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[RP] Domaine des Billanges

Boskdeportkar
[ Aux Billanges]

Les travaux avaient bien commencé. L'automne est propice. Les travaux des champs avait decliné, et j'avais donc à disposition de la main d'oeuvre. Mais il avait fallu faire venir quelques ouvriers specialisés de Limoges, car mes braves paysans manquaient de savoir faire quant à la maconerie. Et bien que je maitrisais l'affaire, tout seul, et vu la taille des modifications à apporter, du renfort n'etait pas du luxe.


Il nous fallait quelques outils mais surtout de l'huile de coude, de la bonne sueur, et du courage. Le travail etait consequent. Mais tout le monde savait ce qu'il avait à faire. Et chacun oeuvrait dans le meme sens



Le projet etait assez complexe mine de rien, et j'avais pris le parti de commencer par une tour costaude à gauche de la batisse quand on regarde celle ci. Une sorte de petit dongeon pour se replier en cas de danger. Cela faisait plusieurs jours que la construction de la tour avait demarré. C'etait en bonne voie



Et comme je ne me voyais pas resté à rien faire, à simplement donner des ordres, j'avais revetu une tenue modeste mais pratique. La fraicheur du jour s'effaca au bout de quelques minutes d'effort.
Il etait prevu que je reste deux trois jours encore pour donner les consignes et m'assurer que toutes les matieres premieres etaient suffisantes pour finir la tour, tout du moins que le toit y soit posé.

Un ouvrier qui buvait un verre d'eau tirée du puits m'interpella pour signaler l'arrivée au loin d'un visiteur.
J'arretai donc mon travail, et avancai près de lui pour deviner qui pouvait bien nous rejoindre.


Sofja
Du haut de sa litière richement couverte de drap d'or cramoisy, Sofja pouvait admirer les travaux. Les panneaux de ladicte litière étaient d'argent aux armes de mondict Vicomtesse de Bellegarde en Marche et tout le bois richement peinct aux armes de mondict châtelaine. Ladicte litière était portée par deux chevaux noirs moult beaux et moult fiers ; lesquels chevaux étaient en harnachés de velours bleu à gros clous d'argent, richement ; et sur iceux chevaux avait deux pages vestus de robes de velours bleu, chargés d'orfèvrerie, ayant barrettes de mesme ; et estaient housses de petits brodequins jaunes et sans esperons, et avaient chacun un fouet en la main. Dedans ladicte litière estait la Dame, à demy assis sur de grans coussins de riches velours cramoisy : et le fond de ladicte litière était d'un tapis de Turquie. Ladicte litière était adextrée de quatre soldats montés sur des chevaux joliement harnachés. Sofja ne voyageait jamais sans eux, car tout ce velours, cet or, ces beaux chevaux, et ces belles robes attiraient la convoitise spéciale de tous les coquins qui exploitaient les routes et qui ne pouvaient manquer de flairer pareille proie de plusieurs lieues à la ronde.

Le chariot entra dans la cour du Domaine. Sofja poussa un pan de l’étoffe et aperçut son mari dans une tenue des plus attrayantes. Elle sentit son cœur s’emballer, elle admira un long moment pour mieux jouir du spectacle. Bosk passa une main épaisse dans sa chevelure pour essuyer la suer qui perlait à son front.
Sofja se força à détourner son regard pour éviter de se trahir auprès de toutes les personnes présentes. La jeune mariée se laissa aider par le cochet pour descendre par l’arrière de sa litière. Après une remise en place de sa robe, elle distribua les ordres.


Soldats, allez aider aux travaux, autant que vous serviez à quelque chose ici le temps de nostre séjour.
Et Carolina va ranger mes effets personnels dans la chambre du seigneur de ces lieux, en espérant qu’il en ait une, sinon fait en sorte d'en aménager une avec le personnel d'ici.


Les chevaux s’ébranlèrent d’un pas tranquille vers les écuries tandis qu’elle s’avança tout en chantonnant, les hanches dansantes vers son mari. D’une part parce que le soleil, radieux malgré l’air vif, la comblait d’aise après ces longues journées maussades, et d’autre part parce que Bosk affichait un visage détendu et serein. Sur sa route, elle salua amicalement les manants qui s’activaient à la reconstruction ce que le temps avait mis à mal.

Sofja sentit malgré elle son sang battre plus fort à ses tempes. Elle hocha la tête afin de garder son sang-froid, elle ne pouvait pas lui sauter au cou devant tous se monde. Une fois à sa hauteur, elle lui adressa un magnifique sourire, se réfugiant presque contre lui.


Le bonjour mon mari, je vois que les travaux avancent bien et que tu y mets les mains à la patte. Cela te va extrémement bien.

Elle ne parvenait pas à détourner ses prunelles du buste massif du seigneur des Billanges tandis qu’il posait ses outils. Elle se sentit coupable du désir qu’il avait engendrait en elle.
Coupable ? Mais quel comble ! Elle était sa femme dorénavant, ce n’était pas des pensées impures de jouvencelle ou d’adultères.
Par contre coupable d'autant de faiblesse que du plaisir qu'elle éprouvait à sentir Bosk frémir à son contact. Ses joues étaient en feu.

