Guise
[Préambule HRP : Ce RP a pour cadre temporel la fin du règne in game de Béatrice de Castelmaure-Frayner en France. Oui ça date, mais le joueur qui écrit ces lignes était si coupé du jeu, qualors il na pas pu, pas voulu les poster. A la demande du jd Charlemagne, cette erreur de lhistoire guiséenne est désormais réparée.
Merci au(x) lecteur(s) de bien vouloir saisir que le futur de Guise est votre présent, que son présent est votre passé. Que son passé est donc un temps si lointain que peu de joueurs actuels sont en mesure de sen souvenir. Merci.]
25 décembre. Cest par cette date que tout commença. Dabord le pire, la fuite de Lorraine, enfant chassé, traqué par les brutes voulant éliminer ses parents.
Mais aussi non pas le meilleur, mais la réussite tout simplement. Cest un 25 décembre que Guise von Frayner accéda au rang de Duc de Lorraine, une poignée de mois seulement après son retour en ses Terres natales. Il dirigeait déjà à la vérité le duché depuis 2 mois, lorsquil était le premier des conseillers de sa sur Morphée, qui par faiblesse et absence sen remettait à son travail pour faire tourner la machine dEtat. Législateur et débatteur hors pair, pendant de longues années il construisit son pouvoir à coup de réformes institutionnelles, de refonte de la Loi Fondamentale. De création de lois dirigistes. Fondateur de lEtat moderne, à savoir fonctionnarisé et bureaucrate, la Haute Assemblée Lorraine fut sa seconde demeure et son fer de lance brisant tout à la fois ennemis, adversaires, stupidité des boulets - et pas que de St Dié.
Cest paradoxalement lorsque la conscience des lorrains avait été définitivement reconvertie à lultra conservatisme que Guise prônait par conviction et pragmatisme face au chaos à ciel ouvert quétait la Lorraine, que ceux-ci commencèrent à vouloir déboulonner leur sauveur dhier. Bien des années sétaient déjà écoulées depuis ce 25 décembre
Une figure tutélaire qui nest pourtant pas comme les autres grands ducs qua pu connaitre lhistoire des royaumes. Profitant du premier prétexte suffisamment grave pour contre attaquer, appuyé par son inestimable cousin et dauphin, il prit les pleins pouvoirs de « dictateur légal » et déposa à vue les institutions impériales, défonçant irrémédiablement ennemis de lintérieur et extérieurs. Dans ce qui constitua un précédent dans les royaumes, et la première grande vendetta depuis la Fronde contre les lévanides.
De ces événements qui resteront à jamais dans la Chronique, de sa capacité à faire prospérer sa principauté de Bolchen en tant que premier véritable État Souverain non IG, les fonctionnaires lorrains nen auront pourtant compris pas grand-chose, si ce nest la peur et la révulsion quils exprimeront contre lui pour les années à venir.
Guise avait eu certes ses torts, ses excès, mais Guise nétait quun homme; un homme usé avec ses objectifs, qui a préféré partir en brulant tout, plutôt que de laisser des boulets, des médiocres bureaucrates se servir nimporte comment de ce quil avait si brillamment construit.
Nempêche : le comportement conservateur, le rejet de létranger, le goût pour créer ou réformer des assemblées, la peur de ce qui nest pas soi en politique, lenvie de tout contrôler par des lois façonnent depuis lors lalpha et loméga de la vie lorraine. La propagande guiséenne, qui nétait quun instrument de contrôle intellectuel de masse, a réussi au-delà de ses espérances. Pire : il a crée des monstres, des êtres traumatisés plus conservateurs que Guise, pratiquant un pouvoir totalitaire parés de létiquette de gentils. Le summum de lhorreur politique. Vous êtes en enfer, en dehors de toute civilisation, mais eux se sont auto-persuadés quils sont au paradis. Après tout, il est impossible que ce soit pire sans le dictateur les ayant tourmentés pendant si longtemps, non ?
Mais ne dit-on pas quil ny a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir ?
