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[RP] Eglise Saint-Thomas de Tonnerre

Valpot


Le curé Valpot distribua la communion et la messe prit fin....


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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»
Valpot
Chaque soir après la messe, le père Valpot restait dans son église, à défaut d'y avoir passé la journée, car celà lui arrivait bien des fois pour prier à l'intention de ses paroissiens car tous n'étaient pas des enfants de choeur !!!

Il récita donc l'office des Vêpres.....

Il resta dans le choeur, tout de blanc habillé et commença son office ....

Après un signe de croix, il dit :




Par les prières des saints pères, Christos et Aristote, ayez pitié de
nous et sauvez-nous !!!

Amen

Venez, adorons et prosternons-nous devant Dieu notre Roi ...
Venez, adorons, et prosternons-nous devant Christos et Aristote et notre Roi et notre Dieu.
Venez, adorons et prosternons-nous devant le Seigneur lui-même, notre Roi et notre Dieu.

Mon âme, bénis le Seigneur ! Seigneur mon Dieu , Tu es infiniment grand, / Tu es revêtu d’éclat et de magnificence.
- Il S’enveloppe de lumière comme d’un manteau, / Il déploie les cieux comme pavillon.
- Il forme avec les eaux le faîte de Sa demeure, Il prend les nuées pour Son char, / Il S’avance sur les ailes du vent.
- Il fait des souffles Ses anges, / des flammes de feu Ses serviteurs.
- Il a établi la terre sur ses fondements, / elle ne s’ébranlera pas dans les siècles des siècles.
- Tu l’avais couverte de l’abîme comme d’un vêtement, / les eaux s’arrêtaient sur les montagnes.
- Elles ont fui devant Ta défense, / elles se sont précipitées à la voix de Ton tonnerre.
- Des montagnes se sont élevées, des vallées se sont abaissées / au lieu que Tu leur avais assigné.
- Tu as posé une limite que les eaux ne doivent pas franchir / afin qu’elles ne reviennent plus couvrir la terre.
- Il conduit les sources dans les vallons, / elles coulent entre les montagnes.
- Elles abreuvent les animaux des champs, / les onagres y étanchent leur soif.
- Les oiseaux du ciel habitent leurs bords, / et font résonner leur voix dans les feuillages.
- Tes oeuvres sont innombrables, Seigneur, / Tu as tout créé par Ta sagesse.
- Gloire à Dieu, Christos et Aristote, maintenant et toujours et aux siècles des siècles.

Amen

Alléluia, Alléluia, Alléluia, gloire à toi, ô Dieu


Paix à tous
Inclinons la tête devant le Seigneur
Devant Toi, O Seigneur
Seigneur notre Dieu, Tu as incliné les Cieux et Tu es descendu pour le Salut de l'humanité; jette un regard sur
Tes serviteurs, et sur Ton héritage; car devant Toi, Juge redoutable et ami des hommes, ils inclinent la tête et
courbent la nuque. Ils n'attendent pas le secours des hommes mais comptent sur Ta Miséricorde et espèrent
en Ton Salut. Garde-les ce soir, cette nuit et en tout temps, de tout ennemi, de toute action hostile du démon,
des vaines réflexions et des pensées perverses.
Que la puissance de Ton Règne soit bénie et glorifiée,
Dieu, Christos et Aristote, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.
Amen.

Tu peux maintenant, Maître souverain, laisser Ton serviteur s'en aller en paix, selon Ta parole; car
mes yeux ont vu Ton Salut que Tu as préparé pour tous les peuples, Lumière pour éclairer les nations,
gloire de Ton peuple.

Saint Dieu. Saint Fort. Saint Immortel, aie pitié de nous !!!
Gloire à Dieu, Christos et Aristote, maintenant et toujours et aux siècles des siècles.

Amen

Aie pitié de nous. Seigneur, purifie-nous de nos péchés, Maître, pardonne-nous nos iniquités.
Saint, visite-nous et guéris nos infirmités à cause de Ton Nom.
Kyrie eleison, Kyrie eleison, Kyrie eleison.

Gloire à Die, Christos et Aristote, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.

Amen


Et conclut son office en disant :

Gloire à Toi, O Dieu, notre espérance, gloire à Toi.
Que Christos, aimant et miséricordieux, nous prenne en pitié et nous
sauve, par les intercessions d'Aristote, par la puissance de la précieuse et
vivifiante Croix; par la protection des célestes Puissances incorporelles;
par les supplications des vénérable et glorieux prophètes, par les prières
des saints, glorieux et illustres Apôtres; par les saints et victorieux martyrs, par nos saints Pères.

