Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7, ..., 11, 12, 13   >   >>

[RP] Domaine des Billanges

Sofja
Sofja n'avait même pas vu les regards des hommes, elle regardait plus leur travail. La mauvaise manie d'une gestionnaire qui s'oubliait de temps en temps.

Si cela peut leur donner un peu de force, soit !

Petit sourire espiègle puis la jeune femme descendit de sa monture et la confia à son tendre, elle allait entrer quand il lui parla de fleurs pour ces Dames. Sur le coup elle ouvrit la porte puis s'étonna une fois dedans... depuis quand un seigneur donnait des fleurs à ses serfs. Drôle d'idée, cela devait surement encore être la conséquence de son passé.

Sofja retrouva la jeune Fantine couché sur son lit. Cette dernière tourna péniblement la tête vers la "médicastre". Tandis que sa mère faisait du ménage. La jeune femme s'avança vers la malade.


Ne bougez pas, je suis contente de voir que vous êtes revenu à vous. C'est bon signe pour la fièvre.

Tournant la tête vers la mère.

Faut continuer de la faire boire surtout.

Puis se reconcentra sur la jeune servante.

Il ne faut surtout pas bouger, vous avez du monde autour de vous. Je reviendrai vous voir dans quelques jours. Si vous avez mal, dîtes à vostre mère, je lui ai laissé de quoi vous soulager.

Sofja posa sa main sur le front de la malade.

Soyez forte, cela va s'améliorer mais la prochaine fois, aller voir un médicastre surtout !
_________________

[Bannière en construction]
Boskdeportkar
Les chevaux etaient à present attachés et se rafraichissaient.

Je fis le tour de la batisse et me dirigeais vers le coin que j'avais repéré ce matin. Puis au bout de dix minutes et quelques gouttes de sang versé,
je m'en revins à la maisonnée rejoindre Sofja.

Je frappai à la porte, mais craignant de tomber sur Sofja en train d'examiner Fantine, je m'annoncai.

"C'est votre Seigneur Bosk, puis je entrer, Vicomtesse, Fantine est décente ?"

Qui ne dit mots, consent. Donc j'ouvris et penetrai dans la piece.
Ces dames semblaient apaisées et j'en deduisis donc que tout allait pour le mieux.

Voilà donc une journée qui se termine bien. Auriez vous un petit vase, un pot, un recipient quelconque ? Je me suis permis de ramasser quelques fleurs sauvages qui seront mieux en cette maison. C'est de coutume je crois que d'en apporter aux malades ou aux blessés . Et puis, en plus c'est tres joli.





Vous n'auriez pas non plus un lien, une ficelle, quelques brins de paille ?
Car il est coutume aussi d'offrir des fleurs au personne qu'on aime et qui sont de surcroit méritente. Et Vicomtesse, vous m'avez été d'un grand secours ce jour. Acceptez donc ces quelques roses.





Mais faites attention aux épines, elles sont recalcitrantes, j'en viens
d'en faire l'experience. Il faudrait lier les tiges pour eviter de vous piquer .
Sofja
Son tendre entra dans la maisonnette. Il n'y avait aucun risque car l'emplâtre avait bien prit et elle était couverte afin qu'elle ne prenne pas froid à cause de la fièvre.
Il était chargé de fleur, au point ou on le voyait pas derrière tous cela.

La mère de Fantine récupéra les fleurs violette pour les mettre dans un grand pot en terre cuite qu'elle posa après sur la table ou ils devaient prendre leur repas, surement.

La vieille femme lui tendit un bout de rafiat pour qu'il attache les roses qu'il avait cuillit, pour elle cette fois ci.
Sofja se releva, très touchée par ce geste et les récupéra en faisant attention aux épines.


Elles sont magnifiques, sentent très bon. Je vous remercie mon cher fiancé pour ce cadeau. Je les mettrai à la Mairie ainsi je les verrai la plus grande partie de ma journée. Et ainsi je penserai à vous toute la journée.

La Vicomtesse se retena de lui faire un baisé.