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Boskdeportkar
Quel etait donc ce bel equipage qui nous arrivait ?
Des gardes autour ? Et il n'y avait que les Billanges au bout de ce chemin.
Puis dès que je vis les couleurs de Bellegarde sur le coté de la litiere, je compris aussitot. Ah quelle bonne surprise que voilà ! Ce ne pouvait etre que ma douce épouse qui, curieuse, venait observer les travaux exterieurs.

J'en oubliai completement les tâches en cours. Et il faut dire que tout le monde fit pareil, et admira Sofja apparaitre dans une de ses tenues dont elle seule a le secret. Je supposai qu'elle donnât quelques ordres aux personnes l'accompagnant puisque tous s'activerent aussitot en toutes directions.
Les gardes poserent leurs affaires et rejoignirent les maitres ouvriers pour voir comment ils pouvaient aider. Les dames qui accompagnaient Sofja prirent ses bagages et entrerent dans la demeure.

Sofja, Reine de Coeur, s'approcha comme la femme qu'elle etait devenue, comme ma Femme, et j'en eus le coeur débordant de joie. Qu'elle etait belle dans cette tenue magnifique quoique peu pratique en la circonstance.
Tout le monde la contemplait, et j'eusse envie de donner l'ordre de se remettre à l'oeuvre... et puis non.



"Bon, permettez tous que j'accueille ma femme. Que tout le monde fasse une petite pause. Ne restez pas au froid ou en courant d'air."


Sofja s'approcha tout pres de moi, je sentais son parfum delicat et envoutant. Je m'etais mis face au vent, j'avais transpiré depuis plus d'une heure sans me menager.

Citation:
Le bonjour mon mari, je vois que les travaux avancent bien et que tu y mets les mains à la patte. Cela te va extrémement bien.


Le bonjour mon épouse, quel grand bonheur à vous voir ici !

Je l'aurai bien serré contre moi, mais je n'etais pas tres propre et il y avait du monde. Je ne resistai pas à l'embrasser sur la bouche.

Tu es d'une beauté stupéfiante ! Mais fais attention à ta robe, c'est un peu sale par ici, viens éloignons nous un peu de cet endroit poussiéreux et terreux. Tu restes quelques temps j'espere ? Tu verras on a bien avancé , tout du moins sur une partie du gros oeuvre. L'interieur laisse grandement à desirer, si ce n'est la ... chambre.
Et je suis persuadé que tu sauras apporté ta touche sur ce projet qui me tient à coeur.


Je pris la main de Sofja dans la mienne, et la mena devant la batisse.
Sur une petite table, quelques dessins simplistes reprenaient les differentes etapes des gros travaux.


"Dis moi que tu restes un peu, voire beaucoup. J'ai beau essayer de m'occuper l'esprit et le corps avec ces travaux d'agrandissements, il y a un vide que toi seule sait combler en moi."


Il faisait un petit air frisquet, mais pourtant mon corps bouillait comme à chaque fois qu'elle se trouvait à mes cotés. Sofja avait une lumière dans les yeux qui valait bien des mots.
Je l'embrassai dans le cou.
Sofja
Elle n’eut pas le temps de lui répondre que ses lèvres se fondirent dans les siennes. Ces lèvres sur les siennes avaient un goût de sueur mais elle s’en moqua, appréciant cet instant. Elle attrapa ses mains rugueuses qu’il lui tendit. La chambre était emménagée, tant mieux, elle ne dormirait pas une vieille paillasse souillée par les rats, autant cela pouvait être exitant pour un rendez vous galant, mais pas pour y dormir dessus et plusieurs jours. C'était donc la bonne nouvelle...

Je compte bien profiter de toi, de ce changement d'air pour refaire le plein d'énergie pour mes projets. Alors, je resterai aussi longtemps que tu me supporteras. En espérant que tu ne me jettes pas dehors comme une vieille braie.

Ses yeux se portèrent sur la future maison qui se remplirait d’ici quelques années de petits garnements. Elle leva légèrement ses jupes et jupons afin de moins les abimer pour se rendre devant la table puis examina très rapidement les dessins. Fallait l’avouer, ce n’était pas de ça qu’elle avait envie à l’instant, d’autres pensées occupaient son cerveau. Sofja se força tous de mesme à y faire honneur mais prise au dépourvu, sa raison se noya dans un flot irrésistible de désir. Son tendre l’embrassait dans son cou, son souffle contre sa peau la faisait vibrer l’empêchant à toute concentration.
La jeune femme se retourna, posa une main sur sa joue ou une barbe naissante dardait ses piques. « Non pas maintenant » objecta maladroitement une petite voix dans sa tête, mais le refuge de tendresse du regard du seigneur l’aspirait tout entière. Elle glissa ses lèvres vers son oreille.


Et si tu me montrais cette chambre plutôt, peut être pourrais-je combler ce vide.

Puis elle fit fasse à nouveau à son mari telle une jeune chatte à l'appel des premiers mâles.
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Boskdeportkar
Citation:
"je resterai aussi longtemps que tu me supporteras"


La bonne nouvelle que voilà ! J'etais content qu'elle aille etudier la medecine. Sa passion, comme celle de sa mère.
Le flambeau qu'elle portait. La tradition qu'elle prolongeait.
Mais cela supposait qu'elle devait s'absenter souvent.
Et je me retrouvais donc un peu seul parfois.
Nous en avions convenu pourtant.
Alors l'entendre dire qu'elle restait quelques temps me comblait de bonheur.

