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[RP] Quelques pas sur le bord ... de la mer

Mackx
[Salut à tous .

Ce RP est bien sur ouvert mais on vous demande juste de respecter les règles de base du rp . Merci]

[Quelque part dans Lr ... un matin ... un Vicomte]

Ainsi, petit à petit, Mackx reprenait ses repères à La Rochelle. Le marché, dont les étals avaient un peu changé, mais qui était resté à la même place, l'Eglise, toujours solide et rassurante, même si il y faisait un peu froid en hiver et assez frais en été. La plage était toujours la même elle, n'est pas encore né celui qui fera bouger ces tonnes de sable et les poissons avaient toujours le même goût. Tu m'étonnes Elton, le jour où les poissons changeront de goût, on sera mal barrés !

Ayant été faire un tour en ville dès l'aurore, alors que sa blondinette dormait encore, le licorneux était passé choisir son numéro à la loterie. Le 18, le traditionnel numéro pour lequel toute une génération de rochelais s'était battus. Qui était encore là parmi ceux de cette époque ? Loli ? A Poitiers ... TV, quelque part au Poitou, mais pas ici ... Yu, à Poitiers aussi sûrement. Les Fontenoy étaient partis ... restait le Fontenay.

Arrivant devant chez lui, il se fit le plus discret possible. Il ouvrit la porte délicatement, en essayant qu'elle ne grince pas, évita de marcher sur les grains de blé éparpillés un peu partout dans sa demeure et s'approcha du lit ou dormait la blondasse. Se baissant au dessus de son front, en essayant de retenir sa respiration, il déposa un baiser sur l'avant de ses cheveux avant de lancer un :


Et alors ? On dort toujours ?
L'air marin vous aurait-il fatigué à ce point que vous soyez toujours couchée après le lever du soleil ?

Etant bon prince, enfin, bon Vicomte, je vous laisse le temps de vous préparer pendant que je vais voir si les rats n'ont pas fait de dégâts au blé pendant la nuit. Vous connaissant, quelques minutes devraient vous suffire non ? Ce n'est pas comme si vous deviez vous déguiser pour être jolie.


Il lui sourit puis monta à l'étage rechercher tous les indices de ces sales petites bestioles mangeuses de blé.


[10 minutes plus tard, même maison, même personnes]

Etat des lieux : rien de bien grave. Un sac perdu, mais bon, sur 102, ça allait, Mackx avait connu pire. Cherchant des yeux sa colocataire actuelle, il faillit tomber de l'échelle. Quand on dit que l'amour rend aveugle, c'est pas une image.

Il était prêt à passer la journée à la mer, et elle. L'était-elle ? Pas besoin de pique nique, ils iraient manger dans une des auberges qui regorgeaient dans cette ville. De toute façon, il n'y avait pas de mauvais adresse.


Alors, très chère, êtes vous prête ?

Par quoi désirez-vous commencer ? La Plage ? La ville ? Les leçons de natation ?

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Fildais
[Dans un pieu bien douillet… j’voulais dormir sur un sac de blé moi !]

Les campagnes inutiles à chercher des brigands qui jouaient à cache-cache, les changements de bivouacs incessants, les tours de gardes où l’ennui pourrissait la nuit, et très certainement la dernière chope qu’avait ingurgitée la blonde avait fini par achever cette dernière. Parmi ses rêves embués, où un renard s’était pendu à un arbre sous le regard amusé d’un lièvre à moitié fou qui s’était coupé un doigt en mordant dans un chou, sont bizarres les songes parfois, Fil sentit comme un souffle léger sur son front ou quelque part par là.

La voix délicieusement autoritaire du Vicomte, mit un terme à son fabuleux sommeil, fabuleux dans le sens où la blondinette n’était qu’une maigre dormeuse, se contentant souvent de trois voir quatre heures qu’elle grappillait à son insomnie d’angoissée. C’était l’une des raisons qui la poussait la nuit à dormir en général à côté de son équidé, à l’intérieur des écuries de la commanderie, dans un secret le plus total.

La présence du licorneux la rassura, la bière de trop du précédent soir ne l’avait pas mis dans un lit étranger aux côtés d’une personne inconnue, et la Blanche savait que son amphitryon de plumard était un bien trop galant homme pour abuser d’une môme imbibée. Le rochelais lui laissait dix minutes comme une sorte de faveur, ce à quoi elle répondit d’une voix toute ensommeillée et s’en prendre le temps d’ouvrir un œil.


Cinq sont bien de trop, vous le savez bien.

