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[RP] Domaine des Billanges

Sofja
Elle ne l'avait pas dit mais cela lui ferai tout drôle de changer de nom mais c'était le cas pour toutes les femmes. La vie en était ainsi. Au fond d'elle, elle serait toujours une JAGELLON, étant actuellement la représentante officielle de cette grande famille.

C'est vrai que mon nom de famille me tient particulièrement à coeur mais je comprendrai que tu veuilles que je porte le tien et de toute façon cela me fera plaisir de le porter.
Mais si tu proposes aussi gentillement de pouvoir porter les deux, pourquoi pas. Faut juste qu'on se renseigner pour savoir si cela est possible.


Et quant était il des titres ?

Pour les titres, je pense que tu porteras mon titre comme je porterai le tien. Mais cela aussi nous nous le ferons confirmer.

Ils avancèrent vers le puit ou une des femmes étaient présentes lorsqu'elle donnait les soins à Fantine. Elle les guida vers les bâtisses.

Je vous remercie. Je passerai la voir avant de partir.

Un petit sourire en direction de la servante, puis elle attrapa la main de son tendre pour se diriger vers la ferme.

Mais j'ai tous mon temps pour toi mon amour.

Le petit chemin qu'ils empruntèrent les fit traverser un petit bosquet qui donna sur une charmante maisonnette annexée par d'autres bâtiments qui faisaient office d'abris pour les bêtes. Cet ensemble de bâtisse était entourée de champs ou des cultures poussaient.

Sais tu ce qu'ils font pousser ? Ce qu'ils élèvent ? Faudra étudier les dépenses et les recettes du domaine, tenir un registre sur les personnes qui vivant sur les terres.
Faut au moins que le domaine vive de ces productions et surement instaurer un impôt et quelques taxes. Tout dépendra de la rentabilité.

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Boskdeportkar

Franchement si tu ne portais pas le nom de JAGELLON apres notre mariage, cela me peinerait.
J'aurais l'impression qu'on te deshabille de ton histoire. Et crois bien que même si te deshabiller est une pensée qui me traverse..rarement toutefois.. je voudrais que tu conserves ton nom de famille.
Je t'ai connu ainsi, comme toi tu m'as connu sous Bosk... je n'ai pas envie de perdre cela.


Sofja pris ma main dans la sienne comme deux grands adolescents que nous resterions à vie.

Nous empruntames le chemin jouxtant la maisonnée, et quelques minutes plus tard, un ensemble de batiment se dressa devant nous. Modeste au demeurant. Petite maison pour les gens de ferme, et une serie de granges basses qui devaient abriter les animaux. Entre les batisses, une grande aire propre et bien plate de battage. Un cordon de petits murets de pierres seches delimitaient le tout. Cela ne payait pas de mine, mais semblait bien entretenu. Autour, on pouvait voir, un grand champ de blé, un plus petit d'orge et d'avoine, un grand carré de lin,
un potager bien vert. Un petit trou d'eau qui devait servir aux betes.
Un concert de volatiles nous accueillit. Poules, canards, dindons...et quelques oies plutot rebelles qui nous casserent les oreilles. A droite, un troupeau d'une vingtaine de vaches paissaient tranquillement. J'entendais quelques cochons sans pouvoir les apercevoir.


Bon, et bien c'est une vraie menagerie. Cela promet de bons repas.


Des grands champs entrecoupés de haies fournies, s'etalaient sur l'horizon derriere la ferme. Je ne savais pas
encore ce qui m'appartenait.


Ma Chère Sofja, si ca ne t'ennuie pas, je viendrai te voir avec les livres de tenues de mon domaine, et tu m'aidera à juger de la rentabilité des terres. A priori, c'est assez diversifié. Des bois, des champs, des animaux.
Ah tiens, regarde, il y a meme un petit moulin à vent par derriere, et je vois la fumée d'une petite forge.


Des gens s'approchaient deja au bruit d'alerte qu'avaient fait les oies, comme celles du Capitole face aux Gaulois qui tentaient d'envahir Rome.
Je vais surement etre fixé sur la taille du domaine quand je questionnerai ces gens qui nous rejoignent.

Il va falloir que j'engage du monde, deja pour s'occuper de la batisse aux toiles d'araignées que nous avons visité. La petite Fantine pourrait y servir. Mais je ne suis pas sur que cela te plaise, car la demoiselle est plutot agreable à l'oeil. Si je te demande ton concours, tu vas me designer une duegne avec plus de poils au menton que moi aux pattes.
Acariatre et severe. Un majordome serait peut etre un meilleur choix. Il me faudra aussi une ou deux personnes pour la cuisine et le ménage. Des femmes pas trop jolies, mais pas laides non plus, et un peu plombés. Mais je n'ai aucune idée de la facon de trouver l'oiseau rare.
Tu as de la chance en ton domaine, tu es tres bien entourée, et ton personnel, qui est bien plus que du personnel entre nous, te chouchoute constamment.

