Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 7, 8, 9, ..., 11, 12, 13   >   >>

[RP] Domaine des Billanges

Sofja
"Le secret du bonheur en amour, ce n'est pas d'être aveugle mais de savoir fermer les yeux." de Simone Signoret


Si la chair de poule naissait, son entrejambe semblait être à l’étroit dans ses braies. Il l’allongea avec précaution sur la courtepointe. Dans un petit rire plein de malice, Sofja s’engouffra dans les draps et le regarda se déshabiller à son tour, sans bruit. Le désir l’envahit à nouveau, elle lui ouvrit les portes du lit afin qu’il la rejoigne rapidement.

« Le loup est dans la bergerie, et a grand appétit »

Son rire redoubla tandis qu’il la couvrit de baisers tendres, prit le temps de fouiller sa bouche, son cou, sa gorge de ses doigts, et de ses lèvres, jusqu’à fléchir sa résistance, jusqu’à accélérer son souffle et les battements de son cœur. Lorsqu’il dénoua la barrière de la convenance, elle ferma les yeux.

Sa poitrine chaleureuse et dure s’offrait à lui ainsi que son corps blanc laiteux. Il les embrassa tendrement, passionnément, empli de désir. Sofja ne bougeait pas. Il la sentait tendue à la fois de désir et de crainte. Par moment, quand un frisson la parcourait au contact de sa main, il posait un baiser et la rassurait d’un « je t’aime » à peine plus soutenu qu’un murmure.

Elle n’avait pas encore ouvert les yeux mais son corps tout entier trahissait son émoi au-delà de sa peur. Il l’encouragea à ouvrir ses prunelles afin qu’elle admire tous l’amour qu’ils s’échangeaient. Elle hésita un moment, puis obéit. Doucement il guida sa main à quelque désir. Machinalement, le rouge lui monta aux joues, tournant la tête. A cette réaction, il lui expliqua que ce n’était que le signe de son amour, qu’il ne fallait pas en avoir honte ou peur.

Il laissa retomber le silence sur leur souffle mêlé au crépitement des flammes dans l’âtre. Peu à peu ses doigts s’affirmèrent sur le désir de son époux, lui soutirant un gémissement qu’il ne chercha pas à réfréner. La danse de ses doigts à lui reprit sur le corps de sa belle, et peu à peu Sofja se détendit.
Sa bouche se fraya un chemin dans chaque recoin de son corps, au-delà de ses réticences. Lorsqu’elle jouit sous sa caresse, il sut qu’il avait gagné.

Remontant lentement jusqu’à ses lèvres, il s’allongea sur son ventre et la pénétra avec douceur, guettant sur ses traits la moindre trace de souffrance. Mais il n’en vit aucune. Lorsque les reins sous les siens s’unirent à leur mouvance, il noua ses doigts aux siens avec ferveur. Ce ne fut que lorsque le plaisir la submergea qu’elle ouvrit les yeux. Mieux qu’un cri, sa voix s’étouffa dans un « je t’aime ».

Il se laissa glisser contre elle en souriant. Sofja alla caler sa tête aux cheveux sauvages contre son épaule et ils s’endormirent enlacés et heureux une fois de plus.

_________________

[Bannière en construction]
Boskdeportkar
Qu'il etait bon de vivre ces instants de grâce avec la femme que l'on avait chéri depuis tant d'années. Sofja manifestait quelques appréhensions à nos rencontres charnelles, une légère peur de l'inconnu qui s'envolerait avec un peu plus de pratique et d'assurance.

Je me devais d'etre attentif à cette petite inquiétude et de prendre le temps de faire les choses delicatement. Apres quelques caresses prodiguées savemment et avec surtout beaucoup de tendresse, son corps commencait à se mettre au diapason du mien.
Je voulais qu'elle me regarde de ses beaux yeux bleus. Qu'elle voit que ce n'etait pas simplement l'union de deux corps qui se rencontraient dans ses draps sentant bon le propre.

Nos jeux de mains qui s'en suivirent n'etaient là que pour se partager ces plaisirs de la vie. Evidemment que pour ma jeune épouse, ces gestes nouveaux pouvaient l'etonner et la destabilier quelque peu,
mais la nouveauté a un gout bien savoureux. Et puis le corps produit des plaisirs qu'il est dur de réfréner et d'interdire, même si des années d'education ont eu tendance à vous cadenasser l'esprit.