La petite s’étira comme un petit chat, puis se leva d’un bond dès que le sieur fut éloigné. Fil s’enquit si cette nuit la pudeur du pauvre n’avait pas quitté sa peau, sait-on jamais un coup de chaud, non sa chemisette était toujours là c’était déjà ça. Petit soupire de soulagement fildaïsien, l’apprentie Blanche ne subirait pas un procès pour attentat à la pudeur dans cette contrée, une chose de gagnée.

Gestes lestes qui enfilèrent sur son corps de brindille souple, une chemise vite fait et des braies encore poussiéreux du voyage, décida que ses petons avaient droit à un peu de liberté et les exempta de porter ses bottes fatiguées.

[Dix minutes plus tard donc]

Une pomme déjà bien entamée dans la main, mastiquant avec application, la jeune fille un sourire en coin observait l’échelle, d’où un diablotin allait promptement descendre, ce que ne savait pas la blonde, c’était que sur le coup d’un échange de regard entre une Fil bien réveillée et un Vicomte debout depuis l’aube, ce dernier faillit lui faire montre de sa maladresse que la Blanche croyait uniquement fildaïsienne.

Bien le bonjour mon cher Vicomte.

La berrichonne essaya de ne pas ciller sous les prunelles charmeuses du licorneux, le palpitant au fond de sa poitrine s’agita en tambourinant sourdement. Ne rien laisser paraître ou tout du moins faire au mieux.

J’espère que je me suis bien conduite cette nuit ? Boîte à malice étirée en un sourire, bien sûre que je suis prête pour moi ça sera la plage en premier lieu, il me tarde d’y être, le sable, le clapotis des vagues … Puis si le cœur y est, quelques bases de natation seraient pas mal je dois l’avouer.

Elle aurait bien voulu ajouter « surtout si je peux jouer à l'alose dans vos bras » mais s’abstint de cette précision et préféra occuper son clapet à bêtises avec une morce de pomme.
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Apprentie Dame Blanche, stagiaire killeuse de bisnounours et femme-lige de la Baronne Bitterly. Mie de son pain.
Velaron
[Tard dans la matinée...]

Velaron s'était pourtant levé de bonne heure en cette chaude journée de mai, l'humeur actuelle joyeuse de La Rochelle l'avait extirpée du lit avec la plus grande des facilités.
Il avait obtenu auprès du conseil une faveur concernant la loterie pour faire participer tout non-Rochelais et, après en avoir fait profiter l'élégante dame Auria, il comptait sans plus tarder l'annoncer auprès d'une autre charmante étrangère...


TOC TOC TOC

Il espérait ne pas déranger ses deux amis en cette fin de matinée, espérant également qu'ils n'aient pas encore non plus profité d'un recoin douillet de La Rochelle
La porte s'ouvrit et le visage de Fildaïs apparut. Velaron lui sauta au coup.

Bonjour Fildaïs, excuse moi pour cette intrusion soudaine, comment te portes-tu? J'ai une bonne nouvelle à te dire : tu peux participer à la loterie!!! Je t'invite donc à venir choisir un numéro à mon bureau.

Une seconde tête fit irruption derrière Fildaïs. Mackx était également présent, toujours aussi magistral. Il tendit la main à Velaron en signe de salut, et Velaron la serra avec amitié.

Tiens, tu es griffé aux mains?!

J'ai présenté ton offre à la mairie, j'attend la réponse.

Cela fait du bien de vous voir tous les deux, qu'allez vous donc faire de cette magnifique journée?
Fildais
Interrompue dans son mâchouillement de pomme et à l’observation d’un bel homme par des coups portés aux chambranles de la porte. Se croyant chez elle à Châteauroux, la petite malapprise grilla la politesse devant le Vicomte et alla ouvrir la porte, sourire avenant bien affûté sur sa frimousse, prête à lancer un joyeux bonjour qu’elle n’eut même pas le temps de sortir de sa bouche. Après que la tempête brune se soit calmée un peu, faisant montre de politesse, il lui exposa le but de sa visite.

La jeune fille l’écouta, attentive, un morceau de pomme se faisant torturer au fond par ses quenottes. Un doute vint l’envahir, et elle récapitula le déroulement de l’histoire. Rencontre avec Velaron, quelques chopes, un blanc dans sa mémoire, une visite matinale ou presque, un sautage au cou, un tutoiement impromptu, elle résuma brièvement en un brun et une bière en trop, aurait-elle fauté ? Bien vite chassa cette idée saugrenue, si faute commise, elle n’aurait pas dormi dans un lit de Vicomte. Se ressaisit et la mine affable répondit au messire.