C'est une chose que de s'occuper de soi, mais c'en est une autre que de tenir une maison avec des gens qui sont sous votre responsabilité. Allons interroger mes paysans qui s'approchent. Deja si je savais combien vivent
sur mes terres, et jusqu'où s'etendent mes parcelles.
Sofja
Avait-elle trouvé l'homme parfait ? Celui qui a un cœur, celui qui pense à la condition et au bien être de sa future femme, celui qui considère une femme comme étant autre chose qu'une bonne et encore bien d'autre chose. Elle espérait que cela durerait jusqu'à la fin de leur vie.

Ohhhh mais tu prends les servantes que tu veux mon chéri, je mettrai juste les points sur I en leur promettant châtiments des plus sévères et horribles pour celles qui s'aventureront à faire autre chose que leur travail ! Mon père a très bien emménagé une pièce du domaine avec des ustensiles des plus étranges. Notamment des poires d'angoisse, moults pinces à chair, de clous, de pointes, de lames ... sans parler des armes.

Regardant son amour avec des yeux de biches.

Mais je crois qu'il faut être deux dans ces fautes là... alors il n'y a pas de raison qu'il y ait qu'un condamné.

Bizarrement ses yeux de biches se transformèrent en flammes des plus brulantes. Il était prévenu et si ce n'était une vengeance de type, ça en serait une autre. Oui oui, elle était rancunière la Sofja et une femme avait beaucoup de possibilité pour cela.

Quelques personnes étaient auprès des animaux, ils s'avancèrent donc vers elles laissant au passage une vue sur d'autres fermes sur la droite. Sofja lui montra du doigts les dizaines de fermes.


Ohh regardes, tu as des habitations vers là-bas aussi. Cela va te faire un peu de monde tout de mesme sous tes ailes, c'est bien que tu es des serfs. Ca t'évitera de faire appel à des vilains.
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Boskdeportkar
A voir l'attitude de Sofja en evoquant Fantine, il n'etait point question de rajouter quoi que ce soit. Et cette salle des tortures que son pere aurait construit me laissait perplexe.

Je te sens fort sensible sur le sujet de la jalousie, serait ce un point qui te chatouille. Et à evoquer la piece etrange de ton domaine que ton pere a amménagé, je ne suis gere tenté par te chatouiller plus. Est ce du lard ou du cochon ? Tu joues encore avec moi ? Serais tu capable de me mentir ?


Je jaugeai son visage sans percevoir le moindre indice.


Mais il est parfois bon de mentir...et je ne suis pas pressé d'aller verifier l'existence de cette fameuse piece...car je n'en n'aurai nullement besoin.



Sofja me designa d'autres batiments qui entouraient les champs, parfois cachés par un bosquet ou la pente d'une petite colline.
Elles ressemblaient à celles toutes proches.



Le plus agé des serfs s'avanca et se presenta. Je lui repondis.

"Je suis le Seigneur des Billanges, Boskdeportkar, voici ma promise la Vicomtesse de Bellegarde en Marche. Je viens prendre possession de mon domaine... Peux tu me dire, Firmin, combien de personnes vivent donc ici, en comptant ceux qui travaillent aux bois et que j'ai deja croisé".

"C'est que je sais pas trop, ca fait bien à vue de nez presque une centaine de personnes, soit environ 20 à 25 feux. Y a quelques personnes agées qui sont restées sur les terres avec l'accord de l'ancien curé, maitre du domaine, et qui aident aux menues taches, ou qui surveillent les animaux. La plupart des autres travaillent aux champs. On habite dans differentes maisons qui forment le petit hameau que voilà.
Je ne suis pas le contre maitre, juste le plus ancien du domaine et naturellement j'ai pris la suite du precedent qui a ete pris dans l'armée.
Alors on fait comme toujours pour les champs et les animaux."


"Fais moi un décompte precis des âmes sous ma responsabilité, je reviendrai te voir, et note moi tous les besoins que tu juges necessaire.
Pour ce que je vois, ca me semble bien entretenu. Prends cette avance ,
et achete le plus urgent, tu me rendras compte de tes depenses."




A voir la tete des habitants du hameau, pas de grosses difficultés en somme, et ils avaient l'air de bien se porter.

Precise moi aussi l'age des enfants, leur prenom, comme pour tous les autres d'ailleurs.