Je ne resistais pas moi même, à gouter lentement toutes les parties de son corps. Précautionneusement, lentement, pour en tirer toute la quintessence.
A toucher de mes doigts, de ma langue, de ma bouche, son visage, son cou, ses seins offerts.
A guetter le moindre gémissement de sa part, pour apprendre ce qui pouvait lui plaire et la combler.
Sa retenue s'enfuyant les minutes passantes, et son corps devenant plus souple et plus detendu, j'osai abandonner son ventre que je venais de gratifier de petits baisers tendres tout le long de la cicatrice qu'elle gardait depuis cette vilaine blessure lors du siege de Chateauroux.
Et je m'aventurai entre ces cuisses pour y trouver un jardin humide, un fruit savoureux et juteux, qui apres quelques instants d'exploration m'apporta une grande satisfaction à voir le corps de Sofja s'arcquebouter
sous le flot d'une sensation grisante.

Puis l'envie de venir remplir son ventre de mon soc vigoureux me submergea, cette envie d'y tracer de profonds sillons dans sa terre à présent détremprée. Nos regards dans l'autre plongés, nos maintes jointes à faire blanchir les doigts, nos reins à l'unisson.
Jusqu'à ce qu'une grande vague, issue des profondeurs de notre étreinte, nous submerge tous deux, et qu'un sourire partagé baigne nos visages.
Puis comblés par cet acte d'amour intense, et serrés l'un contre de l'autre, le sommeil nous gagna aisément.

Le chant d'un coq me réveilla. Quelle idée avait il de chanter à cette heure, le soleil était pourtant bien haut !

Je sentis les cheveux de Sofja sur mon visage, et son corps chaud contre le mien. Je vins refermer mon bras sur son dos nu et poser ma main gauche sur sa fesse, et, de ma main droite, déplacai ses cheveux qui me chatouillaient le nez.
Ne pas la reveiller tout de suite fut ma premiere pensée, et prendre le temps de la regarder dormir, avec son visage d'ange.
Le drap avait glissé quelque peu. Ce qui lui decouvrait la hanche et la jambe gauche.Je tirai l'etoffe sur sa nudité.
Pour garder sa chaleur contre la mienne.

Le gout du bonheur.
Sofja
« Le sommeil est encore plus parfait quand on le partage avec un être aimé. »de David Herbert Lawrence


Le sommeil l'avait envahi rapidement malgré l'heure avancée de la journée. Faut dire que ce mélange d’excitation, de plaisir, de tendresse, de caresse, avait de quoi faire endormir toute personne insomniaque. Morphée la berça rapidement afin de lui offrir les plus beaux rêves du monde.

Elle se voyait dans un lieu complètement désert de bâtiment, ou juste l’herbe était reine et dansait avec le vent. Sofja était accompagnée de son mari, assis à mesme le sol, sur un drap ou divers mets étaient entreposés. Quelques mètres de là, sa sœur et ses enfants jouaient, rigolaient de tous cœur. Lorsqu’elle tourna la tête, elle aperçut son frère avec la belle Elizabelle en train de roucouler comme de jeunes amants. Un beau tableau de famille.

Un léger souffle sur sa peau nue provoqua quelques frissons ce qui la réveilla. Lorsqu’elle ouvrit un œil, elle s’aperçut que son tendre la regardait. Sa bouche était pâteuse mais cela ne l’empêcha pas de lui sourire.


Que fais-tu donc ? Cela fait longtemps que je dors ?

Sofja se trémoussa comme un serpent sur les draps en soie pour se camoufler sous les draps. La fraicheur de la fin de journée commençait à envahir la pièce.
_________________

[Bannière en construction]
Boskdeportkar
Sofja ouvrit les yeux.

Que fais-tu donc ? Cela fait longtemps que je dors ?

Je lui repondis d'abord d'un sourire.

Je ne pourrais te dire vraiment depuis combien de temps tu dors. Mais il me semble que tu n'as pas dormi depuis des années.

Et puis... j'etais si bien à te regarder, à te contempler. J'avoue que j'aurais du tirer un peu les draps sur ton corps dénudé, mais je n'en ai pas eu la force. Ou plutot l'envie. Si belle à .. se damner. Ta peau blanche, tes formes appétissantes. Et j'ai encore en tete ces minutes ardentes qui nous ont reunis.


