Sorianne
Décidément, elle n'y arriverait pas sans ses notes. Ce n'était pas faute de les relire tous les jours quand elle en prenait le temps. Avec un soupir, So croqua dans la pomme qu'elle n'avait pas lâché et changea de source de distraction : les réserves!
Cuisine... Voilà bien une chose avec laquelle elle n'était pas familière. Trop de temps passé sur les chemins, à occuper des auberges et à se faire loger... Elle avait presque oublié ce que c'était que de toucher de la nourriture brute. Il fallait dire qu'elle n'avait jamais été cordon bleu... Et ce n'était pas peu dire. Entre ce fait et la couture qui lui valait souvent moult poupées aux doigts, elle n'aurait jamais été promue bonne ménagère.
Après une petite moue hésitante et une nouvelle bouchée prise à la pomme, la noiraude descendit de son perchoir, et secoua doucement la main qu'elle venait de sortir de l'eau. Un regard à la peau rougit la fit grimacer légèrement, et elle haussa les épaules, ne prenant même pas la peine de baisser la manche qu'elle avait roulé. Le fruit fut terminé, le trognon jeté.... Et elle partit à la recherche du beurre...
Plusieurs pots furent ouverts afin d'en analyser le contenu, jusqu'à trouver la pâte préparée pour le pain à venir. En train de gonfler... Regard autour d'elle, personne en vue... Alors elle avait trouvé que faire! Comme elle le put, la brune réussit à prendre possession des cuisines... Elle mit du temps... Certes... Elle n'était pas faite pour ça. Mais!!
C'est fière d'elle et blanchie de farine que So observait les petites fouaces qui s'étalaient devant elle. Garnies de pommes et de beurre, elles ne pouvaient être que délicieuses! Surtout qu'il ne fallait pas se leurrer, cela lui avait pris un temps certain à faire, et elle avait veillé à la cuisson sans faillir.
Essuyant ses mains sur le tablier tout aussi farineux que le reste, la petite brune les laissa posés sur la table. Elle n'y gouterait pas encore, préférant... La surprise... De savoir si c'était bon. Après tout, il était tout à fait possible qu'elle ait omit un ingrédient, elle avait découvert cela il y avait un moment à Saumur et elle était loin d'avoir une mémoire infaillible. Et... Elle allait voir si Achim était rentré, fit le tour de la tablée tout de même, afin de voir si rien ne trainait, de ranger un maximum, tout ce qu'elle pouvait... C'était sans compter ce maudit chat, entré par la porte qu'elle avait laissé ouverte pour s'épargner la chaleur du four...
Elle ne l'avait pas vu... Et cette queue qui trainait dans le passage... Et ce feulement quand elle lui avait marché dessus... La surprise fut telle qu'elle en sauta en arrière avec un cri, renversant au passage le seau qu'elle avait laissé trainer sur la table, qui roula sur le bois sans en tomber encore. Le mouvement de recul trop brusque que la jeune femme avait eu, la déséquilibra... Et c'est séant au sol qu'elle atterrit... Le seau de bois venant ponctuer la chute en lui poquant le crâne.
L'air fine, le fessier dans une mare, la tête entrée dans les épaules et grimaçante, Sorianne n'en menait pas large et se frottait la tête après que ce maudit machin ait rejoint le sol. Si avec ça elle n'avait pas un uf... Que de bruit, que de bruit! Et... Le regard se tournant vers le chat... La noiraude éclata de rire. Juste un rire, clair et joyeux. Maudite bestiole.
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Cuisine... Voilà bien une chose avec laquelle elle n'était pas familière. Trop de temps passé sur les chemins, à occuper des auberges et à se faire loger... Elle avait presque oublié ce que c'était que de toucher de la nourriture brute. Il fallait dire qu'elle n'avait jamais été cordon bleu... Et ce n'était pas peu dire. Entre ce fait et la couture qui lui valait souvent moult poupées aux doigts, elle n'aurait jamais été promue bonne ménagère.
Après une petite moue hésitante et une nouvelle bouchée prise à la pomme, la noiraude descendit de son perchoir, et secoua doucement la main qu'elle venait de sortir de l'eau. Un regard à la peau rougit la fit grimacer légèrement, et elle haussa les épaules, ne prenant même pas la peine de baisser la manche qu'elle avait roulé. Le fruit fut terminé, le trognon jeté.... Et elle partit à la recherche du beurre...
Plusieurs pots furent ouverts afin d'en analyser le contenu, jusqu'à trouver la pâte préparée pour le pain à venir. En train de gonfler... Regard autour d'elle, personne en vue... Alors elle avait trouvé que faire! Comme elle le put, la brune réussit à prendre possession des cuisines... Elle mit du temps... Certes... Elle n'était pas faite pour ça. Mais!!
C'est fière d'elle et blanchie de farine que So observait les petites fouaces qui s'étalaient devant elle. Garnies de pommes et de beurre, elles ne pouvaient être que délicieuses! Surtout qu'il ne fallait pas se leurrer, cela lui avait pris un temps certain à faire, et elle avait veillé à la cuisson sans faillir.
Essuyant ses mains sur le tablier tout aussi farineux que le reste, la petite brune les laissa posés sur la table. Elle n'y gouterait pas encore, préférant... La surprise... De savoir si c'était bon. Après tout, il était tout à fait possible qu'elle ait omit un ingrédient, elle avait découvert cela il y avait un moment à Saumur et elle était loin d'avoir une mémoire infaillible. Et... Elle allait voir si Achim était rentré, fit le tour de la tablée tout de même, afin de voir si rien ne trainait, de ranger un maximum, tout ce qu'elle pouvait... C'était sans compter ce maudit chat, entré par la porte qu'elle avait laissé ouverte pour s'épargner la chaleur du four...
Elle ne l'avait pas vu... Et cette queue qui trainait dans le passage... Et ce feulement quand elle lui avait marché dessus... La surprise fut telle qu'elle en sauta en arrière avec un cri, renversant au passage le seau qu'elle avait laissé trainer sur la table, qui roula sur le bois sans en tomber encore. Le mouvement de recul trop brusque que la jeune femme avait eu, la déséquilibra... Et c'est séant au sol qu'elle atterrit... Le seau de bois venant ponctuer la chute en lui poquant le crâne.
L'air fine, le fessier dans une mare, la tête entrée dans les épaules et grimaçante, Sorianne n'en menait pas large et se frottait la tête après que ce maudit machin ait rejoint le sol. Si avec ça elle n'avait pas un uf... Que de bruit, que de bruit! Et... Le regard se tournant vers le chat... La noiraude éclata de rire. Juste un rire, clair et joyeux. Maudite bestiole.
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