Me tournant vers Sofja,

Dis moi que fais tu pour les enfants qui naissent dans les familles de serfs ?

Je me vois au pied du mur, et je n'avais pas du tout penser à ces questions
delicates... J'en suis fort embarrassé... ayant porté des chaines à une epoque, me voilà à mon tour "le maitre des clés" en ce domaine.


J'essayais de rester impassible en questionnant Sofja, mais les personnes presentes regardaient de toute manire leur pied par habitude et soumission enseignée.




HRP : oui, je sais que le Firmin il ressemble à Benny Hill. Faut que je lui tapote le dessus du crane ?
Sofja
Disons que quand je me donne, je me donne entièrement ! Et je n'aime pas qu'on se moque de moi. Donc oui, en effet, je ne supporterai pas le déshonneur et encore plus le mensonge. Maintenant je n'aurai pas la prétention de te forcer à quoique ce soit mais j'agirai à ma façon si cela devait arriver.

Les femmes JAGELLON étaient des femmes qui étaient loin de se laisser faire. Il suffisait de voir sa mère, sa tante, sa cousine et tant bien d'autres. Elles avaient fait leurs preuves et arrivaient toujours à leur fin avec des vengeances des plus subtiles, des vengeances qui touchaient le mental, le cœur, l'honneur...les JAGELLON ne se salissaient pas les mains.

Il n'y a pas de salle de torture à Bellegarde. Mon père n'aurait jamais fait cela chez lui et d'ailleurs, ma mère ne l'aurait pas toléré. Mais dans sa salle d'arme, là où il s'entrainait, il y a en effet des objets des plus particuliers, j'ai toujours imaginé cela comme des objets de torture lorsque j'étais enfant. Je n'ai jamais essayé d'en savoir plus en assistant aux morts publiques car cela ne me donne aucun plaisir. Je ne comprendrai jamais comment on peut aimer cela.

La jeune femme lui adressa un sourire pour décompresser l'ambiance. Elle l'aimait et pour elle, ils pouvaient parler. Toute façon, elle estimait qu'il valait mieux qu'il soit conscient de ce qu'elle pensait avant qu'ils se passent l'anneau au doigt. Si il voulait fuir, c'était encore possible.

Je suis jeune mais bien consciente de la vie, notamment des hommes et du statut des femmes. De bonnes femmes soumises, qui ne doivent pas parler, ne doivent rien partager avec leur mari. Juste bonne à enfanter, à tenir une maison. C'est un rôle que j’essaye de concevoir mais que je ne peux appliquer ayant eu une éducation différente. J'imagine que tu t'en doutes déjà, ne serais que lorsque mes parents t'on laissé me courtiser alors que l'on était pas du mesme rang. Tous ce qui leur importait c'était que je sois heureuse. Pour eux, un mariage heureux et un mariage choisi et non imposé. On m’a trop appris à aimer la vie et à me respecter. J'ai besoin d'être utile, d'apprendre et de toute façon, j'ai un domaine à gérer.

Et là aussi être une Dame dans ce milieu-là, n'est guère chose facile. Les concurrents sont bien cruels, tu découvriras rapidement cela maintenant que tu en possèdes un.

Heureusement que mon père et ma mère m'ont appris certaines choses avant de partir. Nous discutions de tout et c'est surement pour cela que je n'ai pas l'habitude de cacher quoique ce soit et de parler aussi ouvertement.
Ils étaient tellement proches, s'aimaient tellement malgré quelques vengeances à l'actif de ma mère qui supportait mal ses absences prolongées, que j'aurai du mal à concevoir ma vie autrement.

Je préférai encore rester vieille fille ou rejoindre un couvent que de vivre avec quelqu'un qui ne me respect pas. Mesme mes chiens ne vivent pas ainsi...


Se retournant vers lui, vérifiant qu'il n'était pas apeuré.

J'espère que cela ne te dérange pas que je te parle aussi ouvertement car je t'avouerai que si nous devons avoir des sujets tabous, cela me frustrerait. Après je conçois que l'on ait chacun besoin de sa part de mystère...mais faisons en sorte que cela soit minime.

Là c'était un grand sourire, ben ouai pas folle la guêpe, elle conçoit mais juste à moitié...
Alors qu'ils étaient en train de discuter, un vieil homme s'approcha d'eux. Ils finiraient la conversation plus tard.
Les Billanges étaient tout de mesme un domaine qui commençait à être conséquent au vu du nombre de paysans. C'était très intéressant pour développer au mieux ces terres. Puis vint une question sur les enfants des serfs.