Je voulais lui montrer les quelques plans posés sur une petite table dehors, devant la facade de la batisse, mais le baiser que je deposai dans son cou, n'etait point propice à la concentration.
Sofja posa sa main douce sur mon visage, comme si elle pouvait embrasser mon coeur. Et je ne pus que lui avouer que ses absences creusaient en moi, un vide incommensurable.
Je la voulais près de moi, à chaque instant de ma vie, sachant bien que cela etait pourtant impossible.

Nous etions bien l'un contre l'autre et Sofja ajouta à voix basse quelques paroles à son geste tendre.

Citation:
"Et si tu me montrais cette chambre plutôt, peut être pourrais-je combler ce vide."


Elle marqua un silence, mais ses yeux continuaient de me parler. Comme un appel, une faveur, la traduction d'un désir infini.
Un monde où plus personne n'existe autour de vous. L'envie dévorante d'etre amants. Sofja, ma femme, belle comme une apparition divine, venait de mettre le feu aux poudres.

"Oh, que me dis tu là !"

J'etais tout surpris, et regardai à droite et à gauche comme si nous pussions etre entendus. Mais non, idiot que j'etais. Nous etions mariés, tout jeunes mariés. J'etais maitre en mon domaine.
Rien à devoir à personne en cet instant. Libre d'aimer ma délicieuse épouse. Et de lui manifester mes sentiments.

Je balbutiai.

"Euh, oh, oui, combler ce vide ? As tu deja echoué dans une mission précédente ? Je sais que tu y mettras tout ton coeur !"

Puis redevenant taquin.

"Mais tu sais ce vide est vraiment beant, gigantesque en ton absence, il te faudra redoubler d'efforts je crois."
"Ne restons pas là, rentrons, l'air est si frais, je ne voudrais pas que tu attrapes un rhume de poitrine."

"Allons voir un peu l'interieur de la demeure... les differentes pieces...et la chambre".


Un petit clin d'oeil à Sofja. Nous nous depechames de rentrer au chaud. Comme deux adolescents incandescents.
Sofja
En voyant son air confus, elle se demanda si elle n'était pas allée trop loin dans ses sous-entendus. Pendant deux secondes, elle s'en voulu, pour qui allait il la prendre ? Ce n'était pas ce genre de femme à réclamer, à devenir trop aguichante mais là, ça faisait plusieurs semaines qu'ils ne s'étaient pas vu. Il lui avait manqué, elle l'aimait tant, puis ce n'était pas sa faute s’il était bon amant. Il n'avait qu'à être un de ces maris qui remplit sa tâche que part devoir ! Non mais ! Elle comptait bien rattraper le temps perdu autant auprès de son mari que ses divers engagements avant que la seconde session de médecine ne reprenne.
Alors qu'elle allait s'excuser de cet emportement voilà qu'il rentra dans le jeu à son tour, un grand sourire émergea sur ses lèvres, ce qui réveilla son plaisir qui s'était rapidement enfouit tout à l'heure.

Mains dans la main, alors que les ouvriers se remettaient au travail, ils disparurent dans la bâtisse. Sofja éclata d'un rire cristallin en enroulant ses bras fins autour du cou puissant de son mari.


Tu me montreras plus tard ! Aimes moi, murmura telle doucement.

Elle chercha ses lèvres avec douceur qui ne se dérobèrent point. Un bref baiser car elle en avait encore en réserve, elle reprit sa course en montant les escaliers en direction de l'étage. Elle ne savait pas où il avait fait leur chambre car cette maison en offrait plusieurs. Elle poussa une première porte mais vu l'état de la pièce ce n'était pas là. Elle se retourna vers lui, levant les yeux pleins de question.

Ou est-elle ?
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La bienséance envolée, les quand-dira-t-on disparus.
Nous etions amoureux et donc un peu fous.
J'avais besoin de ma femme comme elle avait necessité de moi. Cela ne pouvait attendre plus, surtout apres avoir ete eloignés l'un de l'autre ces jours derniers.

Sofja telle une anguille, glissa entre mes doigts. Nous courumes jusqu'à la demeure, mais à peine entrés au rez de chaussée, elle m'embrassa puis disparut dans les escaliers. Elle n'avait pas envie de visiter ni de s'attarder en bas.
Son 'aime moi' murmuré à l'oreille ne pretait pas à conjecture.
Et elle n'avait point besoin d'insister pour que je la rattrapai.

J'avais encore le gout du baiser qu'elle m'avait offert en rentrant dans la maison. J'etais certain de la retrouver dans la chambre. Elle ne pouvait pas s'enfuir, elle ne voulait pas s'enfuir.

J'arrivais en haut des marches, Sofja venait d'ouvrir une premiere porte sur le pallier, qui donnait sur une piece ... vide. Elle me regarda interloquée.

"Non, Sofja, c'est juste celle d'apres. Celle ci est un peu petite, et me servira de bureau le temps que la tour carrée soit construite et qu'à l'etage de celle ci, j'y installe nos appartements.
Mais la prochaine porte devrait te convenir, dès que tu l'auras ouverte.

A vrai dire, à te voir toute...emplie de désir, et moi te courir derriere, je ne sais qui de nous deux sera au final la proie.
Entre, dis moi ce que tu penses de la chambre. Ce n'est pas tout à fait fini et c'est provisoire, mais il doit y faire chaud, j'ai laissé le feu tiédir la piece qui n'avait pas ete chauffée depuis des lustres."