Je me resaisis un peu, perdu que j'etais dans des pensées érotiques.


Tu as du rever je crois, car je voyais tes yeux s'agiter sous tes paupieres. Je n'ai pas osé bouger . J'ai frolé ton dos du bout de mes doigts. J'ai respiré ta peau et tes cheveux.
Comment voulais tu que je te reveilles dans ces conditions !
Mais maintenant que tu ne dors plus, tu peux me serrer fort et m'embrasser, car c'est ce qui me rend vivant.

Je n'ai aucune idée de l'heure, et je m'en moque, je suis si bien avec toi.
L'envie de m' immerger dans tes yeux. De gouter à ton paradis.


Nos yeux ne se quittaient plus. Mes levres prononcèrent trois petits mots sans qu'un son pourtant ne sorte. Mais je ne doutais pas que Sofja avait compris ce que mon coeur ne savait dissimuler plus.

"Je t' aime"
Sofja
Un réveil en douceur, avec des mots merveilleux, c'était un réveil de Reyne, pour sûr ! Elle avala les paroles de sa moitié mesme si elle avait toujours du mal à entendre les compliments. Mais lorsque ces compliments venaient de l'homme qu'on aimait, c'était surtout réconfortant au final. L'effet de l'amour était encore réel et c'était toujours bon signe.

Sofja se glissa tel qu'un serpent contre lui et se lova dans ses bras. Quelques baisers vinrent se nicher dans sur son cou, le creux des oreilles ou là jeune femme lui glissa également un
"je t'aime à en mourir". Puis ses petites lèvres continuèrent leur chemin sur tout le visage pour finir sur ses belles lèvres.

Un moment de tendresse qui dura une éternité.



[QUELQUES MOIS PLUS TARD]


Les travaux étaient toujours d'actualité. Étant enceinte de cinq mois, elle faisait moins souvent le déplacement aux Billanges pour suivre l'avancé des travaux mais son époux l'avait incité à venir découvrir la bâtisse car la fin de la rénovation approchait. Elle avait revêtu une toilette fraichement commandée aux vu de ses nouvelles mensurations. Elle était simple mais très agréable à porter. Par dessus cela, elle avait posé une cape rose pâle aux couleurs de la robe pour affronter la fraicheur printanière.
_________________

[Bannière en construction]
Boskdeportkar
Il en avait fallu du temps, de la patience et du travail pour transformer petit à petit ce qui était un relais de chasse, en une petite propriété cossue, chaleureuse, et confortable. Un pied à terre pour gerer le domaine des Billanges.

La maison initiale avait bien des défauts . Le toit fuyait, les ouvertures prenaient le vent. La tour carrée qui semblait bien agréable se révéla en piteux etat, et quand le lierre fut oté, force fut de constater que les joints des pierres tombaient en miettes et que les structures risquaient de s'effondrer tot ou tard.
La décision fut prise de démolir cette tour carrée, et de la refaire un peu plus grande, un peu plus massive.

Pour qui serait passé par là il y a quelques mois, la batisse initiale avait cet aspect là .



Mais grâce aux efforts des gens des Billanges, nous avions pu bien avancer, du moins dans les murs exterieurs et la toiture.
Une tour ronde avait été egalement rajouté, pour en faire une sorte de donjon,
où stocker armes et nourriture en cas de périodes troubles.
J'avais voulu la batisse conséquente pour abriter au besoin tous mes gens,
car leur hameau ne pouvait pas etre transformé en un lieu sécurisé.
La tour ronde n'etait pas encore amménagée. D'autres priorités nous avaient obligé à s'occuper de travaux plus urgents au hameau où mes gens vivaient.

Toutefois, cette nouvelle demeure ne manquait pas de charme de l'extérieur, meme si la coquille etait encore bien vide, puisque les finitions interieures dans les deux tours meritaient encore des heures de travail et de patience.




"Bon ! Sofja, comme tu le vois, les travaux ont bien avancés. Exterieurement parlant. Car à l'interieur, presque tout est à faire. Dans la tour carrée , il manque le mobilier, et je compte un peu sur toi pour m'aider.
La tour ronde, par contre est restée en l'etat, hors d'eau, portes et fenetres installées, mais guère plus. Et comme les travaux des champs vont reprendre, on verra plus tard pour terminer son aménagement.

