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[RP] L'Art de la chasse, où le chasseur est la proie

Sofja
Sofja adressa un grand sourire à l'hôtesse pour la rassurer sur l'installation. Ils étaient parfaitement bien, aussi bien qu'à la maison d'ailleurs. Puis on leur apporta le premier plat un bon potage de légumes.

Elle avait l'habitude faire circuler une soucoupe remplie d'eau chaude et de savon afin de se laver les mains avant manger mais apparemment ici on ne le faisait pas. Ce n'était point grave, lors de ses ablutions, elle les avait nettoyés. Toute façon, elle était tellement maniaque à ce niveau-là, qu'elle se les laver 30 fois par jour. Elle arrivait mesme à se sentir sale entre deux lavages.

La Vicomtesse gouta le potage qui envahit ses papilles.


Hummm les légumes sont très bons. J'adore les manger ainsi, tous leur arômes sont purs, on les savoure parfaitement.

Puis le soldat prit la parole et Bosk rentra dans son jeu. C’était tellement touchant, elle espérait pouvoir lui offrir un fils pour qu’ils partagent de futures grandes escapades aussi chevaleresques. Mélange de dragon et de lion, il y a avait de quoi trembler comme une feuille.

Elle se mit mesme à rire lorsqu’il parla d’une jeune femme qui chantait tellement faux, qu’elle avait fait fuir la bête. Par contre beaucoup moins quand il lui demanda ce qu’ELLE avait chanté pour en arriver là. Non mais hooooo, ce n’était pas gentil ça mais si il voulait jouer aussi, il allait voir qu’elle avait de la répartie.

Et bien laisses moi réfléchir … je crois que c’était : « Les hommes ont si peu de charme que les jouvencelles préfèrent le couvent comme compagnie »

Regarde son tendre et beau mari.

Non ? Mon cher époux…

Ça c’était fait ! Elle porta donc son regard sur l’enfant.

Pendant que mon époux jouera avec Sac à puce, tu pourras jouer avec mes chiens. Ils s’appellent Eliot et Fybie, tu pourras mesme leur donner des ordres « Assis, coucher, debout, fais le beau » avant de leur lancer le bâton. Tu verras, ils écoutent très bien et tout le monde.

A la nouvelle d'un membre supplémentaire à la chasse et pas n'importe quel membre puisque c'était la Baronne. Sofja avait eu l'occasion de la rencontrer dans les murs de l'atelier des DO. Elle se retourna vers Elizabelle.

Quelle charmante nouvelle, je serai très heureuse de faire la rencontre de vostre tante Axel d'Irissarri
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Nikolai_jagellon
Lorsque Elizabelle lui montra sa place, le visage de Nikolaï se décomposa avant d’arborer un large sourire. Sa sœur était là, sa jumelle était là ! Et encore plus belle que lorsqu’ils avaient étés séparés... Elle avait grandit, prit des formes là où il fallait et se trouvait magnifiquement vêtu.

Ses premiers mots furent alors...
Anna !

Aussitôt dit, il se précipita vers elle pour la prendre dans ses bras et dévorer ses joues de baisés. Elle faisait sa taille, ses cheveux étaient aussi soyeux et brillants que les siens, son nez était semblable, ses yeux pétillaient... C'était SA jumelle, son sang, sa chère, lui en femme !

L'homme si provoquant, si hautin, si vexant quelques fois venait de retrouver son caractère d'enfance, gentil ,attentif et aimant.
Il finit par la lâcher avant de la regarder dans les yeux, ignorant alors tout le reste de la pièce tant ces retrouvailles étaient inespérée, inattendues.


Tu as tellement changée ! Tu es tellement magnifique... Tu m'a tellement manquée...

Il se tourna vers Sofja et posa son regard sur celle-ci

Mais pourquoi ne m'avais tu pas dis ! Je... Je ne m'y attendais pas... Je haie les surprises tu le sais très bien...

Cependant ce reproche se trouvait dit de façon tellement enjouée que cela ne passait pas pour un véritable reproche.

Puis il sourit à celle qui avait partagée le ventre de sa mère durant 9 mois avant de s'installer à sa place.

Il observa ensuite son assiette et s'apprêta à manger lorsqu’il remarqua que son hôte se trouvait une nouvelle fois à ''grignoter''.
Déçu de voir cette femme, qui serait encore plus belle à ses yeux avec quelques kilos de plus, ne prendre que quelques cuillerées, il joua la carte de la provocation. Il se devait de l’inciter à manger. Le résultat fut que le blond mangea pareillement à celle-ci.

A côté de lui se trouvait aussi le petit Breval, rompant le silence par ses paroles. Aussitôt suivit par son beau frère et son épouse.
N'étant que très peu attiré par les enfants, n'y voyant que l'utilité de faire perdurer le nom de famille et le glorifier, il n'entra par dans le petit jeux et décida d'ouvrir une conversation parallèle avec Elizabelle.


Tout ceci est très beau et la soupe excellente...
Je souhaiterai m'excuser pour mon arrivée il y a une heure. Je pense que tu as du remarquer que le tact ne se trouvait pas mon point fort... La repentance non plus mais face à ce gris regard je ne puis que m'incliner.