A peine le temps de terminer ma phrase que Sofja tournait deja la poignée de la seconde porte.

J'esperais que cette modeste piece allait lui plaire, et que sa satisfaction serait pleine et entiere à l'instant meme, et ... un peu plus tard également.
Je n'etais pas pressé. J'aimais prendre mon temps pour ces choses.


http://www.casimages.com/img.php?i=121121122057272409.jpg
Sofja
Il présenta la petite pièce comme bureau... pourquoi pas, elle y voyait plutôt un joli berceau, des jouets partout. Ses hormones travaillaient, cela se voyait. Pourtant elle venait de finir ses études avec l'accouchement, de quoi effrayer plus d'une jouvencelle.

Elle ouvrit donc la porte d'à côté et découvrit une petite chambre fort jolie. Un lit à dais trônait au centre de la pièce accompagné d'une chaire à deux places, scabelle, banc, coffre et dressoir. Bref tout était là agrémenté d’une cheminée et de boiseries.
Une tenture composée de cinq pièces placées tout autour de la chambre complétait cet ensemble. Elle adorait les tentures et reconnut que celle-ci s’inspirait des thèmes courtois tirés du Roman de la Rose. Il y avait notamment la rencontre des amoureux, le concert champêtre, etc...
La chambre est éclairée par le feu de la cheminée ainsi que par quelques chandelles de cire.
Sofja était au centre de la pièce afin de mieux l'admirer puis se retourna vers son mari.


Elle est charmante, tu vois que tu as de bon goût.

Tout contre lui, ses petites mains entreprirent de remonter délicatement sa chemise afin qu'elle sorte des braies pour y glisser ses mains dessous. Pendant ce temps, ses petites lèvres roses se saisirent de sa bouche dans un baiser langoureux. A ce moment là, elle sentit son sexe se gonfler dans ses braies. Sofja lui offrit un regard éperdu de tendresse.

Ses semaines sans toi ont été dures, j'ai tant besoin de toi.
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Boskdeportkar
Je refermai la porte de la chambre pour y garder la chaleur du feu.
Il semblait que la piece plaisait à Sofja. C'etait sobre et peut etre pas assez feminin, mais j'avais fait au mieux pour que cela ressemble à une chambre confortable.
Les tentures masquaient les defauts des murs et donnaient du charme à l'ensemble. Le lit ne serait pas celui que nous garderions dans la tour carrée, mais servirait pour les chambres d'invité.
Toutefois, ce petit nid d'amour me plaisait tel quel.
Car Sofja tronait au centre de la piece, aussi bouillante que le feu auprès duquel je m'etais approché.

Quel plaisir simple que de se faire embrasser par sa femme !
J'etais comme un prince.
Sofja venait de glisser ses mains douces sous ma chemise et me caressait de toute sa tendresse. Point n'en fallait plus pour que tout mon corps s'enflamme. Et cela se voyait clairement.
Du priapisme à venir si ma femme m'abandonnait sur le champ en cet état.

Je répondis à ses baisers, en lui gratifiant en retour, les miens, dans son cou si élancé, si délicat.
Quel decolleté charmant, rehaussé d'un beau collier de perle !
Mes mains, sans demander leur reste, partirent en promenade bucolique.
Sofja me serrait dans ses bras, me chatouillait aussi, m'aimait tout simplement.

La nuit de noces avait été délicieuse. J'avais appréhendé cette nuit, parce que Sofja vierge comme elle se devait, allait connaitre un petit désagrément.
Mais mon épouse, audacieuse en toute circonstance , le fut encore
plus que d'habitude en ces heures de plaisir.
J'y avais mis toute la douceur dont j'étais capable, et l'immensité de nos sentiments largement partagés fit le reste.

Dame Nature avait bien fait les choses depuis la creation de l'Humanité. Tout nous parut naturel et simple. Une lumière tamisée nous avait accompagnés. Suffisamment sombre pour garder un peu d'intimité et de pudeur, suffisamment eclairée pour que nos yeux contemplent nos corps et se nourrissent de leurs beautés.

Cette premiere nuit d'amour physique dépassait mes espérances.
Nous apprimes à connaitre le corps de l'autre, et la curiosité de ma femme ne cessait de m'émerveiller.
Un geste tendre, une bouche qui embrasse, une main qui frôle, et apres quelques minutes d'accalmie, l'ivresse des sens nous reprenait, et nous tenait en haleine des heures durant.

Seuls le jour qui se levait et la faim qui nous taraudait vinrent séparer les amants que nous étions devenus.
Quelle récompense que cette nuit intense ! Je n'avais pas pu m'endormir.
Il n'y a qu'après le petit déjeuner pantagruélique que je pus m'assoupir quelques temps.


Et là dans la chambre de ma demeure, Sofja tout contre moi, je savais le bonheur qu'elle allait m'apporter, et le plaisir que nous allions échanger. Nul doute que nous saurions satisfaire pleinement nos sens dans quelques
instants. Ma femme resplendissait de beauté, son sourire me mangeait, ses yeux me dévoraient.

Ca me fait du bien, tes petites mains sur mon corps.
Et tu le sais si bien à present, depuis notre premiere nuit ensemble.

Tes cheveux sont si bien attachés, si bien coiffés, que cela me chagrine de les defaire.
Mais tu connais mon gout prononcé pour ta belle chevelure quand celle ci est defaite et vient me couvrir le corps.
Permets moi quelques instants de me rafraichir.