Bien le bonjour Vel, je me porte comme une jeune fille réveillée par un homme charmant, sourire qui s’agrandit, je vous remercie pour la loterie, je n’y manquerais pas d’y passer après notre promenade à la plage.

Apparut le sire Mackx à la rescousse. Oui mais à la rescousse de quoi déjà ?
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Apprentie Dame Blanche, stagiaire killeuse de bisnounours et femme-lige de la Baronne Bitterly. Mie de son pain.
Mackx
[Toujours dans une maison, sur une échelle, mais plus pour longtemps]

Après avoir failli se vautrer comme un bateau ivre depuis le quatrième barreau de l'échelle, Mackx arriva finalement, et sans encombre, sur le sol de la chaumière. De là, il se dirigea vers un buffet qui traînait par là et attrapa une miche de main qu'il commença à déguster savamment. Le tout était de bien mastiquer afin que le pain s'émiette bien en bouche et que la salive puisse faire son effet humidifiant.
C'est donc la bouche pleine qu'il entendit la phrase de la blonde. Souriant, il déglutit avant de lui répondre ... un homme bien éduqué ne parle pas la bouche pleine à une jeune femme. Saut si il est dans son but de lui montrer clairement et ouvertement qu'il désire la faire fuir, ce qui n'était absolument pas le cas du Vicomte actuellement.


Bien conduite ? Oui, il me semble. A moins que d'affreux farfadets ne m'aient tripoté la mémoire pendant la nuit, modifiant de par là même mes souvenirs ... ce qui est assez improbable.
Et puisque vous voulez la plage, vous aurez la plage !


C'est ce moment que choisit un poing pour taper sur la porte. N'étant pas pressé, le licorneux allait se déplacer vers la chose en bois qui servait à séparer l'intérieur et l'extérieur quand une bombe blonde bondit vers ladite porte et l'ouvrit. Bon, si ça lui plaisait de jouer les portières, il pouvait sans remords lui laisser le boulot.
Mais ce qui entra dépassa toutes ses espérances : une boule d'énergie qui sauta au cou de Fildais avant de lui expliquer qu'elle pouvait se présenter à la loterie avec un débit de parole avoisinant les 5 mots à la seconde.
Le licorneux était impressionné ! Lui qui pensait s'être levé en pleine forme faisait pâle figure avec la duracell qui venait d'entrer. Néanmoins, il serra chaleureusement la main de son ami.


Boh, une petite lutte pour attraper un numéro mais rien de bien grave.
Très bien, j'essayerai de voir le maire ce soir.

Ce qu'on va faire de cette magnifique journée ? Une promenade à la plage avec peut-être en prime une leçon de natation pour la Damoiselle ici présente.
Tu veux venir avec nous ?


Il lui sourit puis, entraînant la castelroussienne par la main,

D'ailleurs Damoiselle, il va falloir nous hâter. Si on continue, on arrivera quand toute la magie matinale du lieu aura disparu.


[Sur la routeuh, lalalala ... sur la plage, lala, lalalala ...]


Le couple avait traversé La Rochelle du petit matin. Enfin non, pas réellement traversé, juste contourné une petit partie du village - Mackx n'habitait pas très loin de la mer - afin de se retrouver sur le sable, avec, si l'on portait un petit peu la vue, l'horizon bleu ciel sans nuages. Hum, ils avaient de la chance avec le temps aujourd'hui.

Une fois arrivés devant l'étendue d'eau, le Vicomte se déchaussa - ce qui en fit un Vicomte va-nu-pieds, rendez-vous compte - et fit entrer ses petits petons (ou pas) dans l'eau. Réprimant un frisson - le soleil n'avait pas encore eu le temps de véritablement chauffer l'eau -, il se tourna vers la future Dame.


Tenez, si vous le désirez, faites comme moi. C'est un peu frais, je vous l'accorde, mais ça fait un bien fou ... pour peu qu'on y reste pas des heures.

Vous avez déjà mis les pieds dans la mer ?

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--Zira


Au lieu de se geler les miches dans son coin de ruelle puante qui voyait jamais le soleil, et au lieu d'attendre un éventuel client bien pourvu en écus, Zira s'était dite qu'un bon bain au soleil serait bien mieux.

Ni une ni deux, elle avait traversé la ville, non sans se faire remarquer au milieu du marché. S'arrêtant devant un étal de fruits, elle soupesait les pommes tout en regardant le marchand d'un oeil égrillard et en lui mettant sous le nez son décolleté avantageux. Du coup le bougre se mettait à bafouiller en lui parlant et elle croyait qu'il allait tomber d'apoplexie sous le violacé qui lui montait au visage. Mais v'là t'y pas que sa bourgeoise s'en rendit compte et se mit à le haranguer si fort qu'il devint d'un coup aussi blanc qu'un matin de brouillard. Zira haussa les épaules, chaparda les pommes qu'elle tenait à la main et s'en fût tranquillement ...bien fait ...mangera la soupe à la grimace lui ce soir ..tiens du coup ça fera peut être un éventuel client ...se dit-elle en tortillant du derrière tout en s'éloignant.

