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[RP] Domaine des Billanges

Boskdeportkar
Sofja ne se trouvait pas tout à fait jolie.


Je fis l'etonné. Comment ? Ton petit nez ? celui d'un porcinet ? et tes oreilles trop petites ? Est ce possible ? Ah mais Grand Dieu c'est parfaitement vrai !
Oui maintenant que tu le fais remarquer, c'est flagrant. Et nous n'allons finalement pas nous marrier...
Quelle est laide la vilaine personne que voilà ! comment ai je pu etre si aveugle ?


Je jouais si mal la comédie qu'elle vit bien que je me moquais.


Et elle grosse de partout ! Toute dillatée....Bon, oui, j'en fais des tonnes...
Ton nez est je te l'assure charmant, et tes oreilles fort discretes. Voudrais tu à la place une peninsule nasale et des oreilles elephantesques !
Cesse donc cet enfantillage, tu es jolie, paroles de specialiste.
J'ai vecu dans un harem...ah oui, tu ne le sais pas encore... et franchement, tu aurais ete la premiere epouse du Sultan et sa préférée.

Bon, il ne peut que n'ayant vu le reste encore de ta personne, l'on tombe sur un element qui ne pourrait etre contesté et dans ce cas, je te classerai dans les laideronnes potables et tu garderas toute mon...amitié. Ce qui est un grand honneur reconnais le.

Dieu t'a fait delicieuse en tous points, et si quelqu'un te dit que tu n'es point belle, sache que c'est un fieffé menteur et un goujat. Et j'ai plaisir
à essuyer ta peau, tu es comme c'est beau tableau des grands peintres, aux proportions parfaites et harmonieuses. Tu as la beauté de ton age,
et je ne fais que tamponner de ci de là les quelques gouttes restantes.
Comment veux tu qu'il me soit difficile ou penible d'effleurer ta peau,
elle n'est que douceur, et je suis si concentré à tout bien faire, qu' aucune
autre pensée ne me traverse l'esprit.

Je n'ai que mes yeux pour te decouvrir, et en plus il faut sombre. Je vois
ton corset qui te sert un tantinet le torse et cet heureux hasard fait bomber ta temeraire poitrine qui se dessine joliment sous tes habits mouillés.
Crois moi bien par experience, que j'ai soigné de plus vilaines bosses que celles que j'entrevois à peine à cet instant.
J'épongeai une ultime fois du bout de mon tissu que j'avais à la main, les dernieres gouttes qui s'etaient aventurées en lisiere de ses habits.
Tu es comme Moïse, sauvée des eaux.


Et doucement j'osai m'approcher de son decolleté, et deposai un baiser sur son plexus, baiser chaste s'il en est.


"Navré, jolis seins que j'imagine si souvent et qui avez fiere allure ce jour, vous devrez attendre un peu que votre Seigneur vous vienne rencontrer".
Et ce joli decolleté que j'embrasse meriterait bien un collier. N'oublie pas de m'y faire penser.

Viens, que je termine d'essuyer tes cheveux aux couleurs des blés murs. Quelques baisers dans ton cou seront ma recompense. J'ai te temps de te masser les epaules et le crane. C'est fort agreable à faire..et moins risqué.

Tiens, la pluie semble baisser d'intensité.
Sofja
Sofja donna un tape sur le torse de son tendre.

Non mais, tu me te moques de moi toi !! Fais attention sinon je m'y mets aussi parce qu'il y en a un qui aime bien jouer sur son soit disant certain âge...

C'est vrai qu'elle faisait son petit effet sur les hommes et y a pas si longtemps, elle avait découvert qu'elle ne laissait pas les femmes insensibles. Qu'elle ne fut pas sa stupeur quant la commerçante lui avait fait des avances. Vous auriez vu le visage de la jeune blonde, tous décomposé... Après lui avoir déposé ses stères de bois, elle avait prit son poisson et n'avait pas tardé pour rentrer à Bourganeuf. A croire qu'il faut toujours donner de sa personne pour obtenir ce que l'on souhaite.

Un harem ? C'est vrai ou tu me mènes en bâteau ? C'est un pays avec des coutumes qui m'interpelle beaucoup. J'adore lire ou entendre les fresques de ce monde. Que j'aimerai voyager...