Mais pour me faire pardonner, je souhaiterai t’offrir un petit présent. Peut-être ne te plairas t-il pas mais te voire l'arborer m'emplirai le cœur de joie.


Il osa alors se lever et se diriger vers elle. Posant un genoux à terre afin de se retrouver à son niveau, il sortit de sa poche une petite boite de bois.
L'ouvrant, se découvrit aux yeux de l’assistance une broche représentant une cigale en or au yeux de diamants noir et le dos sertit d'un rubis.


Je pense que ceci peut me représenter. Aimant arborer des vêtements sombres alliés de fil d'or et de bijoux composés de rubis, ces trois couleurs me définissent. De la même façon, la cigale se trouve l'insecte fétiche du Languedoc où je réside actuellement.

Par ce présent, il donnait tort à toutes les personnes le traitant d'avare. Serte c'était le cas... Mais en ce jour il avait fait une exception.

Attendant sa réaction, il préféra ne rien ajouter et garder la boite ouverte entre ses mains.

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Elizabelle
L'Ange fut soulagée de constater que le placement des invités convenaient à tous. Nikolaï était très heureux de retrouver sa soeur, et cela détournait son attention de la jeune fille, ce qui n'était pas pour la déplaire. Et avec Breval qui meublait à lui tout seul la conversation, elle n'avait pas à se mettre en frais et pouvait se détendre un peu. Chacun faisait même des compliments sur le potage, ce qui termina de la mettre à l'aise. Mais finalement, elle fronça les sourcils en voyant que Nikolaï ne prenait que peu de soupe. Ne l'aimait-il pas ? Alors qu'il la disait bonne.... C'était incompréhensible et cela la perturbait au plus haut point, si bien qu'elle goûta à peine du bout des lèvres le potage.

Et comme les choses ne peuvent de toute manière pas se passer comme elle voudrait, Nikolaï lui adressa la parole. Ne pouvait-il pas l'oublier un peu et se concentrer sur sa jumelle ? Le plan de Susy ne marchait finalement pas. En plus, il se décida à présenter des excuses. Cela la surprit tellement qu'elle garda le silence, sa cuillère suspendu au dessus de la soupe qu'elle avait à peine touché. Si bien que ce furent des yeux gris rond comme des soucoupes qu'elle posa sur le jeune homme quand il parla du cadeau. Quoi ? Comment ça un cadeau...

Et quand il se leva pour poser un genou à terre côté d'elle, elle échappa la cuillère qui fit un bruit un peu bizarre en percutant le bol. Non mais qu'est-ce qu'il faisait là...? Il n'allait quand même pas oser... Devant tout le monde... Elle allait se sentir mal... Mais finalement, ce fut une broche qui sortit de l'écrain. Heureusement d'ailleurs sans quoi, elle se serait pamer. Le bijoux était un peu différent de ceux qu'elle avait... Il avait pensé à elle et lui avait acheté un cadeau. En plus quelque chose qui lui ressemblait à lui, pour qu'elle pense à ce blond soupirant. Ne sachant pas trop quoi faire d'autre, elle tendit la main pour se saisir de la boite, effleurant ses doigts au passage.


Je... Merci beaucoup...

Quoi dire d'autre... Elle ne peut pas lui promettre de porter le bijoux, ne sachant pas elle-même ce qu'elle ferait le lendemain... Mais elle acceptait le cadeau. Breval lui semblait furieux, parce que plus personne ne l'écoutait. Susy choisit ce moment pour ammener la suite du repas, mettant un terme à cette situation génante. Elle posa une volaille rôti qui tronait dans un plat, perchée sur une petite montagne de légumes parfaitement assaisonnés. Elizabelle jeta un regard en coin à Nikolaï. Il n'arrêtait pas de la destabiliser et ce n'était pas toujours désagréable... Quoi qu'elle préféra garder le contrôle de sa vie...
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Sofja
Alors qu'ils finissaient leur soupe, voilà que son petit frère se leva pour s'agenouiller devant leur hôtesse. Mais que faisait-il ??? C'était beaucoup trop prématuré pour une demande en fiançailles... Lui mesme lui avait confié ces doutes, comment pouvait on s'engager ainsi ? La blonde ne comprit rien, elle aurait bien voulu simuler un malaise, bousculer la table pour l'empêcher d'aller trop vite mais non. Ses muscles étaient tétanisés, elle resta la bouche béante lorsqu'il sorti un magnifique bijou.
Là vous pouvez voir une Vicomtesse avec un filet de bave tellement qu'elle trouvait la broche représentant une cigale en or aux yeux de diamants noir et le dos sertit d'un rubis. Elle ne put retenir un cri.


Ouahhhhhhhhhhh

Commence ça !! Elle jalouse ??? Non du tout ! Juste ENORMEMENTTTTTTTTTTTTT !! Non mais toutes les femmes rêvent d'un tel bijou. Quel homme ce frère, elle était fière de lui. Non non Sofja, ce n'est pas toi qui doit lui sauter au cou. Elle s'accrocha donc à la nappe, regardant le jeune couple. Qu'ils étaient choux....

Heureusement que le plat arriva, ainsi son ventre lui rappela ce qu'elle devait faire : manger. Décidément, ce dernier n'avait aucun goût... à moins que ce soit un délice de la cuisinière. Ah elle de le confirmer !