Par les prières de nos saints Pères, Dieu, Christos et Aristote, ayez pitié de nous et sauvez nous.

Amen.


Valpot finit en faisant son signe de croix, resta encore un moment à prier puis retourna à la sacristie .....


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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»
Ryxende_bodhran
rp en doublon avec "un petit bout d'homme" pour cohérence et suivi



besoin de parler !! besoin de hurler !!! besoin de ....... arffff !!

elle est retournée au campement , a dit bonne nuit à messire Louis et est entrée dans sa tente . oui, on lui a proposé de lui laisser une roulotte pour elle toute seule, mais elle a refusé !! la tente, c'est déjà bien . elle aurait tout aussi bien pu se retrouver à dormir dans un fossé alors hein ?! rien que le dessous de la roulotte ça lui convenait ,alors une tente, pour elle toute seule ..... le paradis quoi ?! elle s'est allongée sur sa couverture , puis s'est enroulée dedans . bon, jusque là, on comprend pas bien le pourquoi de son besoin, elle a l'air calme et détendue !!! mais que nenni !!!!! parce que les grands yeux transparents ne se ferment pas !! elle revoit des images , elle entend des mots !!! elle se retourne et ferme, résolument, les yeux . mais là pareil !! planque sa tête sous la couverture pour la rejeter 30 seconde plus tard . la reprend . la roule en boule. se retourne . gggrrrrrrr !!! ça la lâche pas !!! mais quoi ???? ben ça hein ?! pas à moi de vous l'dire ! c'est pas mon histoire , c'est la sienne !! tout ce que je sais, c'est qu'elle déborde tellement d'énergie, là tout de suite, qu'elle ne peut pas dormir !!!

elle a l'impression que ça fait 1 heure qu'elle tente désespérément de dormir sans y parvenir et honnêtement je n'ai vraiment aucune idée de combien de temps elle reste ainsi allongée à se tourner et se retourner ! par contre, ce que je sais, c'est qu'elle commence sérieusement à s’agacer toute seule . alors elle jette la couverture le plus loin possible d'elle ,ce qui lui fait passer l'ouverture du rabat pour atterrir dehors ! joli lancé s'il en est ! et elle se lève . elle ne peut pas rester coucher !! il faut qu'elle bouge !! si elle ne vide pas ce trop plein d'énergie elle va devenir folle !!

bon, première action, pas se faire choper pas la Capuche !! pas sur qu'il voit d'un bon œil qu'elle fiche le camp en pleine nuit . il pourrait plus surveiller les roulottes ! bon, logiquement , la nuit, il reste tout près des roulottes, donc si elle sort , il la repère tout de suite . une excuse valable, trouver une excuse valable ..... son cerveau est déjà en fusion alors des idées, elle en manque pas, bonnes ou mauvaises d'ailleurs . elle respire un grand coup , attrape sa gourde et sort, l'air très dégagé . limite qu'elle se surprend elle même . pas faire de bruit pour pas réveiller tout le monde . elle montre sa gourde au vielleur et lui indique le ruisseau juste à coté , derrière la tente . genre :" j'ai soif, j'vais juste remplir ma gourde et je reviens !" . et avec même, le ptit sourire d'excuse qui va avec , elle passe le long de sa tente , qui n'est pas vraiment la sienne d'ailleurs, et se dirige vers le ruisseau . un ptit coup d’œil par dessus son épaule et elle sourit . elle est hors de vue des roulottes . elle saute dans l'eau glacée et court à travers bois . elle se rend pas compte du bruit qu'elle a fait, elle, tout ce qu'elle veut c'est libérer son énergie !! alors elle court !!

la journée repasse dans sa tête !! tout y passe bon , on reconnaitra des arrêts sur image nombreux et précis . arrfff ... du coup , son énergie se renouvelle d'elle même !! alors , elle court plus vite ! elle est sortie du bois et ses pieds nus claquent dans les rues vides de monde . elle arrive sur la place de la mairie ... houplàààààà demi tour et vite !!!!!! si jamais on la voit ici en pleine nuit , cette fois, elle y coupe pas au ptit nom gentil comme "araignée" . alors nan nan nan ... on file ailleurs !!! parce que personne ne voudra croire juste à un besoin de vider de l'énergie !! ses cheveux volent et dansent dans son dos battant contre ses reins au rythme de sa course . que ce soit vigie ou veilleur ils ont intérêt à avoir de l'entrainement s'ils veulent la suivre là . parce qu'elle est svelte donc elle se faufile partout et ne ralentis pas ça course .