A Bellegarde nous avons mis en place une petite école. Souvent les parents acceptent d'y mettre leurs enfants jusqu'à ce qu'ils soient assez grands pour ensuite venir travailler avec eux. Ils y trouvent leur compte souvent car ne sachant ni lire ni écrire, les enfants peuvent leur rendre de grand service.

Regardant son tendre.

Ce qui serait intéressant, ça serait de récupérer, si cela existe toujours, les livres de comptes, des registres du domaine.

Se retournant vers le Firmin.

Sais-tu ou l'on peut trouver ça ? Sinon nous devrons faire un recensement également des terres, des cultures, des animaux, de tous les biens de ce domaine. Car toutes dépenses, recettes, doivent être tenues dans un livre afin de mieux gérer. Un sous est un sous et l’on ne peut se permettre d’en voir se volatiliser sans une explication.
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Boskdeportkar
Ta franchise me fait honneur Sofja, et tu l'as compris à present que je ne cherche pas une épouse soumise et silencieuse. Qu'aurais-je donc à y gagner ?
L'ennui à n'en pas douter. Je ne concois pas le role de la femme comme tu l'as decrit dans notre societe actuelle. Elle ne doit pas se contenter d'etre un faire valoir, ou une genitrice qu'on dispose à volonté.
C'est bien un partenariat de sentiments et d'echanges intellectuels qui est ma motivation premiere. Ensuite si la personne choisie a un physique des plus remarquables, tant mieux en soi. Mais c'est en fermant les yeux, et en ouvrant son coeur, que l'on sait si la personne que l'on desire sera l'elue.
Que ferais je d'une femme "esclave" ? De vils plaisirs que ne dureraient qu'un temps ? Ah non vraiment, ce n'est pas mon souhait.
Il est possible que je place la barre tres haute, mais le jeu en vaut la chandelle, et mon amour sera un puits sans fonds.
Je te veux aimante, independante, souriante, malicieuse, genereuse, mysterieuse, courageuse...JAGELLON donc.

Je m'en voudrais que tu restes vieille fille, car tu serais terrible, et je ne t'imagine pas une seconde un couvent !

Et parlons donc librement puisque nous allons nous unir. Qu'il n'y ait
pas de sujets tabous, comme tu dis. A ce propos, avant la fin du mois, je te parlerai de choses de mon passé, et tu peux tout à fait me demander ce que tu veux, j'y repondrai sans detour... mais peut etre pas en public.

Que l'ombre du silence et du mensonge ne se glisse jamais entre nous.


Puis Sofja me parla de son domaine où elle placait les enfants des serfs dans une petite ecole de campagne pour le bien de tous.

Bien, c'etait mon intention, car l'instruction combat l'ignorance. Je vois que je t'emboite le pas. Cela me plait. Decidement rien ne me deplait en toi.

Sofja interrogea Firmin sur les livres de comptes.

"Ah Vicomtesse, bien normalement, c'est dans la demeure du Curé, dans
la grande piece principale sur son bureau. Et depuis son depart, un intendant de Limoges passait surveiller le domaine et donner des instructions. Vous devriez aller dans la batisse par le chemin où vous etes venus"


Mon bon Firmin, il n'y a plus rien dans la batisse, tout est parti avec le curé, ou peut etre à Limoges dans un coffre je ne sais où.
Donc si tu sais lire et compter, fais l'inventaire des hommes, femmes et enfants, travailleurs ou non, avec leur nom, prenom, age, metier, serfs ou vilains.
Puis decris moi les champs, cultures, surfaces, limites, puis les differents
batiments, maisons, granges, moulins, forges, etc.
Compte aussi les animaux par especes.
Donne moi enfin, la production de l'an dernier en boisseau, en litre de laits, en laine, en salaisons. Fais toi aider au besoin.

Je repasserai dans quelques jours, et tacherai d'avoir quelques documents des années passées à Limoges. Reprenez le travail et faites au mieux, je prendrai des decisions à mon retour selon tes bilans.


Les braves gens repartirent au travail.

Et bien ma Sofja, voilà qui me laisse dans l'expectative, mais crois bien
que je me sens soulagé de pouvoir compter sur toi. Et j'ai plaisir à te parler
d'argent comme tu l'as fait. Un sou est un sou, serait presque ma devise.
Pourtant tu m'as fait de beaux cadeaux en habits maginifiques.
Tu sais etre juste et raisonnable en affaires, mais tout à la fois généreuse envers ceux que tu aimes. Cela fait trop de qualités pour une seule femme !

Firmin se retourna une derniere fois.

Seigneur, et pour le lac ? Nous n'en n'avons pas parlé.

Le lac ?


Oui, sur la petite riviere en amont du moulin. Il est à vent et à aube à la fois. Nous y pechons aussi.