Cela a l'air appétissant autant que cette broche.

Petit sourire taquin vers Elizabelle et son frère.
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Boskdeportkar
oh la la ! Offrir un bijou ! La hantise d'un homme !
Surtout devant sa promise, sa désirée, et en plus devant d'autres femmes.

Oui, c'est tres romantique, indeniablement, mais c'est vite l'escalade. Les femmes s'habituent à tout, et ensuite reclament. Personnellement je n'etais pas pour qu'on encourage à faire ou recevoir des cadeaux. Car les merites n'ont pas besoin de recompense.

Mais bon, Nikolaï tapait dans le sublime avec ce bijou qui brillait tant. Et ces Dames tout autour de moi avaient bien sur cessé de manger. Les yeux ecarquillés ! De ces regards qui disaient "et pourquoi pas moi !"

D'ailleurs Sofja me regarda une demi seconde, avec cet air qui voulait dire "T'as vu ce bijou...tu serais bien inspiré de m'en offrir de temps en temps".

J'etais content que Nikolaï ait fait ce geste si imprévu. Elizabelle semblait touchée. Dans le bon sens du terme. Completement surprise.
Je donnais un petit coup de coude à Faustine, pour lui dire. "T'as vu ce qui se passe, mon petit beau frere tente sa chance, c'est formidable".


Un petit clin d'oeil à Anna qui traduisait un "Courageux le frangin ! c'est bien ! Sacré bijou que voilà."

Elizabelle ne savait pas trop quoi répondre. Manifestement ravie même si elle ne savait pas trop comment le manifester.
Et puis faut dire que tous les yeux etaient tournés vers elle.


Nikolaï, quel bijou magnifique ! Meme le Sultan ottoman n'en a pas de pareil. Cette broche vaut bien des discours.


Je n'osais rajouter quelques propos embarrassants qui auraient pu gener Elizabelle.
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l'Epoux de ma Dame de Coeur, Sofja JAGELLON
Nikolai_jagellon
A travers ce présent, Nikolaï ne souhaitait pas seulement plaire aux yeux d'Elizabelle, mais la jauger, savoir si celle-ci aurait pu croire à une demande de fiançailles et si elle l'aurait acceptée. En effet, si son regard était devenu noir au moment de sortir la boite, alors il aurait tout compris, mais à cet instant précis c'est le bruit sourd de sa cuillère s'échappant de ses mains qui avait raisonné.
De plus, il avait eu là l'occasion de se montrer et se mettre en avant une nouvelle fois, tout comme il aimait le faire.
Le blond ne disposait pas d'importants revenus mais son avarice lui permettait à chaque instant de pouvoir s'octroyer le doux plaisir d'acheter quelques marchandises dites de luxe afin d'en mettre plein les mirettes de ses interlocuteurs.
Chez lui, tout n'était qu'image, que façade, que superficialité. Cependant, cette chaleur qu'il ressentait lorsqu'il pensait à Elizabelle, elle, se logeait au plus profond de lui et réussissait à percer la carapace formée sur son cœur par son narcissisme.
Il se trouvait là face à une personne qu'il jugeait bien plus belle que lui, chose si impensable quelques mois plus tôt, et si difficile à accepter lorsqu'il se retrouvait devant son miroir... Lui, la plus belle créature sur terre se trouvait défiée, battue... Serte aux yeux de certains elle pouvait paraître sans formes, fermée, mais le blond ne savait l'imaginer, persuader que le monde pensait comme lui.
Bref, passons sur cet amoncellement de ressentis intérieur...

Nikolaï se releva doucement en souriant à sa sœur qui avait poussé un cri, signe que le cadeau était correctement trouvé, pour finalement croiser le regard noir du petit Breval.
Mais l'adolescent se trouvait suffisamment intelligent pour avoir prévu une réaction telle que celle-ci. Il retourna alors à sa place aux côtés de sa jumelle et de l'enfant pour se tourner vers lui.


Breval, tu es l'homme de la maison ici, tu es donc également notre hôte n'est-il pas ? J'ai par conséquent pensé à toi. Ta tendre mère ne sera pas la seule ici à se voir offrir un présent.

C'est à ce moment précis qu'il sortit un second coffret, bien plus imposent que le précédent, duquel il sortit un navire en bois.

Voila pour toi une caraque de guerre, semblable à celles que je vends pour le comté où je réside. Serte il s'agit d'une miniature mais il t'aidera certainement à chasse les pirates, alliés du grand dragon.

Il n'aimait pas rentrer dans les histoire infantiles ne sachant jamais que dire, et pire, les créer, mais cette phrase avait été potassée et recherchée pendant une journée entière si bien qu'elle sembla naturelle et seules ses sœurs auraient pu en se concentrant le déceler.

Les cadeaux offerts, il observa la suite du dîné, affamé par cette soupe qu'il avait dut délaisser pour faire, sans succès, manger la propriétaire des lieux.

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Breval
Breval était ravi. Il faut dire que les gens là, enfin surtout le couple, parce que le Blond, il l'aimait pas, et l'autre petite blonde ne disait trop rien... Et puis la brune, c'était une servante, enfin apparemment... Bref, le couple, le sire comme la belle dame, l'écoutait en souriant et acquiesçait à ce qu'il disait. Comme quoi c'était vrai qu'il était chevalier ! D'ailleurs l'homme commença à lui parler d'histoire de dragon, et il n'en fallait pas plus à l'imagination du gamin pour s'emballer.