Fantine a l'air de se remettre de ses émotions. Je viendrai la voir d'ici la fin de la semaine. Nous pouvons rentrer si vous le souhaitez.
_________________

[Bannière en construction]
Boskdeportkar
Bien. Si donc Fantine va pour le mieux à présent, nous vous laissons mesdames.
Je repasserai tres prochainement egalement pour revoir Firmin et faire un point sur l'etat du Domaine. Il est possible que des artisans se présentent ces jours ci, recevez les bien.


J'ouvris donc la porte devant Sofja pour quitter la maisonnée.


Je suis au regret de vous quitter ma si Chère Vicomtesse, nous allons rejoindre ensemble la route qui separe Bourga de Limoges. Puis je ferai un saut rapide sur la Capitale pour chercher deux trois artisans qui pourraient au plus vite colmater la batisse. J'ai aussi quelques emplettes à realiser à titre personnel, en toute discrétion. Voulez vous que je vous rapporte à l'occasion quelquechose à Bellegarde ?


J'embrassai sa main délicate.

Permettez le vouvoiment, il me permet de garder une certaine distance, affreuse en l'occurrence mais necessaire...jusqu'à notre mariage.
Là, vous avez un pétale dans les cheveux, juste ici, attendez...


Je m'approchai lentement et otai le pétale malicieux...
Mon visage etait si pres de sa bouche. Je ne pus retenir ces paroles.

"Je t'aime tant..."
Sofja
Sofja salua les femmes de la maisonnette puis sortit à l'extérieur. Le moment de se quitter arriva, au grand regret de la damoiselle. Elle n'aimait pas ça, toujours la boule au ventre de ne pas le revoir très rapidement. Ahhh mais voilà une bonne question, au moins, il sera obligé de venir la voir.

Ouii ouii, je veux bien....

De quoi avait-elle besoin ? De rien mais il fallait qu'elle trouve à tout prix.

Euhhh il y a un herboriste à Limoge, DELERBE. Il n'est pas loin de la cathédrale. Pourrais-tu lui prendre de la Mandragore. C'est très difficile à cultiver, alors je me fournit directement chez lui. Deux sachets m'iront parfaitement.

Petit baiser sur la main droite qu'il venait de saisir. Désir de vouvoiement comme deux inconnus qui se parlent, si cela l'aiderai, elle ferait avec. Malgré le fait qu'elle portait le masque du sourire était bien triste derrière.

Si tu le souhaites...

Puis il se pencha vers elle pour lui enlever un pétale dans les cheveux et voilà que leurs lèvres se frôlent, mais quel supplice. Sans parler des derniers mots, l'envie de pleurer monta. Ohhh ce n'était pas que cette déclaration, mais plutôt un trop plein d'émotion entre la demande en mariage de la veille, l'amour qu'elle lui portait, les rêves qui allaient se réaliser mais surtout l'absence de ses parents pour voir tout ça. Qu'elle aurait aimé pouvoir partager ces moments avec eux. Qu'ils soient aussi heureux qu'elle, aujourd'hui. Mais non, mais non, elle devait être forte !!!!

Serrant fort sa main gauche, main qui tenait les roses, elle ne s'aperçut même pas que les épines s'enfoncèrent dans sa main. Sofja lui adressa un magnifique sourire.


Ne tarde pas trop, tu me manques déjà.

Fallait pas lui en vouloir mais une fois que le tutoiement était installé, il lui était très difficile de l'utiliser surtout quand ils étaient seuls. En public, cela ne la gêné pas puisqu'ils n'étaient pas encore marié.

Ils retrouvèrent leurs montures qui étaient tous juste à côté d'eux. Sofja plaça ses roses dans une de ses sacoches, les faisant dépasser sur le côté. C'est à ce moment-là qu'elle vit l'était de sa main, quelques gouttes de sang avaient coulé. Elle le cacha, elle n'avait plus qu'à ce soigner à son retour à Bellegarde.
Quelques pas suffirent pour arriver à l'intersection. Il partirait sur la droite et elle à gauche.


Fais attention sur la route.