La partie du bas, l'ancien corps de chasse, est habitable, et servira de piece à vivre, pour manger, recevoir des convives. La tour carrée servira pour nos appartements, quelques chambres aussi d'appoint.
La tour ronde aura surement une autre utilité, mais je n'ai pas tranché . Surement quelques pieces serviront de grenier à blé, d'entrepots. Le haut pourrait servir de bibliothèque , de cabinet de travail. Je ne sais pas encore.

Je ne te ferai pas monter trop de marches. Pas la peine d'aller dans la tour ronde. Par contre maintenant que la demeure ressemble à quelquechose, il nous faudra repenser des jardins autour. Et ta connaissance en la matiere serait la bienvenue.
Sofja
Lorsque la jeune femme était sortie de la litière alors que son époux l'aidait à descendre les marches, elle reste bouche bée devant la battisse. Mesme si elle avait vu les changements en terme d'ossature, que des dépendances avaient été ajoutées, elle ne s'attendait pas à un tel rendu ! Son mari devait être inquiet de n'entendre aucun sons sortir de sa bouche qu'il préféra prendre les devants pour l'intérieur.

C'est magnifique mon amour !!! Vous avez abattu un travail immense. Comme on dit "Les meilleures choses ont besoin de patience". C'est petit, coquet, un nid parfait pour se ressourcer. Je nous y vois déjà avec nos enfants profitant de la douceur et du calme de l'été.

Sofja caressa son ventre rebondit. Oui c'est sur que comparait à Bellegarde, c'était plus petit mais largement suffisant pour accueillir une grande famille et des amis. Elle était toute excitée à l'idée de l'aménagement, c'était une chose qu'elle adorait faire.

Tu peux compter sur moi, dès demain j'irai prospecter chez les meilleurs menuisiers et ébénistes de Bourganeuf et de la capitale. Et s'il faut faire venir de Paris, je n'hésiterai pas ! Un mobilier léger, simple, à l'image de cette demeure.

Alors qu'ils étaient sur le perron en train d'admirer les extérieurs, l'épouse du maître des lieux rebondit.

Faut garder ce côté jardin champêtre. Tu as de magnifique arbres sans parler de ce chêne sublime qui nous permettra de profiter de l'extérieur sans que le soleil nous brûle la peau.
Du côté droit, on pourrait faire un coin un peu fouillis de vivaces, ou l'on se promènerait entre des hortensias, un massif de coque-lourdes, des œnothères, des digitales... bref une explosion d'odeurs et de couleurs.
Et sur la gauche, comme tu as un petit court d'eau qui passe, on pourrait faire un coin d'eau ou les grenouilles se feront dorer au soleil.
Qu'en penses tu ?

_________________

[Bannière en construction]
Boskdeportkar
J'etais impatient d'avoir l'avis de ma femme, et les secondes furent interminables quand elle fit face à la batisse vraiment transformée.
Ses quelques furent une liberation :


Citation:

"C'est magnifique mon amour !!! Vous avez abattu un travail immense. Comme on dit "Les meilleures choses ont besoin de patience". C'est petit, coquet, un nid parfait pour se ressourcer. Je nous y vois déjà avec nos enfants profitant de la douceur et du calme de l'été."


Oh mon Amour, tu me ravies ! Tu sais combien d'efforts a été nécessaire à ces transformations. Je ne parle pas de mes efforts, mais de ceux de mes gens, et de très bons artisans du Comté.

Et Sofja d'accepter en plus de m'aider pour meubler l'intérieur et repenser les jardins environnants.

Je te laisse carte blanche, ma douce, pour le mobilier. ... Plutot masculin, du moins simple, chaleureux et familial... c'est possible ?
Pour la "tour-donjon" , j'attends de definir son utilité précise. Surement des greniers, des remises, des reserves, dans la partie basse. J'envisage un petit observatoire sous le toit. Et.. et entre les deux... on verra ce qui nous manque comme pieces quand on aura apprivoiser la batisse principale.
D'ailleurs, le choix des chambres preferentielles restent à faire. Il nous faudra donc se mettre d'accord sur le potentiel et l'utilité evidente de chaque piece, notamment dans la tour carrée.