Arrivée au bout du sentier ..Zira s'arrêta, parcourut du regard tout le rivage et se dit que tout le monde avait pensé à la même chose là. Elle apercevait des silhouettes sur la dune ...quelques personnes plus loin vers un rocher .... un couple dans l'eau qui ...qui s'amusait bien ...fichtre ...z'ont l'air d'y prendre du plaisir tiens...et plus près d'elle un couple les pieds dans l'eau. Elle fixa sans vergogne l'homme et le toisa de haut en bas ...pas mal Zira ...m'est avis que ce messire là il doit en avoir des écus ..

Il était accompagné d'une petite blondinette au corps de brindille , mignonne certes mais qui était loin d'avoir ses avantages.Ce n'est sûrement pas ça qui allait gêner Zira et se plantant à quelque distance ...pas trop loin non plus qu'au moins le messire profite du spectacle ...commença tranquillement à se déshabiller. Elle déposait délicatement chaque vêtement sur le sable en se déhanchant sans les regarder et nue se redressa en tournant légèrement sur elle même. Elle traversa d'un pas dansant la distance qui la séparait de l'eau, y trempa délicatement un orteil et doucement s'enfonça dans l'eau, elle était fraiche mais revigorante. Elle se mit à s'ébrouer dans l'eau l'air de rien,' mais malgré tout elle ne les perdait pas de l'oeil un instant.
Velaron
[Après un moment de réfléxion assez long...]

Merci bien Mackx, tu sais que j'adore passer du temps à parler de tout et de rien avec toi et nouvellement avec ta blondasse mais je vais vous laisser profiter de la plage à deux, rafraichissez vous et prenez le plein d'énergie.
A bientôt et bon vent!
Petitjehan
...ses pas donc, après le marché, le portèrent là où ses narines l'attiraient palpitantes déjà se se gorger d'iode et d'humer les fins embruns de l'océan.

Jehan espérait ne pas trop faire de rencontre voulant savourer le plaisir de fouler le sable et se tremper ses pieds dans la mer...

Il avisa un petit groupe et, mettant sa main devant ses yeux sourit. Le Vicomte décidément ne fallissait pas à sa réputation de s'entourer de jolis minois. Ils se connaissaient de vue et il préféra laisser à ce dernier la possibilité de le saluer si cela était son envie.

Jehan ota ses bottes et ses bas et s'approcha de l'eau...n'ayant plus eu ce genre de contact depuis des lustres il ne put réprimer un réflexe et retira son pied dès qu'une vaguelette vint le lui chatouiller...Ce qui ne l'empêcha pas pour autant de le remettre aussitôt et d'avancer de deux pas histoire de s'habituer.

Si ce n'eut été l'heure et la présence de "monde" sur la plage, Jehan aurait bien abandonné, hauts de chausses, pourpoint, chemise et braies pour se plonger dans l'Océan. La température ne l'effrayait pas ayant pour habitude de plongeon matinaux dans la rivière proche de l'Hermenault.

Mais bon, son épée, sa cape d'Hospitalier aurait pu attirer de mauvais génies en mal d'un larcin. S'il ne craignait rien pour sa bourse, celle-ci étant plus proche, pour sa forme actuelle, de la sole que du thon, il tenait à ses nippes...forcément à force de les porter on s'y attache...

Il laissa donc son regard scruter, sans vraiment rechercher une voile, l'horizon et son esprit l'emporta vers des terres lointaines où la fumée des canons et le fracas des sabres étaient monnaie courante.
Révolu ce temps, comme révolu les sièges maritimes d'une île maintes fois assiégée et maintes fois défendue.
Et puis, les alliances du Royaume avaient changées. Les ennemis d'hier étaient les amis d'aujourd'hui et donc la "Course" n'avait plus lieu d'être, enfin pour le moment...

Son regard revint vers la plage et nota la présence d'une femme esseulée. La belle, autant que ses yeux lui permettaient d'en juger, semblait se promener aussi. Il n'y attacha pas plus d'importance... Non pas qu'il fut blasé, les formes gracieuses de ces Dames ayant toujours eu pour lui un attrait des plus marqué, mais bon il était époux et père de famille et cela lui convenait très bien. Il regardait pour le plaisir des yeux celui des sens étant satisfait amplement par la Douce Willelmina, sa Mina, son épouse.