D'un signe de main, de la droite bien sûr, elle lui dit "Au revoir"
_________________

[Bannière en construction]
Boskdeportkar
Il n'est pas de bonne maniere de se séparer meme quelques heures quand la passion vous unit.
Mais puisqu'il le fallait bien, et j'aurais tot fait de rentrer sur Bourga puis Bellegarde... Trop besoin d'elle.

Je sentais bien que tenter de prendre de la distance par des subterfuges ne convenait ni à l'un ni à l'autre. Il en est ainsi de la vie d'adulte où il faut savoir apprécier le moindre instant de bonheur, entre deux deserts de monotonie et de platitude.


Je te rapporterai donc tes sachets de mandragore...sacrée herbe que voilà qui n'a pas bonne réputation.
Mais je me doute que tu ne t'en sers pas pour de la sorcellerie, ou en tout cas si c'est pour un filtre d'amour, cela a l'air de bien fonctionner sur ma personne.

Promis, je fais l'aller retour dans la fin de journée... Trouver deux trois artisans et passer commande, , ton herboriste... je ne trainerai pas dans les lieux de perditions de la capitale.


Pas la peine de lui dire que je passais voir un ou deux bijoutiers ou orfevres...la surprise n'en serait que bien meilleure. Ne t'inquiete pas, tu ne t'apercevras même pas de mon absence, ou du moins qu'un tout petit peu au moins.

A ce soir, mon Amour.

Mon coeur se serra quand il fallut bien prendre deux directions opposées. Puis la vegétation nous dissimula l'un à l'autre. Un léger leger d'eperon pour rejoindre au plus vite la capitale.
Boskdeportkar
[quelques heures plus tard à Limoges]

J'avais fait vite...
Le plus dur etant de mettre la main sur un artisan qui veuille bien me reparer le toit. Avec tous ces hotels particuliers à Limoges, il devenait dur de trouver du personnel disponible rapidement. Finalement une petite rallonge financiere avait permis de trouver un accord. Je n'avais guere envie que l'eau s'infiltre tant et plus dans ma batisse delabrée.
Pour les menuiseries des ouvertures, je m'etais mis d'accord avec un ouvrier qualifié qui passerait dans la semaine prendre les mesures des portes et fenetres du Relais.

Pour l'herboriste, je trouvai facilement sa boutique selon les indications de Sofja, et je crois bien que j'y ferai dorenavant mes achats, car celui ci semblait posseder un choix bien plus complet que mon ancien fournisseur.
Il me regarda certes bizarrement quand je lui demandai de la mandragore, et quelques poudres de bromure.... tout en m'indiquant d'eviter de les melanger. Je lui pris aussi quelques flacons qui contenaient des parfums etranges qui me rappelerent des senteurs de l'Afriqaya.

Puis à peine le temps de profiter d'un troquet, qu'il me fallait trouver un bijoutier pour parler "bijou de femme"...
Il me déballa énormement d'objets mais ne comprit pas ma demande, et je dus faire au moins deux ou trois de ses confreres pour y trouver mon bonheur. Je lui montrai aussi la bague de ma Mère pour savoir s'il etait possible d'ajuster la taille à des doigts plus fins. Il me repondit par l'affirmative, et j'en fus grandement soulagé.

Je n'avais pas l'envie d'aller acheter ce jour de l'ameublement, il faudrait d'abord que le Relais soit mis hors d'eau, et à l'abri des courants d'air.
J'avais fait reposer ma monture, j'etais pret pour le retour, ma main posée sur ma poche , sentant la petite boite qui s'y trouvait.

Direction le levant.. Bourga d'abord.
Boskdeportkar
La nuit s'approchait, ainsi que les murs de Bourga. Arrivé à ma maison, j'allai me changer, me restaurer et me faire presentable.
Dans l'espoir d'aller de suite à Bellegarde chez ma Douce.
A peine arrivé depuis cinq minutes, qu'une pluie froide et continue s'abattit sur le village. Je resortis deplacer le cheval sous la remise pour qu'il soit au sec. Il avait de quoi manger et boire mais l'animal semblait fourbu de sa journée.