Lorsqu'elle allait aux Doigts d'Or, la jeune femme regardait les merveilleuses soies qui provenaient de l'Orient. Les couturières parlaient des milles et une couleurs, la beauté des tenues, des femmes. La richesse des bâtiments. Mais ces terres pouvaient aussi merveilleuses que affreuses. C'était un autre état d'esprit.

Que de beaux mots sortaient de la bouche de son tendre, comment ne pas y être insensible et surtout comment ne pas faire en sorte de les taire. Mesme si elle n'était pas habituée à autant d'éloges, c'était très agréable de l'entendre de la bouche de son futur mari. Avec un peu de chance, elle le contenterait et cela ne lui donnerait pas l'envie d'aller ailleurs.

Elle fut surprise quant il se pencha sur son plexus pour y déposer un baiser mais ce fut un réel plaisir.


Tu peux continuer autant que tu en as envie. Ca te sera un avant goût de ce que tu auras bientôt.

Petit regard qui en disait long, Sofja s'offrit à nouveau aux douces mains de son seigneur. Oubliant bien le temps à l'extérieur.
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Boskdeportkar

Un harem parfaitement ! Et te mener en bateau ? ah non ce serait plutot l'inverse, puique j'y fus amené moi meme en bateau, les galeres barbaresques !
Je combattais en Vandalousie contre les Maures, et fus fais prisonnier.
Et je fus envoyé au marché aux esclaves d'une contrée en afriquiya.
Mes cheveux avaient beaucoup poussés, moi qui les portait court pour question de propreté. J'etais peu vetu, et je ressemblais à mes ancetres, les nord'mans ou vikings


Je repris ses cheveux dans mes mains et les passaient de chaque coté de ses epaules pour les degager. Je massai celles ci doucement du bout des doigts, et plus fortement avec les pouces le long des vertebres cervicales.


Je fus choisi sur mon physique gaillard, par un homme grassouillet.
J'entrais ainsi au harem ainsi vendu comme esclave de cour, parmi les epouses d'un potentat de la region. Seul homme parmi les femmes, seul homme entier je veux dire, car les eunuques ne manquaient pas.
J'etais à disposition du bon vouloir de ses Dames, toujours dans la limite du raisonnable..Presque . Des gardes colossaux aux cimeterres veillaient à cela. Et j'en aurais payer le prix de mes attributs si je m'etais egaré à quelques desirs personnels.
Tout etait raffinement, luxe, ostentations, soieries fines, bijoux, bains,
plaisirs des sens, parfum.

Et ma tâche quotidienne etait exactement celle ci, masser, enduire d'huile, coiffer, habiller, et nourrir ces dames qui avaient les mains baladeuses.

Ne ris pas, c'est une période difficile de mon passé qui heureusement s'est bien finie.
Sofja
Sofja n'avait aucune envie de rire, elle était juste complètement sonner de ce qu'elle venait d'apprendre. Aucun mot ne sortait de sa bouche, tellement que cela lui paru énorme. Elle avait appris avec son préceteur les Grandes Croisades qui datait de plus de 200 ans mais en aucun moment elle n'avait pu penser qu'un français pouvait finir la bas, encore moins un soldat. Le royaume Français avait il peut d'intérêt pour eux pour les laisser aux mains des barbares...

Mesme si l'Orient la faisait rêver en tant que voyageuse, en aucun moment elle n'aurait eu envie de vivre la bas. Décidement, l'Homme était vraiment considéré comme de la marchandise, que ce soit les hommes comme les femmes. Ceux qu'on disait était bien vrai, vallait mieux être riche ou sinon fermer sa bouche si on ne se voulait pas mourir.

Elle comprenait mieux pourquoi il mettait du temps pour lui révéler son passé. Ce n'était pas une situation qui donnait envie de s'en flatter. Elle espérait que cette mauvaise période de sa vie se limitait à ça. En tous cas, elle ferait le necessaire pour que le futur lui soit des plus agréables.
Mesme si son massage était très bénéfique pour elle, Sofja ne put s'empêcher de se retourner pour se retrouver face à lui.


Ce que tu me racontes ne me donne aucune envie de rire, je n'aurai jamais pu imaginer que tu avais eu un tel passé. Je te comprends mieux mais saches que tu trouveras toujours une épaule pour te soutenir, une.. deux oreilles pour t'écouter et un coeur pour t'aimer. Quoique tu ais fais, quoique tu ais subi ne changera rien en ce que je connais et pense aujourd'hui, de toi.