Jehan reporta donc son attention à l'océan. Il était curieux de ressentir cette sensation de liberté sans bornes à son contact. La terre semblait vous appartenir. Il restait tant de choses à découvrir tant de contrées à conquérir pour leur apporter les bienfaits de la civilisation...
Sans aucun doute, plus tard, bien plus tard repartirait-il au delà des mers voir ce qu'il y avait au bout de cette terre...Le Soleil et la Lune tournaient bien autour de la terre les plus grands savants l'avaient affirmé.

Il décida de poursuivre sa promenade en jouant dans l'eau avec ses pieds. Curieuse image que celle de cet Hospitalier pieds nus dans l'océan oublieux des soucis de son monde et se gorgeant de l'air marin...

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Fildais
[Toujours dans la maison… et pas sur une échelle mais devant une porte, un brun affable sous le nez]

« Sa blondasse ? » Petite moue contrariée de la jeune fille qui appréciait moyennement ce terme. Enfin le Vel avait une chance c’était qu’il était né brun et la blonde était des plus conciliantes avec cette espèce là, et l’amitié naissante entre eux empêcha la Blanche de lui fichtre un trognon de pomme dans le nez.

A peine le temps de lui dire au revoir que la tornade velaronienne les quitta d’un pas pressé.


[Vamos a la playa…]

Ses doigts menus agrippés à la main du licorneux, docilement elle se laissa guider jusqu’à la fameuse et attendue plage. Un large sourire courant d’une oreille à l’autre de la castelroussine apparut lorsque ses petits petons-bien plus petit que ceux du rochelais- touchèrent la tiédeur du sable.

La Blanche réprima un rire léger à le voir frissonner ainsi à faire trempette dans l’eau fraiche, elle décida donc de s’abstenir de lui dire qu’été comme hiver, la berrichonne avait l’habitude de faire sa toilette à l’aube dans une rivière et que le froid n’avait guère d’emprise sur elle.

La silhouette fluette se courba pour permettre à la demoiselle de remonter un peu ses braies, un peu plus haut que son genou et immergea ainsi cette partie nue de son anatomie dans l’eau encore fraiche de la matinée. Ses lèvres s’étirèrent dans un fin sourire et entama de répondre au sieur.


Oui et pas que les pieds ! Jusqu’à la taille. Bomba sa poitrine de fierté. En terre de Galice, ils appellent ça le Finnis Terrae, je ne sais si vous connaissez. Mais c’est bien loin à présent. C’était quand j’étais jeune.

Un petit rire d’enfant s’échappa de sa gorge et s’ébruita en cascade sonore et ses doigts vinrent se prendre dans le filet de ses mains mackxiennes. Ses yeux bleu perlés le couvrant, et avant de dire une sombre bêtise mièvre, détourna son regard qui vint capter une forme se déhanchant et apparemment s’épluchant. La môme fronça les sourcils à la vue de la naïade qui plongeait avec délice dans l’eau. Puis se tournant vers le sire, sourire goguenard bien accroché au minois et clin d’œil taquin.

Je vois pourquoi les bords de plage de La Rochelle vous manquait tant.

Espériez-vous que j’en fasse de même ?

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Apprentie Dame Blanche, stagiaire killeuse de bisnounours et femme-lige de la Baronne Bitterly. Mie de son pain.
Mackx
[Sur la playa, maintenant qu'on y est, on ne va pas partir comme ça]

Les pieds dans l'eau, les vagues lui léchant les mollets, le Vicomte était bien. Et sa voisine avait l'air pas mal elle aussi puisqu'elle osa même s'avancer dans l'eau jusqu'au genou !

Jusqu'à la taille ... regardez-moi ça. Vous avez tout de même une drôle de notion de la taille vous.

Un grand sourire goguenard sur les lèvres, le licorneux lui tira la langue puis surprit un main pleine de doigts qui tentait de se glisser dans la sienne. Quelque peu éberlué durant quelques secondes, il laissa néanmoins l'objet de l'agression terminer son boulot et se retrouver accrochée à sa main.
Leurs regards se croisèrent un instant avant que celui de la blonde ne devienne fixe et que les sourcils ne se froncent. Mais qu'avait-il encore fait ? Non, l'expression "une main pleine de doigts" n'était pas insultante ...