Voila une bonne surprise ! J'adore les lacs. Il me semble que la Vicomtesse aussi. Nous nous y rendons de ce pas. A bientot donc Firmin.

Sofja, le dernier arrivé à cheval au lac sera ... moi !
Sofja
Comment dire, mesme si elle s'en doutait un peu, elle était ... soulagée, complètement heureuse. Elle ne pouvait espérer une plus grande compréhension. Sofja n'avait jamais joué de jeu, elle était au plus naturelle mais elle tenait à lui expliquer, que mesme mariée, elle ne changerait pas. Il avait compris ce qu'était une JAGELLON.

Tu ne seras pas déçu alors mon chéri !

Raaaa qu'il en méritait des baisers... mais pas là, pas devant ses gens, il se devait d'être droit, sérieux, un bon seigneur qui s'intéresse à ses terres, ses gens et non qui passe son temps à roucouler.
Puis il l'informa que d'ici la fin du mois il dévoilerait son passé, surement attendait il quelque chose de particulier pour faire le pas.


Je veux juste tous savoir de ta vie... mais en effet, nous le ferons en catimini. Ne t'inquiètes pas, je sais que cela ne te sera pas facile, sinon tu me l'aurais déjà raconté.

Elle lui attrapa le bras droit et le frictionna délicatement.

Le Firmin lui répondit et comme elle se doutait si quelque chose devait exister c'était dans la bâtisse à retaper, et il n'y avait rien. Sofja avait fait attention lors de la visite.
Le seigneur de Billanges donna les bons ordres. Une fois qu'ils auront tous, ils pourront tous étudier et se donner une ligne de conduite. Puis elle adressa un sourire lorsqu'il parla des sous et de ses cadeaux.


Ah mon cher, certes un sous et un sous mais cela ne veut pas dire qu'il faut être pingre. Mon domaine fonctionne bien, je pense que mes gens ne sont pas des plus à plaindre donc j'estime que je travaille assez et que je peux m'offrir quelques plaisirs de temps en temps. Et puis l'argent est fait pour être dépenser et comme tu dis, j'adore faire plaisir à ceux que j'aime. Donc à défaut de savoir cuisiner comme Auffrin, j'utilise d'autres moyens plus à ma porter.

La Vicomtesse se mit à rire, elle était vraiment une catastrophe en cuisine, d'où le fait qu'elle ne pouvait pas être une femme de maison.
Ces petits yeux bleus se transformèrent rapidement en de grandes billes.


Un lac !!!!!! Magnifique !! Je sens que je vais venir prendre mes quartiers plus longtemps que prévu dans ce domaine. De belles soirées d'été en perspective.

Bosk lui lança un nouveau défi qu'il annonça déjà perdant.

Ce n'est pas dit car quand je ne connais pas la route, je ne suis pas forte en orientation. Alors je préfère te suivre car je n'ai pas envie de me perdre et de passer la nuit perdue nul part.
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Boskdeportkar
Firmin a parlé d'un double moulin à vent et eau..j'ai entrapercu celui à vent. Je suppose que le second est tout pres pour le transport eventuel de la farine. Et puis si ce n'est pas le cas, nous devrions avoir un beau point de vue.

A peine quelques minutes de cheval et voici deja un des moulins.


Charmant ce petit moulin nous n'avons plus qu'à suivre le cours d'eau, le lac est en amont. Je distingue une paire d'ailes du moulin à vent.

Quelques minutes à monter une colline, et nous voilà devant un spectacle etonnant ...


ah magnifique ! C'est la bonne surprise.





Je pense que le site valait le detour, et que nous serons tres bien à la fraiche les soirs d'ete pesants.
Sont ce des nuages noirs qui s'approchent ? Ne sens tu pas quelques gouttes ? Un petit orage ou juste une grosse averse en perspective.
Je serais bien resté plus longtemps à contempler ces eaux calmes du lac, mais mettons nous à l'abri. Regarde l'autre moulin, nous pourrions peut etre l'atteindre avant la grosse pluie ? Le petit moulin à aube est trop eloigné pour y retourner.





Décidement nous n'allons pas menager nos montures !
Sofja
C'est en petit trot qu'ils arrivèrent devant un magnifique lac. L'eau était d'une puretée, l'herbe d'un vert bien gras, un vrai délice aux yeux malgré ce temps qui commençait à tourner au noir.

Je crois bien qu'on va se prendre une belle averse. On ne devrait pas tarder à aller se mettre à l'abris.

Bosk lui montra le moulin à vent à quelques mètres d'eux.

Allons y vite !!!

Ils lancèrent leurs montures au galop et en quelques petites minutes arrivèrent au moulin. Les gouttes de pluie se faisaient de plus en plus rapprochées. Quelques abres non loin feraient parfaitement office d'abris pour les chevaux.