Sofja l'attrappa par les épaules et le serra fort contre elle pour le réconforter, comme pour l'assurer que cela était fini et que l'avenir serait bien différent. La jeune femme lui murmura quelques mots, des mots qu'elle avait toujours eu du mal à dire, alors quant elle le disait, fallait bien en profiter.

Je t'aime tellement...
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Boskdeportkar
Je voyais bien que mon histoire de harem, et ma condition d'esclave avait étonné Sofja, qu'elle compatissait pour ces moments penibles que j'avais connus. Elle vint se serrer tout contre moi, me prendre entre ses bras
pour me reconforter. Me dire qu'elle serait toujours là pour m'ecouter, pour accepter mon passé. Elle me pressa tendrement et fortement à la fois, et de petits mots magiques, sortis de ses levres, inondèrent mes oreilles.

"Je t'aime tellement..."

En cet instant, je n'avais rien besoin d'autre... si! un peu d'echo pour entendre, réentendre, et reentendre encore ces jolis mots qui me remplissaient de bonheur. Tout ce que je fus capable de répondre, devant la surprise.

"Idem".



"Oui, tout ce passé est derriere moi, et là je ne vois que le présent et ce qui est devant moi, Toi !!! Et c'est drolement plaisant.

Tu es mon present, mon avenir, mon devenir, mon horizon, ma fuite en avant. Tu n'as plus besoin de parler, tes yeux, ta peau, tout ton corps, de la pointe de tes jolis petons jusqu'à celle de tes cheveux, ne peuvent
cacher tes sentiments, ton emoi. Tu me vois comblé, et je le serai encore bientot plus. Quand à ton doigt brillera le symbole de notre union.


Je ne pus resister à l'envie de l'embrasser. Mes levres toucherent les siennes et je goutais au bonheur. Un baiser intense, long, doux, chaud, brulant, infini, que les bras et les mains accompagnaient.
Tout un univers qui se reduisait à l'espace de nos deux corps qui s'etreignaient. Le temps de s'arreter, de se regarder, de se sourire un peu, de se découvrir, et de s'embrasser à nouveau.
Simple bonheur des amoureux. Je touchai un peu ses cheveux pour degager sa petite oreille et son cou, pour du revers de la main, caresser cette peau soyeuse qu'une veine affolée soulevait à cadence elevée.
J'embrassai Sofja dans le cou, sous le lobe de son oreille. Et du feu liquide m'envahit. Je posai alors une main sur ses hanches et l'autre sur le haut de ses fesses fermes.
Ma bouche revient sur la sienne..et les secondes s'ecoulerent enchanteresses.


Garde moi serrer tout contre toi. Reste ainsi sans bouger. Que je te savoure. Tu es fraiche comme la rosée. J'ai bien peur de ne pouvoir plus me passer de toi. Tu es si clémente avec moi, quoique je suis il faut le dire
de bonne composition.
J'ai longtemps chercher une âme complice. Notre difference d'age m'a longtemps aveuglé. Ma basse condition aussi. Je ne voulais pas qu'une gentille femme ou jolie. Mais une épouse qui comble surtout mon coeur et mon âme... et si possible mon corps aussi.
Par le plus pur des hasards, le Tout Puissant t'a mise sur ma route, et tu combles deja mon coeur et mon âme...
Je me sens libre à travers toi. Leger et vivant.


Alors j'aurais une requete un peu incongrue....

Je marquai un temps de silence.


J'aimerais que tu me dises, si tu plais à d'autres, si tu as remarqué que ta délicieuse personne provoque l'envie chez d'autres. Rends moi jaloux pour voir ce qu'il en est. Que je vois si je le supporterai à l'avenir.
Sofja
Heureusement qu'elle était contre lui quand il lui répondit "Idem". Vous verriez les gros yeux de Sofja remplient de surprise... elle s'imaginait à tous sauf à ça. Le plus important était qu'elle le savait, il y en aurait surement d'autres occasions pour se le dire.

La jeune femme le dévorait des yeux quand ce dernier s'exprima sur le présent et le futur de leur relation. De cette page qu'il voulait tourner. Puis elle lui adressa un grand sourire quand ses yeux se baissèrent sur son doigt. Et oui... sa bague de fiançailles d'ailleurs, elle était où ? Ça lui en faisait des bijoux à offrir. Y en a une qui allait être heureuse !