le claquement de ses pieds sonne différemment . elle est sur des pavés . elle lève les yeux et voit l'édifice religieux, imposant, devant elle . sa course se ralentit . sa tête se lève haut pour voir le clocher se découpant contre un ciel clair d'une lune lumineuse . des souvenirs affluent . les nonnes ..... durant 16 ans elles l'ont élevé , lui ont appris à lire, à écrire , à compter. avec force coup de trique . son dos en est zébré à vie . n'était elle pas bonne élève ? n'était elle pas appliquée ? jamais assez !! les mauvaises actions imaginaires qu'elle devait avouer sous peine de recevoir une correction. correction qu'elle recevait quand même pour la faute avouée . les nuits à pas dormir parce qu'elles se relayaient pour la faire prier en chemise, à genoux sur les dalles ou allongée . grelottant de froid , pleurant, suppliant qu'on la laisse partir . et les coups qui pleuvaient encore et encore . le dégout pour cette religion qui c'était insinué, petit à petit, en elle . à 16 ans , on lui avait donné le choix, devenir comme elle ou partir . comme elle se souvient de ce jour là ! mélange de liberté, de peur, et de douleur . elle voulait fuir cet endroit mais elle fut battue avant de lui ouvrir la porte et jeté dehors en loque . loque humaine ressemblant plus à un monstre qu'à une jeune fille . le visage tuméfié, le corps couvert ecchymoses et de plaies . elle avait survécu !!! elle est figée devant ce monstre minéral lui renvoyant à la figure son passé .

du coup, passé et présent de conjuguent pour la faire trembler . elle sait où elle peut aller , où elle va aller . elle s'approche du grand portail en serrant les poings . les portes ne sont jamais fermées , c'est la tradition ! elle pousse un battant qui grince lugubrement en s'entre baillant . le son percute les colonnes, rebondit sur les voutes , pour exploser dans le chœur . le bruit de ses pas semble multiplié pas 10 . elle cherche des yeux dans la pénombre . des rayons de lune viennent éclabousser les vitraux pour colorer un peu la place . elle avance le long de la paroi , ne touchant pas les murs. et trouve , enfin la porte qu'elle cherche . elle s'y engouffre et grimpe les escaliers . les muscles de ses jambes commencent à fatigué , mais elle ne s'arrête pas . elle grimpe, grimpe, encore, toujours plus haut ! pour arriver à une trappe qu'elle pousse le plus fort possible , la rabattant avec fracas sur le sol fait de planches poussiéreuses . elle se hisse . les énormes cloches de bronze, gardiennes des lieux, sont la regarder et lui reprocher sa présence ! elle s'en moque ! elle se moque des racontars des gens ! elle se moque de tout ! elle est là, au milieu de ces géantes métalliques . elle parait frêle et minuscule . elle penche la tête en arrière et hurle à plein poumon !! elle hurle sa colère, son dégout,sa joie ! elle hurle son passé , elle hurle son présent !

le cri baisse d'intensité lentement avec ses poumons vides . elle tombe assise et en larme sur les planches crasseuses . et de cette pluie salée son énergie s'en va . les larmes coulent longtemps et finissent par la laisser épuisée . le petit matin éclaire lentement le ciel lorsqu'elle redescend enfin . laissant la trappe et la porte grande ouverte . s'appuyant sur les murs des maisons dans les rues , sur les troncs des arbres dans le bois . la lumière du jour s'intensifie alors qu'elle entre dans sa tente , s'écroulant sur le sol exténuée . elle en a même oubliée sa couverture dehors . le sommeil s'abat sur elle comme une masse .
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Alan_parker
En rentrant chez lui Alan devait passer devant l'église. Sans réfléchir et sans qu'il en ait vraiment décidé lui même il gravit les quelques marches et poussa la lourde porte. Le moindre grincement prenait des proportions énormes et résonnait longuement. A cette heure ci L'église était vide et silencieuse et le père Valpot ne devait pas être là non plus.

Il remonta l'allée centrale, s'agenouilla devant l'autel et se signa avant de prendre place sur un banc. Il se mit à genoux.

Seigneur ! faites que j'ai la force pour assumer la tâche qui m'attend et ce dès demain.
Que je ne faillisse pas, que je sois fort pour surmonter toutes les difficultés.
Je ne pourrais le faire tout seul, mais avec ma Camille et de tous les gens qui me soutiennent je sais que je peux y arriver.