Attachons les chevaux ici.

Elle descendit de sa jument, l'attacha à un arbre. L'averse commençait à se faire plus forte. Une fois que Bosk était prêt d'elle, elle le regarda avec malice.

Et maintenant que tu n'as plus l'excuse du cheval, seras tu le premier à arriver au moulin ?

Elle se mit à rire mais aussi à courir vers le moulin...
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Boskdeportkar
La pluie s'intensifiait, et nous lancames au galop nos cheveaux.
Sofja avait tot fait de reperer quelques arbres pres du moulin pour y attacher les chevaux. Nous n'etions plus tres loin du moulin et il nous faudrait courir pour ne pas etre trempés comme une soupe.
Sofja avait deja sauté à terre, et comme la gazelle du désert filait vers la porte du moulin, en m'invitant à la rattraper si je le pouvais.


Tu vas voir, si je ne vais pas te rattraper !! J'ai peut etre passé l'age de Christos, mais j'ai encore de beauxrestes. Et t'avoir en point de mire me sera une motivation formidable.



Mais la Demoiselle filait comme une hirondelle. Il me fallut toute l'energie de mon coeur transit d'amour pour accelerer. J'etais tout pres d'elle,
et je pouvais boire ses eclats de rire emplis de taquinerie, pendant que des grosses gouttes d'eau me brouillaient la vue.

Crois tu que mon coeur ne bat pas deja assez vite pour me faire courir de la sorte ? N'ai je pas assez couru apres toi tous ces mois passés !

J'allais la rattraper, la toucher, mais je n'effleurai qu'une meche de ses cheveux. Elle touchait deja la porte du moulin.


A croire que tu es insaisissable !


Sofja tenta de pousser la porte qui ne cedait pas d'un pouce. On se regarda comme pour savoir quoi faire, et le ciel s'obscurcit soudain.


Vite il doit bien y avoir une clé tout pres. Dans un renfoncement, sous une pierre, à un clou. Cherchons ! Ou nous serons bientot douchés de la terre au pied.


Avec l'energie du desespoir, nous activant en tous sens, il ne fallut que quelques secondes pour trouver une grosse clée rouillée, cachée sommairement sous une pierre plate. Le petit lezard qui s'y trouvait n'apprecia pas d'etre derangé et les premieres gouttes froides qui le toucherent lui firent l'effet d'un coup de tonnere. Il ne demanda pas son reste et se glissa à l'abri d'une fissure.

La clé fit son office apres deux tours mais dans le sens inverse usuel ! histoire de profiter quelques secondes de plus de l'averse naissante.
Enfin, la porte nous laissa passer. Et Sofja se glissa à l'interieur comme une petite souris. Je la suivis et refermai la porte rapidement.
La lumiere venait des petites lucarnes, où l'on sentait passer le vent.
Le moulin semblait immobile, comme attendant dans un mois les premiers grains de blé.

Il est plus sage d'attendre que la pluie s'arrete, nous voilà enfermés tous les deux dans cet abri de fortune.
Pas sur qu'àpres la course que tu m'as infligée, que mon coeur se calme pour autant.
Sofja
La jeunette aurait pu ralentir l'allure pour le laisser passer devant, surtout qu'il était tout près d'elle mais non, c'était bien de jouer mais c'était toujours mieux de gagner.
Elle posa la main sur la porte et se retourna, s'adossa, à la recherche d'un souffle. Cela faisait un bail qu'elle n'avait pas couru ainsi. Elle ne faisait pas la fière devant son tendre qui avait l'air dans le mesme état qu'elle.


Promis *cherchant son souffle* c'est la dernière course !

Sofja essaya d'ouvrir la porte sans succès. Elle s'imagina déjà devoir rejoindre les chevaux à rester eux aussi sous les arbres.

Une clef, oui une clef, sinon tu devras abattre la porte toi mesme !!

Pas sûr que cela l'enthousiasme, ils partirent donc à la recherche de la clef, se prenant une belle averse au passage. Heureusement que Bosk la trouva assez rapidement. Il ouvrit la porte et ils ne tardèrent pas à s'y refugier .

Mesme si on est déjà trempés, je pense que cela est une bonne idée de patienter là.

Puis la jeune femme se souvint qu'elle n'avait plus grand chose sur elle, ayant enlevé le manteau à leur arrivée au domaine puis sa veste au moment du repas. Elle baisa ses yeux sur son torse pour y voir une chemise mouillée . Et comme si cela n'était pas suffisant, son corset mettait encore plus sa poitrine en valeur...
Elle se retourna comme si de rien n'était, détacha sa longue tresse et laissa les cheveux tomber sur sa poitrine. Ni vu, ni connu, enfin elle espérait !