C'est le contact de ces lèvres qui l'a fit sortir de ces pensées pour s'imprégner de ce délice. Décidément elle ne s'en lasserait pas. Comme la veille, son corps était envahi d'un sentiment étrange, son cœur s'emballa, sa tête tournait au fur et à mesure que leurs lèvres s'emmêlaient, que leurs corps se serraient, que leurs mains allèrent à la découverte de l'autre. Peu importe où elles allèrent, leur amour était tellement pur qu'Aristote leur pardonnerait bien quelques écarts... En tous cas, sur le moment cela lui importait peu tellement que l'envie de TOUS partager se faisait de plus en plus fort.

Ce fut Bosk qui mit terme à cette étreinte en lui demandant de ne plus bouger. Ce que fit évidemment la damoiselle tout en regrettant déjà cette fin.
Une fois de plus il enveloppa ses mots de beauté et tendresse qui touchèrent Sofja jusqu'à ce qu'il lui demande une requête. La pause lui parut une éternité, qu'allait il lui demander ? Aller t'elle pouvoir satisfaire sa demande ? Bizarrement son cœur se mit à battre aussi rapidement qu'il y a quelques minutes mais c'était loin de plaisir mais plutôt d'inquiétude.

La question tomba enfin... et un soulagement se fit. C'était délicat, que connaissait-elle vraiment du désir, de la séduction, de l'amour. C'était la première fois qu'elle vivait cela et surement la dernière. Bosk avait tout à lui apprendre. Comme elle lui avait dit, elle n'avait rien à cacher, alors cela ne server à rien de mentir.


Jaloux... il n'y a rien à craindre. Je t'ai dis que je ne supporterai pas le déshonneur alors je ne te l'infligerai pas non plus. C'est vrai que j'ai de bon contact avec la gente masculine mais de la à dire que je réveille quelques désirs, je ne serai te dire. Je ne suis pas dans la tête de ces Messires ... ou Dames.

Ca c'était dit, peut être que ça aller l'interpeller voir le rendre fou à défaut d'être jaloux.

En tous cas, je ne le cherche pas si cela doit se produire. Je suis souriante, agréable mais cela à des limites. Je t'ai alors mise à part être polie, je ne fais rien de plus.
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Boskdeportkar
Des ... Dames ? Des Dames tu as dis ? Ai-je bien entendu ? Saperlipopette !

Je sais depuis le jour de notre premiere rencontre, que deja à ton age, tu degageais quelque chose de ta personne. Un coté sensuel, presqu'animal, que ta plastique si envoutante ne pouvait laisser indifferent.
De plus, tu sais t'habiller joliment, ceintré de surcroit, et l'harmonie de ton corps n'en n'est que plus elegeante. Ton visage et ta chevelure blonde suffiraient deja à ensorceler plus d'un. J'imagine sans difficuluté que la plupart des hommes, même d'eglise doivent te regarder et te désirer.

Mais des femmes !!! Quoique tu dois les impressionner, elles doivent soit etre jalouses soit t'admirer, et à te vetir parfois avec des pantalons et monter à cheval comme un homme, cela doit les exciter à n'en pas douter.

J'ai vu cela à quelques reprises notamment dans le harem dont je viens de te parler, quand certaines concubines etaient delaissées, elles trouvaient du reconfort entre elles, et du plaisir aussi, puisque aucun homme ne pouvait les satisfaire si ce n'est le Pacha du Serail.
Mais dis moi, tu as aiguisé ma curiosité en me parlant de "Dames", et j'ai hate que tu m'expliques tout cela. Il me semble qu'il doit y avoir une drole d'historie derriere. Et j'ai hate que tu me le racontes et ce que cela t'a fait !!

J'en profite pendant ce temps pour finir ce que j'avais si bien commencé. Là sur ta nuque, souleve tes cheveux, je ne suis pas sûr que j'y ai deposé un baiser deja. Et ici ?
(touchant du doigt le bras à la naissance de l'epaule) Et là encore sur tes fines omoplates ? J'ai un doute, il vaut mieux le lever. Et sur tes mains fines ?

Alors oui, dis moi tout ! Apres une telle annonce !
Sofja
Bosk lui confirma que des fois les femmes pouvaient faire ce genre de chose. Elle en avait entendu parler dans diverses discussions, notamment que cela se produisait dans certains bordels voir mesme à Versailles. Mais elle avait toujours eu du mal à l'imaginer... que pouvaient-elles bien en sortir ?!