Ben le dragon, là il dort, parce que c'est l'hiver ! Il aime pas la neige. Moi j'aime bien la neige, c'est beau même si c'est tout froid. J'adore m'allonger dedans et faire des anges en bougeant mes bras et mes pieds !

Qui a dis que les enfants ont de la suite dans les idées ?

Sacapus, il a du aller vadrouiller, il reviendra demain. Il aime bien dormir dans les écuries, parce que y a des souris pour courir. Mais il aime bien aussi manger mon dessert des fois... Je sais pas ce que c'est une griniaire... Alors je sais pas s'il en a une. Il est tout roux et il a des griffes redoutables et des dents pointus qui font mal quand il mordille mes pieds. Et puis il est toujours tout sale, et ça, ça agace Tata Axel.

Breval pouffa de rire en se rappelant les miaulements plaintifs de l'animal chaque fois que sa tante préférée mettait la main sur la boule de poils miteuse qui ruinait ses beaux tapis. Généralement l'enfant n'était pas dans un état de propreté supérieur et tout deux finissait dans le bain, manu militari. Ce qui ne déplaisait pas à Breval mais qui était un cauchemar pour Sacapus. Il termina d'ailleurs sa deuxième assiette de soupe, se préparant à en demander une troisième.

Trop bien ! Le loup de maman il est pas très obéissant, enfin sauf avec maman. Je jouerai avec eux, mais je serai sage promis...

En gros, il ne ferait pas trop de bêtise. S'il y pensait... Et puis il était content que sa Tata Axel vienne demain. Mais soudain, voilà le Blond qui se remettait en avant. Le gamin lança un regard furibond au Rival, alors qu'il se penchait pour offrir un cadeau à sa maman ! Et si tout le monde s’extasia devant le si beau bijoux, l'enfant lui ne vit que la détresse se refléter dans les prunelles grises tant adorées. Et il détesta le Blond encore davantage pour ça. Ce fut un regard chargé d'orage qui suivit le retour de Nikolaï à son siège.

Et puis voilà qu'il sort un paquet pour lui aussi. Surpris Breval regarda le cadeau, un peu déstabilisé. Surtout que le Blond lui expliquait qu'il était l'homme de la maison. Donc qu'il était leur hôte aussi. L'enfant se rengorgea un peu, sachant à quel point il était important de bien recevoir les invités, même ceux qu'on aimait pas. Voilà un défi à la mesure du chevalier miniature. Et puis voilà que le cadeau est dévoilé. Un bateau ! Et d'une autre mesure que les coquilles de noix avec une petite voile de sa Tata Axel. Les yeux du gamin s'écarquillait de surprise. Pour chasser les pirates et débusquer le dragon, ce serait super !

Finalement, le Blond méritait peut-être d'être connu... Premier test...


Merci, il est beau ! Je pourrai en avoir un grand quand je serai adulte ? Parce qu'il m'en faudra un grand pour aller trouver et tuer les méchants qui ont fait du mal à Maman... Tu m'aideras ?

Question piège... Paraître raisonnable aux yeux de la jeune femme, ou bien s'engager à une vendetta avec le fils pour punir ceux qui l'avaient fait souffrir.
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Nikolai_jagellon
La cadeau semblait plaire au petit Breval, son regard noir s'étant transformé à la vue du navire en bois.
Mais voilà que celui-ci semblait en désirer un plus tard et le jeune blond se trouvait dans une situation où il se devait de plaire à l'enfant tout en demeurant réaliste.


He bien d'ici ta majorité nous avons le temps le temps de réfléchir sur la question. Mais je dois t'avouer hésiter quand à l'achat d'un navire. Mais pas une caraque comme celle-ci. Si j'effectue cette transaction tu viendras aux cotés de ta maman faire un tour. Mais pour cela il te faudra savoir nager parfaitement !

Cette dernière affirmation lui laissait le temps de se refaire une fortune suite à ses différents achats ainsi que de dénicher LE bateau qu'il souhaitait.
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Elizabelle
Le visage de l'Ange quitta l'écarlate pour devenir blème en écoutant son fils. Qui ? Qui lui avait parlé de ça ? Si elle trouvait celui qui lui avait parlé de son père, elle allait en faire de la charpie. Car si aucun mot n'avait été dis clairement, il ne faisait aucun doute que l'enfant savait. Et cela la blessait grandement. Car elle aurait tant voulu le protéger de cette souffrance là. Heureusement, Nikolaï n'avait compris la demande du garçon. Quand à apprendre à nager, inutile, Breval le savait déjà, Lucho y avait veillé.

La main fine de la jeune fille déserra son étreinte de sur le couleurt qu'elle tenait. Le métal avait imprimé sa marque sur sa peau si pâle. Susy faisait le service de la viande et de légumes, mais la petite servante était tout aussi ébranlée que sa Maîtresse. Elle ignorait comment l'enfant avait bien pu découvrir tant de choses sur sa vie. La suite du repas se passa dans un silence pesant. Elizabelle n'arrivait plus à suivre les conversations, toute à ses pensées sombres. Elle avait tant voulu protéger son fils. Les grands yeux gris se remplissait peu à peu de ce vide abyssale qui faisait frémir et lui avait valu le surnom de fantôme.

