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[RP] La vengeance mais pour qui ?

Tchantches
Tchantchès avait apprit la défaite d'edwige face à Gromukus.

Il avait apprit aussi pour le pauvre Kurt.

Aileron lui avait promis de venr le voir.
Zefa lui attendait Sanctus.

Mais le fier Cromwell ne viendra pas, il a délégué Gromukus à sa place.

Cela ne l'étonnait pas, Sanctus n'est pas le plus courageux des lions et de plus Tchantchès voulait venger le sort funeste d'Edwige.


- Demain ils seront là !

Tchantchès avait dit cela à voix haute, comme pour lui même en passant la pierre à aiguiser sur la lame de sa Nanèsse. Peut-être aurais-je enfin la tête d'Aileron ?

Quant à Gromukus, ce pleutre, il n'en ferait qu'une bouchée c'est sûr, ces jeunes paletoquets vont découvrir les ravages que peuvent faire une épée à deux mains, même si peu l'utilisent encore, hormis justement en Helvétie.

Il vit passer un gamin et le héla de sa voix puissante....



- Hé petit,

Une piecette pour toi si tu porte le message que je vais te dire au général Zefamousmitch.



- Oui m'sieur

dit le petit en lui tendant la main.

Tchantchès lui jeta carrément un écu et lui dit.


- répète ceci au général, pas un mot de plus ni de moins.

- Oui M'sieur et c'est ?

- Ils arrivent, partons demain soir.

- Et c'est tout ?

- Oui c'est tout, il te donnera la réponse, mais demande lui un autre écu hein ?

- Oui m'sieur, j'y vais.

Et tout content le gamin s'en alla prévenir le Lieutenant Général de Sicut Aquila que l'heure de la vengeance avait sonné.

- Oui la vengeance, mais pour qui ?

Tchantchhès ne put réprimer une pensée pour Reginae qui, parait-il, était morte de ses blessures...
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Louissnow
LAUSANNE

Louis revenait de sa partie de ramponneau avec Gromukus. Au lieu de l'affrontement, il avait choisi le dialogue. Cela l'avais convaincu de sa foi. Non, il ne changerai pas d'allégeance.

Il devait reconnaitre une certaine bravoure chez lui. Là se limiterai son respect.

DAns les rues grises de la nuit, Louis pensait a ce duel, à ces implications....

Louis prierai pour Zéfa et Tchan, et tout Lausanne d'ailleur. Il se promit de faire chanter une messe demain. Ha par le très haut! encore et encore des histoires se dit il en entrant chez lui...
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Louissnow
fier Lausannois, fier membre de la famille Snow
En général, on ne demande de conseils que pour ne pas les suivre ou, si on les a suivis, reprocher à quelqu'un de les avoir donnés.
Tchantches
Tchantchès achevait ses préparatifs.

Comme à son habitude, il était serein, la mort il l'avait tant déisrée à la disparition de sa bien aimée, qu'il la considérait plutôt comme une délivrance.

Débarassé de sa peur, il n'en était que plus efficace, quel paradoxe...

Il se faisait vieux, il avaitde plus en plus de mal à soulever prestement sa Nanèsse, mais 41 ans en 1457 en étant soldat depuis tout jeune, c'est déjà un bel exploit non ?

Il graissa ses cuirs et frotta à l'huile ses pièces d'armes et d'armures métalliques, non pas qu'il aimait que ça brille, mais il ne voulait pas de point de rouille sur son équipement.

Il recousu quelque plaques de sa "brogue" et vit qu'elle le protègerait un peu sur les flancs, sont point faible.

il plaça sa "miséricirde" dans sa botte,car il ne laisserait pas la vie sauve à aileron, si jamais Zefamousmitch ne l'emportait pas sur Gromukus, il aurait le plaisir de "moigner" la petite frappe de bas étage qui se prétend de la réforme, mais qui se pavanne avec des brigands de son niveau.

Ils verraient ces bégards de quel bois il se chauffe, après la cation, il aura le bouc et le petit naiun qui l'accompagne, car il ne sont que des "boulgre" et n'ont pas de foi.

Tchantchès pria le très haut et se laissa doucement envahir par l'esprit du guerrier qui sommeille en lui, pour décupler sa force, il laissait la haine l'envahir, sans que celle-ci ne prévalle sur la trechnique et la concentration.

Il avait besoin de haïr pour avoir la force de tuer, il lui fallait chasser son naturel pour assouvir la mission que Marguerite lui avait demandée.

