elle était sauvée par un inconnu. S'arrêtant un brin intriguée sur le parvis de l'Eglise, elle répondit à l'homme qui tenait des fleurs :

Je suis bien Bella... Et vous êtes ?
En tous les cas merci pour lui d'être venu lui rendre hommage.

Elle aurait bien ajouté un "Si vous voulez prendre ma place allez-y !" mais n'en dit rien et se résigna à répondre positivement à Nath.
C'est donc le pas lourd qu'elle entra et que bras entremêlé à celui de Nath, elle s'avança vers le cercueil ouvert jusqu'à ce que ses yeux se posèrent sur le corps inerte de son Salvi.

Nath... Dis moi que ce n'est pas lui ! Ce n'est pas possible...

Et pourtant, il était bien la, le teint blafard, amaigri totalement, si ce n'était pas parce qu'elle le connaissait par cœur, elle ne l'aurait sans doute pas reconnu dans cet état.

Il ne peut pas m'avoir laissé....

Et au Curé de prendre la parole et d'attendre sa réponse :

C'est bien mon Mari Salvidali...

La lui redonner pour qu'il entame cette messe en son honneur et qu'enfin elle puisse faire son deuil tranquillement.

Odovacer_premier

Assied toi, ma fille, assied toi.

Une fois le défunt reconnu, le père fit signe au charpentier qui vint fermer le cercueil, les coups de marteau raisonnèrent dans la nef, renvoyés par les murs de l’Eglise comme un écho infini, tel un glas sinistre et contraignant qui serrait les gorges et oppressait les poitrines.

Le cercueil était entouré de quatre petites colonnes en bois sculpté sur lesquelles était posés, une panière en osier contenant un peu de terre, une vasque emplie d’eau claire, un creuset en pierre dans lequel brillaient quelques braises, et sur la dernière rien le vide, l’air.

Plus loin quatre candélabres éclairaient doucement la scène, durant que le travail du charpentier achevé, les enfants de chœur recouvraient le cercueil d’un catafalque sombre.
Le prêtre repris alors la parole.

Nous somme ici pour dire au revoir à Salvidali, allias Salvi.

Il écarta les bras

Orémus

Après tous nos regards qui ont croisé le sien, qu’il puisse enfin voir le tiens Seigneur.

Seigneur ne détourne pas ton regard de l’âme qui te rejoint.

Après l’amitié reçue et qui a guidé sa vie, accorde lui l’amitié ultime qui est la tienne Seigneur.

Seigneur ne détourne pas ton regard de l’âme qui te rejoint.

Après les peines et les larmes qui ont obscurci sa vie, illumine sa route pour l’éternité.

Seigneur ne détourne pas ton regard de l’âme qui te rejoint.

Seigneur, nous tournons vers toi nos espoirs à l’heure où disparaît le corps de l’être qui nous est cher.
Accorde-nous l’espérance de le savoir auprès de Toi pour une éternité d’éternités.

Qu’il soit ainsi!

Après une courte pause

Mes frères mes sœurs.
Nous somme ici pour accompagner Salvi
Ce que fut sa vie ne doit pas nous importer, nul d'entre nous ne peut juger en absolu, seul le Très Haut le peut.
Il va le faire.
Pour cela nous devons unir nos voix afin de demander qu'il ne le juge pas trop sévèrement.
Quoiqu'il fit
Quoiqu'il dit
Quoiqu'il fut
Qu'il fut sainct ou mécréant sachons demander pour lui la rémission de ses péchés et une éternité de bonheur dans la paix du Seigneur.

Le père demanda alors un instant de silence et de recueillement.

J'appelle à présent ceux qui l'ont connu à venir parler de lui, à nous autres et au Très Haut.

Nath301

Elle hésitait ... Elle n'était pas forte pour les discours, et puis il faudrait laisser Bella seule sur le banc, bon, un instant seulement, et puis ... elle avait peur de se mettre à pleurer . Et quand on pleure on ne peut plus parler. Et il y avait tant à dire et si peu de mots se présentaient à son esprit.

Nath inspira un grand coup en regardant le ciel, enfin le plafond de l'Eglise, imaginant que Salvidali les regardait de là-haut.
Tu sais ce que je pense lança t'elle mentalement au plafond

Bella, je vais parler . Nath s'était penchée vers la jeune femme prostrée et dégagea doucement son bras afin de pouvoir se lever.