En ce qui concerne les jardins ... pas question de dompter la nature, je veux la garder comme le sont tes cheveux au reveil. Ta vision "champêtre" m'enchante, c'est precisement ce que je souhaite... Pour le choix des fleurs, je ne saurais te contredire, puisque je n'en connais pas la moitié.
Tout au plus une allée discrete à l'arriere du batiment qui s'enfoncerait dans les bois alentours, pour un effet de perspective. Sinon, une sensation de sauvage, de liberté, comme mes marais fleuris au printemps.

Et de l'eau, comme je l'ai vu dans ces beaux jardins vandalous. Qu'on puisse l'entendre, sentir sa fraicheur, que des animaux viennent investir les lieux.
Qu'en ouvrant les grandes porte-fenetres sur l'arriere, au petit dejeuner, on garde l'impression d'un jardin d'eden, naturel et inviolé.

Devant la bâtisse, j'accepterais un peu plus de rigueur, mais à peine. De quoi faire bon accueil, que ce soit propre sans etre non plus tiré aux couteaux, avec peut etre des arbustes odorants. Juste une premiere idée à developper.
Pour les enfants, ils leur faudraient une bonne surface de jeux, ni trop pres de l'eau, ni trop pres de grandes herbes où des insectes pourraient les piquer. Une aire de jeux avec du soleil et un coin d'ombre.
Enfin ! Qu'ils puissent gambader, s'amuser en toute tranquilité.

J'ai l'impression qu'ils vont avoir besoin de place car...
à voir ton petit ventre, notre premier né(e) semble deja bien à l'etroit !

Il y a tant à faire ! Franchement je compte sur toi.
Vois le potager, enfin, ce qu'il en reste depuis le départ du précédent occupant.
Une misère ! Mes gens ne s'en occupaient plus, et se contentaient des fruits et legumes du hameau voisin.

J'ai envie qu'on y soit bien. Dans cette modeste maison.
Petit nid douillet, calme et reposant.
Mais maison de maître et digne de recevoir des invités.

Est ce que je ne t'en demande pas trop ? Nous avons du temps, quoi que si nous pouvions commencer certaines plantations avant l'ete, ce serait bien. Et puis meme si ton ventre te pèse, il te suffit de donner tes instructions, et de t'assurer que tes souhaits sont réalisés.

Tout cela me donne l'envie de m'y mettre au plus vite.



Ma main serrait la sienne si fortement
--Sofja_jagellon
Sur son temps de libre, la Vicomtesse envoya une missive au personnel des Billanges. Elle leur avait assuré quelques nouvelles avant leur départ pour la levé de ban.

Citation:
A vous, personnel des Billanges,
De vostre Maîtresse,

Après plusieurs jours de marche en direction de Murat, nous avons retrouvé plusieurs lances. Nostre route a continué vers le Sud, plus précisément Toulouse. Lors du premier combat entre Toulouse et Muret, vostre Seigneur a été blessé par les troupes ennemies.
Soyez certains que je prends personnellement soin de lui lorsque je peux me détacher sinon les meilleurs médicastres s'en chargent.

J'espère que tous se passe bien aux Billanges. N'oubliez pas de vendre autant de récolte possible concernant les fruits et légumes ainsi que les bêtes que nous avons sélectionné avant notre départ.

A très bientôt,
Sofja Jagellon de Port Kar
Ptit_jacquot
Combien de jours passés sans que Bosk soit présent en son domaine !
Il hésitait Ptit-Jacquot à se rendre à Bellegarde prendre des nouvelles.
On disait que des troupes revenaient du sud.
Peut etre que Bosk serait du nombre ?

Un été bien etrange aux Billanges. Les moissons se rentraient, et les braves gens faisaient des prieres à l'Eglise pour demander le retour du Vicomte. Dire que le petit Galaad n'avait vu ses parents que quelques jours avant la levée du ban !
Ptit_jacquot
Les moissons avaient été rentrées avant les quelques orages de la veille.
Un peu de grele la veille dans les vergers, mais pas de dégats notables, contrairement à d'autres villages.

Ptit'Jacquot s'était levé de bonne heure, , et fut tout surpris de voir arriver un cavalier au loin , rejoindre le domaine.
Celui ci ne fut pas tres bavard, et se contenta de demander si c'etait bien le domaine des Billanges, car il avait une lettre à remettre.

