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[RP] La vengeance mais pour qui ?

Tchantches
La nuit avait encore été trouble, il y avait eu bataille, mais finalement à part Metal près de lui, il avait vu 5 personnes.

Mais que c'était il encore passé, dans le doute, cette fois il s'était abstenu de frapper, par contre, Tchantchès avait reçu un coup violent sur la jambe droite, la raide.

Et il dut se retirer en boitillant avec Metal jusque son campement.


Mais, bon sang, que s'est-il donc passé ?
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Gromukus
Des cris avaient retentis. Ah nan ! Ces malandrins avaient commencé la fête sans eux. Aileron et Grom se rapprochèrent, trois asticots avaient apparemment fini de découdre avec les nobliaux, vu qu'ils étaient introuvables. D'ailleurs ces trois bougres, deux hommes et une femme avaient l'air de brigands internationaux, tellement leur charette débordait. Quoiqu'il en soit il devait y avoir combat, l'attente n'avait que trop durée.

Même en infériorité numérique ils en sortirent victorieux, les trois autres devaient être fatigués vu à quel point se fût facile. Ils se dispersèrent comme des lapins de garenne dans les bois, abandonnant leurs biens. Et quels biens ! A l'inventaire de la charette les deux hommes restèrent pantois. Ces bougres avaient pillé un chateau, il ne pouvait en être autrement.


Et ben... J'crois que le casse croute du jour est assuré...
Gromukus
Par la suite des pigeons fusèrent en tous sens au dessus de la forêt. Gromukus, qui n'en avait écrit aucun, esquiva par miracle une fiante d'un bien nourri. Les trois fuyards étaient au final trois honnêtes marchands ambulants, venus de Toscanie. Ils n'avaient pas tardé à se plaindre pour la dite charette. Pensez vous... Cet énorme coffre contenait facilement 2000 écus, sûrement plus. Des écus frappés à la tête d'un Roy de là bas, ou d'une Reine qui sait. Les marchandises étaient nombreuses... Du pain, des fruits, du maïs, du lait, de la viande, du blé, de la farine, des légumes. Du bois, des échelles, quelques manches, de la rame, des seaux, des couteaux et même un foulard. Point d'armes malheureusement. Le maïs grillé fleurait bon dans la forêt, sans oublier le jambonneau. Soudain un volatile se rapprocha, se posa sur lui.



Tu ma pri tous mes avoir, pourqua je suis en italienne qui commerce regulierment pour vivre, je suis sen ecu meme pas pour manjai tu peu me rendre mes affair sil te plai je rentre a Sion, di moi si tou veux me aidè


Il ne voyait pas sa tête, comment savoir s'il mentait ? Aileron en reçu ensuite plusieurs autres, les deux Républicains subissaient une attaque aériene en règle. Tout Sion était en effervescence, ça parlait procès et tout le tralala. Plus tard dans la journée, Grom bien que n'aimant pas écrire répondit quand même au sien. Il chercha un espace plan pendant longtemps et utilisa le même parchemin.



Ola du Toscan !

Apparamment vous seriez de bons gueux, qui faites du commerce équitabe.
A la vue des tonnes de missives qui servent de table nous voulons bien le croire.
Nous vous rendrons votre chariotte, dès que nous en aurons fini avec les deux laies que nous cherchons.

Gromukus


Il déficela un saucisson ravi de la fin de ses maltraitances et le lança vers son maitre, le message serait transmis au plus vite.
Tchantches
Tchantchès s'était donc bien battu avec des marchands italiens par erreur.

Il leur en demanda pardon et surtout au très haut, il avait cru à des complices cachés des hérétiques.

Heureusement il avait fait replis blessé et furieux de l'erreur, mais n'avait rien prit à personne.

Cette fil il avait pris une décision. Il n'attaquerait plus. Il irait sur le carrefour l'épée posée devant lui, les jambes légèrement écartées en position de semi défense, et il attendrait.

Aileron se ruerait sur lui et là il verrait que Tchantchès disposait de toute l'énergie qu'il fallait pour assurer sa défense.

De cette manière Tchantchès ne frapperait plus que ceux qui auraient l'audace de l'attaquer.

Au Milieu de la Nuit.

Metal et Tchantchès virent les deux ombres s'approcher tranquillement.
Les nuages libérèrent la lune à ce moment là. Et tchantchès pu voir les deux horribles faciès de bêtes immonde qui s'apprpchaient avec un sourire sarcastique.

Il lâcha à Metal qui était sur le point de s'endormir.


- Metal ?

- C'est enfin le moment, tiens toi prêt
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Tchantches
Tchantchès se mit à son habitude en garde haute et attendit le choc.

Aileron se portait, doucement pour le moment vers lui.

Il vit Gromukus se diriger vers Metalpark.

Tcahtchès fut surpris par une vision, juste avant le premier choc.

Cela le distrait un quart de seconde, mais de manière trop dangereuse avant le combat.

Il revit la statue que Pietro avait fait pour commémorer la victoire de Fribourg sur Le Lion quand ceux-ci avaient lâchement attaqués Soleurne.

