Sofja
"Le secret du bonheur en amour, ce n'est pas d'être aveugle mais de savoir fermer les yeux." de Simone Signoret
Si la chair de poule naissait, son entrejambe semblait être à létroit dans ses braies. Il lallongea avec précaution sur la courtepointe. Dans un petit rire plein de malice, Sofja sengouffra dans les draps et le regarda se déshabiller à son tour, sans bruit. Le désir lenvahit à nouveau, elle lui ouvrit les portes du lit afin quil la rejoigne rapidement.
« Le loup est dans la bergerie, et a grand appétit »
Son rire redoubla tandis quil la couvrit de baisers tendres, prit le temps de fouiller sa bouche, son cou, sa gorge de ses doigts, et de ses lèvres, jusquà fléchir sa résistance, jusquà accélérer son souffle et les battements de son cur. Lorsquil dénoua la barrière de la convenance, elle ferma les yeux.
Sa poitrine chaleureuse et dure soffrait à lui ainsi que son corps blanc laiteux. Il les embrassa tendrement, passionnément, empli de désir. Sofja ne bougeait pas. Il la sentait tendue à la fois de désir et de crainte. Par moment, quand un frisson la parcourait au contact de sa main, il posait un baiser et la rassurait dun « je taime » à peine plus soutenu quun murmure.
Elle navait pas encore ouvert les yeux mais son corps tout entier trahissait son émoi au-delà de sa peur. Il lencouragea à ouvrir ses prunelles afin quelle admire tous lamour quils séchangeaient. Elle hésita un moment, puis obéit. Doucement il guida sa main à quelque désir. Machinalement, le rouge lui monta aux joues, tournant la tête. A cette réaction, il lui expliqua que ce nétait que le signe de son amour, quil ne fallait pas en avoir honte ou peur.
Il laissa retomber le silence sur leur souffle mêlé au crépitement des flammes dans lâtre. Peu à peu ses doigts saffirmèrent sur le désir de son époux, lui soutirant un gémissement quil ne chercha pas à réfréner. La danse de ses doigts à lui reprit sur le corps de sa belle, et peu à peu Sofja se détendit.
Sa bouche se fraya un chemin dans chaque recoin de son corps, au-delà de ses réticences. Lorsquelle jouit sous sa caresse, il sut quil avait gagné.
Remontant lentement jusquà ses lèvres, il sallongea sur son ventre et la pénétra avec douceur, guettant sur ses traits la moindre trace de souffrance. Mais il nen vit aucune. Lorsque les reins sous les siens sunirent à leur mouvance, il noua ses doigts aux siens avec ferveur. Ce ne fut que lorsque le plaisir la submergea quelle ouvrit les yeux. Mieux quun cri, sa voix sétouffa dans un « je taime ».
Il se laissa glisser contre elle en souriant. Sofja alla caler sa tête aux cheveux sauvages contre son épaule et ils sendormirent enlacés et heureux une fois de plus.
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[Bannière en construction]
Si la chair de poule naissait, son entrejambe semblait être à létroit dans ses braies. Il lallongea avec précaution sur la courtepointe. Dans un petit rire plein de malice, Sofja sengouffra dans les draps et le regarda se déshabiller à son tour, sans bruit. Le désir lenvahit à nouveau, elle lui ouvrit les portes du lit afin quil la rejoigne rapidement.
« Le loup est dans la bergerie, et a grand appétit »
Son rire redoubla tandis quil la couvrit de baisers tendres, prit le temps de fouiller sa bouche, son cou, sa gorge de ses doigts, et de ses lèvres, jusquà fléchir sa résistance, jusquà accélérer son souffle et les battements de son cur. Lorsquil dénoua la barrière de la convenance, elle ferma les yeux.
Sa poitrine chaleureuse et dure soffrait à lui ainsi que son corps blanc laiteux. Il les embrassa tendrement, passionnément, empli de désir. Sofja ne bougeait pas. Il la sentait tendue à la fois de désir et de crainte. Par moment, quand un frisson la parcourait au contact de sa main, il posait un baiser et la rassurait dun « je taime » à peine plus soutenu quun murmure.
Elle navait pas encore ouvert les yeux mais son corps tout entier trahissait son émoi au-delà de sa peur. Il lencouragea à ouvrir ses prunelles afin quelle admire tous lamour quils séchangeaient. Elle hésita un moment, puis obéit. Doucement il guida sa main à quelque désir. Machinalement, le rouge lui monta aux joues, tournant la tête. A cette réaction, il lui expliqua que ce nétait que le signe de son amour, quil ne fallait pas en avoir honte ou peur.
Il laissa retomber le silence sur leur souffle mêlé au crépitement des flammes dans lâtre. Peu à peu ses doigts saffirmèrent sur le désir de son époux, lui soutirant un gémissement quil ne chercha pas à réfréner. La danse de ses doigts à lui reprit sur le corps de sa belle, et peu à peu Sofja se détendit.
Sa bouche se fraya un chemin dans chaque recoin de son corps, au-delà de ses réticences. Lorsquelle jouit sous sa caresse, il sut quil avait gagné.
Remontant lentement jusquà ses lèvres, il sallongea sur son ventre et la pénétra avec douceur, guettant sur ses traits la moindre trace de souffrance. Mais il nen vit aucune. Lorsque les reins sous les siens sunirent à leur mouvance, il noua ses doigts aux siens avec ferveur. Ce ne fut que lorsque le plaisir la submergea quelle ouvrit les yeux. Mieux quun cri, sa voix sétouffa dans un « je taime ».
Il se laissa glisser contre elle en souriant. Sofja alla caler sa tête aux cheveux sauvages contre son épaule et ils sendormirent enlacés et heureux une fois de plus.
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