Ptit' Jacquot acquiesqa et se saisit du pli. Le coursier reprenait deja la route.
C'est avec l'aide de l'intendant du domaine qu'il pu comprendre pleinement le contenu de la lettre.

Citation:
A mes Gens des Billanges. Je vous fais part de mon retour prochain, au mieux samedi, au pire dimanche, en mon domaine qui me manque tant.
Préparez moi deux montures, que je puisse me déplacer rapidement à Bellegarde. Ne dites rien à la Vicomtesse. Je resterai quelques heures en mon domaine, et reviendrai en courant de semaine prochaine.
Faites dire une messe au village en l'honneur du Très-Haut qui a veillé sur nous en ces heures sombres. Bosk



Nom du pipe en bois ! Enfin, le maître est de retour !
Pressons nous d'aller tout préparer pour que le domaine soit en ordre !
Boskdeportkar
L'aube se levait à peine, et j'avais quitté Limoges pendant la nuit, connaissant bien le chemin qui me menait vers Bourganeuf.
Telle n'etait pourtant pas ma destination.
J'allais passé tout d'abord aux Billanges en mon domaine, puis apres une bonne collation et un peu de repos, je filerai sur Bellegarde en Marche.

La route était déserte à cette heure matinale, il faisait un peu frais et humide. Septembre ne tarderait pas. Je hâtai le pas, devinant l'embranchement qui menait au relais de chasse des Billanges.
Un coq, au loin, tentait de reveiller les lieux.
Je fis une halte pour contempler la demeure qui avait bien changé depuis ma première visite. Me remémorant qu'il restait la tour ronde à aménager
de pied en cap.
Et puis l'appétit me vint, et j'étais finalement pressé de rentrer chez moi.

Je tapai deux coups forts à la porte. Puis patientai pour qu'on m'ouvre.
Pas la peine d'attendre beaucoup. Manifestement, on m'attendait ce dont je ne doutais pas.
Je saluai mes gens avec un peu plus d'affection que d'habitude. Et à les voir sourire de gentillesse et de compassion, je me sentis simplement bien.
Quelques ordres rondement donnés, pour me changer, pour prendre un bain, puis de quoi me restaurer bientot.
Mes gens me questionnèrent sur ma santé, sur les evenements, oubliant eux memes de m'informer de ce qui s'etait passé en mon absence.

Après avoir revetu de nouveaux habits tout propres, je pris le temps de répondre calmement, tout en mangeant de la bonne charcuterie limousine et du pain tres frais. Ainsi que du beurre salé.
Un coup de blanc sur tout cela.

J'avais précu de filer sur Bellegarde, et pour cela demandai qu'on prépare des chevaux au plus vite. J'interrogeai à mon tour Ptit' Jacquot qui nous avait rejoint et qui etait mes yeux en mon absence.
Peut etre une heure, une heure et demie en mon domaine, mais en vérité , autant de minutes eloigné de ma femme et mon fils.


"Je pars derechef à Bellegarde, je prevois de revenir courant de semaine, pour faire le tour des Billanges".


Les chevaux filaient à vive allure, et en peu de temps, Bourga etait deja derriere nous. Je ne menageais pas les animaux.

Les cailloux bruissèrent sous les sabots de mes moutures, quand je franchis le portail de Bellegarde.
Sofja
    "Quant le chat n'est pas là, les souris dansent"



Ces derniers temps tout était bien calme dans la famille JAGELLON DE PORT KAR, chacun profitait de sa tranquillité pour s'occuper de ses affaires. Sofja à Bellegarde en essayant de trouver une solution pour son Vicomté qui avait un goût de faux et Bosk, normalement, dans la fin des travaux des Billanges.

Cela faisait quelques jours qu'elle souhaitait partir pour les Billanges mais à chaque fois, une nouvelle affaire à traiter. Surtout que c'était la période des vendanges, son maître chai était fort stressé puisque c'était sa première récolte au domaine. Mais Sofja avait confiance en lui puis les pieds de vigne étaient bien fournis, il ne devait y avoir aucune inquiétude !

Tandis qu'elle avait passé la matinée à tourner dans les hectares de vigne et de le rassurer sur la qualité de son travail, son personnel préparait ses bagages pour quelques jours. La nourrice et Galaad était du trajet également, nul doute que Bosk serait heureux de voir son enfant qui devait lui manquer.