Partout où tu vas, défend la foi et la justice.

C'est son devoir, c'est sa vie et cela sera vraisemblablement un jour sa mort aussi.

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Aileron
Pontarlier, Grandson, Lausanne, Fribourg... Comme un chemin vers le Très Haut, une étape supplémentaire vers le repos, ou non. Passer par Fribourg pour se rendre vers le Très Haut ? Quelle ironie. Aileron y avait d'excellents souvenirs, avec le Pio notamment. Souvenirs... Course poursuite dans les rues fribourgeoises, mort de ChampMathieu, le combat devant la porte de la ville...

Le sicaire secoua la tête, chassant ses pensées. Le passé était mort, il ne fallait pas s'y enfermer, et au contraire regarder vers l'avenir. Et l'avenir, c'était ce duel, contre Tchantches et Zefamousmitch. Beau duel en perspective, car si Aileron souhaitait leur mort, surtout celle de Tchantches, il devait reconnaître que ce n'était pas des combattants à prendre à la légère. Sica aiguisée, il n'avait pas besoin d'autre chose, son arme lui avait déjà permis de tuer moult suppôts de l'Église Arisotélicienne, elle continuerait certainement.

Ah si... Juste une chose en plus. Pas une arme, pas une protection non plus, en tout cas pas contre les blessures physiques. Juste la bénédiction de sa douce, la dernière lettre qu'elle lui ait écrite, cachée sous sa chemise, à l'emplacement du cœur.

Le sang devait couler, il coulerait. Celui des réformés, des républicains, l'avait déjà trop fait, il était désormais temps que cela change et que celui des ennemis de la Vrai Foy abreuve le sol helvète. Et Aileron, au nom du Lion de Juda, au nom de la Réforme et de la République, au nom de sa douce Reginae et de leur enfant qui n'aura jamais vu le jour, se chargera de faire appliquer la sentence du Très Haut. Une mort lente et douloureuse, pour Tchantches en tout cas, il laissait à Grom le soin de s'occuper à sa guise de Zefa.

Un léger sourire se dessina sur les lèvres du Primus, songeant à la gorge de Tchantches qui bientôt s'ouvrirait, laissant échapper, en même temps qu'un flot de sang, la misérable vie contenue dans ce corps qu'il se promettait de faire souffrir autant que possible.

Grom à ses côtés, voilà une équipe qui pouvait faire trembler bien des honnêtes gens, si ceux-ci écoutaient tous les racontars qui circulaient à leur sujet. On avait même accusé Aileron de viol une fois, lui qui n'avait jamais regardé aucune femme, à part Reginae. Sa fleur bourguignonne...

Aileron se tourna vers Grom, qui avait l'air plutôt sobre pour une fois, détail notable qu'il convient de ne pas négliger, même si cela devenait de plus en plus fréquent en fait depuis qu'ils avaient commencé à former leur armée. Bref...


Prêt à partir Grom ? Je suis sûr qu'ils sont impatients de nous voir arriver...
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Primus Inter Pares

Tchantches
Cela faisait longtemps que le gamin était parti mais il ne revenait toujours pas avec la réponse de Zefa.

Mais enfin que fait-il, se dit Tcahntchès

Sûrement qu'il batifole encore dans un coin ! Incorrigible ce Zefa.

Son cheval Bayard était prêt, il avait ses armes, ses armures et son bouclier, vraiment, il serait intéressant qu'il ait une mule pour transporter tout cela, mais bon, il n'avait pas besoin de monter, il marcherait à coté de son fidèle cheval.

Ramené de Syrie, lui ausi devenait vieux, vraiment ces avéroïstes, ils avaient des bêtes magnifiques et rapide, plus jamais il n'en aurait un comme celui-là.

Tchantchès, prit la décision d'aller à la porte SUD de Fribourg.
Le gamin l'y trouverait forcément, car il viendrait chercher sa récompense.

Mais que pouvais faire Zefa sapristi.

Tchantchès tout en marchant dans fribourg, revit les endroits de la dernière poursuite contre aileron.

Il revit la place où champmathieu dut lâchement assassiné, il revit aussi le bûcher où il fit bruler ce jeune sicaire coupable de complicité de meurtre. Et il eut une pensée émue pour Le Pio, lui qui était de Fribourg et qui était passé de l'autre côté.

Que la volonté du très haut pouvait être parfois étrange.
Il vait eu la catin, il avait eu l'avorton, il aurait aussi le Primus.