Toujours est il quusé par les épreuves, par le temps, vieillissant et malade, la mort fut plus proche que jamais lorsquil abdiqua de sa charge de Princeps de la HAL. Seul lamour, celui pour Béatrice de Castelmaure le sauva. Lentement, mais surement, il réussit à conquérir son cur. Pour la première fois depuis Gratiane, son amour de jeunesse, une femme fit rejaillir ce quil avait de meilleur en lui. LAmour. Quelle chose merveilleuse. Il lépousa, devenant lun des plus grands propriétaires terriens de France. En fait, seul son cousin Chlodwig possède un patrimoine foncier similaire.
Dès lors, se consacrant à son épouse et à sa famille, totalement retiré des affaires publiques, il savoura une « retraite » bien méritée, ce dont il avait besoin en vérité pour conserver sa santé fragile.
Père plus quheureux dun héritier désiré, le petit Charlemagne, et dun second fils, Franc.
Rangé des affaires, dévoué à sa famille donc, riche producteur de Chiantos, de pelles et de catapultes, certains lorrains virent pourtant derrière la prise du Castel de Nancy -virant cette cloche de Pirlet au bout de 3 jours de mandat, entrainant ainsi sa fin- la main de Guise. Peut être, peut être pas. En tout cas, combien de fois faudra-t-il leur dire que Chlo dirigeait les affaires opérationnelles familiales, alors ? Que le Parrain avait autre chose à fout que soccuper de détails insignifiants de lHistoire ?
Cest alors quheureux de la fin de sa vie, sa belle et intelligente épouse voulu se lancer dans la course à lélection royale de France, suite au retrait du dernier Lévanide. Quoi de plus naturel pour la Duchesse de Nevers, après tout ? Dès lors, les amis encore en vie et les plus proches de Guise, Chlodwig et Thomas de Clerel usèrent de toute leur influence, de tous leurs contacts pour permettre au vieux Souverain de devenir le premier Roi de France post lévanides. Oui, par amitié, ils réalisèrent un magnifique hold up contre Nébisa et loligarchie au pouvoir à Paris depuis des années. Tout ça pour que le vieux parrain puisse finir Roi. Un homme avec de telles amitiés, ne peut pas être complètement horrible, quen pensez vous chez lecteur ?
Dernier triomphe de la Guisarchie finissante, le plus beau, le plus grand, celui qui permis de prendre la France. Forcement, en empire francophone ça a jasé. Ce vieux fou de Guise, si détesté, si méprisé, si rejeté croyaient ils, Roi de France ? Ah merd. Vous comprenez, eux qui nont jamais réussi à faire autre chose quà se faire élire IG duc ou comte, à avoir des titres minables par clientélisme et bisounours-isme, cest tendax pour la vanité quoi. Le genre de truc que pour les années à venir ils narriveront jamais à avaler. Du coup, point trop la peine den rajouter. Pourquoi revenir tourmenter des pécores, alors que ces gens sont dinsignifiantes petites choses ? Vous avez donc la réponse au silence Guiséen sur la Lorraine depuis lors.
Cest après de longues années de règne, que Guise, par un beau matin alla avec son jeune fils Charlemagne sentrainer à faire voler les Aigles lusitaniens quils venaient de recevoir, en plein jardin du Louvre. Il est vrai quà part se fout de la tronche de Nébisa et des glandus de la pairie quelques fois, le vieux Souverain avait poursuivi sa paisible retraite des affaires du monde. Oh bien sur, ce nétait pas lenvie qui lui avait manqué en début de règne de faire une purge énorme, mémorable, jamais vue en France des institutions royales. Seulement son épouse, lélue, qui naimait pas les conflits et ce genre de realpolitik, navait pas voulu le faire si fort, si vite. Privé de moyens réels dagir, las dattendre la nécessaire réaction et décision de Béa pour purger ses ennemis dune part, de gouverner avec les alliés layant fait élire dautre part, Guise tourna définitivement le dos à la politique. Osef quoi.
Cest donc nostalgique, pleins non pas de regrets, mais meurtri dactes manqués, néanmoins fier et orgueilleux de sa progéniture à jamais Altesse Royale à vocation de récupérer un jour le trône de sa mère Béa, que Guise élevait son fils.
Il y avait aussi cet autre fils, bâtard celui-ci que Guise avait eu lorsque jeune, il avait engrossé sur les chemins du sud une belle paysanne. Ce fils récemment légitimé, nétait autre que Sancte. Un sacré bonhomme, formé en dehors de la famille. Une graine de Grand, un petit quelque chose dHenri IV en devenir. Un jour peut être. Allez savoir ?