Je me degageai, et allai rapidement laver mes mains près d'une commode où trônait une cuvette d'eau et une jarre remplie.
J'otai ma chemise salie par l'effort du travail, et fis ma toilette de chat.
Je ne fus absent que tres peu de temps. Et la fraicheur de l'eau me procura un peu de calme.
Calme tout de suite mis à l'epreuve quand Sofja me toucha à nouveau.

Puis je defaire ta coiffure ? Et oter ta belle robe ? Je m'en voudrais d'ardeur que j'en déchirasse un bout.

Certaines nuits, je me remémore la geographie de ton corps, en fermant les yeux et en bougeant ma main comme si je pouvais te toucher.
Il semble que la pénombre m'ait dissimulé quelques parties de ton corps.
Et tu comprendras donc qu'il me faudra les explorer sans tarder, et avec grande précision pour m'en garder un souvenir permanent.
Sofja
« Je peux résister à tout, sauf à la tentation. » de Oscar Wilde.


Ses yeux bleus aimaient se perdre dans ceux de son mari. Elle le laissa la guider dans cette danse de l’amour. Sofja n’était point une spécialiste des choses du corps et de tout ce qui était possible de faire à un homme. A plusieurs reprises elle avait eu le malheur de rentrer dans une pièce ou dans un lieu, se retrouvant nez à nez avec des paysans, du personnel du domaine dans des positions et gestes plus que surprenants... La jeune femme en avait parlé à Aicelina, sa seconde mère, qui lui avait dit que cela n’était pas digne d’une femme de son rang et qu’en plus, cela était interdit par l’église. L’acte ne devait servir que dans le but d’enfanter, pas de se faire du plaisir. Évidement Sofja avait regardé la servante d’un drôle d’œil, comme ne pas prendre de plaisir quand les deux s’aimaient ? Il suffisait juste de trouver le juste milieu, se disait-elle pour se satisfaire. Peut-être serait-elle un jour le plaisir qu’on pouvait en tirer mais pour l’instant son mari l’honorait traditionnellement et amoureusement, cela lui allait très bien.

A chaque fois, c’était comme une découverte, ses sens étaient en ébullition, ses sentiments décuplaient sans cesse. La jeune femme se demander jusqu’où l’amour pouvait aller. Elle comprenait mieux quand on disait qu’on pouvait tuer par amour. Elle ne voyait plus les limites, se sentant totalement prisonnière de lui. Mais c’était une prisonnière plus qu’heureuse…

    Je n'étais qu'un fou, mais par amour
    Elle a fait de moi un fou, un fou d'amour
    Mon ciel c'étais ses yeux sa bouche
    Ma vie c'était son corps son corps
    Je l'aimais tant que pour la garder
    Je l'ai tuée pour qu'un grand amour
    Vive toujours il faut qu'il meurt
    Qu'il meurt d'amour

    Requiem pour un fou de johnny hallyday


Il s’éclipsa quelques secondes pour se faire une toilette rapide afin d’enlever toute trace du travail. Cela ne la gênée point, elle avait trouvé même quelques excitations dans cette odeur de dur labeur, il sentait la poussière des chemins, la sciure du bois, le métal des outils. Tandis qu’il était dans la petite pièce d’eau voisine, elle profita pour allumer une bougie et fermer les rideaux. Non qu’elle était pudique la jeune femme, elle assumait très bien son corps ferme aux courbes sensuelles, à la poitrine lourde et ronde mais c’était plus le corps de son mari qui lui mettait le rouge aux joues. Elle avait encore quelques difficultés à voir l’homme dans toute sa splendeur. Non pas quelle trouvait cela laid mais c’était plus dû à son éducation, de retenu. Ce n’était qu’une question de temps.

Elle s’était rapprochée du lit lorsqu’il revint à ses côtés. Il sentait bon la rose tandis que ces mains prirent possession de sa chevelure. Il ne portait plus de chemise, juste ses braies, sa peau était douce, quelques frissons commençaient à se montrer malgré les flammes qui léchaient les stères dans la cheminée. S’il pouvait ? Quelle question, elle était tout à lui… Peut-être étais se un brin de réserve qu’il avait suite à sa vie tourmentait. Son passé dans un harem chez les Maures, les abus qu’il avait pu avoir sans avoir un avis à donner.


Tu peux, lui dit-elle dans un sourire coquin.

Sa chevelure couleur de blé murs comme il aimait dire, prit possession de ses reins alors qu’elle sentit sa ceinture de soie relâcher sa pression autour de sa taille et sa robe à tassel violette glisser le long de ses hanches, laissant la Vicomtesse à moitié nue. Elle portait encore une fine chemise en soie contre sa peau ainsi que des minis-braies, le tout sous un corsage mettant en valeur sa poitrine. Surement étaient-ils avant-gardiste dans la famille, peut être étais ce dû à la vie tumultueuse de sa mère dans ses voyages, à ses connaissances plus appuyaient de l’hygiène, mais les femmes dans cette famille portaient des mini braies qui comme leurs consoeurs plus longues tiennent avec cette multitude de petits lacets. Cela ne se trouvait point dans les boutiques alors les servantes les confectionnaient elles mesmes.