Asseyons-nous sur ce banc, on va essayer de récupérer nos souffles. Excuses moi, ce n'était peut être pas une bonne idée cette course.
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Boskdeportkar
Oh que si ! Mais tu cours comme un petit lapin... Et je suis un vieux renard...
A quoi me servait il de trop courir, puisque je t'ai rattrapé au final, certes un peu tard, mais qu'importe.

Attendons que la pluie cesse, car l'averse me parait bien forte, et rentrer trempés sur Bourganeuf nous rendrait malades à coup sur.


Je fouillais du regard les alentours pour trouver de quoi m'essuyer les cheveux. Il restait une pile de toiles de jute et quelques chemises vraisemblablement propes de meunier. Avec un cordeau pour refermer au col. J'en pris une, que je rapporterai au hameau plus tard, pour me secher autant que faire se peut.
J'allais en tendre une à Sofja, qui se retourna en un geste tres naturel et sensuel, elle inclinait la tete pour defaire sa longue tresse, et dans ce mouvement circulaire tres léger et presque au ralenti, toute sa chevelure telle une lionne de l'Atlas, se devoilà. Chose qui me fit dresser les poils sur les bras.

C'etait tres intime de voir pleinement la chevelure d'une femme. Et Sofja d'une blondeur remarquable m'apparaissait ensorcelante. Elle se sentait libre en ma presence, inconsciente de sa beauté et de mon trouble. Des petites gouttes d'eau coulant sur ses cheveux formaient des colliers fins de diamants. J'en restai interloqué.
Qu'ils etaient longs et soyeux, à en recouvrir ses epaules, sa poitrine et ses ... quelques habits.

Oui, asseyons nous si tu veux bien. J'ai trouvé une chemise, propre je te rassure, veux tu que je t'essuie les cheveux avec, ils sont mouillés mais pour autant etincelants, tu dois leur apporter grand soin. N'as tu pas froid egalement les bras ainsi nus ? Approche. Tourne toi, la tete un peu en arriere si tu peux bien.
Sofja
Quelle bonne idée car cela n'était pas agréable la sensation des gouttes qui ruisselaient au creu de sa poitrine. La chemise n'était pas innondée mais le fait d'avoir déposer ses cheveux dessus allait bientôt le devenir. Elle releva donc sa chevelure qu'elle envoya d'un geste léger vers l'arrière.

Aicelina adore me les coiffer tous les matins et tous les soirs, faut dire que mon père avait lui mesme une belle chevelure blonde, nous tenons tous cela de lui. Un beau cadeau qui est vrai que j'affectionne avec la couleur de mes yeux également. Du coup il nous appellait "mes petits rayons de soleil".

Les souvenirs avec son père refit surface. Elle se revoyait, le jour de ses 6 ans, quant son père était venu avec un poney comme cadeau d'anniversaire. Il lui avait appris à prendre soin de son poney mais aussi à le monter telle qu'une Dame de son rang. Ce ne fut pas sans difficulté mais il avait réussi.
Elle repensa également à toutes les parties de chasse qu'ils faisaient entre eux. Ohhh c'était plus l'occassion d'être ensemble, d'apprendre les moindres bruits de la nature, que de chasser.

Elle espérait revivre d'aussi beaux moments avec son futur mari et leurs futurs enfants. C'étaient des relations que l'on n'oubliait pas, à graver pour l'éternité dans leur mémoire. Enfin... quant on avait pas celle d'un poisson.

Sofja se laissa faire, elle adorait qu'on s'occupe d'elle, puis surtout cela la réchauffer toutes ses frictions sur son corps.


Tu as une bonne idée, ça fait du bien de s'essuyer. Dans le pire des cas, je me serais rouler dans la paille pour me réchauffer.

La damoiselle montra la paille qui était derrière la meule, cela devait faire office de lit pour le meunier.
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Boskdeportkar
Sofja ne se fit pas prier pour que je lui seche les cheveux doucement. Elle se mit à parler tres sereinement, evoquant le souvenir de son père dont elle avait herité sa chevelure de blés murs et ses yeux de ciel d'ete....

"Mon petit rayon de soleil" !? ca te va tres bien dis donc ! Je ne sais pas si j'oserais t'appeler ainsi car c'est quelquechose que tu as partagé avec ton Père, c'est presque sacré.

Elle avait pris ses cheveux entre ses mains d'un geste langoureux pour les repasser derriere ses epaules, et penchait la tete en arriere pour me faciliter la tache.