L'aigle de la Sicut Aquila triomphant du Lion de Juda, comme à chaque fois d'ailleurs.



A son arrivée à Fribourg, c'est cette statue qui avait déterminé la voie qu'il suivrait en Helvétie, toujours être le bras de la justice et le défensseur de la vraie foy.

Il suivait le mouvement d'Aileron en pivotant sur lui-même, mais il ne réussissais pas à éliminer cette image.

Etait-ce un présage de victoire ?

Le choc n'allait pas tarder à venir !

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Aileron
Décidément... Aileron eut une petite pensée pour Cameliane qui leur avait fortement conseillé de se rendre au sud de Sion, ce qu'ils avaient fini par faire après moults pérégrinations en tout genre, et notamment un dommage collatéraux nommé Metalpark qui, pour être sûr de ne plus jouer ce rôle là, avait décidé de remplacer Zefamousmitch. Bref, au final ce lieu était aussi fréquenté que les autres, puisque trois italiens avaient été pris dans la tourmente, transportant de quoi ravitailler un chateau, ou au moins une mairie. Les deux compères se retrouvaient donc à transporter une charrette entière, ce qui était loin d'être pratique pour se battre, à moins de lancer les sacs de farine à la figure de leurs adversaires, ce qui manquait un peu de panache tout de même.

Bref... Aileron et Gromukus finirent par apercevoir leurs deux adversaires, espérant que ce soit véritablement eux cette fois. Ils laissèrent la charrette un peu en retrait et s'avancèrent lentement.


Je m'occupe de Tchan, fais ce que tu veux de Metal.

Le sicaire sortit lentement sa sica de son fourreau et s'approcha lentement. Il savait que son adversaire avait une arme plus longue, et qu'il jouerait autant de son allonge que de sa puissance. Ce serait à lui de se montrer assez vif pour éviter les attaques et choisir le bon moment pour contre attaquer et porter le coup fatal. Non, pas fatal... Il fallait qu'il souffre, qu'il souffre longuement, bien plus que Reginae n'avait souffert lorsqu'elle avait senti l'épée s'enfoncer dans sa chair, et venir tuer le petit être qui grandissait en elle, petit être symbole du renouvellement de la Réforme, et de sa continuité qui se poursuivrait quoi qu'il arrive, quelles que soient les épreuves rencontrées et les obstacles à surmonter.

Sans regarder du côté de Metal et Gromukus, le Primus porta le premier assaut, que tTchantches para aisément. Pas facile de se battre quand son allonge est trop courte, il est difficile de porter une véritable attaque, il faut attendre la faute de l'autre. Cela lui rappelait son combat contre Orphée, lors de la croisade. Celui-ci avait fini par trébucher lorsqu'Aileron avait esquivé l'attaque de justesse, attaque qui lui avait d'ailleurs laissé une cicatrice en travers du torse.

Conscient qu'il lui fallait essayer de reproduire la même chose, Aileron se décida à laisser Tchantches l'attaquer.

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Primus Inter Pares

Tchantches
Tchan avait vu Aileron lui tourner autour et faire ses petites tentatives d'attaque.

Il avait remarqué qu'il utilisait sa Sica sans même utiliser l'épée.


- Alors gamin, tu veux vraiment pas te battre comme un chevalier, hein ?
Toujours avec ton arme de petit brigand de rien, n'est-ce pas ? C'est bon je vais te faciliter les choses, sinon c'est par trop inégal.


Tchantchès planta son épée et se baissa progressivement en gardant le tron droit afin de ne pas lâcher le sicaire des yeux. Il plongea sa main dans le fourreau logé à l'intérieur de sa botte et en sorti sa "Miséricorde".

- Tu vois gamin, on ne pourra pas dire que j'ai manqué de miséricorde à ton égard. Alors, montre moi si tu te bats mieux que ta femme. quand je l'ai occise, il me semblait pénétrer une simple motte de beurre.

Tchantchès lui fit face en espérant que cette phrase provoquerait chez son adversaire l'énervement qu'il fallait pour que celui-ci attaque.
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Gromukus
Gromukus s'était battu avec Métal, ses souvenirs étaient flous. Non il n'avait pas abusé de la piquette italienne ! C'était si bon... Tout ce qu'il se rappellait c'est qu'il avait voulu admistrer le fatal coup de manche, se jetta comme une vieille loque et tomba dans un ravin, sûrement poussé d'un violent coup de bouclier.
Il se réveilla bien plus tard, le jour se levait. Il avait la tête dans le cul, petite boule qu'il formait. Qué souplesse.. Il s'en tirerait avec une nouvelle bosse sur la tête et un pet au casque, qui ne partiraient sans doute jamais malgré ses quelques connaisances en forgeronnerie ou autres médications à l'ancienne.
Il entama l'escalade de son point de chute, vit non loin la charette et Aileron, seul.
Tchantches
un ange passe
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Aileron
Aileron regarda Tchantches laisser de côté sa lourde épée, sans la moindre émotion particulière. En d'autres temps, il aurait peut-être été quelque peu déçu, préférant se battre contre un adversaire à priori plus fort que lui, mieux armé, etc... Mais là, rien, seul lui importait le désir de tuer son adversaire, de le tuer lentement, le faire souffrir autant que possible, avant de finir par abréger son agonie, avec regret tout de même, car quelle que soit la souffrance qu'il pourra lui infliger, jamais elle ne sera assez longue et intense pour le satisfaire.