    Quand ta bouche se fait douce
    Quand ton corps se fait dur
    Quand le ciel dans tes yeux
    D'un seul coup n'est plus pûr
    Quand tes mains voudraient bien
    Quand tes doigts n'osent pas
    Quand ta pudeur dit non
    D'une toute petite voix

    Que je t’aime de johnny hallyday


Il était penché sur elle, elle aussi frissonnait sous les doigts de son mari qui glissaient de sa tête à sa poitrine. Elle s’appuya contre la courtine de leur lit savourant mais surtout ne sachant plus quoi faire par pudeur. Devait elle glissait ses mains vers les braies de son amant afin de l'en délivrer ? Devait elle se coucher sur le lit ? Ahhh pudeur quant tu nous tiens.

Brises mes chaînes…

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Boskdeportkar
Sofja ne pouvait cacher son envie partager que je touche ses cheveux et la déshabille sur le champ.

Citation:
Tu peux !



Oui, je le pouvais et je le voulais grandement et maintenant, toucher cette creature irréelle qui avait peuplé mes reves depuis tant d'années et qui maintenant ma femme devenue, m'inspirait tant de désirs palpables.

Avec delicatesse, je defis la chevelure de Sofja. Un riviere blonde de blés murs cascada aussitot sur ses epaules jusqu'à toucher ses reins. De la grace dans ses petits mouvements de tete. De la pudeur aussi.
Ces cheveux delicats et fins formaient à eux seuls une cape d'or qui faisait ressembler Sofja à ces creatures divines que l'on voit parfois sur des tableaux de grands peintres. De ma main droite, je caressais son visage et passais mes doigts dans cette epaisse chevelure, soyeuse et legere.

Ma main gauche, malicieuse, n'avait pas perdu son temps, et s'etait debrouillée pour que la robe de Sofja, apres en avoir defait la ceinture, glisse lentement à ses pieds. Une sensation etrange et fort plaisante, de voir ma douce epouse se laisser faire.
Son regard surtout penchait vers la gourmandise, vers l'abandon, vers l'interrogation, vers l'incertitude aussi.
L'envie que je prenne l'initiative, la peur de l'inconnu.

N'aie pas peur, laisse faire mon savoir. Ne te pose pas de questions. Ce que nous faisons est simple et beau. Il n'est que le prolongement de nos coeurs. Tiens pose ta main sur le mien, et sens comme il bat fort.
Oublie ce que tu as pu apprendre sur ce sujet si peu evoqué et que l'Eglise tente de refrener. Ici, en ce lieu et cette minute, il n'y a que nous deux . Meme le créateur qui a beni notre union, ne s'interesse pas à ce qui se passe entre nous. Tout ce que nous ferons ensemble à l'avenir ne sera que la traduction de notre amour. Il n'y a pas de honte à ressentir du désir ou du plaisir par nos jeux qui devriendront au fil du temps de plus en plus subtils. Ce n'est pas péché que de s'aimer intensement.

J'ai vu et connu bien des experiences en la matière, et je sais reconnaitre quand deux personnes souhaitent vivre ensemble un moment intense et unique. Sache que je n'aurai de plaisir à te posseder comme on amasse des richesses. Mon plaisir sera d'entendre le tien résonner, de voir tous tes muscles tetanisés de félicité, et ton visage par un simple sourire me remercier avant de t'endormir dans mes bras.

En ces premieres fois, je suis en quelque sorte, ton guide, et ton proprietaire...alors en tant que chatelaine, tu peux à ta pleine convenance faire le tour de ton "proprietaire" comme bon te semblera. Si je fais un geste ou esquisse un mouvement qui te gène ou te deplait, fais le moi savoir aussitot. Nous sommes à l'aube de nous decouvrir physiquement, de savoir ce que l'on peut se permettre, ce qui apporte tendresse et satisfaction.

Tu verras comme parfois de simples mots décuplent les sensations. Tout comme les regards que nous echangons actuellement.
Et dans les tiens j'y vois bien des choses petite coquine. L'envie que ton homme vienne te rendre hommage et t'emmène faire un beau voyage, à t'en faire perdre les sens. Sois sure que dans les miens, tu y verras toujours le souhait de te combler en toute heure et tout lieu. J'ai ce jour ce fameux vernis de civilisation qui m'invite à prendre le temps de faire les choses sereinement. D'autres fois, nos étreintes seront ... comment dire, plus directes, plus .. "sauvages", allant à l'essentiel.
Rassure toi, il y aura toujours pour autant de la passion. En fait, pour ce qui est de l'amour, il n'y a pas de regles, pas de convenances, juste l'accord tacite que nous pourrons lire dans les yeux de l'autre. Ne me cède en rien si tel n'est pas ton désir sur l'instant, car je n'aurai pas de plaisir à te voler ou t'imposer quoique ce soit.


Je me penchai sur son corsage, qui laissait deviner son corps svelte, et sa peau blanche.
En maintes occasions, je n'avais pu reprimé une oeillade sur sa poitrine, notamment un jour d'orage, quand nous avions du nous refugier dans un moulin. Je n'avais pas imaginé que les nobles dames afin de faciliter leurs deplacements à cheval avaient tendance à emmailloter leurs poitrines. Et cela bien evidemment dissimulait leur forme et leur taille. Que ne fut pas ma joie, à voir à la lueur des bougies, les seins fermes et conséquents de mon épouse le soir de nos noces. Faits à la taille de mes mains.
Et ce corsage, heureuse invention, les mettait si agréablement en valeur !