Elizabelle ne toucha pas à une seule bouchée de la nourriture présente devant elle. D'ailleurs, quand Susy lui en fit la remarque, elle la renvoya en cuisine d'un geste sec. Posant son regard gris sur la boite du bijoux offert par Nikolaï, la jeune fille sentit son coeur prêt à exploser de contradiction. Comment pouvait-on être ainsi tiraillée entre la douleur et la joie ? Breval ne semblait pas du tout perturbé par le changeent d'humeur de sa mère. Il faut dire qu'il avait l'habitude, et puis son cadeau le fascinait trop. Il engloutissait d'ailleurs tout ce qu'on lui mettait dans son assiette. Finalement, ce ne fut qu'au dessert que l'Ange commença à sortir de son mutisme, plus par soucis de bonnes manières que par réel désir de réintégrer le monde des vivants.

La tarte aux pommes sentaient délicieusement bon, arborant le doré des derniers fruits d'automne. Mais même cela ne lui faisait pa envie. Elle détourna le regard du dessert et croisa celui de Sofja. La douleur et le déséspoire qui habitait les yeux gris ne pouvait pas échapper à la sage Vicomtesse. Mais peu importe. Elle les avait fait venir en son sanctuaire. Il était logique qu'il découvre des choses que nul autre n'avait vu. La tarte fut coupée et servie. Elizablle donna sa part à Breval, qui fit la moue mais la mangea tout de même, trop heureux de ce dessert.


Je suis navrée pour mon peu de conversation Dame Sofja. Je ne suis guère habituée à avoir de la compagnie durant si longtemps.

Le regard gris se porta de nouveau sur l'ecrin du bijoux puis sur le jeune homme blond qui le lui avait offert. Elle ne savait que faire le concernant. Tout était confu dans son coeur.

Pour demain, choisissez une tenue de monte chaude et pratique, nous allons nous aventurer dans la montagne et nul besoin de dentelle pour impressionner les lapins et les cerfs. Je vous présenterai à es oiseaux dès que vous serez prête. Ma tante sera san doute là de bonne heure.

Se concentrer sur les instructions à donner était le plus facile. Elle se leva, ses frêles épaules courbées par le poids de la douleur qui la hantait.

Je suis navrée... Je vais vous laisser. Susy veillera à vous raccompagner à vos chambres. Viens Breval, il est temps d'aller dormir. Il est tard.

Elle tendit la main à son fils qui la prit volontier, ravi que ce fut sa mère qui le coucha ce soir. C'était si rare. Elizabelle hésita un bref instant, laissant son regard courir sur le coffret et elle finit par s'en saisir, l'emportant avec elle dans sa tour, pour décider ce qu'elle en ferait. Elle s'inclina pour saluer ses invités et monta les marches. Elle savait que ce n'était pas poli de se retirer ainsi, mais c'était ça ou fondre en larmes. Elle se dirigea d'un pas rapide jusqu'à la chambre de Breval, laissant la porte ouverte. Elle ne lui donna pas de bain, il en avait pris un avant le repas. Les doigts fins déshabillèrent l'enfant, et lui passèrent une chaisne un peu grande certe, mais bien chaude pour la nuit. Le feu se consumait lentement dans l'âtre, répendant une douce chaleur.

L'Ange borda son fils, les yeux gris observant avec indulgence la pagaille des jouets étalés sur le sol. Le bâteau offert par Nikolaï tronait sur la table de nuit. Elle le contempla un moment en silence, en carressant les boucles brunes de celui qui était le centre de sa vie.


Chante pour moi Maman. S'il te plait ?

Comment lui refuser, alors qu'il la regardait avec les mêmes yeux gris qu'elle ? Rien, il n'avait rien hérité de son géniteur, pas de cheveux blonds, pas d'yeux bleus. Et son rire était le seul qui pouvait la ramener à la vie. Alors elle chanta, alors qu'elle ne le faisait jamais. La musique était un art qu'elle avait abandonné après son viol. Elle avait joué au mariage de Sofja, parce que cela lui semblait important. Elle avait joué pour Enzo autrefois, il y a longtemps... Mais chanter... Plus depuis des années... Mais pour son trésors, elle le fera. Alors la voix douce de l'Ange se mit à dérouler les paroles d'une chanson improvisée.