Je n'en suis pas fière, alors je compte sur toi pour que cela rester entre nous.

Elle baissa les yeux, honteuse de la situation.

Y a quelques jours, une femme est venue à Bourganeuf pour me vendre du poisson. En échange, je lui vendais du bois. Elle a commencé par me faire des compliments, donc je les remercié, innocente comme je suis. Puis je continuai donc à débattre du prix quand elle a remis une couche sur mes jolis traits et se faisait de plus en plus claire sur ses désirs.
Là j'ai senti que ce n’étais pas bon au vu de son assistance. J'ai joué la carte que j'étais prise et très heureuse mais que je ne doutais pas qu'elle trouverai rapidement sa moitié.
Elle m'a dit que c'était bien dommage, qu'elle aimait les femmes et qu'elle ne cherchait à pas de longue relation.


Sofja leva les yeux vers lui, très gênée de dire ça.

Je ne te cache pas que j'étais très mal à l’aise et qu'il ne me tardait qu'une chose, qu'elle parte. On m'a toujours dit que c'était mal ce genre de relation voir mesme puni, alors de devoir le "vivre" et en parler, c'est limite dégradant.

Puis d'un petit sourire.

Je préfère de très loin tes petits baisers ! D'ailleurs je crois qu'il n'y a pas que ma nuque et mes épaules qui n'ont pas été visité.
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Boskdeportkar
Je regrettais d'avoir posé la question concernant les "Dames", car cela mettait dans l'embarras ma Sofja qui baissa les yeux. Mais j'eus l'impression qu'elle avait besoin d'en parler.
Elle me narra son histoire evoquant une marchande de poisson qui l'avait contactée en tant que Maire de Bourga et qui lui avait fait des avances pour des rapports contre nature et sans lendemain.
Il est vrai que Dieu merci, cela n'arrive pas tous les jours, et que j'imaginais bien sa gene en une telle situation.

Donc tu vois bien que tu plais ! Non, je plaisante...il faut de tout pour faire un monde, et quoique je n'apprecie pas ces relations "anormales', il est des gens qui doivent bien vivre avec ses mauvais penchants.

Je voulus lui dire que sa "poissonnière" etait une mere maquerelle, mais je m'abstins, c'eut ete de mauvais gout.

Si l'amour est au rendez vous je tolere ces derives, quoique l'Eglise s'y oppose farouchement. Mais là manifestement, c'est plus le temoignagne d'une croqueuse de femme que tu me dépeins.
Oublie bien vite cela. Tu en riras dans quelques années.
Et j'apprécie que tu te sois confiée sur ce sujet, car je vois bien qu'il t'en coute encore d'en parler.


Promis bouche cousue.... enfin non pas tout à fait puisque tu me dis que j'oublie quelques parcelles de ta peau douce. J'ai beau cherché, et regardé de pres, tres pres...dis moi où donc.

Je ne detachai pas du regard son joli decolleté que son corset mettait en valeur, et la blancheur de l'interieur de ses bras, au pli du coude qui est une partie si agreable à embrasser.

Tes cheveux ont un peu seché, tes habits un peu moins. Veux tu que je te prete mon gilet qui est certes un peu mouillé en surface, mais sec à l'interieur. Je resterai en chemise qui est de tres bonne facture, et donc
serai toujours aussi presentable.
Sofja
C'est mon égo qui a pris un petit coup après je n'ai rien à me reprocher. Au moins maintenant je sais à quoi m'attendre si cela doit se reproduire. Fuir... vite.

Elle fut surprise par les propos de son tendre mais peut être étais ce elle qui devait mal comprendre les choses ou sinon il avait tellement vu certaines choses que cela lui paraissait acceptable. La jeune femme ne connaissait que son Limousin, les dires de l'église et de son précepteur.

En ce qui me concerne, déjà que l'église voit d'un mauvais oeil l'amour qu'il peut y avoir entre un homme et une femme, je vois mal comment on peut accepter une telle relation entre deux femmes, voire deux hommes. Il parait qu'on les brûles comme les sorcières.

Sofja haussa les épaules.

Garde ta veste, la mienne est dans un de mes sacs sur le cheval. La pluie a l'air de s'être arrêter, je vais pouvoir la remettre.
Si on doit tester un par un chacun de tes biens, vaut mieux qu'on continue notre route. Sinon il nous faudra une bonne semaine.