Il ne lui ferait pas de cadeau, lui au moins irait rejoindre son amour sur la lune alors que Tchantchès attendait depuis 20 ans de rejoindre le sien au soleil d'Aristote.

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Zefamousmitch
Zefamousmitch était occupé à aiguiser quelques couteaux de sa création quand un petit garçon vint le voir et lui dit :
"Ils arrivent, partons demain soir"
Zefamousmitch esquissa un sourire... Toujours à cultiver le secret ce Tchantchès... Le petit garçon resta planté là attendant visiblement quelque chose. Zefamousmitch poussa un soupir et lança une piécette au garçon qui s'en fut aussitôt.

Bientôt Zefamousmitch allait affronter Aileron et Gromukus. Il n'avait pas eu l'occasion de les combattre devant Pontarlier, mais avait vu et connaissait leurs qualités de combattants, il savait que cela ne serait pas facile.

Pourtant il était quelque peu déçu : Aileron était là surtout pour Tchantchès, ce n'est pas vraiment lui qu'il espérait affronter. Il devra se contenter de ce gros barbare de Gromukus, Sanctus s'étant une fois de plus arrangé pour l'éviter. Cela fait longtemps qu'il cherchait à abattre le célèbre Sanctus et encore une fois il lui échappait, le fondateur des Lions de Juda préférant lui jeter en pâture un de ses larbins, comme souvent.

Zefamousmitch ramassa son épée, son bouclier et un petit sac de provisions pour faire le court voyage vers le lieu de la rencontre. Il alla rejoindre Tchantchès qu'il trouva à la porte sud agenouillé à prier comme à son habitude... Le piètre croyant qu'il était sourit devant la ferveur du vieux compagnon d'arme.


Arrêtes de prier Tchan! Seule ta main guide ton épée, Dieu n'y est pour rien
T'es prêt? on va y aller, qu'on en finisse!

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Ancien maire de Fribourg
Tchantches


Arrêtes de prier Tchan! Seule ta main guide ton épée, Dieu n'y est pour rien
T'es prêt? on va y aller, qu'on en finisse!


C'est bien parce que je te connais, mais arrête de blasphémer, Dieu fait bien plus de choses que tu pourras l'imaginer.

Bon, je passe devant, on ne sait jamais en cas d'embuscade.

Il parrait que l'armée des bocans arrive à Fribourg, tu es au courant ?


Tcahntchès prit Bayard par la bride et passa la porte. Il salua le milicien et tout en parlant dit à Zefa.

Bah, c'est un beau jour pour mourrir non ?
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Zefamousmitch
Oui c'est sûr, Grom et Aileron auront un beau Soleil pour le jour de leur mort.

Pour l'armée des Bocans, oui, je suis au courant, Estelledelavigne m'a averti de son passage à Fribourg, elle va faire une pause ravitaillement.


Zefamousmitch jeta un oeil derrière lui vers la ville de Fribourg. Il espérait que ce ne soit qu'une formalité et n'avait pas pris la peine d'avertir Acnia de son départ, il ne voulait pas qu'elle s'inquiète... Et il ne savait que trop bien ce qu'elle en penserait...
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Ancien maire de Fribourg
Gromukus
Le voyage s'était passé sans anicroche. Les routes de nos jours étaient trop sûre, pas même un petit brigand ou quoi pour essayer de vous détrousser. Le dernier soir, l'atmosphère bien que sereine était devenue légèrement différente entre les deux Républicains. Ils n'échangèrent pas beaucoup de mot, n'en éprouvant nul besoin. L'heure était enfin arrivée.

Grom avait oublié ses armes à Grandson, il était parti avec son manche et son couteau. Il avait aussi, dans sa hâte, oublié de prendre argent et entonnoir pour boulasser les helvètes qu'il rencontrait, que ça soit à Lausanne ou à Fribourg. Son épée manquante, épée qui ne le quittait pour ainsi dire jamais, l'inquiéta quelque peu. Quelle idée de partir sans ? Mais à la reflexion il se dit que cette allonge était confortable et ce bois robuste. Il n'avait pas le choix de toutes façons. Et il savait qu'un seul bon coup pouvait assomer un cheval.