Ayant perdu son coeur un jour
Le roi a fait battre alentour
Tambour
Disant qu'il récompenserait
Celui qui lui rapporterait
Alors une dame du palais
Lui porta le coeur d'un poulet

Non non non lui dit le roi
Mon coeur n'est pas si petit que ça
Non non non lui dit le roi
Non ce coeur là n'est pas à moi

Le grand ministre du trésor
Sans doute pour toucher encore
Plus d'or
Lorsque chacun était couché
S'en est allé chez le boucher
Et puis au roi sur un plateau
Il montra le coeur d'un taureau

Non non non lui dit le roi
Mon coeur n'est pas si gros que ça
Non non non lui dit le roi
Non ce coeur là n'est pas à moi

Le capitaine des gardes à ch'val
Afin de passer général
Sans mal
Pendant deux jours couru les bois
Quand j'dis deux jours
C'est p't'êtr' bien trois
Il revint pliant les genoux
Offrir au roi le coeur d'un loup

Non non non lui dit le roi
Mon coeur n'est pas si dur que ça
Non non non lui dit le roi
Non ce coeur là n'est pas à moi

Suzon la fille du sonneur
Trouva près d'un rosier en fleur
Un coeur
Elle vint demander le roi
Dans son palais en désarroi
Et dit avec le coeur en main
Je l'ai trouvé dans mon jardin

En effet lui dit le roi
C'est bien mon coeur
Mais comme j'ai peur
Qu'il ne m'aille plus très bien
Tu devrais me donner le tiens

Alors la fille du sonneur
Au roi tendit avec ferveur
Son coeur

Il s'écria mettons alors
L'un et l'autre en un coffret d'or
Et les deux coeurs mis en commun
Au lendemain n'en faisaient qu'un
Quand Suzon l'apprit au roi
Il dit ma foi
J'n'en ai pas d'émoi
Car d'avoir un coeur pour deux
C'est le secret pour être heureux*


Alors Elizabelle déposa un baiser sur le front de son fils endormi. Chanter la joie et le bonheur pour lui faire croire que le monde n'était pas noir... Mais peut-être qu'au fond, elle voulait simplement y croire aussi... Elle afficha un doux sourire plein de tendresse à ce petit être. Puis telle une ombre, elle rejoignit sa tour si froide pour se réfugier dans son fauteuil et essayer d'oublier la douleur, un peu, le coffret du bijoux offert posé sur ses genoux.

*René Paul Groffe- Zimmermann
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Sofja
Et voilà qu’après avoir choyé l’hôtesse, il choya l’enfant. Cela allait évidement de sens. On ne pouvait pas gagner le cœur d’une mère sans prendre soin de celui de l’enfant. Nikolaï n’était pas innocent au final, il avait bien fait les choses et cela jusqu’au bout. Le bateau était très joli et l’enfant avait l’air très ravi du présent. Il lui suggéra mesme une proposition. Un bon point car l’enfant imaginait déjà le futur en sa compagnie. Bon cela n’allait pas forcement aussi loin dans la réflexion à cet âge mais c’était ainsi que la blonde le ressentit.

Cette joie était en contraste par rapport à celle de la mère qui s’était refermé suite à l’offrande de Nikolaï, d’ailleurs son regard en dit long lorsqu’elles se croisèrent des yeux. Sofja était mal à l’aise, elle avait pensé que ces cadeaux détendraient l’ambiance mais apparemment ce n’était pas le cas pour Elizabelle.

Le repas se déroula tranquillement, quelques discussions étaient échangées entre eux en l’absence de toute réactivité de la châtelaine. Il fallait continuer sur cette voix afin de ne pas la froisser et surtout montrer que cela ne perturber point les convives. Chose bien évidemment pas le cas. Ils avaient plus l’impression d’imposer leur présence que de provoquer tous plaisir qu’est de recevoir des invités.

Alors qu’ils étaient au dessert, une bonne tarte aux pommes comme elle les aimait, Elizabelle s’excusa pour son mutisme. Sofja ne préféra pas répondre juste la gratifier d’un grand sourire, afin de lui montrer que ce n’était pas bien grave. On avait tous besoin d’être apprivoisé, et cela prenait plus de temps chez certains.


Très bien, je pense avoir apporté la tenue idéale.

Puis la maitresse de maison se leva prétextant l’heure afin de coucher Breval. Elle n’était pas dupe, cela fut une bonne excuse pour s’éclipser et retrouver son calme habituel.

Bonne nuitée à vous Damoiselle Elizabelle et jeune chevalier.

C’est ainsi que la mère et l’enfant quittèrent la pièce. Une fois le dessert fini, la famille Jagellon retrouvèrent leurs appartements pour la nuit. Après un baiser à son époux, la jeune femme s’endormie rapidement. Demain serait une belle journée car ils chasseraient !
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Nikolai_jagellon
La suite du repas fut peu animée et le jeune Jagellon remarqua non sans mal que Elizabelle n'était pas à son aise. Il jugea de ce fait opportun de ne pas en rajouter et se délecta du repas servit tout en discutant tranquillement avec sa jumelle qu'il venait de revoir après tant d'années.

Arrivé au dessert, Nikolaï n'avait cependant plus faim, d'autant plus qu'il n’était pas très friand des desserts. Il refusa ainsi sa part d'un petit geste et bu une gorgée d'eau en contemplant l'ensemble de la pièce.

Le petit Breval semblait se délecter et adorer la tarte préparez, si bien qu'il lui chuchota doucement


He bien si j'avais su j'aurai tout de même pris ma part pour te la donner. Et nous aurions étés fidèle à l'expression ''jamais deux sans trois''.

Il ponctua d'un sourire de ses dents blanches qu'il entretenait comme la prunelle de ses yeux, manquant de régurgiter à chaque fois qu'il discutait avec la majorité des gens de son époque, peu habitués à un niveau d’hygiène évolué.