Dit-elle d'un ton taquin.
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Boskdeportkar
Sofja semblait surprise de ma reponse et de ma certaine "tolérance".


Je te vois un peu interloqué par mes propos. Je ne suis pas libertin pour autant. J'estime que je ne suis pas juge sur cette terre, et qu'il appartient au Très-Haut de reconnaitre les siens. J'ai vu tant de choses par le passé, surtout dans l'Elite de nos royaumes europeens, qu'il ne faut pas s'etonner si ces pratiques penetrent l'esprit de certains. J'ai egalement voyagé dans d'autres contrées où les moeurs sont bien differentes.
Je ne leur jetterai pas la premiere pierre. Mais je ne cautionne pas, rassure toi.


Sofja ne voulut point de ma veste, elle supportait ces contraintes rustiques, et faisait fi de ses petits malheurs meteorologiques.

Oui, tu as raison, je n'entends plus la pluie, et regarde par la lucarne le soleil semble revenir. J'espere que les chevaux sont restés attachés.
Ca m'ennuierait de rentrer à pied.
La journée s'avance, et on a vu l'essentiel des batiments, et du domaine.
Je reviendrai voir Firmin tres prochainement, et ferai un tour avec lui de chaque parcelle, avec à la main, le registre qu'il aura eu le temps de mettre à jour.

Je t'avoue que je suis partagé sur le Domaine, quant à l'investissement à faire, puisque j'en serai "usufruitier" jusqu'à ma mort, mais qu'ensuite il repassera sous tutelle comtale. N'oublions pas de repasser voir Fantine
aussi, même si je sais que ta medication a du etre efficace.

Peut etre faudrait il qu'on se revoit uniquement le jour de notre mariage,
pour eviter toute tentation, car j'ai l'impression que... l'etau se reserre.
J'ai quelques potions à acheter à Limoges ... et un orfevre à voir ... pour plusieurs raisons.

Sofja
Il n'avait pas tord concernant les investissements du Domaine.

Tu as raison, c'est vrai qu'investir dans quelque chose que tu ne pourras pas léguer et comme de l'argent perdu mesme si tu en profiteras de ton vivant. Il faut peser le pour et le contre.

Ils sortirent du moulin, la pluie avait cessé, une petite éclaircie fit même son apparution dans le ciel. Les chevaux étaient toujours sous les arbres.

Les gens vivant ici ont l'air d'avoir chacun un toit, ils ont du travail également. A toi de devoir gérer ce domaine afin de ne pas l'emmener à la ruine.
Après en effet, cela vaut il que tu reconstruises les murs du relais, que tu developpes encore plus ? Car cela prendra du temps et s'il faut tu ne profiteras pas du labeur de ton travail mais un inconnu.
Tu verras bien si l'envie, les moyens seront au rendez vous un jour. A ce jour, tu as déjà un gros travail à faire sur l'état du domaine.


Ils étaient à présent devant leur monture, Sofja récupéra sa veste qu'elle attacha puis écarta grand les yeux.

Ne plus ce voir pendant deux mois ? Alors qu'il va faire un temps merveilleux avec la possibilité de profiter de la beauté de nos terres !
Je préfère encore te faire la promesse d'être des plus chastes jusqu'au mariage afin d'avoir au moins ta présence.
Je deviendrai encore folle si on doit se séparer aussi longtemps que la dernière fois.

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Boskdeportkar
Du travail, oui ! Sofja avait parfaitement raison.

Comme à l'accoutumée, tu es d'un bon sens naturel. Et ton pragmatisme me plait aussi. Les batiments de mon domaine n'ont pas l'air fameux, mais les champs et les betes me semblent bien gérés à premiere vue. J'ai quand même l'envie de relever de la poussiere ce relais qui me servira de
maison principale. Un bon ménage, un peu de menuiserie pour les ouvertures, quelques tuiles à remplacer, la vegetation à dominer... Ca devrait donner un resultat correct à peu de frais.

Ensuite pour les extensions eventuelles, je n'en sais rien. Ca dependra du nombre d'enfants que tu me feras.
J'aurai forcement besoin de cette batisse pour qu'elle serve de point central au domaine, et je compte bien y donner mes ordres et pouvoir surveiller de pres mes terres.
J'ai le desir de pouvoir me reveiller en pleine nature dans un cadre champetre. Ma maison de Bourga m'est devenue petite, et ne correspond plus à mon rang. Il va falloir que tu m'aides pour la decoration interieure, je n'y connais pas grand chose en meubles, et toutes les pieces du relais sont quasiment vides. Une petite touche féminine serait la bienvenue.
Que ce soit rafiné mais pas ostentatoire.