Alan se signa une nouvelle fois et sortit aussi silencieusement qu'il était entré. Arrivé sur le parvis il inspira une grande bouffée d'air pur. Les oiseaux chantaient insouciant en cette fin d'après midi. Alan reprit le chemin de la maison, retrouver Camille et sa petite Rose.

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Valpot
Valpot allait et venait, ce jour là, s'affairant à maintes petites choses dans son église..... lorsqu'il ressentit le besoin de s'arrêter un instant.....il s'assit sur un des bancs et lut Le Livre des Vertus.....

A la fin de sa lecture, il referma le livre, se mit à genoux sur le prie-Dieu et fit cette prière :




Mon Dieu, je cours toujours après quelque chose... Quand je m'arrête, à bout de souffle, il m'arrive de réfléchir.
En cet instant, je fais halte et c'est pour te dire MERCI! Oh! Je pourrais me contenter de te dire Merci pour tout, et tu comprendrais.
Mais je veux être plus explicite.

Je te dis MERCI ...
pour mon corps qui fonctionne à merveille,
pour ma langue si déliée,
pour mes jambes si alertes,
pour mes mains si dociles,
pour mes yeux ouverts à tout,
pour mes oreilles qui perçoivent tout,
pour mes narines qui décèlent tout,
pour mon coeur qui palpite à ce qui est beau,
pour mon âme qui vibre au bien,
pour mon intelligence qui cherche le vrai...
pour tout cela, je te dis MERCI.

Bien des fois j'ai crié vers toi parce que... je voulais mon corps plus beau, je voulais mon coeur plus grand, je voulais mon amour plus noble, je voulais mon intelligence plus lucide.
Aujourd'hui, je te dis MERCI et je me tais en songeant à tous ceux et celles de mon âge qui ont les facultés diminuées et dont l'usage est restreint.
Je pense à ceux et celles qui jamais...
n'entendront le gazouillis de l'oiseau,
ne verront le soleil se lever,
ne percevront le parfum d'une fleur,
ne pourront trouver le mot MERCI au bout de leurs lèvres,
ne pourront palper un objet,
ne pourront courir après un papillon.

Je n'ai rien fait de plus que l'autre pour jouir de tous mes sens et pourtant tu m'as fait gratuitement le don de toute la richesse que je suis.
Si toutes les personnes en forme dans le monde songeaient un brin à cela, il y aurait une course folle vers toi, Seigneur, pour te dire MERCI!
Pour ceux et celles qui ne prennent pas le temps de te le dire, je te dis MERCI pour les merveilles que nous sommes.


Le curé resta un long moment encore à prier puis s'en retourna à ses occupations.....
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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»
Matthys
Et c'est par un jeudi soir pluvieux que le Flamand fit son entrée dans l'église Saint-Thomas. Il y avait plusieurs semaines, il est vrai, qu'il n'avait pas mis les pieds dans cette église, ni dans aucune autre, d'ailleurs. Son voyage l'avait bien occupé quelques temps, mais n'excusait pas ses absences de la messe dominicale, avant et après le fameux voyage dont la récente prise de Tonnerre l'avait extirpée. Et que dire de celle-ci .. bien des choses ! .. et rien à la fois. De toute façon, à parler tout seul, on le prendrait sans doute pour un fou. Il se contenta alors de prendre place dans l'un des bancs de l'église et de fermer les yeux. Comme ça, tout simplement, à ne rien faire .. réfléchir peut-être. Non. Plutôt se laisser guider par ses pensées. Rêver, mais sans rêve, éveillé.

Ses amis. Les voyages. Son passé, son présent, son avenir. Son âme. Sa quête de paix. Auxerre. Tonnerre. Les honnêtes. Les hypocrites. Et bien sur .. La Flandre ! Sa famille. Son ancien commerce. Beaucoup de choses se tramaient dans son esprit. Pourtant, tous ces mots, toutes ces choses, toutes ces personnes n'avaient qu'une seule chose en commun .. ou plutôt une seule solution : voyage. Le voyage permet de se faire des amis, de vivre pleinement avec les anciens. Il permet de trouver une tranquillité certaine, de réfléchir paisiblement et à n'importe quoi. De fuir les hypocrites, constater qu'ils existent d'autres gens dont l'honnêteté est une valeur certaine. Et puis, éventuellement, il retournerait bien chez lui, un peu, quelques temps. Tâter le pouls.