Ma main gauche vint se promener de son epaule droite, au creux du cou, puis glissa sur le gonflement des seins que le corsage comprimait. Je pouvais deviner par transparence la chair en dessous, à travers la fine chemise que portait ma douce épouse.

"Dis moi, Sofja Chérie, je me demandais si toutes les femmes portaient des corsages de la sorte, tu sais ceux avec des tas de petits lacets partout, que les hommes ont beaucoup de mal à defaire, et qui les obligent à prendre leur temps. Serais tu de ces malicieuses qui ont prevu leur coup, ou voulais tu simplement que je vienne tout contre toi plus longtemps à tenter de defaire tous ces lacets.
J'ai suffisamment de patience, dieu merci, et au pire je dois bien avoir un couteau à trainer si je n'y arrive pas. Mais ce corsage ne saurait me resister plus longtemps, foi de Bosk !"


Je passai mes mains dans son dos, ce qui me rapprocha encore plus de ma femme. A sentir sa peau, son odeur si féminine.
Il me fallait bien oter ce corsage si je voulais ensuite retirer la fine chemise. Nul doute que j'y arriverais.
Sofja
Si elle était venue, c’était bien sur parce qu’il lui manquait plus que tout mais aujourd’hui, elle avait fini sa première année d’étude et comme elle se l’était promis, elle avait arrêté de prendre sa petite potion. Grace à elle, elle avait pu gérer toute possibilité de grossesse. C’était sa manière à elle de fêter sa réussite et d’offrir à son mari ce qu’il voulait plus que tout… celle de fonder une famille.

La jeune femme écoutait son époux attentivement tout en passant par toutes les couleurs, du blanc au rouge. Elle était rassurée en sa présence, il n’y avait pas à en douter. Elle se sentait juste un peu gauche par ses hésitations mais il était son maitre pour cette occasion, elle se laisserait donc guider. Cela lui fit penser aux conseils de Merwyn dans les bains de Bourganeuf. Elle devait arrêter de vouloir tout maitriser et laisser les autres aussi gérer, cela pouvait être très reposant. Sofja se mit à sourire, elle avait bien raison la bourgmestre.


Puis vint le moment à son mari de s’attaquer à son corsage ou bien d’homme n’aurait pas été aussi patient. Là, elle ne put retenir son rire.


Toutes… non mais il me faut bien ça pour me faire une taille fine, c’est à cause de Firmin… ce n’est pas de ma faute !

Elle était à présent tout contre lui tandis que ces lourdes mains s’attelaient aux lacets, ses lèvres se perdaient dans le cou de son tendre. La foi de Bosk avait bien raison, en quelques secondes le corsage tomba. Sofja avait pendant ce temps délassé celui de ses petites braies pour faciliter la tâche, il allait la détester entre tous.

Sofja n’en fit pas plus, laissant son maitre lui apprendre l’amour.

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Enfin, le corsage céda sous mon obstination, ma dextérité et un peu de chance. Sofja ne pouvait s'empecher de m'embrasser et j'avais eu bien du mal à me concentrer. Je posai le corsage sur le bord du lit. Ma douce portait encore sa chemise et ses braies, mais elle m'avait grandement facilité la tache en denouant legerement et astucieusement les petits liens qui tenaient encore l'habit.
Sofja avait pris un peu de poids, et j'en etais pleinement satisfait. Il faudrait effectivement que j'en remercie Firmin et ses bons petits plats. Elle avait abandonné son corps de demoiselle pour celui de femme, et enfin libérée de ce corsage qui la comprimait , je devinais à présent les formes bien rondes et pleines de ses seins blancs. Ses tétons se dessinaient à travers la finesse de sa chemise. Je me retins de venir les toucher du bout des doigts. Pas tout de suite.
Qu'elle etait belle ma femme ! Et ses cheveux blonds et longs, en cascade sur ses épaules, me donnaient une faim de loup

Je posai mes mains sur ses hanches. Et lui murmura doucement.

"Quand je suis arrivé à Bourganeuf il y a plus de six ans, j' étais pareil à un mort. A trainer ma triste vie tous les jours. Et puis, il y a eu toi .
Tu m'as ressuscité litteralement. Tu as su, jour après jour, franchir les barrieres de ma solitude et semer en moi, sur ce qui restait de terre brulée, les graines d'un bonheur possible."


Je l'embrassai sur la bouche avec déraison.

Je frolai son cou délicat du revers de la main, puis le coté d'un sein et m' agenouillait à hauteur de son ventre.
J'y deposai un baiser à travers sa chemise. Puis mes mains sur ses mollets, remontèrent lentement sur l'exterieur de ses jambes. Je soulevai sa chemise qui couvrait partiellement ses braies, braies qui ne tenaient plus que par l'operation du saint esprit.
A l'instant d'apres, j'admirai ses cuisses et ses genoux fins. Le feu dans la cheminée avait chauffé la piece, mais les frissons de mes caresses s'etaient transformés en une petite chair de poule sur le corps de ma femme.

Je me relevai, tout en feu devant son corps abandonné à ma volonté.

"Garde encore ta chemise, chérie. Le temps que mes mains te réchauffent. Je la serrai contre moi, sa tete sur mon épaule, mes mains sur ses fesses. Laisse moi ses quelques secondes de répit, qu'elles soient gravées en moi. Sers moi fort."