Les conditions n'etaient pas bonnes pour s'engager à faire le chemin à la penombre sous ce temps et avec ma monture fatiguée.
J'espere que Sofja ne m'en voudrait pas.
Je pensai mon cheval, m'assurant de son bien-etre, et rentrai preparer une flambée. Le collier dans ma poche m'intriguait toujours, l'orfevre l'avait bien nettoyé.

Un bon livre, une bougie consumée...le sommeil vint.
Boskdeportkar
[quelques jours plus tard]


"Alors comment cela se presente il ? Aurez vous fini cette semaine ?"


J'etais de retour en mon domaine des Billanges, et enfin un artisan menuisier s'etait deplacé pour changer les ouvertures du rez de chaussée.
La demeure etait toujours aussi poussiereuse, j'avais simplement demandé à ce qu'on l'aere un peu pour faire secher cette humidité tenace.
Les murs avaient besoin de respirer, et un peu de lumiere serait d'autant plus commode pour travailler.

Le menuisier de me repondre :

"Pour sur, avec le bois que vous m'avez pris, vous allez etre tranquille. J'y passe un peu plus de temps que prevu, car ce bois est assez dur à travailler. Mais...voyons, pour vendredi, tout le bas sera refait."

Et moi de rajouter.


"Montez voir à l'etage, vous verrez que le toit à deux trois endroits prend
l'eau, notamment pres d'une fenetre. Je prefererais que vous alliez mettre
l'etage hors d'eau meme s'il reste une ou deux ouvertures en bas à terminer. Je vous ai trouvé un commis en la personne du ... P'tit Jacquot,
qui vous aidera dans vos tâches ardues... "
Je vous donne de suite la moitié de ce qui etait convenu, et vous aurez le reste vendredi apres midi. On fera un point ensemble.
Le parquet du haut est en mauvais etat, j'aurai encore besoin de vous.

Entre temps, j'aurai fait faire un grand menage un peu partout pour qu'on y voit plus clair. Je vous laisse, je ne suis d'aucune utilité maintenant. Je compte sur vous pour que cette maison reprenne formes.

A vendredi donc. Cochon qui s'en dedit.



Boskdeportkar
Au lieu de filer sur Bourga, je décidai de faire un tour pres de mon lac.
Y puiser une certaine force en admirant le paysage.
L'eau etait tranquille, le soleil ne menageait pas sa peine.

Je fis quelques pas ecoutant grillons et insectes se repondre. J'approchai du bord et de ma main appreciai la temperature de l'eau. Un peu fraiche, certes mais revigorante. Des echeances prochaines se rapprochaient à grands pas, et j'avais besoin d'une bonne condition physique. Ces derniers jours n'avaient pas ete propices à cela, et j'en ressentais un certain mal-etre.
Comme le besoin de vider un trop plein mental, et de me fatiguer le corps pour repartir d'ici delesté.

Quelques secondes pour oter mes habits, et les poser au soleil sur un rocher affleurant. Un peu d'eau dans ma main, pour mouiller ma nuque. Et je glissais non sans mal dans la fraicheur ondine du lac. La nage me fit du bien. Les souvenirs de mon enfance revinrent. Mais j'etais là pour retrouver forces et non pas regrets.
Je forcai donc mes mouvements et accelerai en silence, sans vagues, fendant l'eau comme une épée decoupant l'air.
Je ne pourrai dire combien de temps je nageai de la sorte. Une bonne distance surement, car me retournant, je ne voyais plus la rive où j'avais laissé mes affaires.

Je sentais mes muscles se contracter à merveille, et repondre sans fatigue.
Besoin de cette sensation animale. De n'etre plus un homme civilisé, mais un animal parmi les autres animaux, simple maillon de la nature.

Un petit ilot tout proche fut comme une oasis en plein desert. Je tangais en sortant du lac, l'eau coulant sur mon corps nu. Le soleil qui dardait commencait deja à me bruler le dos. Je m'assis dans le plus simple appareil sur la rive tel un lezard assoiffé de chaleur. Minutes de répit avant de retraverser tout aussi sereinement le Lac.