Elle fit quelques pas vers le curé puis se retourna vers l'assemblée.

et reprit une grande inspiration

Salvidali dit-elle d'une voix forte qui résonna de façon étrange, la suprenant. Et elle se rendit compte qu'elle n'avait pas de suite à sa phrase.
euh....
J'étais le tribun de Tonnerre quand Salvidali décida de poser son baluchon chez nous. Il avait eu une vie mouvementée auparavant, m'avait il raconté sans détail
mais il était décidé à faire du mieux possible pour que Tonnerre soit riche et accueillante.
Il avait toujours un écu pour offrir un verre à un voyageur, il était gai et drôle et Tonnerre avait bien besoin de quelqu'un comme lui.
Alors ... Bella est arrivée et ils ne se sont plus séparés . un sanglot . inspiration. expiration. elle reprit
Tonnerre avait besoin de farine ? Il s'installa Meunier
Tonnerre avait besoin de bois ? Il était de l'expédition bucheronnage
Après son mariage il ouvrit une taverne, et mit un point d'honneur à garder cette ville animée...
Et maintenant ... Elle ouvrit les mains en soulevant les épaules montrant ainsi son impuissance
sentant les larmes revenir elle se dépecha d'ajouter

Que le Très Haut l'accueille car il était bon !

Et retourna vite s'asseoir auprès de Bella.

Theia13

Theia était revenue à la vie après tant de mois de lutte contre la maladie. Mais quelle vie... elle avait perdue son seul amour, sa vie alors a quoi bon rester ici? La vipère avait réussie, il avait choisit c'était ainsi, La blonde n'avait donc plus rien a faire ici.

Elle entra dans l'église, un lieu de souvenir aussi mais ses pensées étaient trop loin pour s'en rappeler.
La blonde s'avança lentement vers l'autel avant de s'agenouiller, les mains jointes entre elles, les yeux clos, Theia se mit a prier, prier pour elle que son voyage sans fin se passe bien, prier pour lui, qu'il trouve un meilleur bonheur....
Car oui elle le savait malheureux... mais il a choisit, apres tout il n'était plus le même.

Un long soupirs se fit entendre dans l' église vide, une larme perlant sur sa joue, Theia resta quelques minutes a prier.
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Louiskenobi

Louis entra dans l'église d'un pas léger. Il y a bien longtemps qu'il n’était pas entré dans la maison de Dieu, faute de temps .

L'air était frais à l’intérieur et l'odeur de l'encens régnait en maître. De nombreuse personnes étaient présente pour accompagner une dernière fois un défunt dans l'autre vie, quelques une se retournèrent sur lui puis détournèrent la tête aussi vite une fois leur curiosité satisfaite, retournant à leurs prières.

Louis s'assis sur le banc le proche de l'entrée puis attendit en silence de rencontrer le père Odovacer.

Moinillon, incarné par Nath301

Le novice se recueillait pieusement, un peu en retrait.
L'entrée d'une femme lui fit relever la tête . Il pensait à une connaissance du défunt , mais c'était plutôt un fantôme. L'apparition les ignora totalement et toute à son malheur visible s'installa prier.

Quelques minutes plus tard alors qu'il se demandait toujours si quelqu'un allait prendre la parole, un homme entra, et s'assit discrètement, l'air d'attendre quelque chose.

Le Moinillon se décida, les villageois semblaient vouloir reprendre possession de leur Eglise, il n'allait plus falloir trainer, il s'approcha du curé et lui chuchota quelques mots.
Celui ci lui montra d'un ample geste que sa requête était bienvenue.

Le jeune garçon fit face à l'assemblée et toussota avant de prendre la parole. Il lui fallait maintenant, devant tous ceux qui l'avait connu raconter ses derniers instants.

A vous tous réunis aujourd'hui, je devais vous faire savoir ..
Le sieur Salvidali, faisait une retraite chez nous , hum, je veux dire au monastère, quand il est tombé malade.
J'étais là pour le soigner et j'ai eu de longues conversations avec lui, entre deux séances de prières.
Il était toujours gai, il parlait de sa jeune épouse, de son enfant à venir. Il voulait revenir plus fort pour être un père parfait et un mari idéal
Il était sûr de guérir...
Tout ce que j'ai entendu de sa bouche était les paroles d'un homme bon et généreux. Notre Seigneur l'a rappelé à lui, et vous tous le garderez en mémoire.
Qu'il soit ainsi !

Il lacha ces derniers mots dans un souffle. Il n'était pas courant qu'un aspirant-moine prenne la parole devant une assemblée.
Il en était tout ému.