Zéfa et Grom auraient pu être amis, si l'un avait pu oublié une vengeance stupide contre le Lion de Juda, avait ouvert les yeux. Vengeance pour laquelle ces hommes étaient allés jusqu'au forniquer avec du nobliaux Dolois. Un ordre et l''Armée du Salut et l'ACF pulvérisait les "prestigieuses" armées comtoises en deux jours. la CH aurait montré à la FC qu'on ne pouvait pas se permettre de l'humilier sans fin et aurait contribué à exterminer un système nobliaire corrompu et dangereux.
Zéfa et d'autres étaient au courant que la FC voulait attaquer la CH depuis des mois, que les Républicains leur avait coupé l'herbe sous le pied en prenant, libérant Pontarlier la première fois. Et eux avaient préferés s'acoquiner avec le démon pour cette vieille vengeance, démon qui les trahirait à la première occasion.
Zéfa avait donc préféré écouter ses suppots de la Noblesse Noire qui lui persiflaient dans l'oreille. Misterbop, l'homme qui se juge au dessus des cantons lui avait certainement aussi donné son accord, ça ne faisait aucun doute. Il ne connaissait pas tous les tenants et les aboutissants mais ça ne sentait pas bon.

La vengeance, quel étrange sentiment...

Quoiqu'il en soit Grom avait un principe, les ennemis de la liberté devaient mourrir, qu'importait le prix. Et Zéfa était un nom parmi tant d'autres sur cette liste.

Les deux amis arrivèrent proches du point de rendez vous, de bon matin. Le duel avait été fixé pour le soir. Mais qu'est ce que ça voulait dire ?! Sûrement Tchantès, crapaud de bénitier de son état qui avait fait des manières et voulait passer sa journée à prier pour préparer son entrée auprès de son Très-Haut chéri. A moins qu'ils ne fassent des choses inavouables dans les buissons, comme se secouer la brindille ou se lécher la souche.


Bon je sais pas toi mais ce voyage m'a fatigué.

Déjà posé contre un arbre il s'endormit comme un Gromukus.
Tchantches
Tchantchès et Zefa étaient arrivés à l'endroit convenu.

Afin d'éviter toute promiscuité, il s'enfoncèrent dans la forêt et s'installèrent dans une clairière.

Tchantchès installa bayard et lui laissa brouter l'herbe de la clairière, il avait un peu d'avoine dans un sac, il le lui donna.

Le chaval reposé, brossé et nourris, tchantchès commença à s'occuper du campement.

Zefa écrivait des pigeons à tout le monde, il avait une dizaine de cages avec lui .

Tchantchès prépara le camp, fit le feu et mit à cuire des morceaux de lapins, les bois en regorgaient. Il cuit le tout à la broche, en l'enduisant de graisses pour ne pas qu'il brûle. Il mit les rares épices qui lui restait et tendit sa part à Zefa, tout cela sans une parole jusque là.
Puis tchantchès dit enfin à Zefa.


Tu me laisse Aileron, une fois cette basse crrvée faite, je viendrai voir ce que je peux faire pour toi, si il y a besoin.

Chacun le sien, ça me parait juste.

Pour l'équité je n'intrervindrai pas, sauf s'il y a malhonnêteté de sa part, ce qui ne m'étonnerais pas.

Si je meurs, ce dont je doute, laisse partir le survivant, refais un autre duel une autre fois.

Maintenant une fois mangé, laisse moi faire mes prières et ablutions, je dois rendre grpace au très haut pour la paix des âmes qui seront envoyées à son jugement.

Bonne nuit et à demain Zefa.

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Tchantches
Tchantchès, comme à son habitude, s'était levé tôt.

Il avait été ceuillir des champignons afin de pouvoir manger quelque chose de solide bien avant le combat qui aurait lieu au crépuscule.

Une fois sa toilette faite (somme toute peu de chose), il revêtit toutes les pièces de son armure une par une.

Il lui fallait tester une dernière fois, la qualité de son matériel.
Aileron avait un beau coup d'épée et sa sica était redoutable, il l'avait vu s'en servir.
Il savait que son armure devait tenir le temps qu'il puisse lécraser de la lourdeur de sa nanèsse, car Aileron était vif, jeune et rapide.

Tchantchès n'avait que sagesse et puissance pour lui.

Une fois en tenue il pratiqua les exercices d'usage afin de se décrasser de la nuit et de tester sa souplesse.
Il pouvait se fatiguer maintenant afin de bien préparer ses vieux muscles, car il ferait une sieste réparatrice l'après-midi.