Je pris mon temps au retour ne sachant quand je pourrais y revenir. Mais j'avais deja en tete l'envie d'aller courir dans la foret comme quand on chasse un gros gibier à la lance. Avaler la distance, sentir son corps repondre à ses sollicitations, sentir son coeur battre la chamade.
Humer à pleins poumons. Etre vivant. Devorer la vie. Se croire invicible.

De retour à mon point de depart, mes habits rechauffés à l'astre du jour m'attendaient.
Je partis donc sans me retourner. Animal à moitié reconstitué.
Sofja
[Dans son bureau au domaine de Bellagarde. J-3 avant le mariage]

Malgrès que la journée n'était qu'à son début, elle avait été riche en émotion. Le coursier de l'atelier des doigts d'or était arrivé pour lui livrer la tenue de Bosk. La sienne, la couturière lui emmenait de ses propres mains.
La tenue était juste sublime, Maitre Attia avait encore fait des miracles, on ne la surnommait pas "Dieu" pour rien. C'est donc extrement fière qu'elle envoya Nector livrer la tenue. Bien evidemment, mesme si l'envie ne manquait pas, Sofja ne pouvait le faire elle mesme, elle devait se garder de le voir la semaine avant le mariage. C'est donc accompagné d'un pli que la tenue fut livrer.


Citation:
Mon amour,

Plus que trois jours avant que l'on se retrouve, je ne pense qu'à toi, qu'à se mariage qui va enfin nous unir pour la vie. Je prépare le domaine afin que tu t'y sentes comme chez toi le temps que les Billanges reprennent forment.
J'ai tellement hate...

En attendant, tu trouveras dans les mains de Nestor la tenue que j'ai faite réaliser pour toi. J'espère que tu l'apprécieras à sa juste valeur, moi, je l'adore et sur toi, je n'ose imaginer l'effet que cela me fera... Heureusement que l'on sera marié...

Je t'embrasse fort mon tendre et soit à l'heure lundi.

Ta Sofja.

_________________

[Bannière en construction]
Boskdeportkar
Il etait deja midi passé, et toujours pas de coursier. Je faisais les cent pas devant ma demeure des Billanges, sommairement meublée.
Maugreant à qui voulait m'entendre.

"Ce n'est pas possible, elle ne va jamais arriver à temps ! Comment vais-je faire si je ne l'ai pas pour le mariage. Je ne pourrai l'offrir à Sofja, elle qui devait en devenir la gardienne ! "
"J'aurais du deja la recevoir depuis plusieurs jours deja".


Au loin, un petit nuage de poussiere grossissait, et je devinais enfin le coursier que j'attendais. Grande surprise quand je reconnus Nestor s'approcher, et me remettre un colis. Il me donna egalement un pli que je parcourus aussitot, curieux de savoir ce qu'il en etait.
J'avais invité Nestor à se rafraichir aupres des servantes avant qu'il ne retourne chez sa maitresse.

La lettre de Sofja me remplit de joie. C'etait ma tenue de mariage ! Et quelle tenue, enfin quelquechose de concret apres tant d'années.
J'ouvris le paquet bien protegé, et aussitot à la vue de ce delicat vetement d'une finesse inegalée, un frisson parcourut mon corps tout entier et les poils sur mes bras se dresserent. Quelle emotion !

J'etais pressé d'aller faire un essayage. Car j'avais perdu un peu de poids avec le regime draconien et l'exercice physique que je m'etais appliqué à suivre. Mais je ne doutais pas que Sofja avait vu juste pour les differentes tailles de l'habit.

Je confiai le colis aux servantes qui ouvrirent grand les yeux à la vue de la magnificence de ma tenue de noces. Et de joie, je tapai dans le dos de ce cher Nestor qui ne manqua pas de renverser un peu du contenu de son verre.


"Ah Nestor, ta venue et ton colis me mettent en joie. Dis à Sofja, enfin à ta Maitresse, que mon coeur et mon ame la remercient infiniment pour ce beau present. Que j'ai hate de la découvrir elle aussi dans sa tenue epoustouflante qu'elle ne manquera pas d'avoir."
"Nestor, prends ton temps pour te restaurer. Et je te dirais bien d'embrasser ta Maitresse pour moi, tellement je suis rempli de joie."