C'est seulement lorsqu'il comprit que le regard fildaissien ne le regardait pas lui mais regardait quelque chose dans son dos qu'il commença à attraper des sueurs froides. Qu'avait-il laisse comme traces sur le sable ? Des pieds dignes de ceux d'un gorille ? Un filet de bave ? Des bouteilles vides en file ?
Le cou raide comme si il avait la méningite, Mackx se retourna alors doucement - certains mathématiciens diraient degré par degré - vers l'arrière pour se rendre compte après un 180° qu'il n'avait pas laissé de traces suspectes derrière lui. Car ce qui se trouvait dans son dos, c'était simplement une femme - d'assez bonne tenue, il fallait l'avouer - qui s'avançait vers la mer dans le plus simple appareil. Hum, ainsi y avait-il de pareilles créatures dans cette ville. Ca avait bien changé.
Mais surtout, et même malheureusement pour la jeune femme qui s'ébrouait dans l'eau, il aurait fallu pour gagner les écus du Vicomte, qu'elle se manifeste en ville avant que le susnommé Vicomte ne s'éprenne d'une jeune blonde. Parce que maintenant, outre le fait que la vue n'était pas désagréable, il n'y aurait rien de plus.


Hum, il y a des nouveautés dans le coin ...

Et il est évident que jamais je n'oserais avoir de telles pensées impures envers vous. Maintenant, si vous désirez vraiment l'égaler, attendez au moins que je sois seul pour profiter du spectacle.



Il rit, que c'était drôle de la taquiner. C'en était parfois même trop facile, mais au moins le prenait-elle toujours du bon côté.
Il s'avança alors un peu plus dans l'eau, afin d'avoir de l'eau jusqu'aux genoux également quand il vit une silhouette qui s'approchait. Décidément, le beau temps attirait les gens vers la plage en ce jour de mai ...

Décidant d'inviter le promeneur solitaire à venir le saluer, il leva les bras en sa direction avant de crier un bon coup.


Seigneur d'Hermenault, venez un peu ici que je puisse quérir de vos nouvelles !
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Fildais
[Hum toujours au même endroit…’fin je crois !]

Le rire du Mackx entraîna celui de la petite blonde, bien qu’il s’en défende, Fil ne trouvait pas son humour si pesant mais plutôt appréciable et lui prodiguait le plus grand bien. L’humeur sombre qui l’avait accompagné depuis son début chez les Blanches, s’était littéralement évaporée au contact du Vicomte. Comme si ses peines saensiennes n’avaient jamais mis le pied dans son cœur, ni ronger son âme et pour cela, la petite blonde lui en serai toujours reconnaissante. L’apprentie se hissa sur ses pieds, s’enfonçant dans le sable et glissa à l’oreille du licorneux une taquinerie réponse à la sienne, qui finalement n’en était peut-être pas vraiment une.

Mais il ne pourrait en être autrement, je n’ai pas pour habitude de m’exhiber en place public, hormis quand je suis imbibée mon cher. Néanmoins avec vous, je ne suis point obligé d’atteindre un stade avancé d’ébriété, il suffirait que vous me le mandiez.

La castelroussine accrocha un sourire espiègle et se mit à rire, chose qui arrivait plus que souvent en compagnie du sire Maxime.

Alors que son regard s’était fondu sur l’horizon sans fin de la mer, l’étendue ayant un effet apaisant sur son esprit en tumulte, le licorneux héla d’une voix forte quelqu’un au loin. Une des esgourdes de la jeune fille à quelques doigts de la bouche du sire en eut pour son compte alors qu’elle n’avait pas demandé à être payée, la petite.

Sourde d’une oreille donc, la blondinette se tourna pour voir la personne qui avait provoqué cette surdité passagère. Ses yeux se plissèrent, puis scrutèrent la silhouette et y reconnut l’homme qui les imitait, pieds barbotant dans la flotte. La môme retira sa main de l’endroit où elle l’avait emprisonné, pensant que le Vicomte ne voulait peut-être pas être vu en si piètre compagnie.

Seigneur d'Émeraude qu'il avait dit, le nom lui disait rien. La jeunette se rappelait juste que c’était le sire au magnifique faucon pèlerin à la chasse au vol du manoir des Dames Blanches. Là où la brindille avait rencontré le Seigneur Maxime d’ailleurs, et ne l’avait pas apprécié à cette occasion, sa conception du Vicomte évoluant par la suite.

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Mackx
Boudjou de boudjou ! Jehan était tellement absorbé dans la contemplation des vagues - ou de sa voisine en tenue légère - qu'il ne l'avait pas entendu. Tant pis, il essayerait de lui parler en repartant, ne voulant pas le déranger. C'était toujours dangereux de déranger un homme dans ses pensées, on ne sait jamais comment il va réagir et Mackx ne tenait pas spécialement à se retrouver perforé à cause d'une confusion ou d'un mouvement incontrôlé.