Mais revenons à nos moutons. Voici que les Aigles royaux débarquent dans le jardin du Louvre
Merci au(x) lecteur(s) de bien vouloir saisir que le futur de Guise est votre présent, que son présent est votre passé. Que son passé est donc un temps si lointain que peu de joueurs actuels sont en mesure de sen souvenir. Merci.]
25 décembre. Cest par cette date que tout commença. Dabord le pire, la fuite de Lorraine, enfant chassé, traqué par les brutes voulant éliminer ses parents.
Mais aussi non pas le meilleur, mais la réussite tout simplement. Cest un 25 décembre que Guise von Frayner accéda au rang de Duc de Lorraine, une poignée de mois seulement après son retour en ses Terres natales. Il dirigeait déjà à la vérité le duché depuis 2 mois, lorsquil était le premier des conseillers de sa sur Morphée, qui par faiblesse et absence sen remettait à son travail pour faire tourner la machine dEtat. Législateur et débatteur hors pair, pendant de longues années il construisit son pouvoir à coup de réformes institutionnelles, de refonte de la Loi Fondamentale. De création de lois dirigistes. Fondateur de lEtat moderne, à savoir fonctionnarisé et bureaucrate, la Haute Assemblée Lorraine fut sa seconde demeure et son fer de lance brisant tout à la fois ennemis, adversaires, stupidité des boulets - et pas que de St Dié.
Cest paradoxalement lorsque la conscience des lorrains avait été définitivement reconvertie à lultra conservatisme que Guise prônait par conviction et pragmatisme face au chaos à ciel ouvert quétait la Lorraine, que ceux-ci commencèrent à vouloir déboulonner leur sauveur dhier. Bien des années sétaient déjà écoulées depuis ce 25 décembre
Une figure tutélaire qui nest pourtant pas comme les autres grands ducs qua pu connaitre lhistoire des royaumes. Profitant du premier prétexte suffisamment grave pour contre attaquer, appuyé par son inestimable cousin et dauphin, il prit les pleins pouvoirs de « dictateur légal » et déposa à vue les institutions impériales, défonçant irrémédiablement ennemis de lintérieur et extérieurs. Dans ce qui constitua un précédent dans les royaumes, et la première grande vendetta depuis la Fronde contre les lévanides.
De ces événements qui resteront à jamais dans la Chronique, de sa capacité à faire prospérer sa principauté de Bolchen en tant que premier véritable État Souverain non IG, les fonctionnaires lorrains nen auront pourtant compris pas grand-chose, si ce nest la peur et la révulsion quils exprimeront contre lui pour les années à venir.
Guise avait eu certes ses torts, ses excès, mais Guise nétait quun homme; un homme usé avec ses objectifs, qui a préféré partir en brulant tout, plutôt que de laisser des boulets, des médiocres bureaucrates se servir nimporte comment de ce quil avait si brillamment construit.
Nempêche : le comportement conservateur, le rejet de létranger, le goût pour créer ou réformer des assemblées, la peur de ce qui nest pas soi en politique, lenvie de tout contrôler par des lois façonnent depuis lors lalpha et loméga de la vie lorraine. La propagande guiséenne, qui nétait quun instrument de contrôle intellectuel de masse, a réussi au-delà de ses espérances. Pire : il a crée des monstres, des êtres traumatisés plus conservateurs que Guise, pratiquant un pouvoir totalitaire parés de létiquette de gentils. Le summum de lhorreur politique. Vous êtes en enfer, en dehors de toute civilisation, mais eux se sont auto-persuadés quils sont au paradis. Après tout, il est impossible que ce soit pire sans le dictateur les ayant tourmentés pendant si longtemps, non ?
Mais ne dit-on pas quil ny a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir ?
Toujours est il quusé par les épreuves, par le temps, vieillissant et malade, la mort fut plus proche que jamais lorsquil abdiqua de sa charge de Princeps de la HAL. Seul lamour, celui pour Béatrice de Castelmaure le sauva. Lentement, mais surement, il réussit à conquérir son cur. Pour la première fois depuis Gratiane, son amour de jeunesse, une femme fit rejaillir ce quil avait de meilleur en lui. LAmour. Quelle chose merveilleuse. Il lépousa, devenant lun des plus grands propriétaires terriens de France. En fait, seul son cousin Chlodwig possède un patrimoine foncier similaire.