C'est en fin de matinée qu'ils quittèrent Bellegarde pour Billanges. La route n'était pas très longues, moins de deux heures. Cela avait un petit goût de vacances, comme chaque fois qu'elle se rendait dans la seigneurie de son époux. C'était l'endroit parfait pour se reposer, pour profiter de la nature, de l'amour d'une famille. Bref, ce n'était que du positif lorsqu'on était la bas.

La première chose qu'elle put apprécier lorsque la calèche s'arrêta devant les portes du domaine, c'était la naissance du jardin. Les personnes qu'elle avait embauché pour égayer ce lieu avait très bien travaillé. De jeunes arbres fruitiers mais aussi des arbustes colorés ornaient le parc. Tandis qu'autour de la bâtisse des massifs aux multiples fleurs formaient des lits odorants. Le lierre avait été également accroché afin qu'il décore l'entrée.

Ce fut l'arrivée de la jeune Faustine qu'elle avait soigné à son arrivée, qui l'a sorti de sa trompeur.


- Oh Faustine, comment vas tu ?
- Bien m'Dame et vous ?
- Fort bien, je vois que pendant cet été tous le monde a bien travaillé. Je viens passer quelques jours pour que Galaad puisse profiter de son père un peu.
- Mais M'dame, le seigneur n'est pas là. Il est parti pour Guéret. Je ne sais pas quant il sera de retour.

Sofja fut surprise par la nouvelle, elle qui le croyait ici, voilà qu'il voyagait dans le Limousin. Surement qu'il était parti donner quelques PE aux maires.

- Ce n'est pas grave, nous l'attendrons ici. Il ne doit pas être parti longtemps, sinon il m'aurait prévenu.
- D'accord M'dame, je vais vous préparer les chambres.
- Je te remercie Faustine. On va se promener dans le parc pour profiter de ce temps agréable.

Sofja attrapa Galaad dans ses bras et laissa la nourrice avec Faustine.

Regardes mon amour, c'est le domaine de papa. C'est la première fois que tu le vois.

L'enfant était curieux, ses petits yeux regardèrent autour de lui et adressa quelques sourires à sa mère.
_________________

[Bannière en construction]
Boskdeportkar
[Au sortir de GUERET]

L'affaire avait été rondement menée. J'etais parti des Billanges pendant la nuit, parce que seul j'avais toujours un peu de mal à dormir, et puis quitte à faire la route, autant la faire de nuit. J'avais toujours préféré la discrétion de ces heures là, pour ne pas se faire remarquer.
Bien m'en prit, puisque deux maraudeurs qui cherchaient une victime candide ne m'apercurent qu'au dernier moment. Et je les priai, avec mesure et mon épée, de passer leur chemin, ce qu'ils firent galamment.
Arrivé à Guéret, la transaction marchage fut des plus brèves, et me soulagea du poids de l'objet que j'avais apporté. Je ne trainais pas car la ville était encore endormie, et d'ailleurs, je ne croisai que peu de monde.
Quelques vendeurs matinaux, quelques anciens que le sommeil ne retenait plus guère, et puis des artisans qui s'affairaient dans leurs échoppes.

En me dépêchant un peu, je pouvais être de retour chez moi dans quelques heures à peine. Juste le temps d'acheter de quoi faire taire mon ventre.
Franchissant dans l'autre sens, la poterne de la ville, je dus laisser passer une jeune personne qui manifestement ne m'avait pas vu venir.
Elle fit un bref signe de la tete en remerciement. Les premieres lueurs du jour révélèrent son visage.

http://www.casimages.com/img.php?i=130922065916183429.jpg

"Je ... je suis bien à Guéret ?"


"C'est bien le cas jeune demoiselle ! Mais vous ne devriez pas voyager toute seule, il y a quelques brigands sur la route."


Elle se contenta de me rendre un sourire et observa les rues d'une ville surement etrangère à ses yeux.

"La bonne journée, demoiselle".

Puis je partis sans me retourner. Du chemin m'attendait.
Voyager seul à bien des avantages. Allez à son rythme, garder ses pensées, s'arrêter quand on veut, pour un rien ou pour un caillou dans les bottes. Couper à travers champ, sauter une rivière, prier devant un calvaire. N'avoir que le vent pour soi, et le chant des oiseaux jusqu'à ce qu'ils s'envolent.