Puis je soulevai Sofja, et la portai comme on porte une épouse au soir de ses noces. Nous approchant ainsi du foyer où brulaient quelques buches avec vigueur.

Il me vient en tete des notes de musique. Laisse moi quelques secondes, que je retrouve les mots qui accompagnaient cette chanson. C'est idiot, je ne sais d'où viennent ces notes, j'ai l'impression que cette mélodie surgit de mon enfance. Comme si...

Je marquai un temps de silence, de reflexion...puis tout semblait clair, limpide, logique.

Je crois ... Sofja...enfin, il est probable que je vienne d'associer une partie de mon passé à cet instant magique que nous vivons maintenant, et que ces notes qui me reviennent sont celles de mon père. J'en suis presque certain...Je comprends maintenant en te voyant, en te désirant si intensement, pourquoi il les a chanté à ma mère. Tout comme j'ai l'envie de te les dire maintenant. Il faut croire que j'ai du les entendre petit, plus d'une fois, pour que cette mélodie soit demeurée en moi.

Les mots les uns à la suite des autres retrouvaient leur place en ma mémoire.

Ca donnait quelque chose comme ca ...


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Sofja
Il n'y avait pas plus belle déclaration, reconnaissance, et pourtant elle n’avait pas fait grand-chose, juste lui ouvrir ses bras, son cœur et l’aimait comme une folle furieuse. Bien sûr qu’il y avait eu des jours plus sombres que d’autres, surtout ceux où il ne n’arrivait pas se dévoiler ou il avait besoin de solitude pour affronter ces vieux démons. Mais c’était cela l’amour, il fallait faire des efforts des deux côtés, laissant à l’autre le temps nécessaire, ne pas bousculer les choses et agir en douceur. Tant que la relation avançait, cela était bon signe. Aujourd’hui encore, mesme si ils étaient mariés, cela n’était pas terminé, ils s’apprivoiseraient toute leur vie.

    Et un jour une femme
    dont le regard vous frôle
    Vous porte sur ses épaules
    Comme elle porte le monde
    Et jusqu'à bout de force
    Recouvre de son écorce
    Vos plaies les plus profondes
    Puis un jour une femme
    Met sa main dans la votre
    Pour vous parler d'un autre
    Parce qu'elle porte le monde
    Et jusqu'au bout d'elle même
    Vous prouve qu'elle vous aime
    Par l'amour qu'elle inonde

    Jour après jour vous redonne confiance
    De toute sa patience
    Vous remet debout
    Trouver en soi un avenir peut-être
    Et surtout l'envie d'être
    ce qu'elle attend de vous*

    *Et Un Jour Une Femme - Florent Pagny


Longue, blonde et nue, voilà comment la jeune femme se voyait dans les yeux de son mari. Son corps était le jardin d’Eden, il le concevait sans peines. Le désir coulait dans ses veines, son envie était reine. Elle ne résista pas à l’appel de son haleine, unissant pour la vie ses lèvres au siennes. Il l’a souleva, s’imaginant qu’il allait la coucher sur le lit mais il lui chantonna quelques notes de musique.

Elle oublia le temps, l’espace, elle ne regarda que ces lèvres bougées. Les souvenirs de son mari étaient quelque chose de très important pour elle. Son désir s’interrompit rapidement ne laissant place qu’à ces souvenirs. Elle voulait tant qu’il soit en paix avec son passé.


C’est très joli et tellement émouvant d’imaginer ton père les chanter à ta mère. Autant les miens étaient très proches par les gestes mais la musique n’a jamais été très présente chez nous. Un tort surement car cela est très agréable.

La Dame des Billanges passa sa main sur le visage de son époux, voyant l’enfant qu’il était y a quelques années, devant ce joli spectacle que lui offrait ses parents. Jeune et innocent, chose qu’il n’était plus aujourd’hui. Un bel homme dans la force de son âge, amoureux et heureux, apparemment.
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Boskdeportkar
Un simple et délicieux moment de tendresse, de ceux qui vous forgent les souvenirs.

Si tu m'entends chantonner, c'est qu'il doit y avoir du bonheur dans mon coeur. Et j'aurai plaisir le soir près d'un bon feu, ou en nous promenant à pousser quelques notes egalement. Je n'ai pas de talents de musiciens, mais si l'on peut de temps en temps écouter quelques ritournelles, ce sera avec grande joie.

Sofja caressa mon visage avec tout l'amour de ses yeux, peut etre émue de m'entendre parler de mes souvenirs d'enfant.
Il me fallut quelques secondes de répit pour que l'homme adulte revienne au temps présent. Mais tenir dans mes bras Sofja m'aida grandement.

Viens à present avec moi sous les draps, que je te montre tout l'amour que mon corps ressent pour toi. Il me vient une faim de loup, et tu vas etre ma proie. Prepare toi à me rassasier !

Un demi tour. Je nous rapprochai du lit. Reposai Sofja debout. Ouvris les draps. Me retournai vers ma délicieuse épouse. Lui rendit son habit de naissance en soulevant sa chemise prestement. La soulevai toute nue à nouveau dans mes bras, et la jettai malieucement mais sans trop de force quand meme sur le lit ouvert.
Je quittai mes braies, et nu comme un vers à mon tour, rejoignit ma Douce Sofja, nous recouvrant d'un drap pour y garder notre chaleur.


"Le loup est dans la bergerie, et a grand appétit !"
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