Sa voisine prit alors le pas de lui faire miroiter moult merveilles cachées ... hum, intéressant pardi ! Moui, fort intéressant.


Il se pourrait que je vous le mande puisque c'est ainsi. Mais pas de suite, nous avons encore quelques brassées à faire d'ici là.


Soudain perforé d'une idée diabolique - ou pas tant que ça -, le Vicomte se dit qu'il inviterait bien la jeune blonde à visiter son manoir de Saint-Pierre en soirée. Ils pourraient y manger un plat de poisson et le cadre tranquille conviendrait sans doute mieux ...

Que diriez-vous d'entamer nos leçons de natation désormais ?

Si vous nagez bien, je vous ferai un cadeau. Mais pour ça, il faudra nager bien !


Joignant le geste à la parole, le licorneux retira sa chemise et alla la déposer sur la plage. Une fois cela fait, il entra dans l'eau en braies - moins habillé aurait été peu convenable - et se mouilla la nuque avec de l'eau de mer avant de se jeter d'un coup dans l'eau. L'endroit où il avait élu domicile était un plat d'environ quatre pieds de profondeur. Cette profondeur avait l'avantage de ne pas faire perdre pied à l'apprentie nageuse tout en gardant une profondeur nécessaire pour qu'elle puisse s'étaler dans l'eau sans ramper sur le sable.

Alors ? Vous venez ?
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Fildais
Les pieds dans l’eau, le regard dans le bleu et la tête alouette… non la tête blonde ne pensait ni à l’alouette, ni aux mouettes seulement à un rochelais qui se trouvait à peine à quelques pieds de distance. La blonde essaya de ne pas réagir au frôlement de la silhouette du licorneux lorsque celui-ci déposa sa chemise sur le sable, et baissa juste ses prunelles lorsqu’il revint. Gênée, oui la Blanche l’était, ne sut pas vraiment pourquoi, peut-être parce que c’était lui, ou peut-être elle, ou…

Oui, il faut bien si mettre à un moment ou à un autre.

Ses yeux cherchant dans le fond de l’eau une éventuelle hypothétique bestiole aquatique qui pourrait servir de prétexte à sortir de la flotte en hurlant comme ses donzelles hystériques à la vue d’un insecte. Ne trouva rien, juste ses pieds flous dans la mer et le sable. Se résigna en se convaincant que c’était le moment où jamais de vaincre cette peur démesurée. Marmonage de la blondinette.

J’arrive…

Prouvant sa grande envie d’aller jouer les ondines noyées en si bonne compagnie, elle traîna ses pas jusqu’à la plage pour s’y mettre en tenue adéquate. La castelroussine dut se faire violence pour quitter sa pudibonderie qui lui collait comme une seconde peau, elle n’était pas habituée à se dévêtir avec du monde autour et de plus sous le regard d’un Vicomte pour qui la petite avait bien plus qu’une affection. La chemise ôtée, les braies retirées, gardant juste ce que la berrichonne appelait avec poésie la « pudeur du pauvre », un habit de dessous un peu large, d’une toile écrue grossière.

Ce n’était pas dès plus seyant mais la môme n’en avait cure des dentelles et autres fanfreluches, tant que c’était pratique et que ça camouflait ce qui devait rester occulter aux yeux des quidams. Jambes marmoréennes et fines qui timidement entrèrent dans l’eau et avancèrent jusqu’au rochelais. Fil tenta une plaisanterie, non pas pour faire sourire le sieur mais pour se décrisper un peu avant ses leçons.

Si je nage bien comme un caillou, j’aurai droit à un cadeau aussi ?

Petit rire nerveux qui s’échappa de la damoiselle à l’approche du messire, puis le dépassa, sourire en coin de bouche, juste pour lui montrer qu’une Blanche ça avait pas peur. La mer à hauteur de taille cette fois, l’apprentie nageuse commença à se mordre nerveusement les lèvres, regrettant de s’être montrée enhardie à ce point. Essayant d’avoir une emprise sur sa voix de petite fille apeurée.

Suis prête…

Les iris azurines s’appuyèrent sur le regard du licorneux « surtout ne pas avoir de craintes, il est là et tout se passera bien ».
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Apprentie Dame Blanche, stagiaire killeuse de bisnounours et femme-lige de la Baronne Bitterly. Mie de son pain.
Mackx
La Blanche - ou devrait-on dire la Dame de La Roche majeure désormais - frissonna un court instant avant de s'en aller vers la plage pour enlever ses vêtements superflus. Elle ne garda qu'une tenue de dessous ample qui si elle n'était pas parfaite pour nager, avait au moins le mérite de rester en accord avec la respectabilité des moeurs. Ensuite, elle entra dans l'eau et pas après pas, elle se rapprocha de lui, que dis-je, elle se rapprocha ... elle se mit même en tête de la dépasser !