Dès lors, se consacrant à son épouse et à sa famille, totalement retiré des affaires publiques, il savoura une « retraite » bien méritée, ce dont il avait besoin en vérité pour conserver sa santé fragile.
Père plus quheureux dun héritier désiré, le petit Charlemagne, et dun second fils, Franc.
Rangé des affaires, dévoué à sa famille donc, riche producteur de Chiantos, de pelles et de catapultes, certains lorrains virent pourtant derrière la prise du Castel de Nancy -virant cette cloche de Pirlet au bout de 3 jours de mandat, entrainant ainsi sa fin- la main de Guise. Peut être, peut être pas. En tout cas, combien de fois faudra-t-il leur dire que Chlo dirigeait les affaires opérationnelles familiales, alors ? Que le Parrain avait autre chose à fout que soccuper de détails insignifiants de lHistoire ?
Cest alors quheureux de la fin de sa vie, sa belle et intelligente épouse voulu se lancer dans la course à lélection royale de France, suite au retrait du dernier Lévanide. Quoi de plus naturel pour la Duchesse de Nevers, après tout ? Dès lors, les amis encore en vie et les plus proches de Guise, Chlodwig et Thomas de Clerel usèrent de toute leur influence, de tous leurs contacts pour permettre au vieux Souverain de devenir le premier Roi de France post lévanides. Oui, par amitié, ils réalisèrent un magnifique hold up contre Nébisa et loligarchie au pouvoir à Paris depuis des années. Tout ça pour que le vieux parrain puisse finir Roi. Un homme avec de telles amitiés, ne peut pas être complètement horrible, quen pensez vous chez lecteur ?
Dernier triomphe de la Guisarchie finissante, le plus beau, le plus grand, celui qui permis de prendre la France. Forcement, en empire francophone ça a jasé. Ce vieux fou de Guise, si détesté, si méprisé, si rejeté croyaient ils, Roi de France ? Ah merd. Vous comprenez, eux qui nont jamais réussi à faire autre chose quà se faire élire IG duc ou comte, à avoir des titres minables par clientélisme et bisounours-isme, cest tendax pour la vanité quoi. Le genre de truc que pour les années à venir ils narriveront jamais à avaler. Du coup, point trop la peine den rajouter. Pourquoi revenir tourmenter des pécores, alors que ces gens sont dinsignifiantes petites choses ? Vous avez donc la réponse au silence Guiséen sur la Lorraine depuis lors.
Cest après de longues années de règne, que Guise, par un beau matin alla avec son jeune fils Charlemagne sentrainer à faire voler les Aigles lusitaniens quils venaient de recevoir, en plein jardin du Louvre. Il est vrai quà part se fout de la tronche de Nébisa et des glandus de la pairie quelques fois, le vieux Souverain avait poursuivi sa paisible retraite des affaires du monde. Oh bien sur, ce nétait pas lenvie qui lui avait manqué en début de règne de faire une purge énorme, mémorable, jamais vue en France des institutions royales. Seulement son épouse, lélue, qui naimait pas les conflits et ce genre de realpolitik, navait pas voulu le faire si fort, si vite. Privé de moyens réels dagir, las dattendre la nécessaire réaction et décision de Béa pour purger ses ennemis dune part, de gouverner avec les alliés layant fait élire dautre part, Guise tourna définitivement le dos à la politique. Osef quoi.
Cest donc nostalgique, pleins non pas de regrets, mais meurtri dactes manqués, néanmoins fier et orgueilleux de sa progéniture à jamais Altesse Royale à vocation de récupérer un jour le trône de sa mère Béa, que Guise élevait son fils.
Il y avait aussi cet autre fils, bâtard celui-ci que Guise avait eu lorsque jeune, il avait engrossé sur les chemins du sud une belle paysanne. Ce fils récemment légitimé, nétait autre que Sancte. Un sacré bonhomme, formé en dehors de la famille. Une graine de Grand, un petit quelque chose dHenri IV en devenir. Un jour peut être. Allez savoir ?
Mais revenons à nos moutons. Voici que les Aigles royaux débarquent dans le jardin du Louvre