Sofja fit la tete quand je lui proposai de la revoir uniquement au jour de notre mariage pour que nous reussissions à nous tenir d'ici là correctement.

Ma chérie, crois tu que je puisse me passer de ta présence, de tes mains sur ma peau, de ta bouche sur la mienne !
Je vais t'acheter une ceinture de chasteté ! C'est une bonne idée ca !
Plaisanterie à part, il nous faudrait eviter de nous retrouver seuls en un lieu clos, car à chaque fois, j'ai de plus en plus de mal à me retenir de ...

J'ai beau prier souvent pour que le Tout-Puissant m'accorde la force de te resister, j'ai beau avoir quelques potions aussi, et passé du temps à couper du bois comme un fou jusqu'à l'epuisement ... il est des désirs qu'on ne saurait refrener trop longtemps.
Peut etre faudrait il que tu te fasses un peu laide, mal coiffée, mal habillée, et que tu ne te laves pas trop ? Ca me faciliterait grandement la tache.

Tu es prete, en selle ! Nous retournons au relais, voir Fantine, et nous pourrons rentrer sur Bourga, si aucun autre evenement n'arrive d'ici là.
Sofja
Au pas, tranquillement, ils retrouvèrent le Domaine des Billanges. Les hommes et les femmes étaient tous à leurs tâches respectives. Tout avait l'air serein et c'était déjà un bon début.

Ca sera avec plaisir, j'adore faire le tour des échoppes. Et j'ai déjà quelques idées, tu peux compter sur moi. Je suis sur qu'Anna se fera un plaisir de se joindre à moi.

Sofja s'imagina avec une ceinture mais elle avait mieux comme idée.

La ceinture, ça risque de poser problème lorsque je souhaiterai porter mes braies. Me faire l'aide, pas possible, trop de responsabilité pour que je puisse me le permettre.
Par contre, je peux dresser Eliot et Fybie, à te niaker les fesses lorsque tu t'approches un peu trop près de moi. C'est fou comme ils peuvent apprendre rapidement lorsqu'ils n'ont pas décidé d'être têtu.


Il arrivèrent devant la petite maisonnée ou Fantine se reposait.

Allons la voir, j'espère que l'emplâtre a bien pris.
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Boskdeportkar
Nous etions donc revenu pres du Relais, et avions croisé nos gens au travail. Je notais bien que les gens baissaient les yeux à notre passage, en signe de respect, ce qui ne me convenait guere, car j'avais beau etre Seigneur, je n'aimais pas ques hommes baissent les yeux devant d'autres.
Et puis dès que nous fumes passés, les hommes des champs ne purent s'empecher de regarder Sofja sur sa monture.
C'etait effectivement une belle vision, et je n'en etais pas jaloux, plutot flatté au contraire.

Sofja, vois comme tous les hommes te regardent. Quand je te dis que tu ne laisses pas indifferente.

J'aimais la taquiner car elle ne se privait pas. Et le coup de la ceinture de chasteté qu'elle n'avait pas apprécié outre mesure me revint dans les dents... ou plutot les dents des deux molosses qui veillent sur Elle
à Bellegarde.

J'ai peur qu'il te faille dresser tes deux gardes du corps canidés à mordre plus que ma personne, à voir les envieux qui te mattent. Et pour ma part, je surveillerai mes arrieres quand je retournerai à Bellegarde.
Ou j'emmènerai un chat avec moi, et je leur jetterai en pature...


La petite maisonnée de service semblait toute tranquille.

Donne moi les renes de ton cheval, je vais l'attacher avec le mien et leur chercher un seau d'eau. Je te rejoins aussitot.
Et oh, tu n'oublies pas un petit bisou pour la peine ! Et surtout pas un de plus ! Je vois bien , contrairement à moi, que tu as de plus en plus de mal à te retenir. Je serai sage pour deux.
Vas voir notre blessée, le temps que je cueille quelques fleurs pour ces dames.


Je m'en mordis les levres, je n'aurais pas du le dire devant Sofja, mais simplement entré dans la maison avec les fleurs coupées.
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