Puis il se recula dans l'ombre, attendant que le curé donne le signe du départ au cimetière.

Odovacer_premier

Le père avait attendu que tout le monde s’exprime, il avança à son tour.

Je vais me permettre de vous donner mon expérience. Je vous prie de ne pas m’en vouloir.
La première personne que j’ai rencontrée en arrivant dans cette bourgade, ce fut Salvi.
La première personne a être venue me trouver, ce fut aussi lui.
Certes il hésita à me faire part de sa confession dite réformée, mais j’eu devant moi un homme d’une rare ouverture d’esprit avec lequel nous pûmes échanger d’une façon que je pense pouvoir qualifier d’œcuménique et très cordiale.
Il a incarné pour moi tout ce que j’attends de l’homme. Il tentait d’étre vertueux et la vertu n’a pas de chapelle.
Je suis certain que le Très Haut, qu’il nommait Déos, saura l’accueillir comme il le mérite.

Après un long silence, le père continue

Tout être humain constitué d'eau et de terre est irrévocablement attiré par le centre de la Terre.
Le corps est né de la terre il retournera à la terre.
Les funérailles sont la fin de ce cycle.
L'âme monte vers son jugement.

D'autres cierges autour du cercueil sont allumés en silence

L’Amitié est la lumière du monde c’est la flamme qui réchauffe notre cœur.
Quelle éclaire maintenant la route de Salvidali qui le conduit maintenant au Royaume de Dieu !"

Salvidali, nous déposons cette croix aristotélicienne sur ton cercueil, Aristote qui nous révela la Foy et qui ne fis rien jamais pour séparer les hommes.
Cette croix est le signe qui relie Aristote aux hommes, enfants du Très Haut, qu'elle soit pour toi signe de salut et de vie éternelle".

L’un des amis du défunt apporte la corbeille de l’amitié

Salvidali,nous déposons ces présent sur ton cercueil, signe de notre amitié, signe de notre prière, signe de notre cœur".

"Cet enterrement nous rappelle plusieurs choses :
- Le souvenir d'un Ami aristotélicien qui vient de nous quitter. D'un homme qui avait une histoire, unique, avec Dieu. Qui était entouré de tendresse par Dieu. Qui a fait, ou non, l'expérience de cette tendresse.
Nous voici nombreux dans cette chapelle, autour de Salvi, pour prendre conscience de ce lien d'amour qui l'a toujours uni Dieu, qui unit Dieu à chacun de nous, à tout instant.
- La mort viendra pour chacun de nous. pour les uns tôt, pour les autres plus tard. Pour les uns dans leur jeunesse, pour d'autres dans leur vieillesse.
Le Seigneur nous prévient : "Soyez prêts, soyez toujours prêts car vous ne savez ni le jour ni l'heure".
Aristote nous a guidé et Christos nous invite à prendre exemple sur lui, à trouver notre joie à vivre pour les autres, à aimer comme ils nous ont aimés.
Notre présence ici est prière. Nous invoquons Aristote qu’il mesure les péchés de notre frère et que Christos intercède auprès du seigneur pour qu’il le reçoive en son Paradis.

Il est temps maintenant de demander, en son nom, le pardon de ses péchés afin que son âme soit pure , lavée de toute noirceur, telle qu'elle fut lors du jour de son baptême, pour se présenter devant le Créateur.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Le père referma les bras et fit signe au porteurs qu’ils pouvaient aller vers le cimetière.

Bella_bella

S'asseoir ? Elle n'en avait pas réellement envie. Sombre pensée que de vouloir plutôt être renfermée avec lui dans ce cercueil et d'être enterrée vivante ou non avec lui. Sa vie n'était plus rien sans lui et on avait beau lui dire qu'avec le temps elle finirait par faire son deuil, elle n'y croyait pas.
Aidé de Nath, elle finit par poser ses fesses sur le banc et quand le bruit des coups de marteau raisonna dans la nef, elle eut l'impression que son cœur s'arrêta net. Poitrine oppressée, elle se sentait vraiment mal et ne savait si elle allait pouvoir assister à la cérémonie jusqu'au bout.

Le curé commença à parler et c'est alors qu'elle devint complètement songeuse. Laissant la réalité dans laquelle elle se trouvait à des souvenirs bien plus doux.