Il prit les poses habituelles de garde haute et fit toutes les figures offenssives et défensives habituelles.
Une chose était sûre. Il levait sa nanèsse moins vite qu'avant, elle devenait lourde. Le combat devait être bref ou bien il devait passer à la miséricorde contre la sica. L'épée à deux mains vivait ses dernières années avec lui, il le répugnait, mais bientôt il lui faudrait prendre une épée plus légère.

Tchantchès se rappela son jeune temps, il avait apprit la dague bien avant l'épée et un sicaire pourrait être surpris de cette qualité là chez lui.

Il décida donc d'opter pour cette stratégie.


- Je l'attaque à l'épée, si je n'y arrive pas aux premières passes, je le finis avec ma miséricorde dans le foureau de ma botte. Il devrait en être surpris, car jamais un lion ne m'attendra sur ce terrain là.

Il redéposa Nanèsse, sortit sa miséricorde et se lança dans une sorte de danse du couteaux qui remontait à sa prime jeunesse.

après quelques exercices souples audacieux, dans l'effort, il entendit un craquement et senti une vive douleur venir du bas de ses reins.


CRAC

AÏE.

- IL me faudrait d'abord réassouplir mes jambes et mon dos avant de rejouer à ce petit jeu là.

- Allons-y doucement, ce coup là au combat m'aurait été fatal.


Une chose était sûre, Tchantchès avait raison de s'entraîner et ainsi garder la frome.

Il devait compenser sa différence d'âge par une technique sans défaut.

Ils allaient voir ses jeunes imbéciles ce qu'un vieux peut encore faire.

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Zefamousmitch
Zefamousmitch vautré contre un arbre en train de grignoter un peu de pain regardait Tchantchès en train de faire sa chorégraphie. Soudain alors qu'il faisait un mouvement rapide il entendit une bruit :

CRAC!!!

Il fit la grimace en regardant Tchantchès qui se tenait le dos. Puis il sourit :


Ho papy! J'espère que tu vas pas me faire une crise cardiaque pendant le duel hein!

Puis Zefamousmitch se leva et regarda alentour...

Bon alors ils sont où nos deux comiques là? Parce qu'à cette allure, t'auras une fracture du col du fémur avant qu'ils arrivent.

Zefamousmitch rit bruyamment tout fier de sa blague
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Ancien maire de Fribourg
--Reginae


[Jardin des Délices]

Le Jardin des Délices, qu'est ce que c'est bien. Enfin déjà de ce qu'on peut en voir dans le patio.

La Sicaire morte à Pontarlier, des suites du coups d'épée planté dans son ventre arrondi par l'ignoble Tchantches, est là depuis quelques jours. Elle ne s'est pas encore enfouie dans les ruelles fleuries, où tout n'est que plaisir et sérénité, Elle reste à l'entrée, regardant d'un oeil bienveillant le monde des vivants. Une sorte d'antichambre temporaire dite stèroueyetouïveune , en attente que sa dépouille physique soit brulée, ainsi qu'il doit en être des croyants de la vrai Foy. De la bourguignonne non pas à la méthode connue du "boeuf bourguignon", mais en barbecue, avec la peau qui rougit, cloque puis noircit, quelques gouttes de graisses fondues suintant dans les flammes et provoquant des 'tschhhitt" bruyants.

Depuis que Reginae est là, elle n'a pas eu une minute à elle. Le Très Haut résèrve parfois de drôles de surprises, il est plein d'humour cet homme là. La seule personne qu'elle a croisé depuis son arrivée, c'est Mittys, lui aussi ayant gagné sa place en ce lieu. En bon réformés, ils ont d'ailleurs commencer à organiser une ripaille party en l'honneur de l'arrivée prévue d'un certain Juliuz, d'une contré lointaine dite JNCP. Rares sont ceux qui en sont revenus, d'après la légende.
S'installant confortablement dans un feutuil design en forme de nuage, elle a ensuite jouer un peu, la mort ne changeant pas la nature profondes des êtres, surtout que débarassé de l'enveloppe charnelle, l'esprit y gagne en pouvoir divers et variés. et hop quelques pensées dans la tête d'Epsonstylus, la vilaine chambellan de l'Ordre des chevaliers Francs, mariée à Sabotin, le Grand Maistre de la même organisation de truands de l'âme.

Puis, elle a envoyé des petits cailloux celèstes.

Un a Lothilde, chef d'Armée Comtoise pour lui rappeler sa condamnation par le Tribunal Révolutionnaire de Pontarlier à accompagner les Sicaires récolter l'impôt Léonin durant de longs mois, peine transformable en un simple service d'un mois dans l'Armée du Salut.