Si vous nagez comme un caillou, je verrai ce que je peux faire. Enfin, essayez au moins de nager comme un beau caillou, ça fera peut-être illusion.

Il lui sourit mais, étrangement, son sourire ne reçut pas d'écho fildaissien en retour. Hum, c'est qu'elle pétochait vraiment la petite, même si elle n'oserait jamais, et pour rien au monde, l'avouer. Mais puisqu'elle avait décidé de jouer à ce jeu là, on y jouerait, foi de Mackx.

Ah, je vois que vous préférez commencer directement en eau un peu plus profonde. C'est fort bien ! Ca nous laissera un peu plus de latitude ... même si, évidemment, ce sera peut-être un peu plus dangereux ...

Le plus important de toute cette mascarade était de garder son sérieux. Mais comme le licorneux était ce qu'on appelait dans le jargon un "vieux sage", il avait assez d'emprise sur lui-même pour obtenir de son corps un parfait sérieux devant la mine castelroussienne qui ne manquerait pas de se décomposer.

Nous allons commencer par essayer de garder d'équilibre à plat sur l'eau. Une fois que cela sera su, nous pourrons alors aller plus oultre.

Se déplaçant un peu, le Vicomte vint se placer perpendiculairement à la Dame et lui attrapa les hanches avec ses mains. Fermement, mais sans serrer, juste histoire de lui faire prendre confiance.

Voila, désormais, je vous tiens. Laissez-vous aller et couchez vous sur le dos, comme si vous vouliez vous coucher dans un lit. Raidissez-vous bien, plus vous serez droite et mieux vous flotterez.
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Fildais
Si on lui avait dit à la Blanche, un jour de février, un vingt-cinq pour être précis, lorsque sa sœur lui présenta un sire au nom de Maxime, qu’elle serait là par un beau jour de mai à s’ébrouer dans la mer en sa compagnie. Et bien si on le lui avait dit, la castelroussine n’y aurait pas cru et en aurait même rit à en tomber de son siège. L’aspirante à cette époque l’avait trouvé trop arrogant, trop séducteur, trop cabotin, trop soulard, trop Vicomte, trop… tout en fait. Puis la damoiselle l’avait vu faire avec son oiseau, calme, dextérité et douceur, sans le savoir le Mackx avait ouvert une brèche à son cœur qu’elle tentait de durcir telle une pierre.

Dangereux ? Voilà qu’elle en décortiquait ses mots. La petite se questionna sur le sens qu’il avait voulu mettre à cette parole, ce qu’elle trouvait dangereux, la môme, c’était d’être si près d’une tentation. Fil savait qu’elle ne risquait rien à côté du bord, enfin s’en persuada en chassant l’idée qu’il n’y avait pas de trou qui aspirait les gens dans l’eau et les emportait dans l’antre de la terre.

Pourtant le Vicomte gardait tout son sérieux, laissant une blonde dans un doute nébuleux. Avec grande attention, en élève appliquée, la blondinette écouta le sieur. Équilibre, oui ça avait l’air bête comme chou en apparence, perdue à sa réflexion que sur terre ferme, son équilibre était souvent éprouvé par sa maladresse.

Ses hanches sentirent une pression inattendue, réprima sa surprise avec soin mais ne put rien faire hélas pour ses joues qui s’était enflammées à vive allure. L’apprentie ondine tenta de se concentrer uniquement sur les paroles du Maxime, sans pouvoir ignorer totalement ses mains. Il n’eut pas besoin de lui dire de se raidir, Fildaïs l’était à son entrée dans la flotte, aussi inflexible que la justice.

Docilement se coucha lentement dans l’eau, sentant l’étreinte fraîche prendre emprise sur son corps, ignorer la terreur puérile qui s’emparait d’elle et la prenait à la gorge peu à peu. La Blanche put juste articuler vaguement quelques choses.


Comme… ça… hum… c’est bien ?

L’eau faisait des clapotis dans son oreille, lui rappelant désagréablement un passé. Elle pinça ses lèvres pour ne pas qu’elles tremblent et ferma les yeux, se répétant inlassablement «aies confiance».
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Apprentie Dame Blanche, stagiaire killeuse de bisnounours et femme-lige de la Baronne Bitterly. Mie de son pain.
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