Tu vois gamin, on ne pourra pas dire que j'ai manqué de miséricorde à ton égard. Alors, montre moi si tu te bats mieux que ta femme. quand je l'ai occise, il me semblait pénétrer une simple motte de beurre.

Le sicaire retint sa respiration quelques secondes, puis expira profondément, pour essayer de calmer la colère qui montait en lui. Ce fut sur un ton froid, d'où ne perçait aucun sentiment, auxune émotion, qu'il répondit.

Tuer un adversaire à terre et désarmé... Toujours ton sens de l'honneur Tchantches. Mais le Très Haut t'observe, et te châtiera pour tes actes. Que tu sois tué par ma lame ou par celle d'un autre, l'enfer lunaire t'est promis, et avec lui des souffrances éternelles.

Mais malgré son ton apparemment calme, Aileron brûlait d'envie d'avoir enfin le fribourgeois à sa merci, qu'il soit son jouet, qu'il puisse enfin disposer de sa vie comme bon lui semblerait. Aussi attaqua-t-il brusquement, sans prévenir, cherchant à planter sa sica dans la gorge de son adversaire. Mais trop vite, trop précipitament... L'assaut était osé, risqué, peut-être trop. Ne jamais attaquer sous le coup d'une impulsivité, c'était souvent la cause de la défaite, et de la mort. Et pour le Primus, cela pourrait bien être le cas cette fois-ci, car Tchantches esquiva aisément le coup qui aurait dû lui être fatal, et il eut tout le loisir de désarmer Aileron d'un coup au poignet qui fit valser sa sica à plusieurs mètres de là où les deux hommes se trouvaient.

Le sicaire arrêta un instant de respirer, et esquissa un sourire. Enfin... Enfin il allait pouvoir se reposer... Enfin il allait pouvoir rejoindre Reginae, sa fleur bourguignone, ainsi que tous ses compagnons sicaires, Theodoric, Guillaume, Humbert, le Pio... Sa vie qui n'avait toujours tenu qu'à un fil, fil bien mince la plupart du temps, menaçait enfin de se briser brutalement, comme il l'avait maintes fois souhaité. Seule la volonté de se battre pour la Réforme, encore et toujours, la certitude que l'espoir de faire changer les choses, même un tout petit peu, existait, cette certitude lui avait donné la force de survivre, malgré tous les combats, Dijon, Solothurn, la Croisade, une armée savoyarde, une autre bourguignonne, Pontarlier deux fois... Tous ces moments où il aurait pu mourir, mais où le Très Haut avait guidé son bras et dévié celui de ses ennemis, où sa volonté avait été plus forte que la mort. Mais la volonté ne peut pas tout, et à un moment, elle doit s'avouer vaincue.

Et ce moment, il semblait fort qu'il soit arrivé. Enfin...


[vraiment désolé pour le retard... Et en plus je suis absent ce week-end, mais je posterai au plus tard lundi, promis !]
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Primus Inter Pares

Tchantches
Tchantchès avait vu l'attaque prématurée du sicaire, comme il l'avait espéré. Il neut qu'a faire un écart.
Il frappa l'homme au poignet le désarmant du même coup.

Il regarda bien où tomba la sica afin d'être sûr d'être entre l'arme et l'homme.


- Vraiment trop facile se dit-il.

- Te voilà à ma merci Gredin, tu vas pouvoir revoir les tiens.


Puis Tchantchès réfléchit un instant.

- Finalement non, cela te serait par trop agréable de finir ainsi, ta vie sera plus douloureuse que ta mort si tu garde le souvenir de la mort de ta catin et que tu vois l'homme qui en est la cause toujours glorieux.

Tchantchès s'approcha de lui et de sa lame lui zèbra horizontalment le fondement.

Voilà qui avec la fente naturelle de ton lieu d'aisance, fera une belle croix aristotélicienne et un souvenir de moi à chaque fois que tu devra t'asseoir.
Il est plus facile de dessiner une croix qu'un poisson non ?

Pour ce qui est du reste, j'ai assez tué ce mois ci et tant que tu seras à la tête des lions je n'aurais pas à avoir peur, tu es trop prévisible.

File et va te lècher tes plaies dans ta tanière, nous aurons d'autres occasion de nous revoir.


Et Tchantchès ramassa la sica du Lion afin d'enmener avec lui le souvenir de ce jour qu'il vat déjà marqué d'une croix, mais pas dans un calendrier, pour la revoir, il lui faudrait faire déchausser le brave aileron.

Il retourna vers le chemin et eut l'occasion de voir Metalpark qui faisait disapraître dans un ravin le fier "Capitaine" de l'armée républicaine, mis en déroute une fois de plus.


- Bon Metal reprenons la route vers Sion, il me tarde de rentrer.

Navré d'avoir mal compris le RP la dernière fois, voilà qui est corrigé.
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