Un second caillou à Zarathoustra, son Ami, celui rencontré en taverne Bourguignonne, par un après midi automnale. Sans doute a t'il cru a un de ses derniers tours pendable de trublionne de Juda, et a utilisé le galet pour faire des ricochets sur le lac de Grandson. Faut dire que quand il s'agit de ne rien faire, il est maître en la matière. Mais vu qu'il le reconnait bien volontiers, il est tout excusé au yeux de la feu Sicaire, car la franchise est la qualité qu'elle apprécie le plus.

Un à Frim, son fournisseur de nougats et douceurs sucrées, celle qui lui a fait faire ses premiers pas en Bourgogne, et qui lui a fait découvrir les joies des voyages. Leurs routes se sont séparées quand Reginae a commencé ses premiers détroussages de voyageurs, juste pour la plaisir, et non par vénalité. Frim regrettait de voir la Brune s'écarter du beau chemin-carcan tout tracé par les Nobles et le Clergé, mais elle a toujours toléré ses frasques, par amitié.

Puis ce dernier caillou, qui dans ses yeux valaient plus qu'un diamant. Cette pierre parfaite luisante de pureté, et irradiante de splendeur.D'un souffle, elle pousse la pierre précieuse vers Aileron, lui murmurant de continuer le combat pour la Vraie Foy.

Au Jardin des Délices, on ne peut être triste, sinon ce ne serait pas ce lieu de félicité suprême. Mais si la sicaire pouvait se laisser aller à ses passions tristes, elle pleurerait à chaudes larmes, l'absence de son tendre à ses côtés, une fin à l'amer goût d'inachevé.

Sicaire et voleuse, leurs échanges intimes, le début de leur histoire. Une matinée brumeuse proche des Dombes Maconnaises, leurs corps se sont enfin frôlés, puis enflammés, après de longs échanges epistolaires. Quand le feu rencontre la glace, le brasier de la passion irradie deux vies, où s'entremêlent spiritualité et dévouement à la Réforme. Tous les sourires, tous les rires, tous les lacets de bustiers lentement ou prestement délacés, l'amour pur dans les regards, quand les mots deviennent futiles et qu'un tremblement de paupière suffit à communiquer.

Souriante, elle observe le duel qui va avoir lieu ci bas, enveloppant Aileron d'un voile de tendresse, une caresse de l'au delà. Peut être sentira t'il ce courant brûlant lui parcourir l'échine, telle sa main joueuse dans le creux de ses reins, lui insuffler la force nécessaire pour gagner et éradiquer ces cancrelats de Zefa et Tchantches. Puissent Grom et le Primus faire saillir les os, jaillir le sang, vider la cervelle, et écouter les supplications teintées de cris de douleurs des deux infâmes.
Sans peur ni tristesse, Reginae attend son Lion, quelque part. Mais pour elle, le temps est arrêté, un des privilèges de la mort. Qu'il accomplisse sa destinée, et n'oublie pas qu'un jour il a cueilli une fleur, qui n'aurait pu s'ouvrir et s'épanouir ailleurs qu'entre ses bras. Sa Fleur.



Sicaire du Lion de Juda morte

Tchantches
Zefamousmitch a écrit:

Ho papy! J'espère que tu vas pas me faire une crise cardiaque pendant le duel hein!


Ah tu étais là toi ?

Zefamousmitch a écrit:
Bon alors ils sont où nos deux comiques là? Parce qu'à cette allure, t'auras une fracture du col du fémur avant qu'ils arrivent.


C'est ça moque toi , et toi tu crois qu'à tempifrer comme ça tu aura la force de te battre avec souplesse ?

Ils ne seront pas là avant ce soir, nous aurons même le temps de souper et moi celui de prier pendant que tu lècheras les restes de la carcasse.

Au fait Zefa, c'est quoi toi, ta tactique préférée de combat ?

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Zefamousmitch
Avec le ventre plein j'aurais l'énergie pour les pourfendre!!!

Zefamousmitch fait de grands moulinet avec son épée

Hop! Hop!

Puis il s'arrete un peu essouflé

Ma technique de combat préférée? Ha ben moi je reste un grand partisan de l'épée légère et du bouclier... J'ai jamais compris comment tu faisais pour te battre avec ton énorme épée... Mais c'est pas une critique puisque tu as toujours été efficace avec! Mais en combat rapproché avoue que c'est pas pratique surtout quand l'adversaire est en nombre...
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Ancien maire de Fribourg
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