Mais en attendant, que faire ? Il joignit ses mains et marmonna quelques prières : pour ses amis, pour sa famille et pour sa ville d'adoption qui lui a tant donné, mais qui souffre tant à présent.
Isora
En cette période mouvementée, Isora avait besoin de se recueillir ici.
Elle pria fortement pour ses amis absents, se trouvant sur les routes.
Elle avait le coeur serré comme dans un étau.
Que le très haut les protège tous !
Isora resta un certain temps et rentra chez elle.
Valpot
La messe allait commencer dans le village de Tonnerre, Valpot fit sonner les cloches :

(cliquer sur l'image)

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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»
Greatremy
Great entendit les cloches de l'eglise tinter. ça faisait un p'tit moment qu'il n'y avait pas mis les pieds, il decida donc de s'y rendre.

il ecrivit un p'tit mot pour sa douce, et le laissa bien en evidence sur la table de la cuisine :
"suis parti a la messe, rejoins moi la bas avec nans, je serai a coté du deuxieme pilier, a gauche de l'entree"

il sourit, et se rendit d'un bon pas à l'office.

pour une fois, il n'etait pas en retard, et put s'installer vers le pilier désiré. y'avait pu qu'a attendre le debut des hostilités.
Camille.p
Les cloches de l'Eglise, se mirent à sonner.
Signe que le curé était de retour après quelques jours de congés.
Camille marcha d'un pas rapide.Arrivée, elle se signa et alla se plaçer
à son endroit habituel.Elle aperçut Great et le petit Nans , à qui elle fit signe bonjour.
Alan, ne devait pas tarder à la rejoindre.
Isora
Mince ! Isora courait.
Elle espèrait ne pas être trop en retard.
Elle ouvrit, comme à son habitude, discrètement la lourde porte de sa chère église et après avoir fait un petit signe à valpot
et à ses amis Tonnerrois présents, elle fit une bise à son amie Camille et s'installa à sa place habituelle.
Valpot
L'enfant de choeur mit en place le ciboire, la patène, le lavabo et tout le reste et le curé décida qu'il était temps de commencer son office. Une fois que les cloches eurent fini de sonner, Valpot, qui venait de saluer l'arrivée de dame Isora, de dame Camille et de sieur Great commença la messe en disant :



Au nom de Dieu, d'Aristote et de Christos, amen !!!

Valpot fit en même temps que l'assemblée le signe de la croix de Christos et dit :

Mes bien chers amis, soyez les bienvenus dans la maison de Dieu, nous allons partager ensemble le pain et le vin,
signes de l'amour de notre Dieu pour chacun de nous.

Amen !!!


Mais avant toute chose, reconnaissons que nous sommes pècheurs et demandons pardon à Dieu de nous présenter
ainsi devant lui, le coeur impur et les mains sales, demandons lui de nous purifier, de nous laver de nos pèchés.


Valpot fit signe de à l'assemblée de se lever, et tourna au ciel ses paumes de mains avant de réciter le confitéor :

Disons tous ensemble le Confitéor :



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«Amor Dei est mensura sine modo diligere»
Fantou
Fantou avait entendu sonner les cloches de l'église, la sonnerie était celle qui annocçait une messe. Elle se hâta vers les l'eglise pour y assister...
Elle arriva Valpot avait commencé et de nombreux assistants étaient rassemblés, elle se glissa discrètement vers un bance et écouta l'office.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en
action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Quand il entama le confiteor elle le récita à mi-voix, elle voulait rester très concentrée.
Elle pensa à celui qui était absent depuis si longtemps et dont le retour à présent lui paraissait des plus incertain. Le retrait chez les moines, sa maladie qui durait, tout contribuait à prévoir une issue fatale. Aussi maittrait-elle plus de ferveur dans ses prières en suivant cette messe.

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Isora
Isora se leva et murmura :
Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Isora pensa qu'en dehors de quelques bêtises faites avec ou sans ses amies...elle était toujours relativement sage. Ah la gourmandise aussi, elle l'oubliait souvent.
Valpot
Valpot pensait que cet instant était le plus favorable pour prendre conscience que nous avons, nous aussi, besoin de recevoir le pardon de Dieu.
Il mesurait la chance que chaque Aristotélicien a d'être invité par Dieu alors qu'il ne l'a peut-être pas mérité.

Il dit à voix haute et forte :


Que Dieu tout puissant nous prenne en grâce et nous bénisse, qu'il nous accorde son pardon et nous conduise vers le paradis Solaire.....Amen !!!