Pas le temps de s'ennuyer. Les rives du lac des Billanges se dessinaient de loin, en un spectacle incandescent sous l'angle faible du soleil à cette époque de l'année.
La pente devenait douce et la terre meuble, l'envie de courir me revint.
Pour me sentir bien, pour tester mes forces, comme si je ne me sentais plus l'homme que j'etais avant de partir dans le sud en juin.
Les premieres longueurs furent les pires, à chercher mon souffle, puis la satisfaction de ressentir ma vieille carcasse répondre me donna une force supplémentaire. A tel point, que je regardais l'horizon comme si je pouvais abolir les distances en quelques bonds. Et puis, l'erreur idiote.
A vouloir passer trop près de la rive, je ne remarquai pas une zone un peu plus vaseuse, qui ne manqua pas de tenter de me manger ma botte droite.
Je luttai avec véhémence pour récupérer cette satanée botte en cuir.
A presque croire qu'un sacrifice était nécessaire à Dame Nature.
Et puis non !!! Pas ce jour. Tant pis pour la boue, mais je ne ferai pas ce cadeau là.
Ma botte voulut bien finalement me suivre. Et la puanteur de la vase aussi. Dieu merci la solitude m'accompagnait donc peu m'importait.
Au bout de quelques minutes, j'avais hate finalement de revoir ma demeure car je ne doutais pas que je devais empester les marécages, même si pour moi c'etait l'odeur de mon enfance.

En passant par le jardin, je serais plus discret et même si j'etais le Seigneur de ces lieux, je n'aurais pas ainsi à faire de commentaires.
Je voyais les murs de la maisonnée. Deux trois allées à parcourir.
J'otai mes bottes, et profitai de l'herbe fraiche pour finir le peu de chemin.
En me hatant.

C'est ainsi que je faillis buter sur Sofja. Ma surprise n'en fut que plus grande. Je rentrais à une heure étrange, par derrière la maison, à croire en catimini et les bottes à la main comme un mari qui n'a pas eu le temps de se rhabiller !

Sofja du percevoir mon étonnement !

"Ah, quelle bonne surprise ! Tu es là ? oh, et avec Galaad !"

Je changeai rapidement de place pour avoir le vent de face, et ne pas partager mes effluves.

"Je...je reviens.. de par là comme tu vois... enfin de Guéret où des affaires m'appelaient. Et tu vas rire, j'ai failli laisser une botte dans les rives vaseuses du lac".

Longues secondes de silence. A me demander la réaction de mon épouse.











Sofja
Cela faisait une bonne heure qu'elle flânait avec son bébé dans les bras, regardant la vue panoramique exceptionnelle des lieux. Elle était en train de faire demi tour, se rapprochant de la demeure lorsqu'elle sentit quelque chose ou plutôt quelqu'un la percuter.

Tellement qu'elle fut surprise, elle serra fortement son bébé. Au final sa peur avait été surtout d'échapper l'enfant lors de cet accrochage. Sofja allait enguirlander la personne lorsqu'elle reconnut son époux au comportement des plus étrange et aux traits d'étonnement. Ce dernier déboula une tartine de mot comme pour se justifier. Très calmement, elle prit à son tour la parole.


Bonjour mon chéri...Et bien oui c'est nous !! Je voulais te faire une surprise vu que j'ai enfin fini de rassurer le maitre chai pour cette première production.

Sofja regarda son époux de la tête aux pieds. Elle leva un sourcil lorsqu'elle s'aperçut qu'il n'avait plus ses bottes mais c'était surtout l'odeur immonde qui enveloppait les lieux. Surement que les paysans étaient en train d'étaler le fumier dans les champs.

Fantine m'a effectivement dis que tu étais à Guéret mais je me doutais que ce n'était qu'un aller retour sinon, tu m'aurais prévenu...

Autant dire que c'était une question déguisait en un conseil des plus logiques. Dans un couple, on communique forcement !

J'espère que tes affaires ont été des plus fructueuses ! Tu y as été pour quoi ?

Sofja avait repris le pas vers la maison, la fraicheur commençait à tomber, elle avait peur que le petit Galaad prenne froid.
_________________

[Bannière en construction]
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 7, 8, 9, ..., 11, 12, 13   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)