"Allons mesdames, aidez moi à me deshabiller, essayons de suite ce bel habit pour voir si une toute petite retouche s'impose...quoi qu'en verité, je ne peux resister à l'envie de l'essayer immediatement".


J'etais quand meme inquiet de ne pas voir arriver ce fameux coursier qui devait m'apporter ce si precieux objet qu'il me fallait absolument pour le mariage.
Nestor, incarné par Sofja
Le verre tremblant, le coursier apprécia le geste du Seigneur. Il avait l'air très heureux du colis qu'il venait de lui livrer.

Je vous remercie Seigneur, j'accepte volontier vostre offre. Pour ce qui est du baiser, je vous laisse vous en charger, je n'oserai point toucher la maitresse.

Un peu gêné, ce n'était pas que la maitresse était moche, au contraire, mais son poste de coursier, il voulait le garder alors tous le monde à sa place et tout irait bien.

Alors que le Sieur Bosk alla dans sa chambre, Nestor alla vers les cuisines. Au fond d'une marmitte, un fond de ragout trainait, il en mangeant quelques cuillières. Faut dire que la route lui avait ouvert l'appétit. Il resta dans cette pièce, au cas ou le Seigneur aurait besoin de lui.
Boskdeportkar
Nous allions partir vers Limoges pour mon mariage. Je n'allais quand meme pas laisser tout seul Nestor qui m'avait apporté mon bel habit.

"Nestor, tu viens avec nous pour le Mariage. Pas question de retourner à Bellegarde. Tu trouveras bien du monde pour te ramener. Et tu m'as fait grand plaisir en m'apportant ce beau cadeau de la Vicomtesse."
Si ta monture est fatiguée, demandes en une autre dehors, tu repasseras prendre la tienne dans la journée."

L'homme me plaisait avec sa bonne bouille et je savais qu'il appreciait Sofja comme tout son personnel d'ailleurs."

"Si tu as quelques anecdoctes au sujet de ma future épouse, je serais bien curieux que tu me les racontes


L'homme sourit alors..]
Sofja
[Une invitée surprise]


Cela faisait quelques jours que son mari était à Billanges pour surveiller les travaux de la bâtisse principale du domaine. Il paraissait que cela avancer bien. Sofja avait été très prise ses derniers jours entre ses cours de médecine, l'enquête qu'elle avait dû monter contre cette Damemagalie, le retour de sa sœur, la gestion du Domaine et la préparation de l'hiver sur son vignoble. Bref, elle avait enfin une journée de repos et elle comptait bien aller la passer avec son tendre qui lui manquait terriblement. Elle avait besoin de sa force pour se requinquer un peu.

Sa camériste l'avait préparé chaudement car le froid était installé à présent, les températures frôlaient le négatif, tout le monde rester au chaud, tous prêt des cheminée ou le feu n’arrêtait plus le lécher les parois. C'est donc du lourde robe en velours de couleur violette doublée d'hermine au niveau du décolleté, des manches et du bas de la robe qu'elle enfila sur sa longue chemise fine en lin. Sa chambrière lui serra la taille avec un tissu gris en soie. Elle se devait de porter les cheveux attachés maintenant qu'elle était mariée mais elle savait que son mari affectionnait sa longue chevelure couleur or. Elle décida donc de les brosser soigneusement et de poser un diadème par-dessus. Un petit collier de perle lui ornait son cou ainsi que quelques gouttes d'un parfum enivrant.

Une autre servante préparait une petit malle au cas où son séjour durerait plus longtemps avec tous le nécessaire de toilette. Bien évidemment sa chambrière la suivrait dans ce petit voyage. Elles étaient donc prêtes. La litière était prête et une couverture chaude les attendait à l’intérieur. Ainsi, elles étaient parées pour faire les deux heures qui séparaient Bellegarde aux Billanges.

Sofja était impatiente et son excitation ne se calmait point au fur et à mesure que la voiture s’approchait du but final. Elle voyait à présent le chantier.

_________________

[Bannière en construction]
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7, ..., 11, 12, 13   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)