Lorsque la fin du repas sonna, il salua tout le monde avec amabilité et monta dans sa chambre en pensant à la journée du lendemain....

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Elizabelle
[Le lendemain matin]

La nuit avait été à la fois longue et courte pour la jeune fille. Elle avait mis beaucoup de temps à s'endormir, tournant sans fin dans son esprit ce qui s'était passé aujourd'hui... Et puis, une fois assoupie, elle avait eut la surprise de ne pas faire de cauchemard. Un visage blond avait remplacé le sombre visage d'un jeune homme brun qui lui avait fais du mal... Et ce visage blond ne l'effrayait pas comme un autre, plus lointain encore... Ce fut d'ailleurs Susy qui la réveilla. Ce qui était une première, Elizabelle étant généralement éveillée avant le levé du jour. La servante avait même hésité à la laisser dormir, mais il y avait la chasse et les invités... Alors elle l'avait réveillé, la laissant émerger pendant qu'elle préparait son bain.

Mademoiselle voudra mettre sa tenue de chasse ?

Hmmm... La bleu ?

Oui. Elle a été faite pour cela.

Elle est un peu trop luxeuse non ?

Certes mais elle est bien chaude et ce sera nécessaire... Il a neigé.

Il a...


Il ne pouvait pas avoir neigé durant la courte période où elle avait dormi... Elle se leva de son fauteuil, laissant tomber le petit écrin contenant le bijoux offert par Nikolaï et qui avait passé la nuit dans son giron. Elle posa son regard gris sur le petit coffret, pensive, avant de regarder dehors. La nuit avait vu se poser un manteau blanc sur le paysage. C'était certes logique dans la montagne, mais cela la contrariait tout de même un peu...

Va pour la robe de chasse... Et veille à habiller chaudement Breval. Je ne veux pas qu'il prenne froid.

Susy acquiesça en silence avant d'aider sa Maîtresse à se déshabiller et à entrer dans le bain. L'Ange fit sa toilette seule, alors que la petite rousse préparait la lourde tenue bleu brodée d'or. La robe était en effet fort riche, mais elle était aussi la plus chaude qu'elle possédait. Ainsi, elle-même ne prendrait pas froid dans la neige. Une fois baignée, elle sortit, laissant Susy coiffer ses longues boucles brunes comme la veille. Puis elle enfila la tenue, sa silhouette si mince enveloppée dans le corset. Elle se demandait si Nikolaï reconnaitrait la tenue qu'elle portait lors de la remise des prix du défilé. Elle lui avait souris chaleureusement ce jour là quand il l'avait empéché de tomber. Elle rougit en y repensant.

Une fois prête, elle hésita un instant puis épingla la broche offerte sur le devant du corset. Ainsi elle montrerait qu'elle avait apprécié le présent, et espérait que cela rattraperait sa fuite de la veille au soir à la fin du repas. Elizabelle descendit de sa tour, écupérant son fils qui trépignait dans sa chambre. L'enfant voulait aller jouer dans la neige et attendait l'autorisation maternelle pour rejoindre les chiens dehors. Mais il ne sortirait qu'une fois un chaud petit-déjeuner pris. L'Ange traversa le couloir, entendant ça et là dans les chambres leurs occupants sagiter. Elle descendit dans la grande salle où une montagne de petits pains frais et encore chaud attendaient la confiture pour être savourés. Elle se fit servir du thé, refusant le miel et le pain, alors que Breval faisait honneur au petit déjeuner. En attendant ses invités, elle fit venir son fauconnier avec un de ses oiseaux, pour vérifier qu'ils allaient bien et qu'ils étaient prêt pour la chasse.


Demande à faire sceller les chevaux dès que ma tante sera arrivée Susy.

Une fois le fauconnier là, Elizabelle passa le gant de cuir et pris l'oiseau sur son bras. Le plumage était aussi blanc que la neige dehors. Elle en caressa doucement les plumes avec tendresse. Et c'est ainsi que la trouverait ses invités en descendant, chasserresse au visage d'ange.
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Boskdeportkar
Un peu de bruit dans les couloirs ... ou en bas, je n'aurais pu dire vraiment.
La lumiere entrait par la fenetre, le jour avait succédé à la nuit. A l'intensité de la lumiere, il n'etait pas compliqué d'en conclure qu'une pellicule de neige recouvrait surement les sols.
La chasse promettait d'etre fraiche.

J'embrassai ma femme sur la joue pour la reveiller en douceur
.

Sofja, c'est l'heure, nous partons pour la chasse. Ne traine pas au lit veux tu ?

Je me levai rapidement, et m'habillai seul. Quelques habits bien chauds etaient necessaires. Je pris quelques laines supplementaires, mais points d'habits trop long, car mes mouvements en seraient génés.


Tu as ronflé ma chérie une bonne partie de la nuit.


Ce n'etait pas vrai bien sûr, mais j'aimais taquiner ma femme.
Ne tarde pas Chérie, et prends soin de te couvrir car s'il y a du vent, il fera vraiment tres froid dehors.

Sorti de la chambre, je descendis rapidement l'etage, harponné par les bonnes odeurs de petit dejeuner. J'apercus deux personnes, et allais leur adresser le bonjour de vive voix, quand ma surprise fut d'apercevoir sur le bras d'Elizabelle, un oiseau de proie.
J'eus le reflexe, stupide ou pas, de me mettre à parler à voix douce et de ralentir mes gestes, sans savoir si cela pouvait influer sur les reactions de l'animal.