Depuis qu'elle le connaissait, elle n'avait rien eut à lui reprocher. Au contraire c'était elle qui avait fait tous les faux pas avec lui et malgré cela, il avait toujours été là pour elle. L'encourageant sans cesse lorsqu'elle avait peur, la réconfortant lorsqu'elle n'allait pas bien, l'aimant encore plus dès qu'elle jalousait pour x raisons.
Il était son ami, son confident avant de devenir son mari, l'homme de sa vie, le père de cet enfant qu'elle portait.
Une vie heureuse qu'elle avait et pourtant le Très-Haut venait de tout lui reprendre en quelques heures. Devait-elle le haïr ? Ho Salvi lui avait de nombreuses fois faites des leçons de morale religieuses en lesquelles elle finit par croire tant lui y croyait mais aujourd'hui, elle ne savait plus.
Quand bien même Nath était à ses côtés, Il lui manquait et plus que quiconque en ce bas monde.

"Pourquoi tu m'as laissé ici, seule avec cet enfant à venir ?
Pourquoi ne m'as tu rien écrit sur ce mal qui te rongeait au monastère ?
Mon Aimé... J'étais perdue en ton absence mais je tenais bon en me disant que ce n'était que passager, mais maintenant que je sais que tu ne reviendras plus, je suis anéantie et je n'ai plus le goût à rien. Tu étais ma raison de vivre, mon soleil quotidien même lors de sombres journées, tu étais ma lumière et mon guide dès lors que je m'égarais un peu, qui veillera sur moi maintenant ? Salvi ! Reviens me chercher c'est un ordre ! Je t'aime trop pour te laisser partir seul ! Tu connaissais mon égoïsme, bien ce n'était rien comparé à ce qu'il est aujourd'hui. Et ça... Personne ne saurait jamais le comprendre. Tu me manques..."

Des choses, elle en avait à lui dire mais Nath en se dégageant l'interrompit dans sa lancée. Il semblait qu'elle aussi avait des choses à dire mais en publique ce qu'elle n'aurait pas la force de faire. C'est à peine si elle pouvait se tenir debout.
Son regard se dirigea sur son amie et l'écouta les larmes coulant sur ses joues.
Personne ne saurait remplacer son époux, pour cela que son existence n'avait plus aucun de sens. Aucun autre homme en ce Royaume n'égalerait Salvi par la bonté de l'âme que lui put avoir avec les autres et avec elle. Poings se refermant sur sa robe, elle sentit la colère montée d'un coup, puis de nouveaux sanglots dès lors que les autres prirent la parole dont le curé.

L'au revoir était là et elle n'arrivait à s'y résoudre. Les yeux rivés sur le cercueil recouvert du duvet noir, elle récita cette petite prière intérieurement pour son époux, vu qu'elle ne serait plus là pour veiller sur lui, que le Créateur le fasse à sa place.

Lorsque les porteurs s'approchèrent du cercueil refermé, elle pleura à nouveau posant ses mains sur son ventre. Le cimetière...Là serait sa nouvelle demeure et pour elle son lieu quotidien.

Frêre Cadet, incarné par Nath301

Les frêres avaient repris leur place autour du cercueil et le soulevèrent de concert.
Frêre Cadet hocha gravement la tête et le cortège s'ébranla lentement en direction du cimetière.

Bella_bella

Bientôt tout serait terminé. C'était l'ultime parcours pour qu'enfin Salvi repose en paix. Le cœur lourd, elle suivit le cortège mené par les moines jusqu'au cimetière, nouvelle demeure de son cher époux. L'au revoir éternel était à quelques pas désormais, et c'est une fois la terre du cimetière foulée, que les larmes coulèrent à nouveau.

Le cauchemar prenait fin et pourtant elle savait qu'elle n'aurait plus de repos serein contrairement à son aimé qui était désormais bercé éternellement par Morphée.
Les yeux rivés sur cet emplacement qu'on lui avait réservé, elle regarda chaque recoin des lieux... Après sa demeure, c'était ici qu'elle passerait une grande partie du temps. Il allait de soi que Salvi devait tout connaître sur ce futur qui filerait sans lui.

Ainsi, réussira-t-elle à faire son deuil ? L'avenir le dira.

Louiskenobi

Louis avait regardé le cortège s’éloigner, emportant avec lui le défunt pour sa dernière demeure.

Il resta assis sur son banc, contemplant l’intérieur de l’édifice, statues et vitraux. Il attendant pour voir le père Odovacer.

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[RP] Eglise Saint-Thomas de Tonnerre