Je pris l'etoffe que j'avais trouvé tout à l'heure, et doucement epongeait une premiere fois ses cheveux pour en retirer la majeure partie de l'eau. Ensuite d'un revers de la main, je soulevai cette masse soyeuse
d'un coté puis de l'autre pour tamponner delicatement ses epaules humidifiées par le poids de ses cheveux.


Donne moi tes bras que je les seche egalement , tu dois avoir froid, je vois une petite chair de poule naissante.


Je me tournai pour me positonner de trois quart afin de frotter dans le tissu ses bras fins. Sa peau etait fraiche, et si je sentais Sofja poser son regard sur moi, je continuai meticuleusement à l'essuyer de son epaule jusqu'à son poignet comme si de rien n'etait.
Je n'avais pas attention quand j'avais pris son bras gauche, mais passant sur sa droite, l'angle que faisait la faible lumiere ne manquait pas de reveler une certaine transparence sur sa poitrine et ses habits, et j'eus l'impression qu'elle remarquat ce petit laps de temps que je mis avant d'essuyer toujours aussi delicatement son bras droit.

Je ne fixai plus ce dernier, mais la peau fine et saupoudrée de goutelettes qui partait de la base de son cou, dans ce bel endroit qu'on nomme le creux de la saliere. L'eau que les cheveux avaient maintenue sur sa peau avant qu'elle ne bascule ceux ci en arriere, ruisselait à present par grappe comme la neige au printemps sur le flan des montagnes.
Minuscule perle aquatique qui ralentissait dans les creux naturels, puis s'accumulait seconde apres seconde, et sous son propre poids cascadait sur la peau lisse, tantot accelerant, tantot birfuquant, comme cherchant son chemin.

Je voyais les veines de son cou se remplir et battre la mesure comme un tambour lointain.

Ta belle chevelure que tu as defaite, t'as trempé tout le haut du corps... Tu aurais du garder ta tresse. Ton cou, tes epaules, ton decolleté sont egalement humides...

Ce sont en des instants pareils que l'on constate l'existence d'un Dieu, dans la beauté de ses creations, dans la générosité qu'il nous accorde. Et je le bénis en cet instant crois moi, à la vision qu'il me donne dans la manifestation de ta glorieuse perfection.


Je repliai l'etoffe deux trois fois de suite pour ne faire qu'une plus faible surface. J'appliquai celle ci avec parcimonie tout le long de son cou, puis sur sa gorge, puis sur le lobe de son oreille droite. En des petits gestes
mesurés et posés.

Je n'aime pas faire les choses à moitié, je m'en voudrais que tu t'enrhumes. Je prends mon temps pour bien faire.
Cela t'est supportable ? J'ai parfois les mains pataudes.


Sur son decolleté, quelques goutelettes filaient à l'anglaise.

Vois tu quelques gouttes d'eau qui auraient echappé à ma sagacité, il fait un peu sombre. Et les fremissements de ta peau pertubent, je l'avoue, ma concentration.
Sofja
Il s'occupait d'elle à la perfection, comme un père bienveillant, comme un amoureux transit. Ah ça il devait l'être fou en voyant les dégâts qu'avait fait ses cheveux sur sa chemise. Au final l'idée était mauvaise...Sofja s'en mordit les lèvres et afficha des joues aussi rouge qu'une tomate. Le pauvre, comme s'il ne souffrait pas assez de la situation, voilà qu'il tomba les yeux sur sa poitrine presque visible du fait de la transparence du tissu de la chemise.

Tu exagères, je suis loin d'être parfaite... je ne dirai pas qu'Aristote m'a oublié dans sa générosité mais il existe des femmes beaucoup plus belles que moi.
Regarde mon nez, un nez de cochon, petit et relevé. Et mes oreilles, elles sont toutes petites...


Et oui, une femme trouvait toujours quelque chose qui n'allait pas chez elle. Sofja les avait trouvé bien évidemment !

Si cela est confortable ? Un vrai régal mon chéri mais peut être que cela te pèse, j'imagine comme cela doit être dur de devoir toucher, juste des bouts des doigts.
Je peux terminer si tu le souhaites...


Elle aimait bien jouer avec lui mais là, c'était peut-être un peu trop et mesme elle, certaines émotions commençaient à prendre le dessus. Son corps frissonnait, ce n'était pas dû au mélange de l'eau et de l'air mais bien de cette main si douce, si attentive à ses besoins...

Pourquoi devaient ils toujours se retrouver dans de telle situation, à croire que quelqu'un, la haut, faisait exprès. Pendant des mois ils se voyaient sans trop de tentation et là, depuis mesme pas une semaine, chaque jour devenait un supplice pour eux.

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