Je vous souhaite le bonjour.... Elizabelle, ou devrais je dire ... Diane chasseresse ?

J'avais hate de voir l'animal en action, et je me rapprochai par grande curiosité de notre hotesse, qui montrait tout autre visage ce matin.


Je vous avoue ma surprise à vous trouver ainsi, en cette piece avec ce magnifique oiseau sur votre bras ! Le tableau est troublant.


Géné par ma propre phrase, je m'empressai de rajouter :

La neige est tombée ce matin, cela risque t il de gener la chasse ?

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l'Epoux de ma Dame de Coeur, Sofja JAGELLON
Sofja
Les bonnes odeurs de la cuisine sans parler des petits baisers de son époux, c'était un reveil des plus délicats. Autant l'un lui donnait l'envie de sauter du lit autant l'autre plutôt d'y rester quelques minutes de plus. Mais Bosk devait avoir surtout faim car il ne tarda pas à se lever. A la lumière d'une bougie, allongeait toute nue sous ses draps, elle pivota pour le regarder. Ses petits yeux espiègles regardèrent le bel homme s’habillait. Elle avait passé des années à l’imaginer ainsi alors depuis leur mariage, elle en profitait bien.

Ahhh oui, j’ai ronflé !! J’ai dû trop manger… pourtant j’ai encore une faim de loup.

Accompagné d’un petit regard de louve. Autant au sens figuré que propre, c’était bien vrai. Il s’éclipsa rapidement avant qu’elle ne lui saute dessus. Faustine ne tarda pas à la rejoindre pour la toilette mais également pour vêtir une nouvelle robe qu’elle avait commandée, cette fois ci, au manoir des artistes. La jeune Aemélia lui avait confectionné une belle robe de chasse. Ce n’était pas dans ses habitudes, plutôt habitué à porter des vestements d’homme taillés pour des femmes afin d’être plus à l’aise. Mais là, elle n’était pas seule, il y avait du beau monde, une robe était plus adaptée. Sa damoiselle de compagnie ajusta le petit chapeau ainsi que la cape. Sofja était prête à affronter cette belle neige.

Allons satisfaire nos papilles avant cette longue mais bonne matinée de chasse.

Elle releva le bas de sa robe et descendit les marches suivit de Faustine.

Bonjour Damoiselle Elizabelle, jeune chevalier ! J’espère que la nuit vous a été reposante ?
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Elizabelle
Elizabelle sursauta un peu en entendant ses invités se joindre à eux dans la grande salle. Mais toujours détendue, elle accuiellit avec un charmant sourire Sire Bosk. Elle appreçiait le calme serein qui se degageait de cet homme et était heureuse que Sofja ait épousé un homme si dévoué. Une légere rougeur s'étala sur ses joues pâles sous le compliement.

Je crains de faire une piètre Diane, je ne sais pas tirer à l'arc et d'ailleurs je n'aurai même pas la force de le bander. Quand à la neige, elle ralentira notre avancée à cheval mais ne genera en rien la chasse. Mes oiseaux ont l'habitude d'un climat froid.

Elizabelle salua la Vicomtesse qui fit son entrée dans une robe ravissante adaptée à la chasse, si bien qu'elle se sentit moins génée dans ses atours trop élégants. Elle siffla une courte mélodie entre ses lèvres pour apaiser le rapace avant de le confier à son fauconnier. Puis elle invita chacun à s'assoir à table.

Servez-vous. Il nous faut attendre l'arrivée de ma tante qui ne saurait tarder. Prenez un petit dejeuner consistant. Nous mangerons sans doute dans la montagne mais il n'y aura de repas chaud que ce soir à notre retour. Nous prendrons deux de mes couples de Gerfauts, ce qui veut dire que nous ne pourrons pas tous chasser en même temps. Ce qui d'ailleurs préferable pour le bien être des oiseaux. J'espere que le temps se maintiendra mais nous ne partirons pas seul puisque mon fauconnier ainsi qu'un guide nous accompagnerons.

Elle-même reprit place à table pour boire son thé alors que Breval finissait d'engloutir son repas avant de la regarder d'un air suppliant. Il hurla de joie quand elle l'autorisa à filer jouer dehors sous la surveillance d'un serviteur. Les jappements joyeux lui apprirent qu'il avait facilement trouvé les.chiens de Sofja.

Avez vous bien dormis? J'espere que la chambre était assez chauffée pour vous. Je m'excuse pour hier soir... Mes humeurs sont malheureusement changeante et imperieuse....

Elizabelle inclina la tête, repentante, posant son regard gris sur la broche que Nikolaï lui avait offert et qui ornait son corsage. Elle se demanda d'ailleurs si le jeune homme allait le remarquer quand il descendrait. Et rougit à cette idée avant de se reprocher interieurzment de se comporter comme une pucelle ignorante. Quoi qu'elle en fut presqu'une, n'ayant pas connu d'autre homme apres son tourmenteur malgré ses dix-sept ans. Et elle rougit davantage en se rendant compte du fil que prenait ses pensées.
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