Maintenant chantons tous ensemble le « gloire à Dieu » pour remercier Dieu d'être présent parmi nous, en chacun de nous :

Valpot et l'assemblée chantèrent :

(cliquer sur l'image)


Arriva le moment de la Liturgie de la Parole :

Valpot expliqua :


Même si les textes lus à chaque messe peuvent nous sembler parfois compliqués, il est important de rester attentif.
C'est Dieu qui nous parle à travers ces textes. A nous de l'écouter.




Valpot ouvrit le "Livre des Vertus" au "Chapitre IV" - « Le Doute » et lut :


Citation:

Livre de la Création
Chapitre IV - « Le Doute »

1 Le petit groupe décida de s’arrêter un moment. Ils s’installèrent sur une colline verdoyante, où poussaient de superbes fleurs que les abeilles venaient butiner. Une légère brise venait courber l’herbe. Les oiseaux chantaient. Les étoiles venaient éclairer les créatures pendant qu’elles posaient leurs sacs à terre et s’asseyaient en cercle. L’ambiance était maussade, car elles se posaient toutes la même question.

2 Toutes les espèces qu’elles avaient rencontrées était doté d’un talent particulier. Les vaches, créatures qui broutaient placidement l’herbe, avaient une nombreuse famille. Les moutons avaient une laine douce et volumineuse. Les ailes des oiseaux leur servaient à parcourir le monde en volant. Les chevaux, nobles et fougueux animaux, galopaient à la vitesse de l’éclair. Les poissons étaient les maîtres des vastes océans. Les cochons étaient puissants et farouches.

3 Même les végétaux étaient dotés de talents uniques. Les chênes étaient dotés d’une longévité qui n’avait rien à envier à leur taille. Le blé se multipliait à l’envi, couvrant de larges territoires. Le maïs avait ses épis, gorgés de vie. Les fruits avaient un délicieux goût sucré et les légumes des senteurs appétissantes. Et le petit groupe s’interrogeait. Mais pourquoi leur espèce n’avait-elle aucun talent particulier ?

4 Certes, les créatures du petit groupe avaient des mains, mais leur force n’égalait pas celle du cochon. Certes, elles avaient des jambes, mais elles ne les amenaient pas aussi loin que les oiseaux et pas aussi vite que les chevaux. Certes, elles pouvaient procréer, mais pas autant que les vaches ou le blé. Certes, certaines étaient barbues, mais c’était une bien piètre consolation comparé à la volumineuse laine des moutons.

5 Certes, elles étaient pleines de vie et de santé, mais bien moins que le maïs, les fruits et les légumes. Et elles n’osèrent même pas se comparer à la longévité et à la taille des chênes. Toutes ces créatures, animales comme végétales, avaient de sérieux arguments pour affirmer, tel qu’elles le faisaient, qu’elles étaient les préférées de Dieu. Leurs talents étaient uniques. Alors, le petit groupe essaya de se trouver un talent qui était propre à son espèce.

6 Son espèce se tenait debout. Mais quel avantage cela lui donnait ? "Aucun", répondirent de concert tous les membres du groupe. Leurs mains leur servaient à construire des outils, mais c’était pour compenser le manque de griffes ou d’autres organes. Ainsi, leur estomac était si faible qu’il leur fallait cuire la viande pour la manger. Et leurs yeux étaient si peu perçants, contrairement aux chats ou aux hiboux, qu’il leur fallait s’éclairer dans le noir. Leur fourrure était si peu épaisse qu’ils devaient s’abriter lorsque la pluie, la neige ou la grêle tombaient ou lorsque le vent soufflait trop fort.

7 Faisant ce sinistre constat, les créatures du petit groupe se mirent à pleurer. Ils étaient persuadés que leur espèce était le moins aimée de Dieu, qu’Il les méprisait, qu’ils étaient la lie de Sa création. Un silence pesant s’était installé, alors que tous se regardaient mutuellement, chacun cherchant dans les regards des autres une réponse à ses questions. Mais ces regards ne portaient aucune réponse. Ils étaient juste dégoulinants de larmes.

8 Mais l’un d’eux était resté à l’écart du groupe. Il regardait vers les étoiles. Tous les membres du groupe le négligeaient, le considérant comme un faible d’esprit. Il leur répondait souvent "Heureux les pauvres en esprit...", mais ne savait que rajouter à cette réplique. Pourtant, de tous, il était le seul à se demander ce que Dieu désirait, au lieu de se plaindre de son sort. Cet homme s’appelait Oane.

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