Isleen
Montpellier, la Rue de Traverse, la taverne de ladite rue, celle qui en porte le nom, un début daprès midi, une taverne vide ou presque, et derrière le comptoir la tavernière bien sur. Pas nimporte laquelle, une petite rouquine, irlandaise, dont les boucles rousses dévalent librement tel un torrent inentravé par la volonté des hommes, les épaules, le dos de la jeune femme se rependant en cascades désordonnées, visage ovale et plus pâle quà lordinaire, onyx un rien observateurs sur les quelques habitués présents et un rien perdus dans le vide. Un brin perdue, un brin fragile. Oui, certains évènements récents perturbent lirlandaise, et lorsquelle est ainsi immanquablement, les souvenirs de son Irlande, de sa terre natale, de ce qui reste malgré les distensions, les haines, les jalousies, les rancurs, sa famille, son clan, reviennent.
Le souvenirs de ce père quelle a aimé, quelle aime encore malgré la douleur toujours vive de savoir quil la déteste, du souvenir de ce jour, ou surprenant une conversation entre lui et sa femme, elle avait entendu ces mots du haut de ses presque douze ans, de ses frères grands gaillards se moquant bien dune petite sur jugée inutile, de cette petite sur de quelques années sa cadette, cette petite sur avec qui elle avait été au début élevée, quelle avait aimée, protégée, prenant les réprimandes à sa place et nul besoin de forcer pour, vu que pour tous immanquablement cétait elle la fautive, jalousée davoir lamour dune mère, dun père, mais avec qui elle sétait bien entendue contre toute attente. Et puis soudainement, elle sétait éloignée delle, sans quelle ne comprenne pourquoi. Elle avait essayé, mais peine perdue, elle avait trouvé un mur, et une "marâtre" en chien de garde, lempêchant d'approcher, alors elle avait céder, abandonner le combat. Souvenirs des bons moments des moins bons très nombreux.
Et puis dautres, plus sombres, plus noirs, rudes, difficiles, éprouvants, mais qui lui avaient donné la force, la lumière, la volonté de continuer, sous la coupe de Theodran. Elle virait nostalgique lirlandaise de se souvenirs de son errance dans les bas fonds, du jour ou elle avait croisé sa route, ou il lavait prise sous son aile, un peu comme Mordric avec Mae. Sauf quelle en avait appris des choses avec ce père de substitution, quelle en avait faites des choses avec lui, presque toutes absolument pas recommandables, oui vraiment rien à voir avec Mordric et Mae, même si par certain cotés ça y ressemblait un peu. Il l'avait protégé, aimé, et il lui manquait terriblement, à lui elle pouvait tout dire, tout confier.
Elle était là derrière son comptoir lirlandaise à repenser à tout ça, et à bien plus encore, à un blond tout aussi étranger quelle dans ce royaume, un danois et plus ça allait et plus son cur se serrait. Il allait vraiment falloir quelle fasse quelque chose, quelle se ressaisisse et vite, oui mais comment ? Alors en attendant de trouver, elle passait dans le temps avec une certaine indifférence, un survol des choses, des événements qui se passaient autour delle, une perte de goût pour tout ou presque .
Le souvenirs de ce père quelle a aimé, quelle aime encore malgré la douleur toujours vive de savoir quil la déteste, du souvenir de ce jour, ou surprenant une conversation entre lui et sa femme, elle avait entendu ces mots du haut de ses presque douze ans, de ses frères grands gaillards se moquant bien dune petite sur jugée inutile, de cette petite sur de quelques années sa cadette, cette petite sur avec qui elle avait été au début élevée, quelle avait aimée, protégée, prenant les réprimandes à sa place et nul besoin de forcer pour, vu que pour tous immanquablement cétait elle la fautive, jalousée davoir lamour dune mère, dun père, mais avec qui elle sétait bien entendue contre toute attente. Et puis soudainement, elle sétait éloignée delle, sans quelle ne comprenne pourquoi. Elle avait essayé, mais peine perdue, elle avait trouvé un mur, et une "marâtre" en chien de garde, lempêchant d'approcher, alors elle avait céder, abandonner le combat. Souvenirs des bons moments des moins bons très nombreux.
Et puis dautres, plus sombres, plus noirs, rudes, difficiles, éprouvants, mais qui lui avaient donné la force, la lumière, la volonté de continuer, sous la coupe de Theodran. Elle virait nostalgique lirlandaise de se souvenirs de son errance dans les bas fonds, du jour ou elle avait croisé sa route, ou il lavait prise sous son aile, un peu comme Mordric avec Mae. Sauf quelle en avait appris des choses avec ce père de substitution, quelle en avait faites des choses avec lui, presque toutes absolument pas recommandables, oui vraiment rien à voir avec Mordric et Mae, même si par certain cotés ça y ressemblait un peu. Il l'avait protégé, aimé, et il lui manquait terriblement, à lui elle pouvait tout dire, tout confier.
Elle était là derrière son comptoir lirlandaise à repenser à tout ça, et à bien plus encore, à un blond tout aussi étranger quelle dans ce royaume, un danois et plus ça allait et plus son cur se serrait. Il allait vraiment falloir quelle fasse quelque chose, quelle se ressaisisse et vite, oui mais comment ? Alors en attendant de trouver, elle passait dans le temps avec une certaine indifférence, un survol des choses, des événements qui se passaient autour delle, une perte de goût pour tout ou presque .